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l'ail

Soubhana Allah:l'ail soigne presque toutes les maladies

سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك

Ail


 

Noms communs : ail cultivé, ail à tige tendre, ail à tige dure, ail à bâton.
Nom botanique : Allium sativum, famille des alliacées ou des liliacées.

Parties utilisées : bulbes.
Habitat et origine : L'ail est une plante cultivée dont on ne trouve plus de spécimens à l'état sauvage. De plus, sa reproduction est strictement végétative. En effet, aussi loin qu'on puisse remonter dans l'histoire , la plante ne produit pas de fleurs au sens botanique et, par conséquent, ne se reproduit plus de façon sexuée depuis des millénaires. Chaque nouvelle plante est en fait un clone de quelque parent dont l'origine se perd dans la nuit des temps. De même, on ignore quelles furent exactement les plantes sauvages qui donnèrent un jour naissance à cette espèce. Les experts en la matière croient que la plante apparut aux alentours de la mer Caspienne, dans une région allant du Caucase aux frontières chinoises, il y a environ 10 000 ans. De nos jours, on la cultive partout et elle s'est adaptée aussi bien à la Sibérie qu'à la Polynésie.
Noms anglais : garlic, softneck garlic, hardneck garlic.
Nom chinois : Da suan.

Indications

Efficacité possible

Abaisser très légèrement la tension artérielle.

Voir la légende des symboles

Efficacité incertaine

Réduire certains facteurs de maladies cardiovasculaires : lipides sanguins, agrégation plaquettaire, diabète.
Diminuer les risques de récidive en cas de troubles cardiaques.
Prévenir certains cancers.

Usage reconnu

Contribuer à :

-réduire les taux de lipides sanguins et la tension artérielle;
- prévenir les troubles cardiovasculaires liés au vieillissement et à l'athérosclérose;
- améliorer la circulation périphérique.
Traiter les infections des voies respiratoires.

Usage traditionnel

Combattre les infections de toutes sortes, tant internes qu'externes;
Chasser les parasites (tiques et vers).

Posologie de l’ail

Par voie interne

Réduction des taux de lipides sanguins, de l’hypertension modérée et prévention de l'athérosclérose (comme adjuvant à long terme aux mesures alimentaires)

  • Ail frais. Consommer de 1 à 2 gousses (de 4 g à 8 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 0,5 g à 1 g par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine, soit de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par gramme de poudre). Prendre de 200 mg à 400 mg, 3 fois par jour.
  • Ail vieilli. Prendre de 600 mg à 900 mg par jour. Notez qu'au cours de certaines études, on a utilisé jusqu'à 7,2 g par jour.
  • Huile d'ail (distillation à la vapeur d'eau). Prendre de 5 mg à 8 mg par jour.

Infections des voies respiratoires (rhume, toux)

  • Ail frais. Consommer environ 4 gousses d'ail (16 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 2 g à 4 g, 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5, 45 % éthanol). Prendre de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine). Prendre de 800 mg à 1 600 mg, 3 fois par jour.

Par voie externe

Infections fongiques (pied d'athlète, etc.)

  • On trouve dans le commerce des crèmes ou des gels à base d'ajoène, un des ingrédients de l'ail (concentration de 0,4 % à 1 %). On peut également utiliser le bulbe coupé et broyé, mais l'ail cru peut irriter la peau et les muqueuses et provoquer des réactions allergiques.

Historique de l’ail

L'aire d'origine présumée de l'ail est située aux confins de la Russie, de la Chine, de l'Inde et du Moyen-Orient. De ces territoires occupés par des peuples nomades il y a environ 10 000 ans, le précieux bulbe migra progressivement. D’abord vers l'Extrême-Orient, l'Arabie, puis l'Égypte et le Bassin méditerranéen (Grèce, Rome, etc.) au gré des grandes routes commerciales et des campagnes militaires visant à les contrôler. L’ail est sans doute l'un des légumes les plus anciennement cultivés par les humains qui, depuis des temps immémoriaux, s'en sont servi aussi bien pour se soigner que pour se nourrir.

