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Articles de islamiates

Majda MAALAL

Localisation :
casa
Profession :
Enseignante
Centres d'intérêts :
L'Islam, le Coran,les gens, faire du bien, la méditation, le sport,
Citation préférée :
Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Coran : 5.8)

À propos de l'auteur :

Salam.Bienvenue. Welcome Découvrez plein d\\\'articles sur le rapport religion -la science: une combinaison souvent difficile.
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Articles de islamiates

L'hydrothérapie: soignez vous avec de l'eau !

L’hydrothérapie

C'est un traitement basé sur une utilisation externe de L'eau, peu importe le type (de mer, de source, minérale, ou même celle du robinet), sous sa forme liquide, mais aussi gazeuse, et à des températures variables. Cela comprend des bains, des douches, des jets, des compresses, etc.

L'aromathérapie et l'herboristerie se combinent fréquemment à l'hydrothérapie par l'ajout d'huiles essentielles ou d'extraits de plantes médicinales dans l'eau de traitement. Le sel d'Epsom et le vinaigre de cidre font également partie des « additifs » courants.

Eau thérmale : Eau utilisée dans un établissement thermal et qui émerge d'une source ou d'un forage sur place (pas de transport). Les eaux « naturelles » sont généralement chargées de minéraux, mais dans des compositions variables selon la localisation. L'eau de mer aussi est minéralisée, et plus particulièrement l'eau de la mer Morte. Absorbés par la peau quand l'eau du bain est à la température du corps, ces minéraux contribueraient aux bienfaits tirés des cures thermales.

Une histoire vieille comme l'eau

La plupart des citoyens de l'Empire romain fréquentaient le bain communal tous les jours. En Inde, la purification (physique et spirituelle) par l'eau a toujours fait partie des habitudes quotidiennes. Au Japon, on se rend aux sources d'eau chaude entre amis ou en famille. Dans les pays nordiques, russes ou scandinaves, les bains de vapeur sont utilisés depuis plus de 1 000 ans, tandis que les Amérindiens ont leurs huttes de sudation (sweat lodges).

En Occident, on reconnaît à quelques personnes d'avoir relancé la pratique au début du XVIIIe siècle. À cette époque, le médecin anglais Richard Russel (1687-1759) instaure dans son pays la pratique des séjours à la mer pour raisons de santé. Il croyait notamment aux vertus de l'iode. Puis, l'Autrichien Vinzenz Priessnitz (1799-1851), fils d'agriculteur, se soigne d'un coup de sabot reçu à la poitrine avec des compresses d’eau froide. Stimulé par l'intérêt que suscite sa guérison, il transforme la ferme familiale en un centre d'hébergement et de soins.

Température, minéraux, massages...

L'eau possède deux caractéristiques mises à profit dans les exercices de rééducation : la résistance uniforme que sa masse oppose au mouvement et la relative apesanteur d'un corps qui y est plongé. Elle possède aussi quatre autres propriétés très utiles en hydrothérapie :

elle maintient sa température;
elle communique cette température beaucoup mieux que l'air;
elle transporte des minéraux ou des essences végétales en suspension;
elle se transforme en jets, en bulles, en courants, etc.
Les traitements ont très souvent recours à l'eau chaude et à la vapeur, car elles permettent d'augmenter la température du corps. Or, l'idée de créer artificiellement l'état de fièvre — et la sudation qui l'accompagne — pour soigner certaines affections remonte au moins à l'Antiquité grecque. On sait bien aujourd'hui que la fièvre sert à combattre l'infection. La chaleur permet aussi la dilatation des vaisseaux sanguins, diminue la pression artérielle et augmente l'irrigation sanguine de la peau et des muscles. C'est grâce à l'effet de dilatation que les bains et les compresses d'eau chaude aident à soulager des affections comme les spasmes musculaires, les inflammations articulaires et les douleurs menstruelles.

Les bains de vapeur ont également pour effet d'ouvrir les pores de la peau et d’ainsi évacuer une partie des déchets de l'organisme. Parmi ceux-ci : les produits chimiques absorbés par l'air, l'eau ou les aliments, de même que les résidus toxiques de certains processus métaboliques. Cette détoxication se traduit par un bien-être général. Elle est également utile dans le traitement de divers problèmes cutanés.

À l'inverse, les bains et les compresses d'eau froide font se contracter les vaisseaux, ce qui réduit instantanément l'inflammation et la douleur. On s'en sert notamment dans les cas de contusion et d'hémorroïdes. Sauf exception, l'eau froide n'est utilisée que pour des traitements de courte durée et on fait généralement alterner ceux-ci avec des traitements chauds.

L'abbé Kneipp a codifié toutes sortes de traitements alternés selon le problème à soigner. Les adeptes de la douche écossaise (chaude, froide, chaude...) affirment que le passage rapide d'une température corporelle à l'autre renforce l'état général de santé.

Quant aux minéraux, dont certains sont indispensables à la santé (le calcium, le potassium, le magnésium, l'iode, etc.), on s'accorde à penser qu’ils procurent des effets bénéfiques en pénétrant dans le sang au cours des traitements. Les orientations thérapeutiques des différents instituts thermaux dépendent justement de la composition minérale de l'eau à laquelle ils ont accès.

Mentionnons en terminant que plusieurs types de massages peuvent être pratiqués sous des jets d'eau — apaisants ou stimulants —, ce qui en multiplie d'autant le plaisir, et peut-être les bienfaits. Des formes de massage dans l'eau ont même été mises au point récemment : l'aquamassage Veechi et le watsu.

Finalement, les bienfaits d'une séance dans un bain flottant sont assez limités en regard de l'hydrothérapie, mais les adeptes apprécient particulièrement la détente qu'on y expérimente.

Applications thérapeutiques de l’hydrothérapie

Efficacité probable Contribuer au traitement des maux de dos (douleurs lombaires). Les auteurs d’une méta-analyse publiée en 2006 se sont penchés sur 5 essais cliniques portant sur les effets de la balnéothérapie et des traitements en spa contre les douleurs lombaires2. Les résultats de ces études, incluant au total 454 patients, démontrent que les 2 types de thérapies induisent des diminutions de la douleur.

Un essai clinique publié en 2005 a comparé les effets de 2 types de balnéothérapie, soit avec une eau minérale riche en soufre, soit avec une eau régulière, auprès de 60 sujets souffrant de douleurs lombaires3. Les sujets ont reçu des bains de 30 minutes chaque jour, durant 15 jours consécutifs. Chez les patients traités avec l’eau riche en soufre, les résultats ont révélé des améliorations en ce qui concerne l’intensité de la douleur, la gravité des spasmes, la rigidité des muscles paravertébraux ainsi que la mobilité et la rigidité lombaire. Par contre, chez les patients traités avec l’eau régulière, seule l’intensité de la douleur a été réduite.

Efficacité probable Contribuer au soulagement des symptômes de la fibromyalgie. Une revue systématique, publiée en 2008 et incluant 10 études cliniques aléatoires, a évalué l’efficacité de l’hydrothérapie, soit la balnéothérapie (4 études), les exercices en piscine (4 études) et les spas (2 études), comme traitement de la fibromyalgie4. La durée des interventions étudiées variait de 20 minutes par jour sur 10 jours à 1 traitement hebdomadaire sur une période de 6 mois.

