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Semer la discorde(al fitna) en Islam

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Fitna est un mot arabe se référant à la guerre civile, au désaccord et aux divisions parmi les musulmans, en particulier pour les périodes comprenant des épreuves de foi. Le mot peut être traduit par « révolte, sédition ou émeute ».

La querelle, en se développant, en s'enracinant et en multipliant les ramifications de ses épines, détruit la fraîcheur de la Foi, tue la bonté et l'amour de la paix qu'elle inspire. Et il n'y a plus alors aucun bien dans l'observation des rites prescrits, qui n'apportent plus aucune protection à l'âme. Souvent, la querelle s'empare des esprits de son auteur et le pousse à commettre des écarts avilissants pour la grandeur d'âme et des péchés graves qui font encourir la malédiction.

En effet, L'Envoyé de Dieu a dit:

"Voulez-vous que je vous indique ce qui est meilleur que le jeûne, la prière et l'aumône ? Les gens présents lui ont dit: Certes, oui ! Il a dit: C'est d'endiguer l'inimitié et l'animosité, car laisser se propager l'inimitié constitue la haliqa (celle qui rase), je ne dis pas celle qui rase seulement les cheveux, mais celle qui rase la Foi" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Le démon ne parvient peut-être pas à faire de l'homme sensé et raisonnable un adorateur d'idole, mais il peut, lui qui est trop attaché à la séduction de l'homme et à sa perte, parvenir à l'éloigner de son Seigneurau point qu'il ignore ses devoirs encore plus que l'idolâtre délirant. Pour mener à bien cette machination, le démon s'emploie avec ruse à allumer les feux de l'animosité dans les coeurs. Une fois ce feu allumé, le démon se réjouit du spectacle de ces flammes qui brûlent le présent et l'avenir des hommes et qui engloutissent leurs liens et leurs vertus.

L'Envoyé de Dieu a dit:

" Satan a perdu définitivement l'espoir d'être adoré par les orants dans la presqu'île arabique, mais il ne désespère pas de semer la discorde entre eux" [Rapporté par Muslim ].

Il y a des vices contre lesquels l'Islam a mis en garde, et il convient de connaître leur source principale. En effet, tous ces vices se ramènent, malgré la diversité de leurs formes, à un mal unique: la haine. Il en est ainsi de la calomnie des innocents.

C'est un crime vers lequel pousse la haine. Comme la calomnie a pour effet grave d'altérer les réalités et de blesser les personnes vertueuses, l'Islam la considère comme le pire des mensonges.

Aïcharapporte que l'Envoyé de Dieu a dit à ses Compagnons:

"Savez-vous quelle est auprès de Dieu la pire forme d'usure (al-riba) ? Ils ont dit: Dieu et Son Envoyé le savent mieux ! Il a dit: La pire forme d'usure pour Dieu c'est la violation de la réputation d'un individu musulman, puis l'Envoyé de Dieu récita ce verset : { Ceux qui offensent injustement les croyants et les croyantes se chargent d'une infamie et d'un péché notoire } [ Sourate 33 : verset 58 ] [ Rapporté par Abû Ya'la ].

Nul doute que sonder les défauts des gens et chercher à les en attribuer sciemment est signe de perversion et de bassesse. C'est pourquoi l'Islam a institué des punitions immédiates pour certains crimes de la calomnie. Mais, ce qui est réservé dans la Vie future comme châtiment aux différentes formes de calomnie, est plus terrible encore.

L'Envoyé de Dieu a dit:

"Celui qui évoque chez une personne un défaut qu'elle n'a pas, uniquement pour la dénigrer, Dieu le gardera dans le feu de l'Enfer jusqu'à ce que s'épuise ce qu'il a dit sur cette personne" [ Rapporté par At-Tabarânî ].

Dans une autre version:

"Pour tout homme qui répand sur un musulman un mot dont il est innocent, uniquement pour le discréditer dans la vie d'ici-bas, Dieu se doit au Jour de la Résurrection de le fondre dans le feu jusqu'à ce que s'épuise ce qu'il a dit sur ce musulman".

Comme ce qu'il a dit est une diffamation, comment peut-il prouver le contraire devant Dieu et comment peut-il se débarrasser de ses conséquences?

La bonne santé du coeur impose au croyant de souhaiter au moins le bien pour les gens, s'il est incapable de le leur apporter de sa main.

Quant à celui qui invente un mal pour l'imputer aux gens et leur attribuer par pur mensonge, c'est un impudent calomnieux. Allah a dit:

{ Ceux qui aiment que la turpitude se répande parmi les croyants subiront un châtiment douloureux en ce monde et dans la Vie future. Dieu sait, et vous, vous ne savez pas } [ Sourate 24 : verset 19].

Parmi les faveurs que Allah accorde à Ses serviteurs, c'est qu'Il aime que l'on dissimule les défauts des créatures, même lorsqu'ils sont attestés.

En effet, il n'est pas permis à un musulman de diffamer son frère, même en mentionnant des défauts qu'il possède effectivement. Car l'homme au coeur sain compatit devant la douleur des gens et leur souhaite d'en être bien préservé. Quant à la manie de se réjouir en rapportant les scandales d'autrui, de dévoiler les secrets protégés et de mettre les autres à nu, ceci n’est pas le comportement d un vrai musulman. Voilà pourquoi l'Islam interdit la médisance, car c'est un exécutoire pour une haine renfermée et pour un coeur dépourvu de miséricorde et de bonté.

