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Pourquoi

Pourquoi les femmes ont un hymen?

En biologie

Les femmes naissent avec une membrane qui ferme partiellement l'ouverture du vagin. L'hymen dérive de l'interface entre le sinus uro-génital et canaux de Müller qui se sont ouvert l'un dans l'autre pour former l'utérus. Au contact du sinus uro-génital, le tissu mésodermique müllerien s'épaissit puis va se vacuoliser. La vacuole va s'ouvrir du côté du sinus uro-génital et former l'hymen mais aussi du côté des canaux du Müller ce qui va former le col utérin.

Cette membrane sépare l'intérieur du vagin d'avec la vulve et se déchire lors du premier rapport sexuel et la jeune femme perd alors un peu de sang. Bien qu’il sépare la cavité vaginale de la vulve, l’hymen n’a pas d’utilité spécifique. Cette séparation est cependant partielle puisque l’hymen n’empêche pas l’écoulement des règles.
L’hymen peut ainsi se présenter de diverses manières :
- Avec une ouverture au centre, c’est l'hymen annulaire.
- Sous forme de fine fente horizontale ou verticale, c’est l'hymen labié.
- Avec plusieurs ouvertures, c’est l'hymen criblé.
- Avec une ouverture située contre la paroi vaginale, c’est l'hymen semi-lunaire.

La femme n'est pas le seul mammifère à avoir cette membrane. Ainsi on retrouve des hymens chez l'éléphante, les femelles lama, les chimpanzés ainsi que chez les rats.

Pourquoi les femmes ont un hymen?

Une des justifications proposées est que pour les sociétés humaines primitives ou préhumaines, une femme avait intérêt à rester en couple. La douleur du premier accouplement permet que la décision de s'accoupler ne soit pas prise à la légère, pour éviter aux femmes de se retrouver enceinte d'un homme qui les abandonnera.

Pour d'autres mammifères chez lesquels la femelle a un hymen mais l'accouplement ne crée pas de lien social. Il pourrait s'expliquer si les mâles avaient intérêt à rechercher des partenaires vierges, ce qui n'est pas le cas chez toutes les espèces pour lesquelles la femelle a un hymen. Une autre explication est que l'hymen est une conséquence de l'évolution depuis des espèces pour lesquelles il a un tout autre intérêt. Pour la baleine, elle protège son vagin de l'eau jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se reproduire.

Ces recherches se heurtent souvent au fait que toute tentative d'explication est confrontée à la critique féministe ou au contraire accusée d'être inventée pour donner des arguments aux féministes. Il en va de même pour l'« utilité » de l'orgasme féminin ou l'existence du clitoris.

Historiquement, l'existence de l'hymen a été un argument contre la transmission des caractères acquis. L'anecdote veut en effet que Trofim Denissovitch Lyssenko se soit trouvé incapable d'expliquer pourquoi l'hymen n'avait pas disparu alors que toutes les femmes ont un hymen détendu, et donc non apparent, avant la conception de leur premier enfant.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hymen_%28biologie%29

http://www.pourquois.com/corps_humain/pourquoi-femmes-ont-hymen.html

 

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Pourquoi nous ne sommes pas conscients de nos battements de cœur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre cœur bat en permanence, et pourtant nous n'en sommes pas conscients la plupart du temps. En fait, notre cerveau est équipé pour filtrer le brouhaha sensoriel de l'activité cardiaque afin qu'il n'interfère pas avec les sensations provenant de l'extérieur. Un mécanisme cérébral mystérieux qui a été identifié pour la première fois pas des chercheurs de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), expliquent-ils dans The Journal of Neuroscience.

Notre cœur influence ce que nous voyons

Afin de localiser la région du cerveau en cause, les chercheurs ont soumis 150 volontaires à des stimuli visuels particuliers - en l'occurrence une forme d'octogone qui clignote sur un écran. Lorsque la forme géométrique clignote en suivant le rythme cardiaque du volontaire, ce dernier éprouve plus de difficultés à la percevoir. Un peu comme si le cerveau cherchait à éviter de traiter des informations si celles-ci sont synchronisées avec les battements du cœur... Ils ont alors répété l'expérience sous IRM (imagerie par résonance magnétique) et ont remarqué que, lorsque les stimuli visuels ne sont pas alignés sur le rythme cardiaque, une zone spécifique appelée "cortex insulaire" tourne à plein régime : le sujet perçoit nettement les formes clignotantes. Lorsqu'au contraire, les stimuli s'alignent sur le rythme cardiaque, l'activité du cortex insulaire baisse nettement : le sujet est moins, voire pas du tout conscient des formes clignotantes. Ainsi, le cortex insulaire joue le rôle de filtre en interceptant les sensations du battement cardiaque.

"Nous ne sommes pas objectifs, et nous ne voyons pas tout ce qui nous tombe dans la rétine comme une caméra vidéo, explique dans un communiqué Roy Salomon, co-auteur de l'étude. Le cerveau décide de rendre conscientes ou non certaines informations. Et de manière surprenante, notre cœur influence ce que nous voyons !" Un mécanisme qui pourrait être directement lié au développement des organes in utero. "Le cerveau se forme alors que le cœur est déjà en train de battre. Nous sommes donc exposés à notre "bruit interne" depuis les premiers temps de notre existence, et il est probable que le cerveau cherche à le réduire, à le rendre moins conscient", ajoute le spécialiste.

Un lien avec les troubles anxieux ?

