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coran

Le déluge: comparaison entre les religions monothéistes

L'arche de Noé

le mythe du Déluge et de l'arche de Noé, commun aux 3 religions monothéistes, revêt une importance capitale pour les défenseurs des religions.

L'histoire biblique du déluge a beaucoup influencé les travaux des premiers géologues jusqu'à l'avènement des nouvelles théories sur l'âge de la terre et la dérive des continents. Les traces d'organismes marins et de coquillages trouvés en montagne étaient perçus comme autant de résidus du déluge universel... Un déluge ordonné par Dieu qui aurait submergé la terre toute entière, éradiquant toute la faune sauf les couples embarqués par Noé dans son arche. Ce récit propose aussi que les humains actuels seraient tous les descendants des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet.

  Dans La Bible

la Bible (Genèse 7:11): « en ce jour-là se fendirent toutes les sources de l’immense abîme d’eau et les écluses des cieux s’ouvrirent.»

"L'an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. Et le déluge fut sur la terre 40 jours, et toutes les montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes." (Genèse 7 versets 11, 17 et19)

La Bible affirme explicitement que le déluge du temps de Noé fut universel et que tous les oiseaux, tous les animaux terrestres et tous les humains furent tués, sauf ceux qui se trouvaient dans l'arche.

Le passage de la Bible décrivant le déluge est particulièrement riche en valeurs numériques. Certaines sont relatives aux dimensions de l'arche et aux phases de déroulement du déluge. Au delà de leur sens immédiat, les valeurs numériques peuvent être considérées comme des symboles renfermant un message discret.

Genèse 6/15-16: "Et voici comment tu la feras (l'arche): trois cent coudées seront la longueur de l'arche; cinquante coudées sa largeur et trente coudées sa hauteur…Tu la composeras d'une charpente inférieure, d'une seconde et d'une troisième"

Sur le plan de l'espace le rapport entre la longueur et la hauteur de l'arche est de 10 (300 contre 30 coudées), celui entre la longueur et la largeur est de 6 (300 contre 50 coudées). La hauteur est constituée de 3 niveaux de 10 coudées chacun. À la partie supérieure de l'arche on trouve un "hublot" de 1 coudée de côté.

La répartition 1 + 3 + 6 = 10 est celle des attributs divins dans l'arbre de vie (voir chapitre sur l'Arbre de Vie) . L'arche est non seulement un lieu de survie physique, mais elle annonce un retour spirituel.

Le déluge commence le 17ème jour du 2ème mois de la première année, soit 217 et Noé sort de l'arche le 27ème jour du 2ème mois de l'année suivante, soit 227. La somme des valeurs numériques des deux nombres est respectivement 10, puis 11, 10 signifiant qu'un cycle est accompli, 11 annonçant un nouveau cycle.

Dans le Coran
 Sourate Hud.

38. Et il construisait l'arche. Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Il dit: 39. Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l'humiliera, et sur qui s'abattra un châtiment durable! »
40. Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à bouillonner [d'eau], Nous dîmes: « Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux. [...]
42. Et elle vogua en les emportant au milieu des vagues comme des montagnes. Et Noé appela son fils, qui restait en un lieu écarté (non loin de l'arche): « Mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants ».
43. [...] Et les vagues s'interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés ».
44. Et il fut dit: « Terre, absorbe ton eau! Et toi, ciel, cesse [de pleuvoir]! ». L'eau baissa, l'ordre fut exécuté, et l'arche s'installa sur le Joudi [...]
48. Il fut dit: « Noé, débarque avec Notre sécurité et Nos bénédictions sur toi et sur des communautés [issues] de ceux qui sont avec toi. Et il y (en) aura des communautés auxquelles Nous accorderons une jouissance temporaire; puis un châtiment douloureux venant de Nous les toucheras ».

Bien que le Qour’aane fasse allusion au Déluge qui a eu lieu à l’époque de Nouh (alayhis salâm), il ne précise pas pour autant quel a été l’étendue de la surface touchée. C’est pour cette raison qu’il y a toujours eu des divergences entre les savants musulmans à ce sujet. Une partie des savants pensent que le Déluge a été universel. C’est par ailleurs l’opinion des juifs et des chrétiens. Mais il y a un très grand nombre de savants musulmans qui croient plutôt que le Déluge n’a eu lieu qu’à l’endroit où vivait le peuple de Nouh (alayhis salâm) et non pas sur toute la surface de la terre. Cette seconde opinion apparaît comme étant la plus plausible. J'ajouterai même que le Dr. Kassab, dans son excellent ouvrage "Les mille vérités scientifiques du Qour'aane" affirme également que le Déluge a été régional, et il apporte des arguments probants pour appuyer ses dires.

Le bateau de Noé (sur lui la Paix !). Ses dimensions.

Arche de Noé, espèce de grand navire que Noé construisit, par l'ordre de Dieu, pour s'y retirer avec sa famille et des couples de chaque espèce d'animaux, et à l'abri duquel il devait échapper aux eaux du Déluge. A part son existence et sa destination, tout ce qu'on pourrait dire de cette construction est conjectural. Selon la Bible, l'Arche était en bois de gopher, mot que les Septante traduisent par bois équarri, Jonathas par cèdre, Onkélos par cyprès, St Jérôme par bois goudronné. Moïse donne à l'arche 300 coudées de long; 50 de large, 30 de haut, et les savants sont loin d'être d'accord sur la valeur de ces coudées; si ce sont celles des Égyptiens de son temps, l'Arche aurait eu environ 170 mètres de longueur, 28 de largeur, 17 de hauteur, et sa capacité se serait élevée à plus de 42 000 tonneaux. Moïse attribue au bâtiment trois étages tandis que Philon et Josèphe lui en donnent quatre, et Origène cinq. Ce dernier prétend que l'Arche était de forme pyramidale, et d'autres en font un parallélépipède rectangle. Selon Origène, St Augustin et St Grégoire, Noé employa 100 ans à la construire; selon Salomon Jarchi, 120 ans; selon Bérose, 78; selon Tanchuma, 52; selon les Musulmans, 2 seulement. (B.). (Source : Imago Mundi.).

Fais une arche en bois (Gen. 6:14). Jacob ben Isaac d'écrire notamment : Toldot Itzhak dit : Noé n'a pas récité de prières car il était bon envers les gens mais sa foi en Dieu faisait parfois défaut. Noé pensait que le Saint, béni soit-Il, ne devait pas provoquer le déluge mais seulement faire peur afin qu'ils deviennent pieux.
A cause des eaux du Déluge (Gen. 7:7). Noé monta dans l'arche à cause des flots tumultueux. Noé ne croyait pas que Dieu déclencherait le déluge ; c'est pourquoi, il ne rentra pas dans l'arche avant que l'eau ne l'y oblige. (Le commentaire sur la Torah. Edit. Verdier).
Nous dirons : c'est porter là un jugement sévère et inadmissible sur/envers les prophètes. Mais, d'après les commentateurs, ceci correspond à l'image que le monde de la Synagogue, se fait en général de ses prophètes ! Or, après la foi des anges, la foi des prophètes et messagers divins n'est pas à mettre en doute. Et le Déluge n'est pas ici un jeu. C'est un châtiment envers ceux et celles qui ont mécru en leur divin Créateur, Lui ont donné des Associés, Lui ont désobéi, ont désobéi aux invitations et injonctions du prophète Noé (sur lui la Paix !). Et de ce fait, à lui de faire cette prière à son Seigneur :

« Seigneur ! Ne laisse sur terre pas un habitant d'entre les mécréants !
Pourquoi ?
Si Tu en laisses, en vérité, ils égareront Tes esclaves, et n'engendreront que du libertin, du trop ingrat... » (Coran LXXI 26-7).