Les résultats observés dans cette revue montrent que l’hydrothérapie peut être considérée comme un traitement alternatif efficace et sécuritaire, capable de diminuer entre autres les symptômes généraux, le seuil de douleur et le nombre de points douloureux, et améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des patients atteints de la fibromyalgie. De plus, dans ces essais, les bénéfices ont été maintenus de 3 à 6 mois après la fin des traitements. Cependant, les auteurs soulignent qu’il demeure difficile de se prononcer avec certitude sur l’efficacité de l’hydrothérapie (avec ou sans exercices) à cause de l’hétérogénéité des interventions thérapeutiques et de la pauvre qualité méthodologique de plusieurs des études.

Efficacité probable Soulager l’arthrose. Quelques essais cliniques aléatoires évaluant les effets de l’hydrothérapie sous différentes formes (spa, bains utilisant différentes sortes d’eau, etc.) chez des sujets souffrant d’arthrose des genoux et de la hanche ont été publiés. Les résultats montrent que ces traitements pourraient engendrer des améliorations de la qualité de vie5-8, de l’amplitude des mouvements9,10, de la capacité fonctionnelle7-9, de l’index de gravité de la maladie11 ainsi que des diminutions des douleurs7,9,12,38-41 et de la médication12.

En 2009, les résultats d’une revue systématique sont venus appuyer ces conclusions13. Les auteurs mentionnent que toutes les interventions d’hydrothérapie utilisées dans ces essais cliniques montrent une amélioration de la capacité fonctionnelle et de la diminution de la douleur, sans aucun effet secondaire. Ils concluent que l’hydrothérapie pourrait être considérée comme une option thérapeutique intéressante, particulièrement dans une approche multidisciplinaire du traitement de la maladie.

Efficacité possible Soulager les symptômes de l’arthrite et des troubles articulaires. Les mécanismes par lesquels l’hydrothérapie pourrait soulager ces symptômes ne sont pas encore connus. Certains chercheurs croient que les bénéfices possibles résulteraient d’une combinaison de facteurs, dont certains effets mécaniques, thermiques et chimiques14.

Arthrite rhumatoïde. Une synthèse systématique publiée en 2003 a regroupé 6 essais cliniques15. Bien que la plupart d’entre eux aient relevé les effets bénéfiques de la balnéothérapie, les auteurs mentionnent qu’aucune conclusion définitive ne peut être formulée en raison de la faible qualité de leurs protocoles.

Récemment, les auteurs d’un essai clinique aléatoire ont séparé 115 patients souffrant d’arthrite rhumatoïde en 2 groupes. L’un effectuait, en piscine, des exercices orientés sur l’amplitude articulaire et la force musculaire, l’autre réalisait les mêmes exercices hors piscine16. Selon les résultats observés, le sentiment de mieux-être a été supérieur dans le groupe en piscine. De plus, le nombre d’abandons a été inférieur à celui du groupe recevant le traitement classique d’exercices hors piscine.
Spondylite ankylosante. La spondylite ankylosante est une forme d’arthrite caractérisée par une atteinte des articulations vertébrales. Lorsque les traitements pharmacologiques sont inefficaces, les interventions comme la physiothérapie et l’exercice constituent le seul espoir d’atténuer les symptômes17. En ce qui concerne les effets de l’hydrothérapie, 4 essais cliniques aléatoires bien contrôlés ont été publiés18-21. Ces essais, portant sur un total de 269 sujets, ont donné des résultats positifs. Mais il faudra effectuer d'autres recherches avant de pouvoir se prononcer avec plus de certitude.
Arthrite psoriasique. Seulement 2 essais cliniques avec groupe témoin ont évalué les effets de la balnéothérapie sur cette affection des articulations qui survient chez les personnes atteintes de psoriasis22,23. Dans ces 2 essais, les sujets du groupe témoin étaient soumis quotidiennement à une exposition au soleil et à des bains dans la mer Morte, tandis que les sujets du groupe expérimental recevaient ces mêmes traitements en plus d’enveloppements de boue et de bains d’eau riche en soufre. Les auteurs ont conclu que les résultats bénéfiques observés laissent supposer que la balnéothérapie pourrait être un traitement utile en complément des traitements classiques. Mais, ils ont ajouté que d’autres essais cliniques seront nécessaires afin d’en valider l’efficacité.
Efficacité possible Réduire la douleur de l’accouchement. Selon une synthèse systématique regroupant 8 études24, l’immersion dans l’eau est bien tolérée par les femmes qui en sont au premier stade du travail. De plus, elle engendre des réductions de la douleur et de la prise d’analgésiques. Cependant, les chercheurs ont noté que les résultats doivent être interprétés avec prudence à cause des différences entre les traitements administrés et de la petite taille des échantillons. De plus, l’impossibilité d’inclure un groupe placebo empêche de savoir si les résultats sont attribuables à l’immersion dans l’eau elle-même ou à l’environnement dans lequel l’hydrothérapie a été offerte. Quoi qu’il en soit, cette pratique, dont l’innocuité semble bien établie chez les femmes à faible risque de complications, serait une intervention intéressante pour améliorer le bien-être des femmes durant le premier stade du travail.

Efficacité possible Soulager les symptômes des varices. Trois essais cliniques ont été publiés au sujet des varices. En 2003, un essai clinique avec groupe témoin a été réalisé auprès de 70 personnes25. Des séances de balnéothérapie utilisant une eau riche en soufre pendant 12 jours, combinées à un traitement habituel de contention élastique, ont amélioré certains paramètres relatifs à la qualité de vie (douleur, ressenti émotionnel) ainsi que le réflexe veino-artériolaire plus que le traitement habituel seul.

Les 2 autres essais ont été réalisés au début des années 1990 auprès de 183 personnes26,27. Les sujets des groupes expérimentaux ont reçu des traitements d’hydrothérapie de 12 minutes, alternant eau froide et eau chaude, 5 jours par semaine pendant 3 ½ semaines. Les sujets des groupes témoins ne recevaient aucun traitement. À la fin de l’expérimentation, des réductions du volume des jambes et des circonférences des chevilles et des mollets ont été observées seulement chez les sujets des groupes d’hydrothérapie. De plus, davantage de ces patients ont rapporté une diminution de leurs symptômes subjectifs comme les crampes nocturnes et l’inconfort en stations debout ou assise prolongées.

Efficacité incertaine Soulager le psoriasis. Grâce à ses effets mécaniques, thermiques et chimiques, l’hydrothérapie pourrait être utile en dermatologie28,29. Quelques études30-33 tendent d’ailleurs à démontrer l’effet bénéfique de cette approche dans le traitement du psoriasis, mais des recherches supplémentaires seront nécessaires pour pouvoir statuer sur son efficacité. La présence dans l’eau de différents minéraux et oligo-éléments semble être un facteur qui détermine de façon importante les résultats.

