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Comment pratiquer sa religion quand on est emprisonné dans un pays mécréant

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Lorsque certains musulmans se font emprisonner  dans des pays occidentaux, un certain nombre de difficultés se posent à eux consernant les pratiques religieuses.

Voici des questions liées aux prisonniers en général et particulièrement ceux se trouvant dans les pays de Kufr :

1-Est-il obligatoire, souhaitable, permis, détestable ou illicite à l'un d'entre nous de se raser la barbe si l'on peut bénéficier par cela d'une réduction de peine? Les jurés distinguent en effet ceux qui manifestent une allure religieuse et possèdent une barbe.

2-Que leur est-il possible de faire? Et qu'est-il permis à l'un d'entre nous de faire dans le but de préserver ses enfants de grandir au sein d'une famille mécréante lorsque son épouse est également arrêtée? Particulièrement lorsque leurs familles respectives sont toutes deux mécréantes?
Il faut savoir que la plupart du temps ils placent les enfants dans des centres ou familles d'accueil dirigés par des non-musulmans ( avec néanmoins la possibilité de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane )

3-Si les toilettes se trouvent entre la personne et la Qiblah, la salat nous est-elle permise dans leur direction?

4-Le jeûne reste t-il souhaitable lorsque celui-ci enfreint le règlement de la prison?

5-Si les avocats nous rendent visitent le vendredi, devons-nous tout de même nous rendre à la prière du vendredi sachant que cela allongerait notre peine?

6-Lorsque nous nous rendons à la salle d'entrainement nous sommes contraints de revetir des habits qui mettent en évidence nos 'awra, que nous incombe t-il donc de faire?

7-Nos soeurs musulmanes sont contraintes de retirer leurs voiles sous pretexte qu'il pourrait faire usage d'arme, que doivent-elles faire?

8-Il nous est proposé de réduire notre peine si nous consentons à livrer des informations, cela est-il permis?

Reponses:

Q1
R1 Il est permis de se raser la barbe si en la laissant la peine est allongée.

Q2
R2 Certes, il lui incombe de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.

Q3
R3 Pas de gêne à faire la salat dans leur direction

Q4
R4 Si enfreindre le règlement de la prison cause du tort aux prisonniers, le jeûne ne devient plus obligatoire pour eux.

Q5
R5 Pas de gêne à ne pas accomplir la prière du vendredi pour ce motif et de l'accomplir de votre mieux.

Q6
R6 Faites de votre mieux pour cacher vos 'awra et sachez qu'Allah n'impose pas à une âme une charge supérieure à sa capacité.

Q7
R7 Qu'elles s'accrochent du mieux qu'elles peuvent à leur voile et si elles sont contraintes de le retirer alors elles ne commettent pas en cela un péché.

Q8
R8 S'il s'agit d'informations banales qui ne causent pas de tort à autrui, il est permis de leur livrer ces informations.

Et Allah est plus Savant

Réponse du membre du comité des savants de Minbar At-Tawhid wal Jihad

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Le clonage entre la science et la religion

Clonage 

Le clonage des êtres humains

 Une équipe de recherche Sud Coréenne vient de démontrer la possibilité de cloner des embryons humains à des fins thérapeutiques. Cette nouvelle est une véritable révolution puisque jusqu'à présent, les spécialistes s'accordaient pour dire que leclonage de primates était extrêmement difficile à réaliser. Cette nouvelle avancée, qui ouvre des voies thérapeutiques encore difficilement évaluables, repose aussi avec d'autant plus de force la question du clonage reproductif humain.L'une des difficultés principales rencontrée lors du clonage de primates est la perte de facteurs essentiels aux divisions cellulaires, lorsque le noyau est retiré de l'oeuf.

Ces facteurs sont principalement des protéines constitutives d'une structure appelée le centrosome. L'absence de ces protéines entraîne un dysfonctionnement des centrosomes aboutissant à une mauvaise répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, et donc à un chaos génétique (pour plus de précision lire notre article "Le clonage humain est actuellement presque impossible !") L'équipe de chercheurs a démontré que, bien que le processus de clonage demeure inefficace, celui-ci est néanmoins possible. Ils ont utilisé 242 oeufs provenant de dons de 16 femmes qui, simultanément, ont donné les cellules à partir desquels les noyaux ont été prélevés pour le clonage. Il est important de noter que les cellules "donneuses" du noyau utilisées dans cette expérience sont des cellules de soutien de l'ovule, présentes uniquement chez les femmes jeunes.Environ un quart des oeufs s'est développé jusqu'au stade du blastocyste(environ 100 cellules), stade à partir duquel des cellules souchesembryonnaires (CSE) peuvent être obtenues. L'efficacité est similaire à celle obtenue lors du clonage de la vache ou du cochon.