Abû Hurayra rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit :

" Savez-vous ce qu'est la médisance ? Les gens présents lui ont dit: Dieu et son Envoyé le savent mieux ! Il a dit alors: c'est de mentionner ton frère avec ce (son défaut) qu'il n'aime pas. Les gens ont dit : Vois-tu, et si mon frère a bien ce que j'ai dit de lui ? Il a dit : S'il possède ce que tu as dit de lui, tu auras médit à son sujet, et s'il n'a pas ce que tu lui attribues tu l'auras calomnié" [ Rapporté par Muslim ].

Parmi les règles de bonne conduite instituées par l'Islam pour préserver les affections et éviter les divisions et les ruptures, il y a aussi l'interdiction de calomnier, car c'est un moyen de détériorer les rapports et de retourner les coeurs.

INTERDICTION D'ÊTRE HÂTIF ET IMPATIENT :

La nature même de la fitna (l’épreuve et la discorde) est que les questions deviennent confuses, les erreurs augmentent et les esprits et les intellects commencent à dévier. La protection et la sécurité contre cela – en ces temps - se trouvent dans la jama'a; en tête de laquelle sont les savants. Donc il est obligatoire pour les gens – les gouverneurs et les gouvernés- de s’accrocher aux paroles des savants et d’agir selon elles. Si les masses se préoccupent des questions de fitna, où ils commencent à exprimer leurs propres avis, cela mène seulement à une augmentation de la fitna et divise plus encore la Umma. Ainsi les umur al-'amma (questions touchant à l'avantage général et au bien-être) - les questions liées à la paix, la sécurité et la crainte - doivent être réservées à ceux qui possèdent la connaissance saine et la compréhension, comme Allah - le Très-Haut - dit

"Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, ils auraient appris (la vérité). Et n’eussent été par la grâce d’Allah sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le diable, à part quelques-uns." [Sourate An-Nisa 4:83]

L’imam As-Sa'di (d.1376H) - rahimahullah - a dit :

« C'est l’avertissement sévère d'Allah à Ses serviteurs en ce qui concerne leurs mauvaises actions. Et c’est une nécessité pour eux, que lorsque leur viennent des nouvelles d’une question importante - comme les questions qui touchent au bien être général et la sécurité des croyants, ou celles qui se rapportent à une atteinte à la sécurité, ou à la crainte d'une calamité qui vient à eux - ils doivent d'abord vérifier ces nouvelles et ne pas être hâtifs dans sa diffusion. Plutôt ils doivent rapporter ces questions au messager (sallallahu ' alayhi wa sallam) et aux détenteurs du commandement; ceux qui possèdent la science, la compréhension, le bon conseil, l'intellect, la maturité et la maîtrise de soi; ceux qui comprennent les affaires et ont la connaissance des avantages et du mal que cela peut amener. S'ils voient que dans la radiodiffusion il y a un avantage et une cause de bonheur pour les croyants et le moyen de se protéger de leurs ennemis, donc ils doivent faire ainsi. Mais s'ils voient qu'il n'y a aucun avantage dans cela, ou qu'il y a quelque avantage, mais que le mal est plus grand, alors ils ne doivent pas agir ainsi. C'est pourquoi Allah a dit : " ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, ils auraient appris (la vérité)." C’est à dire qu'ils l'auraient évalué avec leur saine compréhension et leur science ferme et correcte. Ainsi il y a là une preuve d’un principe important qui est : si surgit le besoin d'examiner une question particulière, il est obligatoire qu'elle soit laissée à ceux qui sont qualifiés pour cela et personne ne doit les précéder - et ceci est plus proche de ce qui est correct et préservé de l'erreur. Et il y a aussi une interdiction d'être hâtif et impatient dans la diffusion des nouvelles aussitôt qu'ils l'entendent. De même, cela contient l’ordre de réfléchir avant de parler, donc il y regarde s'il y a un avantage à faire cela, si c’est le cas, il s'y lance et si ce n’est pas le cas, il s'en abstient. » [3

LES SAVANTS ET LES AFFAIRES DE LA UMMA :

Dans les questions de fitna et autres questions détaillées liées aux questions du bien être de la umma - comme les affaires liées à siyasatush-shar'iya (la politique de Shari'a) et les maux répandus et leur semblables- les gens doivent avoir une connaissance saine et une compréhension de la maslaha (l'avantage) et du mafsada (le mal). Ces questions, la plupart du temps, sont la cause de fitan; et ce ne sont pas les questions liées à la purification, la prière, le pèlerinage et leur semblables; dont le jeune étudiant en science- ou dans quelques cas, même le laïc - peut parler, et préférer la parole de celui à un autre. Ceci parce que : «  La compréhension des objectifs et des buts de Shari'a n'est possible, qu’en étudiant à fond les textes et en étudiant les travaux détaillés de Shari'a. Ainsi, fiqhul-maqasid (la science de la compréhension des objectifs et des buts de Shari'a) est en effet une science grande et puissante qui ne peut être saisie partout le monde. Plutôt elle peut seulement être comprise par celui qui a atteint un haut niveau de connaissance, a examiné l'état des affaires et est bien mis au courant de celles-ci et a examiné les divers résultats possibles qui peuvent arriver. Et peser entre les avantages et le mal dépend de la compréhension de Shari'a, de ses objectifs, de la compréhension de l'état des affaires et des divers degrés de bénéfices et de mal. Donc ceci n'est possible que pour les savants. » [4]