Efficacité incertaine Diminuer les symptômes de l’insuffisance cardiaque chronique. Un seul essai clinique bien contrôlé, portant sur 15 sujets, a été publié à ce sujet (en 2003)34. Les résultats laissent croire qu’un programme d’hydrothérapie combinant des applications d’eau chaude et d’eau froide, jusqu’à 30 minutes par jour - au moins 3 fois par semaine, pendant 6 semaines - apporte des effets bénéfiques sur la qualité de vie et les symptômes d’insuffisance cardiaque ainsi que sur la fréquence cardiaque, que ce soit au repos ou en réponse à l’exercice.

Contre-indications
Étant donné leur effet vasodilatateur, les bains chauds prolongés et les bains de vapeur sont déconseillés dans certains cas : ils peuvent provoquer ou aggraver la migraine, les varices et la couperose. De plus, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'hypertension, de diabète ou de maladies cardiovasculaires devraient les éviter, à moins d’un avis du médecin.

Fièvre infantile
Contrairement à ce que préconisent certaines pratiques, on ne devrait pas donner de bains tièdes à des bébés pour réduire leur fièvre; l’intervention est non seulement peu efficace, mais elle cause aussi un inconfort pouvant être préjudiciable à la guérison35.

Attention aux microbes
Si l'eau n'est pas adéquatement désinfectée, sa température dans les bains à jets et autres bassins chauds peut causer la prolifération de bactéries (dont le Mycobacterium avium et le Pseudomonas aeruginosa) et présenter certains risques d'infection. La prudence s'impose, tant dans les bains privés que publics.

 

http://www.passeportsante.net/

 

 

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Soubhana Allah:l'ail soigne presque toutes les maladies

سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك

Ail


 

Noms communs : ail cultivé, ail à tige tendre, ail à tige dure, ail à bâton.
Nom botanique : Allium sativum, famille des alliacées ou des liliacées.

Parties utilisées : bulbes.
Habitat et origine : L'ail est une plante cultivée dont on ne trouve plus de spécimens à l'état sauvage. De plus, sa reproduction est strictement végétative. En effet, aussi loin qu'on puisse remonter dans l'histoire , la plante ne produit pas de fleurs au sens botanique et, par conséquent, ne se reproduit plus de façon sexuée depuis des millénaires. Chaque nouvelle plante est en fait un clone de quelque parent dont l'origine se perd dans la nuit des temps. De même, on ignore quelles furent exactement les plantes sauvages qui donnèrent un jour naissance à cette espèce. Les experts en la matière croient que la plante apparut aux alentours de la mer Caspienne, dans une région allant du Caucase aux frontières chinoises, il y a environ 10 000 ans. De nos jours, on la cultive partout et elle s'est adaptée aussi bien à la Sibérie qu'à la Polynésie.
Noms anglais : garlic, softneck garlic, hardneck garlic.
Nom chinois : Da suan.

Indications

Efficacité possible

Abaisser très légèrement la tension artérielle.

Voir la légende des symboles

Efficacité incertaine

Réduire certains facteurs de maladies cardiovasculaires : lipides sanguins, agrégation plaquettaire, diabète.
Diminuer les risques de récidive en cas de troubles cardiaques.
Prévenir certains cancers.

Usage reconnu

Contribuer à :

-réduire les taux de lipides sanguins et la tension artérielle;
- prévenir les troubles cardiovasculaires liés au vieillissement et à l'athérosclérose;
- améliorer la circulation périphérique.
Traiter les infections des voies respiratoires.

Usage traditionnel

Combattre les infections de toutes sortes, tant internes qu'externes;
Chasser les parasites (tiques et vers).

Posologie de l’ail

Par voie interne

Réduction des taux de lipides sanguins, de l’hypertension modérée et prévention de l'athérosclérose (comme adjuvant à long terme aux mesures alimentaires)

  • Ail frais. Consommer de 1 à 2 gousses (de 4 g à 8 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 0,5 g à 1 g par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine, soit de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par gramme de poudre). Prendre de 200 mg à 400 mg, 3 fois par jour.
  • Ail vieilli. Prendre de 600 mg à 900 mg par jour. Notez qu'au cours de certaines études, on a utilisé jusqu'à 7,2 g par jour.
  • Huile d'ail (distillation à la vapeur d'eau). Prendre de 5 mg à 8 mg par jour.

Infections des voies respiratoires (rhume, toux)

  • Ail frais. Consommer environ 4 gousses d'ail (16 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 2 g à 4 g, 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5, 45 % éthanol). Prendre de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine). Prendre de 800 mg à 1 600 mg, 3 fois par jour.

Par voie externe

Infections fongiques (pied d'athlète, etc.)

  • On trouve dans le commerce des crèmes ou des gels à base d'ajoène, un des ingrédients de l'ail (concentration de 0,4 % à 1 %). On peut également utiliser le bulbe coupé et broyé, mais l'ail cru peut irriter la peau et les muqueuses et provoquer des réactions allergiques.

Historique de l’ail

L'aire d'origine présumée de l'ail est située aux confins de la Russie, de la Chine, de l'Inde et du Moyen-Orient. De ces territoires occupés par des peuples nomades il y a environ 10 000 ans, le précieux bulbe migra progressivement. D’abord vers l'Extrême-Orient, l'Arabie, puis l'Égypte et le Bassin méditerranéen (Grèce, Rome, etc.) au gré des grandes routes commerciales et des campagnes militaires visant à les contrôler. L’ail est sans doute l'un des légumes les plus anciennement cultivés par les humains qui, depuis des temps immémoriaux, s'en sont servi aussi bien pour se soigner que pour se nourrir.

On raconte que les esclaves oeuvrant à la construction des pyramides d'Égypte avaient cessé de travailler en signe de protestation : on avait coupé leurs rations d'ail qui, pensait-on, leur procurait la résistance nécessaire pour accomplir leur dur labeur. Un papyrus égyptien datant de l'an 1550 avant notre ère mentionnait que l'ail était excellent pour combattre l'hypertension artérielle, les tumeurs et les parasites. Chez les anciens Grecs, chez les Romains, en Inde, en Chine et au Japon, on attribuait au bulbe des vertus toniques, cardiovasculaires, anti-infectieuses et antitumeur.

Louis Pasteur fut l'un des premiers à démontrer que l'ail pouvait détruire des bactéries. En 1916, le gouvernement anglais demandait à la population de lui fournir quantité de bulbes d'ail pour répondre aux besoins médicaux de son armée en guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée russe eut recours à l'ail lorsqu'elle vint à manquer de pénicilline.

La légende de Dracula aurait été inspirée par une rare maladie, la porphyrie, une défaillance du métabolisme du sang qui rend le patient hypersensible à la lumière et dont l'ail peut exacerber les symptômes. On sait par ailleurs que l'ingestion d'ail peut chasser certains parasites qui sucent le sang, comme la tique. Tous les éléments de la légende sont donc présents.

Recherches sur l’ail

 

Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2 000 recherches scientifiques portant sur le potentiel thérapeutique de l'ail. En raison de l'ampleur exceptionnelle de ce corpus d'études, les notes bibliographiques de la présente section se limitent à quelques exemples.

