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problèmes

Problèmes de couples et remèdes en Islam

la foi

1.                                       la cause et le remède
                           de la désobéissance de la femme ?

 Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit:  
« La base de la désobéissance c’est la fierté. Une femme désobéissante, c’est une femme qui est fière et orgueilleuse vis à vis de son mari et qui aime le contredire et lui désobéir. Et Allah a donné le remède pour la désobéissance de la femme, lorsqu’Il a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits [...]. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » S4 V34

... Exhortez-les ... 

…Cela signifie qu’il faut les rappeler au livre d’Allah, et plus particulièrement aux versets qui expliquent les devoirs de l’épouse. Il faut également les rappeler à la Sounnah du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et plus particulièrement aux Hadîths qui exposent les droits du mari sur sa femme et le péché qu’elles commettent en désobéissant…

...Eloignez-vous d’elles dans leurs lits … 

…Certains savants ont dit que le but du mot « Éloigner », c’est le fait de quitter l’acte sexuel de telle sorte que le mari soit dans le même lit que sa femme mais sans avoir de rapports avec elle. Mais cet éloignement doit suivre un comportement particulier car Allah précise que l’éloignement est dans le lit. En fait cet éloignement n’a pas à être apparent excepté au moment de l’intimité des époux. Par conséquent, l’éloignement n’a pas à se faire devant les enfants, chose qui pourrait les perturber ; ni même devant les étrangers, chose qui pourrait humilier la femme et la pousser à être encore plus désobéissante. Remédier à la désobéissance de la femme ne doit pas conduire à son humiliation ni même à déstabiliser les enfants. Mais il se peut que cette étape n’apporte pas non plus de changement et alors Allah a dit … »[1]

2.   Comment se comporter avec les femmes désobéissantes ?

  Mou‘awiya ibn Hayra dit :
«Un homme dit : Ô messager d’Allah ! Quel est le devoir de l’un d’entre nous envers sa femme »
Il dit : « De la nourrir lorsque tu te nourris, de la vêtir lorsque tu te vêtis, de ne pas frapper le visage, et ne pas critiquer son visage, et que tu ne t’éloignes d’elle que dans le foyer »
[4]

 D’après Iyas ibn ‘Abdillah ibn abi Dhoubab, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Ne frappez pas les servantes d’Allah ».
[...] Et le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « De nombreuses femmes se sont plaintes de leurs maris auprès des femmes de Mouhammad , et ce ne sont pas ceux-là ( les maris ) les meilleurs d’entre vous » [5]

 ‘Abdoullâh ibn Zam‘a a entendu le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dire :
« L’un d’entre vous s’emporterait-il et fouetterait-il sa femme comme une esclave alors qu’à la fin de la journée il a des rapports avec elle » [6] 

 En somme, Allah a délimité ses représailles -qui ne l’oublions pas sont en fait des remèdes à la désobéissance de la femme-. Effectivement, dès lors que le but réel est atteint, toutes représailles deviennent alors démesurées. 

... si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles...

Ibn Kathir a dit au sujet de ce verset que si la femme obéit à tout ce que le mari veut d’elle dans ce que lui a permis Allah, alors il n’a plus de raison contre elle après ceci. Il ne doit pas la frapper ou l’isoler. Et il ne doit lui faire par la suite aucun reproche…

... car Allah est certes, Haut et Grand !

…Ceci est une menace aux hommes qui chercheraient la petite bête sans raison. Allah le Très Haut, le Plus Grand est dans ce cas-là L’Allié des femmes et Il se vengera de tous ceux qui les oppriment et qui leur cherchent la petite bête. »[7] 

3.                                    De l’obéissance à la patience

Nous avons demandé à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« Une sœur dont le mari oblige à servir quotidiennement sa  mère (la mère du mari) alors que cette dernière opprime la soeur et est la cause de nombreux problèmes entre les deux époux, et la soeur en question ne parvient plus à supporter cette situation, que doit-elle donc faire et qu’Allah vous récompense de la meilleure façon ? »

  Sa réponse fut la suivante : « Louange à Allah par des louanges abondantes, bonnes, bénies, comme l’aime notre Seigneur et en est satisfait, et je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah, nul associé à Lui, et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager. Sur ce, qu’Allah vous récompense pour ce que vous faites comme Da’wa et comme jalousie que vous éprouvez pour l’Islam, et qu’Allah bénisse vos efforts et qu’Allah fasse que vous soyez bénéfiques à l’islam et aux musulmans.

 Quant à l’obligation proprement dite, cette femme n’est pas obligée de servir sa belle-mère d’autant plus si celle-ci se comporte mal avec elle, mais je lui conseille de patienter plus, et plus, et plus encore que ce qu’elle n’a pu déjà patienter, car Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression »S5 V2

 D’autant plus que cela pourrait entraîner la séparation et la discorde entre les époux, donc je lui conseille, et ce bien entendu en tant que conseil et non en tant qu’obligation, de patienter avec elle et qu’elles s’entraident et qu’elle la serve en fonction de ses capacités mais quant à l’obligation , non cela ne lui est pas obligatoire.

La femme doit  se charger des tâches dont elle est capable, dans le foyer. Un jour Fatima vint se plaindre car elle ne trouvait pas le repos à cause des tâches [8], et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui a pas dit : « Ceci ne t’es pas obligatoire », ce qu’il faudrait donc faire et ce que nous lui conseillons c’est de patienter et de s’entraider avec son mari et c’est à Allah que nous implorons l’aide » 9

 Nous avons demandé aussi : « Jusqu’où la femme doit-elle obéir  à son mari ? »

Sa réponse fut la suivante : « Quant à l’obligation c’est dans ce qu’Allah lui a ordonné:
- Lorsqu’il la convoite au lit.
- Et de même s’il est pauvre, elle doit patienter avec lui tant qu’elle le peut.
Mais la question est bien plus vaste que l’obligation, en effet, bien plus que l’obligation !
Et, nous lui conseillons de patienter avec son mari, dans le meilleur et le pire et qu’elle ne lui fasse pas supporter ce qu’il n’est pas en mesure de supporter, et ne lui demande pas d’acheter toutes les dernières modes, si elle voit une voiture elle lui demande d’acheter la même, de même au niveau des vêtements elle recherche les derniers modèles.
Elle doit aussi patienter avec lui et bien se comporter avec lui et élever ses enfants et laver ses vêtements, l’aider dans le bien, s’appliquer à lui faire à manger si elle le peut et vous  êtes -si Allah le veut- des demandeurs de science, hommes et femmes, la femme peut ne pas avoir le temps de remplir ses devoirs et l’homme se doit de patienter et il se peut que l’homme ne puisse pas remplir ses devoirs et elle se devra de patienter et c’est à Allah que nous implorons l’aide. » [9]
 

4.                           le remède à l’indifférence du mari 

 Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à l’avarice. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites » S4 V128

...Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque...