Enfin, le divin Créateur du monde biblique n'est-Il pas présenté comme une sorte de divinité dépourvue de toute science, de connaissance réelle de l'invisible, de l'avenir ? A les lire, on fini par croire en la suprématie de l'Homme sur son Créateur ! Encore une vision propre au monde toranique.

La construction du bateau prendra de nombreuses années. On parle de 200 et plus. Entre temps, les gens de l'époque aiguiseront leurs moqueries envers Noé (sur lui la Paix !). Il est vrai qu'il sera le premier homme à construire, sur ordre divin, une pareille embarcation, et son peuple allait découvrir en final le vrai but de sa construction. Se sera une découverte à haut risque. On dit que Noé (sur lui la Paix !) sera assisté par les anges. Il lui sera montré comment construire une telle embarcation. Selon les commentateurs, Noé (sur lui la Paix !) le charpentier fabriquera son bateau en bois de teck. Bois dur, de densité moyenne, imputrescible. Il lui fut commandé de le faire d'une longueur de 80 coudées, d'une largeur de 50 coudées, sur une hauteur de 30 coudées. Selon Quatadah : longueur : 300 coudées, largeur : 50 coudées, hauteur 30 coudées. Selon Hassen : Longueur 1100 coudées, largeur : 600 coudées. C'est ainsi qu'il sera décrit par Ham fils de Noé, lorsque le Messie demanda à son Seigneur la permission de le ressusciter, sur demande express de ses compagnons. L'exégète Baidawi estime que les dimensions de l'arche sont de trois cents coudées de long, cinquante de large et trente de haut. Il explique ensuite que le premier des trois étages était destiné aux animaux sauvages et domestiques, tandis que le second accueillait les êtres humains et que le troisième abritait les oiseaux. Pour l'historien Ibn Athîr, le premier abritait Noé et les autres humains, le second les animaux sauvages, et le troisième les oiseaux. Il y a divergences à ce sujet.

Les personnes qui monteront à bord. Leur nombre.

Les exégètes se contredisent sur le nombre des personnes embarquées. Il existe une fourchette entre 7 et 80 personnes. Le chiffre 80 étant le plus retenu. Selon le fils d'Abbas : ils étaient au nombre de 80 hommes dont Djourhoum, et tous étaient enfants de Seth (Chith). Selon Quatadah, ils étaient 80 personnes : Noé et son épouse, ses fils et leurs femmes. Le corps d'Adam sera monté à bord, puis son Seigneur lui commanda d'y faire monter les animaux. Le premier animal à monter à bord sera l'oie, le dernier, accompagné de Satan, l'âne.
Un seul ne montera pas parmi ses proches, son fils Yam (autre nom Canaan), il était mécréant. Quand l'eau se déchaînera faisant des vagues de la taille de montagnes, Noé tentera en vain de convaincre son fils de monter à bord. Mais il déclinera l'invitation. Espérant trouver refuge sur la plus haute des montagnes (Coran XI 42-3). La tristesse de Noé (sur lui la Paix !) sera grande (Coran XI 45-7). Le monde biblique ne reconnaît pas ce quatrième enfant de Noé (sur lui la Paix !). Les textes bibliques ne le mentionnent pas.

Les éléments naturels se déchaînent.

L'Ordre divin : Et lorsque Notre commandement vint, et que le four se mit à lancer des jets [d'eau], (...) (Coran XI 40).

حَتَّى إِذَا جَاءَ أَمْرُنَا وَفَارَ التَّنُّورُ قُلْنَا احْمِلْ فِيهَا مِنْ كُلٍّ زَوْجَيْنِ اثْنَيْنِ وَأَهْلَكَ إِلا مَنْ سَبَقَ عَلَيْهِ الْقَوْلُ وَمَنْ آمَنَ وَمَا آمَنَ مَعَهُ إِلا قَلِيلٌ
Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à lancer des jets [d'eau], Nous dîmes : Charge [dans l'arche] un couple de chaque espèce ainsi que ta famille - sauf ceux contre qui le décret est déjà prononcé - et ceux qui croient. Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux.

Le déluge était si énorme que la terre toute entière n'avait jamais témoigné d'une telle catastrophe, d'une telle furie. L'eau qui sortira et tombera, sera une partie venant de la terre, l'autre du ciel. Le "four" est ici un signe divin, inconnu du monde biblique. Selon les exégètes, il peut y avoir ici sept interprétations possibles : 1) la surface du sol, les Arabes appellent la surface du sol : le four. La terre se mit à bouillonner de sources. 2) le four à pain. Le four était de pierre, il appartenait à Eve. Puis, parvint à Noé. On lui dit : Si l'eau sort du four à pain, monte à bord toi et tes compagnons. Dieu alors fit sortit l'eau du four à pain. La femme de Noé le sut, et lui dit : O Noé ! L'eau sort du four ! Il dit : Est venu véritablement le rendez-vous de mon Seigneur ! 3) l'endroit, selon Hassen, où l'eau s'est rassemblée autour du navire. 4) Le lever du soleil, la lumière du matin. Parole de Ali (que Dieu l'agrée !) 5) La Mosquée de Koufah. Selon Ali (que Dieu l'agrée !) et Moudjahid. Moudjâhid : le four était dans la direction de Koufah. Noé prit le navire à l'intérieur de la Mosquée de Koufah. Et le four était à droite de l'entrée... Et de lui l'eau sortit, Noé le savait et c'était là une preuve évidente de la destruction de son peuple. 6) la partie élevée du sol, la partie la plus haute. 7) Source dans le Djaizirah (Arabie). On dit : La source est dénommée wardah... Nohas a dit : c'est là les sept paroles, lesquelles ne sont pas contradictoires entre elles puisque Dieu nous a informé que l'eau sortira à la fois du ciel et de la terre. (V. Qortobi).
Autre variante : Par le terme « four » (tannour), la majorité des Savants entende la surface de la terre, c'est-à-dire que de tous les côtés de la terre, l'eau avait jailli, au point qu'elle surgit même des fours qui sont des lieux du feu. Cependant le fils d'Abbas a dit que le four (tannour) est le nom d'une source qui se trouve en Inde ; Chi'bî a dit qu'elle se trouve à Koufa (en Irak) et Qatâdah a soutenu qu'elle se trouve dans la presqu'île arabique. Ali fils d'abou Talîb a dit, quant à lui, qu'il s'agit de l'aurore quand elle se fend et du jour quand il se lève. Ainsi selon lui, Dieu a ordonné à Noé de faire monter les créatures dans l'embarcation dès l'aurore. Avis personnel.