L’ail contient plusieurs ingrédients actifs. Les principaux sont des composés sulfurés qui sont libérés lorsque l’ail est coupé, broyé ou écrasé. Pour en savoir plus sur ces composés consulter notre fiche Ail dans la section Nutrition. Pour en savoir plus sur l’allicine, voir la section Sur les tablettes, à la fin de cette fiche.

 

Protection cardiovasculaire

L’ail a fait l’objet de nombreuses études destinées à vérifier ses usages traditionnels reliés à la santé du système cardiovasculaire. Dans l’ensemble, même si des essais ont été concluants, leurs résultats ont été au mieux modestes et la méthodologie de plusieurs d’entre eux a été jugée faible1. De plus, les essais ont été hétérogènes, c’est-à-dire que, par exemple, leur durée, leurs sujets et le type de suppléments utilisés ont beaucoup varié. Il est donc difficile de conclure de façon claire à l’efficacité clinique de l’ail. Voir L’avis de notre pharmacien à ce sujet.

Efficacité possibleHypertension artérielle. L'Organisation mondiale de la Santé indique que l'ail peut être utile en cas d’hypertension modérée. Les auteurs de 2 méta-analyses concluent que l'ail peut effectivement réduire la tension artérielle chez des sujets hypertendus, mais de façon très modeste2,3.

Efficacité incertaineHyperlipidémie. Un haut taux sanguin de cholestérol et de triglycérides constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Malgré des résultats encourageants jusqu’en 19954-7, l’effet des suppléments d’ail sur les taux de lipides sanguins chez l’humain s’est révélé, au mieux, modeste (de 4 % à 6 % de diminution)7. Les auteurs de plusieurs synthèses considèrent donc l’effet de l’ail non significatif sur le plan clinique7-11. De plus, la plupart des essais publiés après 1995 ont été non concluants.

La méta-analyse la plus récente (avril 2009) s’est penchée sur 13 essais à double insu avec placebo de bonne qualité. Dans l’ensemble, les données sont non concluantes, en ce qui concerne l’effet des extraits d’ail sur le taux de cholestérol12. Cette méta-analyse inclut notamment une étude effectuée aux États-Unis auprès de 192 sujets et publiée en 2007. Après 24 semaines de traitement, les résultats se sont avérés négatifs, malgré un dosage plus élevé que celui testé au cours des essais précédents13 (voir notre nouvelle L'ail ne réduirait pas le mauvais cholestérol pour en savoir plus).

Un essai plus récent a été effectué en Russie auprès de 42 hommes souffrant d’hypercholestérolémie : la prise d’un supplément d’ail durant 12 semaines a réduit très légèrement le taux de cholestérol des participants14.

Efficacité incertaineAthérosclérose. Une synthèse publiée en 2001 a porté sur 10 essais. Les auteurs ont relevé que l’ail, sous forme de supplément, réduit légèrement l’agrégation plaquettaire, mais que son effet sur d’autres facteurs de l’athérosclérose n’est pas clair (viscosité du sang et formation de caillots)1. Deux essais non recensés dans cette synthèse indiquent qu’un extrait d’ail vieilli a contré l’agrégation plaquettaire provoquée artificiellement15,16.

Efficacité incertaineDiabète. Bien que des essais sur les animaux indiquent que les suppléments d’ail peuvent avoir un effet hypoglycémiant, dans l’ensemble, les données issues d’essais sur les humains sont non concluantes4,9,10. Cependant, selon des chercheurs chinois, l’ail a des effets antioxydants, anti-inflammatoires et empêche ou réduit la glycation, ce qui en fait un agent intéressant pour ralentir la progression des complications du diabète17. Un essai préliminaire indique également qu’un extrait d’ail spécifique (Allicor®) a eu des effets bénéfiques sur la fructosamine18, une mesure sanguine qui permet d’évaluer le contrôle du diabète au cours des 2 à 3 dernières semaines.

Efficacité incertainePrévention d’une récidive de crise cardiaque. En 1989, des chercheurs allemands ont publié les résultats d’un essai mené durant 3 ans auprès de 432 sujets ayant déjà subi une attaque cardiaque. Les sujets ayant pris un extrait d’ail étaient moins susceptibles de subir une seconde attaque et leur taux de survie a été 50 % plus élevé que celui du groupe témoin19. Cependant, la qualité méthodologique de cette étude est faible et l’analyse statistique des résultats n’est pas claire20.

Efficacité incertaine Prévention du cancer. De nombreux essais in vitro et sur des animaux indiquent que les composés sulfurés de l’ail peuvent avoir un effet anticancer21,22. Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien inverse entre la consommation d'alliacées (ail, oignon, poireau, etc.) et l’incidence de certains types de cancers (estomac, colorectal, prostate, etc.)23-27. Cependant, les données cliniques ne sont pas suffisantes pour conclure que l’ail peut réduire le risque de cancer chez l’humain9,28.

Les données épidémiologiques les plus convaincantes concernent la prévention du cancer colorectal29, même si elles n’ont pas toutes établi de corrélation entre ce type de cancer et la consommation alimentaired’ail30. Certaines données, plus limitées, pointent également vers un possible effet préventif de l’ail contre le cancer de la prostate, de l’oesophage, du larynx, de la bouche, du rein et de l’ovaire30.

Usage reconnu La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de l'ail comme adjuvant aux mesures alimentaires contre l'hyperlipidémie et en prévention des troubles vasculaires liés au vieillissement (athérosclérose). L'ESCOP reconnaît aussi son usage pour rétablir une bonne circulation sanguine en cas d'insuffisance circulatoire périphérique.

Usage reconnuInfections respiratoires. L'ESCOP reconnaît l’usage de l’ail pour traiter les infections des voies respiratoires. À ce jour, les quelques essais cliniques publiés sont insuffisants pour établir l’efficacité des suppléments d’ail31. Un essai de bonne qualité publié en 2001 a toutefois donné de bons résultats. Parmi les 146 sujets traités, ceux qui ont pris 1 capsule d'ail durant 12 semaines (entre les mois de novembre et février) ont eu moins de rhumes que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu'ils étaient enrhumés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement32. Une étude menée en Russie auprès de 41 enfants a également donné des résultats positifs33, mais sa méthodologie manquait de rigueur20.

Usage traditionnelInfections diverses. Les propriétés antibactériennes et antifongiques de l'ail sont bien connues34. Au cours de divers essais, on a administré de l’ail à des sujets souffrant de gastroentérite, de pneumonie, de gingivite, etc.35 Des études cliniques plus récentes tendent à confirmer les propriétés antifongiques de l'ail en application topique contre le pied d’athlète36-38. Au chapitre du Candida albicans, il n'y a pour l'instant que des études in vitro39-42.

Précautions

Contre-indications

  • Aucune connue, sauf peut-être pour les personnes atteintes de porphyrie, une maladie très rare du métabolisme sanguin (voir Historique).
  • On recommande cependant d'éviter de consommer d'importantes quantités d'ail (aliment ou suppléments) avant et après une intervention chirurgicale en raison de ses effets anticoagulants qui pourraient augmenter les saignements. Aux doses alimentaires habituelles (4 g par jour), l’ail ne présente cependant pas de danger avant une opération43.