L’imam Nawawi (d.676H) - rahimahullah - a dit :

« Celui qui ordonne le bien ou interdit le mal doit être bien informé de ce qu'on ordonne ou interdit. Et le niveau de connaissance exigé pour cela variera conformément à que l'on ordonne ou interdit. Ainsi, si c'est une question concernant des obligations nettes et des prohibitions bien connues - comme la prière, le jeûne, la fornication ou boire de l’alcool- alors chaque musulman est savant concernant ces questions. Cependant, si la question implique des questions détaillées, ou des questions liées à l’ijtihad (la science d'extraire les règles de la révélation), la masse des musulmans ne peut pas y entrer, ni ordonner ou interdire. Plutôt cela est réservé aux savants. » [5]

Et les sujets que nous avons mentionnés (c'est-à-dire ceux qui touchent aux affaires du bien être et de l’intérêt de la umma; comme les questions qui traitent de la politique de Shari'a, juger les affaires, corriger le mal répandu, le takfir (déclarer des musulmans mécréants) et ( se rebeller contre les dirigeants) sont les sujets les plus importants qui ont touché le réveil islamique de nos jours et sur lesquels il y beaucoup de discussions, de controverse et d'argumentation entre ces jeunes musulmans qui s'accrochent à la religion et qui désirent sincèrement le bien. Donc ces sujets sont d'une nature extrêmement importante et de même, dévier du chemin correct en ce qui les concerne est extrêmement dangereux!

C’est pourquoi, j'ai voulu recueillir certaines des paroles de nos nobles savants contemporains sur ce sujet – qu’Allah les protége et s'occupe d'eux et continue à faire profiter la umma de leur présence pour le reste de leur temps - ceux qui sont les savants de la religion et les héritiers des prophètes, ceux qui se sont concentrés sur la compréhension des principes de formulation du halal (légal) et du haram (interdit). Shaykhul-Islam Ibn Taymiya (d.728H) - rahimahullah - a dit : « et quiconque de cette umma, est connu pour être véridique, tandis qu’il a été loué et recommandé par la majorité des divers groupes des gens de cette umma, alors ceux-là sont les leaders de la guidée et les balises dans l'obscurité. » [6] Donc ils sont les savants Rabbani, [7] ceux qui apprennent le Livre aux gens et la sagesse et éduquent les gens sur cela. Et ils sont les gens de la compréhension profonde et de la sagesse qu'Allah nous a commandé de rechercher, par Sa parole

"Demandez aux gens de connaissance si vous ne savez pas." [Sourate Al-Anbiya 21:30]

Ainsi ne pas revenir à eux, ne pas être autour d'eux et ne pas les questionner, est la voie des fitan - comme nous avons précédemment expliqué - particulièrement quand il y a un grand nombre de différences et de gens qui divergent et beaucoup de chemins différents pour le voyageur.

ACCROCHEZ-VOUS A LA JAMA'A :

Les savants sont les leaders et la Jama'a à laquelle on nous a commandé de nous accrocher et dont nous avons été avertis contre la séparation – apparaît dans le hadith de ' Abdullah Ibn Mas'ud (radiyallahu ' anhu) qui l'a rapporté du messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) qui a dit : « le sang d'un musulman qui témoigne que nul n’est en droit d’être adoré en dehors d'Allah et que je suis le messager d'Allah, n'est pas licite, sauf dans trois cas : celui qui commet l'adultère, une vie pour une vie (le talion), ou celui qui abandonne sa religion et se sépare de la Jama'a. » [8]

' Umar Ibnul-Khattab (radiyallahu ' anhu) rapporte que le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit : « accrochez-vous à la Jama'a et prenez garde de vous en éloigner! Car en effet Shaytan est avec la personne seule, mais est plus éloigné de deux personnes. Et quiconque désire le Paradis, alors qu’il s'accroche à la Jama'a. Et quiconque est réjoui par ses bonnes actions et attristé par ses mauvais actes, alors il est croyant. » [9]

Ainsi, quiconque s'accroche à la Jama'a – sans s’en séparer- sera couronné de succès. Mais quiconque se sépare de la Jama'a et est stupéfié de son propre avis, sa connaissance et du plus grand nombre qui le suit - alors il est celui qui est détruit.

L’imam Abou Bakr Al-Ajurri (d.360H), après avoir cité divers versets et ahadith qui ordonnent de s'accrocher à la Jama'a, a ensuite dit : « le signe pour celui à qui Allah - le Puissant et Majestueux - destine la bonté, est qu'il traverse ce chemin : s'accrocher au Livre d'Allah le Puissant et Majestueux, à la Sunna du messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) et au chemin de ses compagnons (radiyallahu ' anhum); et tous ceux qui les ont suivis dans la justesse et la bonté, qu’Allah leur fasse miséricorde; et aussi s’accrocher à ce sur quoi étaient les savants des musulmans dans divers pays - comme Al-Awza'i (d.157H), Sufyan ath-Thawri (d.164H), Malik Ibn Anas (d.179H), Al-Shafi'i (d.204H), Ahmad Ibn Hanbal (d.241H), Al-Qasim Ibn Sallam (d.235H) et tous ceux qui étaient sur un chemin semblable au leur, en évitant de prendre tout chemin que ces savants n'ont pas pris." [10]

