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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Pourquoi les femmes ont un hymen?

En biologie

Les femmes naissent avec une membrane qui ferme partiellement l'ouverture du vagin. L'hymen dérive de l'interface entre le sinus uro-génital et canaux de Müller qui se sont ouvert l'un dans l'autre pour former l'utérus. Au contact du sinus uro-génital, le tissu mésodermique müllerien s'épaissit puis va se vacuoliser. La vacuole va s'ouvrir du côté du sinus uro-génital et former l'hymen mais aussi du côté des canaux du Müller ce qui va former le col utérin.

Cette membrane sépare l'intérieur du vagin d'avec la vulve et se déchire lors du premier rapport sexuel et la jeune femme perd alors un peu de sang. Bien qu’il sépare la cavité vaginale de la vulve, l’hymen n’a pas d’utilité spécifique. Cette séparation est cependant partielle puisque l’hymen n’empêche pas l’écoulement des règles.
L’hymen peut ainsi se présenter de diverses manières :
- Avec une ouverture au centre, c’est l'hymen annulaire.
- Sous forme de fine fente horizontale ou verticale, c’est l'hymen labié.
- Avec plusieurs ouvertures, c’est l'hymen criblé.
- Avec une ouverture située contre la paroi vaginale, c’est l'hymen semi-lunaire.

La femme n'est pas le seul mammifère à avoir cette membrane. Ainsi on retrouve des hymens chez l'éléphante, les femelles lama, les chimpanzés ainsi que chez les rats.

Pourquoi les femmes ont un hymen?

Une des justifications proposées est que pour les sociétés humaines primitives ou préhumaines, une femme avait intérêt à rester en couple. La douleur du premier accouplement permet que la décision de s'accoupler ne soit pas prise à la légère, pour éviter aux femmes de se retrouver enceinte d'un homme qui les abandonnera.

Pour d'autres mammifères chez lesquels la femelle a un hymen mais l'accouplement ne crée pas de lien social. Il pourrait s'expliquer si les mâles avaient intérêt à rechercher des partenaires vierges, ce qui n'est pas le cas chez toutes les espèces pour lesquelles la femelle a un hymen. Une autre explication est que l'hymen est une conséquence de l'évolution depuis des espèces pour lesquelles il a un tout autre intérêt. Pour la baleine, elle protège son vagin de l'eau jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se reproduire.

Ces recherches se heurtent souvent au fait que toute tentative d'explication est confrontée à la critique féministe ou au contraire accusée d'être inventée pour donner des arguments aux féministes. Il en va de même pour l'« utilité » de l'orgasme féminin ou l'existence du clitoris.

Historiquement, l'existence de l'hymen a été un argument contre la transmission des caractères acquis. L'anecdote veut en effet que Trofim Denissovitch Lyssenko se soit trouvé incapable d'expliquer pourquoi l'hymen n'avait pas disparu alors que toutes les femmes ont un hymen détendu, et donc non apparent, avant la conception de leur premier enfant.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hymen_%28biologie%29

http://www.pourquois.com/corps_humain/pourquoi-femmes-ont-hymen.html

 

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15 inventions nées du hasard

le pourriture des grappes destinées au sauternes est appelée pourriture noble.

 

Le hasard fait parfois bien les choses. Voici 15 inventions qui n'auraient jamais vu le jour s'il n'avait pas mis son grain de sel.

Jaune, rose, orange, carré, rectangulaire ou en cœur : le Post-it rencontre un succès phénoménal dans le monde. Rien ne pouvait laisser présager un tel engouement surtout pas celui par qui tout est arrivé. Qui ça ? Spencer Silver, chercheur à la société américaine 3Mdans les années 70. Celui-ci bûche sur la mise au point d'une superglue très puissante. Manque de chance pour lui, sa colle n'accroche absolument pas. Seul avantage : elle ne laisseaucune trace sur le papier et peut adhérer plusieurs fois de suite.