Cheikh as-Sa’di a dit : « Cela signifie qu’elle craint que son mari s’écarte d’elle, qu’il ne soit plus attiré par elle et qu’il soit repoussé par elle ; alors le meilleur dans ce cas c’est de se réconcilier par un compromis quelconque. C’est-à-dire que la femme abandonne certains de ses droits qui incombent à son mari afin de rester avec son mari. Et ceci soit en diminuant ce qui lui est dû dans les subsistances ou dans les vêtements ou dans l’habitation ou dans le partage des nuits tel que abandonner son droit au rapport ou céder son tour à l’une de ses coépouses. »

Et ce verset fut révélé comme le rapporta abou Dawoud dans un Hadith de Hicham ibn ‘Ourwa d’après son père, à cet effet : ‘Aïcha -qu’Allah l’agrée- dit : « [...] et Sawda bint Zam‘a dit, lorsqu’elle fut âgée et qu’elle craignit que le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne la quitte : « Ô Messager d’Allah, mon jour est pour ‘Aïcha. » Et il accepta cela d’elle. Elle dit : c’est pour son cas et les cas similaires qu’Allah révéla [ce verset] ».

... et la réconciliation est meilleure...

Puis il poursuit : « Si les deux époux se sont mis d’accord sur cette situation, alors il n’y a pas de péché ni de mal pour eux, ni pour l’épouse ni pour l’époux. De là, il est permis au mari de rester avec sa femme dans la situation décrite précédemment. Et ceci est meilleur que la séparation, c’est pour cela qu’Allah a dit : « Et la réconciliation est meilleure ». [10]

On tire une généralité à partir de cette expression et de son sens, c’est que la réconciliation entre deux personnes, entre lesquelles il y a des droits ou entre lesquelles il y a des litiges, est meilleure que l’acharnement de chacun dans la recherche de son droit. Dans la mesure où cette attitude implique la réconciliation, le maintien de la concorde, et l’indulgence.

Et ceci est permis dans l’ensemble des choses, sauf dans le cas où un illicite est rendu licite ou bien où un licite est rendu illicite. Alors ceci n’est pas une réconciliation mais plutôt une injustice. Et saches que chaque règle n’est parachevée et n’est parfaite que par la présence de ses exigences et par le bannissement de ses empêchements.

Allah a évoqué ce qui est nécessaire pour la réconciliation, et Il a attiré l’attention sur le fait que c’était meilleur. Et le meilleur, toute personne qui œuvre, le recherche et est attiré vers lui. Par cet ordre d’Allah et par Son incitation au bien, le croyant ne peut qu’augmenter sa recherche et sa motivation vers le bien…

... puisque les âmes sont portées à l’avarice...

…Allah a ensuite indiqué l’empêchement de la réconciliation par cette parole. Les âmes sont façonnées sur l’avarice et ceci est l’absence de motivation pour être généreux envers les autres et l’avidité pour le droit qui lui est dû. Donc les âmes sont façonnées sur cette nature. Cela signifie qu’il convient d’arracher cette nature ignoble de nos âmes et de la remplacer par son contraire qui est la générosité, la bienveillance. Et cette bienveillance se définit par le fait que tu sois généreux dans tes devoirs et que tu te contentes dans tes droits. Et lorsque l’individu réussit à atteindre ce bon caractère, alors à ce moment, il lui sera facile de se réconcilier lors d’une dispute. Contrairement à celui qui ne fait pas d’effort pour faire disparaître cette avarice, alors celui-là, il lui sera difficile de se réconcilier. Alors que dire si la personne face à lui est comme lui ?!…

... mais si vous agissez en bien...

…C’est-à-dire que vous vous améliorez dans l’adoration du Créateur de telle sorte que le serviteur adore son seigneur comme s’il Le voyait, car s’il ne Le voit pas, Lui Il le voit. Ce verset implique aussi que le serviteur agisse en bien envers les créatures ; par tous les chemins de bien, en leur faisant profiter de son argent, de sa science ou bien de son rang …

 ...et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

…Si vous êtes pieux, et ceci en faisant l’ensemble des obligations et en délaissant l’ensemble des interdictions, alors Allah certes est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » [11] 

A ce stade-là, l’indifférence du mari reste un problème à régler entre les époux uniquement.

5.                               du désaccord à l’arbitrage !

  Mais si le problème s’aggrave, et qu’il y a une crainte de séparation, alors Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Si vous craignez le désaccord entre les deux époux, envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur » S4 V35

... Si vous craignez le désaccord entre les deux époux...

Cheikh as-Sa’di a dit : « C’est-à-dire que vous craignez l’éloignement des deux époux et l’évitement à tel point que chacun d’entre eux soit de son coté…

.. envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle...

…Ce sont en fait deux hommes responsables, musulmans, justes, sensés, qui connaissent la situation entre les deux époux et qui connaissent les règles de la réconciliation et de la séparation. Ils doivent être conscients de l’importance de la famille musulmane dans la  communauté. Ils doivent se rendre compte qu’ils tentent de réconcilier les deux piliers de la famille musulmane, avoir pitié des enfants qui sont en jeu, tout comme ils sont dépositaires des secrets de chacun (c’est pourquoi Allah dit « de sa famille à lui et de sa famille à elle », car dans ce cas ce sont des personnes qui sont le moins susceptibles de répandre ces secrets).Et ceci est ce qu’on tire de l’expression «  arbitre » ; car un arbitre ne peut réconcilier sans qu’il ait les caractéristiques que l’on vient de citer. Donc ces deux personnes considèrent ce que chaque époux reproche à l’autre. Puis chacun d’entre eux impose ce qui est obligatoire. Si aucun d’entre eux ne peut le faire, alors ils se contentent de la satisfaction de l’autre époux par rapport à la subsistance et au comportement. Tant que la réconciliation est possible, ils ne s’en écartent pas. Si la situation arrive jusque l’impossibilité de réconciliation, et qu’ils voient que la séparation est meilleure, alors ils les séparent.
Dans ce cas, le consentement des époux n’est pas une condition. Ce qui le prouve, c’est qu’Allah a nommé ces deux personnes « arbitres » et l’arbitre donne une sentence même si les concernés n’en sont pas satisfaits…

... si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est, certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur. 