Le Coran met par ailleurs ces paroles dans la bouche de Noé, s'adressant à ses contemporains : « Montez dedans. Que sa course et son mouillage soient au nom d'Allah » (Coran XI 41).

Al Baidawi, qui écrit au XIIIe siècle, en déduit que Noé proclama le nom d'Allah pour mettre l'arche en mouvement, et qu'il fit de même pour l'arrêter. Quand l'eau commencera à monter et à tomber, les animaux sauvages se présenteront à Noé (sur lui la Paix !). Ils lui seront soumis, et à lui de les faire monter à bord suivant l'ordre divin. Dieu donna également l'ordre à l'ange Gabriel d'élever la Ka'bah au quatrième ciel du Paradis. Elle était en hyacinthe du Paradis. La pierre noire fut cachée dans le mont Abou Qais de la Mecque. Elle restera ainsi jusqu'à la reconstruction de la Ka'bah par le prophète Abraham et son fils Ismaël (sur eux la Paix !) (Coran II 124-130). Og fils d'Anaq, pour avoir aidé Noé à construire le bateau, fut le seul des géants à avoir, dit-on, pu survivre au Déluge. Noé (sur lui la Paix !) avait besoin de bois de teck pour le bateau, il ne pouvait le transporter. C''est alors que Og le transporta jusqu'au Châm, et pour cela, il fut sauvé des eaux du Déluge.
Version biblique : Reste seulement Noé (Gen. 7:23). Il ne reste que Noé et tous ceux qui se trouvaient sur l'arche. Nos sages disent (Nid. 61a) : Og, roi de Basan, demeura sur une planche près de l'arche sous le toit. Noé creusa un trou dans l'arche et donna à manger à Og ; c'est pourquoi Og jura qu'il ne fera aucun mal à ses enfants. Il est écrit « seulement Noé », ce qui signifie que Noé gémissait car une fois, il tarda à nourrir le lion qui le mordit. Alors Noé se mit à crier (Akh veut dire « seulement » ; c'est également le cri que poussa Noé. (Op. cit.).
Remarques : propos qui n'engage que l'auteur. Voir notre version concernant Og. Lequel ne sera jamais roi. Quand il fut ordonné à Noé de faire entrer les animaux dans le bateau, il dit : ô Seigneur ! Que ferai-je du lion avec la vache ? De la chèvre, du loup, de l'oiseau, du chat ? Il dit : Celui qui a créé entre eux l'inimitié est capable de les rassembler. Il fit tomber la fièvre sur le lion qui l'occupa. Et Dieu est plus Savant !

Durée à bord. Le débarquement.

Noé (sur lui la Paix !) et ses compagnons passèrent seulement quarante jours à bord de l'embarcation, au bout desquels il envoya un corbeau pour les nouvelles, selon les commentateurs. Mais ce dernier s'arrêta pour se repaître d'une charogne, et à Noé d'envoyer alors un autre oiseau, une colombe qui revint avec une branche d'olivier en son bec. Et il vit aussi que ses deux pattes étaient pleine de glaise. Il comprit alors que l'eau s'était retirée. Il fit, dans son invocation, que le corbeau soit prit par la peur. C'est pour cela qu'il ne fréquente pas les maisons. Quand à la colombe parée par cette branche verte en son bec, Noé pria pour elle pour la sécurité. C'est pour cela qu'elle fréquente les maisons. Quand Al Masudi écrit que Dieu ordonna à la terre d'absorber l'eau, et que certains territoires peu prompts à obéir reçurent de l'eau salée en punition, devenant ainsi secs et arides. L'eau qui ne fut pas absorbée forma les mers et les océans, si bien que certaines eaux du Déluge existent encore aujourd'hui. Le fils de Djarîr mentionna que le déluge commença le 13 août du calendrier copte.

Noé (sur lui la Paix !) quitta l'arche le dixième jour du mois lunaire : Mouharram, c'est-à-dire à l'Achoura. Il ordonnera à tous de jeûner en ce jour béni, en remerciement d'avoir été sauvé du déluge. Les rescapés édifièrent une ville au pied du mont Joudi, en direction de Moussoul, qu'ils nommèrent Thamanin (« quatre-vingts ») en raison de leur nombre, et du fait que chacun y bâtira une maison, sa propre maison. Aujourd'hui dénommée : le marché des 80. C'est le premier village à être construit après le déluge. Ces personnes n'eurent pas d'enfants, et la totalité des êtres humains nés après le Déluge descendent des trois fils de Noé. Noé (sur lui la Paix !) ferma alors l'arche et en confia la clé à Sem. Yaqout al-Rumi (1179-1229) mentionne également une mosquée construite par Noé et visible à son époque. Quant à Ibn Battuta, (1304-1377), le grand voyageur marocain, il rapporte avoir franchi le mont Joudi au cours de ses voyages au XIVe siècle. Le monde de l'Islam actuel, bien que peu portés à s'engager dans une recherche active de l'arche, pensent souvent qu'elle existe toujours, sur les escarpements les plus élevés de la montagne.

