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L'Islam

L'Islam et le harcèlement sexuel.

On ne peut parler de sexualité sans évoquer le problème du harcèlement sexuel. Il est d'actualité et paraît difficile à aborder car dans la pratique, le public est rarement témoins d'actes ou de scènes de harcèlement. Habituellement, Il ne se fait pas au grand jour. D'où la difficulté de le cerner dans tous ses contours. Selon notre foi, il n'est pas bien d'être harceleur, encore moins d'en être une victime.

Qu'est ce que le harcèlement ?
Quelles formes peut-il prendre ?
Comment s'en préserver et comment se comporter lorsqu'on subit un harcèlement sexuel ?
Autant d'interrogation qu'il nous faut tenter d'élucider en tenant compte des principes de notre religion.

I. Définition
Le harcèlement sexuel est le fait pour toute personne de harceler autrui par des agissements dont le but est d'obtenir des faveurs de nature sexuelle à son profit ou au profit d'un tiers.
La loi définit le harcèlement sexuel par le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ou sa position .
Ainsi il y a harcèlement sexuel chaque fois que :
Quelqu'un qui dispose d'une autorité fonctionnelle sur vous, c'est-à-dire, concrètement, à qui vous êtes subordonné(e) ;
Vous impose des contraintes (ordres injustifiés, insultes, chantage…) ;
En vue d'obtenir de vous le bénéfice d'actes de nature sexuelle.
Normalement quand il est prouvé, le harcèlement est puni par la loi (amende, même emprisonnement dans certains pays…).
Si dans certaines cultures notamment occidentales, les déclarations d'amour ou les propositions indécentes avec une pression forte, les demandes insistantes et excessives ne sont pas nécessairement perçues comme harcèlement sexuel, il faut savoir que l'islam condamne toute invite à la débauche.
II. Les pratiques rencontrées
Les pratiques du harceleur ou de la harceleuse peuvent aller des paroles apparemment simples aux plus grossières et indécentes ou même aller aux actions les ignobles.
De façon générale, le harcèlement sexuel comporte les caractéristiques suivantes :
des paroles, des gestes, des comportements ou des contacts physiques qui ont un caractère sexuel envers une autre personne c'est-à-dire qui sont une invite à avoir des relations sexuelles ou qui sont même des préliminaires;
généralement répétés (ces paroles et gestes, mais un seul acte grave ou une parole graves peut suffire);
non désirés par la personne, homme ou femme, qui les subit;
souvent accompagnés de chantage, même quand cela n'est pas dit ouvertement (quand un supérieur laisse planer l'idée de «sanctions » injustifiées)
Quand le coupable n'a pas exercé de pression en utilisant son autorité mais a imposé un contact physique "inapproprié" à la victime cela devient une agression sexuelle (tentative de viol) condamnable.
Généralement, le harcèlement sexuel débute par une "sexualisation" du rapport de travail qui va dans le sens d'une humiliation et d'un abus d'autorité : "je profite de ma fonction pour te dominer et obtenir de toi le bénéfice d'actes sexuels, que je ne peux obtenir par ta volonté ou un rapport de séduction".

III. Comment s'en préserver et comment se comporter lorsqu'on subit un harcèlement sexuel ?

En général, il faut simplement respecter les principes islamiques dans tout milieu professionnel ou social :
- Demander l'aide et la protection de DIEU contre les tentations
- Le respect de l'habillement islamique surtout pour les sœurs;
- Ne pas séduire intentionnellement (par la voix, la démarche, surtout pour les sœurs, etc.)
- Ne pas donner l'impression d'être une personne qui veut être draguée, facile à draguer
- Eviter se s'isoler avec une personne du sexe opposée quelle que soit sa foi ou l'étendu de son savoir islamique, pas questions non plus de partager la même chambre qu'une personne du sexe opposée qui n'est pas un parent interdit pour le mariage; ALLAH, Le Très Haut dit dans la sourate 17 verset 32 : « Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! »

Que faire en cas de harcèlement sexuel ?

Lorsqu'on est victime d'harcèlement sexuel :
- il faut demander l'aide de DIEU, résister et refuser le péché. Le prophète Youssouf est le modèle en cela. Pour ce qui est de récompenses dont on peut s'attendre de la part du Seigneur des mondes. Le prophète (saw) parlant des 7catégories de personnes qui seront à l'ombre du trône de DIEU une personne qu'une autre de bonne condition sociale invitait à commettre l'adultère ou la fornication et qui refusa par la crainte de DIEU.
- Il faut en parler à des frères ou sœurs de confiance .Il ne faut pas avoir cette prétendue honte de la situation que vous traversez et vous enfermer dans un isolement. Parler du problème n'est pas toujours facile mais c'est essentiel, cela signifie qu'on enclenche quelque chose pour s'en sortir, pour prendre de la distance avec ce qui s'est passé et pouvoir être aidé pour savoir quoi faire. Le plus important est de ne pas rester seul. Il faut solliciter de l'aide, en parler, que ce soit à des amis, à ses parents… Il faut en parler à entre conjoints, à la cellule d'écoute du CERFI, à un imam etc.…surtout ne pas se confier à une seule personne qui ignore ou ne pratique pas l'islam.
- Vous pouvez demander à la personne qui vous harcèle dans votre milieu de travail d'arrêter,éviter de vous isoler avec la personne pour en discuter
- Ne jamais céder au harcèlement, utiliser tous les moyens à votre disposition : l'ensemble de vosfrères et sœurs (si nous sommes enseignants, nous avons des frères et sœurs conseiller,inspecteurs, Directeurs Régionaux, Directeurs Provinciaux, magistrats etc. qui n'hésiteront pas à nous soutenir).
Si vous pensez être victime de harcèlement sexuel, il est impératif de réunir des témoignages des personnes qui travaillent avec vous afin de corroborer la preuve des pressions exercées par votre supérieur hiérarchique. Il est par ailleurs impératif de conserver toutes les preuves des prises de contact initiées avec vous par votre supérieur hiérarchique, telles que SMS, lettres, copies d'e-mail, enregistrement de conversations sur votre portable par exemple, cadeaux, etc.
Enfin, dès que vous pensez être victime de harcèlement sexuel, vous devez absolument ne pas vous isoler et, au contraire, faire appel à des personnes susceptibles, soit de vous soutenir dans l'introduction d'une défense psychologique et juridique, soit de témoigner en votre faveur :
Si vous êtes victime de harcèlement sexuel qui persiste, vous pouvez déposer une plainte auprès du tribunal, du commissariat de police, de la gendarmerie. Car il faut le rappeler, Toute personne qui commet des actes de harcèlement sexuel encourt le risque d'être poursuivie devant la juridiction pénale. En outre, le salarié coupable de harcèlement encourt une peine sanction disciplinaire de la part de son employeur ; vous pouvez adresser aussi une plainte à votre direction des ressources humaines.
Pour terminer, nous exprimons le souhait qu'une petite cellule du CERFI soit mise en place afin d'assister psychologiquement et juridiquement les cerfistes et les musulmans en général qui seraient victimes de harcèlement ou d'autres situations plus graves mettant en péril leur foi.