On raconte que les esclaves oeuvrant à la construction des pyramides d'Égypte avaient cessé de travailler en signe de protestation : on avait coupé leurs rations d'ail qui, pensait-on, leur procurait la résistance nécessaire pour accomplir leur dur labeur. Un papyrus égyptien datant de l'an 1550 avant notre ère mentionnait que l'ail était excellent pour combattre l'hypertension artérielle, les tumeurs et les parasites. Chez les anciens Grecs, chez les Romains, en Inde, en Chine et au Japon, on attribuait au bulbe des vertus toniques, cardiovasculaires, anti-infectieuses et antitumeur.

Louis Pasteur fut l'un des premiers à démontrer que l'ail pouvait détruire des bactéries. En 1916, le gouvernement anglais demandait à la population de lui fournir quantité de bulbes d'ail pour répondre aux besoins médicaux de son armée en guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée russe eut recours à l'ail lorsqu'elle vint à manquer de pénicilline.

La légende de Dracula aurait été inspirée par une rare maladie, la porphyrie, une défaillance du métabolisme du sang qui rend le patient hypersensible à la lumière et dont l'ail peut exacerber les symptômes. On sait par ailleurs que l'ingestion d'ail peut chasser certains parasites qui sucent le sang, comme la tique. Tous les éléments de la légende sont donc présents.

Recherches sur l’ail

 

Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2 000 recherches scientifiques portant sur le potentiel thérapeutique de l'ail. En raison de l'ampleur exceptionnelle de ce corpus d'études, les notes bibliographiques de la présente section se limitent à quelques exemples.

L’ail contient plusieurs ingrédients actifs. Les principaux sont des composés sulfurés qui sont libérés lorsque l’ail est coupé, broyé ou écrasé. Pour en savoir plus sur ces composés consulter notre fiche Ail dans la section Nutrition. Pour en savoir plus sur l’allicine, voir la section Sur les tablettes, à la fin de cette fiche.

 

Protection cardiovasculaire

L’ail a fait l’objet de nombreuses études destinées à vérifier ses usages traditionnels reliés à la santé du système cardiovasculaire. Dans l’ensemble, même si des essais ont été concluants, leurs résultats ont été au mieux modestes et la méthodologie de plusieurs d’entre eux a été jugée faible1. De plus, les essais ont été hétérogènes, c’est-à-dire que, par exemple, leur durée, leurs sujets et le type de suppléments utilisés ont beaucoup varié. Il est donc difficile de conclure de façon claire à l’efficacité clinique de l’ail. Voir L’avis de notre pharmacien à ce sujet.

Efficacité possibleHypertension artérielle. L'Organisation mondiale de la Santé indique que l'ail peut être utile en cas d’hypertension modérée. Les auteurs de 2 méta-analyses concluent que l'ail peut effectivement réduire la tension artérielle chez des sujets hypertendus, mais de façon très modeste2,3.

Efficacité incertaineHyperlipidémie. Un haut taux sanguin de cholestérol et de triglycérides constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Malgré des résultats encourageants jusqu’en 19954-7, l’effet des suppléments d’ail sur les taux de lipides sanguins chez l’humain s’est révélé, au mieux, modeste (de 4 % à 6 % de diminution)7. Les auteurs de plusieurs synthèses considèrent donc l’effet de l’ail non significatif sur le plan clinique7-11. De plus, la plupart des essais publiés après 1995 ont été non concluants.