 

Notes de bas de page :

[1] Pris du magazine Al-Furqan (No 61/p. 44-46)

[2] Ar-Radd ' alal-Jahmiyah waz-Zanadiqah (p. 2) de l'imam Ahmad Ibn Hanba

[3] Taysirul-Karimir-Rahman (2/54-55), référez-vous aussi aux Qawa'id fi Ta'amul-ma'il-'Ulama ' (p. 121)

[4] Qawa'id fi Ta'amul ma'al-'Ulama ' (p. 119) de Shaykh ' Abdur-Rahman Al-Luwayhiq

[5] Sharh Sahih Muslim(2/23)

[6] Majmu'ul-Fatawa (11/45)

[7] Le Savant Rabbani est celui qui possède la connaissance profonde et qui agit en l'accord avec sa connaissance et l'apprend à d'autres en accord avec leur niveau. Référez-vous à Fathul-Bari (1/214) de Al-Hafidh ibn Hajar

[8] Rapporté par Al-Bukhari (9/6) et Muslim (3/1302)

[9] Sahih : Rapporté par Ahmad (1/18) et at-Tirmidhi (No 2254). Il a été authentifié par Al-Albani dans Dhilalul-Janna (No 87)

[10] Al-Shari'a (No 14) de l'imam Al-Ajurri

Sources:

http://salaf-salahin.over-blog.com/article-31429042.html

http://www.sajidine.com/rappels/ethique/coeur_sans_haine.htm

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Les principes de l’économie en Islam

Et parmi les domaines auxquels la législation islamique a donné beaucoup d’importance, le domaine de l'argent et de l’économie dans cette vie ; elle l’a construit sur les bases les plus solides, elle en a fait le meilleur exemple et le plus honorable des buts.

Le Coran a expliqué ses bases et la Sounnah a éclairci ses règles ; celui qui observe les textes de la loi islamique, verra que l’Islam a exhorté à ce que l’argent soit gagné de façons licites et avec les moyens qui correspondent aux ordres de la religion et qui ne sont pas en contradiction avec les comportement des musulmans, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Puis quand la prière est achevée, dispersez-vous sur terre et recherchez (quelque effet) de la grâce d’Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez}.

 

Et il a dit (qu'Il soit glorifié) :

{O vous qui avez cru ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

 

Et dans le hadith authentique, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le serviteur ne s’en ira pas le jour jugement sans qu’il soit interrogé sur quatre choses) parmi ces choses : (et son argent, d’où l’a-t-il gagné et comment il l’a dépensé) rapporté par At-Tirmidhi. Et il a dit (qu'Allah prie sur et le salue) :

(Tout organisme nourrit de l’illicite, mérite l’enfer).

Parmi les particularités de la législation islamique en ce qui concerne l'économie , le fait que l’économie soit une organisation liée à la croyance et aux bonnes qualités.

 

Ces particularités qui nous montrent la grandeur de l’Islam, reposent sur des bases et des règles importantes :

La première : la sincérité et la loyauté dans les relations commerciales.

La sincérité et la loyauté sont deux qualités du croyant en général :

{O vous qui avez cru ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques}.

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah vous ordonne de rendre les dépôts à leurs ayants-droit}.

 

Mais elles sont les qualités qui sont demandées dans les relations commerciales en particulier, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le commerçant loyal et sincère sera avec les prophètes, les véridiques et les martyrs) rapporté par At-Tirmidhi ; et dans les deux recueils de hadiths authentiques :

(S’ils disent la vérité et montrent les défauts de la marchandise, la bénédiction est mise dans leur vente ; mais s’ils mentent et cachent les défauts, la bénédiction est enlevée de leur vente).

Et la sincérité est demandée avec les musulmans et les non-musulmans ; c’est la raison pour laquelle lorsque les musulmans furent sincères dans leurs commerces et dans les autres relations avec les gens, cela eut un effet important pour que beaucoup de sociétés entrent dans l’Islam par groupes jusqu’à ce qu’elles soient devenues complètement des sociétés islamiques, comme ceci s’est produit dans certains endroits du monde.

La loyauté est un bien auquel le musulman doit s’accrocher, il doit être loyal avec le musulman ou le mécréant, avec l’ami ou l’ennemi ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Rends le dépôt à celui qui t’a fait confiance et ne trahis pas celui qui t’a trahi) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

 

La deuxième règle : le pardon et la tolérance dans l’achat et la vente, et les autres relations.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Qu’Allah fasse miséricorde à un homme clément lorsqu’il vend, lorsqu’il achète et lorsqu’il réclame une dette).

Ce pardon se présente sous plusieurs formes :

1- Retarder le remboursement d’une dette et toutes les relations dans lesquelles il y a une date précise, en prolongeant la date de paiement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu’à ce qu'il soit dans l’aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez}.