…Cette entente sera établie grâce à un heureux conseil et des paroles qui attirent les cœurs et qui rapprochent les deux parties. »[12] 

6.                                   exhortation pour le couple

 Nous avons demandez à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« Avez-vous des conseils à donner aux époux sachant que les problèmes conjugaux et le divorce sont devenus banalité chez ceux qui se revendiquent de la sounnah, au point que cela tourne à l’anarchie ».  

Sa réponse fut la suivante : « Ce que nous recommandons aux époux c’est de s’entraider dans le bien et la piété et je leur conseille également d’adopter un bon comportement des deux côtés, le chaytan cherche à séparer la femme de son mari, jusqu’à ce que dans certains Hadiths authentiques :
« Chaytan envoie ses enfants pour semer la discorde entre les gens et l’un d’entre eux dit: « Je ne l’ai pas  lâché jusqu’à ce qu’il se sépare de sa femme » Et chaytan lui dit : « Toi tu es valeureux »,
Et dans d’autres versions : « Jusqu’à ce qu’il le tue et de lui dire:  « Toi, tu es valeureux »
 

L’homme doit bien se conduire avec sa femme comme vous avez pu l’entendre dans les Hadiths « Comportez-vous bien avec les femmes » c’est-à-dire comme avec des captives. Et Allah a dit dans Son livre:

 

Traduction relative et rapprochée: « … Et n’oubliez pas votre faveur mutuelle… » S2 V237 

Et la femme est faible; Le messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- disait à son armée alors qu’il chantait aux chameaux pour qu’ils avancent rapidement : « Doucement avec les perles ! » C’est-à-dire les femmes sur les chameaux, qui pourraient tomber à cause de la vitesse, donc la femme est comme une lampe[ou une bouteille (en verre)] on se doit de bien se comporter avec elle. Allah a dit :

 

Traduction relative et rapprochée: « Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté » S30 V21 

«... Pour que vous cohabitiez avec elles... »: c’est-à-dire qu’il trouve le réconfort auprès d’elle.

 La femme également doit craindre Allah à travers son mari, il va au travail et travaille toute la journée, il ne doit pas retrouver à la maison une femme qui lui demande de se justifier pour toute chose aussi minime soit-elle, mais elle doit être la meilleur aide pour lui, comme le fut Khadija alors que le prophète vint la voir effrayé, car il avait vu Gibril qui l’avait serré et il a eut peur que ce ne soit un chaytan ou autre chose, elle dit: 

«  Non par Allah ! Allah ne t’abandonnera pas.
Tu gardes les liens de parenté, et tu donnes aux nécessiteux »

 Donc la femme doit craindre Allah à travers son mari et patienter avec lui, elle doit patienter avec lui, et après peu ils auront des enfants et ils seront préoccupés par leurs enfants, mais si le musulman le Sounni, se marie, divorce, se marie, divorce, et bien cela fera fuir beaucoup de femmes de la Sounnah. Il faut comme l’a dit Allah -'Azza wa jal- c’est Lui qui a uni les époux, il faut qu’ils se préoccupent de l’adoration, de la science, et c’est à Allah que nous implorons l’aide. » [13] 

7.                   les biens de la femme et la permission du mari

 Cheikh al Albany –Qu’Allah lui fasse Miséricorde- fut interrogé de la façon suivante :
« Est-il permis à la femme de se comporter librement avec ses biens sans la permission de son mari. Et lorsque la femme savait auparavant que son mari n’était pas d’accord pour qu’elle dépense de ses biens, même si c’est pour une aumône « sadaqa ». Et de même pour la disposition libre de ses bijoux qu’elle a acheté avec son argent sans sa permission :Quel est le jugement ? »

 Sa réponse fût la suivante : « Le jugement est clair, c’est la parole du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« Il n’est pas permis à la femme de disposer librement de ses biens
sans la permission de son mari »

C’est un Hadith Hassan Sahih ; Hassan en lui-même, Sahih à cause du grand nombre de fois qu’il est rapporté. 

Et tout ce qui semble contredire ce Hadith ne doit pas être perçu comme tel et ne doit pas être utilisé pour justifier le contraire. Concernant le Hadith dans lequel les femmes donnent leurs bijoux en « Sadaqa » comme il est rapporté dans le Sahih il y a plusieurs réponses à cela, Parmi elles :
- Il se peut que cela est été fait avec la permission de leurs maris
-Il se peut que cela c’est produit avant que le Hadith cité n’ai posé la règle.

 C’est pour cela que nous conseillons à toutes les femmes musulmanes pratiquant les actions au moyen du livre et de la Sounnah de ne pas agir sur leurs biens comme elles l’entendent sans l’accord de leurs maris, car cela est source de désaccord et de dispute entre les deux époux et les conséquences de cela seraient très mauvaises.

 Si l’époux est très mauvais avec sa femme elle peut montrer son affaire auprès des gouverneurs (juge etc…) « Qâdi » qui juge selon la « Charî’a » et particulièrement aujourd’hui les juges sont d’accord entre-eux pour que dans ce cas-là la femme puisse disposer librement de ses biens sans l’accord de son mari.
 Ainsi si elle expose son affaire au juge, et s’il juge qu’il y a agression du mari sur son épouse alors il lui autorise à disposer de ses biens, sauf si le mari estime qu’elle gaspille alors à ce moment là le juge l’interdit à la femme même s’il avait été adopté que l’origine de cela (la disposition libre) avait pour but  de sortir de la crise.
Mais il ne pourra pas dans l’avenir autoriser la femme à faire une aumône qui la ferait tomber dans le gaspillage. Et Allah est plus savant. »[14]

Recherche effectuée par Oummou Yassir & Oummou Mou‘adh

 Composée de plusieurs extraits de :
Explication de « Kitab an-Nikah dans Sahih Boukhari » (K7audio)  de Cheikh al ‘Otheymine
Explication de « Ryadh as-Salihine » de Cheikh al ‘Otheymine
Tafsir ibn Kathir, Tafsir Sa’di


