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La science

L'homosexualité entre la science et la religion

L’homosexualité est un sujet fort débattu aujourd’hui et nombreux en sont les signes: mariage de couples homosexuels, fin de la clandestinité, mouvement gay qui continue de revendiquer la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles, adoption d’enfants par des couples homosexuels, etc. La réflexion sur l’homosexualité s’est radicalement modifiée ces dernières années et cela s’explique en grande partie par les découvertes des sciences humaines et par l’évolution des moeurs qui a permis à de nombreuses personnes homosexuelles de faire connaître leur condition psycho-sexuelle et affective sans être rejetées comme auparavant. Il est de plus en plus fréquent d’entendre dire que l’homosexualité représente une simple variation de la sexualité tout à fait équivalente en droit à l’hétérosexualité. Quel jugement peut-on porter sur cette réalité?

Aujourd’hui, plusieurs catholiques ont de la difficulté à comprendre le statut éthique et théologique de l’homosexualité. Alors que nous traversons un moment critique de transition et de développement, l’enseignement de l’Église sur la sexualité – et encore davantage sur l’homosexualité – paraît figé et dépassé. Si nous voulons approfondir l’éclairage de la foi chrétienne sur la sexualité, il nous faut à la fois nous tourner vers l’Écriture, la Tradition et l’enseignement officiel de l’Église et nous mettre à l’écoute de la recherche scientifique et des sciences humaines. Dans ce dialogue foi et raison il faut un échange et une interpellation mutuelle.

1. Ce que nous disent aujourd’hui les sciences humaines sur l’homosexualité

Au plan des sciences humaines, les opinions des chercheurs et spécialistes sont partagées. Certains [ii] affirment que l’homosexualité (foncière) est anormative et continue d’être une dysfonction dans l’orientation normale de l’instinct sexuel de même que dans le développement psycho-affectif. Selon eux, l’instinct sexuel pousse vers l’hétérosexualité et confirment cette affirmation la dimension procréatrice de la sexualité ainsi que les recherches philosophiques qui décrivent l’être en considérant sa capacité de relation et son altérité: la personne de sexe différent constitue l’autre par excellence. D’autres auteurs, s’inspirant des thèses de psychanalystes néo-freudiens américains[iii], associent l’homosexualité à un « trouble de l’identité sexuelle », une « démasculinisation » occasionnée par la rigidité du père face au rôle sexuel. Or, selon eux, il n’y a que deux identités sexuelles, celles de l’homme et de la femme; et une multitude d’orientations sexuelles, dont l’orientation homosexuelle. Dans cette ligne de pensée, le sexologue Jules Bureau[iv] affirme que l’homosexualité résulte d’un conflit d’identité sexuelle et que les couples gays ne peuvent créer de véritables liens d’intimité, et ce, en raison du caractère fusionnel de leur relation qui repose sur la recherche du même, du semblable; cela va à l’encontre de l’altérité.

D’autres reconnaissent que l’homosexualité, pas plus que l’hétérosexualité, ne signifie pas nécessairement un défaut d’adaptation psychologique[v]. D’autres, au contraire, s’interrogent sur le statut de l’homosexualité et s’orientent vers une révision de la pensée sur ce sujet.  Nous allons nous limiter à trois questions principales que ces chercheurs[vi] se posent: les causes de l’homosexualité, la nature des relations intimes entre personnes homosexuelles et l’impact de l’homoparentalité sur le développement de l’enfant.

2) Ce qu'en dit L'Islam

L'existence éventuelle chez certains individus d'un "gène de l'homosexualité", laisse sceptique. Il ne s'agit là que d'une hypothèse, qui a d'ailleurs déjà été remise en question par d'autres chercheurs. Cependant, s'il s'avère qu'il existe réellement, alors il y a quand même trois choses à bien comprendre:

Ce gène n'a pas toujours été présent chez l'homme. Le péché de l'homosexualité est en effet apparu pour la première fois sur terre chez les pervers du peuple de Lout (alayhis salâm) (Lot), comme en témoigne ce verset du Qour'aane:

  1.   

    Et Lot, quand il dit à son peuple : "Vraiment, vous commettez la turpitude où nul dans l'univers ne vous a précédés.

     

    Aurez-vous commerce charnel avec des mâles ? "

    (Sourate 29 / Versets 28 et 29)

    C'est justement ce qui a amené un châtiment si terrible sur eux de la part d'Allah.

    Tous les cas d'homosexualité dans le monde ne peuvent être imputés à la présence d'un "gène". Ce serait ne faire aucun cas de l'état de perversion et de décadence morale dans lequel le monde est en train de s'enfoncer actuellement. Si aujourd'hui on explique et on justifie l'homosexualité de cette façon, ne risque-t-on pas de se retrouver demain avec des voix qui proclameront l'existence de gènes étant à l'origine des autres types de perversions sexuelles, tels que la zoophilie et l'inceste... ?

  2.  Par ailleurs, la présence (éventuelle) de ce genre de gène au sein de certains individus n'est en aucune façon contraire à la justice divine. Nous avons vu avec le verset du Qour'aane, qu'Allah Lui-même déclare qu'il a placé chez l'homme une influence qui le pousse vers le mal (et une autre qui le pousse vers le bien). Celui qui aurait effectivement hérité, involontairement, de ce genre de gène n'aura pas, Incha Allah, à rendre des comptes devant Allah pour la présence de cette influence en lui, mais au contraire de la façon dont il a réagi face à elle:

  3.   

