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Top 10 des animaux les plus étranges

 

Top 10 des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète !

La nature ne cessera probablement jamais de nous fasciner tant elle semble capable de créer des formes et des couleurs incroyables. Notre vie quotidienne ne nous expose qu’à une infime partie de ces merveilles et nous habitue à voir certaines formes. Dès que nous sortons des animaux qui nous sont familiers, nous nous étonnons et nous émerveillons de tant d’inventivité. Notre top 10 vous parle de quelques-unes de ces créatures qui nous paraissent étranges. Et comme nous habitons la planète bleue, vous ne serez pas surpris d’y trouver une majorité d’animaux marins.

 

Top 10 des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète !

 

1 - Le rat-taupe nu

De la taille d’une grosse souris, le rat-taupe nu vit dans des régions arides d’Éthiopie et du Sud saharien. Il ne sort jamais des galeries souterraines qu’il creuse. Ses yeux étant atrophiés, l’organisation de sa vie repose sur son ouïe et son odorat bien développés. C’est grâce à ses incisives proéminentes qu'il peut forer le sol. Il est dit nu car il n’a pas de poils : il n’en a pas besoin car il vit à température constante. Sa peau est rosée et translucide.

Il a peu de prédateurs, ce qui ne contribue qu’en partie à une longévité d’une trentaine d’années qui attire beaucoup l’attention des scientifiques, même s’il existe des animaux qui vivent bien plus longtemps. Car outre son apparence, cet animal est exceptionnel : il semble posséder une immunité contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et la dégénérescence nerveuse. Sera-t-on capable de percer tous ses secrets pour en faire éventuellement bénéficier l’homme ?

2 - Le macropinna microstoma

Les abysses recèlent nombre d’habitants mystérieux et étrangers dont on sait peu de choses. Le macropinna microstoma en fait partie. Il se trouve généralement à des profondeurs comprises entre 500 et 1 000 mètres. Sa tête transparente laisse apparaître des éléments étonnants. Sa cavité crânienne est emplie d'un gel transparent au sein de laquelle deux gros yeux en forme de tonneaux peuvent se tourner vers l'avant ou vers le haut, pour permettre au poisson d’observer son environnement.

3 - Le grimpoteuthis

Le grimpoteuthis est un autre habitant des abysses. Celui-ci vit entre 500 et 4 000 mètres de profondeur. C’est un petit octopode appartenant à la famille des pieuvres parapluies qui comprend au total 17 espèces différentes. Il est surnommé pieuvre “dumbo” en raison de la présence de deux nageoires dont la forme évoque les oreilles de l’éléphant volant rendu célèbre par Walt Disney. Mais ces nageoires ne constituent pas son seul moyen de propulsion : un voile de peau relie ses huit pattes, comme les 16 autres espèces de la famille, qui lui permet d’atteindre une vitesse suffisante pour échapper à ses prédateurs, thons et requins. Ces octopodes peuvent aussi ramper sur le fond marin avec leurs tentacules. Autre particularité, ils font varier la couleur de leur peau à volonté et se teinter de rose, de marron, de rouge ou de blanc. Ces animaux sont rares. Les scientifiques ont longtemps cru qu’ils ne mesuraient qu’entre 20 et 30 cm de longueur, jusqu’au jour où ils ont croisé un individu mesurant 1,8 mètre.

4 - La grenouille arlequin nuit étoilée

En Colombie, la grenouille arlequin étoilée est un animal considéré comme sacré par une tribu indigène. Cette petite grenouille de moins de 5 cm de longueur tient son nom de sa couleur noir maculée de grosses taches blanches. Elle appartient à la grande famille des grenouilles arlequins, composée de 96 espèces. Elles se nourrissent principalement d’insectes comme des mouches et des moucherons, mais aussi de petits arthropodes. Bien que s’appelant communément “grenouilles”, il s’agit en réalité de crapauds. Il y a de quoi s’y perdre…

De nombreuses grenouilles arlequins ont la peau noire mais avec des taches orange ou jaunes, vertes ou rouges. Cette apparence relève de l’aposématisme, stratégie adaptative qui consiste à envoyer aux prédateurs le signal (ici visuel) selon lequel l’animal n’est pas comestible. En cas de danger, ce crapaud secrète sous sa peau un venin qui peut l’aider à échapper à la mort.