Version toranique : elle sera quelque peu différente.
Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat (Gen. 8:4), ce qui signifie que le dix-septième jour de Nisan (le septième mois de l'année), l'arche s'arrêta sur les monts d'Ararat.. Le Ramban écrit : Il plut d'abord pendant quarante jours ; à partir de ce moment-là, les eaux s'élevèrent un peu plus chaque jour, jusqu'à atteindre quinze coudées au-dessus du sommet des plus hautes montagnes. Les sources et les vannes du ciel s'ouvrirent et les eaux continuèrent à se déchaîner pendant cent cinquante jours. Par la suite, le Saint, béni soit-Il, envoya un vent si fort que les sources furent engorgées et que les vannes du ciel par où jaillissaient l'eau s'obstruèrent. L'arche resta enfoncée dans l'eau à une profondeur de plusieurs coudées, jusqu'à Roch Hodech Tamuz (le dixième mois de l'année). On put alors apercevoir la cime des montagnes ; le dixième jour d'Ab (le onzième mois de l'année)), Noé ouvrit les fenêtres de l'arche afin de voir si la terre était asséchée ; trente jours après, Noé ouvrit le toit de l'Arche (Gen.R33.7, PRE 32, R.H. 11b-12a). (Op. cit.).
Remarque : on parle des monts d'Ararat, au pluriel. Ce qui enveloppe ici une chaîne de montagne. Secundo : l'eau vient uniquement du ciel, version biblique et rabbinique. Les dates varient, le monde de la Synagogue bien qu'employant le système lunaire a un système propre à lui.
Il envoya un corbeau (Gen. 8:7). Il lâcha un corbeau pour savoir si les eaux avaient diminué. Le corbeau (Sanh.108b) refusa de sortir. L'oiseau se dit : « Le Saint Nom me déteste ; Il a ordonné qu'on fasse monter dans l'arche sept couples de tous les animaux purs, mais de mon espèce, Dieu a ordonné de ne prendre qu'un couple, moi et une femelle. A présent, Noé, tu veux m'envoyer hors de l'arche ; peut-être vais-je disparaître ; dans ce cas, où trouverez-vous sur terre un oiseau comme moi ? » Le corbeau ajouta : « Tu veux rester avec ma femme, alors tu m'expédies hors de l'arche. » Noé répliqua : « Impie, cela fait un an que je n'ai pas couché avec ma femme car nous étions dans l'arche ; comment peux-tu dire que je désire aller avec ta femme ? » Noé ne voulut pas le laisser revenir dans l'arche ; il dit : « Tu n'es ni bon à être mangé, ni bon pour être offert en sacrifice. » Dieu répliqua : « Fais-le rentrer, il servira pour une autre mission au temps du prophète Elie. » En effet, Elie s'était dissimulé aux yeux du roi Achab ; il n'avait plus rien à manger. Des corbeaux amenèrent de la viande et du pain de la maison du roi jusqu'à l'endroit où il se cachait (c'est-à-dire le palais de Jehochafat, roi de Judée, voir : I R. 22:41-51).
Remarque : Pour un homme censé et avertit, ce récit est une légende. Comment attribuer à Elohîm, à Hachem, de pareils propos ? De même, au prophète Noé sur lui la Paix !) ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus ce qu'ils décrivent et Lui associent !
Il lâcha une colombe (Gen. 8:8). Il envoya une colombe. Le Behaye pose une question : Pourquoi, au sujet du corbeau, n'est-il pas écrit « près de lui » ? Cela nous indique que les oiseaux purs demeuraient avec Noé dans sa chambre ; les oiseaux impurs habitaient à part. C'est la raison pour laquelle il n'est pas écrit « près de lui » en ce qui concerne le corbeau.
Une feuille d'olivier arrachée était dans son bec (Gen. 8:11). La colombe revint. Elle portait dans son bec une feuille d'olivier. On peut se demander où la colombe a pris cette feuille puisque tous les arbres du monde étaient arrachés. L'explication est : la pluie ne tomba pas en Terre d'Israël ; seules les eaux provenant d'autres pays y coulèrent. De ce fait, les arbres de la Terre d'Israël ne furent pas déracinés (Zeb. 113a, Gen.R. 36.6). Certains sages disent qu'elle rapporta une feuille du jardin d'Eden. On peut alors se demander comment Noé sut que le niveau des eaux avait baissé. Et la feuille, provenait-elle vraiment du jardin d'Eden qui avait été épargné par le déluge ? Le Ramban écrit : Les portes du jardin d'Eden avaient été fermées afin que les eaux ne pénètrent pas à l'intérieur ; quand les eaux diminuèrent, on ouvrit les portes et la colombe entra ; elle prit une feuille du jardin d'Eden. Elle aurait très bien pu ramener la feuille d'un meilleur arbre, mais elle rapporta celle d'un olivier afin de pouvoir dire à Noé qu'il valait mieux manger une feuille amère venant des mains du Saint, béni soit-Il, qu'une nourriture de mains humaines (Gen.R. 33. 6, Sanh. 108b). (Op. cit.).
Remarques : Sur le récit concernant le corbeau et la colombe, voir notre récit. "près de" ou "loin de", vient uniquement de la prière de Noé envers ces deux oiseaux. Nul rapport ici avec pur et impur. On retrouve toutefois le corbeau mentionné pour indiquer à Caïn (Qâbil) comment enterrer son frère (Coran V 31). Secundo : le commentateur biblique parle d'une feuille d'olivier, nos commentateurs d'une branche d'olivier. Ce qui paraît beaucoup plus logique. Le commentateur voit que la terre d'Israël n'aurait pas été recouverte pas les eaux. Ce qui est faux. De plus, la chaîne de montagne d'Ararat se trouve à combien de km de la terre d'Israël ? Comment une colombe peut-elle faire un pareil parcourt, et tenir en son bec une feuille d'arbre ? Et combien d'heures et de jours a-t-elle voyagée ? Cette feuille provenait-elle du jardin d'Eden ? Que le monde biblique semble situer sur terre : Localisations putatives Quantité d'hypothèses ont été avancées, parfois sans beaucoup (voire aucun) de rapport avec le texte biblique. Si la plupart situent Eden dans le Moyen Orient, près de l'ancienne Mésopotamie, d'autres l'ont "vu" en Ethiopie, à Java, au Sri Lanka, dans les Seychelles, dans le Brabant, voire à Bristol-en-Floride. Quelques théologiens chrétiens pensèrent, comme le jardin d'Eden commençait à être associé au paradis (cf. infra), que le Jardin n'avait jamais eu une existence terrestre propre, qu'il s'agissait d'un "bout de paradis céleste sur terre" au sens littéral. (Wikipédia) Là encore ce n'est que paroles rabbiniques, loin de toute réalité. Enfin l'olivier, et contrairement aux dires rabbiniques, est un arbre béni (Coran XCV 1). Le figuier : Mosquée de Noé (sur lui la Paix !) construite sur le Djoudi. L'olivier : Mosquée de Jérusalem (Temple de Salomon). Quatadah : le figuier est la montagne sur laquelle se trouve la ville de Damas. Et l'olivier est la montagne où se trouve la ville de Jérusalem. On peut faire un serment par ces deux montagnes. Jugé bon parce qu'ils sont deux endroits d'obéissance (à Dieu) (Khâzan). On a dit : le figuier et l'olivier sont deux montagnes de Châm. En syriaque, on dit : Tour zitan et Tour tinan. Ceci parce que ces arbres poussent sur ces montagnes. Enfin, l'olivier c'est l'exemple du prophète Avraham (sur lui la Paix !), dans ce verset : "elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier" (Coran XXIV 35). Les paroles des commentateurs sont nombreuses concernant ces deux arbres. S'y référer.
Notons enfin que les Mages, les Dualistes de la Perse antique, ne reconnaissent pas le Déluge. D'autres le reconnaissent, dit-on, mais uniquement pour Babel et ses environs. Mais dans tout cela, seule la parole du divin Créateur est la plus véridique. De Noé, en effet, une descendance sera. Aucune des personnes avec lui aura une descendance. De Noé et de ses fils la terre se repeuplera donc...

Sources:

http://www.le-carrefour-de-lislam.com/Prophetia/diluvium.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9luge

http://soued.chez.com/arche.htm

http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=40

e6un7

Communautés et espèces: la science confirme le Coran

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} (TSC[1], Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

Ce verset figure dans le premier quart de la sourate Al-An’âm (les bestiaux), une sourate révélée à la Mecque qui compte 165 versets après la « basmallah » (formule qui débute toutes les sourates exceptée la 9ème). Comme son nom l’indique, cette sourate fait allusion aux bestiaux, et dans l’un de ses versets est énoncé l’un des principes fondamentaux de la classification des diverses formes de vie.