    S'est-il laissé aller dans le chemin de son assouvissement, brisant en cela les Lois d'Allah, ou a-t-il au contraire lutté contre elle en essayant de purifier son âme ?...

     

Ainsi, chaque individu peut avoir un attrait plus ou moins poussé pour un vice: pour certains, c'est l'attirance pour le sexe opposé, pour d'autres, c'est l'attachement excessif à l'argent... Faut-il pour autant les "comprendre" s'ils s'adonnent à la fornication ou à des transactions interdites pour l'acquisition des biens matériels ? Certainement pas...

Il reste cependant une question importante à élucider: Pourquoi Allah a-t-Il crée chez l'homme cette influence qui le pousse vers le mal et le péché et qui peut, à terme, le conduire en Enfer ?

Normalement, il n'y a pas lieu pour nous autres, êtres humains à la raison et à la science limitées, de nous interroger sur les raisons motivant les décisions de Notre Créateur Tout Puissant, dont la Science et la Sagesse sont infinies. Lorsqu'on avait demandé au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) de détailler la nature de l'âme, Allah lui avait révélé ceci en guise de réponse:

Et ils t'interrogent au sujet de l'âme ("Roûh"),

- Dis : " L'âme relève de l'Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de connaissance.

(Sourate 17 / Verset 85)

Cependant, il y a quand même une explication que l'on peut fournir à cela... Comme on l'avait rappelé au début, la vie présente ne constitue qu'une épreuve et un test de la part d'Allah. Pour que cette épreuve soit crédible, il faut bien que le succès et l'échec soient tous deux possibles. En effet, si l'une des deux possibilités n'existait pas, on ne pourrait parler d'examen. D'où la nécessité de fournir à l'homme des dispositions l'aidant dans la voie du bien mais aussi dans le chemin du mal, et donc des moyens conduisant au succès ou à l'échec. C'est ce qui explique justement la présence de l'influence positive et de l'influence négative chez chacun. C'est alors à l'homme de choisir sa voie:

Et dis : "La vérité émane de votre Seigneur". Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il ne croit pas".

(Sourate 18 / Verset 29)

Pourtant, il ne faudrait pas, au moment de faire le choix, oublier la suite du verset...

"Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s'ils implorent à boire on les abreuvera d'une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure ! "

(Sourate 18 / Verset 29)

 source: éxtrait de la page de l'Islam

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la masturbation entre la science et la religion

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La masturbation consiste à provoquer le plaisir sexuel par excitation manuelle des parties génitales. Elle peut être pratiquée seul(e) ou en compagnie d’un ou une partenaire. 

Une étude la pointe à nouveau du doigt, en suggérant que se masturber plus d'une fois par semaine augmente le risque de cancer de la prostate. Publiée en janvier dans le British Journal of Urology International, l'analyse des habitudes intimes de 840 hommes est formelle : ceux qui ont eu une activité sexuelle intense entre 20 et 40 ans ont plus de risque de développer un cancer de la prostate après 50 ans. Et c'est la masturbation fréquente, et non le nombre de rapports sexuels, qui pèse sur le risque de cancer.

« Il y a probablement un lien entre des besoins sexuels forts et un taux élevé d'hormones mâles, facteur de risque de cancer de la prostate », explique Polyxeni Dimitropoulou, épidémiologiste à l'Université de Cambridge. En revanche, passé l’âge de 50 ans, la masturbation semble avoir un effet protecteur contre le cancer. De quoi en perdre son latin, d'autant que d'autres études ont montré que la masturbation, en libérant des toxines, permettait au contraire de protéger contre le cancer de la prostate, quel que soit l'âge. « Les résultats ne sont pas opposés : nous trouvons aussi que la masturbation protège, mais après un certain âge, tempère le chercheur. Les mécanismes en jeu diffèrent simplement d'un moment à l'autre de la vie ».

Si le plaisir solitaire soulève encore la polémique, sachez que les rapports sexuels, eux, n'ont que des avantages. Ils protègent contre les maladies cardiovasculaires, la dépression et le surpoids… Dans le doute, mieux vaut donc profiter du sexe à deux que tout seul!