5 - La taupe à nez étoilé

Cette taupe habitant l’Amérique du Nord a un physique on ne peut plus spécial. Elle doit son nom à son nez formé de 22 appendices épidermiques roses, rappelant des tentacules. Le reste du corps ressemble à celui de la taupe que l’on trouve communément en Europe. Outre son aspect étonnant, son nez se révèle très performant car il comporte cinq fois plus de récepteurs mécano-sensoriels que sur une main humaine. Les appendices se révèlent très vivaces. Lorsque la taupe doit explorer un objet, ils lui permettent de toucher 10 à 13 endroits différents par seconde. Autre particularité, la taupe à nez étoilé est la seule espèce de taupe à vivre dans le sol boueux des zones humides. C’est une très bonne nageuse, capable de rester immergée plusieurs secondes mais aussi de détecter des odeurs sous l’eau.

6 - La lamproie

La lamproie est un animal particulier car c’est un vertébré basal qui ne comporte ni membres pairs, ni mâchoires. Elle possède tout de même des yeux fonctionnels et une colonne vertébrale. Elle fait partie de ces animaux derniers survivants des vertébrés primitifs, n’ayant pratiquement pas évolué depuis 500 millions d’années. Sa bouche est ronde et en forme d'entonnoir, armée de parties dures pointues évoquant des dents, mais constituées de kératine. La lamproie marine est un vrai parasite indigène de l’océan atlantique. Lorsqu’elle est adulte, elle s’accroche à des poissons appelés “hôtes” au moyen de sa bouche qui fait ventouse, et utilise sa langue râpeuse pour pénétrer la chair de ce qui devient sa victime car elle va ensuite en aspirer les liquides corporels et le sang.

7 - Le crabe yéti

Voici le troisième habitant des profondeurs marines de notre liste : le crabe yéti. Il ne se rencontre qu’entre 2000 et 2500 mètres de profondeur. Il doit son nom a son corps blanc et à ses pinces et pattes recouvertes de poils de la même couleur. Aux profondeurs où il habite, il n’y a plus de lumière et il est tout simplement devenu aveugle. Il doit également supporter des pressions extraordinaires. Pour résister aux froids glaciaux qu’il rencontre, les 3 espèces du genre ont adopté des stratégies différentes. Mentionnons ici seulement celle du Kiwa tyleri qui vit en colonies, à proximité des cheminées naturelles d'où s'échappe la chaleur de la Terre : l’eau y atteint les 400°C. Mais il ne faut pas qu’il soit trop près, sans quoi, il mourrait. Aussi, la distance idéale est assez réduite, d’où la nécessité de se concentrer : dans les zones favorables, on peut compter 700 crabes par mètre-carré.

8 - Le tatou nain d'Argentine

Le tatou nain d'Argentine est aussi appelé tatou tronqué. C’est un animal endémique d'Argentine qui mesure entre 12 et 15 cm de longueur, qui porte une carapace rose pâle articulée, composée de 23 à 25 plaques osseuses, et dont le ventre est recouvert de poils blancs. Il a été découvert en 1825 et constitue une espèce rare. C’est un animal très fragile, sensible au stress : il ne survit donc pas en captivité. On ne sait donc que peu de choses de lui, d’autant plus que le tatou nain d’Argentin est un animal très discret, qui creuse rapidement dans le sol en cas de danger. Il vit dans ses galeries pour n’en sortir que rarement. Il est très difficile à rencontrer, y compris pour des scientifiques qui ne sont pas capables de savoir combien il existe d’individus. C’est pour cela qu’il a également un statut d’animal fantastique, surnommé tatou “fée rose”.