Effets indésirables

  • Légers malaises gastro-intestinaux occasionnels à la suite d'une forte consommation d'ail.
  • Certaines personnes peuvent avoir de la difficulté à digérer l’ail cru.
  • Possibles réactions de la peau ou des muqueuses résultant de l'application topique d'ail frais.
  • L'haleine du mangeur d'ail dégage des effluves qui ne sont pas toujours appréciés. La consommation régulière d'ail favorise la formation d'enzymes qui aident à minimiser ces effluves. Manger du persil frais aide également à réduire la mauvaise haleine.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments

  • Les effets de l'ail pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou suppléments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants.

Avec des médicaments

  • Les effets des suppléments d’ail pourraient s'ajouter à ceux des médicaments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants. Chez des sujets en bonne santé, l’ail n’a cependant pas interagi avec la warfarine44.

L’avis de notre pharmacien

 

Effets modestes, mais nombreux

Bien que les effets de l’ail soient modestes, ils sont multiples. Comme il touche tous les facteurs de risque cardiovasculaire, il constitue un traitement complémentaire intéressant chez les personnes touchées. Voilà pourquoi la Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé le reconnaissent comme un traitement adjuvant en cas d'hyperlipidémie et d'athérosclérose. Il a également le potentiel de ralentir la progression des complications du diabète, un autre facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Les points importants à retenir dans l’usage de l’ail sont la dose et la régularité. Comme mentionné dans la fiche, il faut choisir soit un produit normalisé en alliine ou en allicine, soit l’ail vieilli. Il faut en consommer tous les jours. L’usage occasionnel ne confère pas de résultats. Les résultats intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires apparaissent après plusieurs mois.

La consommation d’ail alimentaire est aussi recommandée. C’est un aliment santé incontournable. Par contre, pour avoir un effet thérapeutique tangible, il faut en manger beaucoup, soit une gousse et plus par jour, ce qui peut être difficile à faire de façon continue.

 

Jean-Yves Dionne, pharmacien

 

Sur les tablettes

Les recherches ayant permis de déterminer que l'allicine était l'un des principaux composants auxquels on pouvait attribuer certains des effets thérapeutiques des bulbes d'ail et de leurs dérivés, les fabricants offrent de plus en plus des suppléments à base d'extrait d'ail normalisé en allicine.

En fait, la plupart du temps, ce qui est normalisé dans ces produits, c'est la teneur en alliine. En effet, le bulbe d'ail tel quel ne renferme pas d'allicine. L’allicine est un composé très instable qui se forme lorsque l'alliine entre en contact avec un enzyme, l'allinase. Ceci se produit lorsque l'ail est broyé ou coupé.

Plutôt que de parler d'un extrait normalisé en allicine, on devrait donc dire qu'il s'agit d'un extrait dont le potentiel d'allicine est normalisé. Ainsi, un produit contenant 1,3 % d'alliine devrait normalement procurer une bonne dose d'allicine, pourvu que le fabricant se soit assuré que l'allinase, naturellement présente dans le bulbe, est bien préservée dans l'extrait de manière à être libérée au moment voulu pour permettre la production d'allicine.

De même, l'emploi de comprimés à enrobage entérosoluble favorise la formation d'allicine dans les intestins plutôt que dans l'estomac où elle risque d'être détruite par les sucs gastriques, ce qui lui permet d'exercer une activité systémique. Ce type de comprimé réduit également les effluves causant la mauvaise haleine, nuire au potentiel de production d'allicine.

Les experts estiment généralement qu'un supplément normalisé devrait fournir de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par dose et qu'il devrait être gastrorésistant (ou à enrobage entérosoluble) tout en se dissolvant complètement avant de quitter les intestins, faute de quoi le meilleur des extraits serait totalement inefficace, ce qui a pu se produire au cours de certains essais cliniques ayant donné des résultats négatifs45,46.

L'ail vieilli, quant à lui, est fabriqué suivant un processus de fermentation au cours duquel l'alliine est transformée en une série de dérivés parmi lesquels on ne trouve pratiquement pas d'allicine. Il est par conséquent inodore. Il ne serait pas pour autant inefficace si l’on en croit les quelques essais cliniques dans lesquels on a utilisé ce type d'extrait (principalement le produit Kyolic®). Le dosage doit cependant être plus important que lorsqu'on utilise l'ail frais ou l'ail séché, qu'il soit normalisé ou pas34.

 

Références

Notes

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46. Lawson LD, Wang ZJ, Papadimitriou D. Allicin release under simulated gastrointestinal conditions from garlic powder tablets employed in clinical trials on serum cholesterol.Planta Med 2001 Feb;67(1):13-8.

 

 

http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=ail_ps

Assurance commerciale classique et assurance islamique

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1. Toutes les catégories d’assurance commerciale relèvent de l’usure claire qui ne fait l’objet d’aucun doute. Car l’assurance revient à vendre une somme d’argent contre une autre somme inférieure ou supérieure avec l’ajournement de la remise de l’une des deux objets de l’échange ; elle implique donc l’usure de surplus et l’usure d’ajournement. En effet, les assureurs encaissent l’argent des clients et promettent de leur rembourser une somme supérieure ou inférieure en cas de sinistre couvert par le contrat. Ce qui est la vraie usure interdite par le Coran dans de nombreux versets.

2. Toutes les catégories de l’assurance commerciale reposent sur le jeu de hasard interdit dans le Coran : « ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5 :90 ). L’assurance sous toutes ses formes, revient à un jeu de chance. On vous dit : donnez une telle somme. S’il vous arrive un sinistre, on vous donnera ceci. Ce qui est le vrai jeu de hasard. L’établissement d’une différence entre l’assurance et le jeu de hasard est un entêtement que rejette tout esprit sain, dans la mesure où, même les assureurs, reconnaissent que l’assurance implique le jeu de hasard.

3. Toutes les catégories d’assurances impliquent le risque. Or la prise de risque est interdite dans de nombreux hadith parmi lesquels celui rapporté par Abou Hourayra (P.A.a) en ces termes : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente de cailloux et la vente impliquant un risque ». (Rapporté par Mouslim). Toutes les formes de l’assurance commerciale reposent sur le risque. Ce risque est même très grave. En effet, toutes les compagnies d’assurances et tous les assureurs refusent absolument de couvrir tout danger non probable. Autrement dit, il faut, pour qu’un danger soit susceptible d’être couvert, que son arrivée soit également probable et improbable. De même l’assurance est conclue sans que l’on sache ni le temps de l’avènement des sinistres ni leur ampleur. C’est ainsi que l’assurance réunit les trois graves types de risque.

4. L’assurance commerciale, sous toutes ses formes, revient à spolier l’argent des gens. Ce que le Coran l’interdit formellement : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. » (Coran, 2 :188).

L’assurance commerciale, sous toutes ses formes et catégories, constitue une opération rusée qui aboutit à la spoliation de l’argent des autres. Des statistiques précises menées par un expert allemand ont prouvé que le montant des dédommagements payés aux assurés ne représente que 2.9 %  des primes payées par les assurés.