La méta-analyse la plus récente (avril 2009) s’est penchée sur 13 essais à double insu avec placebo de bonne qualité. Dans l’ensemble, les données sont non concluantes, en ce qui concerne l’effet des extraits d’ail sur le taux de cholestérol12. Cette méta-analyse inclut notamment une étude effectuée aux États-Unis auprès de 192 sujets et publiée en 2007. Après 24 semaines de traitement, les résultats se sont avérés négatifs, malgré un dosage plus élevé que celui testé au cours des essais précédents13 (voir notre nouvelle L'ail ne réduirait pas le mauvais cholestérol pour en savoir plus).

Un essai plus récent a été effectué en Russie auprès de 42 hommes souffrant d’hypercholestérolémie : la prise d’un supplément d’ail durant 12 semaines a réduit très légèrement le taux de cholestérol des participants14.

Efficacité incertaineAthérosclérose. Une synthèse publiée en 2001 a porté sur 10 essais. Les auteurs ont relevé que l’ail, sous forme de supplément, réduit légèrement l’agrégation plaquettaire, mais que son effet sur d’autres facteurs de l’athérosclérose n’est pas clair (viscosité du sang et formation de caillots)1. Deux essais non recensés dans cette synthèse indiquent qu’un extrait d’ail vieilli a contré l’agrégation plaquettaire provoquée artificiellement15,16.

Efficacité incertaineDiabète. Bien que des essais sur les animaux indiquent que les suppléments d’ail peuvent avoir un effet hypoglycémiant, dans l’ensemble, les données issues d’essais sur les humains sont non concluantes4,9,10. Cependant, selon des chercheurs chinois, l’ail a des effets antioxydants, anti-inflammatoires et empêche ou réduit la glycation, ce qui en fait un agent intéressant pour ralentir la progression des complications du diabète17. Un essai préliminaire indique également qu’un extrait d’ail spécifique (Allicor®) a eu des effets bénéfiques sur la fructosamine18, une mesure sanguine qui permet d’évaluer le contrôle du diabète au cours des 2 à 3 dernières semaines.

Efficacité incertainePrévention d’une récidive de crise cardiaque. En 1989, des chercheurs allemands ont publié les résultats d’un essai mené durant 3 ans auprès de 432 sujets ayant déjà subi une attaque cardiaque. Les sujets ayant pris un extrait d’ail étaient moins susceptibles de subir une seconde attaque et leur taux de survie a été 50 % plus élevé que celui du groupe témoin19. Cependant, la qualité méthodologique de cette étude est faible et l’analyse statistique des résultats n’est pas claire20.

Efficacité incertaine Prévention du cancer. De nombreux essais in vitro et sur des animaux indiquent que les composés sulfurés de l’ail peuvent avoir un effet anticancer21,22. Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien inverse entre la consommation d'alliacées (ail, oignon, poireau, etc.) et l’incidence de certains types de cancers (estomac, colorectal, prostate, etc.)23-27. Cependant, les données cliniques ne sont pas suffisantes pour conclure que l’ail peut réduire le risque de cancer chez l’humain9,28.

Les données épidémiologiques les plus convaincantes concernent la prévention du cancer colorectal29, même si elles n’ont pas toutes établi de corrélation entre ce type de cancer et la consommation alimentaired’ail30. Certaines données, plus limitées, pointent également vers un possible effet préventif de l’ail contre le cancer de la prostate, de l’oesophage, du larynx, de la bouche, du rein et de l’ovaire30.

Usage reconnu La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de l'ail comme adjuvant aux mesures alimentaires contre l'hyperlipidémie et en prévention des troubles vasculaires liés au vieillissement (athérosclérose). L'ESCOP reconnaît aussi son usage pour rétablir une bonne circulation sanguine en cas d'insuffisance circulatoire périphérique.

Usage reconnuInfections respiratoires. L'ESCOP reconnaît l’usage de l’ail pour traiter les infections des voies respiratoires. À ce jour, les quelques essais cliniques publiés sont insuffisants pour établir l’efficacité des suppléments d’ail31. Un essai de bonne qualité publié en 2001 a toutefois donné de bons résultats. Parmi les 146 sujets traités, ceux qui ont pris 1 capsule d'ail durant 12 semaines (entre les mois de novembre et février) ont eu moins de rhumes que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu'ils étaient enrhumés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement32. Une étude menée en Russie auprès de 41 enfants a également donné des résultats positifs33, mais sa méthodologie manquait de rigueur20.