Que Dieu nous protège contre Satan, ses alliés et leurs différentes tentations.

http://simboro.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=1009908

Solutions de l’Islam aux maux de la modernité

Les aspects négatifs de la modernité consistent dans la corruption, la perversion des moeurs, la pollution et la destruction de l’environnement, la fabrication des armes chimiques, atomiques et bactériologiques, les manipulations génétiques, les stupéfiants et les produits toxiques, la criminalité, les guerres, la famine, les maladies etc. Bien que certains fléaux tels l’homosexualité, la pauvreté ou les guerres ne soient pas spécifiques à notre époque, étant donné qu’ils existent depuis des temps immémoriaux, il n’en reste pas moins qu’ils se sont intensifiés et aggravés du fait de la modernité.

QUELLE EST LA SOLUTION ?

a solution réside incontestablement dans le retour à Dieu. Comment et par quelle voie doit s’effectuer le retour à Dieu ? Ce n’est pas par n’importe quelle voie, bien entendu. Dieu lui-même nous met en garde contre la pluralité d’impasses et de fausses voies :

« Et voilà mon chemin dans toute sa droiture, suivez-le donc ! et ne suivez pas les chemins qui vous éloignent de sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint ainsi atteindrez-vous la piété  » 6.153

Il est certain que la volonté de retour à Dieu est une disposition innée qui subsiste malgré les péripéties de la vie chez la plupart des hommes. Cependant Satan peut exploiter à son profit cette volonté. Il peut placer les hommes sur des fausses voies tout en leur faisant croire le contraire. Il en est ainsi des multitudes de religions et de croyances. Ceux qui adorent les vaches, les esprits, les idolâtres, les mages, les naturistes, les animistes, les adorateurs du feu et des objets ne croient pas moins vouer leur culte à Dieu. Alors qu’en réalité, ils sont égarés. C’est pourquoi Dieu insiste sur le Coran qu’Il qualifie de corde de sauvetage, de direction, de guide, de lumière, de remède, de miséricorde... Nous verrons dans les versets qui suivent comment Dieu s’exclame, trouvant insensé que le Coran ne soit pas reconnu par les uns ni adopté comme code de conduite par les autres alors que les morts auraient réagi, la terre et les montagnes se seraient affaissées, s’ils avaient reçu pareil message : « Si nous avions fait descendre le Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah. Et ces paraboles nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent.  » 59.21

« S’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci) » 13.31

« En quelle parole vont-ils croire après cela ? » 7.185 ; 77.50

« Voici les versets de Dieu que nous te communiquons en toute vérité. Alors dans quelle parole et en quels signes croiront-ils donc ?  » 45.6

Le Coran étant le droit chemin qui mène à Dieu, par conséquent lui seul peut sauver l’humanité. Cependant, étant donné que le Coran est indissociable de l’Islam, du fait qu’il en constitue le fondement essentiel, il ne reste donc que l’Islam comme canot de sauvetage. Il est logique de s’interroger pourquoi ai-je commencé par le Coran et non par l’Islam ? Parce que le rejet ou la méconnaissance du Coran est plus grave que l’insoumission à Dieu, c’est-à-dire plus grave que le rejet de l’Islam dans son ensemble..

De plus, j’ai mis l’accent sur le Coran parce que non seulement l’Islam repose en premier sur le Coran mais il implique aussi et avant tout l’application du Coran, car il ne sert à rien de se prétendre musulman sans mettre en pratique les enseignements du Coran sur tous les plans. Le Coran renvoie à la Sunna qui clarifie le sens de ses versets.

Or, comme il existe une relation extrêmement étroite entre le Coran et le Hadith, il suffit de parler du premier pour comprendre qu’il doit être nécessairement tenu compte du second. L’un ne vas pas sans l’autre. La solution pratique consiste dans l’adoption de l’Islam comme mode de vie (foi et loi) et non pas comme simple religion au sens cultuel du terme. Le drame des musulmans est qu’ils ont abandonné leur religion et emprunté à l’occident sa culture immorale et destructrice. Le modèle de laïcité est des plus suicidaires pour le monde musulman. Cette idée qui tend à privatiser la religion, à l’exclure de la vie publique, n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme d’incroyance et d’athéisme, contraire aux principes, aux valeurs et aux objectifs de l’Islam. La laïcité est une manière de congédier Dieu, de le dessaisir des affaires d’ici-bas. Comme pour lui dire : Retire-Toi ! Tu es incompétent. Alors que l’Islam, c’est la soumission à Dieu, à sa volonté, à ses lois, à son message, à ses orientations. Ce n’est pas en vain que Dieu a envoyé un message. Celui-ci a pour objectif de guider les hommes, d’éclairer leur chemin, de leur indiquer la voie du bonheur et du salut ici-bas et dans la vie future. Le fait que ce message contient des lois, des commandements et des directives, c’est pour qu’ils soient observés et appliqués. Dans les enseignements du message, il y a la solution de nos problèmes et le remède à nos maux, outre la miséricorde et la bénédiction de Dieu consécutives au respect de Sa parole et de Ses commandements. Or, non seulement la laïcité prive l’homme de ces avantages matériels et spirituels, mais elle l’expose encore au danger de la colère de Dieu :

« Et ceux qui traitent de mensonge Nos enseignements, le châtiment les touchera à cause de leur perversité.  » 6.49

« Si les habitants des cités avaient cru, s’ils avaient craint Dieu, nous leur aurions certainement accordé les bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti. Nous les avons emportés à cause de leurs mauvaises actions.  » 7.96

« Et s’ils se maintenaient sur la voie droite, nous les aurions abreuvé certes d’une eau abondante.  » 72.16

Le désordre qui règne actuellement est beaucoup plus grave que le désordre qui a causé la perte des anciennes civilisations. « Ne parcourent-ils pas la terre et ne voient-ils pas quelle a été la fin de ceux qui vécurent avant eux et qui les surpassaient en force. Ceux-ci avaient labouré la terre et l’avaient peuplée plus qu’ils ne l’ont fait eux-mêmes.  » 30.9

« Ne voient-ils donc pas combien Nous avons anéanti avant eux de générations que Nous avons pourtant fixées sur la terre avec des moyens que Nous ne permîment point à vous-mêmes ? Nous avons abondamment ouvert sur elles les vannes du ciel et nous fîmes couler sous leurs pieds des rivières. Mais Nous les avons anéanties ensuite à cause de leurs péchés et Nous avons fait naître, après elles, d’autres générations.  » 6.6

« N’ont-ils donc jamais parcouru la terre pour voir quel a été le sort de ceux qui étaientavant eux ? Ceux-ci étaient cependant plus nombreux qu’eux et bien plus forts. Ils avaient laissé sur terre beaucoup plus de vestiges. Tout ce qu’ils accumulaient ne leur servit à rien. Lorsque leurs messagers leurs apportaient des preuves évidentes, ils se réjouissaient de la science qu’ils détenaient ; mais ils furent frappés de toutes parts par ce dont ils se moquaient.  » 40.82-83 ; 6.10 ; 16.30.