Indications scientifiques de ce verset:

Le nombre d’espèces vivantes connues à ce jour par les biologistes s’élève à un million et demi d’espèces, vivant dans différents milieux, dans l’eau, sur terre, et dans l’air. A ce nombre s’ajoutent environ 250 000 espèces vivantes primitives découvertes par les spécialistes des fouilles archéologiques. Au rythme annuel des découvertes dans ces deux domaines, les spécialistes estiment que le nombre total d’espèces vivantes sur notre planète pourrait atteindre les quatre millions et demi d’espèces. Or chaque espèce compte des milliards d’individus vivants ou ayant vécu dans les générations successives. La durée de survie moyenne d’une espèce varie entre 500 000 et 5 millions d’années (2 750 000 années en moyenne), et la trace de vie la plus ancienne remonte à 3 milliards 800 millions d’années. Ainsi, quels que soit les progrès scientifiques réalisés et les moyens de dénombrement disponibles, on réalise la difficulté de suivre chacun des milliards d’individus appartenant aux millions d’espèces. C’est ainsi qu’est apparue la nécessité de la classification mentionnée dans la sourate « Les bestiaux » dans le verset :

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés. } (Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

Le verset indique que l’unité fondamentale de la classification est l’espèce, qui se divise en communautés comprenant un certain nombre d’éléments de cette espèce vivant dans une région donnée sur terre (une communauté donnée). Les hommes se divisent en différentes races, chaque race représentant une communauté. Et toutes ces communautés ont une origine unique, un père unique Adam (la paix soit sur lui) qu’Allah (qu’Il soit exalté) a décrit en ces termes dans le Coran :

{Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} (An-Nissâ’ ‘les femmes’ :1)

{C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle;} (Al-A’râf : 189)

{Il vous a créés d’une personne unique et a tiré d’elle son épouse. Et Il a fait descendre [créé] pour vous huit couples de bestiaux.} (Az-Zoumar ‘Les groupes’ :6)

Et le dernier des prophètes et des envoyés (BP sur lui) décrit cette origine unique de l’humanité en ces termes : « Vous êtes tous d’Adam, et Adam est de terre.»

Le verset que nous étudions indique que de même que les hommes se divisent en différentes races qui représentent chacune une communauté, toutes ces communautés ayant une origine commune et unique, toutes les espèces vivantes se divisent également en groupes ou communautés (populations) ayant une origine unique. Ceci vient confirmer la multiplicité des communautés à l’intérieur d’une même espèce, ainsi que le fait que chaque espèce est indépendante de l’autre, même s’il y a une certaine ressemblance dans les structures, ressemblance qui nous rappelle l’unicité du Créateur (qu’Il soit exalté). Toute la création, de l’atome au système solaire, aux galaxies, et depuis la cellule vivante jusqu’au corps humain, tout cela est bâti selon une même et unique ordonnance, un système unique où la parité a une place évidente. Toute la création témoigne que le Créateur (que Ses Noms soient sanctifiés) en est l’auteur, le Dieu, le Seigneur, et qu’Il est l’Unicité absolue au dessus de Sa création.

La notion d’espèce dans le Saint Coran et dans la classification du vivant

Pour tenter de cerner ces quantités innombrables de créatures, les biologistes les ont classées en deux grandes familles, les végétaux et les animaux. Cette classification repose sur le fait que les végétaux principaux sont fixés au sol par des racines, et Allah (qu’Il soit exalté) leur a donné la capacité de produire eux-mêmes leur nourriture. Quant aux animaux, Allah leur a donné la faculté de se mouvoir par eux-mêmes et de ramasser, d’ingurgiter, de digérer et d’assimiler la nourriture obtenue d’autrui. Ce classement en deux grandes familles domina jusqu’au début du vingtième siècle, en dépit de la découverte, au moyen du microscope fabriqué au dix-septième siècle, de nombreuses créatures vivantes difficiles à classer dans l’une ou l’autre des familles des végétaux ou des animaux. Parmi ces créatures, se trouvaient de nombreux micro-organismes unicellulaires dont certains s’apparentent aux végétaux, d’autres aux animaux, d’autres aux deux. Ces organismes unicellulaires furent placés dans une famille à part sous le nom de protistes. Avec la découverte des bactéries, il apparut que celles-ci ne sont pas dotées de la structure cellulaire caractéristique des trois grands règnes, les protistes, les végétaux et les animaux. Leur cellule n’est pas pourvue d’un noyau différencié caractéristique des trois grandes familles, et les bactéries s’apparentent en cela aux créatures primitives connues sous le nom d’algues bleu-vert (cyanobactéries) qui sont des créatures unicellulaires, dépourvues de noyaux différenciés. Leur matériel génétique se disperse dans le liquide de la cellule de façon totalement indifférenciée.

De même avec la découverte des virus, il est apparu qu’ils se distinguent aussi des autres créatures. En effet, les virus vivent en parasite sur d’autres créatures, et se reproduisent en introduisant leur matériel génétique simple dans la cellule végétale, animale ou protiste. Le matériel génétique de ces créatures primitives n’est pas bien différencié.

Ainsi les êtres vivants furent classés en quatre règnes : Les monères, les protistes, les végétaux, les animaux. Puis les études montrèrent que les champignons diffèrent des protozoaires car ils absorbent leur nourriture à travers les parois cellulaires comme les végétaux. Cependant les champignons ne produisent pas par eux-mêmes leur nourriture comme le font les plantes, et ne l’ingurgitent pas non plus comme les animaux. Il a donc fallu les séparer et les classer dans un règne à part. Le nombre de règnes qui nous sont connus s’élève donc à cinq :

Le règne des monères comprenant les virus, les bactéries et les algues bleu-vert, généralement unicellulaires au noyau non isolé.

Le règne des protistes qui comprend les protozoaires et autres algues, organismes unicellulaires pourvus d’un noyau figuré.

Le règne des champignons qui comprend tous les types de champignons, mousses et lichens. Ils sont unicellulaires ou pluricellulaires, et leurs cellules sont pourvues d’un véritable noyau. Les champignons diffèrent des végétaux car ils sont dépourvus de chlorophylle. C’est pourquoi ils dépendent pour leur nourriture d’autres êtres vivants ou de matière organique en décomposition. Le champignon parasite vit au dépend d’autres créatures vivantes.

Le règne des végétaux qui comprend des créatures pluricellulaires. Les cellules des végétaux possèdent un véritable noyau, sont spécialisées en tissus et organes, et comportent des pigments végétaux qui leur permettent de métaboliser le carbone pour préparer leur nourriture. Les cellules ont des parois rigides, et en général les végétaux sont fixés dans la terre.