La perception du rythme cardiaque est corrélée à certains problèmes psychologiques : les patients atteints de troubles anxieux tendent à percevoir leur cœur plus nettement que la population normale, expliquent les auteurs de l'étude. Ces troubles peuvent-ils être, du moins partiellement, la cause ou la conséquence d'une incapacité à réduire les sensations des battements cardiaques ? "Nous ne le savons pas encore", répond Roy Salomon. Peut-être que ce spécialiste lèvera le voile sur ce mystère lors de ses prochains travaux.

 

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160509.OBS0038/pourquoi-nous-ne-sommes-pas-conscients-de-nos-battements-de-c-ur.html

 

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Pourquoi tousse t'on?

La toux

La toux accompagne souvent les infections des voies respiratoires, hautes (rhinopharynx) ou basses (bronches et poumons). Le traitement symptomatique de la toux ne se conçoit que si celle-ci perturbe les activités ou le sommeil du patient.

EXPLICATION

La toux est un phénomène naturel de défense de l'organisme visant à éliminer les mucosités ou les particules inhalées et à protéger l'arbre trachéo-bronchique.

Lors d'une agression broncho-pulmonaire virale ou bactérienne, les sécrétions produites par la muqueuse stimulent des mécanorécepteurs, déclenchant un arc réflexe aboutissant à la toux, avec contraction des muscles respiratoires et du diaphragme. L'écoulement nasal postérieur en cas d'infection ORL produit le même résultat, la toux ayant pour but d'empêcher le passage des sécrétions nasales dans les voies respiratoires basses.

La toux peut aussi être une réponse réflexe à une irritation de la muqueuse des voies respiratoires hautes ou basses. En cas d'infection des voies aériennes, la stimulation de chémorécepteurs, via la production de médiateurs de l'inflammation, déclenche le phénomène de toux.

D’autres stimuli peuvent faire tousser : fumée de tabac, changements de température, médicaments, reflux gastro-osophagien, asthme…

Les récepteurs sont présents surtout au niveau de la trachée et des grosses bronches, du pharyngo-larynx, de l'oreille, mais on en trouve aussi au niveau du diaphragme, de la plèvre, du péricarde.

Les voies de conduction font intervenir notamment le nerf vague (Xe paire crânienne). Au niveau cérébral, les centres de la toux sont situés dans le tronc cérébral, mais ils sont mal connus.

Ainsi, si l'on se limite au contexte de la toux d'origine infectieuse, celle-ci peut provenir non seulement d'une atteinte infectieuse directe de l'arbre trachéo-bronchique (bronchite, pneumonie), mais aussi d'une infection nasopharyngée, laryngée ou sinusienne, associée ou non à une infection basse. Dans les deux cas, la physiopathologie fait intervenir des stimuli physiques et/ou chimiques qui sont in fine responsables de la mise en jeu du réflexe de toux. Selon les situations, la toux est irritative ou productive. Par définition, une toux aiguë dure moins de 3 semaines.

LA PRESCRIPTION

Le premier traitement de la toux est celui de la cause. En cas de congestion nasale, le lavage pluriquotidien des fosses nasales avec du sérum salé permet de débarrasser le nez des mucosités qui l'encombrent et de réduire le phénomène de jetage postérieur.

Le plus souvent, l'atteinte étant d'origine virale, les antibiotiques sont inutiles. Ils ne se justifient qu'en cas de suspicion d'atteinte bactérienne (pneumonie) et ils ne raccourcissent pas la durée de la toux.

Les antitussifs sont réservés au traitement des toux sèches gênantes interférant avec le sommeil ou les activités, et ne doivent pas être utilisés en cas de toux grasse. Ils agissent en réduisant le réflexe de toux. Si la toux est productive, un mucolytique peut être prescrit.

La kinésithérapie de drainage bronchique est utile dans certains cas de toux très productive.

En l’absence de signes de gravité ou cliniques évoquant une pneumonie, la radiographie thoracique n'est pas indiquée en présence d'une toux aiguë d’origine supposée infectieuse.

CONSEIL:

Respecter une toux grasse et dans ce cas, proscrire les antitussifs, qui gênent l'évacuation des sécrétions.

Éviter la fumée de tabac et plus généralement, les endroits enfumés et les irritants (aérosols). Aérer souvent le logement.

Si la toux perturbe le sommeil, surélever la tête.

L'humidification de l'air de la chambre peut contribuer à réduire l'irritation des voies respiratoires.

Et ne pas oublier, toujours se couvrir la bouche lors des épisodes de toux, en toussant dans un mouchoir, dans le creux de son coude ou dans ses mains afin d'éviter de contaminer l'entourage; se laver les mains ensuite.

PRECAUTIONS:

Consulter en cas d'essoufflement, de cyanose, de difficultés respiratoires, ou si la toux se prolonge ou s'accompagne de malaises.

Indépendamment de tout épisode infectieux, ne pas banaliser une toux matinale en cas de tabagisme. Consulter si la toux se modifie.

En cas d'épisode infectieux respiratoire survenant sur un terrain de maladie respiratoire pré-existante (asthme, BPCO), rester attentif aux signes de décompensation spécifiques à chaque pathologie et consulter le cas échéant.

Attention au risque de somnolence lié à l'emploi des anti-tussifs.

Dr I. Cibois Honnorat, D'après Dr Pascale Naudin-Rousselle

Le Généraliste  N° 2618 – 19 octobre 2012

 

Source: http://www.docvadis.fr/dr.ciboishonnorat/page/mon_guide_m_dical/la_maladie/pourquoi_tousse_t_on.html#sthash.L2YHDUct.dpuf

 

 

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