« Nous avons puni chacun à cause de son péché. Il en est parmi eux à qui Nous avons envoyé un ouragan , il en est parmi eux que le cri a saisi. Il en est parmi eux que Nous avons fait engloutir par la terre. Il en est parmi eux que Nous avons noyés. Il ne convenait pas à Dieu de les léser, mais ils se sont fait tort à eux- mêmes.  » 29.40

Quand le péché s’ajoute à l’incroyance, à la rébellion, il faut s’attendre à des cataclysmes marquant la fin de la civilisation. L’Egypte pharaonique a périclité pour les mêmes causes. L’empire Romain a subi le même sort. La Grèce a chuté à cause du péché et du désordre. Aujourd’hui le désordre a atteint son point culminant.

D’où les terribles calamités qui frappent sans répit telles que les épidémies, les tremblements de terre, les inondations, les coulées de boue et de lave, les vents dévastateurs, la sécheresse, les incendies, les catastrophes aériennes et ferroviaires, etc. La civilisation occidentale a perdu l’équilibre ; il y a longtemps qu’elle vacille, menaçant de s’écrouler comme un château de cartes sous nos yeux. Après avoir dévoré l’homme et détruit la nature, cette civilisation est en train de se détruire elle-même.

L’humanité a donc besoin d’une alternative, d’un port de salut, d’un sauveur. L’Islam est tout cela. Il est capable de répondre aux attentes de l’humanité, à condition que les musulmans soient à la hauteur de cette mission salvatrice. Porteurs du message, leur responsabilité est plus que jamais engagée. Ils ont tous les atouts pour réussir à condition de savoir les utiliser et Dieu les aidera certainement. Ils doivent d’ores et déjà se préparer pour assurer la relève.

A la question de savoir comment l’Islam peut-il sauver l’humanité, je peux répondre brièvement ainsi qu’il suit : L’Islam connaît parfaitement le mal et en possède le remède. Tous les diagnostics qui ont été faits jusqu’à maintenant désignent les mêmes symptômes, à savoir : crise morale ou de conscience pour les uns, perte de repères prospectifs pour les autres, dérive matérialiste selon d’autres, bref, il s’agit évidemment d’une maladie de l’âme. C’est la maladie de l’incertitude, caractérisée par l’angoisse et la peur de l’inconnu, de l’avenir. L’Islam peut guérir cette maladie en renforçant les liens entre l’homme et son Créateur.

Il rétablit l’équilibre entre les besoins de l’âme et ceux du corps, entre les exigences de la vie présente et celles de la vie future, entre les intérêts de l’individu et ceux de la société. Il est capable de rétablir la paix et l’harmonie dans les relations humaines, selon la règle : ni exagération, ni négligence ; ni agresseur, ni agressé ; ni privations, ni excès. D’entrée de jeu, l’Islam s’attachera à ouvrir les portes du bien et à fermer -sans brutalité- les portes du mal. L’Islam peut sauver l’humanité parce que les voies qui ont conduit l’Occident à la ruine sont des sens interdits en Islam.

Parce qu’il évite autant que possible l’injustice, sachant que c’est un péché mortel ; parce qu’il agit selon la volonté du Créateur sans négliger celle des créatures ; parce qu’il doit servir à la fois Dieu et les hommes, respecter les Droits de l’homme et les Droits de Dieu ; parce que son programme et son but consistent à faire évoluer les sociétés humaines vers la perfection ; il agit de manière à supprimer les inégalités, à créer les conditions d’une gestion saine et transparente, d’une administration équitable où il y aura moins de corruption et davantage de justice et de bon sens dans l’emploi et la répartition des richesses. Il fait promouvoir les valeurs morales de manière à enrayer l’égoïsme, à faire prévaloir les vertus de solidarité, de fraternité, de bonté et d’humanisme au sein de la société.

Il mettra tout en oeuvre pour l’élimination de l’ignorance et de la pauvreté, fléaux que l’Islam considère comme facteurs de désordre, de criminalité et d’incroyance. L’Islam contient des enseignements, des règles et des préceptes capables de résoudre les problèmes non seulement des musulmans, mais de l’humanité entière. De nombreux penseurs contemporains ont reconnu cette réalité en le proposant comme ‘‘remède efficace’’ à tous les maux qui affectent les sociétés humaines. L’administration de ce remède exige cependant une autorité, des institutions et des hommes, faute de quoi, il ne produit aucun effet, il demeure inopérant.

Autrement dit, l’Islam sans pouvoir politique, sans institutions, ne pourra jouer aucun rôle ; ses enseignements et ses règles restent lettre morte. D’où l’impérieuse nécessité d’écarter la laïcité non seulement du champ politique, mais encore de toutes les institutions publiques et surtout des établissements d’éducation et d’enseignement. L’Islam est un système complet de vie, destiné à régir les rapports des individus et des groupes dans tous les domaines de la vie : politique ; social, économique, juridique, etc. Or, la laïcité a enfermé ce système dans les poitrines après avoir indûment occupé son domaine d’action. Tel un pyromane qui a mis le feu et empêche les pompiers de l’éteindre. Il en résulte que la première tâche des musulmans consiste à déséculariser, délaïciser le pouvoir politique afin de le rendre à l’Islam. C’est dans ces conditions seulement qu’il pourra jouer son rôle de sauveteur ; C’est dans les mêmes conditions également que doit se concrétiser cette promesse de Dieu dans le Coran :

« Allah a promis à ceux d’entre vous qui ont cru et accompli des bonnes oeuvres qu’Il leur donnera la succession sur terre comme Il l’a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu’Il a agréée pour eux. Il changerait leur peur en sécurité. Ils M’adoreront et ne M’associeront rien  » 24.55

http://www.bismillah-debats.net/Islam-Modernite-4-Solutions-de-l.html

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Les concept du Salut et de L’expiation selon le Christianisme et l'Islam

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On peut définir le salut comme l’affranchissement des péchés et des châtiments qui en découlent. Mais le chemin qui mène au salut diffère d’une religion à une autre. Dans le christianisme, qui considère la nature humaine comme rebelle et encline au péché, le salut se trouve dans la doctrine de l’expiation par procuration selon laquelle Jésus a « apporté pleine satisfaction » à Dieu en « rachetant » les péchés des hommes par sa mort et sa résurrection. En un mot, Jésus s’est substitué à nous et c’est pourquoi sa mort nous aurait absous de nos péchés.