Et Al-Boukhari a rapporté que le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(On fera venir un serviteur d’Allah à qui Allah a donné beaucoup d’argent ; Allah lui dira : {Qu’as-tu fais dans la vie sur terre ?} ; Il dira : « O mon Seigneur ! Tu m’as donné de l’argent, donc, j’étais commerçant ; et le pardon était parmi mes qualités ; je facilitais à celui qui était dans l’aisance, et je prolongeais la date pour celui qui était dans la gêne » ; Allah (qu'Il soit exalté) dira alors : {Je suis plus digne de cela que toi ; laissez mon serviteur}) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

2- L’annulation de la vente, c’est-à-dire que le vendeur accepte d’annuler la vente si l’acheteur le veut, s’étant aperçu qu'il n’a pas besoin de l’objet qu'il voulait acheter. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque accepte d’annuler la vente conclue avec un musulman, Allah annulera ses péchés) rapporté par Abou Daawoud et Ibn Maajah.

 

La troisième règle : le principe du consentement complet dans les relations commerciales.

Pour que les contrats soient valides, l’Islam a imposé la condition du consentement complet des deux contractants et le choix, afin qu’aucun d’eux n’oblige l’autre à accepter ce qu'il ne veut pas ou qu'il prenne une chose sans son consentement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Mais qu’il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

Et le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Le commerce est avec le consentement) ; et il a dit :

(Le vendeur et l’acheteur ont le choix tant qu’ils ne se sont pas séparés).

Cela est ainsi, car l’argent est protégé par la loi islamique, le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Il n’est pas permis à quelqu’un de prendre le bâton de son frère sans son consentement) rapporté par Ahmed et Ibn Hibbaane, et dans la version d’Ahmed et d’Ad-Daraqoutni :

(Il n’est pas permis de prendre l’argent d’un musulman sans son consentement).

 

C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit toute relation renfermant une injustice commise contre un des deux contractants, par exemple :

1- L’interdiction du retard du paiement de la dette, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Retarder le paiement de la dette due au riche est une injustice…).

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(Quiconque prend l’argent des gens en ayant l’intention de rembourser, Allah lui facilitera ; et quiconque le prend en voulant le gaspiller, qu’Allah le ruine) rapporté par Al-Boukhari.

2- L’interdiction de la fraude et de la tromperie, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque nous trompe, ne fait pas partie de nous (c-à-d les musulmans)) rapporté par Mouslim.

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Il est interdit au musulman de vendre une marchandise tout en sachant qu’elle contient un défaut sans qu'il n’en parle) rapporté par Maalik.

 

Et l’Islam a prescrit au cas où cela se produirait, que l’acheteur peut rendre la marchandise après avoir remarqué le défaut. La législation islamique a aussi interdit la vente aléatoire dans les relations commerciales, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) (a interdit la vente aléatoire) rapporté par Mouslim et les auteurs des Sounnanes. La vente aléatoire signifie : la tromperie qui, si elle est connue, ne sera pas acceptée par l’acheteur ; et une autre signification qui est : la chose pour laquelle nous ne connaissons pas les conséquences, si cela représente un danger ou pas.

 

Parmi ces principes : empêcher toute relation qui va à l’encontre de la fraternité et de l’amour entre les croyants et qui engendre la haine entre les musulmans. C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit “la vente sur la vente”, “l’achat sur l’achat”, comme cela a été rapporté du meilleur des prophètes et des envoyés (qu'Allah prie sur lui et le salue).

 

Parmi les bases de l’Islam, l’interdiction d’exploiter des choses dont les gens ont besoin.

L’Islam a ordonné et exhorté à subvenir aux besoins des miséreux, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le musulman est le frère du musulman, il ne commet pas d’injustice envers lui ; celui qui aide son frère, Allah l’aide ; et celui qui dissipe le tourment d’un musulman, Allah lui dissipera un tourment des tourments du jour du jugement) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

Mais exploiter les besoins des gens en augmentant les prix ou en stipulant des conditions, ne fais pas partie des comportements islamiques ; et l’Islam a interdit la monopolisation des marchandises ; la monopolisation est le fait de garder et retenir les marchandises lorsque les gens en ont besoin, pour qu’ensuite leurs prix augmentent, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû}.

 

Parmi ces bases, le principe de la bienfaisance.

Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches}.

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants}.

 

En ce qui concerne les relations commerciales, l’Islam a prescrit le concordat (la réconciliation) et l’exhortation, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et la réconciliation est meilleure}.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(La réconciliation est permise entre deux musulmans, sauf une réconciliation qui rend licite ce qui est interdit ou qui rend illicite ce qui est licite).

 

Et parmi les exemples de la bienfaisance, l’exhortation au remboursement des dettes sans aucune condition préalable, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le meilleur d’entre vous, est celui qui rembourse le mieux ses dettes) rapporté par Mouslim.

De même que le fait d’être miséricordieux envers les consommateurs :

L’Islam a exhorté à la baisse du coût de la production pour que les marchandises soient vendues à un bas prix, parmi les exemples :

- L’interdiction de la monopolisation.

- Il est préférable que la vente soit faite directement entre le producteur et le consommateur, car le salaire de l’intermédiaire sera payé par le consommateur, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Celui qui habite la ville ne vend pas à celui qui habite à la campagne) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir d’intermédiaire.

- Et la parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(N’allez pas chercher les marchandises pour faire tomber les marchés) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire ne sortez pas en dehors des villes pour acheter les marchandises des mains des importateurs, ensuite vous venez avec ces marchandises au marché pour les vendre, car cela augmente le prix au consommateur.