La masturbation et la religion


Pendant des siècles, la masturbation, bien que condamnée par l'Église, n'a pas directement été l'objet de réprobation. C'est à partir du XVIIIe siècle que son statut est réévalué. L'angoisse de la diminution et de l'affaiblissement de la population, perceptible dans tous les traités philosophiques, médicaux et économiques de l'époque – mais infondée –, modifie la perception des pratiques sexuelles. La masturbation est progressivement considérée non plus comme une habitude licencieuse et moralement condamnable, mais comme une des causes de la dépopulation et comme une véritable maladie qui se répand dans toute l'Europe.
Au milieu du XVIIIe siècle, se développe ainsi une abondante littérature, principalement médicale, qui dépeint en des termes atroces les effets nocifs de cette « perversion solitaire », tant pour la santé du corps que pour celle de l'âme. Si l'Église n'est pas à l'initiative de cette stigmatisation de la masturbation, elle agit cependant main dans la main avec l'ordre médical, avec qui elle partage le souci de la préservation de l'espèce et d'une sexualité exclusivement reproductive. Médecins, directeurs de conscience, éducateurs ou philosophes s'accordent ainsi tous sur la nécessité d'endiguer ce mal qui accable la jeunesse du royaume et menace le peuple français d'épuisement, voire de dégénérescence.
Le traité publié par le médecin suisse Samuel Tissot en 1760, intitulé L'Onanisme : essai sur les maladies produites par la masturbation, inaugure ainsi toute une série d'écrits, mais reste la référence médicale incontournable sur les « pathologies » de la masturbation ; il sera réédité jusqu'au XXe siècle. Selon Samuel Tissot, en se livrant à la masturbation, hommes et femmes se détournent de la reproduction et s'adonnent à un plaisir mortifère, pour eux-mêmes comme pour la nation. La masturbation apporterait à chaque sexe son lot de maladies, comme si ces dernières venaient punir une pratique condamnée par la nature.
La fin de l'espèce et le désordre social
L'onanisme attenterait ainsi à la virilité de l'homme. Pour Tissot, il rend les jeunes hommes « pâles, efféminés, engourdis, paresseux, lâches, stupides et même imbéciles ». Les hommes perdent leur vigueur et leur santé : ils maigrissent, se languissent, souffrent de vieillesse prématurée et d'une foule de maux (saignements, incontinence, paralysies, migraines, troubles de la vue, mélancolie, épilepsie, etc.). On est loin de l'expression folklorique selon laquelle la masturbation rend sourd : dans nombre de descriptions cliniques, les médecins vont jusqu'à rapporter des cas mortels. Ils prêtent à la pratique masturbatoire les symptômes correspondant à des infections microbiennes variées. De surcroît, selon les descriptions médicales, le masturbateur porte les stigmates de son vice caché, annonçant de graves troubles de la fonction virile : vésicules sur la verge, flaccidité, impuissance, déformation des organes génitaux, spermatorrhée (écoulement incontrôlé de sperme) ou stérilité.
Toutefois, aux yeux des médecins, l'une des conséquences les plus préoccupantes de la masturbation est que les onanistes se détournent des femmes. Autant un séducteur est excusable, autant un masturbateur est condamnable. Comme l'écrit Tissot, il faut être « infiniment plus porté à excuser celui qui séduit par ce penchant que la nature a gravé dans tous les cœurs, et dont elle se sert pour conserver l'espèce […] que celui qui pèche en violant toutes les lois, en renversant tous les sentiments, toutes les vues de la nature ».
Les hommes ne sont pas les seuls exposés aux « dangers » de la masturbation. La masturbation féminine, auparavant considérée avec une relative indulgence, fait l'objet d'un souci grandissant de la part des médecins. Le danger est que cette pratique les pousse à rechercher la satisfaction sexuelle hors de la finalité de la grossesse. Tissot écrit ainsi que l'onanisme chez les femmes est « un monstre qui renaît chaque jour et auquel les filles s'adonnent avec d'autant plus de confiance qu'il n'en résulte pas de fécondité et que […] l'on n'a pas à recourir à l'avortement ». Cet accès au privilège masculin de la sexualité non reproductive est accusé de « viriliser les femmes ».
Alors que le corps des femmes est traditionnellement considéré comme un corps « lâche, mou et fragile, engorgé par ses humeurs », qui participe au tempérament flegmatique, féminin par excellence, les médecins attribuent aux masturbatrices un tempérament « sanguin, bilieux, vigoureux », c'est-à-dire mâle. Dans la plupart des traités, la masturbatrice est issue des classes populaires ; elle est vigoureuse, rustre et sa moralité est douteuse du fait de sa condition sociale. Quand des jeunes filles de bonne famille sont touchées par le mal, les médecins soupçonnent toujours les domestiques et les préceptrices de les avoir initiées à de tels penchants.
Les médecins sont persuadés que la masturbation altère le corps des femmes, notamment en hypertrophiant le clitoris. « Les femmes ainsi constituées ne conservent presque rien des qualités de leur sexe, et tiennent beaucoup plus de l'homme ; elles ont la taille élevée, les membres vigoureux, la figure hommasse, la voix forte, le ton impérieux, les manières hardies », écrit ainsi le médecin Renauldin à l'article « clitoris » du Dictionnaire des sciences médicales de Panckouke, en 1813. En menaçant la féminité et les qualités afférentes telles la pudeur, la retenue et l'ignorance de ses désirs, la masturbation soustrait le corps des femmes à son rôle dans la perpétuation de l'espèce.
De la prévention à la répression
Ainsi, le grand danger de l'onanisme pour la société, c'est qu'il inverse l'ordre des sexes. En rendant les hommes efféminés et les femmes viriles, il menace l'avenir de l'humanité, et en modifiant physiologiquement l'identité des sexes, il bouleverse les privilèges qui y sont associés. Dans le portrait de l'onaniste au bord du précipice, transparaît l'angoisse d'une société pour laquelle le plaisir solitaire figure la fin de l'espèce et le désordre social.
En réponse à ce qu'ils qualifient d'épidémie désastreuse, les médecins entreprennent de lutter contre la masturbation. Les descriptions morbides des effets de l'onanisme participent de fait, en intimidant la population, à la propagande anti-masturbatoire. On fait par exemple lire aux pubères le Livre sans titre, publié dans les années 1840, qui présente en images l'agonie d'un jeune masturbateur (voir la figure 1).
Par ailleurs, le pouvoir médical en appelle à une surveillance accrue des jeunes hommes et femmes, tandis qu'il élabore des traitements qui vont de la pharmacopée (le bromure) à la chirurgie (l'ablation du clitoris) en passant par la rééducation par la contrainte physique.
Les politiques préventives restant sans grand effet, les médecins finissent par soupçonner au début du XIXe siècle que le mal qu'ils combattent est paradoxalement le produit des institutions éducatives elles-mêmes. Dans les collèges et les pensionnats, la promiscuité, l'ennui et le manque d'exercice physique fournissent un terrain propice au développement de ce « vice », au point que la « contagion » peut devenir générale : « Tous les élèves d'un collège trompaient quelques fois, par une détestable manœuvre, l'ennui que leur inspiraient les leçons […] qu'un très vieux professeur leur faisait en dormant », peut-on lire en 1819, à l'article « Masturbation » du Dictionnaire des sciences médicales. Pour remédier à ce laxisme, l'espace est réorganisé dans les établissements scolaires de telle sorte que les élèves ne puissent plus se soustraire aux regards. Les portes des latrines sont ainsi ajourées, et certaines punitions, tels la retenue individuelle ou l'enfermement aux arrêts, qui laissent l'élève seul avec lui-même, sont supprimées.