Cela est contraire à ce que l’on trouve dans la Torah, où Dieu dit : « Les parents ne seront pas mis à mort pour les crimes commis par leurs enfants, ni les enfants pour ceux de leurs parents: si quelqu'un doit être mis à mort, ce sera pour son propre péché. » (Deut. 24:16)

Ce concept de Jésus-sauveur-de-l’humanité est réfuté dans le Coran, où Dieu dit :

« Et (Nous les avons également maudits) à cause de leur incroyance et de l’énorme calomnie qu’ils ont proférée à l’encontre de Marie, et parce qu’ils ont dit: « Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de Dieu. » Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi. » (Coran 4:155-157)

Le salut selon Jésus

Nulle part, dans les quatre évangiles, Jésus n’a-t-il dit une seule fois qu’il devrait mourir pour absoudre les hommes de leurs péchés. Lorsqu’un homme vint le voir pour lui demander ce qu’il devait faire pour obtenir le salut éternel, Jésus lui répondit qu’il devait respecter les commandements, c’est-à-dire la Loi de Dieu (Matthieu 19 :16-17). Lorsqu’un avocat vint lui poser une question similaire, tel que rapporté dans l’évangile selon Luc, Jésus lui répondit qu’il devait aimer Dieu et son prochain (Luc 10 :25-28).

L’identité et le rôle de Jésus sont clairement définis dans le Coran, où Dieu dit :

« Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un messager. Avant sa venue, des messagers (comme lui) sont passés. Sa mère était une femme véridique, et ils consommaient tous deux de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les révélations, et vois comme ils se détournent! » (Coran 5:75)

La mission de Jésus ne consistait pas à établir une nouvelle méthode d’expiation des péchés et encore moins de fonder un nouveau système de croyances. Comme le souligne la Bible, Jésus ne cherchait qu’à faire abandonner aux juifs cette habitude qu’ils avaient de mettre l’accent uniquement sur les rituels afin de les ramener sur la voie de la droiture.

Paul de Tarsus

Pour trouver l’origine de la doctrine chrétienne de l’expiation, il faut remonter non pas à Jésus, mais plutôt à Paul, le véritable fondateur du christianisme.

Comme beaucoup de juifs, Paul ne s’intéressait guère aux enseignements de Jésus, au point où il persécutait les fidèles de ce dernier à cause de leurs croyances qu’il jugeait non orthodoxes. Ce persécuteur zélé devint toutefois un fervent prêcheur après s’être soudainement converti vers l’an 35. Il prétendait avoir eu une vision dans laquelle un Jésus ressuscité lui était apparu et l’avait choisi, lui, comme instrument pour transmettre ses enseignements aux gentils (Gal. 1:11; 12:15,16).

La crédibilité de Paul, à n’importe quel niveau, demeure cependant douteuse, surtout lorsque l’on considère que :

1) Il existe quatre versions contradictoires de sa prétendue conversion (Actes 9:3-8; 22:6-10; 26:13-18; Gal. 1:15-17)

2) La Bible affirme, dans des passages tels que Nombres 12:6, Deut. 18:20 et Ézéchiel 13:8-9, que les révélations ne peuvent provenir QUE de Dieu.

3) On rapporte, dans les Actes, de nombreux désaccords entre les disciples et Paul au sujet des enseignements de ce dernier.

Son expérience et ses observations avaient appris à Paul que prêcher parmi les juifs ne menait à rien; c’est pourquoi il choisit de prêcher parmi les non juifs. Ce faisant, toutefois, il passa outre un commandement clair de Jésus contre le fait de prêcher aux non juifs (Matthieu 10 :5-6) et ce, dans l’unique but de parvenir à ses fins.

L’influence païenne

Les païens de l’époque de Paul adoraient un grand nombre de divinités. Bien que ces divinités fussent nommées différemment et adorées par des gens de diverses régions du monde, l’histoire de chacune se ressemblait invariablement : elles avaient d’abord été des « fils de Dieu » et avaient connu une mort violente avant de ressusciter pour sauver leur peuple.

Comme les païens adoraient des divinités par lesquelles ils croyaient être sauvés, ils voulaient retrouver quelque chose de similaire dans cette nouvelle religion qu’on leur présentait, incapables qu’ils étaient d’accepter l’existence d’une divinité invisible. Paul, très accommodant, leur prêcha le concept d’un sauveur nommé Jésus, fils de Dieu, qui était mort puis ressuscité pour racheter les péchés des hommes (Romains 5:8-11; 6:8-9).

La Bible elle-même fait ressortir cette erreur dans le raisonnement de Paul. Alors que chacun des quatre évangiles comporte un récit de la crucifixion de Jésus, il demeure que ces récits ne sont rien d’autre que des ouï-dire, aucun des disciples de Jésus n’ayant été directement témoin de l’événement, puisqu’ils s’étaient sauvés alors qu’ils étaient encore sur le Mont des Oliviers (Marc 14:50).

Dans la Torah, Dieu dit que celui qui est « pendu à un arbre » – crucifié – est l’objet de la « malédiction divine » (Deut. 21 :23). Mais Paul contourne ce fait en avançant que Jésus aurait pris sur lui-même cette malédiction afin de libérer les hommes de leurs péchés. Ce faisant, toutefois, Paul passe outre la Loi de Dieu.

La résurrection, par laquelle Paul affirme que Jésus a « vaincu » la mort et racheté les péchés des hommes (Romains 6 :9-10), joue un rôle si important dans le christianisme que celui qui n’y croit pas est considéré comme un mauvais chrétien (1 Cor. 15 :14).

Ici encore, la Bible n’offre aucun soutient aux notions de Paul. Non seulement n’y a-t-il eu aucun témoin oculaire de la résurrection, mais tous les récits sur les moments l’ayant suivie se contredisent, entre autres, sur l’identité de ceux qui se sont rendus près de la tombe, sur ce qui s’est produit à ce moment-là et même sur ceux à qui Jésus est apparu et où exactement (Matthieu 28; Marc 16; Luc 24; Jean 20).

Ensuite, bien que le christianisme affirme qu’après la résurrection le corps prend une forme spirituelle (1 Cor. 15:44), il est clair que Jésus n’avait pas changé, car il a mangé avec ses disciples (Luc 24:30,41-43) et leur a permis de toucher ses blessures (Jean 20 :27). Enfin, en tant que « fils de Dieu », dans le christianisme, Jésus est censé partager les attributs de Dieu... ce qui nous amène à nous demander comment il est possible, pour Dieu, de mourir...

Dans son désir d’attirer les païens vers les christianisme, Paul a simplement remanié un certain nombre de croyances païennes et en a tiré la doctrine chrétienne de l’expiation. Aucun prophète – incluant Jésus – n’a jamais enseigné de tels concepts et à la lumière des faits historiques, il est clair qu’ils furent inventés de toutes pièces par Paul.

Le sacrifice ultime

Habitués depuis longtemps à faire des sacrifices pour leurs divinités, les païens comprirent facilement l’idée de Paul selon laquelle Jésus était un « sacrifice ultime », dont le sang avait lavé les péchés du monde. Une cérémonie expiatoire répandue, à cette époque, chez divers groupes païens adorant des divinités comme Attis ou Mithras, était appelée « taurobole » : une personne descendait dans une fosse surmontée d’une planche trouée sur laquelle un taureau était sacrifié. Aspergée du sang de la bête, elle était censée « naître de nouveau » car lavée de ses péchés.

Il est intéressant de noter que les juifs avaient abandonné les sacrifices en l’an 590 avant J.-C. après la destruction de leur Temple. Les notions de Paul contredisent donc les enseignements de l’Ancien Testament (Osée 6 :6) et ceux de Jésus (Matthieu 9 :13), qui soulignent que Dieu préférait l’amour des hommes entre eux aux sacrifices faits pour Lui.

