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L’inscription des versets coraniques à des fins curatives

coran-1.jpgCertaines personnes me demandent de leur écrire quelques versets du Livre d’Allâh en guise de bénédiction. D’autres gens, ayant un parent malade, demandent que je leur inscrive quelques versets du Coran, tel que le verset du Trône (âyat al-kursî), les deux sourates préservatrices (al-mu'awwidhatayn) ou la sourate liminaire (al-fâtihah), dans l’espoir de guérir.

Certaines personnes se sont opposées à cette pratique arguant que cela n’est pas permis. Sachant que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : « Puise dans le Coran ce que tu veux pour ce que tu veux. », cette pratique est-elle permise ou non ?

Réponse de Sheikh Jâd Al-Haqq 'Alî Jâd Al-Haqq

Le Coran est une révélation divine descendue avec l’Esprit Loyal sur le cœur du Messager d’Allâh, Mohammad, — paix et bénédictions sur lui — afin qu’il soit un avertisseur et un annonciateur de la bonne nouvelle pour les mondes. Le Coran a apporté le Credo ('aqîdah) et la Loi (sharî'ah) et il contient le récit de nos prédécesseurs. Celui qui répète sa parole dit vrai et celui qui y puise sa guidance sera guidé vers un droit chemin.

Les savants divergèrent quant à la licéité d’écrire quelques versets ou sourates du Noble Coran et de les porter autour du cou, c’est-à-dire le fait de faire des talismans à l’aide du Coran ou des Noms Sublimes d’Allâh — Exalté soit-Il —. Certains dirent que cela est licite, attribuant cela à 'Amr Ibn Al-'Âs, à Abû Ja'far Al-Bâqir ou à l’Imâm Ahmad, dans une variante.

D’autres savants tinrent le port de talismans pour interdit en vertu du hadith rapporté par Ahmad, d’après 'Uqbah Ibn 'Âmir, stipulant que le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — dit : « Quiconque porte un talisman (tamîmah) qu’Allâh ne réalise point son vœu, et quiconque porte une amulette (wada'ah) qu’Allâh ne le préserve point. », sachant que le vocable tamîmah désigne toutes sortes de galets, d’os ou autres matériaux visant à conjurer le mauvais œil.

De nombreux savants ont appuyé cette opinion eu égard à ce hadith et aux narrations similaires, car ce texte a une portée générale et n’est restreint par aucun autre texte, mais aussi par obstruction aux prétextes afin qu’on n’accroche pas ces articles au cou des enfants qui grandiront alors avec la croyance que leur guérison et leur protection provient de ces inscriptions et non point d’Allâh : « Et si Allâh fait qu’un mal te touche, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui. Et s’Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. » [1]

On interrogea Ibn Abî Yazîd Al-Mâlikî à propos de celui qui inscrit sur un papier le nom d’Allâh accompagné de versets du Coran et s’il était permis de faire de telles inscriptions, il répondit : « Nous ne tenons cette pratique ni du Coran ni des hadiths authentiques et que cela n’est donc pas permis ; la tradition prophétique authentique consistant à faire des invocations en usant de Coran et des Noms et Attributs d’Allâh nous est plus chère. » [2] C’est ce que le Noble Coran indique dans les versets des invocations et dans les récits qu’il rapporte illustrant comment les Prophètes et les Saints se tournaient vers Allâh — Exalté soit-Il — L’invoquant et L’appelant au secours.

Compte tenu de ces éléments, la pratique dont il est question n’est pas permise car elle fait une mauvaise utilisation des versets du Noble Coran. Le musulman ne doit pas faire du Coran un talisman qu’il porte sur lui car le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — interdit le port des talismans de manière générale et fit même une invocation contre ceux qui en usent de ne point accomplir leur dessein c’est-à-dire que leur besoin ne soit pas comblé, que ce soit une guérison ou autre. Il n’appartient pas à un musulman croyant en Allâh, au Jour dernier et aux Messagers d’Allâh d’utiliser le Coran à des fins autres que ce pourquoi il a été révélé. Il n’est pas permis à un musulman de recevoir le moindre salaire pour l’inscription d’un verset ou d’une sourate à des fins curatives. Les juristes se sont accordés en effet sur le fait que cette pratique, faite dans cette intention, ne peut pas faire l’objet d’un salaire ni être prise pour un gagne-pain, aux yeux de la sharî'ah.

En ce qui concerne le hadith cité dans la question : « Puise dans le Coran ce que tu veux pour ce que tu veux. », il n’est pas authentique, puisqu’il ne figure dans aucun recueil de la Sunnah. Celui qui le prend pour argument est visé par la sentence du Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — rapportée par Anas : « Ce qui m’empêche de vous rapporter beaucoup de récits, c’est le fait que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : “Quiconque ment à mon compte délibérément qu’il soit installé en enfer.” » [3]

Et Allâh est le plus savant.

P.-S.

Traduit de l’arabe du site de la Maison Égyptienne de Fatwa.

Pour information, le lecteur peut également se reporter à un éclairage différent de cette question par Sheikh 'Atiyyah Saqr.

Notes

[1] Sourate 10, Yûnus, Jonas, verset 107.

[2] D’après Al-Fatâwâ Al-Hadîthiyyah d’Ibn Hajar Al-Haythamî Al-Makkî, page 88.

[3] D’après 'Umdat Al-Qarî Sharh Sahîh Al-Bukhârî, volume 2, page 152.

http://www.islamophile.org/spip/L-inscription-des-versets.html

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Les Pyramides entre Science et Coran

“Ecoutez Noblesse! En dehors de moi,  je ne connais aucun autre dieu pour vous ! Et toi Hâman, allume pour moi (le feu) sur

l’argile,et érige pour moi un haut palais ; je pourrai peut être accéder au Dieu de Moïse…“ Al-Kassas S28-V38
Commençons d’abord par présenter une traduction adaptée d’un article que le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar nous a gracieusement communiqué sur notre site.

La réalité des pyramides, un nouveau miracle Coranique :



Les pyramides que nous connaissons aujourd’hui sont  classées parmi les sept merveilles du monde !
Mais est-ce que les savants ont résolu l’énigme de leur construction? Il y en a qui croient qu’elles avaient été construites par des djinns ? Peut on y croire?
Ces mythes étaient pourtant répandus et ont duré plusieurs siècles. Mais la nouvelle découverte faite par des savants Français  et Américains,va lever cette énigme à jamais et changer complètement le point de vue des savants modernes,
Jusque là, les Egyptologues modernes croyaient que les Pharaons avaient taillé des pierres et les avaient empilées pour bâtir ces énormes édifices. Mais des questions pertinentes restaient sans réponse:
1-  Pourquoi  toutes ces pierres sont-elles identiques et si bien assemble que l’on ne peut même pas glisser un cheveu entre deux pierres voisines ?
2-  D’où provenaient les matériaux qui ont servi à leur confection ?
3-  Quels sont les outils utilisés pour les tailler avec une telle finesse ?
Aucune de ces questions n’avait trouvé une réponse satisfaisante ; et ceci nous permet d’affirmer que les savants qui soutenaient que ces blocs avaient été taillés dans le rocher étaient dans l’erreur.