[1] Voir l’Explication de Kitab an-Nikah dans Sahih al Boukhari  de Cheikh al ‘Otheïmine (K7 audio)
[2] Voir Sahih Mouslim. C’est le Hadith de Jabir où il rapporte le pèlerinage du Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-ainsi que son sermon d’adieu.
[3] Sans toucher la tête, le visage et le ventre.
[4] Rapporté dans les Sounanes et Mousnad de l’imam Ahmad
[5] Hadith Hassan Sahih rapporté par abou Dawoud, ibn Majah. Voir Sahih Sounan ibn Majah n°1615.
[6] Rapporté par Boukhari, Mouslim et at-Tirmidhi.
[7] Voir Tafsir ibn Kathir
[8] Rapporté par al Boukhari
[9] Toutes les questions qui ont été adressées au cheikh sont traduites tout au long de la revue, l’enregistrement sera également disponible sur notre site Internet : http://www.chez.com/albaida
[10] Traduction relative et approchée du sens du verset.
[11] Voir Tasfir as-Sa’di
[12] Voir Tasfir as-Sa’di
[13] Toutes les questions qui ont été adressées au cheikh sont traduites tout au long de la revue, l’enregistrement sera également disponible sur notre site Internet : http://www.chez.com/albaida
[14] Extrait du magazine al Assala n°19 (Dhoul Qi’da 1419h) page 76, traduit par un frère.

http://www.al.baida.online.fr/femme_problemcoupl.htm
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Islam, problèmes actuels en science et religion


Abd-al-Haqq Guiderdoni

 

Le monde musulman a rencontré la science moderne, au XIXème siècle, sous la forme d’un double défi, à la fois matériel et intellectuel. La défense de l’empire ottoman face à la poussée militaire des pays occidentaux, puis le succès de la colonisation, ont rendu nécessaire l’acquisition de la technologie occidentale, et donc de la science qui en est la fondation. Cette pression de la science moderne sur l’islam demeure encore très forte.

L’Occident apparaît comme le modèle de progrès qu’il faut rattraper, ou au moins suivre, en formant techniciens et ingénieurs, et en assurant le transfert massif des technologies indispensables au développement. Mais la rencontre entre l’islam et la science moderne a surtout suscité une réflexion d’ordre philosophique et doctrinal, en quelque sorte provoquée par un événement inaugural, la fameuse conférence « L’Islamisme et la Science » donnée par Ernest Renan (1823—1892) à la Sorbonne en 1883. Dans la perspective positiviste qui était la sienne, Renan y critiquait l’incapacité radicale des musulmans à produire des découvertes scientifiques, et leur inaptitude supposée à la pensée rationnelle. Cette conférence fut ressentie comme une provocation par les intellectuels musulmans de l’époque qui étaient en contact avec l’intelligentsia occidentale.

Ces intellectuels, dont Jamâl-al-Dîn Al-Afghânî (1838—1897) fut le précurseur, défendirent alors l’idée que l’islam n’avait pas connu de rupture entre religion et science, alors que le christianisme, surtout le catholicisme, avait vécu une longue période de conflit avec celle-ci. Pour eux la science moderne n’est rien d’autre que la « science islamique » autrefois développée par le monde musulman de l’époque classique (celui des califats umayyade et abbasside), et finalement transmise à l’Occident, dans l’Espagne du XIIIème siècle, grâce à des traductions qui permirent ensuite la Renaissance et les Lumières. Pour ces intellectuels à l’origine du courant « moderniste » de l’islam, il n’y a rien de mauvais, en principe, dans la science. Seules les distorsions imposées à la science par la vision matérialiste et positiviste des philosophes et scientifiques anti-religieux de l’Occident demeurent inacceptables. La science moderne n’a pu naître dans le monde musulman, pourtant très avancé à une certaine époque, à cause des « superstitions » ajoutées à la religion d’origine, qui ont incité au fatalisme quiétiste plus qu’à l’action. A l’issue de cette prise de conscience de l’engourdissement (jumûd) des sociétés musulmanes, les modernistes appellent à la renaissance (nahdah), par la réforme (içlâh) de la pensée islamique.

Cette position, très répandue dans le monde musulman, pose un certain nombre de problèmes, que l’on peut résumer en disant qu’il s’agit de savoir si la réforme doit conduire à « moderniser l’islam » ou à « islamiser la modernité ».

Les intellectuels musulmans qui travaillent sur les rapports de la science et de la religion puisent leur réflexion dans l’épistémologie de l’islam. En effet, la tradition islamique insiste sur la recherche de la « connaissance » (‘ilm), un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et dans de nombreuses traditions prophétiques comme « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu’en Chine ». Cette connaissance a trois aspects : le savoir religieux transmis par la révélation, la connaissance du monde acquise par l’investigation et la méditation, et enfin, le savoir d’ordre spirituel accordé par Dieu. Les différentes attitudes face au rapport entre science et religion procèdent des éclairages différents qui peuvent être donnés à ces trois aspects. C’est le même mot (âyât) qui désigne à la fois les signes de Dieu dans le cosmos et les versets du texte coranique. De nombreux passages, appelés « versets cosmiques » (âyât kawniyya) par les commentateurs, attirent l’attention du lecteur sur les phénomènes de la nature, où celui-ci doit apprendre à déchiffrer l’œuvre du Créateur. La perspective fondamentale de l’islam est celle de l’affirmation de l’unicité divine (tawhîd), qui assure l’unicité de la connaissance, dans la mesure où tout savoir véritable reconduit à Dieu. En conséquence, il ne saurait y avoir de désaccord entre les données produites par la connaissance du monde et celles qui sont apportées par la révélation, ni cette « double vérité » (duplex veritas) condamnée dans l’Occident médiéval et faussement attribuée aux philosophes musulmans.

L’idée fondamentale de l’unicité de la connaissance apparaît dans les positions de deux acteurs majeurs de l’histoire de la pensée musulmane, dont les œuvres sont encore très lues aujourd’hui. Abû Hâmid Al-Ghazâlî (1058—1111) défend, dans le Libérateur de l’erreur (al-Munqidh min ad-Dalâl), que la certitude rationnelle est accordée par don divin. S’il y a désaccord apparent entre les résultats de la falsafah (la philosophie et la science d’inspiration hellénique) et les enseignements de la tradition religieuse, c’est parce que les philosophes ont appliqué leur investigation en dehors de son domaine de validité, et ont été amenés à énoncer des propositions fausses. Abû-l-Walîd Muhammad Ibn Rushd (1126—1198) affirme, sous la forme du long avis jurisprudentiel (fatwâ) que constitue son livre Le Traité décisif (Kitâb Façli-l-Maqâl), que la pratique de la philosophie et de la science est une obligation religieuse canonique. Pour lui, s’il y a désaccord apparent entre philosophie et révélation, ce sont les textes religieux qui doivent être soumis à interprétation (ta’wîl), sous peine de tomber dans l’impiété en faisant dire à Dieu des choses manifestement fausses. Les différentes positions des musulmans contemporains face à la science se répartissent selon trois courants principaux, qui suivent toujours, d’une façon ou d’une autre, cette ligne de l’unité de la connaissance.

