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Transférer un mort pour l'enterrer

Cheikh Mouwaftaq Dine ibn Qudama a dit : « On ne transfert un mort d’un pays à un autre que pour un objectif valable. C’est l’avis d’Ibn al-Moundhir et al-AwzaaÏ. C’est parce que cela diminue les charges et évite la détérioration du corps.. Le transfert est permis quand il répond à un objectif valable…" Voir al-Moughni, 2/193-194.

La commission Permanente a dit à ce sujet : « La pratique en vigueur à l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et à l’époque de ses Compagnons consistait à enterrer les morts les morts dans le cimetière de l’endroit où ils sont décédé et à enterrer les martyrs sur place. Aucun hadith ou tradition sûre n’a indiqué qu’un des Compagnons fut transféré à un cimetière autre que celui de l’endroit où il est mort ou sa banlieue ou un lieu proche. .. C’est pourquoi la majorité des jurisconsultes a dit : « Il n’est permis de transférer un mort de l’endroit où il est décédé pour l’enterrer ailleurs que pour un objectif valable. C’est comme si l’on craint que son enterrement sur place n’entraîne la profanation de sa tombe ou sa violation par adversité ou sa banalisation"… Dans ce cas, il faut le transférer à un endroit sûr. Ceci est permis.
En plus de ces considérations et d’autres pareilles, on a ajouté la condition que le corps ne risque pas de se détériorer à cause du retard de l’enterrement et qu’on ne viole pas son caractère sacré. En l’absence de ces considérations et à défaut de réunir ces conditions, le transfert n’est pas permis.
La Commission pense qu’on doit enterrer chaque mort là où le décès a eu lieu et qu’il ne faut transférer un corps que pour un objectif valable conformément à la Sunna et selon la pratique instaurée par les ancêtres pieux et pour écarter tout prétexte. Le non transfert permet de réaliser la prescription concernant le rapide enterrement des morts afin de les préserver contre la détérioration qui peut résulter de l’application des mesures prises pour le conditionnement du corps et afin d’éviter des dépenses énormes effectuées sans aucune nécessité ni besoin légal les justifiant. Le non transfert reste plus à même de permettre la sauvegarde des droits des héritiers et l’exécution de dépenses légales et des œuvres de bienfaisance auxquelles il convient de destiner ces biens et tout autre bien de même nature.
C’est sur quoi nous signons.
Puisse Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad sa famille et ses compagnons.
Fatawa islamiyya, 2/31-32.

S’agissant du comportement des proches du défunt, si leur non exécution du testament en dépit de l’information donnée par la veuve est fondée sur le doute à propos de sa véracité, ils n’encourent rien puisqu’ils ne se ont pas opposés délibérément à elle (sans raison). En plus Allah le Très Haut a dit : «Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. » (Coran, 33 : 5).

http://islam-dine-rappel-pdf.over-blog.


Rituel mortuaire en islam par librif

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