Nouvelles réalité scientifique
Le professeur Joseph  DAVIDOVITS Directeur   de l’institut Géo polymère France, propose une nouvelle théorie qui soutient que les blocs composant les pyramides auraient été fabriqués à partir de l’argile,
Celle-ci, additionnée à d’autres matériaux aurait été extraite dans la vallée du Nil, Le mélange aurait été placé dans des moules en pierre, et aurait été chauffé à une température élevée, Cette cuisson aurait causé une interaction entre les composts du mélange.  Les blocs ainsi fabriqués ressemblent à des pierres volcaniques datant de quelques millions d’années.
Pr DAVIDOVITS fournit des arguments prouvant que ces agglomérés sont essentiellement  composés   de chaux, ,d’argile et d’eau, La technique Nano utilisée pour l’analyse des composantes, a révélé  la présence de quantités d’eau qu’on ne trouve jamais dans les pierres naturelles .
D’autre part, la cohésion interne de ces pierres prouve qu’elles ne sont pas naturelles et qu’elles ne peuvent pas avoir été extraites du sol et taillées de la sorte.   Il semble donc plus réaliste d’admettre qu’elles auraient été  faites d’argile moulée, ce qui leur a donné une forme régulière et des dimensions identiques.
Les examens au microscope électronique ont révélé la présence de cristaux de quartz  comme conséquence de la cuisson de l’argile ; on a détecté également la présence du bioxyde de silicone.  Ceci démontre encore une fois que les pierres des pyramides ne sont pas naturelles .
Elles seraient plutôt le  résultat d’une réaction chimique entre l’argile, la chaux et l’eau à haute température.
Le Professeur  DAVIDOVITS, a publié en  2OO2 un ouvrage titré : «  Ils ont bâti les pyramides ». Ce livre a levé de multiples énigmes et répondu à de multiples questions concernant la construction des pyramides. Il a convaincu de nombreux savants à travers le monde.
Certains chercheurs confirment qu’on utilisait jadis  des fours de cuisson pour la fabrication des céramiques des statuts et des outils. L’argile était mélangée à des oxydes métalliques et malaxée à l’eau, puis  cuite à haute température. Elle durcissait comme de la pierre. Plusieurs civilisations avaient utilisé l’argile cuite pour fabriquer les pierres de construction, les statuts et les ustensiles.

D’autres recherches et des résultats identiques
D’autres examens aux rayons X ont révélé la présence de bulles d’air dans les échantillons, ces bulles pouvaient provenir de l’air lors de la coulée de l’argile ou de l’évaporation de l’eau contenue dans le mortier au moment de la cuisson, De telles bulles n’existent pas dans les pierres naturelles courantes. Ceci est un argument supplémentaire pour dire que les pierres qui avaient servi à la construction des pyramides étaient artificielles ; elles avaient été fabriquées avec de l’argile calcique, et elles ne pouvaient avoir plus de 4700 années d’existence.
Le professeur Italien Mario Collepardi ,qui a étudié la géométrie  des pyramides ,  affirme que les ouvriers des Pharaons ramenaient de la terre calcique, disponible en grande quantité dans la région , et la mélangeaient avec une terre banale ; ils malaxaient le tout avec l’eau du Nil.  Ensuite, ils versaient le mortier dans un moule qu’ils chauffaient à environ 900 °C, Cette cuisson transformait l’argile en une pierre très dure et lui donnant l’aspect d’une pierre naturelle.
Cette opération ne demandait pas trop d’effort, puisque les ouvriers ne portaient ni ne soulevaient aucun  rocher lourd comme on le croyait au cours des dernières décennies, Tout ce qu’il faisaient c’était de confectionner des moules, de transporter les matériaux et l’eau dans de petits récipients, de malaxer le mortier et de remplir les moules montés sur chantier. Ce qui les attardait le plus, c’était la cuisson. Ils devaient attendre la bonne  prise du l’aggloméré. Grâce à ce procédé, ils s’assuraient qu’il n’y avait pas de vide entre  les blocs, Ils assuraient également à l’édifice une résistance à l’érosion pendant  des millénaires.



Vue aérienne de la pyramide « Khoufou le grand » ; elle mesure 146m de haut. Elle a nécessité des millions de pierres de plusieurs tonnes chacune ; elle date de plus de 4500 ans.





Deux pierres voisines d’une pyramide où on remarque une petite  concavité jumelée à une convexité (au droit de la flèche) , cette géométrie prouve encore une fois que les pierres d’argile avaient été coulées dans un moule en pierre, cette géométrie a été réalisée à la coulée, et ne résulté pas d’une érosion ou d’une dégradation de la pierre.


La réalité scientifique correspond à la réalité Coranique:
Cette technique de construction des pyramides à partir de l’argile de la vallée du Nil, est restée inconnue jusqu’en 1979, lorsque le Professeur Joseph Davidovits a annoncé cette nouvelle thèse. Et ce n’est qu’en 2006 que d’autres savants ont  confirmé la validité de cette théorie a l’aide d’analyses en laboratoire, Il est évident qu’elle était donc inconnue à l’époque de la révélation du Coran. Ce dernier l’avait dévoilé ce secret il y a 14 siècles.
Ceci prouve qu’il est parole d’Allah !



Une des 3 pyramides de Gizeh dont le sommet est recouvert de pierres d’argile de même nature que celui des pierres qui avaient servi à sa construction.


Que dit le Coran ?

Dans la suite de son article, le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar donne son interprétation des Versets coraniques en relation avec cette grande découverte archéologique.
Pour cette partie, nous préférons comme de coutume, donner celle de notre site avec nos propres commentaires.

Commentaires du site
Dans le Verset 137 du Chapitre Al-Araf 7 le Coran qualifie les constructions de Pharaon de « Arich » c'est-à-dire d’édifices hauts, avec des toits de verdure ou de vigne grimpante.  Certains interprètes comme le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar sont allés jusqu’à déceler dans cette expression, une technique de construction en montée spirale, comme la vigne ?! Ils parlent même de rails en bois, grimpant en hélicoïde autour de l’édifice.
En ce qui nous concerne, nous pensons que le terme « Arich » ou « Yârouchoun », fait plus allusion tel que spécifié dans le dictionnaire arabe à des constructions en bois pour supporter la verdure, la vigne ou toute plante ombrageuse. Le Coran y fait souvent allusion et nous ne prendrons comme exemple que le Verset 68 de la Sourate 16 et le 24 de la Sourate Addoukhan 44.
Il est d’ailleurs  très probable, selon les Egyptologue que la construction des pyramides et autres hauts édifices égyptiens se soit servi de rampes en bois ou d’autre moyens, sur les quels nous reviendrons bientôt.
Mais nous restons intimement convaincus que le Verset 137 de la Sourate 7 n’a aucune relation avec les rampes de construction des pyramides, à supposer qu’elles aient effectivement existé. Nous ne voyons d’ailleurs même pas pourquoi elles auraient fait l’objet d’attention particulière du Coran, comme symbole de la civilisation démolie par ordre divin ? C’est un moyen de construction qui disparaît à la fin du chantier. Les toits de vigne, les jardins luxuriants les allées ombrages des palais,et les grandes constructions  étaient par contre,  les symboles de la civilisation des Pharaons.
Nous profitons de cette occasion pour lancer encore une fois, un appel aux savants musulmans, et leur demander d’éviter des interprétations hâtives et non certifiées.
Toutefois, il nous parait intéressant de s’arrêter un petit instant sur le Verset précité mais sur la partie concernant la destruction des vestiges pharaoniens :
Que dit au juste ce Verset 137 de la Sourate 7 ?
 « … Et nous avons démoli tout ce que faisait Pharaon et son peuple et tout ce qu’ils érigeaient comme édifices verdoyants ».
Ainsi, de toutes les civilisations anciennes, celle qui a bâti le plus et qui été  la plus effacée de la mémoire de l’histoire, c’est bien la civilisation de l’Egypte des Pharaons. Il ne reste que ce que Dieu a bien voulu conserver pour exemple et leçon aux tyrans de ce monde.
L’Egypte des Pharaons a perdu jusqu’à son écriture ; et il a fallu l’ère de la science moderne pour déchiffrer l’hiéroglyphe et déterrer ce que la démolition divine a enfoui sous les sables. Le Coran d’il y a 14 siècles et la science moderne remettent en mémoire les vestiges que nous découvrons. Un véritable miracle du Coran et de la science, n’est-ce pas ?
En ce qui concerne les matériaux de construction et la cuisson de l’argile, la théorie du Pr Joseph Davidovits explique parfaitement les Versets suivants :
 Ghafir S40-V36 : « Pharaon dit: Hâman! Construis- moi un haut palais afin que j’accède aux voies céleste; je pourrai peut être découvrir le Dieu de Moïse… »
Al-Kassas S28-V38: « Ecoutez noblesse! En dehors de moi,  je ne connais aucun autre dieu pour vous ! Et toi Hâman, allume pour moi (le feu) sur l’argile,et érige pour moi un haut palais ; je pourrai peut être accéder au Dieu de Moïse… »
Dans le premier Verset, Pharaon donne l’ordre à son chef des chantiers de construction, de bâtir pour lui un haut palais. La bâtisse devait être si haute que Pharaon pourrait atteindre les voies célestes et accéder au Dieu de Moïse.
Le Coran suggère donc que Pharaon construisait des palais et des édifices très hauts.
C’est dans le second Verset que le Coran nous donne des précisions sur la technique de construction :
a-    Le matériau de base était de l’argile
b-    Cette argile étai cuite
c-    Le feu était allumé directement sur l’argile ou sur le moule
d-    L’argile cuite servait à la construction des édifices, tels que les pyramides.
Le mode de transport n’était donc pas indiqué. L’argile pouvait être  transportée en hauteur ou sur le plat, et ce n’est qu’une fois mélangée aux autres adjuvants et à l’eau, qu’elle était  versée dans des moules. Une fois l’argile bien malaxée, le feu était allumé pour sa cuisson.
Quand au transport en hauteur, il pouvait très bien se faire dans des récipients à bras d’homme, par des bêtes de somme, par des chars sur des rails ou par un système de récipients tirés par corde, comme l’on fait encore de nos jours sur les chantiers de construction traditionnels.
Les preuves scientifiques énumérées ci-dessus pour le coulage dans des moules et la cuisson pouvaient aussi bien se faire en hauteur.
Le plus important est que la découverte du Pr Davidovits et de ses collègues, rejoint parfaitement le Coran autant pour le matériau de construction que pour sa polymérisation.
Pour illustrer ce que nous disons, et après autorisation du Pr. Joseph Davidovits, nous publions ci-dessous le courrier échangé à ce sujet.
Nous conseillons vivement au lecteur de visiter le site du Pr Joseph Davidovits ; il y trouvera des compléments d’information très utiles.
http://www.davidovits.info/8/le-scientifique-et-les-textes-sacres