Son collègue Arthur Fry saura tirer profit de cette colle. En 1974, il cherche un moyen deconfectionner un marque-page collant qui n'abîme pas les pages de son livre de chants. Il utilise la colle sur un bout de papier et se rend compte du potentiel de ce procédé. La société 3M commercialise alors en 1981 ces bouts de papiers Post-it.

Un anesthésique hilarant

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'oxyde nitreuxdécouvert par Joseph Priestley en 1776 était utilisé uniquement à des fins récréatives.

C'est en 1844 que ce gaz trouva sa véritable fonction grâce au dentiste Horace Wells.

Lors d'une exhibition privée à Hartord, il observe qu'une personne sous l'emprise du gaz hilarant tombe, se blesse mais qu'elle ne semble nullement ressentir la douleur. Euréka ! La fonction anesthésiante du protoxyde d'azote est mise au jour et utilisée par son découvreur pour extraire des dents sans douleur.

Un emballage étirable

Comme quoi dîner au restaurant peut inspirer les cellules grises des inventeurs. Ce fut le cas pour l'ingénieur chimiste suisse Jacques Edwin Brandenberger. En voyant un convive faire tomber une bouteille de vin et ainsi tacher la nappe, il eut l'idée de concevoir une nappe anti-tâches. Nous sommes en 1900.

Il enduit le textile de viscose liquide pour le rendre imperméable mais cela ne fonctionne pas. L'étoffe devient rigide et très fragile. De ce composé, il extrude de la cellulose. Il fait passer la viscose à travers une fente étroite dans un bain d'acide. L'ingénieur chimiste obtient ainsi un film de cellulose étirable : la cellophane. Brandenberger aura travaillé huit ans sur ce projet.

Ces deux villes italiennes ont connu un sort tragique en 79 lors de la terrible éruption du Vésuve. Les villages furent littéralement détruits, ensevelis sous des tonnes de cendres chaudes qui tuèrent les habitants.

Ces joyaux historiques momifiés ont été mis au jour par hasard. Les premiers vestiges de Pompéi ont été découverts vers 1600 lors de travaux de déviation du fleuve Samo. Le creusement du canal par l'architecte Fontanapermit de révéler des édifices antiques couverts de mosaïques très bien conservées. A cette époque, l'archéologie intéressait peu et les fouilles commencèrent au XVIIIe siècle.

Pour ce qui est de la ville en front de mer Herculanum, elle fut découverte en 1709 grâce au forage d'un puits dans la propriété de Resina du prince autrichien Emmanuel-Maurice de Lorraine. Il tomba sur le temple antique de la ville.

Un iode bon pour la santé

En pleines guerres napoléoniennes, la poudre à canon était produite en quantité pour satisfaire les besoins de l'armée.

Cette fameuse poudre s'obtient en lessivant les terres riches en salpêtre puis par action de cendres de bois riches en potasse. Résultat : le salpêtre se cristallise. A l'époque, un problème se pose : les cendres de bois sont difficiles à obtenir et sont très chères.

Bernard Courtois, propriétaire d'une salpêtrière, se tourne vers le varech -algues marines- et ses cendres riches en potasse. Un de ses ouvriers aurait versé trop d'acide chlorhydriqueà la solution d'extraction des cendres d'algues riches. Un nuage violet se serait formé et des cristaux d'un composé inconnu étaient au fond du récipient. L'iode est mis au jour. Une autre version voudrait que la corrosion des récipients par l'iode ait attiré l'attention de Courtois.

Depuis l'iode est couramment utilisé en médecine mais aussi pour le développement photo

Une petite pause glacée

Pendant les chaudes journées d'été, quoi de plus agréable que de se désaltérer en rafraîchissant ses papilles avec un bâtonnet de glace ou de sorbet. Savez-vous que l'inventeur n'est autre qu'un enfant de 11 ans ?

Nous sommes en 1905, Franck Eppersonlaisse dehors un bol contenant de l'eau mélangée avec du soda en poudre et une baguette en bois pour touiller. La température extérieure à San Francisco est excessivement glaciale cette nuit là. Le lendemain, il découvre que le mélange est collé à la baguette. Il  nomme ce dessert glacé "epsicle". Il dépose le brevet en 1924.