 

Une des bases de l’économie dans l’Islam, le fait qu'il ait ordonné que le travail soit fait à la perfection :

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Allah aime, lorsque l’un d’entre vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection) rapporté par Al-Bayhaqui.

L’Islam a aussi ordonné d’acquitter les droits du travailleur :

Le travailleur dans l’Islam a des devoirs et il a aussi des droits complets dont l’employeur doit s’acquitter, parmi ses principaux droits :

- L’employeur ne doit pas le fatiguer avec le travail et il ne doit pas non plus lui donner des tâches au-dessus de ses capacités, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité}.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Vos frères et vos esclaves, Allah les a mis sous vos mains ; donc, celui dont le frère se trouve sous sa main, doit le nourrir de ce dont il se nourrit et il doit l’habiller avec ce dont il s’habille ; ne les chargez pas de ce qu’ils ne peuvent pas supporter, et si vous les chargez d’une tâche difficile, aidez-les) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

- L’employeur doit donner au travailleur son salaire lorsqu’il termine son travail, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Donnez au travailleur son salaire avant que sa sueur ne sèche) rapporté par Ibn Maajah. Et le hadith rapporté par Mouslim :

(Allah (qu'Il soit exalté) a dit : {Trois personnes dont Je serai l’ennemi le jour du jugement : un homme qui a donné pour Moi et qui a ensuite trahi ; un homme qui a vendu un homme libre (qui n’est pas esclave) et a mangé l’argent de sa vente ; et un homme qui a engagé un travailleur, puis lorsque celui-ci termina son travail, il ne lui donna pas son salaire).

Donc, Craignez Allah et respectez ces principes et ces enseignements pour que l’amour soit dans votre société et que le bien se répande parmi vous.

 

 

L’organisation (le système) de l’Islam est un grand bienfait pour les hommes, elle leur garantit la sécurité, le bonheur, le bien et la tranquillité ; donc, nous devons nous accrocher à l’Islam dans tous les domaines et juger selon ses lois dans toutes les affaires, car dans cela, il y a le bien, le succès et la réussite ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?}.

http://fr.islamtoday.net/node/13242

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Comportement avec l’enfant en Islam

Coouleur de la peau

 

D’après un rapport de l’UNICEF, un enfant meurt toutes les cinq minutes dans le monde à cause de la violence qu’il subit. Une donnée alarmante qui nous incite à nous pencher dessus et à rappeler l’importance du bon comportement envers l’enfant en Islam.

5 minutes écoulées, 1 enfant décédé

Ces décès d’enfants à grande échelle ne sont ni dus à la famine, ni à la maladie mais uniquement à la violence. Une caractéristique propre à l’être humain et qu’il peut contrôler. Seulement voilà, il semblerait que la soif de violence et le désir ardent de nuire à autrui soient ancrés en l’homme et ce, depuis bien longtemps. Lorsque l’homme maltraite l’enfant, il se sent envahi d’un sentiment de toute puissance. En effet, faire du mal à plus faible que soit lui donne l’illusion de maîtriser la situation bien qu’il ne soit maître de quoi que ce soit, pas même de son propre Moi.

Cette violence entraîne donc la mort d’un enfant toutes les cinq minutes, soit 345 enfants morts chaque jour. Ce qui est navrant c’est que « 75% de ces 345 décès, soit 258 dus à la violence ont eu lieu dans des pays dits en paix », comme le rapporte le Daily Mail. Ainsi, ce ne sont pas les pays en guerre qui sont les plus « meurtriers » mais ce sont bien les pays qui se disent pacifiques.

La responsable mondiale de la protection de l’enfance Susan Bissell a déclaré : « Nous découvrons le fait que les enfants victimes de violence extrême dans la vie de tous les jours sont partout ». Cette dernière a ajouté que les chercheurs ont mis des décennies à trouver des vaccins afin d’éradiquer certaines maladies et diminuer ainsi le nombre d’enfants morts. Or, l’homme tue par ses propres mains ce petit bout d’homme qu’est l’enfant.

345 enfants morts chaque jour suite à la maltraitance physique : un chiffre choquant, d’autant plus que cette violence provient majoritairement des parents. Ce rapport de l’UNICEF est l’occasion pour nous de rappeler l’importance du bon comportement avec l’enfant.

Le bon comportement envers nos enfants

Au delà du fait que nous devons bien nous comporter avec tout un chacun, nous devons avoir une attitude des plus irréprochables avec nos enfants. En effet, chaque parent, chaque éducateur est un modèle de représentation pour l’enfant, d’où l’importance de transmettre des valeurs saines et d’adopter un noble caractère. Cela est bien connu, l’enfant reproduit ce qu’il voit : à nous de faire en sorte que nos enfants ne voient que le bien en nous.

Afin d’illustrer le comportement à avoir avec nos enfants, rappelons que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) était doux et clément envers eux. C’est en ce sens qu’Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) raconte : « J’ai vu, de mes yeux vu, et entendu, de mes oreilles, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) prendre la main de Al-Hassan (qu’Allah l’agrée) ou Al-Houssayn (qu’Allah l’agrée) et je crois qu’il s’agissait plutôt de Al-Houssayn : il lui mit les pieds sur les siens et commença à le hisser sur ses jambes et ses cuisses en disant : « Monte mes petits yeux (tarqqa ‘ayna baqqa) » . En s’exécutant, Al Hassan ouvrit la bouche, alors le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’embrassa puis dit : « Seigneur ! Je l’aime alors aime le et aime celui qui l’aime » (Al-Boukhari).

