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Savez vous que vous consommez du poison au quotidien?

Arsenic

L'arsenic, c'est quoi ?

Un oligo-élément indispensable à notre organisme qui joue un rôle dans un grand nombre des réactions chimiques qui s'y déroulent, notamment dans nos os et nos dents. Nos besoins sont infimes : ils se situent entre 10 et 20 microgrammes par jour. Ils sont donc largement couverts par l'alimentation car l'arsenic y est très présent. Le mot arsenic vient du grec arsenikon, terme qui signifie "qui dompte le mâle" ! Il lui a été attribué à cause de sa grande toxicité : elle en a fait un célèbre poison, très employé car il est sans goût ni odeur. La dose mortelle se situe entre 70 et 180 milligrammes.

Mortel à grosses doses, l'arsenic est aussi cancérigène à petites doses répétées
Mais à très petites doses, répétées, fréquentes, l'arsenic est cancérigène (il est ainsi classé depuis 1980), et lié aux cancers de la peau, de la vessie et des poumons. Il existe sous deux formes chimiques un peu différentes : l'arsenic organique et l'acide inorganique. C'est ce dernier qui est le plus toxique.

La présence d’arsenic dans les aliments

On connaît tous l’arsenic comme étant un poison. Toutefois, l’arsenic est un élément que l’on retrouve naturellement dans le sol, et qui se retrouve également dans certains insecticides. S’il est vrai que l’ingestion de grandes doses d’arsenic est mortelle, il faut toutefois savoir qu’il est normal d’en retrouver dans les aliments et dans l’eau que l’on consomme.

Il est estimé que les Canadiens consomment en moyenne 48 ug d’arsenic par jour. L'arsenic peut être présent à de très faibles concentrations dans de nombreux aliments, y compris

 

  • dans la viande,
  • dans la volaille,
  • dans le lait,
  • dans les produits laitiers,
  • dans les produits de pâtisserie et de boulangerie,
  • dans les céréales,
  • dans les légumes
  • dans les fruits et dans les jus de fruits.


Ces traces d'arsenic reflètent en général une accumulation normale de source environnementale. Tant les formes organiques qu'inorganiques d'arsenic peuvent être présentes en quantité minime dans les aliments.

L’effet de l’arsenic sur la santé

Il n’est pas prouvé que l’arsenic en tant que tel est cancérigène, mais des études épidémiologiques réalisées en Asie, au Mexique et en Amérique du Sud ont permis d’observer que l’ingestion d’eau contenant quelques centaines de μg d’arsenic par litre était associée à plusieurs types de cancers : de la peau, des poumons et de la vessie et possiblement des reins, du foie et du colon.

L’arsenic dans le sirop de riz brun

Le riz, particulièrement le riz brun, est parmi les aliments renfermant une source majeure d’arsenic, et ce, pour plusieurs populations. Des chercheurs ont donc voulu évaluer le contenu en arsenic de produits contenant du sirop de riz brun : des barres de céréales et des laits maternisés.

Les résultats indiquent que plusieurs de ces produits contenaient des doses plus élevées d’arsenic, ce qui n’a pas manqué de commencer une controverse.


En ce qui concerne le lait maternisé, deux d’entre eux contenaient des quantités d’arsenic beaucoup plus élevées que celles ne contenant pas de sirop de riz brun, mais respectaient les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé.


De plus, parmi les barres de céréales analysées, aucune des doses ne dépassait 4 µg, et n’était pas associée au risque de cancer. En effet, les cas d’intoxications chroniques se présentent à des ingestions beaucoup plus grandes, c’est-à-dire au-delà de 400 ug à 700 ug par jour durant 5 à 15 ans.
 

Diminuer la quantité d'arsenic

Bien que les risques de consommer trop d'arsenic soient faibles, voici quelques conseils pour diminuer votre consommation :

  • Assurez-vous de bien varier vos produits céréaliers (riz, quinoa, blé, orge, avoine, etc.) Chez les personnes souffrant de la maladie coeliaque, il est important de ne pas dépendre que du riz comme produit céréalier.
  • Limitez, surtout chez les jeunes enfants, les aliments transformés contenant du sirop de riz brun.
  • Rincez votre riz avant la cuisson et faites le cuire dans une plus grande quantité d'eau, en drainant celle-ci une fois le riz cuit.