Alors que Paul insistait pour affirmer que c’était l’amour de Dieu qui était derrière le sacrifice de Jésus (Romains 5 :8); mais la doctrine de l’expiation telle qu’il la présentait nous fait plutôt découvrir un Dieu dur et sévère ne trouvant de réelle satisfaction que dans le sacrifice de son fils innocent. Paul se trompe lourdement, ici, car l’Ancien Testament contient de multiples références à l’amour et à la miséricorde de Dieu envers les hommes (Ps. 36:5-10; Ps. 103:8-17), qui se manifestent par Son pardon (Ex. 34:6,7; Ps. 86:5-7), dont Jésus a lui-même abondamment parlé (Matt. 6 :12).

L’influence païenne dans le christianisme s’étend jusqu’à ses symboles sacrés. Bien que Paul fasse allusion à la mort de Jésus sur une croix comme à « la puissance de Dieu » (1 Cor. 1:18), de nombreux ouvrages de référence sérieux comme l’encyclopédie Britannica, entre autres, soulignent que la croix était utilisée comme symbole religieux des siècles avant la naissance de Jésus. Bacchus de Grèce, Tammuz de Tyr, Bel de Chaldée et Odin de Norvège ne sont que quelques exemples d’anciennes divinités païennes dont le symbole sacré était une croix.

Le péché originel

Au cœur de la doctrine de l’expiation se trouve la notion de Paul selon laquelle les hommes sont une race de pécheurs, signe distinctif qu’ils ont hérité d’Adam. À cause du péché originel de ce dernier, l’homme ne peut être son propre rédempteur; selon Paul, ses bonnes actions ne lui servent à rien car elles ne parviennent pas à satisfaire à la justice de Dieu (Gal. 2 :16).

À cause du péché d’Adam, l’homme est condamné à mourir. Mais Jésus, par sa mort, a pris sur ses épaules le châtiment destiné à l’homme. Par sa résurrection, il a vaincu la mort, et c’est ainsi que la vertu fut rétablie. Pour obtenir le salut, un chrétien n’a qu’à croire en la mort et en la résurrection de Jésus (Romains 6 :23).

Malgré la place importante qu’elle occupe au sein du christianisme, la notion de « péché originel » ne se trouve dans les enseignements d’aucun prophète, y compris Jésus. Dans l’Ancien Testament, Dieu dit : « ... le fils ne portera pas le poids de la faute de son père, ni le père le poids de la faute de son fils. » (Ez. 18 :20). La responsabilité individuelle est également mentionnée dans le Coran, où Dieu dit : « ... aucune âme ne portera le fardeau [des péchés] d’une autre et en vérité, l’homme n’obtient que le fruit de ses efforts. » (Coran 53:38-39).

La doctrine du péché originel a constitué pour Paul un moyen de justifier la présence de l’influence païenne dans son système de salut. À cause de cette doctrine, l’irresponsabilité est devenue la marque de commerce du christianisme, car en « transférant » leurs péchés à Jésus, les chrétiens se déchargent de toute responsabilité vis-à-vis de leurs propres actions.

Le salut en islam

Au septième siècle, les doctrines de Paul avaient été si enjolivées que le christianisme était devenu une religion presque entièrement conçue et élaborée par des hommes. C’est à ce moment que Dieu décida d’envoyer Mohammed, Son dernier messager, afin qu’il établisse la vérité une fois pour toutes.

Comme Dieu est Tout-Puissant, Il n’a pas besoin de toute la comédie élaborée par les chrétiens pour accorder Son pardon aux hommes. Dans le Coran, Dieu dit que nous avons tous été créés avec une saine nature (30:30), qu’Il n’a chargé l’homme d’aucun « péché originel », puisqu’Il a pardonné leur péché à Adam et Ève (2:36-38; 7:23,24), comme Il pardonne à chacun de nous (11:90; 39:53-56).

Comme nous sommes tous responsables de nos actions (2:286; 6:164), nous n’avons aucunement besoin, en islam, d’un sauveur parmi les hommes, car seul Dieu accorde le salut (28:67).

C’est pourquoi l’islam ramène le monothéisme à son véritable sens. Dans le Coran, Dieu demande :

« Qui est meilleur en religion que celui qui soumet son être à Dieu, tout en étant bon envers les autres, et en suivant la religion d’Abraham, homme de droiture? » (Coran 4:125)

La religion de l’homme

Les preuves démontrant que le concept du salut dans le christianisme ne provient pas de Dieu mais des hommes (après être passé par diverses croyances païennes) sont écrasantes.

Paul a réussi à détourner vers Jésus l’adoration que les chrétiens portaient à Dieu en les convainquant que Jésus était l’envoyé divin par lequel le salut était possible (Gal. 2:20). Mais ce faisant, il a rejeté tous les enseignements des prophètes de Dieu, incluant le concept même du monothéisme, puisque Dieu, dans le christianisme, a « besoin » de Jésus en tant qu’auxiliaire divin.

Puisque leur salut même en dépend, les chrétiens devraient reconsidérer ce en quoi ils croient et pourquoi ils y croient. Dieu dit, dans le Coran :

« Ô gens du Livre! N’exagérez pas dans votre religion et ne dites, sur Dieu, que la vérité. Le Messie, Jésus fils de Marie, n’était qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il transmit à Marie et un esprit provenant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers, et ne dites plus « Trois ». Cessez! Ce sera bien mieux pour vous. Votre Dieu est un Dieu unique. Il est trop parfait pour avoir un fils. C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Il suffit comme protecteur. » (Coran 4:171)


http://www.islamreligion.com/fr/articles/629/viewall/

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L’islam condamne le Nationalisme


Le nationalisme est un concept étrangé à l’islam car son propos est de créer l’unité d’hommes et de femmes sur la base de critères familiaux et tribaux, alors que l’islam affirme que seul le lien de la doctrine (al ‘aqidah) peut et doit unir les hommes, quel que soit leur couleur, leur race ou leur appartenance nationale. L’islam honnit tout rassemblement, tout combat et tout sacrifice menés au nom du nationalisme.

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « N’est pas des nôtres celui qui appelle à al ‘assabiyah [nationalisme / tribalisme...] qui combat pour la ‘assabiyah, ou qui meurt pour la ‘assabiyah ». (Rapporté par Abou Daoud)

Dans un autre hadith, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit : « Délaissez-le (l’esprit tribal, nationaliste), c’est une pourriture » (Rapporté par Muslim et al Boukhari)

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Celui qui lutte, sous un drapeau en faveur d’une cause partisane ou qui répond à l’appel d’une cause partisane ou pour aider une cause partisane et meurt par la suite, sa mort est une mort pour la cause de la jahiliya ».