9 - Le cochon de mer

Le terme de “cochon de mer” s’applique à des cétacés, des poissons ou des scotoplanes. Ce sont ces derniers qui nous intéressent. Le scotoplane est le quatrième habitant des profondeurs de notre liste des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète. Cette espèce d’animaux a été découverte en 1879. Il est muni de ventouses sur la face ventrale et de papilles rétractiles sur la face dorsale, comme toutes les holothuries. C’est son aspect qui lui vaut son nom : il a une forme rebondie et une couleur rose. Il n’y a pas à chercher bien loin l’évocation du cochon. Ce n’est pas du tout un animal rare mais il n’est pas courant de le rencontrer puisqu’il vit entre 6 000 et 9 500 mètres de profondeur. Seuls les scientifiques ont pu le croiser. Il se nourrit du biofilm bactérien qui se trouve dans la couche supérieure du sédiment. Cette nourriture est assez pauvre. C’est pourquoi toute sa vie est organisée pour économiser l’énergie.

10 - Le glaucus atlanticus

Pour clore notre top 10, nous avons choisi un mollusque gastéropode de toute beauté. Le glaucus atlanticus est aussi nommé “dragon bleu” ou “hirondelle de mer”. C'est une limace de mer pélagique qui se rencontre en eaux tempérées et tropicales, dans toutes les mers du monde. Il peut arriver que des spécimens s’échouent sur les plages. Les papilles dorsales qui s’étirent de part et d’autre du corps central lui donnent l’aspect d’un lézard dont les membres se termineraient en formes étoilées. Les couleurs qu’il arbore sont le blanc et un bleu qui se décline en différentes teintes dont certaines intenses. Le glaucus atlanticus se nourrit principalement d'hydrozoaires (qui sont désignés, au stade adulte, par le terme de méduses) dont il tire son pouvoir urticant : dans la nature, les beautés sont souvent 

Planète animaux 

Prenez-vous de la vitamine G ?

Arbres, fleurs, soleil, nous entourent au quotidien mais nous n'imaginons pas à quel point ils jouent un rôle dans notre vie. Humeur, comportement, émotions, dépendent réellement de la présence de la nature. Des études précisent cette relation et ses conditions (ce qu'on appelle la psychologie de l'environnement). Car oui, bien-être, santé et nature sont liés.

Prenez-vous de la vitamine G ? Non ? Eh bien c’est dommage, vous devriez, car cela est bon pour la santé physique et mentale, pour la planète et pour les générations futures. Bref la vitamine G, c’est la vitamine de la vie ! Lorsqu’ils parlent de vitamine G (Green Vitamine, ou vitamine verte pour nous) qui, bien entendu, n’existe pas, nos collègues anglo-saxons font référence au rôle essentiel que jouent les plantes, les arbres, les fleurs qui nous entourent, et aux bienfaits que ces derniers nous procurent.

L’Homme, notamment depuis un siècle, s’est considérablement affranchi des contraintes que lui dictait la nature et s’est éloigné d’elle. En toute discrétion, beaucoup de ces éléments naturels qui nous entourent ont une incidence sur nos interactions sociales et notre bien-être physique et mental. La psychologie de l’environnement est une discipline qui s’intéresse à la façon dont l’environnement physique immédiat d’un individu peut affecter son fonctionnement psychologique, son bien-être physique et mental ainsi que son comportement.

Les bienfaits de la marche à pied en forêt

La marche à pied, c’est bon pour la santé, comme on l’entend dire fréquemment. Oui, il est bon de pratiquer régulièrement de l’exercice physique, même modéré. Cependant, si l’on en croit la recherche, on peut optimiser l’efficacité de cette simple activité si on la pratique en milieu naturel.