Usage traditionnelInfections diverses. Les propriétés antibactériennes et antifongiques de l'ail sont bien connues34. Au cours de divers essais, on a administré de l’ail à des sujets souffrant de gastroentérite, de pneumonie, de gingivite, etc.35 Des études cliniques plus récentes tendent à confirmer les propriétés antifongiques de l'ail en application topique contre le pied d’athlète36-38. Au chapitre du Candida albicans, il n'y a pour l'instant que des études in vitro39-42.

Précautions

Contre-indications

  • Aucune connue, sauf peut-être pour les personnes atteintes de porphyrie, une maladie très rare du métabolisme sanguin (voir Historique).
  • On recommande cependant d'éviter de consommer d'importantes quantités d'ail (aliment ou suppléments) avant et après une intervention chirurgicale en raison de ses effets anticoagulants qui pourraient augmenter les saignements. Aux doses alimentaires habituelles (4 g par jour), l’ail ne présente cependant pas de danger avant une opération43.

Effets indésirables

  • Légers malaises gastro-intestinaux occasionnels à la suite d'une forte consommation d'ail.
  • Certaines personnes peuvent avoir de la difficulté à digérer l’ail cru.
  • Possibles réactions de la peau ou des muqueuses résultant de l'application topique d'ail frais.
  • L'haleine du mangeur d'ail dégage des effluves qui ne sont pas toujours appréciés. La consommation régulière d'ail favorise la formation d'enzymes qui aident à minimiser ces effluves. Manger du persil frais aide également à réduire la mauvaise haleine.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments

  • Les effets de l'ail pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou suppléments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants.

Avec des médicaments

  • Les effets des suppléments d’ail pourraient s'ajouter à ceux des médicaments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants. Chez des sujets en bonne santé, l’ail n’a cependant pas interagi avec la warfarine44.

L’avis de notre pharmacien

 

Effets modestes, mais nombreux

Bien que les effets de l’ail soient modestes, ils sont multiples. Comme il touche tous les facteurs de risque cardiovasculaire, il constitue un traitement complémentaire intéressant chez les personnes touchées. Voilà pourquoi la Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé le reconnaissent comme un traitement adjuvant en cas d'hyperlipidémie et d'athérosclérose. Il a également le potentiel de ralentir la progression des complications du diabète, un autre facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Les points importants à retenir dans l’usage de l’ail sont la dose et la régularité. Comme mentionné dans la fiche, il faut choisir soit un produit normalisé en alliine ou en allicine, soit l’ail vieilli. Il faut en consommer tous les jours. L’usage occasionnel ne confère pas de résultats. Les résultats intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires apparaissent après plusieurs mois.

La consommation d’ail alimentaire est aussi recommandée. C’est un aliment santé incontournable. Par contre, pour avoir un effet thérapeutique tangible, il faut en manger beaucoup, soit une gousse et plus par jour, ce qui peut être difficile à faire de façon continue.

 

Jean-Yves Dionne, pharmacien

 

Sur les tablettes

Les recherches ayant permis de déterminer que l'allicine était l'un des principaux composants auxquels on pouvait attribuer certains des effets thérapeutiques des bulbes d'ail et de leurs dérivés, les fabricants offrent de plus en plus des suppléments à base d'extrait d'ail normalisé en allicine.

En fait, la plupart du temps, ce qui est normalisé dans ces produits, c'est la teneur en alliine. En effet, le bulbe d'ail tel quel ne renferme pas d'allicine. L’allicine est un composé très instable qui se forme lorsque l'alliine entre en contact avec un enzyme, l'allinase. Ceci se produit lorsque l'ail est broyé ou coupé.