L’assurance constitue donc une immense perte pour la Umma. Sa pratique par les mécréants, qui souffrent de la désintégration de leurs liens (sociaux) et se trouvent obliger d’y avoir recours tout en la détestant comme ils détestent la mort, ne saurait la justifier.

Voilà un aspect des grandes violations de la loi religieuse qui sous-tendent l’assurance. Il en existe beaucoup d’autres que la situation ne permet pas d’énumérer. Point n’est besoin de les énumérer du reste puisqu’une seule des violations déjà mentionnée suffit pour faire de l’assurance en question l’une des plus grandes actions interdites et réprouvées par la loi d’Allah.

Il est certes regrettable que certaines personnes se laissent tromper par les propos embellis et trompeurs des propagandistes de l’assurance qui l’appellent assurance coopérative ou solidaire ou islamique, ou lui donnent d’autres noms qui ne changent en rien sa véritable réalité (illégale).

Quant aux allégations des propagandistes de l’assurance, selon lesquelles les ulémas ont émis une fatwa autorisant ce qu’on appelle l’assurance coopérative, elles sont purement mensongères. La cause de l’ambiguïté  qui accompagne ces allégations tient au fait que certains propagandistes ont fait aux ulémas un faux exposé sans rapport avec l’une quelconque des catégories d’assurance et ont affirmé que c’était une [nouvelle]catégorie d’assurance appelée assurance coopérative (pour l’embellir et tromper les gens). Ils ont dit que les souscriptions étaient de pures contributions qui font partie de la coopération ordonnée par Allah le Très Haut dans Ses propos : « Coopérez dans la bienfaisance et la piété. » Ils ont soutenu que cette coopération ne visait que l’atténuation des catastrophes qui frappaient les gens. Ce qui est juste est que ce qu’ils appellent assurance coopérative est comme les autres catégories d’assurance. La différence porte sur la forme et pas sur la réalité essentielle. Celle-ci est très éloignée de la contribution purement volontaire et très éloignée  de la coopération dans la bienfaisance et la piété, puisqu’il s’agit de coopérer indubitablement dans le péché et la transgression et ne vise pas à atténuer les catastrophes et à y remédier, mais plutôt à spolier l’argent des gens. La prétendue assurance coopérative est donc prohibée au même titre que les autres catégories d’assurance. C’est pourquoi l’exposé qu’ils ont fait aux ulémas est sans rapport avec l’assurance.

S’agissant de ce que l’on prétend à propos du reversement d’une ristourne, il ne change rien. Il n’empêche pas l’assurance d’impliquer l’usure, le jeu de hasard, le risque, la spoliation de l’argent des autres, l’incompatibilité avec la  confiance en Allah et d’autres (choses) prohibées. C’est en somme de la tricherie et de la dissimulation. Celui qui veut en savoir plus doit se référer au traité intitulé : « at-taa’min wa ahkamouhou » (l’assurance et son statut).

J’invite tout musulman jalousement attaché à sa religion et qui espère rencontrer Allah et jouir (du bonheur) de la vie dernière, je l’invite à craindre Allah profondément et à éviter les assurances. Peu importe l’innocence dont on la pare et les beaux habits dans lesquels on l’enveloppe. Elle reste indubitablement illicite. Son abandon permet de préserver sa religion et ses biens et de jouir de la sécurité que procure le Transcendant, le Maître de la sécurité.



La différence entre l'assurance commerciale classique et l’assurance solidaire islamique

L’assurance commerciale classique diffère de l’assurance solidaire islamique :

L’idée même de l’assurance solidaire islamique est basée sur le verset :
« Aidez vous les uns les autres à l’accomplissement du bien et de la piété et ne vous entraidez pas à commettre le péché et l’agression » Coran: Verset 2, Sourate 5

Ainsi que sur les traditions authentiques suivantes (entre autre) :

1. An-Nu‘mân Ibn Bashîr (que Dieu l’agrée) a rapporté que l’envoyé de Dieu (que Dieu lui accorde Sa Grâce et sa Paix) a dit : «Tu vois les croyants dans leur amour, leur affection, et dans leur miséricorde qu’ils se portent, comparables à un seul corps. Lorsque un membre est affecté, c’est l’ensemble du corps qui ressent la douleur et s’enfièvre».
Hadîth 2018 (p 852) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans le sommaire du sahîh al-bukhârî par L’imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi, traduction Fawzi Chaaban: édition : Dar Al-Kutub Al-Ilmiyya : Beyrouth Liban.

2. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit à propos d’une tribu nommée les Ashaarites (il s’agit de la tribu du compagnon Abû Mûsâ al-ashaarî):
« Quand les vivres (nourritures) des Ashaarites ou ceux de leurs enfants manquent (deviennent rares) à Médine, ils réunissent tout ce qu’ils ont dans un seul tissu (vêtement), puis partagent cela entre eux équitablement, ils sont de moi et je suis d’eux »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.


Les assurances commerciales classiques, sont alimentées par le bénéfice généré par la différence entre les primes d’assurance (les versements des assurés) versés à l’assurance et ce que l’assurance paye aux assurés pour les indemniser en cas de dommage.
Ces assurances utilisent l’argent des assurés sans même leur connaissance dans des investissements de toute sorte (y compris ceux illicites ou générant des intérêts comme des prêts à intérêt), et les assurés n’ont aucune part dans les bénéfices et ne partagent rien.
Les assurances commerciales classiques investissent le surplus d’argent dans le Ribâ (les intérêts bancaires) interdits en islam, comme des achats d’obligations (les obligations étant interdites en Islam, comme alternative en finance islamique on trouve les Sukûk).

Les assurances solidaires islamiques se basent sur le volontariat des participants (assurés) pour s’entraider en s’engageant à verser chacun une somme d’argent.
Elles ne sont pas basées sur le bénéfice(ce n'est pas leur but) mais dégagent des sortes de « dividendes » versées aux assurés selon leur pourcentage de participation.
Les assurances solidaires islamiques investissent selon des contrats ‘islamiquement’ valides et dans des secteurs licites...


Les assurances commerciales classiques sont basées sur le Gharar (la vente 'Gharar' est celle dont on ne sait pas si l'objet existe ou non, ou on ne connaît pas quelle est sa quantité ou s'il sera possible de la livrer ou non, transaction comportant un flou ou un aléa, et des incertitudes extrêmes) : ce genre de contrat est interdit en islam.


Les assurances solidaires islamiques sont basées sur l’entraide (principe de mutuelle solidaire).
Comme ces assurances ne sont pas commerciales à la base alors le peu de Gharar qui peut exister est pardonné et toléré.

Ce que les assurances solidaires islamiques versent aux assurés victimes d’un dommage est un « Tabarru’ » « indemnité volontaire » : dons d’une partie du bénéfice ou du bénéfice entier.
Dans les contrats islamiques dits « Mudâraba » on peut faire un don volontaire d’une partie du capital…
Dans les assurances solidaires islamiques, on souligne l’aspect « participatif » des assurés : ce que les assurés versent c’est une participation et non une contrepartie (muqâbil).