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Il y a en effet, des gens qui se vantent de leurs ancêtres ; mais aux yeux d’Allah, ils sont plus méprisables que le scarabée noir qui enroule une bouse dans son nez. Voici qu’Allah vous a retiré de l’arrogance du temps de la jahiliya (ignorance) et de sa vantardise de la gloire des ancêtres. L’homme est soit un croyant qui craint Allah ou un pêcheur infortuné. Tous les gens sont les enfants d’Adam, et Adam a été crée à partir de la poussière ». (Rapporté par At-Tirmidhi et Abou Daoud)

Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Certes Allah a extirpé de vous, la fierté de l’arrogance de l’âge de la jahiliya et la glorification des ancêtres. Maintenant les gens sont de deux sortes. Soit des croyants qui sont conscients, soit des transgresseurs qui agissent mal. Vous êtes tous les enfants d’Adam et Adam a été crée à partir de l’argile. Les gens devraient renoncer à leur fierté de la nation car c’est un appel parmi les appels de l’Enfer. S’ils n’y renoncent pas, Allah -Ta‘ala-  les considérera plus vils que les plus simples vers qui se frayent un chemin à travers les excréments. » (Rapporté par Abou Daoud et At-Tirmidhi)

Il y a de nombreux exemples dans la Sirah qui nous montrent que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a blâmé et réprimandé tous ceux qui se référaient au nationalisme. Après avoir constaté que les "Aws" et les "Khazraj" (deux principales tribus de Médine) s’étaient converties à l’islam, un groupe de juifs conspira afin de briser cette nouvelle unité. Ils dépêchèrent un de leur jeune auprès d’elles pour leur rappeler la bataille de Bu‘ath, au cours de laquelle les "Aws" avaient eu le dessus sur les "Khazraj". Il leur chanta des vers, cherchant ainsi à semer la discorde entre elles. Et effectivement, un appel aux armes s’en est suivi. Lorsque la nouvelle est parvenue au Messager d’Allah il leur dit : « Ô Musulman, rappelez-vous Allah, rappelez-vous Allah. Agirez-vous comme des païens alors que je me trouve parmi vous après qu’Allah vous ait guidé à l’islam, vous a honoré et a fait une cassure nette avec le paganisme. Il vous a délivré de la mécréance et vous a alors fait amis ? » Lorsqu’ils entendirent ces propos, ils se mirent à pleurer et à s’embrasser les uns les autres. Cet incident nous montre clairement comment le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a condamné toutes les formes de tribalisme. Allah -Ta‘ala- révéla alors:

«Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission. Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés; et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos coeurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de Feu, c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés.»

[Sourate Al-‘Imran , Verset 102 et 103]

Au cours d’un autre incident, Jabir Ibn ‘Abdallah al Ansari rapporte ce qui s’est passé à l’oasis d’al Muraysi, lorsque les hypocrites firent resurgir les traces du nationalisme pour détruire, l’unité des musulmans. Il dit : « Nous étions engagés dans une bataille, lorsqu’un des Muhajirun s’en est pris à un Ansar. Ce dernier a alors dit, O Ansar ! Aidez-moi ! » (appelant sa tribu). Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) entendit leur propos et leur dit : « Cessez ces slogans tribaux, tout ceci est infect. » (Rapporté par al Boukhari)

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) ne se contenta pas simplement de réprimander ses hommes. En effet, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) marcha à leurs côtés toute la journée jusqu’à la tombée de la nuit, et toute la nuit jusqu’au matin, et le jour suivant jusqu’à épuisement. Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) donna alors l’ordre de s’arrêter, et aussitôt, ils sombrèrent dans un sommeil profond. Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) agi de la sorte afin de détourner leur attention de ce qui venait de se produire.

Al Tabarani et Al Hakim rapportent ce qui s’est passé lors d’un incident au cours duquel certains individus ont tenu des propos rabaissant au sujet de Salman le Perse. Ils parlaient de l’infériorité des perses par rapport aux arabes. En entendant cela, le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) leur a répondu : « Salman est des nôtres et des Ahl al bayt (la famille du prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam)». Cette parole du Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a coupé court tout lien fondé sur des considérations tribales ou raciales.

Il est également rapporté, dans deux versions différentes, par Ibn Al Mubarak dans ses deux livres, Al Birr et As Salah, qu’un différent a opposé Abu Dhar et Billal et qu’Abu Dhar a alors dit a Billal : « Fils de femme noire ». Le Messager d’Allah (salla Allah wa ‘alayhi wa salam) extrêmement choqué par la remarque d’Abu Dhar le réprimanda en lui disant : « Cela suffit Abu Dhar. Celui qui a une mère blanche n’a aucun avantage qui le rend meilleur que le fils d’une femme noire ». Cette réprimande a eu un impact profond sur Abu Dhar qui s’est alors allongé sur le sol en jurant qu’il ne se relèverait pas, tant que Billal ne lui aurait posé le pied sur la tête. Ces incidents démontrent que les liens tribaux n’ont pas leur place en Islam. Les musulmans sont appelés à s’unir, et non à se diviser sous prétexte qu’ils sont issus de tribus ou de nations différentes.

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Les croyants, dans leur amour, leur indulgence mutuelle et leur solidarité sont comme un seul corps, lorsqu’une partie souffre, c’est tout le corps qui répond par l’insomnie et la fièvre. » (Rapporté par Mouslim)

« Les croyants sont comme un seul homme, si ses yeux souffrent, tout son corps souffre. » (Rapporté par Mouslim)

« Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile. » (Rapporté par al Boukhari et Muslim d’après Abou Houraira)

Cela signifie que les musulmans quels qu’ils soient : arabes, chinois, africains, européens, asiatiques ou américains, ne forment qu’une seule et unique Oummah et qu’ils ne peuvent se diviser et se séparer les uns des autres. Jamais un lien tribal ne devrait briser leur unité. Par ailleurs, Allah –Ta‘ala- dit:
 
«Les croyants ne sont que des frères. [...] »

[Sourate Al-Hujurat (Les appartements)- Verset 10]

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit également : « Les croyants sont les uns pour les autres comme les différentes parties d’une maison, chaque partie renforce l’autre. »

«Chaque musulman est un frère du musulman, il ne lui cause aucune injustice et ne permet en aucun cas qu’on lui en cause. Et si quelqu’un aide son frère dans le besoin, Allah l’aidera dans son propre besoin. Et si quelqu’un protège un autre musulman d’une calamité, Allah le protégera de certaines calamités du Jour de la Résurrection.» (Rapporté par al Boukhari et Muslim, d’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar)

Certaines personnes prétendent que le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a approuvé le nationalisme, car, disent- ils, lorsqu’il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a quitté la Mecque pour Médine (Hijra), Le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) s’est adressé à la Mecque avec les larmes aux yeux, en disant : «Tu m’es la plus aimée des terres d’Allah.» Or, cette parole n’a rien à voir avec le nationalisme, et la suite du hadith le prouve : «Tu m’es la plus aimée des terres d’Allah, parce que tu es la plus aimée des terres d’Allah pour Allah.»