Plutôt que de parler d'un extrait normalisé en allicine, on devrait donc dire qu'il s'agit d'un extrait dont le potentiel d'allicine est normalisé. Ainsi, un produit contenant 1,3 % d'alliine devrait normalement procurer une bonne dose d'allicine, pourvu que le fabricant se soit assuré que l'allinase, naturellement présente dans le bulbe, est bien préservée dans l'extrait de manière à être libérée au moment voulu pour permettre la production d'allicine.

De même, l'emploi de comprimés à enrobage entérosoluble favorise la formation d'allicine dans les intestins plutôt que dans l'estomac où elle risque d'être détruite par les sucs gastriques, ce qui lui permet d'exercer une activité systémique. Ce type de comprimé réduit également les effluves causant la mauvaise haleine, nuire au potentiel de production d'allicine.

Les experts estiment généralement qu'un supplément normalisé devrait fournir de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par dose et qu'il devrait être gastrorésistant (ou à enrobage entérosoluble) tout en se dissolvant complètement avant de quitter les intestins, faute de quoi le meilleur des extraits serait totalement inefficace, ce qui a pu se produire au cours de certains essais cliniques ayant donné des résultats négatifs45,46.

L'ail vieilli, quant à lui, est fabriqué suivant un processus de fermentation au cours duquel l'alliine est transformée en une série de dérivés parmi lesquels on ne trouve pratiquement pas d'allicine. Il est par conséquent inodore. Il ne serait pas pour autant inefficace si l’on en croit les quelques essais cliniques dans lesquels on a utilisé ce type d'extrait (principalement le produit Kyolic®). Le dosage doit cependant être plus important que lorsqu'on utilise l'ail frais ou l'ail séché, qu'il soit normalisé ou pas34.

 

Références

Notes

1. Clinical effectiveness of garlic (Allium sativum). Pittler MH, Ernst E. Mol Nutr Food Res. 2007 Nov;51(11):1382-5. Review.
2. Effect of garlic on blood pressure: a systematic review and meta-analysis. Ried K, Frank OR, et al. BMC Cardiovasc Disord. 2008 Jun 16;8:13. Review. Texte intégral : www.biomedcentral.com
3. Effects of garlic on blood pressure in patients with and without systolic hypertension: a meta-analysis. Reinhart KM, Coleman CI, et al. Ann Pharmacother. 2008 Dec;42(12):1766-71.
4. Garlic shows promise for improving some cardiovascular risk factors. Ackermann RT, Mulrow CD, et al. Arch Intern Med 2001 Mar 26;161(6):813-24. 2. 5. Garlic as a lipid lowering agent--a meta-analysis. Silagy C, Neil A. J R Coll Physicians Lond 1994 Jan-Feb;28(1):39-45.
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7. Stevinson C, Pittler MH, Ernst E. Garlic for treating hypercholesterolemia. A meta-analysis of randomized clinical trials.Ann Intern Med 2000 Sep 19;133(6):420-9. Texte intégral : www.annals.org
8. Alder R, Lookinland S, et al. A systematic review of the effectiveness of garlic as an anti-hyperlipidemic agent. J Am Acad Nurse Pract. 2003 Mar;15(3):120-9.
9. Garlic: effects on cardiovascular risks and disease, protective effects against cancer, and clinical adverse effects. Mulrow C, Lawrence V, et al. Evid Rep Technol Assess (Summ). 2000 Oct;(20):1-4. Review. Résumé : www.ncbi.nlm.nih.gov/books Texte intégral : www.ahrq.gov
10. Garlic and cardiovascular disease: a critical review. Rahman K, Lowe GM. J Nutr. 2006 Mar;136(3). Texte integral : jn.nutrition.org
11. Statin alternatives or just placebo: an objective review of omega-3, red yeast rice and garlic in cardiovascular therapeutics. Ong HT, Cheah JS. Chin Med J (Engl). 2008 Aug 20;121(16):1588-94. Review. Texte intégral : www.cmj.org
12. Garlic supplementation and serum cholesterol: a meta-analysis. Khoo YS, Aziz Z. J Clin Pharm Ther. 2009 Apr;34(2):133-45. Review.
13. Effect of raw garlic vs commercial garlic supplements on plasma lipid concentrations in adults with moderate hypercholesterolemia. Gardner CD, Lawson LD, et al. Arch Intern Med 2007; 167: 346-353. Texte integral : archinte.ama-assn.org
14. Lipid-lowering effects of time-released garlic powder tablets in double-blinded placebo-controlled randomized study. Sobenin IA, Andrianova IV, et al. J Atheroscler Thromb. 2008 Dec;15(6):334-8. Texte intégral : www.jstage.jst.go.jp
15. Rahman K, Billington D. Dietary supplementation with aged garlic extract inhibits ADP-induced platelet aggregation in humans. J Nutr. 2000;130(11):2662-2665. Texte intégral : jn.nutrition.org
16. Steiner M, Li W. Aged garlic extract, a modulator of cardiovascular risk factors: a dose-finding study on the effects of AGE on platelet functions. J Nutr. 2001;131(3s):980S-984S. Texte integral : jn.nutrition.org
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20. Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Garlic, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 30 juin 2009]. www.naturalstandard.com
21. Cancer chemoprevention by garlic and its organosulfur compounds-panacea or promise? Nagini S. Anticancer Agents Med Chem. 2008 Apr;8(3):313-21. Review.
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28. Clinical effectiveness of garlic (Allium sativum). Pittler MH, Ernst E. Mol Nutr Food Res. 2007 Nov;51(11):1382-5. Review.
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http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=ail_ps