Le médecin William Withering exerce à l'hôpital de Birmingham depuis 1779. Il suit un patient atteint d'hydropsie. Cette maladie provoque l'épanchement de liquide dans le tissu conjonctif. On peut comparer cela à un œdème.

Un jour, un infirmier le prévient que son patient se remet doucement et que son état s'améliore de jour en jour. L'homme en question absorbe une décoction de plantes -feuilles de digitale- pour le traiter.

Pour comprendre cette amélioration, Withering tente d'isoler le produit actif présent dans ce mélange de plantes. Il découvre une molécule qu'il nomme la digitaline, du nom des fleurs. Celle-ci augmente, entre autres, le débit rénal et réduit les œdèmes.

Elle agit aussi sur le cœur en renforçant sa contraction et en régularisant les battements.

La découverte de cet édulcorant de synthèse est vraiment le fruit du hasard. En 1965, le chimisteJ.Schlatter travaille pour la société Serale afin de mettre au point un médicament antiulcéreux composé d'acides aminés. Pour le synthétiser, l'aspartame est nécessaire. Il joue le rôle d'intermédiaire. En léchant son doigt pour tourner une page de livre, le chimiste découvre que l'aspartame présent a un goût sucré.

Composés de la L-phénylalanine et de l'acide L-aspartique, l'aspartame ne devrait pas avoir ce goût sucré, et pourtant. Sa configuration est l'unique responsable ; elle active en nombre les papilles de la langue responsables du "sucré" donnant ainsi une connotation de sucre plus appuyée que celle du saccharose.

Sa commercialisation est encore sujette à la controverse. Son innocuité est mise en doute. Le Comité scientifique sur l'alimentation de la Commission européenne n'a trouvé aucune preuve tangible pour confirmer les effets secondaires de cette molécule

Le symbole de la fête

Les grandes fêtes sont souvent accompagnées de magnifiques spectacles pyrotechniques : palmier, rosace, cheveux d'ange... Petits et grands s'émerveillent devant ces feux d'artifice. Qui a mis au point ce procédé ? Ne vous attendez pas à un célèbre chimiste car il n'en est rien. La légende voudrait que ce spectacle son et lumière soit le résultat d'une mauvaise manipulation d'un cuisinier chinois.

L'imprudent se serait essayé à mélanger dusalpêtre, du charbon de bois et du souffre ; ingrédients présents dans les cuisines à cette époque (il y a 2 000 ans).

Confinés dans un tube en bambou, la combustion des composés aurait commencé et produit une explosion colorée. Alors, mythe ou réalité ?

Une pudeur bien placée

Qui aurait pu penser que la découverte de cet instrument majeur dans le diagnostic de maladies cardio-pulmonaires serait née d'une gêne ?

En 1816, le docteur Laennec rend visite à une patiente. Au lieu de coller son oreille sur sa poitrine et de la mettre mal à l'aise, le médecin demande un cahier qu'il roule en tube puis applique sur son thorax. Il fut étonné d'entendre convenablement les battements du cœur.

Il se rend alors compte qu'en développant cet outil, il pourra entendre les bruits de la respiration et déceler des problèmes pulmonaires en plus de ceux du cœur. Le stéthoscope est né.

Attachez et détachez comme bon vous semble

Le mot Velcro® est une marque déposée par Velcro international BV. Ce nom a pourtant été donné par son auteur, Georges de Mestral,parce qu'il correspondait à la contraction deVelours Crochet.

Cette bande auto-aggripante que l'on retrouve partout est née d'une simple promenade à la campagne. De Mestral constate que son pantalon de velours ainsi que la fourrure de son chien sont plein de fleurs de bardane.

En les observant de près, il y distingue de petits crochets capables de s'agripper sur n'importe quel revêtement. Il met alors au point la bande velcro® en utilisant deux matériaux différents et il brevète son idée en 1951

Un revêtement anti-adhésif

Le Téflon® fait partie de notre quotidien : il estprésent dans la plomberie mais surtout dans les ustensiles de cuisine. Fini de récurer pendant des heures votre poêle grâce à ce revêtement anti-adhésif !