Nous donnons ci-dessous, uniquement à titre documentaire, une maquette représentant l’hypothétique échafaudage hélicoïdal qui aurait servi à la construction des pyramides et au transport des matériaux.



Maquette représentant un mode de transport hypothétique par rampe hélicoïdale.




Une Photo du scientifique américain Michel Barsoum qui en 2006 a confimé la théorie u Prof. Joseph Davidovitsau pied de la pyramide Rhomboidale de Sneferou. Admirez la ressemblance des pierres.On penserait à des parpaings de nos jours


Par Dr Abdulaziz A.Bin Muammar
Traduit par : Açya Thamina
Revu et adapté par : Mohammed Messe

Référence :
La réalité des pyramides, un nouveau miracle Coranique par Dr Abdulaziz A.Bin Muammar
http://www.davidovits.info/8/le-scientifique-et-les-textes-sacres par le Professeur Joseph Davi



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Gog et Magog dans la Bible et le Coran

Mentionnés à la fois dans la Bible et dans le Coran, Gog et Magog bénéficient d'interprétations différentes dans chaque livre. En place d’un parallèle visant à mettre en avant une version de l’histoire de ce peuple par rapport à une autre, il est plus intéressant de comparer la vision biblique et coranique, au travers des divers écrits ou paroles rapportées, afin de disposer du maximum d’informations concernant ces personnages mystérieux.

Vision Biblique

Gog et Magog (en arabe Yajûj et Majûj), sont des êtres mystérieux que la Bible représente comme les rois de peuples géants, ennemis d'Israël, et que l'on peut également voir comme les précurseurs de l'arrivée de l'Antéchrist (1). D'après l'Apocalypse de Saint Jean (XX, 7-8), Gog et Magog sont toutes les nations, qui seront sous les ordre de Satan, et qui formeront l'armée que devront affronter les élus de Dieu, à la suite d'une formidable crise vers la fin des temps.

20.8 Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre; leur nombre est comme le sable de la mer.
20.9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.

Cette description biblique est empruntée, non sans quelque altération, à une prophétie d'Ezéchiel (chap. XXXVIII et XXXIX), décrivant un prince du nom de Gog, vivant au pays de Magog. Ce dernier se met à la tète d'une coalition des peuples du Nord, contre les Juifs. Il paraît pratiquement certains que les Gog et Magog décrits par l'écrivain Hébreu soient les Scythes (dénomination venant des Grecs), qui faisaient à l'époque partie des nombreuses populations barbares se trouvant aux alentours du pays de Sham.

38.1 La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots:
38.2 Fils de l'homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, Vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, Et prophétise contre lui!
38.3 Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal!
38.14 C'est pourquoi prophétise, fils de l'homme, et dis à Gog: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Oui, le jour où mon peuple d'Israël vivra en sécurité, Tu le sauras.
38.16 Tu t'avanceras contre mon peuple d'Israël, Comme une nuée qui va couvrir le pays. Dans la suite des jours, je te ferai marcher contre mon pays, Afin que les nations me connaissent, Quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog!
38.18 En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d'Israël, Dit le Seigneur, l'Éternel, La fureur me montera dans les narines.
Ezéchiel XXXVIII

Ces descriptions de Gog et Magog dans les livres bibliques préoccupèrent pendant longtemps les exégètes et prêtres Chrétiens de l'Antiquité et du Moyen Age. La plupart virent Gog et Magog comme les populations barbares qui menaçaient d'envahir l'Europe, comme les Huns qui envahir l'empire Romain vers le IVième siècle. En effet, leur chef Attila, qui se plaisait à se faire appeler le fléau de Dieu, fut longtemps vu comme le Prince Gog d'Ezéchiel.

D'autre part, l'invasion des Hongrois (ou ogres) au Moyen-âge prenait l'allure de prélude au Jugement Dernier pour les autorités religieuses de l'époque.

39.1 Et toi, fils de l'homme, prophétise contre Gog! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal!
39.6 J'enverrai le feu dans Magog, Et parmi ceux qui habitent en sécurité les îles; Et ils sauront que je suis l'Éternel.
39.11 En ce jour-là, Je donnerai à Gog un lieu qui lui servira de sépulcre en Israël, La vallée des voyageurs, à l'orient de la mer; Ce sépulcre fermera le passage aux voyageurs. C'est là qu'on enterrera Gog et toute sa multitude, Et on appellera cette vallée la vallée de la multitude de Gog.
39.15 Ils parcourront le pays; Et quand l'un d'eux verra les ossements d'un homme, Il mettra près de là un signe, Jusqu'à ce que les fossoyeurs l'enterrent Dans la vallée de la multitude de Gog.
Ezéchiel XXXIX

Les deux guerriers représentés dans la figure ci-contre sont très probablement inspirés du récit biblique à ce sujet. Ces figures peuvent être admirées devant la porte du Guildhall, à Londres.

Vision Coranique

« Gog et Magog » ou « Ya'jûj wa Ma'jûj » sont mentionnés dans le Coran à propos du récit de Dhû-l-Qarnayn (2) (Coran 18/94), et également comme signe précurseur de l'arrivée du Jugement dernier (21/96).

94. Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? ”
Sourate 18 : AL-KAHF (LA CAVERNE)

96. Jusqu'à ce que soient relâchés les Yajuj et les Majuj et qu'ils se précipiteront de chaque hauteur;

Sourate 21 : AL-ANBIYA (LES PROPHÈTES)

Concernant leur apparence, aucun écrit ne permet de se prononcer catégoriquement sur leur aspect corporel, la seule certitude étant qu'il s'agirait d'êtres humains descendants d'Adam et d'Eve, de forme analogue à la notre, et ayant les mêmes attributs physiques que les humains. Il ne faut donc aucunement se fier aux récits légendaires représentant Gog et Magog comme des créatures gigantesques ou minuscules, aux oreilles hypertrophiées, etc. Ne venant ni du Coran, ni de Hadiths authentifiés, ces descriptions n'ont par conséquent aucune valeur ni fondement.

Un éminent professeur Musulman, as-Syôhârwî, établit à travers ses recherches que "Gog et Magog" sont en fait les noms par lesquels les peuples sédentaires d'Orient nommaient les tribus originaires d'Asie centrale qui exerçaient des percés régulières dans les villes et cités dans le but de les piller. Il est également possible que Gog et Magog désignent des peuples différents suivant différentes époques.

Cyrus II, roi de Perse

Cyrus II, roi de Perse, pourrait être le Dhû-l-Qarnayn qui aurait affronté "Gog et Magog", et selon as-Syôhârwî, ces derniers seraient en fait les Scythes, peuples de cavaliers semi-nomades qui pillèrent les régions s'étendant du nord de la mer Noire et de la mer Caspienne. Ces derniers franchissaient également souvent le massif du Caucase en passant par la Passe de Darial, pour venir piller la Ciscaucasie, où ils étaient particulièrement redoutés. La photo de ce passe est d'ailleurs disponible ci-contre.

La prophétie de Muhammad (PBSL)

Le Prophète Muhammad (PBSL) s'est réveillé un matin en sueur, en criant "la illah illa llah !" (3) et quand ses compagnons lui demandèrent ce qui n'allait pas, ce dernier leur appris qu' "un malheur" allait s'abattre sur "les Arabes", avant d'affirmer qu' "une ouverture venait d'être faite dans le Mur de Gog et Magog". Il donna la taille de cette dernière en joignant son pouce et son index et formant un trou de la taille d'une brindille. (rapporté par Al-Bukhârî).

As-Syoharwî relate de al-'Aynî, de al-Qurtubî et de al-Kirmânî que ces derniers interprètent cette "ouverture" comme une métaphore, et que ce Hadith annonçait en fait les invasions à venir des Mongols (et notamment les Huns guidés par Attila), autre peuplade semi-nomade d'Asie centrale, désignée donc sous le nom de "Gog et Magog".

Ces invasions, qui allaient se passer essentiellement vers le 13ième siècle, devaient toucher de nombreux pays et royaumes, et comme le Prophète Muhammad (PBSL) l'avait prédit, être cause de grande souffrance pour les Arabes. En effet, elles aboutirent à la mort du calife abbasside Al-Muta'sim en 1258 et entraînèrent la mise à sac de la capitale Bagdad. Or c'est réellement à l'époque du prophète Muhammad (PBSL), que les ancêtres de ces barbares commencèrent leurs mouvements vers l'Ouest. Il y a donc eu, d'un point de vue métaphorique, une "ouverture dans le Mur".

A la fin des temps

Le Prophète Muhammad (PBSL) a rapporté qu'à l'approche du jugement dernier, Jésus (ou Issa en arabe) retournera sur Terre (4) pour affronter et détruire l'Antéchrist (ad-Dajjâl) et qu'ensuite, Dieu lui donnera l'ordre de se réfugier avec les croyants sur le mont Sinaï afin d'échapper à Gog et Magog, qui alors dévasteront la terre entière. Ce déferlement est d'ailleurs relaté dans le verset 96 de la sourate 21 (voir plus haut).

Par contre, de nos jours, il est impossible de savoir avec précision quels sont les descendants de ces peuples qui amèneront la désolation et précipiteront la Fin du monde.

La libération de Gog et Magog

« Certes Gog et Magog creusent chaque jour jusqu'à ce qu'ils voient les rayons du soleil, alors, ceux qui se placent au-dessus d'eux leur disent : retournez! Vous recommencerez à creuser demain, s'il plaît à Allâh le Très Haut. Ils formulent cette réserve. Ils retournent à leur lieu de travail et le retrouvent tel qu'ils l'avaient laissé et se remettent à creuser jusqu'à ce qu'ils débouchent sur les gens et fassent tarir l'eau. Les gens se mettront à se protéger contre eux et tireront des flèches contre le ciel mais les flèches leur reviendront entachées de sang (c'est-à-dire qu'elle leurs retournent imbibées de sang en guise de tentation pour eux). Ils diront alors : "nous avons dompté les gens de la terre et avons dominé les gens du ciel (en croyant avoir tué Allâh)". Alors, Allâh enverra des vers qui les rongeront et les tueront ».
(hadith rapporté par Abou Hourayna)

Le Messager d'Allâh a dit également : « Par Celui qui tient mon âme en Sa main, les bêtes de la terre s'engraisseront grâce à la chair de leur cadavres » (Ibn Mâdjah).

Une autre tradition eschatologique dit : « Dieu révèlera à Ichoua (sur lui la Paix !) : J'ai suscité des esclaves à Moi que personne ne peut combattre. Aussi, abrite Mes esclaves dans la montagne ! Ensuite Dieu enverra les Gog et Magog qui surgiront de partout. Les premiers parmi eux passeront par le lac Tibériade et le boiront jusqu'à la dernière goutte. Puis les derniers passeront par là et diront : il y avait une fois de l'eau dans ce lac. Le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) sera isolé avec ses compagnons au point que la tête d'un veau vaudra pour l'un d'eux plus de cent dinars pour l'un de vous aujourd'hui. Le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons imploreront Dieu le Très-Haut, pour les soulager. Dieu enverra des varons contre Gog et Magog qui deviendront tous inanimés. Ensuite le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons, descendront des hauteurs vers la terre plate et ne trouveront pas un seul empan qui ne soit souillé de leur odeur féride et nauséabonde. Alors, le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons, implorerons Dieu pour les soulager. Et Dieu enverra de grands oiseaux comme les chameaux de Khorassan qui les emporteront là ou Dieu le voudra. Puis Dieu enverra une pluie générale qui pénètrera partout et lavera la terre jusqu'à la rendre comme un rocher lisse. Puis, on dira à la terre : Fais pousser tes fruits et reproduits tes dons à profusion ! Ainsi, ce jour-là, tout un groupe d'hommes mangera d'un seul grenadier et s'abritera à son ombrage. Les troupeaux seront bénis au point qu'une chamelle laitière suffira à une foule de gens, qu'une vache laitière suffira à une tribu et qu'une brebis laitière suffira au clan d'une tribu. Pendant qu'ils seront ainsi, Dieu enverra une brise de vent agréable qui passera sous leurs épaules et ravira le souffle vital de chaque croyant et de chaque soumis pour ne laisser que les mauvais hommes qui vivront désormais comme des animaux, car c'est sur eux que l'Heure ultime sonnera. »
(hadith rapporté par Nawas fils de Sam'an).

Quelque soit la religion, la croyance en Gog et Magog existe donc bel et bien dans les deux traditions judéo-chrétienne et musulmane. La seule différence vient du fait que contrairement aux Chrétiens, les Musulmans disposent de sources bien plus complètes (notamment les hadiths) pour décrire Gog et Magog et leur but sur Terre. Il n’en reste pas moins que seul Dieu connaît réellement ses créatures, et que la vrai nature de Gog et Magog ne sera probablement révélée qu’au moment décisif de leur apparition.