Le courant majoritaire considère, dans le sillage des réformistes des XIXème et XXème siècles, qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la science. L’Occident, qui est actuellement le producteur des découvertes scientifiques, doit être blâmé seulement pour sa vision matérialiste et son indifférence à la morale. Ce que ce courant place sous le nom de science, ce sont essentiellement les sciences de la nature, et non les sciences humaines pénétrées des valeurs anti-religieuses de l’Occident. La science est considérée comme pourvoyeuse de « faits » qui, en eux-mêmes, sont complètement neutres. Ce qui manque à l’Occident, c’est le sens de l’éthique que certains scientifiques occidentaux ont manifesté de façon personnelle, mais qui n’apparaît pas assez, ou pas du tout, dans les sociétés occidentales. Ainsi de grands scientifiques, comme le prix Nobel de Physique (1979) Abdus Salam (1926—1996), ont-ils pu se faire les avocats du développement de la science moderne dans le monde islamique. Ces défenseurs de la science rappellent les heures glorieuses de la grande époque de la science en islam, énumèrent la longue liste des savants musulmans « oubliés de l’histoire », et cherchent à construire un futur en promouvant le rôle émancipateur de l’éducation. Ce courant connaît actuellement un essor considérable, tout en étant, en quelque sorte, détourné à des fins apologétiques. En 1976, un chirurgien français, Maurice Bucaille (1920—) publia La Bible, le Coran et la Science où il étudiait les écritures saintes « à la lumière des connaissances modernes », et concluait à l’authenticité du Coran, en raison « de la présence d’énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ». L’intention initiale n’était pas d’aborder les rapports entre science et religion en islam, mais de prendre part au débat des orientalistes et islamologues contemporains sur le statut du Coran, en apportant des éléments en faveur de l’authenticité de celui-ci. Cette idée des « preuves scientifiques » de la vérité du Coran fut propagée dans le monde musulman par les nombreuses traductions du livre de M. Bucaille, et amplifiée au point d’occuper une place dominante dans l’apologétique actuelle, où le thème traditionnel de « l’inimitabilité du Coran » (i’jâz al-qur’ân) est complètement réinterprété dans cette perspective de la « science coranique ». Les « savants occidentaux » qui y sont mis en scène reconnaissent dans le Coran les dernières découvertes de la science moderne (cosmologie, embryologie, géophysique, météorologie, biologie), et affirment ainsi la vérité de l’islam. Ceux qui défendent cette position envisagent la science sans se préoccuper de sa vision du monde, ni de ses présupposés épistémologiques et méthodologiques. Certains vont même plus loin lorsque, en sollicitant le texte sacré pour produire des énoncés scientifiques quantitatifs, comme une mesure très précise de la vitesse de la lumière, ils prétendent fonder une « science islamique » sur des méthodes complètement nouvelles. Or, ainsi que le rappelle le physicien Pervez Hoodbhoy, dans son livre Islam and Science qui s’insurge contre un tel détournement, « specifying a set of moral and theological principles — no matter how elevated— does not permit one to build a new science from scratch ».Pour lui il n’y a qu’une seule façon de faire de la science, et la « science islamique » de la glorieuse époque n’était autre que la science universelle, pratiquée par des scientifiques appartenant à la civilisation arabo-islamique.

Le deuxième courant refuse cette idée de science universelle, et met l’accent sur la nécessité d’examiner les présupposés épistémologiques et méthodologiques de la science moderne d’origine occidentale, qui ne sauraient être acceptés en l’état par le monde musulman. Ce courant se fonde sur les critiques émanant de la philosophie et de l’histoire des sciences. Karl Popper (1902—1994), Thomas Kuhn (1922—1996), et Paul Feyerabend (1924—1994), ont contribué, chacun à sa manière, à questionner la notion de vérité scientifique, la nature de la méthode expérimentale, et l’indépendance des productions de la science par rapport à l’environnement culturel et social où celles-ci apparaissent. Dans un climat fortement marqué par le relativisme et l’anti-réalisme de la déconstruction post-moderne, les critiques musulmans de la science occidentale refusent l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon de faire de la science. Ils cherchent à fonder les principes d’une « science islamique », en enracinant la connaissance scientifique et l’activité technologique dans les idées de la tradition islamique et les valeurs de la loi religieuse (sharî’a), avec des nuances qui résultent des différences d’interprétation.

C’est ainsi que Isma’il Raji Al-Faruqi (1921—1986) a élaboré un programme d’islamisation de la connaissance, relayé par la fondation, en 1981, de l’International Institute of Islamic Thought, à la suite des expériences et réflexions de Musulmans travaillant dans les universités et les instituts de recherche d’Amérique du Nord. Ce programme est basé sur la constatation d’un malaise dans la communauté musulmane (umma), qui trouve son origine dans l’importation d’une vision du monde étrangère à la perspective islamique. Pour l’IIIT, l’islamisation de la connaissance est globale : elle part de la parole de Dieu qui peut et doit s’appliquer à toutes les sphères de l’activité humaine, dès lors que Dieu a créé l’homme comme son « représentant » ou « vice-régent sur terre » (khalîfat Allâh fî-l-ard). Les travaux de l’IIIT conçoivent un projet pour le développement de la pratique scientifique au sein d’une vision religieuse du monde et de la société. L’entreprise de l’IIIT vise d’ailleurs davantage les sciences humaines que les sciences de la nature, considérées comme plus neutres du point de vue méthodologique. D’autres intellectuels, comme Ziauddin Sardar (1951—) et les membres de l’école de pensée plus ou moins informelle dite ijmâlî (ainsi auto-désignée en référence à la vision « synthétique » qu’elle propose), sont aussi conscients de la « menace » que fait peser sur l’islam la vision du monde occidentale apportée par la science. Profondément influencés par l’analyse kuhnienne du développement scientifique, ils constatent que la science et la technologie venues d’Occident ne sont pas des activités neutres, mais participent d’un projet culturel, et deviennent un outil pour la propagation des intérêts idéologiques, politiques et économiques de l’Occident.