Les politiques préventives et l'acharnement des médecins techniciens de la coercition achoppent ainsi sur un aspect irréductible de la masturbation, son polymorphisme. Les agencements érotiques potentiels du corps et des objets qui l'environnent étant à peu près illimités, il est impossible de les anticiper tous. Ni la surveillance ni la contrainte physique ne parviennent à circonscrire l'inventivité sexuelle des jeunes masturbateurs.
Les politiques d'intimidation, de surveillance et de coercition marquent pourtant durablement le rapport des individus à leur corps et à leur sexualité. Pour traiter les femmes qui se livrent à l'onanisme, nombre de médecins pratiquent la clitoridectomie, pensant « supprimer le vice par l'ablation d'un organe inutile (car inutile à la reproduction) ». Pratiquée en France notamment par le docteur Levret, cette pratique est également répandue en Angleterre, où le docteur Isaac Baker Brown en est l'un des plus ardents promoteurs. À travers elle se manifeste toute la violence de la définition « moderne » de la féminité, qui réduit cette dernière à la seule maternité.
Dans le cas des hommes, la situation est plus complexe. Ironie du sort, chez certains onanistes, les actions préventives et coercitives ont produit l'effet contraire à celui recherché : plutôt que de sauvegarder leur virilité, la médecine en a fait des impuissants. Les adolescents terrorisés par le discours médical se croient atteints de maladies imaginaires. Dès 1836, Lallemand, grande figure de l'histoire de l'andrologie, dans son traité Des pertes séminales involontaires, soulève le problème de la « torpeur des organes génitaux ». En 1891, le docteur Léon Bouveret note que ses patients atteints d'impuissance ou de neurasthénie attribuent leur état à l'abus des plaisirs sexuels et « se croient menacés de la perte irrémédiable de leur virilité, ou bien encore d'une maladie incurable de la moelle épinière ».
Étouffer les pulsions par le sport
Les médecins vont alors s'évertuer à conjurer les effets pervers de leurs propres politiques. Aux victimes imaginaires de la masturbation, « il faut faire entendre une partie de la vérité », conclut le docteur Bouveret, à savoir que les conséquences pathologiques de la masturbation ont été sciemment exagérées par le discours médical. Il faut faire comprendre au sujet que son impuissance est d'ordre psychique et réside uniquement dans une appréhension du coït.
Dans certains cas, les médecins se retrouvent face à une situation absurde : après avoir interdit la masturbation, ils doivent eux-mêmes la faire pratiquer ! Lallemand vante ainsi les mérites du galvanisme pour traiter l'impuissance, et Bouveret avoue devoir stimuler les organes sexuels du patient à l'aide de différents appareils de massage électrique pour « lui prouver qu'il est capable de très fortes érections ». La technique est cependant très approximative.
On assiste donc, après la crise des institutions, qui produisent elles-mêmes des masturbateurs, après la crise du pouvoir disciplinaire, incapable d'endiguer le phénomène, à la crise des politiques médicales qui se montrent inefficaces, si ce n'est contre-productives. Le constat dressé, une réorientation s'engage dans les années 1860, et débouche sur la mise en œuvre institutionnelle d'une nouvelle stratégie de préservation de la virilité. Au lieu d'étouffer les manifestations de la « pulsion sexuelle reproductrice », les médecins vont s'efforcer de l'atténuer et de la dévier de sa réalisation initiale.
Ces deux objectifs sont atteints par l'exercice physique et la fatigue musculaire. « Il vaut mieux agir par voie de diversion : c'est le corps qu'il faut fatiguer et rompre par les exercices matériels, pour dompter l'esprit ; c'est dans le système musculaire qu'il faut faire refluer [...] toutes les énergies exubérantes de la vie. C'est dans le gymnase que meurent les désirs coupables et les mauvaises pensées de la salle d'étude », écrit ainsi le docteur Émile Jozan en 1864. Ces arguments s'inscrivent dans un vaste courant hygiéniste qui débouche en 1869 sur le décret Duruy rendant obligatoire la gymnastique à l'école. L'exercice physique appartient à tout un arsenal de prévention des maladies mis en place par la médecine publique naissante. Il s'agit cette fois de lutter contre la masturbation selon une tactique active : le moyen employé pour éviter l'affaiblissement de l'organisme sert aussi directement à viriliser le corps en le musclant.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-la-masturbation-reprimee-20392.php?chap=2

http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2009/02/13/masturbation-fait-toujours-debat