L’amour que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) avait pour la Mecque était basé sur le statut noble qu’Allah –Ta‘ala- lui a conféré, et non parce qu’il y était né. Tous les musulmans doivent aimer et avoir une affection pour la Mecque, parce qu’elle est la plus aimée des terres d’Allah –Ta‘ala. Après tout, les musulmans prient en direction de la Mecque, ils s’y rendent pour effectuer le pèlerinage. La parole du Messager, ci-dessus, n’a rien à voir avec le nationalisme. Si le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et les Mohajirun parmi les sahaba étaient liés à la Mecque, ils s’y seraient établis après qu’elle fut conquise par l’Etat islamique. Or, il n’en fut rien. Non seulement l’islam interdit d’établir des liens de regroupement sur la base du nationalisme, mais il interdit également d’établir plus d’un seul Etat. Le seul Etat que l’islam approuve c’est l’Etat islamique, c’est à dire un état unitaire qui applique l’islam et fait en sorte de porter le message à
Le Nationalisme en Islam par Abou_Safiya_29

l’humanité toute entière. Dieu –Ta‘ala- dit :

«Juge alors parmi eux d'après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu’Allah t'a révélé [...]» 
[Sourate al-Maidah (La table servie) - Versets 49]

L’injonction coranique qui est faite au Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) est valable également pour l’Oummah. En effet, toute prescription d’Allah adressée à son Messager est une prescription adressée aux musulmans, sauf exception établie par un texte qui montrerait que telle ou telle injonction coranique ne concerne que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) seul. Dans le cas des versets cités ci-dessus, aucune restriction ne vient limiter cet ordre au Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) ce qui veut dire que les musulmans sont également amenés à répondre à cette injonction, c’est à dire qu’ils doivent juger selon ce qu’Allah a révélé. Et ce qu’Allah a révélé ne laisse aucune place aux constitutions nationalistes quelles qu’elles soient, car ce qui doit être appliqué et ce qui doit constituer les critères de jugement, ce sont les normes établies par Allah –Ta‘ala- et son Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam).

La gouvernance en Islam ne peut s’exercer que via un seul Etat, à la tête duquel n’est désigné et n’est choisi qu’un seul dirigeant. Muslim rapporte que ‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn al ‘As a dit : «J’ai entendu le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dire : « Celui qui prête serment d’allégeance (bay’ah) à un imam, lui donne la poignée de main et lui ouvre son coeur doit lui obéir autant qu’il le peut, et si un autre vient contester son autorité (de l’Imam), tuez-le ». C’est dire l’importance qu’accorde l’islam à l’unité de la communauté. Dans le même ordre d’idée, Abu Sa‘id al Khodri rapporte que le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Si la Bay’ah est donnée à deux califes, tuez le dernier d’entre eux. »

Et Arjafa rapporte qu’il a entendu le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dire : « Si quelqu’un s’approche de vous alors que vous êtes unis derrière un homme qui essaye de briser votre force et de diviser votre unité, tuez-le. »

Cette unité des musulmans a été clairement établie dans le document que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a écrit lorsqu’il a pris la tête du premier Etat islamique à Médine. Dans ce document, organisant les relations des musulmans et des non- musulmans, le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) déclarait à propos des premiers : «Le pacte d’Allah envers eux est unique « et » Les croyants sont des frères à l’exclusion des autres « et » la paix des croyants est indivisible. Aucune paix séparée ne pourra être faite quand les croyants combattent sur le sentier d’Allah.»

Ces paroles prouvent que les musulmans ne forment qu’un seul et unique corps et qu’ils ne doivent pas être traités séparément. Par ailleurs, l’obligation d’avoir un seul Etat et non plusieurs entités nationalistes découle également du consensus des compagnons (ijma‘ assahaba). Lorsque le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a rendu l’âme, les compagnons se sont réunis dans l’arrière cour des Bani Sa‘ada afin de débattre de l’élection du Calife. Une des personnes présentes, a proposé aux Ansars d’élire leur propre chef d’Etat et a fait la même proposition aux Muhajirun. Mais Abu Bakr a rapporté le hadith interdisant à l’Oummah d’avoir plus d’un seul dirigeant. Par conséquent, les sahaba n’ont jamais permis qu’il y ait plus d’un seul Calife, et leur consensus est une preuve et un argument légal.

 

Dés lors, l’islam ne cautionne nullement l’existence actuelle des états. L’islam appelle à l’unité, à la formation d’un seul et même corps au sein duquel tous les musulmans sont liés par, et au credo islamique.

http://www.des-tenebres-vers-la-lumiere.com/article-24175886.html

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la relation enseignant élève selon l'Islam

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Nombreux sont les versets coraniques qui encouragent le musulman à rechercher la connaissance là où elle se trouve, en allant au-delà des limites individuelles (par le djihad ou effort) ou limites géographiques. Le Prophète a dit : " Cherchez la connaissance du berceau jusqu'à la tombe et allez jusqu'en Chine s'il le faut "

Il est à noter également que le droit au savoir et à l'instruction n'est pas réservé à une élite spécifique, mais à tous, hommes ou femmes, riches ou pauvres, jeunes ou vieux, blanc ou noirs. Non seulement s'agit-il d'un droit mais aussi d'un devoir religieux. Le Prophète Mohammed a dit :

" La recherche de la science est une obligation pour tout musulman!" [ rapporté par ibn Majah ]

A titre d'illustration, rapportons quelques textes mettant en exergue le savoir ou i'lm :

"Et dis: «Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!»
[ Sourate 20 - Verset 114 ]

"Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, sont-ils égaux ?
Seuls réfléchissent ceux qui se remémorent, ceux doués d'esprit"
[ Sourate 39 - Verset 8/9 ]

"C'est Dieu qui vous instruit, et Il est instruit de tout chose "
[ Sourate 2 - Verset 282 ]

D'après ce dernier verset, c'est donc Dieu qui est le premier mu'allim (enseignant) et source du i'lm (savoir). Remarquons que chez les musulmans, courante est la formule "Allahou A'lam" - Dieu seul détient le savoir.

Pour ce qui concerne les hadiths, le prophète de l'islam a donné ce conseil :

"Sois de bonne heure savant ou disciple ou auditeur."

D'ailleurs on retrouve une idée qui va dans le même sens dans le Coran :

"Instruisez-vous auprès des gens de science, si vous n'en êtes pas"
[ Sourate 16 - Verset 43 ]

Le Prophète a également dit : "Je préfère le mérite du savoir à celui des dévotions"

Car explique Al Munajid "si les dévotions comportent un avantage individuel, le savoir est avantageux pour la société".

b) Le respect attribué aux savants

C'est dans un enchaînement logique que nous soulignerons ici l'intérêt d'attribuer selon l'idéologie islamique un fervent respect aux savants. D'ailleurs, toujours selon cette pensée " les savants sont les héritiers des prophètes ", donc il est aisé de comprendre que l'on recommandait aux élèves d'honorer leur enseignants.

Plus explicitement, que signifie honorer ou rendre respect aux enseignants, comment cela doit-il se traduire ?

En guise de réponse, des vertus comportementales ont été préconisées à l'apprenant dans sa relation à l'autre, et plus spécifiquement à celui qui enseigne le savoir. Toujours est-il que toutes les qualités que nous allons citer, ne sont pas émanant directement de l'élève : elles lui auront été durablement inculquées, avec insistance et méthode.