Pour importer la science et la technologie modernes en islam, il faut reconstruire les fondations épistémologiques de la science, dans la perspective d’interconnexion entre les différents domaines de la vie humaine qui est propre à l’islam. Sardar lui-même compare la position des ijmalis à celle d’Al-Ghazâlî. Le troisième courant de pensée islamique est marqué par une réflexion approfondie sur les fondements métaphysiques de la vision du monde proposée par la tradition islamique. Seyyed Hossein Nasr (1933—) y apparaît comme la figure la plus importante. Il défend le retour à la notion de Science Sacrée. Ce courant trouve sa source dans la critique du monde moderne proposée par le métaphysicien français René Guénon (1886—1951), puis par des auteurs dans le sillage de celui-ci, comme Frithjof Schuon (1907—1994) et Titus Burckhardt (1908—1984), tous musulmans d’origine occidentale. Guénon explique comment la civilisation occidentale moderne représente une anomalie, dans la mesure où elle est la seule civilisation de l’humanité à s’être développée sans se référer à la Transcendance. Guénon rappelle l’enseignement universel des religions et traditions de l’humanité, qui sont autant d’adaptations de la Tradition primordiale, d’essence métaphysique. La destinée de l’être humain est la connaissance d’ordre intellectuel des vérités éternelles, et non l’exploration des aspects quantitatifs du cosmos. Dans cette perspective, Nasr dénonce, non le malaise de la communauté musulmane, mais celui des sociétés occidentales, obsédées par le développement d’une connaissance scientifique ancrée dans une approche quantitative de la réalité, et par la domination de la nature qui aboutit à la destruction pure et simple de celle-ci. La position de Nasr et des autres défenseurs de ce courant traditionnel, que certains ont choisi d’appeler « pérennialiste » (par référence à la Sophia perennis dont ils sont les transmetteurs), s’ancre non seulement dans une critique de l’épistémologie occidentale, mais dans une remise en question profonde de la conception occidentale d’une réalité réduite à la seule matière. Les pérennialistes proposent une doctrine de la connaissance comme une succession d’épiphanies, où la vérité et la beauté apparaissent comme des aspects complémentaires de la même réalité ultime. Ils appellent de leurs vœux le rétablissement d’une vision spirituelle du monde, et la réhabilitation de la « science islamique » traditionnelle qui préservait l’harmonie de l’être dans la création. En revanche, les critiques de cette position radicale l’accusent d’un certain élitisme, et mettent en avant la difficulté à réaliser son programme dans les circonstances actuelles.

Les différents courants de la pensée musulmane contemporaine témoignent d’une activité de réflexion intense sur les rapports entre science et religion. Le monde universitaire musulman agit ici comme un melting pot où de nombreuses idées d’origine islamique ou occidentale sont ré-élaborées dans la recherche d’une synthèse. Les éléments fondamentaux restent ceux de la pensée islamique : l’affirmation répétée de l’unicité de Dieu qui unit à la fois la création et l’humanité, la nature ouverte du processus même d’acquisition de la connaissance du monde, qui est par essence illimité puisqu’il a pour origine et pour terme la connaissance de Dieu, l’étroite interconnexion de la connaissance et de l’éthique, enfin la responsabilité de l’homme sur terre en tant que vice-régent, qui doit user du monde sans en abuser et se comporter comme le bon jardinier dans le jardin. Par ailleurs, la métaphysique qui sous-tend l’épistémologie et l’éthique est profondément marquée par la dialectique du visible et de l’invisible. Les phénomènes y sont les signes de l’action divine dans le cosmos. Dieu est d’ailleurs présent dans le monde, dont il ne cesse de « renouveler la création » à chaque instant (tajdîd al-khalq). L’articulation de cette forme d’occasionalisme avec la causalité, dans le déterminisme et l’indéterminisme de la science moderne, reste encore à élaborer.

La réflexion critique sur l’élaboration même de la science, comme activité marquée par une culture, est maintenant bien inscrite dans le débat. En revanche, il faut constater que les derniers développements de la science contemporaine, notamment ceux qui concernent l’incomplétude en mathématique, l’incertitude en physique quantique, l’imprévisibilité en théorie du chaos, ainsi que les interrogations de la biologie sur l’évolution, et des neurosciences sur la conscience, n’ont sans doute pas été assez médités. Ces développements peuvent en effet fournir d’intéressantes pistes pour briser la vision réductionniste et scientiste du monde, et constituent une sorte de pierre de touche pour une métaphysique et une épistémologie qui puissent donner du sens à la science telle qu’elle se fait dans les laboratoires et instituts de recherche.

Il s’agit finalement de fournir un contenu au terme de « science islamique ». La question est la fois du domaine de l’éthique (personnelle et collective), de l’épistémologie, et de la Weltanschauung de nature métaphysique qu’elle présuppose. Chaque courant de pensée doit faire face, lors du passage de la théorie à la pratique, à des problèmes spécifiques qui résultent de sa position particulière, mais aussi des difficultés économiques et sociales du monde musulman. Il reste à savoir dans quelle mesure le projet le plus ambitieux, celui de la science islamique en tant que Science Sacrée, peut être plus qu’un regard nostalgique sur le passé, et passer au stade de la mise en œuvre effective par une élite intellectuelle et spirituelle. L’avenir de la contribution de la civilisation islamique au développement de la connaissance universelle dépend de la réponse qui sera donnée à cette question.

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Le romarin pour vos problèmes hépatiques et gastro-intestinaux

Romarin

Noms communs : Encensier, herbe aux couronnes, rose des marins, rose de la mer, rose-marine.
Nom botanique : Rosmarinus officinalis, famille des labiées ou lamiacées.
Noms anglais : Rosemary.

Parties utilisées : Parties aériennes, idéalement à la floraison.
Habitat et origine : Plante vivace arbustive originaire des maquis, garrigues et rocailles du bassin méditerranéen, aujourd'hui répandue un peu partout sous les climats tempérés qui connaissent des hivers doux. La plante aime le plein soleil et tolère modérément la sécheresse. Sous les climats plus nordiques, on la traite comme une annuelle que l’on cultive par semis ou par bouturage, car elle ne résiste pas aux hivers rigoureux.