Parmi les caractéristiques principales des assurances islamiques solidaires:

1. Les membres (participants) sont à la fois assureurs et assurés, ce qui élémine tout risque de tromperie (Ghabn) , d'opportunisme, ou de conflit d'intérêt...Les sommes versés reviennent en final à ceux qui l'ont versé.

2. Equité de comportement entre les participants sans favoriser qui que ce soit, et n'importe qui peut participer et devenir membre..

3. Ils ne sont pas basées sur le bénéfice: les services aux membres sont donnés au moindre coût et l'objectif n'est pas de faire du bénéfice en assurant ni de parier sur l'avenir; et tout surplus(reste) après le versement des indemnités est reversé aux membres.

4. La direction est confiée aux membres eux même qui font une élection entre eux d'un comité de direction et participent à le contrôler.

En Résumé :
En attendant la mise en place d’une assurance islamique :
L'assurance classique obligatoire s'impose inévitablement à l'assuré et celui-ci est alors excusable. Il doit y adhérer pour habiter un logement ou pour s'inscrire à l'université, ou pour inscrire son fils à l'école ou pour ses besoins nécessaires (afin d’éviter la grande difficulté ou le danger)...Il y a là contrainte (nécessité) qui implique excuse et dérogation... Quant à l'assurance facultative et optionnelle, qui revêt un caractère commercial, il n'est pas permis d'y souscrire. C'est assimilable au jeu de hasard interdit (Qimâr) et elle comporte du gharar excessif (donc illicite).
 

Reportage : assurance et Islam par news-assurances
 
 
 

http://www.doctrine-malikite.fr/Les-assurances_a54.html



Se référer à : khoulassa fi hukmi at-ta’min (précis du statut de l’assurance) par Cheikh Dr Soulayman ibn Ibrahim ath-Thounayyan, membre du personnel enseignant de la Faculté de Droit Musulman à Qassim.
 

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Les secrets pour trouver le droit chemin

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Presque tout le monde a ses définitions du bien et du mal. Les critères qui permettent de déterminer ces concepts diffèrent considérablement d'une personne à une autre. Un livre, un personnage, un politicien ou parfois un philosophe peut être le guide dans la vie d'une personne. Cependant, le droit chemin qui guide vers le salut, est la religion choisie que Dieu a choisie pour nous. Sur la voie de la rectitude, le seul but est d'obtenir la satisfaction, la grâce et le paradis de Dieu. D'autres voies, aussi attractives puissent-elles être, sont trompeuses et mènent à la ruine, au désespoir, au malheur et au dur châtiment dans cette vie et dans l'au-delà.

Le Coran nous informe des caractéristiques de ceux qui sont guidés sur le droit chemin. Ce sont les serviteurs que Dieu a guidés sur Sa voie et qui obtiendront le paradis.

Croire avec certitude

L'homme doit avoir avant tout la foi afin d'être guidé sur le droit chemin. S'il croit que le seul Possesseur et le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux est Dieu, s'il affirme que la raison de son existence dans le monde est d'être Son serviteur, et s'il recherche l'agrément de son Seigneur pendant toute sa vie, Dieu le guide sur le droit chemin. La foi en Dieu, en l'au-delà et au Coran doit être déterminée et incontestable. Bien que certains disent être croyants, ils peuvent avoir des doutes. Quand ils se trouvent en compagnie de ceux qui ne croient pas et sont soumis à leur influence, de telles personnes sont susceptibles de montrer des faiblesses et d'adopter une attitude hostile contre Dieu et Sa religion. Cependant, ceux qui sont biens guidés ont une foi ferme et constante:

Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est en effet, la vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs cœurs s'y soumettent en toute humilité. Allah guide certes vers le droit chemin ceux qui croient. (Sourate El Hadj - 22, verset 54)

Se tourner vers Dieu dans une soumission totale

Un autre secret qui guide les hommes vers la bonne voie est de se soumettre entièrement à leur Créateur. Pour celui qui croit en Dieu et craint l'au-delà, la vie de ce monde n'a aucun charme. Leur seul désir étant d'obtenir l'agrément de Dieu, les croyants véridiques se tournent vers Lui dans tous leurs actes, se soumettent au destin qu'Il a prédéterminé, sachant qu'ils sont mis à l'épreuve. Il est noté dans le Coran que ceux qui se soumettent à Dieu seront guidés vers le droit chemin:

Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. (Sourate Al 'Imran - 3, verset 101)

Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus: "Etablissez la religion; et n'en faites pas un sujet de divisions". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. (Sourate Echoura - 42, verset 13)

Suivre les conseils donnés

Un autre commandement de Dieu à Ses serviteurs qui désirent être guidés est le suivant:

... S'ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et (leur foi) aurait été plus affermie. Alors Nous leur aurions donné certainement, de Notre part, une grande récompense, et Nous les aurions guidés certes, vers un droit chemin. (Sourate Ennissa - 4, versets 66-68)

Les croyants qui craignent Dieu font des efforts pour se purifier de leurs méfaits et atteindre la perfection morale dont Dieu sera satisfait. L'homme, cependant, a besoin d'être humble pour corriger ses erreurs et recevoir les conseils qui conduisent au droit chemin. Une personne modeste qui cherche à se purifier doit, tout d'abord, suivre méticuleusement les commandements divins. En outre, les croyants sincères sont amis et protecteurs les uns des autres. Ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Par conséquent, sachant que l'avertissement d'un croyant est de grande importance dans l'optique du Jugement de l'au-delà, les croyants doivent être réceptifs aux conseils. Quiconque suit les bons conseils sera guidé vers la voie droite. Dieu annonce de bonnes nouvelles à Ses serviteurs qui évitent de suivre Satan et obéissent à ceux qui appellent au Coran et à Ses ordres:

Et à ceux qui s'écartent des Tagût pour ne pas les adorer, tandis qu'ils reviennent à Allah, à eux la bonne nouvelle! Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence! (Sourate Ezzoumar - 39, versets 17-18)

 

Le "nafs" de l'homme pousse au mal

Le nafs de l'homme est la puissance dominante en son for intérieur, qui connaît la perversion et comment l'éviter. En d'autres termes, c'est cela qui inspire le mal et l'immoralité. Dieu précise les deux aspects du nafs dans le Coran:

Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. (Sourate Echems - 91, versets 7-9)

Le nafs est mentionné dans les versets comme la source de toutes les dépravations et les mauvaises actions des hommes. Il est donc l'ennemi le plus avéré de l'humanité. Il est arrogant et égoïste; il veut toujours satisfaire ses propres désirs et vanités. Il s'inquiète seulement de ses propres besoins, intérêts et ne cherche que le plaisir. Il recourt à tous les moyens pour tenter l'humanité, car il n'est pas toujours possible de réaliser ses souhaits par des voies légitimes. Les propos du Prophète Joseph l'expliquent dans le Coran:

Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux. (Sourate Youssouf - 12, verset 53)

Ce fait concernant le nafs est un secret très important révélé aux croyants qui craignent Dieu. De cette façon, ils savent que les jeux du nafs ne cesseront jamais, pas même un seul moment. Par diverses tentations, le nafs essaie sans cesse de détourner l'homme du droit chemin. Selon ce secret, le nafs ne se taira jamais; il justifiera ses actes dans toutes les circonstances, s'aimera plus que tous les autres, deviendra de plus en plus arrogant, désirera posséder tout le bien et mener une vie de plaisir. Bref, il aura recours à tous les moyens pour inciter l'homme à se comporter à l'opposé des valeurs qui satisferaient Dieu.