En plus d’aimer les enfants et de leur démontrer son amour pour eux, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) jouait avec eux. En effet, bien que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était l’homme le plus digne de sagesse et de dignité avec les hommes, il jouait avec les plus jeunes afin de leur montrer qu’il les aime. C’est ainsi que Ya’la Ibn Oumayya raconte : « Nous fûmes invités une fois avec le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) à un repas. En chemin, nous vimes Al-Husayn (qu’Allah l’agrée) en train de jouer. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) s’empressa vers lui et ouvrit les bras en le faisant rire. L’enfant essayait de s’enfuir à gauche et à droite. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’attrapa finalement une main sur la tête et l’autre sur le menton puis le serra contre lui. » (Ahmed, Al-Boukhari et Ibn Maja).

Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était un exemple dans tous les domaines y compris dans la compassion et l’amour qu’il avait pour les enfants. Nous devons donc nous appliquer à lui ressembler dans tous ses traits de caractères. Cela sera bénéfique pour nous car quiconque suit la sunna du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) aura suivi la voie droite qu’Allah a tracé par son biais.

Par ailleurs, rappelons que celui qui adopte un bon comportement avec ses enfants et qui se montre clément envers eux, Allah le sera envers lui. N’est-ce pas là un bienfait dont chacun d’entre nous souhaiterait bénéficier ? En effet, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) a dit : « Al-’Aqra' ibn Hâbis, ayant vu l’Envoyé d’Allah (‘alayhi salat wa salam) embrasser Al-Hasan, dit: « J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux ». Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) dit : « On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde ». (Muslim). Qui d’entre nous n’espère pas la miséricorde d’Allah ? Cette miséricorde est promise à celui qui se montrera miséricordieux envers les enfants. Appliquons nous afin de parfaire notre comportement avec les plus jeunes de la communauté, d’autant plus que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) nous y a exhortés.

Qu’Allah préserve et protège tous les enfants de la Oumma. Qu’Il les comble de Ses infinis bienfaits ici-bas et dans l’au-delà. Qu’Il apporte son assistance à ceux qui sont éprouvés dans cette vie. Qu’Il les élève et les rassemble avec leurs parents dans Son Paradis.

 

http://www.ajib.fr/2014/10/des-enfants-maltraites-au-comportement-avec-lenfant-en-islam/

 

e6un7

 

Existe-t-il des classes sociales en Islam ?

Taqwa

Les sociétés humaines ont connu différents types d’organisation sociale. Certaines ont connu une classe constituée des princes, une autre des soldats, une autre des cultivateurs, et une classe  des esclaves. Ceci a donné lieu à beaucoup de pratiques injustes notamment l’esclavage, la domination, l’asservissement et la spoliation des droits des autres.

Quant à la loi  d’Allah, elle ne connaît absolument pas cela. Bien au contraire, riches et pauvres, nobles et gens du commun ont tous les mêmes droits. La seule base qui permet d’établir une différenciation entre les gens est celle que mentionne le saint Coran dans la parole du Très Haut : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Coran, 49 : 13) et la parole du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : « ô gens ! Votre Maître est un et votre père est un. En vérité, l’arabe n’est pas supérieur au non arabe ni le non arabe à l’arabe ni le rouge au noir ni celui-ci au rouge, si ce n’est grâce à la crainte d’Allah ». (rapporté par l’imam Ahmad, 22391 et cité dans as-silsila as-sahiha, 2700.

Voilà le fondement de l’organisation sociale en Islam. La société qui en résulte est la société humaniste et universelle que l’humanité a toujours essayé sans succès de réaliser. C’est parce qu’elle n’a pas voulu s’engager dans la seule voie droite qu’y conduit, celle tracée par Allah, le Puissant et Majestueux. C’est encore parce que l’humanité ne se range derrière l’unique drapeau rassembleur, celui d’Allah, le Très Haut.

Les gens vivent sur la terre et établissent entre eux différents liens dont chacun a un poids et un attrait dans leur vie ; ils impliquent la parenté, la force, l’argent et les échanges pratiques en termes économiques et autres qui résultent de la communauté basée sur ces liens … La situation des uns est inférieure à celle d’autres et les uns deviennent plus influents que les autres selon les balances en usage sur la terre (critères d’appréciation)… Et puis l’Islam vient dire : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (49 : 13). Il entend ainsi faire fi des valeurs qui pesaient lourds dans la vie des gens, et les a remplacées par de nouvelles valeurs fournies par la révélation (divine) qui sont les seules reconnues sur la balance d’Allah, le Puissant et Majestueux. Il s’agit en vérité de la crainte d’Allah, le Très Haut qui se traduit par Son adoration, Lui seul sans rien lui associer ni un enfant ni un égal et se traduit encore par l’obéissance à Ses ordres et l’abandon de Ses interdits dans le but d’obtenir Son agrément et l’accès à Son paradis, et se traduit enfin par la crainte de Son mécontentement et de l’entrer en enfer. Allah voit bien Ses fidèles serviteurs.