Posologie du romarin

Par voie interne

Fatigue, faiblesse, troubles digestifs et hépatiques, infections respiratoires et de la sphère ORL (oreilles, nez et gorge), maux de tête

  • Infusion. Infuser, pendant 10 minutes, 2 g de romarin séché dans 150 ml d’eau bouillante; prendre de 2 à 3 tasses par jour.
  • Extrait liquide (1:1 - 45 % éthanol). Prendre 2 ml, 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5 -70 % éthanol). Prendre 10 ml, 3 fois par jour.

Stimulation hépatique

Pour une cure printanière ou d’automne destinée à stimuler et décongestionner le foie et la vésicule biliaire :

  • Huile essentielle (romarin à verbénone). Prendre chaque matin 2 gouttes sur un petit morceau de sucre ou avec un peu de miel, pour en adoucir le goût prononcé. Poursuivre durant 3 semaines.

 
Usage interne de l’huile essentielle

Certaines sources sont plus généreuses sur les dosages, par exemple, de 3 à 4 gouttes, 2 à 3 fois par jour. La Commission E recommande de 10 à 20 gouttes par jour, mais l'éditeur américain de la version anglaise de cet ouvrage estime ce dosage excessif et possiblement non sécuritaire : il recommande plutôt de s'en tenir à 2 gouttes par jour. Pour sa part, l’ESCOP recommande de réserver l’huile essentielle aux usages externes.

Il existe 3 types d’huile essentielle de romarin qui varient selon le lieu de culture et le moment de la récolte. Elles sont nommées selon le principe actif qui prédomine.

  • Le romarin officinal à camphre est moins fortement antiseptique, mais agit davantage sur le système neuromusculaire.
  • Le romarin officinal à cinéole est plus expectorant.
  • Le romarin officinal à verbénone est particulièrement efficace pour les problèmes digestifs et hépatiques, mais est neurotoxique et abortif à fortes doses.

 

Par voie externe

Troubles rhumatismaux et de la circulation sanguine périphérique (mains, pieds, jambes).

Décoction de base. Faire mijoter, pendant 10 minutes, 50 g de romarin dans 1 litre d’eau. Refroidir et filtrer.

  • Compresse. Imbiber les compresses de la décoction de base tiède (blessures) ou chaude (rhumatismes, circulation) et appliquer, au besoin, sur les parties à traiter. On peut également employer une solution renfermant de 6 % à 10 % d’huile essentielle diluée dans l’huile végétale.
  • Lotion à frictionner. Verser quelques gouttes (2 %) d’huile essentielle dans de l’alcool à 45 % (rhumatismes, antiseptique topique) ou dans de l’huile végétale (douleurs musculaires, troubles de la circulation).
  • Bain fortifiant pour combattre les rhumatismes et la fatigue ainsi que pour stimuler la circulation. Ajouter 1 litre de la décoction de base à l’eau du bain ou 10 gouttes d’huile essentielle mélangées à un peu de savon liquide. À faire de préférence le matin, car ce bain est stimulant et pourrait nuire au sommeil.
  • Préparations commerciales : lotions, pommades, gels ou onguents renfermant généralement de 6 % à 10 % d’huile essentielle de romarin.

Historique du romarin

Le romarin fait l’objet de très nombreuses mentions historiques et légendaires. Les anciens lui vouaient une grande vénération. On s'en servait généreusement dans toutes les fêtes, qu'il s'agisse de cérémonies nuptiales, funéraires ou de célébrations profanes. Les mariées portaient des couronnes de romarin, symboles d’amour et de fidélité, tandis que les invités recevaient des branches enjolivées de rubans de soie multicolores. On mettait aussi des brins de romarin sous les oreillers pour chasser les mauvais esprits et les cauchemars.

Les Égyptiens plaçaient des rameaux de romarin dans la tombe des pharaons afin de fortifier leur âme. Le romarin est un symbole du souvenir et de l’amitié. Les étudiants grecs s'en confectionnaient des couronnes, qu'ils portaient durant les examens pour stimuler leur mémoire.

Durant les épidémies de peste, le romarin était très populaire : on en faisait brûler des rameaux pour purifier l’air et on portait des sachets sur soi, que l’on respirait lorsqu’on passait dans les endroits touchés par cette terrible maladie. L'histoire veut aussi que la reine de Hongrie, qui souffrait de rhumatismes chroniques, ait été délivrée de ses problèmes grâce à un remède à base deromarin lorsqu’elle était âgée de 72 ans.

Dans certaines régions rurales, on fait tremper du romarin pour obtenir uneboisson fortifiante. On utilise aussi le romarin sous forme d'extrait à base d'alcool pour les plaies et sous forme d'onguent ou de baume pour soulager les rhumatismes et les névralgies, tant chez les humains que chez les animaux.

L'huile essentielle de romarin est largement utilisée comme composant aromatique dans l'industrie des cosmétiques (savons, parfums, crèmes, etc.), mais aussi dans l'industrie alimentaire (boissons alcoolisées, desserts, bonbons, conservation des lipides, etc.).

Recherches sur le romarin

Efficacité possible Stimulation de l’intellect. L’huile essentielle de romarin a eu un léger effet bénéfique sur la mémoire spatiale et la mémoire à court terme au cours d’un essai sur 144 sujets (48 exposés à l’huile essentielle de romarin, 47 exposés à l’huile essentielle de lavande et 48 dans le groupe témoin)1. Au cours d’un essai effectué auprès de 120 étudiants en soins infirmiers au moment de 4 de leurs examens, l’huile essentielle de romarin, en inhalation, a augmenté leur concentration2. Des études plus poussées sont nécessaires pour confirmer l’effet du romarin sur les facultés cognitives.

Usage reconnu La Commission E et l’ESCOP reconnaissent l'usage interne du romarin pour soulager les troubles gastriques et son usage externe, comme adjuvant, pour soulager les troubles rhumatismaux et de la circulation sanguine périphérique (mains, pieds, jambes). L’ESCOP recommande aussi le romarin pour améliorer les fonctions biliaires et hépatiques (foie) et, en usage externe, comme antiseptique léger.

Des essais in vitro et menés sur des animaux ont effectivement permis de démontrer que le romarin avait des propriétés hépatoprotectrices3-5, antiulcéreuses6, antispasmodiques7,8 et antimicrobiennes9-14. Des chercheurs indiens ont notamment constaté, en laboratoire, que l’huile essentielle de romarin est active contre des souches d’Escherichia coli et Candida albicansrésistantes aux médicaments15.