L'auteur de cette incroyable découverte est unjeune chimiste, Roy Plunkett, employé par la compagnie du Pont de Nemours & Company à Deepwater (New Jersey).

Au cours d'une expérience menée sur les réfrigérants, il sort une cuve de 45 kg remplie detétrafluorométhylène congelé. En ouvrant le tuyau, aucun gaz ne sort, ce qui l'interpelle. Il secoue le tuyau et récolte des paillettes blanches. En coupant le tuyau, il découvre unesubstance blanche cireuse. Le tétrafluorométhylène s'est en fait polymérisé en polyéthrafluorométhylène, soit le Téflon. 

Une pourriture de luxe

Là encore les histoires de grand-mère divergent. Deux versions expliqueraient la création de ce vin liquoreux : le Sauternes.

En 1847, le Marquis de Lur-Saluces se trouve en Russie pour chasser le loup. Il exige que ses employés attendent son retour pour commencer la vendange. Le soleil fait son œuvre et les grappes affichent une pourriture brunâtre. De retour à son château, le Marquis décide quand même de procéder aux vendanges. Il obtient, à sa grande surprise, un vin d'une puissance aromatique incroyable.

L'autre version relate qu'en 1836 le négociant bordelais Focke, d'origine allemande, aurait souhaité attendre la fin des pluies automnales abondantes pour procéder à la récolte. Le retour du soleil assèche les grappes, la pourriture noble apparaît et le négociant lance les vendanges. Le Sauternes est né.

Cette pâte à tartiner fait le bonheur des enfants et des gourmands. Cette recette est née au lendemain de la seconde Guerre Mondiale en1946. Le pâtissier piémontais, Pietro Ferrero,cuisine un gâteau recouvert d'une crème au chocolat.

Les temps sont durs et les fèves de cacao se font très rares. Il décide donc de remplacer la moitié du chocolat par des noisettes -qui sont abondantes dans la région du Piémont. Il obtient un dessert nappé d'une crème onctueuse qu'il baptise "Giandujot".

L'histoire ne s'arrête pas là. Trois ans plus tard, l'été est caniculaire en Italie. Le "Giandujot" fond complètement donnant cette pâte onctueuse que nous connaissons. La Supercrema est le premier nom du Nutella®.

Le père de la radioactivité naturelle

Le temps s'est joué du physicien Henri Becquerel mais pour de bonnes raisons.

Wilhelm Röntgen a découvert les rayons X ; Becquerel décide de travailler sur la relation entre ces rayons et la fluorescence. Il commence son expérience en disposant descristaux de sels d'uranium fluorescents sur des plaques photographiques enveloppées dans du papier noir. Après exposition au soleil parisien, les plaques se retrouvent imprimées. Logique pour Becquerel mais quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il découvrit sur une des plaques -enfermée dans un placard en pleine obscurité-  le négatif d'une croix de cuivre disposée entre l'uranium et cette même plaque.

Henri Becquerel a découvert la radioactivité, à savoir qu'un matériau peut émettre spontanément des radiations.

 

http://www.linternaute.com/

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Pourquoi subit-on des petits chocs électriques quand on touche à certains objets ?

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Les secousses désagréables que tu subis parfois en attrapant une poignée de porte ou en serrant la main d’un ami sont dues à ce qu’on appelle l’électricité statique. Cette électricité s’accumule régulièrement dans ton corps quand tu portes des vêtements en matière synthétique ou que tu marches sur la moquette. Lorsque tu te frottes à ces matières, des électrons qui appartenaient aux vêtements ou au tapis sont transférés vers la semelle de tes chaussures. Ton corps devient plus riche en électrons, on dit alors qu’il est chargé négativement.