 

http://islamqa.info/fr/3793

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L'Islam et les distractions

 

L'Islam est une religion réaliste ne planant pas dans les airs de l'imagination et de l'idéalisme irréel. Il se tient au contraire avec l'homme sur la terre de la réalité vécue et ne traite pas les gens comme s'ils étaient des anges "aux ailes doubles, triples ou quadruples". Il les traite en tant qu'êtres humains consommant des aliments et circulant dans les marchés.

C'est pour cette raison qu'il n'exige pas des gens ce qu'il ne juge être de leur nature, à savoir ne parler que pour invoquer Dieu, ne se taire que pour méditer, ne prêter leur ouïe qu'au Coran et n'avoir leurs loisirs que dans la mosquée. Il les a uniquement reconnus selon leur propre nature et les instincts avec lesquels Dieu les a créés. Il les a créés sujets à la joie, à la distraction, au rire et à l'amusement, de même qu'Il les a créés mangeant et buvant.

Une heure suivie d'une autre heure

Les Compagnons du Prophète -sws- atteignirent une telle élévation d'esprit qu'ils jugèrent le sérieux le plus sévère et l'adoration permanente indispensables à leur religion. Ils se crurent tenus de tourner le dos à toute jouissance de la vie et à toutes les choses bonnes et pure de ce bas-monde. Ils ne connaissaient ni loisirs ni distractions, et leurs yeux et leurs pensées restaient plutôt pointées vers l'autre monde, vers ses notions éloignées de la vie et de ses loisirs.

Hanzala Al-Asidi était un éminent Compagnon du Prophète -sws- et l'un de ses secrétaires. Ecoutons ce récit qu'il nous a rapporté à son propre sujet :

"Abou Bakr m'a rencontré et m'a dit : "Comment te sens-tu ô Hanzala". Je dis : "Hanzala est devenu hypocrite". Il dit : "Qu'à Dieu ne plaise ! Que dis-tu là ?" Je dis : "Quand nous nous trouvons auprès du Messager de Dieu -sws-, il nous décrit l'Enfer et le Paradis au point que nous croyons les voir de nos propres yeux. Une fois sortis de chez lui, nous nous réjouissons de nos épouses, de nos enfants et de nos jardins, ainsi nous oublions beaucoup de choses !" Abou Bakr me dit : "Par Dieu ! C'est ce qui nous arrive à nous-mêmes". Hanzala ajouta : "Nous nous rendîmes, Abou Bakr et moi, chez le Messager de Dieu -sws- et je lui dis : "Ô Messager de Dieu ! Hanzala est devenu hypocrite". Il dit : "Comment donc ?" Je dis : "Ô Messager de Dieu ! Quand nous sommes chez toi, tu nous décris l'Enfer et le Paradis au point que nous croyons les voir de nos propres yeux. Une fois sortis de chez toi, nous nous réjouissons de nos épouses, de nos enfants et de nos jardins. Nous avons oublié beaucoup de choses". Le Messager de Dieu -sws- dit : "Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, si vous persistiez dans l'état où vous êtes quand vous êtes chez moi et dans votre invocation de Dieu, les Anges viendraient vous serrer la main dans votre lit ou sur votre chemin. Mais ô Hanzala ! une heure suit une autre heure". Il répéta trois fois de suite : "une heure suit une autre heure". (Rapporté par Muslim)

Les coeurs finissent par se lasser

Ses Compagnons bons et purs étaient comme lui. Ils plaisantaient, riaient, s'amusaient et racontaient des histoires amusantes car ils savaient préserver la vie, répondre à l'appel de la nature et permettre aux coeurs d'avoir leur part légitime de repos et de distraction innocente, afin qu'ils soient mieux capables de poursuivre leur marche sur la voie du sérieux dont la route est bien longue.

'Ali Ibn Abi Talib (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : "Les coeurs finissent par se lasser comme se lassent les corps. Aussi recherchez pour les coeurs la rareté de la sagesse".

Il dit aussi : "Reposez les coeurs ; une heure de distraction après une heure de sérieux. Quand le coeur est astreint à ce qu'il n'aime pas, il devient aveugle".

Abou Ad-Darda' (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : "Je me détends avec ce qui est futile car la distraction m'aide dans le sérieux".

Il n'y a donc aucun mal à ce que le musulman plaisante ou se distrait avec ce qui détend le coeur. Il n'encourt aucun grief s'il repose son âme et celle de ses Compagnons par une distraction licite, à condition qu'il n'en fasse pas le but de sa vie, ni son caractère permanent. Il ne faut pas qu'il remplisse ses matinées et ses soirées de distractions, au point d'en oublier ses obligations et de plaisanter dans les situations sérieuses. Aussi a-t-on dit : "Que la quantité de l'esprit dans tes paroles soit celle du sel dans tes aliments".

De même, il n'est pas permis au musulman de faire de la dignité des gens et de leur honneur un objet de plaisanterie et de rire. Dieu Exalté a dit :

"Ô vous croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux qui sont tounés en dérision vaillent mieux que les railleurs" (Sourate 49, v.11)

Il ne faut pas non plus que son désir de faire rire les autres le pousse à dire des mensonges. Le Messager de Dieu -sws- a mis en garde contre cela en disant : "Malheur à celui qui tient des propos pour faire rire les gens et y mêle du mensonge. Malheur à lui ! Malheur à lui ! (Rapporté par At-Tirmidhi)

 

Cet article est extrait du livre "Al halal wa al haram" du sheikh Yûsuf Qaradhawi, aux éditions Al Qalam.

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