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La science est un remède


Beaucoup de personnes vivent leur vie souffrant de maladies. Ils errent, distraits et négligents, cherchant le remède à leurs maladies, mais ils ne le trouvent pas. Et ils cherchent une des voies qui les mènerait à cela pour qu'ils puissent s'y engager, mais ils ne sont pas capables de la distinguer ! Cependant, le remède est devant eux. Le remède est devant leurs yeux - en effet c'est la science.

L’imam Ad-Dhahabi (d. 748) a dit :

« Le cœur de tout homme est atteint par la maladie des doutes et des fausses notions, et cet état ne prendra pas fin à moins qu'il ne demande aux gens de science, pour qu'il apprenne la vérité qui repoussera sa maladie. Et ainsi elle (la maladie) ne l'affectera pas sérieusement. »

Le plus grand de ces remèdes est : avoir un besoin (constant) d'Allah (Al-Iftiqar) et implorer son aide (Al-Istighatha). Il faut donc répéter constamment cette invocation et augmenter sa prononciation :

' O Allah. Seigneur de Jibril, Mika'il et Israfil. Celui qui a révélé la Torah et l'Injil. Guide-moi dans ce sur quoi on a divergé en matière de vérité avec Ta permission Tu guides certainement qui Tu veux vers le droit chemin. ' [2]

Et il faut qu’il renouvelle constamment son repentir et sa demande de pardon. Et qu’il demande à Allah de lui accorder la certitude et le bien-être. Ainsi - si Allah le veut - ses jours ne prendront pas fin sans qu'il ne soit délivré - si Allah le veut - de sa maladie. Et on purifiera pour lui son Tawhid (accomplir des actions seulement pour Allah). Et il sera sauvé d'entrer dans la science de la rhétorique ('Ilm-ul-Kalam) [3], qui - par Allah, le plus Grand – si elle est apprise pour prévenir une maladie, engendrera beaucoup plus de maladies, qui peuvent probablement même le tuer! En fait, personne n'a beaucoup de doutes et d’idées fausses, que lorsqu’il se préoccupe des sciences de la rhétorique (Kalam) et de la logique (Hikma) [4]!

Donc le remède pour ces maladies est de jeter au loin ces questions destructrices et de les éviter complètement. Et d’accomplir beaucoup de récitations (du Qur'an), de prières, d’invocations et de craindre Allah.

Donc je lui garantis (par cela) que son Tawhid deviendra pur et que son Seigneur lui accordera le bien-être.

Et s'il ne se sert pas de ce remède. Et que la maladie est au lieu de cela traitée par une autre maladie. Et qu’il se noie avec les remèdes des avis et des choix intellectuels, alors il se peut qu’il soit délivré et il se peut qu’il soit détruit! Et il se peut même qu’il reste malade jusqu’à ce qu'il meurt! "[5]

Abu Ad-Darda a rapporté que le messager d'Allah (salallahu a‘layhi wa salam) a dit :

« Les savants sont les héritiers des prophètes. Or, les prophètes n’ont laissé en héritage ni dinars, ni dirhams, mais ils ont laissé la science. Ainsi quiconque s'en empare (c'est-à-dire la science), alors il s'est emparé d'une part énorme (de l’héritage). » [6]

L’imam Ibn Hiban (d. 354ème) a dit :

« Dans ce hadith il y a une preuve claire que les savants qui portent le mérite que nous avons mentionné (précédemment), sont ceux qui enseignent la science du prophète (salallahu a‘layhi wa salam) en dehors des autres types de science.

Ne l’avez-vous pas entendu (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) dire : ' les savants sont les héritiers des prophètes ? Les savants ne laissent rien comme héritage, sauf la science. Et la science de notre prophète est sa Sunna. Donc quiconque se prive d'en acquérir une science, alors il n'est pas des héritiers des prophètes. » [7]

Et parmi les belles expressions qui ont été exposées, est celle-ci :

"La science est l’héritage du prophète, comme il a été rapporté dans les textes et les savants, sont ses héritiers, l’élu (salallahu a‘layhi wa salam) n'a rien laissé derrière lui que ses hadith, Parmi nous, voilà ses biens et son capital."

Notes de bas de page :

[1] Cet article est traduit du magazine Al-Asalah (Rabi Ath-Thani n° 1 (1413), page. 50)

[2] Quelque chose de semblable a été rapporté par Muslim (n°770) dans une version marfu' (remontant jusqu’au prophète (salallahu a‘layhi wa salam). La formulation en arabe est comme suit :

"Allahumma, rabba jibril wa mika'il wa israfil. Munzil at-Tawrati wal-Injil. Ihdini limakhtulifa fihi min bi-idhnik Al-haqq. Innaka tahdi man tasha ila siratin mustaqim."