 

http://www.e-sante.fr/arsenic-dans-notre-assiette/actualite/1835

http://www.extenso.org/article/y-a-t-il-trop-d-arsenic-dans-nos-aliments/

 

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L'aliment interdit à consommer sans modération

Les autorités de santé vous répètent sur tous les tons que les graisses sont mauvaises pour la santé, et en particulier les graisses saturées.

Tout le monde ou presque le croit, bien que peu de personnes sachent ce que veut dire au juste graisses « saturées ». Mais est-ce important ? Pas besoin d'avoir fait dix ans de médecine pour imaginer que quelque chose de « saturé », c'est forcément mauvais pour la santé, n'est-ce pas ?

« J'sature ! »
En réalité, un acide gras « saturé » est simplement un acide gras dont tous les atomes carbone sont liés au nombre maximal d'atomes d'hydrogène. Chaque liaison carbone est occupée, et on ne peut plus ajouter d'autres atomes.

La conséquence est que la molécule est plus stable, et moins susceptible de s'oxyder. C'est une très bonne chose car les graisses oxydées sont plutôt mauvaises pour la santé. Selon plusieurs études, le cholestérol oxydé est un marqueur de l’athérosclérose, le vieillissement et le rétrécissement des artères, facteur d'accident cardiaque. (1)

Mais ce n'est pas tout.

L'alimentation traditionnelle de l'être humain, avant l'introduction massive des céréales, était extrêmement riche en acides gras saturés. Nos ancêtres, avant l'invention de l'agriculture, mangeaient en effet beaucoup de graisse d'animaux, d'entrailles, de crustacés riches en graisses.

Les quelques tribus à travers le monde qui ont conservé un mode de vie traditionnel mangent, elles aussi, très gras. Vous avez les Inuits (Esquimaux) de l'Arctique qui, jusqu'à récemment, mangeaient essentiellement de la graisse de phoque, de morse, de baleine, des poissons gras, qui contiennent une forte proportion de graisses saturées.

Les Maasaïs, une ethnie semi-nomade qui vit de l'élevage et de la chasse, au Kenya, se nourrit surtout d'un mélange de lait et de sang, prélevé sur les jeunes bovins sans les tuer, auquel ils ajoutent plantes, racines, écorces, et de nombreux végétaux. Là aussi, ce régime est très riche en graisses saturées.

Même chose pour les Tokelauiens, situés dans un archipel du Pacifique dépendant de la Nouvelle-Zélande, qui se nourrissent de noix de coco et de poisson.

Or, les uns comme les autres ont de très faibles taux de décès par maladie cardiovasculaire.

Ce fait est corroboré par la très riche teneur en graisses du lait maternel humain, formé à 54 % d'acides gras saturés. Le lait maternel étant l'aliment le plus parfait pour les bébés en croissance, la présence de fortes quantités de graisses saturées n'est certainement pas une « erreur de la nature ».

En 2010, une très importante étude, portant sur plus de 347 000 personnes, n'a constaté aucun lien entre la consommation de graisses saturées et le risque d'infarctus, d'attaque cérébrale (AVC) ou d'autres maladies cardiovasculaires. (1)

Une autre étude publiée en 2010 dans la revue médicale American Journal of Clinical Nutrition, a montré que les personnes qui souhaitent diminuer leur risque cardiovasculaire ne doivent pas diminuer leur consommation de graisses mais plutôt réduire celle de glucides, dont les féculents et l'amidon (et donc le pain, les pâtes, les céréales, y compris complètes). (2) Les personnes qui diminuent leur consommation de graisses saturées, et les remplacent par des glucides raffinés (pain blanc, pâtes, pomme de terre) augmentent leur résistance à l'insuline, leurs problèmes d'obésité, leur dyslipidémie (niveau anormal de lipides dans le sang), leur niveau de triglycéride et de cholestérol.