L'enfant devra se montrer prévenant et attentionné à l'égard de son professeur. Le respect qui lui devra, sera marqué dans son comportement gestuel, exprimé sans relâche. Ceci se traduit à travers de nombreuses recommandations et interdictions que l'on trouve dans les textes.

Il est donc condamné de couvrir délibérément la voix de ceux qui prêchent ou qui enseignent : "Ô vous qui avez cru! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte.

"Ceux qui t’appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d’entre eux ne raisonnent pas."
[ Sourate 49 - Versets 2 et 4 ]

On recommande également aux apprenants de se lever devant celui qui détient la sagesse :

"Ô vous qui avez cru! Quand on vous dit: «Faites place [aux autres] dans les assemblées», alors faites place. Allah vous ménagera une place (au Paradis). Et quand on vous dit de vous lever, levez-vous. (...)" [ Sourate 58 - Verset 11 ]

On retrouve d'ailleurs un hadith qui complète ce verset :

Abou Said rapporte que les gens de Quraïdza étaient placés sous l'autorité de Sa'd et, quand celui-ci arriva, il dit : "Levez-vous devant votre maître - ou suivant une autre version -, devant le meilleur d'entre vous" (...)

Enfin, on recommande à l'apprenant de demander la permission au mu'allim ou enseignant de quitter le cercle d'étude, par égard pour lui et pour les autres apprenants :

" Les vrais croyants sont ceux qui croient en Allah et en Son messager, et qui, lorsqu’ils sont en sa compagnie pour une affaire d’intérêt général, ne s’en vont pas avant de lui avoir demandé la permission.
[ Sourate 24 - Verset 62 ]

Le respect de l'apprenant vis à vis de son professeur pourra se traduire également dans l'intention de l'imiter et d'égaler son savoir.

Le Prophète s'est exprimé en ces termes :

"Il n'y a que deux personnes qu'il soit permis d'envier : "celle à qui Dieu a donné la fortune et qui a le courage de dépenser son bien pour la cause de la vérité ; celle à qui Dieu a donné la sagesse et qui l'applique aux hommes et la leur enseigne" [ Rapporté par Al-Bokhari ]

La sourate Loqman nous renseigne également sur la relation que l'enfant doit établir avec les savants. Il en ressort que le respect de l'apprenant doit se traduire par une écoute fervente du sage, il doit également savoir estimer la science qu'il reçoit, et l'appliquer dans la mesure du possible.

Abou Oumma rapporte avoir entendu le Messager de Dieu raconter que Loqman dit à son fils:

" Ô mon fils ! Je te recommande la compagnie des savants, et écoute ce que disent les sages, car Dieu revivifie le cœur mort grâce à la lumière de la sagesse, comme Il revivifie la terre morte grâce à la lumière de la sagesse, comme Il revivifie la terre morte grâce à la pluie qui l'arrose !"

On relève également dans le Coran une exhortation des croyants à écouter et à accepter les bons conseils :

(...) Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs,qui prêtent l’oreille à la Parole, puis suivent ce qu’elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allah a guidés et ce sont eux les doués d’intelligence !"
[ Sourate 39 - Verset 17/18 ]

Nassihi Ghoulwane emprunte cette recommandation coranique pour affirmer que l'enfant doit suivre les orientations de son professeur, et il ne doit surtout pas hésiter à lui demander conseil.

L'auteur poursuit son exposé en disant que l'enfant doit à tout prix bannir l'orgueil de son comportement, et doit de ce fait, toujours agir modestement. Il fonde par ailleurs son affirmation en citant quelques paroles prophétiques :

"Apprenez la science, apprenez la science avec sérénité et patience,
et soyez modestes envers qui vous l'enseigne"

Mais comment doit se manifester concrètement l'humilité de l'enfant ?

Et bien, ce dernier, doit savoir écouter les conseils, les orientations de son professeur, il n'hésitera pas à souligner son ignorance, lorsque celle-ci se manifestera, ce qui impliquera une communication profonde entre l'élève et l'instructeur, à travers des questionnements de ce premier : il lui demandera des éclaircissements, sans gêne, mais avec franchise et bonne intention. Lorsque le professeur laissera transparaître involontairement une erreur, Nassihi Ghoulwane recommande à l'élève de ne pas lui faire remarquer avec orgueil, mais avec modestie et discrétion. Par ailleurs, le Coran affirme que :

« Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent (se comportent) avec modestie et douceur sur la terre »
[ Sourate 25 - Verset 63].

Le Coran s'exprime ainsi :

"(...) et ne médisez pas les uns des autres.
L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non!) vous en aurez horreur. "
[ Sourate 49 - Verset 12 ]

Nassihi Ghoulwane va tout à fait dans ce sens, lorsqu'il dit que le respect de l'enfant vis à vis de son professeur doit se prolonger dans l'espace, à savoir que l'enfant doit savoir respecter l'honneur de son enseignant en son absence, pour cela, il ne doit pas dire du mal de lui.

2) L’obéissance envers celui qui détient l’autorité

« Croyants, obéissez à Dieu, obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui exercent l’autorité »…
[ Sourate 4 - Verset 59 ]

Ainsi se prononce le Coran. Comme nous l’avons vu, cette obéissance de l’enfant ou élève doit se faire à la condition que celui qui détient l’autorité n’appelle pas à la trahison des préceptes divins.

Pour développer ce point sur l’obéissance, il serait intéressant d’expliquer le comportement de soumission de l’élève. Cette soumission doit-elle être aveugle, simplement au nom du principe de connaissance qu’a acquise le savant, et ceci sans manifester d’esprit critique ou s’agit-il, comme on pourrait plus le penser, d’une soumission d’humilité, exprimée volontairement envers celui qui veut bien partager son savoir avec autrui ?

L’islam recommande en effet à toute personne, principalement aux adolescents, qui sont en quête de vérité, d’être attentif à ce qu’on leur enseigne, d’avoir l’esprit critique. Hamidullah déclare que :

« le Coran ne cesse de rappeler l’importance de la réflexion individuelle pour former une opinion, et il recommande à l’encontre du conservatisme, de ne pas persister dans les mœurs ancestrales pour la seule raison qu’on en hérite de père en fils ( …). Dans la sourate Loqman, on retrouve les même recommandations, à savoir que « l’adolescent doit avoir une attitude scientifique, en se fiant à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas » (cité par Amdouni)

Donc pour répondre à la question, nous emprunterons ces quelques lignes de Louis Gardet :

« La docilité n’est pas une obéissance de volonté à l’égard du maître. Elle est l’humilité de l’intelligence devant ce qui est, c’est un acte de liberté qui reconnaît que d’autres ont acquis des savoirs que je n’ai pas, que je dois donc écouter, avoir à leur égard comme un préjugé favorable, ne les discuter qu’à bon escient »

http://www.sajidine.com/famille/education-enfant/obligation_enfants_droits_instructeurs.htm

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