Deux essais préliminaires sans placebo tendent à confirmer l’usage traditionnel du romarin pour soulager les douleurs arthritiques16,17. On a aussi observé, in vitro, que l’acide rosmarinique, dont le romarin est riche, pouvait agir sur le métabolisme des prostaglandines, ce qui expliquerait ses effets anti-inflammatoires7,17. Ces effets pourraient également être attribuables à plusieurs composants aux propriétés antioxydantes3,14,18,19 que la plante renferme.

Usage traditionnel Inflammation des voies respiratoires. Les résultats d’essais menés sur des animaux indiquent que les émanations aromatiques du romarin peuvent soulager l’inflammation des voies respiratoires causée par les poussières domestiques allergènes20 et les particules émises par le pot d’échappement d’un moteur au diésel21.

Pelade (alopécie en aires ou en plaques). Les résultats d'une étude à double insu avec placebo indiquent qu'un mélange d'huiles essentielles de romarin, de lavande, de thym et de noix de cèdre peut être utile pour les personnes souffrant de pelade22. Cette étude, qui a duré 7 mois, comporte néanmoins des faiblesses méthodologiques : par exemple, la lotion utilisée comme placebo ne dégageait pas la même odeur que la lotion « active » et 32 % des sujets du groupe placebo ont abandonné le traitement avant la fin de l'étude, ce qui peut fausser les résultats.

Divers. Des résultats d’études in vitro et sur des animaux indiquent que le romarin pourrait inhiber la prolifération des cellules cancéreuses4,23-25. Les chercheurs attribuent les effets antiproliférateur26et antimutagène27 du romarin aux composés polyphénoliques qu’il renferme, notamment le carnosol et l’acide carnosique. Les propriétés antioxydantes du romarin intéressent aussi lesdermatologues28.

Sous forme d’huile essentielle utilisée en massage ou en inhalation, le romarin, associé à la lavande et à d’autres plantes a eu des effets bénéfiques contre la douleur29 et l’anxiété30.31. On ne sait cependant pas quel a été l’effet spécifique du romarin.

Précautions

Attention

  • Certains des constituants du romarin ont un effet convulsivant et 3 cas de crise d'épilepsie reliés à une consommation excessive de romarin ont été rapportés32.

Contre-indications

  • Jeunes enfants.
  • Femmes enceintes.
  • Certaines personnes ayant une hypersensibilité hépatique au romarin officinal à verbénone33.

Effets indésirables

  • La prise de grandes quantités d'huile essentielle de romarin peut provoquer une irritation de l'estomac ou des intestins et même des dommages rénaux28.
  • On a rapporté plusieurs cas de dermatite de contact associée au romarin ou à des produits renfermant des extraits34-39. La prudence serait donc de mise chez les personnes à la peau sensible. En revanche, les résultats d’un essai indiquent que des crèmes à base d’extrait de romarin ont réussi à prévenir la dermatite de contact causée par un composant du savon (laurylsulfate de sodium)40.

Interactions

Avec des aliments

  • Au cours d’un essai sur des humains, un extrait de romarin a légèrement réduit l’absorption du fer contenu dans des aliments de source végétale (fer non héminique)41.

Avec des plantes ou des suppléments

  • Aucune connue.

Avec des médicaments

  • Aucune documentée chez l’humain.
  • Les résultats d’un essai mené sur des rats42 indiquent que les effets de l’extrait aqueux de romarin pourraient, théoriquement, s’ajouter à ceux des diurétiques. Pour cette raison, il pourrait interférer avec un traitement au lithium. On n’a cependant pas rapporté de cas cliniques de telles interactions chez l’humain.

Notes

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2. The effects of lavender and rosemary essential oils on test-taking anxiety among graduate nursing students. McCaffrey R, Thomas DJ, Kinzelman AO. Holist Nurs Pract. 2009 Mar-Apr;23(2):88-93.
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7. al-Sereiti MR, Abu-Amer et al. Pharmacology of rosemary (Rosmarinus officinalis Linn.) and its therapeutic potentials.Indian J Exp Biol 1999 Feb;37(2):124-30
9. European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed). Rosmarini folium cum flore, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1997.
10. Mangena T, Muyima NY. Comparative evaluation of the antimicrobial activities of essential oils of Artemisia afra, Pteronia incana and Rosmarinus officinalis on selected bacteria and yeast strains.Lett Appl Microbiol 1999 Apr;28(4):291-6.
11. Lopez P, Sanchez C, et al. Solid- and vapor-phase antimicrobial activities of six essential oils: susceptibility of selected foodborne bacterial and fungal strains. J Agric Food Chem. 2005 Aug 24;53(17):6939-46.
12. Oluwatuyi M, Kaatz GW, Gibbons S. Antibacterial and resistance modifying activity of Rosmarinus officinalis. Phytochemistry. 2004 Dec;65(24):3249-54.
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16. Lukaczer D, Darland G, et al. A pilot trial evaluating Meta050, a proprietary combination of reduced iso-alpha acids, rosemary extract and oleanolic acid in patients with arthritis and fibromyalgia. Phytother Res. 2005 Oct;19(10):864-9.
17. Clinical safety and efficacy of NG440: a novel combination of rho iso-alpha acids from hops, rosemary, and oleanolic acid for inflammatory conditions. Minich DM, Bland JS, Katke J et al. Can J Physiol Pharmacol. 2007 Sep;85(9):872-83.
18. Zeng HH, Tu PF, et al. Antioxidant properties of phenolic diterpenes from Rosmarinus officinalis.Acta Pharmacol Sin 2001 Dec;22(12):1094-1098.
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22. Hay IC, Jamieson M, et al. Randomized trial of aromatherapy. Successful treatment for alopecia areata.Arch Dermatol 1998;134:1349-52.
23. Sancheti G, Goyal PK. Effect of rosmarinus officinalis in modulating 7,12-dimethylbenz(a)anthracene induced skin tumorigenesis in mice. Phytother Res. 2006 Nov;20(11):981-6.
24. Sancheti G, Goyal P. Modulatory influence of Rosemarinus officinalis on DMBA-induced mouse skin tumorigenesis. Asian Pac J Cancer Prev. 2006 Apr-Jun;7(2):331-5.
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http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=romarin_ps

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