En fait, la nouvelle mode qui sévit depuis les années 60, et qui consiste à manger plus de glucides (surtout des céréales) et moins de graisses, est responsable d'une telle hausse de l'obésité, du diabète et des maladies cardiaques qu'il est devenu presque impossible pour nos contemporains de se souvenir que, il y a seulement un siècle, moins d'une personne sur cent était obèse (y compris aux Etats-Unis !) et les maladies coronariennes étaient pratiquement inconnues.

Plus difficile à croire encore, il n'y avait en 1950 que 100 cardiologues exerçant en France ! Ils étaient 2 200 en 1981 et sont près de 6 000 aujourd'hui ! (3)

Une telle explosion indique que quelque chose a changé, qui explique l'épidémie.

Et quel est ce quelque chose ?

Notre alimentation !

Car s'il est vrai que nous consommons beaucoup de viande rouge et de graisses saturées, notre régime alimentaire est aussi dangereusement riche en sucres et glucides raffinés.

Les aliments les plus consommés sont les plus mauvais
Les aliments qui arrivent en tête de la consommation dans les pays industrialisés sont le pain, les céréales, les sandwichs, les pâtes, les pizzas, les biscuits, les gâteaux, les desserts en tout genre, les chips, frites et biscuits d'apéritif à base de pomme de terre, qui sont des glucides. La plupart des publicités pour des produits alimentaires les concernent, car tous ces produits sont faits à partir des matières premières les plus bas de gamme, et les moins chères.

Par contre, si vous y ajoutez beaucoup de sucre ou de sel, arômes et colorants, et que vous les présentez dans de beaux emballages multicolores, vous pouvez les revendre avec une marge importante. Cela permet de financer les investissements en marketing, tout en assurant la rentabilité du fabricant.

Il est beaucoup plus difficile de faire de telles opérations sur des produits qui sont déjà très chers à la base, comme les huiles de bonne qualité, les bons légumes, la viande, le poisson, les noix ou les fruits rouges, qui sont bons pour la santé. C'est pourquoi les publicités pour ces produits là sont rares, pour ne pas dire inexistantes.

Les bonnes graisses à manger
Beaucoup de personnes s'emmêlent les pinceaux entre les graisses polyinsaturées, mono-insaturées, les acides gras trans, les oméga-3, 6 et 9.

Les bonnes sources de graisse sont :

l'huile d'olive (et bien sûr les olives entières, la tapenade...)

les noix et amandes crues, ainsi que l'huile de noix et l'huile d'amande, mais aussi les noix de pécan, les noix de macadamia, les noix du Brésil, et dans une moindre mesure les noisettes. Faites toutefois très attention en les achetant. Il devient de plus en plus difficile d'acheter des noix crues de bonne qualité. Elles sont très souvent rances, ce dont vous vous apercevez facilement car le goût est piquant. Cela veut malheureusement dire que les acides gras polyinsaturés qu'elles contiennent sont oxydés, et sont donc devenus mauvais pour la santé ;

les graisses animales d'animaux élevés en plein air et nourris d'aliments biologiques ;

les œufs bios et surtout les œufs de poules nourries de graines de lin (riches en oméga-3) ;

les avocats ;

le beurre de vaches nourries à l'herbe (et non aux céréales et au tourteau, comme la plupart des vaches européennes) ;

l'huile de noix de coco et l'huile de palmiste, qui sont les meilleures huiles à utiliser pour les fritures car elles ne se dénaturent pas à haute température (attention toutefois à ne jamais les faire fumer) ;

les poissons gras (sardines, maquereaux, anchois, harengs) et l'huile de poisson, dont bien sûr la célèbre huile de foie de morue, malheureusement tombée en désuétude et victime d'une terrible réputation, alors que, très franchement, son goût n'est pas du tout si mauvais qu'on le raconte aux enfants.

Quel est votre ration oméga-3/oméga-6 ?
Il est aussi capital de surveiller que vous avez un bon équilibre entre vos apports d'oméga-3 et d'oméga-6. Traditionnellement, ce rapport était de 4, 3 ou 2 pour 1, mais il est aujourd'hui beaucoup plus souvent de 20 pour 1, voire de 30 pour 1. Les oméga-6 sont en effet présents dans les huiles bon marché (huile de tournesol et de maïs) que l'on retrouve un peu partout, notamment dans la nourriture industrielle, alors que les oméga-3 se trouvent dans l'huile de noix, de lin et de colza, et les huiles de poisson, moins répandues et plus chères.