Le règne animal comprend des créatures vivantes pluricellulaires, chaque cellule ayant un noyau défini, et pas de paroi rigide. Les animaux sont capables de se déplacer, de se nourrir de végétaux ou d’animaux.

Cette classification basée sur l’observation expérimentale, même si elle est imparfaite, est un moyen de répertorier, qui est utile aux chercheurs dans leur travail de recensement des innombrables créatures vivantes. C’est pourquoi un expert célèbre de nos jours dans ce domaine en parle ainsi :

« Bien que le système basé sur le fait qu’il y a cinq règnes soit le système préféré dans ce livre, il n’est que le fruit de la raison humaine comme les autres systèmes de classement, c’est donc pour cette raison qu’il est une tentative de mettre des limites arbitraires à la nature. Et comme la nature se caractérise par une grande diversité, faire des classements précis et cohérents s’avère difficile et même impossible. » (Richard A. Goldzbi, « Biology », Tome 1, 1980, p. 394)

La classification actuelle des êtres vivants

Dans un effort de simplification, qui mena en réalité à plus de complexité, chacun des cinq règnes du vivant fut divisé en plusieurs embranchements qui furent eux-mêmes divisés en classes. Les classes furent divisées en ordres qui furent divisés en familles, puis en genres, puis en espèces, puis en variétés, puis en lignées (souches) qui comprennent plusieurs individus.

Et pour plus de complexité encore, chacune de ces unités fut divisée en trois, en permettant l’ajout des préfixes « super » ou « sous », comme super règne, règne, et sous règne, et ainsi de suite pour toutes les unités de la classification proposée.

Tout ceci s’avéra n’être qu’une tentative désespérée de la part des partisans de l’évolution d’effacer la réalité de la création, en niant l’existence du Créateur (qu’Il soit exalté) et en attribuant tout chose à la nature. Mais les découvertes scientifiques qui suivirent, et en premier lieu la génétique, ont commencé à nous confirmer que la véritable unité de classement du vivant est l’espèce que le Créateur (qu’il soit exalté) a divisée en milliards d’individus qu’Il a répartis sur terre et rassemblés en un certain nombre de communautés ou populations. Chacune d’entre elle vit dans une région du monde, dans un environnement particulier, et descend d’une origine unique que le Créateur a créé de par Sa Science, Sa sagesse, et Son pouvoir. Et l’espèce reste la seule unité de classement certaine dans toutes les classifications modernes des créatures vivantes. Et toutes les autres unités de classement sont de pures conjectures auxquelles se mêlent de nombreuses considérations personnelles. Car la personne qui établit une classification, choisit des caractéristiques et en ignore d’autres pour faciliter l’inventaire de ce nombre colossal de créatures.

Ainsi, chaque espèce d’êtres vivants comprend un ensemble de communautés ou de populations qui ont en commun une même morphologie, une même anatomie, les mêmes fonctions des organes, une constitution chimique et biologique identique, des caractéristiques génétiques fondamentales identiques, des conditions d’environnement voisines même si de grandes distances terrestres les séparent, la faculté de s’accoupler entre eux et de produire une descendance fertile fruit de cet accouplement. Ces caractéristiques sont communes aux individus de chacune des communautés, de même que tous les membres d’une communauté font partie d’une même et seule espèce, même s’il apparaît parmi ces communautés quelques disparités dues aux différences d’environnement, ou a l’isolement génétique, du fait que tous ces individus sont issus d’un code génétique unique.

Ainsi il ne peut jamais y avoir d’accouplement entre les individus de deux espèces vivantes différentes produisant une descendance fertile. Et chaque individu ne peut jamais engendrer en dehors de l’espèce dont il fait partie. Et les membres d’une espèce se distinguent très peu les uns des autres à l’intérieur d’une des communautés (populations) de cette espèce. Et ces distinctions proviennent des variations de la part que chaque individu a reçue de l’héritage génétique qu’a placé notre Seigneur (qu’Il soit béni et exalté) dans l’origine de cette espèce. Et il arrive que les différences entre individus de deux communautés augmentent légèrement en raison de l’isolement génétique et des conditions environnementales et climatiques :

Et cette remarque à elle seule suffit à nier l’idée de classement vertical des populations du vivant, idée basée sur l’hypothèse de liens de parenté entre les individus d’un règne (d’une espèce ou d’une lignée jusqu’au règne) et entre tous les règnes, et ceci dans le but de faire triompher l’idée d’évolution organique. Mais la science a mis en pièces cette idée et a réglé cette question grâce à l’apport d’éléments nouveaux. Le principal élément est la lecture du code génétique de l’homme et de nombreuses autres créatures vivantes. Cette lecture débuta par une tentative de classification au milieu du dix-huitième siècle, lorsque le médecin et naturaliste suédois Carl von Linné publia son livre intitulé : « Systema Naturae » en 1758, cent ans avant la publication de « L’origine des espèces » de Charles Darwin. Linné clamait dans son livre la nécessité de classifier les êtres vivants et de les nommer selon un système qu’il avait établi et qu’il a appelé nomenclature binominale

Ce système repose sur l’hypothèse que toutes les espèces du vivant ont une origine unique. Or dans le verset coranique que nous examinons Allah (qu’il soit exalté dit) : {Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} Ce verset indique que chaque espèce vivante, avec ses communautés et ses individus,est une entité propre, isolée des autres individus, communautés ou espèces. Il indique également que tous les liens de parenté concernant cette espèce se limitent à ses seuls membres, et ne s’étendent pas aux autres espèces. Et c’est une réalité qui apparaît dans les conclusions auxquelles aboutissent les sciences nouvelles telles que la génétique, la biologie moléculaire, la biochimie et autres qui abordent clairement cette réalité.

Et le Coran a mentionné cette vérité avant tout autre, il y a 1 400 ans, ce qui confirme que ce Livre ne peut pas être l’œuvre d’un homme, mais les paroles du Créateur qui l’a révélé selon Sa science au dernier de Ses prophètes et envoyés (que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soient sur eux tous). Comme Il s’y est engagé, Il en a préservé chaque mot et chaque lettre dans la langue où il fut révélé, la langue arabe, sur une période s’étendant sur plus de quatorze siècles et jusqu'à ce qu’Allah hérite de la terre et de ce qui s’y trouve.

Qu’Allah soit loué pour cette grâce qu’est le Coran, qu’Il soit loué pour cette grâce qu’est l’islam. {Louange à Allah qui nous a guidés à ceci. Nous n’aurions pas été guidés, si Allah ne nous avait pas guidés} (Al-A’râf : 43)

Prière et paix sur le Prophète, sceau des messagers, qui reçut le noble Coran de la part de son Seigneur, puis nous le transmit en toute intégrité, dans sa pureté divine, sa lumière, et sa vérité, ce Coran qui est tout entier vérité. Prière et paix sur la famille, les compagnons bénis et les épouses bonnes et pures du Prophète, ainsi que sur tous ceux qui le prennent comme guide et implorent comme il l’a fait, jusqu’au jour de la Rétribution.