[3] Ce sont des types de philosophie!

[4] Le mot Hikma se réfère ici à un domaine de philosophie. Il ne signifie pas la Hikma (sagesse) que l'on loue dans le Livre et la Sunna.

[5] Masa'il fi Talab-il-'Ilm (pg. 202-203). Ce livre consiste en six traités sur le sujet.

[6] Rapporté par Abu Dawud (No 3641-3642) de deux chaînes de narration dont l’une renforce l'autre.

[7] Al-Ihsan Fi Taqrib Sahih Ibn Hiban (1/291)

Article tiré du site al-manhaj.com

Source : le Magazine Al-Asalah (n°1 (1413), page. 50)

Traduit par isma'l alarcon

Traduit en français par les salafis de l’Est

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=34

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L'alcool entre le Coran et la science


Dr Zakir Naik: Pourquoi l'alcool est interdit en... par alwaysmuslim43

 L'interdiction de l'alcool dans le Coran

Les prescriptions normatives de la révélation islamique ont introduis dès leur avènement (à partir de 622 J.C.), un changement révolutionnaire dans l'histoire du commerce et de la consommation des boissons alcoolisées. Et malgré quelques controverses doctrinales, les préceptes coraniques auxquelles leur sont associés les hadiths (paroles) du prophète Salalahu alayhi wa salam sont clairs et nets. Si les premiers interpellent, raisonnent et persuadent le croyant de la souillure, la turpitude, l'égarement et l'abomination que représente la consommation du vin, les seconds condamnent non seulement  la consommation mais aussi la commercialisation des alcools en général comme haram, illicites, donc interdites.  

Passage du Saint Coran sur l’alcool :

Versets 216-219, annoncent : " Ils t'interrogent sur l'alcool et sur le jeu d'argent. Dis : " En l'un comme en l'autre résident un péché grave et certaines utilités pour l'homme, mais dans les deux cas, le péché l'emporte sur l'utilité".

sourate IV, verset 43 : " Vous qui croyez, n'approchez la prière ni en état d'ivresse, avant de savoir ce que  vous dites, ni en état d'impureté ..."

[90] " Vous qui croyez, l'alcool, le jeu d'argent, les bétyles, les flèches (divinatoires) ne sont que souillure machinée de Satan... Écartez-vous en, dans l'espoir d'être des triomphants ". [91] " Satan ne veut qu'embusquer parmi vous la haine et l'exécration sous forme d'alcool et de jeux d'argent, vous empêcher de rappeler Dieu et de prier. N'allez-vous pas en finir ?" .

L'alcool est interdit dans les hadiths

Le Prophète Mohammed (paix sur lui) a dit:
a) Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3371:
"L'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux."
b) Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3392:
"Tout ce qui peut intoxiquer en grande quantité est interdit en petite quantité."
Il n'y a donc aucune excuse pour un "petit verre".
c) Non seulement ceux qui boivent de l'alcool sont-ils maudits, ceux qui traitent avec de façon directe ou indirecte sont également maudits par Allah. Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3380:
Anas (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète Mohammed (paix sur lui) a dit: Allah a maudit dix personnes qui traitent avec l'alcool. Celui qui le distille, celui pour qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui chez qui il est transporté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui profite de l'argent obtenu par sa vente, celui qui l'achète pour lui-même et celui qui l'achète pour quelqu'un d'autre."

Les dangers de l'alcool sont nombreux

Les effets psychotropes.

L'alcool est un produit qui stimule initialement l'individu, et qui ensuite le calme ou l'endort. Il est également désinhibiteur, c'est à dire favorisant l'échange avec les autres, mais aussi "les passages à l'acte" (violences, agressions). L'usage chronique d'alcool aboutit à un état dépressif si tant est que celui çi n'était pas déjà préexistant.
L'alcool est classé parmi les drogues. La dépendance psychique est relativement modeste, l'impression de dépendance psychique est surtout sous-tendue par l'amélioration passagère de l'état mentale lors de la prise d'alcool. La dépendance physique est très importante. En effet, l'état de manque ou le sevrage alcoolique engendre des tremblements, des confusions mentales (prédélirium ou délirium tremens) qui, sans soins, peuvent aller jusqu'au décès. Lors de ces états, la personne tremble, transpire, a souvent des hallucinations à type d'animaux (rats, araignées, reptiles). Cet état est une urgence médicale.

Les autres effets sur le cerveau et les nerfs.

L'alcool a comme autre particularité de détruire les neurones soit directement lors de l'absorption de doses massives, soit en empêchant l'absorption digestive des vitamines B. Les neurones ayant absolument besoin de ces vitamines pour vivre, il y a mort neuronale.
Cette mort neuronale se traduit par trois grands types de symptômes:
-des troubles définitifs de l'équilibre, la personne reste "ébrieuse " à vie du fait de lésions situées au niveau du cervelet (ataxie) et des nerfs périphériques (polynévrite).
-des troubles de la mémoire des faits immédiats, la personne devient définitivement incapable de mémoriser les faits récents, tout en gardant intact les faits anciens. Cela est dû à des lésions de la région hippocampique du cerveau.
-des troubles démentiels plus généraux, liés à des atteintes moins localisées du cortex.