(2(1) Entité maléfique, décrite dans notre article sur « Les signes précurseurs de l’Heure » >>
Se référer aussi à notre chronique « l'antéchrist en islam » >>) Voir notre article sur ce personnage mystérieux du Coran >>
(3) En français : « Il n’y a de Dieu que Dieu »
(4) Ce retour est expliqué dans notre article sur « Les signes précurseurs de l’Heure » >>

http://www.islamdefrance.fr/main.php?module=articles&id=8&croissant=Y

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La vièrge Marie dans le Coran

Sainte Marie

Marie, la mère de Jésus, occupe une position très spéciale en islam et Dieu affirme qu’elle est la meilleure femme que l’humanité ne connaîtra jamais. Il l’a préférée à toutes les femmes à cause de sa piété et de sa dévotion.

« Et un jour les anges dirent à Marie : « Ô Marie! Certes, Dieu t’a élue et purifiée, et t’a préférée à (toutes) les femmes de la création. Ô Marie! Obéis à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent (en prière). » (Coran 3:42-43)

Dieu a également fait d’elle un exemple à suivre. Il dit, dans le Coran :

« De même, Marie, la fille d’Imran, qui avait préservé sa chasteté; Nous insufflâmes en elle de Notre Esprit. Elle accepta comme véridiques les paroles de son Seigneur, de même que Ses écritures, et elle fut du nombre des serviteurs obéissants. » (Coran 66:12)

Elle était la femme parfaite pour mettre au monde Jésus de façon aussi miraculeuse, car celui-ci a été conçu sans l’intervention d’un homme; il n’a donc pas de père. Elle était connue pour sa piété et sa chasteté; si ce n’avait pas été le cas, alors personne ne l’aurait crue lorsque vint le moment, pour elle, d’expliquer aux gens qu’elle avait conçu un enfant tout en demeurant vierge, un fait que l’islam considère comme vrai et qu’il confirme. Elle possédait une nature très particulière et Dieu a fait en sorte que de nombreux miracles parsèment sa vie et ce, dès son enfance. Voici ce que Dieu nous a révélé sur l’histoire de Marie.

L’enfance de Marie

« Certes, Dieu a préféré Adam, Noé, la famille d’Abraham et la famille d’Imran à (toutes Ses) créatures. Ils étaient descendants les uns des autres. Dieu entend tout et Il est Omniscient. (Rappelle-toi) quand la femme d’Imran dit: « Seigneur, je T’ai dédié ce qui est dans mon ventre [pour être dévoué à Ton service et à Ton adoration]. Veuilles l’accepter. Certes, Toi, et Toi seul entend tout et sait tout. » (Coran 3:34-35)

Marie était la fille d’Imran et de sa femme Hannah. Imran était de descendance davidique; il provenait donc d’une famille de prophètes, d’Abraham, en passant par Noé, jusqu’à Adam (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous). Tel que mentionné dans le verset, elle est née dans la famille élue d’Imran, qui était né dans la famille élue d’Abraham, qui lui était né également dans une famille élue. Hannah était une femme stérile dont l’unique désir était d’avoir un enfant et qui avait promis à Dieu que s’Il exauçait son souhait d’avoir un enfant, elle ferait en sorte qu’il se consacre à Son service au Temple. Dieu répondit à son invocation et elle devint enceinte. Mais lorsqu’elle donna naissance à l’enfant, elle fut attristée de constater que l’enfant était une fille, car c’étaient normalement les garçons qui se consacraient au service de Dieu, dans le Temple.

« Puis, lorsqu’elle eut accouché, elle dit : « Seigneur ! Voilà que j’ai accouché d’une fille. » (Coran 3:36)

Mais Dieu dit, dans le Coran :

« Dieu savait mieux que quiconque de ce dont elle avait accouché… » (Coran 3:36)

… car Dieu avait choisi sa fille, Marie, pour l’un des plus grands miracles de la création : la naissance de Jésus, conçu par une mère restée vierge. Hannah nomma sa fille Marie (Maryam, en arabe) et demanda à Dieu de les protéger, elle et son enfant, contre Satan :

« Je l’ai nommée Marie et certes, je demande Ta protection, pour elle et pour sa descendance, contre Satan le banni. » (Coran 3:36)

Dieu exauça sa prière et favorisa Marie, de même que le fils qu’elle allait avoir plus tard, Jésus, d’un trait particulier dont il ne favorisa personne, ni avant ni après eux : ni l’un ni l’autre ne fut frappé du toucher de Satan en venant au monde. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Aucun enfant n’est mis au monde sans être, au moment de sa naissance, touché par le diable; (c’est pourquoi) il se met à crier. En cela, il n’y a eu d’exception que pour Marie et son fils. » (Ahmed)

Nous constatons une similitude entre ce récit et le récit chrétien de « l’immaculée conception », bien qu’il y ait aussi de grandes différences entre les deux. L’idée du péché originel n’existe pas en islam; le fait de ne pas être frappés par le toucher de Satan est une grâce accordée par Dieu à Marie et à son fils. Comme d’autres prophètes, Jésus a été protégé contre les grands péchés. Quant à Marie, même si elle n’était pas une prophétesse comme telle, Dieu ne l’en a pas moins protégée et guidée comme Il le fait avec les croyants pieux.

« Et son Seigneur l’agréa parfaitement et la fit grandir de la meilleure manière. Et Il en confia la garde à Zacharie. » (Coran 3:37)

Après la naissance de Marie, sa mère Hannah l’emmena au temple et offrit à ceux qui s’y trouvaient de la faire grandir sous leur tutelle. Connaissant la noblesse et la piété de sa famille, ils se querellèrent pour obtenir l’honneur de l’élever. Ils se mirent d’accord pour tirer au sort et ce fut nul autre que le prophète Zacharie qui fut choisi. C’est donc sous sa tutelle qu’elle fut élevée.

Miracles en sa présence et visite des anges

Tandis que Marie grandissait, le prophète Zacharie remarqua qu’elle possédait des caractéristiques particulières, car différents miracles se produisaient régulièrement en sa présence. On avait donné à Marie une chambre isolée, dans le temple, dans laquelle elle se vouait à l’adoration de Dieu. Chaque fois que Zacharie entrait dans sa chambre pour s’enquérir de ses besoins, il trouvait près d’elle des fruits hors saison en abondance.

« Chaque fois que celui-ci entrait dans le sanctuaire où elle se trouvait, il trouvait près d’elle de la nourriture. « Ô Marie ! D’où te vient cette nourriture ? », lui demanda-t-il un jour. Elle répondit: « Cela me vient de Dieu. Dieu donne sans compter à qui Il veut. » (Coran 3:37)

Elle reçut la visite d’anges à plus d’une reprise. Dieu nous apprend que des anges la visitèrent et l’informèrent du statut particulier qu’elle occupait au sein de l’humanité :

« Et un jour les anges dirent à Marie : « Ô Marie! Certes, Dieu t’a élue et purifiée, et t’a préférée à (toutes) les femmes de la création. Ô Marie! Obéis à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent (en prière). » (Coran 3:42-43)

Parce qu’elle reçut la visite d’anges et qu’elle fut préférée à toutes les femmes de la création, certains ont maintenu que Marie était une prophétesse. Cela reste matière à débat. Même si elle ne l’était pas, l’islam estime qu’elle occupe la position la plus élevée parmi toutes les femmes de la création de par sa piété et sa dévotion, et parce qu’elle a été choisie par Dieu pour donner naissance à Jésus de façon miraculeuse.