Pendant ce temps-là, la moquette ou le vêtement qui a cédé ses électrons se charge positivement. Ton corps demeure chargé électriquement jusqu'au moment où il trouve l’occasion de se décharger de ces électrons. Cette occasion peut être la rencontre avec un ami ou ton désir d’ouvrir une porte… Tu ressens un choc en touchant ces autres « milieux ». Cette petite décharge électrique correspond au passage d'électrons du milieu chargé négativement à celui chargé positivement.

Tu as remarqué qu’en hiver, ces chocs électriques sont plus nombreux et intenses qu’en été. C'est que l'été, l'air est humide et l'électricité y circule plus facilement. Les décharges se produisent donc rapidement, même lorsqu'il y a très peu d'électrons d'accumulés. Ces décharges sont si subtiles que tu ne les sens pas. L'hiver par contre, l'air sec est un meilleur isolant. Une grande quantité d'électrons doit s'accumuler pour franchir cette barrière, ce qui produit un final une décharge plus forte ! Celle-là, tu la sens !

 

http://www.buzzons.ca/posetacolle/Pourquoi-subit-on-des-petits-chocs-electriques-quand-on-touche-a-certains-objets-certains-jours-

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Pourquoi confondons-nous les jours de la semaine ?

 

On reconnait facilement le lundi et le vendredi : l’un nous déprime, l’autre nous enchante ! Ces deux jours de la semaine sont clairement identifiés, on les confond très rarement. Et au milieu ? C’est le flou. On est souvent perdu. D’autant plus si nous sommes en vacances ! Combien de fois vous-êtes vous dit : « Mais au fait, quel jour est-on ? ». Des chercheurs se sont penchés sur la question.

Confondre les jours de la semaine est un phénomène fréquent de la vie quotidienne qui se produit particulièrement le mardi, mercredi et jeudi. Ces jours-ci, il n’est pas rare d’avoir la sensation de vivre un jour en particulier, alors qu’en fait nous en vivons un autre. Le phénomène est-il réel ? En quoi nos émotions interviennent-elles ?

Des psychologues des universités de Lincoln, Hertfordshire et York ont récemment publié une étude sur ce sujet. Trois expériences ont été menées pour tenter d’identifier les mécanismes à l’origine de ces confusions.

La première expérience a durée 2 semaines, lors desquelles 1115 participants ont dû répondre à un questionnaire leur demandant quel jour de la semaine il avait l’impression de vivre. La première semaine était une semaine de travail « normale », la seconde contenait un jour férié. Il est apparu que lors d’une semaine de travail « normale », les confusions se trouvaient essentiellement autour du milieu de la semaine (37.5%), alors que lors d’une semaine avec un jour férié, les confusions étaient beaucoup plus importantes (52.2%) et impliquaient également le lundi et le vendredi.

La seconde expérience a permis de tester le temps de réaction des participants (aucun n’ayant pris part à la première expérience) à identifier le jour courant. Les résultats ont été probants : 612 millisecondes pour le lundi, 593 pour le vendredi contre 1422 pour le mercredi. Soit plus de deux fois plus de temps ! Le lundi et le vendredi (non fériés) sont donc reconnus beaucoup plus rapidement que le mercredi. Ce qui a amené les chercheurs à se pencher spécifiquement sur les émotions ressenties ces jours précis, afin de voir si un parallèle pouvait être fait entre la perception du temps et les représentations mentales associées.

« Le but principal de cette étude était de définir les représentation mentales associées aux jours de la semaine, en analysant leurs associations sémantiques. Il a été demandé aux participants de lister les associations pour chaque jour de la semaine, dans un contexte de libre association », expliquent les auteurs.

Les participants devaient donc associer une série de mots aux différents jours de la semaine. Et les résultats montrent clairement un écart : certains jours ont beaucoup de mots associés, qu’ils soient positifs ou négatifs, d’autres en ont nettement moins. Les mots et expressions négatives sont majoritairement associés au lundi, contrairement au vendredi ou au weekend qui sont ressentis de manière bien plus positive. En revanche, les mardis, mercredis et jeudis semblent avoir beaucoup moins d’associations ce qui pourrait expliquer la difficulté que nous avons à nous repérer dans le temps.