Les effets sur le foie.

L'alcool induit trois types d'effets sur le foie: l'hépatite, la stéatose, la cirrhose.
-l'hépatite traduit la destruction des cellules du foie ,ou hépatocytes. (Voir article) Contrairement à l'idée reçue, l'hépatite n'est pas une pré-cirrhose et le dosage des enzymes signifiant la destruction cellulaire (transaminases ou TGO-TGP STGO STGP) est un très mauvais critère de suivi de cirrhose. En générale, une hépatite est réversible à l'arrêt de l'intoxication.

-la stéatose correspond à un dépôt de graisses dans le foie. Ces graisses sont des triglycérides. On les retrouve dans le sang à des taux anormalement élevés chez les consommateurs excessifs d'alcool, mais aussi de sucres rapides ou lents (féculents). Le dépôt de triglycérides disparaît difficilement après un régime sévère et l'arrêt de l'alcoolisation.
La stéatose se traduit pas un gros foie mou et sensible.

-la cirrhose est un dépôt de protéines dans le foie. Ce dépôt n'est pas réversible. Le foie devient dur, pierreux, rempli de nodules. La cirrhose peut évoluer l'insuffisance hépatique (jaunisse, hémorragies) ou vers le cancer du foie.

Les effets sur le pancréas.

La prise d'alcool engendre des inflammations pancréatiques (pancréatites) et des destructions pancréatiques. Les conséquences en sont des insuffisances des fonctions digestives (diarrhées chroniques), des cancers du pancréas, et du diabète puisque le pancréas régule le taux de sucre.

Les effets sur l'estomac.

Les effets classiques sont des reflux oesophagiens et des inflammations des muqueuses. Cette inflammation des muqueuses est à l'origine de la malabsorption de certaines vitamines, et donc indirectement des troubles neurologiques.
Le consommateur se plaint de reflux alimentaires le matin et de brûlures digestives.

Les effets sexuels.

L'alcoolisation chronique s'accompagne régulièrement mais pas systématiquement d'une impuissance chez l'homme et d'une disparition des cycles menstruels chez la femme. Ces états correspondent déjà à une altération conséquente de l'état général.

Les effets sur les vaisseaux et le coeur.

L'effet le plus classique est la réduction de l'artérite. Cet effet bénéfique est un peu controversé car peut être dû aux folâtes qui sont des molécules présentent dans beaucoup de boissons alcoolisées.
L'hypertension artérielle est assez régulièrement constatée, L'alcool est considéré comme étant la première cause d'hypertension artérielle en France.
Sur le système veineux, les boissons alcoolisées aggravent les douleurs veineuses et les problèmes hémorroïdaires.

Enfin, on constate chez les grands alcooliques une atteinte du muscle cardiaque pouvant aller jusqu'à l'insuffisance cardiaque et la mort. Les palpitations favorisées par la prise de certaines boissons alcoolisées sont un moindre mal.

Les effets cancérigènes.

Ils sont souvent favorisés par la prise concomitante de tabac. Les cancers les plus fréquents sont, outre le cancer du pancréas déjà cité, les cancers de la langue, de la gorge (larynx, cordes vocales) et les cancers de l'oesophage.

Les effets sur la moelle osseuse.

L'alcool a un effet délétère sur le développement des globules rouges et des globules blancs. Cet effet est direct, toxique, ou indirect, carences vitaminiques. Son expression la plus connue est le VGM (volume globulaire moyen), augmenté chez les alcooliques (et les fumeurs), et qui sert de test de surveillance pour les alcooliques chroniques.

La liste n'est pas exhaustive. Ces symptômes ne touchent pas tout le monde mais il est bien rare qu'un consommateur régulier ne souffre pas d'un petit quelque chose. Accessoirement cela donne une idée des effets toxiques que l'on peut répertorier sur un produit lorsqu'il est bien référencé. Lorsque l'on sait qu'au décours de la prohibition aux USA, les gens qui souhaitaient revoir légaliser la vente d'alcool trouvaient des médecins pour dire que les effets nocifs de l'alcool étaient liés uniquement liés à sa mauvaise qualité, on est en droit de demander une évaluation et une information un peu plus sérieuse pour des produits actuellement illicites et qui pourraient devenir autorisés.

 

http://lejardindessoeurs.over-blog.com/article-6911443.html

http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/alcoolorganisme.html

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L'allaitement maternel: la science confirme le Coran

L'allaitement au sein: quels sont les bénéfices?

Le lait maternel est unique. Sa richesse et sa variété lui permettent de contribuer à l’apprentissage du goût chez le bébé, de s’adapter en permanence à ses besoins nutritionnels et de mieux le protéger contre certaines infections ou maladies (gastro-entérites, otites, allergies...). Ces caractéristiques ne se retrouvent pas dans les laits industriels.

L’allaitement est également bénéfique pour la femme puisqu’il provoque des contractions utérines qui peuvent permettre à l'utérus de reprendre sa place plus rapidement après l’accouchement. Il peut également aider à retrouver la ligne en utilisant les graisses emmagasinées pendant la grossesse. Enfin, d’un point de vue pratique, le lait maternel est toujours prêt et gratuit.