Soignez vous avec de l'ail

Un moyen simple de renforcer votre système immunitaire est d'être généreux avec les herbes, les épices et condiments dans votre cuisine.

Afrique, Caraïbes, Amérique, Chine, Thaïlande, Inde, pays arabes, Europe de l'Est, de l'Ouest ou du Sud, où que vous alliez, les civilisations du monde entier ont toujours fait un usage intensif des épices, et ce pour de bonnes raisons.

Les herbes et épices sont un moyen simple et accessible à toutes les bourses de donner bon goût à la nourriture tout en augmentant les qualités nutritionnelles et thérapeutiques des aliments.

L'ail, en particulier, est apprécié dans la plupart des civilisations pour ses vertus curatives, notamment contre les maladies infectieuses telles que le rhume et la grippe.

Cela est probablement dû à ses effets stimulants du système immunitaire. L'ail frais est un puissant agent antibactérien, antiviral, et antifongique.

La pénicilline russe
Connu sous le nom scientifique de Allium sativa, l'ail est connu historiquement pour ses capacités à combattre les virus et les bactéries. Les anciens Egyptiens recommandaient l'ail pour 22 maladies. Selon un papyrus datant de 1500 avant JC, les ouvriers construisant les pyramides en mangeaient pour augmenter leur endurance et rester en bonne santé.

A partir du Moyen-Âge, l'ail fut utilisé pour soigner les blessures. Il était broyé ou découpé en tranches, puis appliqué directement sur les plaies pour empêcher que l'infection ne s'étende.

Louis Pasteur remarqua en 1858 qu'asperger les bactéries avec du jus d'ail les faisait mourir. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Russes faisaient un usage intensif d'une préparation à base d'ail sur les champs de bataille, à tel point que les Alliés la baptisèrent « pénicilline russe ».

Pour fabriquer de la pénicilline russe, prenez deux pamplemousses, six citrons, deux oignons et sept gousses d'ail.