[1] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran.

http://www.elnaggarzr.com/Test_fre/france/20.htm

Comment et pourquoi les ummahs passées ont-t-elles été anéanties?

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La société humaine est progressive de nature. Il en est de même de la religion de Dieu et de sa révélation. La révélation progressive de Dieu a été de tout temps et restera à jamais la source de direction la plus efficace pour la société.

Dieu le Tout-Puissant déclare dans le Coran, le livre de sa Loi irrévocable, que lorsqu'une ummah (nation) renie et rejette un messager de Dieu et se complait dans le péché, la cruauté et l'injustice, une nouvelle ummah est élevée pour la remplacer. D'aucun peuvent s'interroger sur la façon dont ce remplacement a eu lieu dans le passé. Comment une ummah a-t-elle pu être anéantie ? Il semblerait qu'il n'y ait jamais eu d'anéantissement total d'un peuple de la surface de la planète. Ces peuples ont plutôt été livrés aux affres de la désunion, de la passivité et de la complaisance, qui se sont infiltrées pernicieusement et progressivement dans leurs rangs.

Le Coran relate plusieurs cas de peuples rebelles ayant subi un châtiment divin. Certains de ces peuples ont connu la désunion, la multiplication des sectes en leur sein, les guerres et les batailles, l'ignorance, la méfiance, l'incompréhension entre leurs membres, la peur les uns des autres, le rejet des messagers de Dieu, l'orgueil et la cruauté, la luxure et l'avidité, le meurtre, le pillage, le matérialisme, les préjugés, la vindicte, la superstition, l'hypocrisie et l'imitation aveugle(...)

Le Coran répond très clairement à des questions telles que : pourquoi les nations du passé ont-elles été maudites par Dieu ? Comment le châtiment de Dieu leur a-t-il été infligé ? Quel a alors été leur destin ?

Le Coran déclare que le châtiment divin est infligé à une ummah lorsque :

1 - Au lieu d'établir un ordre économique juste, elle se complait dans le luxe, le laxisme et l'immoralité ;
"... Et Nous fîmes périr les outranciers."
(Coran, 21:9)

2 - Elle rejette une manifestation de Dieu et se détourne de cette bonté divine ;
"Quant à ceux qui n'ont pas cru, Je les châtierai d'un dur châtiment..."
(Coran, 3:56)

3 - Elle se complait dans l'hypocrisie ;
"... afin qu'Allah récompense les véridiques pour leur sincérité, et châtie, s'Il veut, les hypocrites..."
(Coran, 33:24)

4 - Elle se détourne de l'Appel divin ;
"... Quiconque cependant se détourne, Il [Allah] le châtiera d'un douloureux châtiment."
(Coran, 48:17)

5 - Elle exprime de l'orgueil et de l'arrogance ;
"Et quant à ceux qui ont eu la morgue et se sont enflés d'orgueil, Il les châtiera d'un châtiment douloureux."
(Coran, 4:173)

6 - Elle transgresse les limites ;
"... quiconque après cela transgresse, aura un châtiment douloureux."
(Coran, 2:178)

7 - Son peuple devient malfaisant ;
"Que de cités, donc, avons-Nous fait périr, parce qu'elles commettaient des tyrannies. Elles sont réduites à des toits écroulés..."
(Coran, 22:45)

"Et voilà les villes que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices..."
(Coran, 18:59)

8 - Elle se complait dans le vice et les pêchés ;
"N'ont-ils pas vu combien de générations, avant eux, Nous avons détruites ...? ... Nous les avons détruites, pour leurs péchés, ..."
(Coran, 6:6)

9 - Elle rejette la nouvelle Manifestation de Dieu ;
"Ils le [Hùd] traitèrent donc de menteur. Et Nous les fîmes périr. Voilà bien là un signe! Cependant, la plupart d'entre eux ne croient pas."
(Coran, 26:139)

10 - Elle commet des crimes de façon régulière ;
"... et ceux qui les ont précédés? Nous les avons fait périr parce que vraiment ils étaient criminels."
(Coran, 44:37)

11 - Elle génère des sectes et des différents ;
"Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer, après que les preuves leur furent venues, et ceux-là auront un énorme châtiment."
(Coran, 3:105)

12 - Elle perd espoir en la miséricorde de Dieu ;
"Et ceux qui ne croient pas aux versets d'Allah et à sa rencontre, désespèrent de ma miséricorde. Et ceux-là auront un châtiment douloureux."
(Coran, 29:23)

13 - Elle commet des actes de terrorisme et de violence ;
"... il n'y a de voie [de recours] que contre (le châtiment ne s'adresse qu'à ) ceux qui lèsent les gens et commettent des abus, contrairement au droit, sur la terre: ceux-là auront un châtiment douloureux."
(Coran, 42:42)

A la lumière des versets cités ci-dessus, il est facile de décider si oui ou non les signes mentionnés sont présents dans la société musulmane d'aujourd'hui. Ils le sont sans aucun doute. Comment se pourrait-il donc que cette société ne soit pas soumise à la même honte et aux mêmes châtiments que ceux infligés avant eux aux nations qui leur ressemblaient ? En toute objectivité, ils sont embourbés de la tête aux pieds dans les châtiments mentionnés ci-dessus. Mais ils ont perdu le sens critique et pensent que tout va pour le mieux, qu'ils sont protégés de toute atrocité, bien-aimés de Dieu, et qu'il en sera toujours ainsi :

"Les Juifs et les Chrétiens ont dit: "Nous sommes les fils d'Allah et ses préférés." Dis: "Pourquoi donc vous châtie-t-Il pour vos péchés?""
(Coran, 5:18)

Dans les temps passés, Dieu a perdu et annihilé beaucoup de nations. Les gens imaginent qu'un éclair soudain les a touchés et que tous les habitants de cette nation ont alors disparu. Ceci n'est pas exact. Le terme 'annihilation' signifie que la nation connaît une mort spirituelle et une faillite morale certaines. A ce moment-là, une nation meilleure que la première - en terme de connaissances et d'actes- est édifiée. Le Coran appelle cela le 'Istikhláf, (la Loi de succession des prophètes). Selon le Coran, cette succession a commencé à l'avènement de Adam et s'est toujours poursuivie depuis. Aucune nation ne fait exception à ce processus. Si un musulman se croit exempt de cette loi, il rejette en fait le saint Coran :

"Ou bien est-ce que vous avez obtenu de Nous des serments valables jusqu'au Jour de la Résurrection, Nous engageant à vous donner ce que vous décidez?"
(Coran, 68:39)

Un synonyme de 'Istikhláf, est 'Al-Qíyámah' (résurrection). Lorsqu'une nation atteint sa mort spirituelle et devient la cible du châtiment divin, Dieu répand sa miséricorde sur certains individus de cette nation et d'autres nations. Ils sont amenés à croire en sa nouvelle manifestation ; à l'accepter et deviennent en conséquence meilleurs et pieux. C'est ainsi qu'une nouvelle création voit le jour et qu'une nouvelle nation est édifiée. Donc, en même temps qu'une nation arrive à sa fin, une nouvelle nation commence à prendre forme. Les versets suivants du saint Coran expliquent ce processus très clairement :