La marche à pied dans la nature, comme ici une randonnée dans le Trentin-Haut-Adige, améliore le rythme cardiaque. © Domaine public
Expérience sur les effets de la marche à pied en forêt

Bunn-Jin Park et al. (2009) ont demandé à des hommes de 22 ans de participer à un même exercice de marche dans deux contextes différents. Le premier jour, la moitié du groupe était envoyée en forêt tandis que l’autre moitié était expédiée dans une zone urbaine à fort trafic routier à proximité. Toutes les personnes devaient marcher pendant exactement 15 minutes. À l’issue de ce temps, à l’aide de chaises pliantes mises en place à cet effet, les sujets avaient pour instruction de rester assis pendant 15 minutes. Le lendemain, on procédait de même, mais on permutait les personnes de leur environnement de marche de la veille (ceux en forêt se retrouvaient sur le site urbain et ceux en site urbain se retrouvaient en forêt). Tous les sujets portaient un sac à dos dans lequel se trouvait un appareil de mesure de l’activité cardiaque sur un certain nombre de paramètres : pression artérielle, rythme cardiaque. Les sujets, à des fins de familiarisation de l’appareil, étaient équipés de cela dès le petit-déjeuner, c’est-à-dire avant de réaliser l’exercice demandé.

La marche à pied est d'autant plus bénéfique pour la pression systolique et le rythme cardiaque qu'elle est effectuée en forêt. © Tourisme Vézère/Matthieu Anglada, Flickr CC by-nc-sa 2.0
Les résultats montrent que si, avant le démarrage de l’épreuve, la pression systolique et le rythme cardiaque offraient les mêmes niveaux dans les deux groupes, il n’en a pas été de même après. La marche en forêt n’a pas conduit à augmenter la pression systolique alors que cela a été le cas avec la marche en zone urbaine. La différence entre les deux groupes s’est maintenue tout au long de l’exercice même durant la phase où les participants étaient assis sur la chaise de repos mise en place. En ce qui concerne le rythme cardiaque, celui-ci, bien entendu, a varié selon que le sujet était au repos ou marchait, mais, ici encore, le nombre de pulsations était supérieur en condition de marche en zone urbaine et, cela, même à l’issue de la période de repos sur la chaise.

On constate donc que l’endroit où l’on marche a des effets différenciés sur certains paramètres physiologiques mesurés. La persistance de ces effets après la phase de repos semble attester que cela provient des différences de lieux de marche et non d’une possible différence dans l’effort lié à la marche selon les deux contextes. Pour les chercheurs, une moindre production d’hormones de stress pourrait expliquer cet effet. Une recherche utilisant sensiblement la même méthodologie que celle décrite ici a d’ailleurs montré qu’à l’issue d’une marche en forêt, le taux de cortisol salivaire (hormone du stress) était à un niveau de concentration moins élevé qu’il ne l’était après la marche en zone urbaine (Park et al., 2007).

La marche en forêt engendre une moindre production d'hormones de stress que la marche en zone urbaine. © Domaine public
Conclusion sur les bienfaits de la marche à pied en forêt

Marcher oui, mais pour optimiser les effets cardioprotecteurs de la marche, il semble qu’il vaille mieux marcher en forêt. Ces travaux montrent à l’évidence que le contexte de l’activité exerce une influence en soi sur une même activité physique. Il y a une magie, une sérénité et une beauté intrinsèque de la forêt qui expliquent certainement ces effets.

Pour les personnes qui reprennent le sport ou auxquelles on conseille une pratique modérée, il pourrait être plus pertinent de le faire en zone boisée afin de bénéficier d’effets supplémentaires immédiats. Une recherche de Hug et al. (2009) confirme d’ailleurs que dans des complexes sportifs, les mêmes activités (vélo d’appartement, rameur…) faites dehors plutôt qu’en salle prédisent déjà mieux la fréquence et le maintien de l’activité. On imagine donc la force des espaces naturels sur cette détermination à continuer.

http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/medecine-1/d/bien-etre-sante-nature_1491/c3/221/p2/

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