Les auteurs concluent leur étude en disant que « les jours situés en milieu de semaine sont confondus car leurs représentations mentales sont rares et similaires. Les lundis et vendredis sont moins confondus, car leurs représentations mentales sont riches et distinctes. Les études précédentes ont montré que les cycles temporels naturels (jours, mois, années) ont des conséquences psychologiques sur les individus. Les résultats actuels démontrent que les cycles temporels socialement construits peuvent aussi modeler notre pensée. »
 
Source : Ellis DA, Wiseman R, Jenkins R. Mental Representations of Weekdays. PLoS ONE 10(8): e0134555. doi:10.1371/journal.pone.0134555, 2015

La magie est en constante relation avec la science

Magie

La physique-chimie

La magie est en constante relation avec la science. En effet, les "trucs" sont dans 80% des cas issus des techniques scientifiques. Il n'est pas rare de croiser un magicien diplômé de sciences. Mais aucune de ces techniques ne s'avère efficace si le magicien n'arrive pas à capter l'attention et surtout le regard de son public. Le vrai " truc " du magicien en réalité c'est ce talent.

La matière magique

Mais un magicien qui ne sait que capter et conserver votre regard aura bien du mal à vous étonner. La magie est un tout, et dans cet ensemble, la physique et la chimie ont leur place. Dans quel but le magicien va-t-il exploiter les lois de la physique ? Pour jouer sur la matière et tout simplement donner l'impression de manipuler les forces, les atomes, les fluides. Ce qui vous intéresse c'est l'explication par l'exemple, qu'à cela ne tienne. Voici un tour déroutant qui pourrait aussi être présenté comme une expérience de physique pure.

L'objectif : Faire rentrer un œuf dur dans une bouteille sans forcer.
La difficulté : le diamètre de l'œuf est largement supérieur à celui du goulot de la bouteille.
Le truc : Prenez votre bouteille en verre et jetez-y une allumette ou encore un bout de papier enflammé. Placer immédiatement votre œuf sur la bouteille. Attendez un peu : l'œuf descend tout seul au fond de la bouteille. Magique ? Non, physique.
L'allumette ou le papier entraine une combustion à l'intérieur de la bouteille ce qui se traduit par l'élimination totale de l'oxygène créant un vide partiel ou si vous préférez un appel d'air. L'œuf est ainsi aspiré vers le fond et rentre sans difficulté.

La chimie fascinante

Changer l'eau en vin, faire s'enflammer une rose, les magiciens sont aussi de bons petits chimistes. Armés de colorants surpuissants ils sont capables de nous bluffer. Comment fonctionne un colorant ? C'est simple, comme toute matière il absorbe certaines ondes lumineuses et en rejette d'autres, il a la couleur qu'il réfléchit. Au contact d'une autre matière il modifie la structure réfléchissante. Les magiciens ont des colorants très concentrés qui leur permettent de les utiliser au goutte à goutte très discrètement. Un exemple avec le tour consistant à changer de l'eau en vin. Pour cela, le magicien tient deux verres : un rempli d'eau, l'autre vide. Vraiment vide ? Non, une minuscule goutte de colorant est préalablement déposée au fond du verre. Dès qu'il verse le verre d'eau dans le verre contenant le colorant, l'eau se teinte, comme par magie.

Les magiciens nous émerveillent avec d'autres outils chimiques comme les aveuglants et les explosifs. Une solution inflammable sur un bout de tissu couplée avec un des outils empruntés à la pyrotechnie et le tour est joué : la combustion semble spontanée et surtout magique.

Les mathématiques

Les mathématiques sont très couramment utilisées par les magiciens et notamment pour les tours effectués avec des cartes ou encore des exercices de mentalisme, vous savez quand le magicien devine à quel nombre vous pensez par exemple. Il ne s'agit pas d'un don mais plutôt d'une habile construction mathématique.