Malheureusement, manger trop d'oméga-6 et trop peu d'oméga-3 entraîne un état chronique inflammatoire dans votre corps, ce qui augmente votre risque de maladie cardiovasculaire et de cancer.

Faites ce que vous pouvez pour réduire votre consommation d'oméga-6 et augmenter votre consommation d'oméga-3. A noter que l'huile d'olive ne contient ni l'un ni l'autre, mais c'est une huile qui est globalement bonne pour la santé, à partir du moment où elle est extra-vierge et issue de première pression à froid, et consommée crue ou faiblement chauffée (pas de friture à l'huile d'olive ; utilisez pour cela de l'huile de coco, de l'huile de palmiste ou de la graisse de bœuf).

La graisse à éviter à tout prix
Les acides gras trans, eux, sont à éviter à tout prix. Ce sont des acides gras généralement issus du traitement industriel des huiles, qui sont hydrogénées pour les rendre solides, et fabriquer des margarines, ou donner du moelleux et de la tenue aux plats préparés, biscuits, gâteaux.

Les graisses ainsi fabriquées se conservent plus longtemps dans les entrepôts et les rayons des magasins, mais ils produisent de graves dysfonctionnements à l'échelle cellulaire.

Votre corps a BESOIN de graisse pour fonctionner de façon optimale
Malgré tout ce que je vous ai dit ici, je sais bien que, comme tout le monde, vous continuerez à vous méfier des plats « trop gras ». Ne vous impatientez pas. Il faut bien voir que, depuis notre plus jeune âge, nous avons été littéralement conditionnés pour croire que les graisses sont mauvaises pour la santé, et que ce sont les céréales, si possibles complètes et si possible avec le moins d'accompagnement, qui sont bonnes pour la santé.

Il n'est pas facile de se convaincre que c'est en fait exactement le contraire. Que dans une tartine de pain beurré, ce qui est mauvais, c'est le pain, et ce qui est bon, c'est le beurre. Et que dans une frite, ce qui est mauvais, c'est la pomme de terre, et ce qui est bon, c'est la graisse ! Bon, j'admets que j'exagère sur ce dernier point, car la frite pose le problème d'être cuite à trop haute température (220 à 240 °C), ce qui rend la graisse toxique et produit un phénomène de « glycation » très néfaste pour la santé.

Mais vous voyez tout de même le message que j'essaye de faire passer. Les graisses saturées sont indispensables pour la santé, et aident votre corps à mieux fonctionner. Elles assurent un grand nombre de fonctions importantes, dans le cœur, les poumons, le foie, les os, le système immunitaire. Elles entrent dans la composition de vos hormones, des membranes de vos cellules, et régulent le sentiment de satiété.

Un des énormes désavantages des régimes pauvres en graisse, en effet, est de provoquer un sentiment irrésistible de faim, qui provoque mauvaise humeur, énervement, voire déprime et perte du goût de vivre.

Ces tortures ne sont ni nécessaires, ni bonnes pour la santé. Et ça, il me semble que c'est tout de même une très très bonne nouvelle.

A votre santé !

JMD
Retrouvez mes meilleures chroniques dans L' Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.) disponible ici (lien cliquable). Tous mes droits d'auteur seront reversés à l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, association sans but lucratif qui défend le droit de chacun de se soigner autrement. Acheter mon livre est aussi un moyen de soutenir leur généreux combat.

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Sources :

(1) Am J Clin Nutr. 2010 Mar;91(3):535-46. doi: 10.3945/ajcn.2009.27725. Epub 2010 Jan 13.

(2) Am J Clin Nutr March 2010 vol. 91 no. 3 502-509

(3) Ministère de la Santé et de la Protection sociale – éléments bibliographiques relatifs à l’évaluation des besoins de santé pour l’élaboration des SROS 3 (44)

(4) Étude d’impact présentée mardi 19 mars à la réunion annuelle de l'American Heart Association à Dallas (Texas), et conduite par une équipe dirigée par Gitanjali M. Singh, de l’Ecole de santé publique de Harvard.

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