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La Fin

La Fin du Califat

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On peut dire que le projet de déstabilisation de l’Etat islamique avait été planifié avant l’assassinat du Calife Omar. Cet acte ignoble qui emporta le deuxième Calife n’était qu’un début d’exécution d’un vaste complot satanique dont les juifs étaient les principaux instigateurs. Omar a été poignardé par un captif persan appelé Fairouz et surnommé Abu Lou’lou’a. Ce dernier avait été vu quelques jours auparavant en compagnie d’Al Hourmouzân et de Joufaina ; le premier était un prince perse déchu après la victoire des musulmans et le second, perse lui aussi, faisait partie de l’aristocratie. Tandis que le juif Ka’b Al Ahbar avait prédit la mort de Omar trois jours auparavant. Uthman, quant à lui, a été assassiné par des insurgés qui firent brusquement irruption dans son domicile après l’avoir assiégé pendant quarante jours. La révolte qui emporta le Calife Uthman était fomentée par le juif musulman Abdallah ibn Sabaâ. Ce dernier faisait la tournée des provinces, notamment d’Egypte, Basra, Koufa pour inciter les populations à la révolte contre le Calife. Les révoltés, après avoir quitté Basra, Koufa et l’Egypte, marchèrent sur Médine et assiégèrent la maison du Calife. Auparavant, Ali a tenté d’apaiser les esprits en proposant sa médiation auprès du Calife à l’effet d’obtenir des réformes. Ce fut une tentative vaine, car la situation avait atteint le point de non-retour, suite à la découverte par les insurgés, dans le courrier du Calife, d’une lettre adressée à son gouverneur d’Egypte lui intimant l’ordre d’exécuter les chefs des insurgés à leur retour au pays. En réalité, le Calife n’était pas au courant de cette lettre. Les insurgés soupçonnaient Marwan ibn al Hakam, secrétaire particulier du Calife, d’en être l’auteur. Ils demandèrent donc au Calife de leur livrer ce dernier. Mais le Calife, craignant pour la vie de son secrétaire, refusa de le livrer. En plus, le Calife s’opposa à toute intervention armée contre les insurgés afin d’éviter un bain de sang. En fin de compte, les insurgés décidèrent de passer à l’action. Ils assassinèrent froidement le Calife pendant qu’il récitait le Coran le matin à l’heure de la prière. La crise s’est accentuée durant le règne de Ali ibn Abi Taleb, d’autant plus que, dès son accession au califat, celui-ci prit la décision de destituer certains gouverneurs, comme Mouawia, devenus puissants de par la stature et la popularité qu’ils avaient acquises. Le Calife prit donc la décision de destituer Mouawia et de le remplacer par Sahl ibn Hanif. Non seulement Mouawia ne va pas obtempérer, mais il va s’insurger contre son chef hiérarchique, l’imam Ali qu’il soupçonnait d’être impliqué dans l’assassinat de Uthman. D’abord, il fit barrer la route au nouveau gouverneur du Cham, Sahl ibn Hanif. Arrivé à Tabouk, ce dernier fut arrêté par des cavaliers qui l’empêchèrent de continuer sa route vers Damas, capitale de la province. Il rebroussa chemin. Ensuite, il fit soulever la population du Cham contre le Calife, ce qui allait aggraver la discorde et provoquer une guerre fratricide parmi les musulmans.

Pour la première fois, une cassure s’est produite dans la communauté qui allait désormais avoir deux directions et deux capitales : Damas et Koufa. Cette division a eu pour conséquence l’émergence de plusieurs factions et mouvements rivaux, en particulier le mouvement chiite, composé des partisans de l’imam Ali et le mouvement des Kharidjites, formé des adversaires de ce dernier. Les Kharidjites ou Khawaridj reprochaient au Calife d’avoir accepté l’arbitrage qui l’opposait à Mouawia, arguant du fait qu’il n’y a de jugement ou d’arbitrage que de Dieu : « la houkma illâ lillâhi ». « Une parole véridique par laquelle on ne chercherait que l’égarement » leur rétorqua l’imâm Ali. Les Kharidjites ont décidé d’assassiner le Calife et deux autres personnages : Mouawia et Amr ibn Al Ass, qu’ils considéraient comme la cause de la crise qui secoue la communauté. Ces deux derniers échappèrent à la mort tandis que le Calife fut assassiné. Le 17 Ramadan, le Calife se rendit à la mosquée comme d’habitude pour la prière du matin. Abdurrahman ibn Muljim, accompagné de deux compères, attendaient le Calife à l’entrée de la mosquée. Ibn Muljim se jeta sur lui et le blessa mortellement à la tête. L’imâm succomba à sa blessure trois jours après, sans avoir désigné de successeur. Il dit à son fils Hassan : « je ne vous ordonne rien, et je ne vous interdis pas de choisir qui que vous voulez » ! Après sa mort, les habitants de Koufa prêtèrent serment d’allégeance à son fils Hassan lequel se désista six mois plus tard en faveur de Mouawia. Son objectif étant de mettre fin à la division et au conflit meurtrier qui déchirent les musulmans.

Du coup, Mouawia se trouva à la tête d’un vaste empire. Cependant, il ne va pas tarder à désigner son fils Yazid comme prince héritier et demandera à la population du Cham de lui prêter serment d’allégeance. Ce qui fut fait. Puis, il demanda à Marwan ibn al Hakam, son gouverneur de Médine d’obtenir le serment d’allégeance des habitants de sa province. Marwan réunit les notables et leur dit : « l’Emir des croyants envisage de se faire succéder par son fils, tradition de Abu Bakr et Omar ! ». Abdurrahman ibn Abu Bakr se leva et dit : « plutôt la tradition de César et de Kirsa (Kosroés) ; par contre Abu Bakr et Omar n’ont pas transmis le pouvoir à leurs enfants ni à leurs proches ».

En l’an 51, Mouawia profita du pèlerinage pour prendre la bai’a (allégeance) pour son fils Yazid. Dans le but de renforcer cette allégeance par le soutien particulier des anciens compagnons dont Abdallah ibn Zoubair et Abdallah ibn Amr, ce dernier lui fit l’objection suivante : « il y avait avant toi des Califes qui avaient des enfants ; ton fils n’est pas mieux qu’eux ; il n’ont pas vu en leurs fils ce que tu as vu en le tien, mais ils ont choisi pour les musulmans ce qui était meilleur ». Tandis que Abdallah ibn Zoubair lui adressa la réponse suivante : « Si tu en as assez de l’Emirat, démissionne et présente ton fils afin qu’on l’élise. As-tu vu si nous prêtons serment d’allégeance à ton fils en même temps qu’à toi, qui d’entre vous doit-on écouter et obéir ? L’allégeance ne peut jamais échoir à vous deux en même temps. » Après le décès de Mouawia, son fils Yazid lui succèda et ainsi, le califat se transforma en monarchie héréditaire. Ainsi furent réalisées ces prophéties : Une rapportée par Safina qui déclare avoir entendu le prophète (psl) dire : « le califat ne durera que trente années, puis ce sera une monarchie. » Cité par Ahmad et les ‘‘Sounan’’. L’autre rapportée par Abou Oubaida ibn al Jarrah : « le début de votre religion, c’était une prophétie et une miséricorde ; puis ce sera un califat et de la bonté ; puis ce sera une monarchie et de la contrainte ».

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