« L’allaitement au sein est une excellente source de nutrition pour les nourrissons et, notamment en l’absence d’eau salubre, il évite aux jeunes enfants de dangereuses maladies hydriques comme la diarrhée », précise Ann Veneman, directrice générale de l’Unicef.

Trois mille cinq cents vies pourraient être sauvées

 L’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de vie protège les nourrissons des maladies infectieuses et respiratoires, et renforce leur système immunitaire », poursuit-elle. Chaque jour, 3.500 vies pourraient être sauvées dans le monde si tous les nourrissons étaient exclusivement nourris par leur mère durant les premiers mois de la vie.

Rappelons que chez les mères séropositives au VIH et chez ces dernières seulement, l’OMS recommande l’allaitement artificiel. A condition que ce dernier soit « acceptable, praticable, économiquement supportable, possible à long terme et sûr…  Des conditions qui, malheureusement, font cruellement défaut dans les pays en voie de développement.

L'allaitement au sein a un effet bénéfique sur l'intelligence

Une vaste étude effectuée sur 14.000 enfants montre un effet bénéfique de l'allaitement au sein sur l'intelligence, ou au moins sur les résultats à des tests de QI.

L'allaitement maternel renforce-t-il l'intelligence de nos enfants ? La question est désormais posée après les résultats récents d'une étude portant au départ sur 17.000 enfants, effectuée au Belarus (ou Biélorussie), dans 31 maternités, entre juin 1996 et décembre 1997. La moitié des mères ont suivi un programme d'encouragement de l'allaitement maternel, dans le cadre d'une vaste campagne de promotion, baptisée Probit (Promotion of Breastfeeding Intervention Trial).

L'autre moitié a bénéficié des services habituels. Cette méthode a son importance : elle consiste à choisir aléatoirement les mères qui allaitent et celles qui ne le font pas, permettant d'éviter les biais dus à des différences trop grandes entre les familles (milieu social ou familial, habitudes culturelles, etc.), qui compliquent souvent ce genre d'études.

Des résultats mesurables à six ans et demi

Près de 14.000 enfants ont pu être suivis jusqu'à l'âge de six ans et demi et ont été soumis à des tests d'intelligence effectués par leurs pédiatres tandis que leurs résultats scolaires étaient évalués par leurs enseignants. Ce long travail a été coordonné par Michael Kramer, spécialiste – et promoteur – de l'allaitement maternel. Ce chercheur canadien est professeur de pédiatrie, d’épidémiologie et de biostatistique à la Faculté de médecine de l’Université McGill (Montréal) et directeur scientifique de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA). Les résultats viennent d'être publiés dans la revue Archives of General Psychiatry (Breastfeeding and Child Cognitive Development, Vol. 65, No. 5, mai 2008).

Parmi les mères qui ont suivi la campagne d'encouragement Probit, 43,3% ont effectivement allaité leur bébé jusqu'à 3 mois (contre 6,4% dans le groupe témoin). Pour les trois tests de QI effectués, les résultats se sont révélés significativement meilleurs pour les enfants exclusivement allaités par leur mère durant leurs trois premiers mois. Les différences observées dans les tests (Wechsler Abbreviated Scales of Intelligence) atteignaient par exemple une moyenne de 7,5 pour la mesure du QI verbal. De même, les résultats scolaires portant sur la lecture et l'écriture étaient eux aussi meilleurs.

« Je voudrais dire aux mamans que si elles peuvent allaiter leur bébé exclusivement au sein pendant trois mois, puis continuer durant un an à moindre fréquence, ce serait une bonne chose » conclut Michael Kramer pour WebMed, un magazine de santé américain sur Internet.

L'allaitement en Islam

Allaiter un nouveau-né est considéré en Islam comme le devoir naturel de la mère, ou dans le cas où elle n'en est pas capable, d'une nourrice. De nombreux experts, en fait, citent cette sourate lorsqu'ils parlent des devoirs de la femme en Islam.

On attend d’une mère en Islam qu’elle apporte à ses enfants à la fois des soins nutritifs et de l’amour. L’allaitement est indubitablement l’une des meilleures façons d’apporter ces soins. Le lait maternel a été spécialement créé par Dieu pour fournir tous les nutriments nécessaires et l’immunité si vitaux pour le développement de l’enfant dans ses toutes premières années, et, en tant que tel, il ne lui existe aucun substitut. Votre zèle pour apporter tous les soins affectifs à votre enfant est louable.

Le Coran dit (2 :233) : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier . Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah observe ce que vous faites. »

Les savants ont déduit un certain nombre de points du verset ci-dessus : la durée complète de l’allaitement est de deux ans – si les parents l’ont ainsi décidé ; cependant, s’ils préfèrent sevrer l’enfant plus tôt, ils peuvent le faire sans que cela n’implique une offense ou un péché du moment qu’une telle décision tient compte à la fois du bien-être de l’enfant et de l’intérêt de ses deux parents.

http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/bebe/d/allaitement-maternel-quels-sont-les-benefices_32/

http://www.islamophile.org/spip/Allaiter-un-enfant-de-plus-de-deux.html

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