Pelez l'oignon et l'ail, et coupez-les en petits morceaux. Lavez les pamplemousses et les citrons sans les peler. Mettez le tout dans une casserole en acier inoxydable avec deux litres d'eau distillée. Portez à ébullition. Réduisez immédiatement le feu et laissez mijoter pendant 10 minutes. Ajoutez 1/2 cuillère à café de poivre de Cayenne au cours des 3 dernières minutes de cuisson. Filtrez puis buvez un verre de cette préparation, 3 à 4 fois par jour ou au besoin. A utiliser pour les rhumes, les allergies, les infections des sinus ou des infections mineures. La préparation peut être conservée 3 semaines au réfrigérateur dans un récipient fermé.

L'ail : à la veille de la saison du rhume et de la grippe
Les encyclopédies de médecine naturelle attribuent à l'ail un nombre impressionnant de vertus thérapeutiques. (1) J'en ai relevé plus de 150 ! A les croire, la consommation régulière d'ail pourrait :

être efficace contre les bactéries résistantes aux antibiotiques ;

réduire le risque de maladie cardiaque, dont l'infarctus et l'AVC ;

normaliser la pression sanguine et le taux de cholestérol ;

protéger contre plusieurs formes de cancer, dont le cancer du cerveau, du poumon et de la prostate ;

réduire le risque d'ostéoarthrite.

On pense qu'une grande partie de l'effet thérapeutique de l'ail vient de ses composés soufrés, (2) tels que l'allicine, qui lui donne son odeur caractéristique. Mais l'ail contient aussi des oligosaccharides, des protéines riches en arginine, du sélénium et des flavonoïdes.

En juin 2011, des chercheurs en nutrition de l'Université de Floride ont constaté que manger de l'ail pouvait augmenter le nombre de lymphocytes T dans le sang, d'importantes cellules immunitaires qui jouent un rôle essentiel pour combattre les virus.

Les pharmacologues de l'Université de Californie ont confirmé que l'allicine – l'ingrédient actif de l'ail qui contribue à la mauvaise haleine – avait des effets anti-infectieux.

Une étude australienne portant sur 80 patients, publiée en janvier 2013 dans la revue médicale European Journal of Clinical Nutrition, a rapporté qu'une alimentation riche en ail peut réduire la pression artérielle.

Les recherches ont montré enfin que, lorsque l'allicine est digéré dans votre corps, il produit de l'acide sulfénique, un composé qui réagit avec les radicaux libres dangereux. C'est donc un très bon aliment anti-âge. (la suite ci-dessous)

Préférez l'ail frais

La gousse fraîche doit être écrasée ou coupée finement pour libérer un maximum d'alliinase. Il s'agit d'une enzyme qui catalyse la formation d'allicine. L'allicine, à son tour, formera différents composés organosulfurés. Pour « activer » les propriétés médicinales de l'ail, il faut donc écraser la gousse avant de l'avaler, à moins que vous n'ayez un extracteur de jus, pour en ajouter à votre jus de légumes frais.

Une ou deux gousses d'ail de taille moyenne suffisent habituellement, et sont tolérées par la plupart des gens. L'allicine est détruite au bout d'une heure après avoir été libérée, donc les pilules d'ail ainsi que l'ail séché et en poudre sont beaucoup moins intéressants.

Alors pour renforcer votre système immunitaire à la veille de la saison de la grippe et du rhume, voici une bonne recette à cuisiner :

La recette de la soupe à l'ail contre les virus
Pour quatre personnes :

26 gousses d'ails non épluchées et 26 gousses épluchées

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

deux grosses noix de beurre

une demi-cuillère à café de piment de cayenne en poudre

70 grammes de gingembre frais

thym frais

300 grammes d'oignons

100 mL de lait de coco

1 litre de bouillon de légumes

4 quartiers de citron

Préchauffer le four à 175°. Placer les 26 gousses d'ail non épluchées dans un petit plat en verre. Ajouter 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, saupoudrer de fleur de sel et mélanger pour bien enrober. Couvrir le plat de cuisson hermétiquement avec du papier sulfurisé, et faire cuire jusqu'à ce que l'ail soit doré et tendre, environ 45 minutes. Laisser refroidir. Presser l'ail entre les doigts pour libérer les gousses et les mettre dans un petit bol.