L’annonciation

Dieu, dans le Coran, nous dit que des anges ont annoncé à Marie la bonne nouvelle d’un enfant à venir, du statut qu’il allait occuper sur terre et de certains des miracles qu’il allait accomplir :

« Et quand les anges dirent : « Ô Marie! Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’une Parole de Sa part. Son nom sera le Messie, Jésus, fils de Marie, illustre en ce monde comme dans l’au-delà et l’un des rapprochés (de Dieu). Il parlera aux gens dès le berceau. Et en son âge mûr, et il sera du nombre des vertueux. » Elle dit : « Seigneur! Comment pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun homme ne m’a touchée? » Il dit: « Ce sera ainsi. Dieu crée ce qu’Il veut. Quand Il décrète une chose, Il dit seulement « Sois! » et elle est aussitôt. Dieu lui enseignera les Écritures et la sagesse, ainsi que la Torah et l’Évangile. » (Coran 3:45-48)

Les paroles de la Bible, à ce sujet, sont similaires :

« N’aie pas peur, Marie, car Dieu t’a accordé sa faveur. Voici: bientôt tu seras enceinte et tu mettras au monde un fils; tu le nommeras Jésus. »

Étonnée, elle répondit :

« Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge? » (Luc 1:26-38)

Ce moment fut une très grande épreuve, pour elle, car sa grande piété et sa dévotion étaient connues de tous. Elle appréhendait la réaction des gens, qui l’accuseraient de n’avoir pas été chaste.

Dans d’autres versets du Coran, Dieu relate de façon plus détaillée l’annonciation faite par Gabriel.

Une fois, alors que Marie quittait le temple pour vaquer à quelques occupations, l’ange Gabriel se présenta à elle sous la forme d’un homme. Comme il était tout près d’elle, elle eut peur et invoqua la protection de Dieu. Gabriel lui dit alors qu’il n’était pas un homme ordinaire, mais un ange envoyé par Dieu pour lui annoncer qu’elle allait porter un enfant d’une grande pureté.

« Et fait mention de Marie, dans le Livre, quand elle alla s’isoler, loin de sa famille, dans un lieu situé à l’est. Elle étendit un voile entre elle et le monde. Nous lui envoyâmes Notre esprit, qui avait revêtu pour elle une forme humaine accomplie. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Miséricordieux! Si tu crains Dieu, [ne m’approche point]! » Il dit : « Je ne suis qu’un messager de ton Seigneur, venu t’annoncer la naissance d’un fils pur. » (Coran 19:16-19)

Étonnée, elle répondit :

« Comment pourrais-je avoir un fils alors qu’aucun homme ne m’a (jamais) touchée et que je ne suis point une femme de mœurs légères? » (Coran 19:19-20)

L’ange lui expliqua qu’il s’agissait d’un décret divin qui avait déjà été décidé, et que cela était une chose facile pour Dieu. Dieu dit que la naissance de Jésus allait être un signe de Son omnipotence, et que tout comme Il avait créé Adam sans père ni mère, Il pouvait aussi créer Jésus sans l’intervention d’un père.

« Il dit : « Ainsi sera-t-il. Cela M’est facile, a dit ton Seigneur. Et Nous ferons de lui un signe pour les gens et une miséricorde émanant de Nous. C’est une affaire déjà décrétée. » (Coran 19:21)

Dieu insuffla en Marie l’esprit de Jésus, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Ainsi Jésus fut-il conçu en elle, comme le décrit Dieu dans le Coran :

« De même, Marie, la fille d’Imran, qui avait préservé sa chasteté; Nous insufflâmes en elle de Notre Esprit. » (Coran 66:12)

Lorsque sa grossesse devint apparente, Marie s’inquiéta de plus en plus de ce que les gens allaient dire à son sujet. Contrairement aux chrétiens, qui croient que Marie épousa Joseph, l’islam soutient qu’elle n’était ni fiancée ni mariée, et que c’est pour cette raison qu’elle appréhendait tant la réaction des gens. Elle savait que la seule conclusion logique à laquelle ils parviendraient en la voyant enceinte était qu’elle avait conçu l’enfant de façon illégitime. C’est pourquoi elle décida de se retirer et de quitter le lieu qu’elle habitait. Dieu dit :

« Elle devint donc enceinte de l’enfant et se retira en un lieu éloigné. Saisie par les douleurs de l’enfantement, elle alla se réfugier au pied d’un palmier. » (Coran 19:22-23)

La naissance de Jésus

Lorsque débuta le travail de l’accouchement, Marie endura d’intenses douleurs, à la fois physiques et émotionnelles. Comment une femme d’une telle piété et d’une telle noblesse pouvait-elle accoucher d’un enfant hors mariage? Nous devons souligner, ici, que Marie eut une grossesse et un accouchement semblables à ceux de toutes les femmes, contrairement à la croyance chrétienne selon laquelle elle aurait accouché sans douleur. Les juifs et les chrétiens considèrent que les menstruations et les douleurs de l’enfantement sont une malédiction que subissent les femmes à cause du péché d’Ève. L’islam n’adhère ni à cette croyance ni à la théorie du péché originel; il insiste plutôt sur le fait que nul ne peut porter le fardeau des péchés d’autrui.

« Chaque âme n’acquiert le mal qu’à son propre détriment et personne ne portera le fardeau d’autrui. » (Coran 6:164)

Non seulement cela, mais ni le Coran ni le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’ont jamais mentionné que c’était Ève qui avait mangé le fruit de l’arbre et qui avait incité Adam à faire de même. Le Coran blâme plutôt Adam seul, ou les deux :

« Puis Satan, afin de leur rendre visible [leur nudité] qui leur avait été cachée jusque là, leur chuchota : « Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour vous empêcher de devenir des anges ou de devenir immortels. » Et il leur jura : « Vraiment, je suis pour vous un sincère conseiller. » À force de séduction, il entraîna leur chute. Et lorsqu’ils eurent goûté (aux fruits) de l’arbre, leur nudité leur devint visible et ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du Jardin. » (Coran 7:20-22)

À cause du sentiment de détresse et de la douleur qu’elle avait à endurer, Marie souhaita, à ce moment, n’avoir jamais été créée.

« Elle dit : « Ah! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée! » (Coran 19:23)

Mais après avoir accouché du nourrisson, celui-ci (Jésus) parla miraculeusement afin de la calmer et de l’assurer que Dieu la protégerait toujours :

« Une voix l’appela, d’au-dessous d’elle : « Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a mis une source à tes pieds. Et secoue vers toi le tronc du palmier; il en tombera des dattes fraîches et mûres. Mange et bois, et réjouis-toi. Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis-lui : « J’ai fait vœu de jeûne, à mon Seigneur; je ne peux donc parler à aucun être humain, aujourd’hui. » (Coran 19:24-26)

Marie se sentit alors rassurée. Ce fut là le premier miracle de Jésus, celui d’avoir parlé à sa mère, à sa naissance, afin de la rassurer. Il parla encore lorsqu’elle se présenta à son peuple avec lui. Lorsqu’ils la virent avec un bébé dans les bras, ils s’exclamèrent :

« Ô Marie! Tu as fait là une chose étonnante! » (Coran 19:27)

Elle ne répondit pas, mais pointa du doigt son nourrisson, qui parla miraculeusement comme Dieu l’avait promis lors de l’annonciation.

« Il parlera aux gens dès le berceau. Et en son âge mûr, et il sera du nombre des vertueux. » (Coran 3:46)

Jésus dit aux gens :

« Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m’a donné le Livre et m’a fait prophète; Il a fait de moi une source de bénédiction où que je sois, et Il m’a enjoint la prière et la zakat tant que je vivrai. Il m’a rendu dévoué envers ma mère et Il ne m’a fait ni insolent ni misérable. Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité! » (Coran 19:30-33)

C’est ainsi que commença la vie de Jésus, sa longue épreuve qui allait consister à appeler les gens à n’adorer que Dieu et à déjouer les complots ourdis contre lui par certains juifs qui ne pensaient qu’à le supprimer.