Maths et divination

La cartomagie est fortement construite à partir des mathématiques

Quand on manie bien les maths on peut tout à fait créer un tour de magie époustouflant. Cela n'est pas très surprenant car pendant les performances, nous ne pensons pas aux mathématiques et si c'est le cas il peut se passer de très longues heures avant que l'on y comprenne quelque chose. Les mathématiques ont en quelque sorte un double pouvoir magique. En effet, les tours qui les utilisent le plus sont très cadrés et ne peuvent jamais rater, ils sont impressionnants car généralement ils sont interactifs, ils exigent la participation d'un individu extérieur. Comme ils sont bien construits et infaillibles, les tours mathématiques ne peuvent souffrir de l'intervention d'une personne extérieure. Par exemple si le magicien demande à quelqu'un de penser à un nombre compris entre 15 et 35, c'est que son tour est mathématiquement construit pour que, quelque soit le nombre choisi, la réponse reste la même.

Le jeu des 21 cartes

Voilà un jeu que vous avez sans doute pratiqué dans votre enfance.

Prenez 21 cartes et demandez à la personne pour qui vous exécutez le tour d'en choisir une qu'il mémorise. Distribuez les cartes, faces visibles sur trois tas. Une carte un tas, une carte, un tas, etc. Vous avez donc 3 tas de 7 cartes. Demandez à votre partenaire dans quel paquet se situe sa carte. Cela est important car maintenant rassemblez les trois paquets en prenons soin de mettre le tas indiqué au milieu des deux autres.

Appelons cette série d'opérations l'étape 1. Répétez encore deux fois.

Quoiqu'il arrive et quelque soit la carte choisie ce sera toujours la onzième carte que vous retournerez au final

La psychologie
 

Le mentalisme est une des branches de la magie. Cette notion fait écho à tous les tours de magie donnant l'impression au public que le magicien a un don et pas n'importe lequel, celui de lire les pensées, et par extension de les manipuler, les influencer. Le mentaliste Fred Darevil qui a bien voulu nous renseigner sur ce domaine si particulier.

Mentalisme et magie

Le mentalisme c'est l'illusion du paranormal par excellence. Bien qu'il constitue l'une des disciplines de la magie, le mentalisme est à mettre un peu à part. Déjà, il est arrivé récemment dans notre pays, mais il est pratiqué depuis plus longtemps dans les pays anglo-saxons. On affirme que le mentalisme fait partie intégrante du monde de la magie parce qu'ils partagent des techniques communes, des trucs. Les mathématiques y jouent d'ailleurs un rôle essentiel. En effet, les mentalistes ne sont pas des voyants. Ils ne revendiquent aucun don surnaturel, bien au contraire. Pourtant ils parviennent à pénétrer et manipuler nos pensées. Comment ?

Quand la magie a rendez-vous avec le cerveau

Aujourd'hui, le mentalisme cherche à se passer de plus en plus des trucages qui l'affilient à la magie traditionnelle. Pour donner une meilleure illusion, les mentalistes ne cherchent pas les secrets magiques dans des livres oubliés mais plutôt dans des manuels de neurosciences. Pourquoi ? Parce que c'est en comprenant mieux l'esprit humain que l'on peut mieux mettre au point des techniques capables de l'influencer. Les neurosciences et la psychologie permettent de mettre en avant des "failles psychologiques", les mentalistes s'en servent pour mieux les exploiter et être plus convaincants. En dehors de la magie les mentalistes offrent leurs services dans les entreprises pour remotiver les employés, leur redonner confiance, leur faire prendre conscience qu'ils sont capables d'accomplir des choses bien plus grandes que ce qu'ils ne pensent.

Le sixième sens

Le mentalisme en s'interrogeant sur les systèmes psychologiques pose également de nouvelles questions sur les rapports que nous entretenons avec la magie. Par exemple, qu'est-ce qui nous fascine réellement dans le tour de la femme sciée ? Est-ce la prouesse technique que nous ne comprenons pas ou plutôt l'exposition de la métaphore de l'invulnérabilité ?

La magie nous émerveille aussi et surtout pour tous les fantasmes inconscients auxquels elle fait constamment appel.

 

http://www.linternaute.com/science/magazine/dossier/magie/3.shtml

 

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