En effet, les comportements des incroyants qui ne sont pas conformes à la morale coranique, sont dirigés par leur nafs. Ne craignant guère Dieu, les incroyants ne peuvent pas démontrer la volonté d'obéir à leur conscience mais suivent plutôt leur nafs. Les querelles, les conflits d'intérêts et les malheurs dans les sociétés éloignées des valeurs morales de la religion, prennent leurs racines dans le fait que les individus se conforment aux suggestions de leur nafs et de leurs propres intérêts, perdant, par conséquent, tous leurs attributs humains tels que le vrai amour, le respect et le don de soi.

Ce secret révélé par Dieu est donc d'une grande importance. Tant qu'une personne le garde à l'esprit, elle peut prendre des précautions contre son propre nafs et choisir la meilleure conduite. Le nafs peut être discipliné uniquement en agissant à l'opposé de ce vers quoi il entraîne. Par exemple, quand il ordonne la paresse, l'homme doit travailler davantage. Quand il veut l'égoïsme, l'homme doit faire encore plus de sacrifice de soi. Quand il commande l'avarice, il faut être encore plus généreux.

Nous lisons dans la sourate Echems que Dieu a également inspiré le nafs d'une conscience qui encourage l'homme à se préserver de ses bas instincts. L'homme est donc exposé aux suggestions du nafs qui lui inspire le mal et en même temps la droiture. Tout homme est capable de reconnaître ces chuchotements et de faire la distinction entre le bien et le mal. Cependant, seuls ceux qui craignent Dieu suivent leur conscience.

 

http://www.harunyahya.fr/livres/foi/secrets/secrets6.php

  • e6un7

Comment développer l'habitude d'être heureux?

Avez-vous juste envie d'être heureux, comme la plupart des gens, ou investissez-vous temps, énergie et argent pour être heureux?

La plupart des gens évoquent le manque d'argent, le manque de temps, le manque de l'âme soeur, le manque d'énergie, le boulot ch...., le manque de chance, le manque de confiance en soi etc...

Si vous voulez plus de temps vous ne pouvez pas continuer à sacrifier 40h ou plus par semaine à votre entreprise

Si vous voulez plus d'argent vous ne pouvez pas continuer à être uniquement salarié ou fonctionnaire

Si vous voulez plus d'amour vous ne pouvez pas continuer à stagner et rester tel que vous êtes

Si vous voulez être plus Heureux vous ne pouvez pas continuer à penser, agir et vivre exactement de la même façon.

Votre Vie actuelle n'est que la conséquence de vos choix passés.Si vous ne savez pas précisément quel est le Sens de Votre Vie, vous avancez probablement dans la mauvaise direction.

Si vous voulez être plus heureux, il est temps de prendre un nouveau Chemin

Les gens heureux sont en meilleure santé, se sentent mieux et sont plus performants au travail. Si être heureux nous apporte tant de bénéfices, pourquoi ne pas prendre l'habitude d'être heureux tout le temps ? L'ancien président américain, Abraham Lincoln, a déjà dit : « La plupart des gens sont aussi heureux qu'ils veulent bien l'être. » Le vieux « Abe » avait bien raison. La responsabilité d'être heureux nous incombe pleinement.

Bien des gens commencent des relations amoureuses avec l'idée que l'autre personne les rendra heureux. Ces mêmes personnes espèrent être plus heureuses un jour lorsque les études seront terminées, lorsqu'elles auront de l'argent de côté, lorsqu'elles auront leur propre maison, lorsqu'elles auront des enfants, ou encore, lorsque les enfants seront partis de la maison, etc. Ces personnes remettent leur bonheur à plus tard plutôt que de prendre la décision d'être heureux maintenant. Le bonheur est pourtant une habitude qui peut être développée. À cet effet, voici 12 idées afin de développer l'habitude d'être heureux.

À tous les jours, prenez l'habitude :

1. De sourire. Souriez à vous-même lorsque vous vous regardez dans un miroir, votre estime personnelle s'en portera mieux. Souriez aussi aux gens que vous croisez sur la rue et au travail. Les gens souriants dégagent une énergie positive et obtiennent des sourires et de l'énergie positive en retour.

2. De remercier l'univers pour toutes les richesses que vous possédez déjà dans votre vie. On cherche souvent le bonheur à l'autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte lorsque l'on revient chez soi..

3. De relire et/ou visualiser vos rêves. C'est l'expectative qui nous rend heureux. Lorsque vous avez vos pantoufles, vous rêvez d'aventures. En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles !

4. De faire un peu d'exercices physiques. Lorsqu'on bouge, on se sent bien. Lorsqu'on se sent bien dans son corps, on est plus heureux. Les émotions sont directement créées par la motion.

5. De complimenter au moins une autre personne par jour. Recherchez les qualités plutôt que les défauts des autres. Les gens aiment être reconnus et ils voudront passer plus de temps avec vous. Un des plus grands bonheurs dans la vie est de gagner l'estime des autres.

6. D'aider une personne sans attendre de recevoir quelque chose en retour. La personne la plus heureuse est celle qui fait le bonheur du plus grand nombre de personnes. Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.

7. De ne pas écouter les téléjournaux ou de lire les journaux. Plus de 80% des nouvelles sont négatives et affecteront, que vous le désiriez ou non, votre moral et votre attitude.

8. D'être plus tolérant envers les autres. Ce n'est pas si grave que ça si votre conjoint a oublié d'abaisser le siège de toilette ou si votre conjointe n'a pas fermé les portes d'armoire dans la cuisine.

9. D'être plus tolérant envers vous-mêmes. Réalisez que vous n'êtes pas Dieu ! Faites tout simplement de votre mieux, assurez-vous de vous améliorer à chaque fois et ne commettez pas deux fois la même erreur.

10. D'être plus optimiste face à la vie en général. Peu importe la situation, dites-vous que tout va bien aller. Anticipez toujours le meilleur plutôt que le pire. La loi d'attraction fera son oeuvre.

11. De vous amuser et de vous divertir. Le bonheur n'est pas quelque chose qu'on remet à plus tard. Le bonheur, c'est quelque chose qu'on vit à l'instant même. Le bonheur est tout simplement fait de bonnes heures.

12. De laisser les autres avoir raison. Ne vous obstinez pas avec les autres pour des riens ou des choses sans grande importance. Après tout, vous avez toujours le choix dans la vie, avoir raison ou être heureux. Choisissez d'être heureux.

Le bonheur n'est ni un accident ni une chose qu'on espère, mais plutôt quelque chose que l'on fabrique jour après jour et que l'on cultive.. Après quelques jours et semaines à mettre en action ces habitudes vous vous sentirez mieux avec vous-mêmes, les gens agiront différemment envers vous et vous serez plus heureux.

http://www.patrickleroux.com/2008/07/comment-developper-l-habitude-d-etre-heureux/

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