"...Puis Nous les avons détruites, pour leurs péchés; et Nous avons créé, après eux, une nouvelle génération (pour leur succéder)."
(Coran, 6:6)

"Nous avons en effet, donné le Livre à Moïse, - après avoir fait périr les anciennes générations ..."
(Coran, 28:43)

Et quel avertissement clair est donné aux musulmans concernant le fait que Dieu édifiera une nouvelle nation à leur place dès que tel en sera son bon plaisir :

"Ton Seigneur est le Suffisant à soi-même, le Détenteur de la miséricorde. S'Il voulait, Il vous ferait périr et mettrait à votre place qui Il veut, de même qu'Il vous a créés [élevés, fait naître, anshaakum] d'une descendance d'un autre peuple."
(Coran, 6:133)

Les Musulmans interprètent normalement cette 'création/naissance' comme étant le réveil du corps des morts de leurs tombes au jour de la résurrection. Toutefois cette interprétation contredit le verset suivant du Coran :

"Salih qui dit: "ô mon peuple, adorez Allah. Vous n'avez point de divinité en dehors de lui. De la terre Il vous a créés [élevés, fait naître, anshaakum], et Il vous l'a fait peupler (et exploiter)."
(Coran, 11:61)

Il est clair que la création du peuple de 'Thamúd' n'est pas d'ordre matériel. Dans un autre verset du Coran, nous trouvons la mention suivante :

"C'est Lui qui vous connaît le mieux quand Il vous produit [élève, fait naître, anshaakum] de terre, et aussi quand vous étiez des embryons dans les ventres de vos mères."
(Coran, 53:32)

Ici encore, 'élevés de la terre', ou 'produits' signifient une nouvelle naissance au sein d'une dispensation et après la venue d'une nouvelle manifestation de Dieu. La terre devient fertile et verte à l'arrivée du printemps, de même en est-il du coeur et de l'esprit des hommes au jour de l'avènement d'une manifestation de Dieu. La terre du coeur et de l'esprit des hommes devient fertile et joyeuse. Ainsi, le Coran fait-il cette comparaison lorsqu'il déclare que Dieu a créé les hommes et les a fait croître à partir de la terre :

"Et c'est Allah qui, de la terre, vous a fait croître [anbatakum] comme des plantes ..."
(Coran, 71:17)

Au sens strict, Dieu n'a jamais élevé ni produit quiconque de la terre au sens matériel. Ainsi le sens de 'créer/élever/naître' (Khurúj) est le sens spirituel mentionné ci-dessus. Chaque ummah a connu sa résurrection spirituelle qui a eu lieu par l'avènement d'une nouvelle manifestation de Dieu. Les musulmans ont également vécu une telle résurrection et en sont conscients:

"Vous avez connu la première création [ennash'atu'l-oulá]. Ne vous rappelez-vous donc pas?"
(Coran, 56:62)

Si cela voulait dire, telle que le prétendent les interprètes du Coran, 'création/naissance' à partir de la terre comme des plantes, Dieu n'aurait pas dit 'ne vous rappelez-vous donc pas ?'.

Il y a deux types de situations dans lesquelles le châtiment divin a frappé une nation dans le passé. La première lorsque la nation commet des erreurs et des péchés mineurs, et s'en repent auprès de Dieu dès qu'elle en prend conscience. Dieu le Miséricordieux pardonne de telles errances :

"Et certes, Nous sauvâmes les enfants d'Israël du châtiment avilissant."
(Coran, 44:30)

"Et Allah n'est point tel qu'il les châtie alors qu'ils demandent pardon."
(Coran, 8:33)

La deuxième situation lorsque la nation toute entière, collectivement, se complait dans des atrocités et des crimes qui appellent la colère de Dieu. Ainsi, un grave péché est, pour un peuple de se moquer de la nouvelle manifestation de Dieu, de rejeter sa proclamation, de la tourmenter et de la déclarer faux messager. Ceci est un péché impardonnable. Lorsqu'une nation commet un tel péché, Dieu lui enlève sa suprématie sur les autres peuples et offre ce privilège à une autre nation. Le plus grand châtiment que Dieu puisse infliger à une nation est de la priver de sa suprématie et de lui faire perdre sa foi en Dieu.

Lorsque l'humanité oublie son créateur et la raison d'être de son existence en ce monde et lorsqu'elle se complait dans le matérialisme, Dieu lui envoie, du fait de sa grande miséricorde, une manifestation afin de la réveiller et de lui offrir la possibilité de revenir à Dieu. Les gens qui acceptent la Manifestation de Dieu et rectifient leur comportement reçoivent le salut, ceux qui la rejettent et persistent dans leurs croyances personnelles sombrent dans les difficultés et sont punis sévèrement. Ceci n'est que justice divine éclatante. S'ils étaient punis sans préavis donné par une manifestation de Dieu, ils diraient que si Dieu les avait prévenus, ils auraient rectifié leur comportement :

"Et si Nous les avions fait périr par un châtiment avant lui (l'avertissement, le Messager), ils auraient certainement dit: "O notre Seigneur, pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé de Messager? Nous aurions alors suivi Tes enseignements avant d'avoir été humiliés et jetés dans l'ignominie"."
(Coran, 20:134)

Ainsi, Dieu, le Seigneur de tous les mondes, a choisi de ne pas envoyer de châtiments sans envoyer au préalable une manifestation de Dieu :

"Et Nous n'avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un messager."
(Coran, 17:15)

Le châtiment divin est donc conditionné par l'avènement d'une manifestation de Dieu. Ainsi, lorsque les gens ont demandé au prophète Muhammad, quand le châtiment divin allait-t-il tomber, c'est-à-dire, quand une nouvelle manifestation de Dieu allait-t-elle apparaître, Dieu a répondu que cela aurait lieu dans un jour qui, selon le calendrier islamique, est égal à mille ans :

"Et ils te demandent de hâter [l'arrivée] du châtiment. Jamais Allah ne manquera à sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez."
(Coran, 22:47)

L'Histoire est témoin du fai, au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle et durant le vingtième siècle, les nations de la terre ont été affligées par le châtiment divin, les unes après les autres. Elles ont également vécu la dévastation engendrée par deux guerres mondiales. Pourtant, les nations de la terre restent embourbées dans la haine, la désunion, la guerre, le terrorisme, l'anarchie, la conspiration, la famine, la pauvreté, les privations, l'ignorance, l'analphabétisme, le désordre, la prostitution en tous genres, la luxure, le laxisme, le matérialisme, la recherche du pouvoir et encore bien d'autres signes du châtiment et de la colère divins.

http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/ouvrage/preuves-coran/preuves-coran03.htm

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