La vierge Marie dans l’islam

Nous avons déjà discuté du statut important que l’islam accorde à la vierge Marie. En fait, elle est, aux yeux de l’islam, la plus parfaite de toutes les femmes qui ont été et qui seront créées. Dans le Coran, aucune autre femme ne reçoit autant d’attention que Marie, bien que tous les prophètes aient eu une mère, à l’exception d’Adam. Elle fait partie des huit personnes dont une des 114 sourates du Coran porte le nom. La dix-neuvième sourate du Coran s’intitule « Maryam », qui est le nom de Marie en arabe. La troisième sourate du Coran s’intitule Imran, du nom de son père. Les sourates Maryam et Imran sont parmi les plus belles du Coran. De plus, Marie est la seule femme qui soit mentionnée par son nom, dans le Coran. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

“Les meilleures femmes du monde sont au nombre de quatre :Marie, fille d’Imran, Aasiyah, épouse de Pharaon, Khadeejah bint Khouwaylid [la première épouse du prophète Mohammed], et Fatimah, fille de Mohammed, le Messager de Dieu.” (Al-Tirmidhi)

En dépit de leurs nombreux mérites, Marie et son fils Jésus n’étaient que des êtres humains et ne possédaient aucune caractéristique surnaturelle. Ils étaient tous deux des êtres créés et nés en ce monde. Même si Dieu les protégeait contre le fait de commettre de graves péchés – Jésus était totalement protégé et Marie l’était en grande partie comme le sont les personnes très pieuses, si nous adoptons la position selon laquelle elle n’était pas une prophétesse – ils demeuraient susceptibles de commettre des erreurs. Contrairement aux chrétiens, qui considèrent Marie immaculée, nul ne possède cette qualité, en islam, hormis Dieu.

L’islam, c’est la croyance et l’application quotidienne du plus strict monothéisme. Personne, donc, ne possède de pouvoirs surnaturels en dehors de Dieu et Lui seul mérite d’être adoré. Même si des prophètes et des personnes vertueuses ont accompli des miracles au cours de leur vie, ils n’ont plus eu, après leur mort, aucun pouvoir de s’aider eux-mêmes, et encore moins les autres. Tous les êtres humains sont des serviteurs de Dieu et ont besoin de Son aide et de Sa miséricorde.

Cela est aussi vrai pour Marie. Bien que plusieurs miracles aient eu lieu en sa présence, ils ont tous cessé après sa mort. Toutes ces apparitions de la vierge Marie dont on entend parler, ou ces gens qui auraient été sauvés après l’avoir invoquée ne sont que des tromperies du diable destinées à égarer les gens et à les éloigner de l’adoration du seul véritable Dieu. Les prières comme le « je vous salue Marie » et les fêtes à Marie célébrées dans les églises sont tous des actes de polythéisme parce qu’ils consistent à adorer un autre être que Dieu. C’est pour cela que l’islam interdit strictement toute innovation, de même qu’il interdit d’ériger des lieux d’adoration sur des tombes ou près d’elles, afin de préserver l’essence de la religion de Dieu, le message voulant que Lui seul soit adoré et personne d’autre en dehors de Lui.

Marie était une servante de Dieu et elle était la plus pure de toutes les femmes; elle a été spécialement choisie pour donner naissance de façon miraculeuse à Jésus, un des plus grands prophètes. Elle était connue pour sa piété et sa chasteté et elle sera toujours tenue en haute estime. Son histoire a été relatée dans le Coran et y demeurera jusqu’au Jour du Jugement.

http://www.islamreligion.com/fr/articles/23/

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La mort des prophètes dans le Coran

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COMMENT LA MORT DES PROPHETES EST-ELLE DECRITE DANS LE CORAN?
Si on examine les passages coraniques qui évoquent la mort ou l'assassinat des prophètes et qu'on les compare aux versets relatifs à la mort de Jésus, l'on voit apparaître un fait notable concernant cette mort. Dans les lignes qui suivent, nous allons nous pencher sur la signification des termes employés pour évoquer la mort de Jésus et des autres envoyés et étudier la façon dont il sont utilisés dans les versets.

Comme nous le verrons tout à l'heure, Le Coran emploie un certain nombre de termes spécifiques pour relater la mort des prophètes, tels que 'katele' (tuer), 'mate' (mourir), 'haleke' (détruire) et 'salebe' (pendre). Cependant, le Coran affirme clairement qu"'ils ne l'ont pas tué (ma katelehu) ni crucifié (ma salebuhu)", ce qui signifie qu'il n'a été tué en aucune façon. Da,s un autre verset il est dit qu'une personne qui ressemblait à Jésus lui a été substitué et que c'est lui qui a été élevé vers Allah. Nous lisons dans un autre verset:

(Rappelle-toi) quand Allah dit: "Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas…
(Sourate al-Imran: 55)

Dans ce qui suit, nous allons voir comment sont employés les différents verbes relatifs à la mort et au fait de reprendre l' qui apparaissent dans la sourate Al 'Imran:

1. TEVEFFA: REPRENDRE L'AME

Le terme traduit par "mort" qui est utilisé dans ce verset admet plusieurs acceptions. L'étude des termes synonymes employés dans ces versets montre que Jésus n'est pas mort, au sens commun du terme. Voici la description qui est faite de sa "mort" dans la sourate al-Ma'ida, 117:

Je ne leur ai dit que ce que Tu m'as ordonné de dire à savoir: "Adorez servilement Allah mon Seigneur et Le vôtre!" Je fus témoin contre eux tant que je fus parmi eux et, lorsque Tu as repris mon âme, Tu fus leur observateur attentif et Tu es de toute chose témoin. (Sourate al-Maidah: 117)

En arabe, le mot traduit dans ce verset par "reprendre l'âme" est "tawaffa", et il vient de la racine "wafa" (accomplir). Tawaffa ne signifie pas "la mort" mais "la prise de l’âme", dans le sommeil ou dans la mort. Nous voyons encore dans le Coran que "la prise de l’âme" ne signifie pas nécessairement la mort. Par exemple, dans un verset où le mot "tawaffa" est employé, il ne s’agit pas de la mort d’un être humain, mais de "la prise de son âme pendant le sommeil":

C'est Lui qui vous reprend votre âme pendant la nuit et qui sait ce qu'ont fait vos membres pendant le jour. Puis Il vous ressuscite le jour afin que s'achève un délai fixé (nommé) à l'avance… (Sourate al-Anam: 60)

Le mot arabe traduit par "prendre" dans ce verset est le même que celui employé dans le verset 55 de la sourate Al-’Imran. Le mot "tawaffa" est utilisé dans le verset ci-dessus. Il est, dès lors, évident que l’on ne meurt pas pendant le sommeil. Il est donc ici toujours question de "la prise de l’âme".

Le même mot est utilisé dans le verset ci-dessous comme suit:

Allah reçoit les âmes au moment de leur mort (mevt) ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil (lem temut). Il retient celles à qui Il a décrété la mort (el mevte), tandis qu'Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé… (Sourate az-Zumar: 42)

Comme ces versets nous le montrent, Dieu prend l’âme de celui qui est endormi, cependant Il renvoie les âmes de ceux dont la mort n’a pas encore été décrétée. Dans ce contexte, l’homme ne meurt pas au cours de son sommeil dans le sens où nous le comprenons. L’âme quitte le corps et reste dans une autre dimension seulement pendant une période provisoire. Quand nous nous réveillons, l’âme retourne au corps.