Faire fondre le beurre dans une grande casserole à feu moyen-vif. Ajouter les oignons, le thym, le gingembre, le poivre de Cayenne en poudre et laisser cuire jusqu'à ce que les oignons soient translucides, environ 6 minutes. Ajouter l'ail rôti et 26 gousses d'ail cru et cuire 3 minutes. Ajouter le bouillon de légumes, couvrir et laisser mijoter jusqu'à ce que l'ail soit tendre, environ 20 minutes. Mixer la soupe jusqu'à consistance lisse. Remettre la soupe dans la casserole, ajouter le lait de coco et faire mijoter. Assaisonner avec du sel de mer et poivre pour le goût.

Presser le jus de 1 quartier de citron dans chaque bol et servir.

Peut être préparé un jour à l'avance. Couvrir et réfrigérer. Réchauffer à feu moyen, en remuant de temps en temps.

Quand faut-il appeler le médecin ?
Généralement, si vous avez un rhume, aucun médicament n'est nécessaire. Reposez-vous, restez au chaud, dormez, évitez le sucre, buvez du bouillon et un bol de soupe à l'ail, prenez de la vitamine D (5000 UI par jour) pour regonfler votre système immunitaire. Vous guérirez en quelques jours et réduirez de façon significative votre risque de tomber à nouveau malade.

Toutefois, ne confondez pas le rhume et la grippe.

Le rhume se traduit par un mal de gorge, une toux légère avec quelques expectorations (crachats), le nez pris, une certaine mauvaise humeur du malade...

Mais la grippe, la vraie, c'est autre chose ! Vous vous sentez tellement mal que vous ne pouvez même plus imaginer qu'un jour la vie reprendra comme avant. Enfoncé dans votre lit, avec une fièvre de cheval (39-40 °C), une toux sèche et caverneuse, courbatures, fatigue extrême, vous désespérez de l'existence et vous avez malheureusement parfois raison d'être inquiet car la grippe menace la vie des personnes à risque : les personnes âgées, les petits enfants, celles qui ont une maladie chronique ou un système immunitaire affaibli.

Pour un rhume sérieux, vous pouvez vous poser la question de prendre un jour d'arrêt-maladie. Une journée et deux nuits passées à roupiller bien au chaud sous la couette hâteront votre convalescence et vous serez d'autant plus efficace en reprenant le travail. Mais la question est totalement hors-sujet si vous avez la vraie grippe. Seuls vos collègues de bureaux les plus malveillants, ou qui n'ont jamais eu la grippe eux-mêmes, iront imaginer que vous restez alité pour le plaisir. Avec la grippe, vous n'avez pas d'autre choix que de rester couché, et malgré tous les soins, il vous faudra une semaine à quinze jours de convalescence pour retrouver votre état normal.

Alors, quand devez-vous appeler le médecin ?

Les infections des sinus, des oreilles et des poumons, comme la bronchite et la pneumonie, peuvent être d'origine bactérienne, et donc être traitées par des antibiotiques (ou leurs alternatives naturelles bien sûr). Si vous développez un des symptômes suivant pendant votre « rhume », voici les signes d'une possible infection bactérienne, qui doivent vous faire appeler le médecin :

fièvre de plus de 39°C, persistante pendant plusieurs jours ;

douleurs dans les oreilles ;

douleur autour des yeux ;

écoulement nasal vert et jaune ;

respiration difficile ;

toux persistante avec expectorations vertes et jaunes.

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Sources :

(1) voir par exemple cette fiche de Medical News Today

(2) Appl Environ Microbiol. 2011 August; 77(15): 5257–5269.
doi: 10.1128/AEM.02845-10

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