Le Professeur Süleyman Ates, de l'Université d'Istanbul, Faculté de Théologie, directeur du Département des Sciences Fondamentales Islamiques et ancien ministre des Affaires religieuses a consacré le développement suivant au mot "tevaffa" dans son commentaire:

Selon ceux qui disent que le terme "tevaffa" est utilisé dans le sens de "sommeil", ce qui est l'acception généralement admise, le verset signifie: "Je te plongerai dans le sommeil". Nous pouvons donc dire que Jésus a été plongé dans un état qui ressemble à la mort et élevé auprès d'Allah et que cet état n'est pas une mort, au sens où nous l'entendons généralement, mais désigne le fait de quitter cette dimension terrestre. (Professeur Süleyman Ates, Une exégèse moderne du Saint Coran, vol. 2, pp. 49- 50) 1

2) KATELE: TUER

Le verbe correspondant à l'idée de "tuer" dans le Coran est 'katele.' C'est dans cette acception qu'il est utilisé dans la sourate Mu'min:

Et Pharaon dit: "Laissez-moi tuer Moïse. Et qu'il appelle son Seigneur! Je crains qu'il ne change votre religion ou qu'il ne fasse apparaître la corruption sur terre." (Sourate al-Mu'min: 26)

"Laissez-moi tuer Moïse" traduit 'aktul Musa (Moïse)'. C'est une forme dérivée de 'katele'. On note encore cet emploi dans un autre verset:

…Cela est parce qu'ils… tuaient sans droit les prophètes...
(Sourate al-Baqarah: 61)

"Ils ont tué" traduit 'yaktulune' dans le texte original, qui est une forme conjuguée là encore de 'katele.' La traduction nous montre clairement que ce verbe signifie "tuer".

L'emploi du verbe 'katele" est clair dans les versets suivants, relatifs à la mort des prophètes. Toutes les formes mises entre crochets proviennent de 'katele'.

…Nous enregistrons leur parole, ainsi que leur meurtre (katlehum), sans droit, des prophètes…
(Sourate al-Imran: 181)

…vous vous enfliez d'orgueil? Vous traitiez les uns d'imposteurs et vous tuiez les autres (taktulune). (Sourate al-Baqarah: 87)

…- Dis: "Pourquoi donc avez-vous tué (taktulune) auparavant les prophètes d'Allah, si vous étiez croyants?". (Sourate al-Baqarah: 91)

Ceux qui ne croient pas aux signes d'Allah, tuent (yaktulune) sans droit les prophètes et tuent (yaktulune) les gens qui commandent la justice… (Sourate al-Imran: 21)

… Pourquoi donc les avez-vous tués (kateltumuhum), si vous êtes véridiques" ? (Sourate al-Imran: 183)

… Celui-ci dit: "Je te tuerai (Le aktulenneke) sûrement"… (Sourate al-Maidah: 27)

Si tu étends vers moi ta main pour me tuer (taktuleni), moi, je n'étendrai pas vers toi ma main pour te tuer (aktuleke)… (Sourate al-Maidah: 28)

Tuez (uktulu) Joseph ou bien éloignez-le dans n'importe quel pays… (Sourate Yusuf: 9)

Et la femme de Pharaon dit: "(Cet enfant) réjouira mon oeil et le tien! Ne le tuez pas (la taktulu)…
(Sourate al-Qasas: 9)

…"Ô Moïse, les notables sont en train de se concerter à ton sujet pour te tuer (li yaktulu)…
(Sourate al-Qasas: 20)

Son peuple ne fît d'autre réponse que: "tuez-le (uktuluhu) ou brûlez-le"…
(Sourate al-Ankabut: 24)

3) HALEKE: TUER

'Haleke' est un autre verbe qui est employé dans le Coran à plusieurs reprises, avec le sens de "être détruit, mourir". On lit par exemple dans la sourate al-Mu'min:

…lorsqu'il mourut (haleke), vous dites alors: "Allah n'enverra plus jamais de messager après lui"…
(Sourate al-Mu'min: 34)

Dans ce verset, "quand il mourut" traduit l'expression arabe 'iza heleke' prise au sens de "mourir".

4) EL MEVTE: LA MORT

C'est un terme que l'on rencontre souvent dans le récit de la mort des prophètes. 'Mate' est employé avec le sens de mourir dans différents versets, notamment dans la sourate Saba':

Puis, quand Nous décidâmes sa mort (el mevte), il n'y eut pour les avertir de sa mort (mevtihi) que "la bête de terre", qui rongea sa canne…
(Sourate Saba: 14)

Une autre forme de ce verbe est employée au sujet du prophèteYahya:

Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra (yemutu), et le jour où il sera ressuscité vivant!
(Sourate Maryam: 15)

"Quand il mourra" est la traduction de 'yemutu'. Ce même terme apparaît dans le récit de la mort du prophète Yakub, notamment dans la sourate al-Baqarah:

Etiez-vous témoins quand la mort (el mevte) se présenta à Jacob…
(Sourate al-Baqarah: 133)

Le mot el 'mevte' dérive de la même origine et signifie "mort". Dans un verset qui concerne le prophète Muhammad (saas), les verbes 'katele' et 'mate' sont utilisés en meme temps:

Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés - S'il mourait (mate), donc, ou s'il était tué (kutile), retourneriez-vous sur vos talons?... (Sourate al-Imran: 144)

Le mot "mevt" qui a la même racine que "mate" (mourir) apparaît encore dans d'autres versets relatifs à la mort des prophètes:

… elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse mort (mittu) avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!"
(Sourate Maryam: 23)

Et Nous n'avons attribué l'immortalité (el hulde) à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs (mitte), toi, ils seront, eux éternels?
(Sourate al-Anbiya: 34)

…et qui me fera mourir (yumituni), puis me redonnera la vie…
(Sourate as-Shuaraa: 81)

5) HALID: IMMORTEL

"Halid" n'a pas de lien direct avec l'idée de mourir ou de tuer mais il signifie "immortel". C'est l'idée d'exister de façon permanente. Ce terme apparaît dans la sourate Anbiya':

Et Nous n'en avons pas fait des corps qui ne consommaient pas de nourriture. Et ils n'étaient pas éternels (halidiyne). (Sourate al-Anbiya: 8)

6) SALEBE: CRUCIFIER

Lorsqu'il est question de la mort des prophètes, le Coran emploie parfois le verbe 'salebe' (crucifier). Ses acceptions sont variées, il signifie "pendre", "crucifier" ou "exécuter" selon les contextes. On le retrouve dans les versets suivants::

… ils ne l'ont ni tué ni crucifié (ma salebu)… (Sourate an-Nisa: 157)

… L'un de vous donnera du vin à boire à son maître; quand à l'autre, il sera crucifié (yuslebi)… (Sourate Yusuf: 41)

… qu'ils soient tués, ou crucifiés (yusallebu)… (Sourate al-Maidah: 33)

Je vais vous couper la main et la jambe opposées, et puis, je vous crucifierai (usallibennekum) tous. (Sourate al-Araf: 124)

… Je vous ferai sûrement, couper mains et jambes opposées, et vous ferai crucifier (usallibennekum)… (Sourate Ta-Ha: 71)

… Je vous couperai, sûrement, mains et jambes opposées, et vous crucifierai (usallibennekum) tous. (Sourate as-Shuaraa: 49)

Comme on peut le voir dans ces versets, ce sont des verbes très différents qui sont employés pour décrire la mort de Jésus et celle d'autres prophètes. Dieu a révélé dans le Coran que Jésus n'avait pas été tué, ni crucifié, que quelqu'un d'autre lui avait été substitué et qu'il avait été rappelé par Dieu (en d'autres termes, que son âme lui avait été prise comme lors du sommeil). Tandis que le mot 'teveffa' qui signifie "prendre l'âme" est utilisé au sujet de Jésus, ce sont des expressions telles que 'katele' et 'mate', expressions qui décrivent une mort ordinaire, qui sont employées pour les autres prophètes. Ceci montre bien que la situation de Jésus est particulière. Pour conclure, nous pouvons dire que Jésus (as) a pu être dans un état spécial quand il a été élevé vers Dieu; il n'a pas éprouvé la mort, telle que nous la connaissons. Il s'agissait simplement d'un passage entre les deux mondes. Dieu est plus savant.

http://www.jesusreviendra.com/s1_8.html

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