Cependant, les raisons de ce succès sur des cellules humaines demeurent encore inconnues. Il est possible que les techniques employées pour extraire le noyau de l'ovocyte, afin de l'énucléer, aient été plus douces que celles utilisées jusque-là. Parmi les 30 blastocystes cultivés, un seul a permis d'obtenir une lignée de CSE. Là encore, la raison de cette faible efficacité est encore inconnue, même si les chercheurs soupçonnent des anomalies génétiques non détectées qui pourraient en être la cause. Les cellules obtenues ont de nombreuses caractéristiques des cellules CSE, notamment celle de se diviser indéfiniment. Les CSE ont été capables de se différencier en différents types cellulaires, permettant ainsi d'obtenir différents tissus (cartilage, muscle, os), après injection chez la souris. Cette procédure fait naître l'espoir de pouvoir obtenir des cellules souches parfaitement adaptées aux besoins de la transplantation de tissus pour le traitement de maladies comme le diabète, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer et même certains cancers. En effet, grâce au clonage, le problème du rejet, rencontré dans toutes les greffes, serait contourné.Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif. En effet, il reste de nombreux obstacles à franchir, notamment celui de s'assurer que ces cellules sont bien différenciées et ne deviendront donc pas cancéreuses une fois injectées dans l'organisme. Une autre difficulté pour imaginer un jour utiliser cette technique thérapeutique à grande échelle, réside dans le fait qu'elle utilise des ovocytes humains qui sont des cellules rares et difficiles à obtenir.

Certains scientifiques craignent que l'annonce de cette réussite, et la publication du protocole de clonage, n'incite des scientifiques peu scrupuleux à se lancer dans des tentatives de clonage reproductif. Actuellement, le clonage humain a été banni dans un grand nombre de pays. Cependant, si les avis sont unanimes contre le clonage reproductif, ils sont plus mitigés en ce qui concerne le clonage thérapeutique en raison de l'exceptionnel potentiel thérapeutique de cette technique

 

La position des religions
Face aux différents types de clonage, chaque religion a une opinion qui diffère. Certaines étant plus favorables que d’autres (Bouddhisme, Judaïsme, Protestantisme), mais d’autres complètement contre (Catholicisme, Islam, Orthodoxes).

  -Le Catholicisme : la religion catholique est une des seules religions à respecter un embryon « comme une personne humaine dès le moment de sa conception ». Partant du principe que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, les catholiques voient d’un œil méfiant le clonage thérapeutique et sont radicalement contre le clonage reproductif. Cette religion interdit donc les recherches et des thérapies sur l’embryon vu que ceci viole ce principe.

De plus, en 1995, le pape Jean-Paul II, a annonce que « l'utilisation des embryons et fœtus comme objets d'expérimentation représente un crime contre la dignité des êtres humains ». A travers ce discourt, le pape a interdit tout type de clonage, thérapeutique ou reproductif.

-Le Protestantisme : La religion protestante est plus tolérante, sur ce sujet, que la religion catholique, sans pour autant être totalement en accord avec ce sujet. Elle analyse au cas par cas le clonage thérapeutique et accepte seulement s’il y a un apport pour les progrès génétiques. En contrepartie pour clonage reproductif elle est contre, mais elle autorise toutes recherches sur l’embryon, à condition que celles-ci soient bien encadrées, qu’il y ai une visée thérapeutique, une destruction rapide, et qu’il n’y ai pas de commercialisation des produits de l’embryons.

-Le Judaïsme : De même, le judaïsme accepte le clonage thérapeutique mais a la condition qu’il y a un apport thérapeutique. Contrairement a la plupart des autres religions, le judaïsme est en accord avec le clonage reproductif, pourtant il y a encore une condition cet avis, il faut que l’individu concerné soit stérile. Concernant les recherches sur l’embryon, elles sont autorisées sauf pour les embryons in utéro, et il faut qu’elles soient encadrées d’un point de vue ra rabbinique. Le judaïsme considère, contrairement au catholique, qu’un embryon est vivant, donc un humain, quarante jours après la conception.

 

-L’Islam : La religion islamique n’est en aucun cas pour le clonage, qu’il soit reproductif ou thérapeutique. A propos des recherches sur l’embryon; elles sont interdites car ceci déshumanise la vie, mais peuvent êtres autorisées si elles sont le seul moyen pour sauver une vie et même traiter un cas de malformation. Dans la religion islamique, un embryon n’est pas considéré un être humain jusqu'à sa nidification dans la muqueuse utérine.

 

-Le Bouddhisme : Le bouddhisme, comme le catholicisme, s’oppose catégoriquement au clonage thérapeutique, pourtant en ce qui concerne le clonage reproductif, cette religion l’autorise à la condition qu’il n’y a pas de modification de patrimoine génétique. De plus, le bouddhisme autorise les recherches sur l’embryon qu’en cas de bienfaits éventuels. La religion bouddhiste dit aussi que la seule limite éthique est la souffrance.

 

-Orthodoxe : Elles sont contre les recherches sur l’embryon, n’autorisent pas le clonage thérapeutique ou reproductif. Elle pense que un embryon est un être humain des la conception, mais proclame aussi que l’embryon n’est «ni un objet ni un produit commercialisable.»

 

En conclusion, chaque religion a une opinion différente. Pourtant c’est un débat constant. De plus la religion c’est étendu au fur et a mesure du temps et on peu trouver toutes ces religions dans chaque pays. Les pays ont du donc avoir des lois a eu même qui autorisent ou bannissent le clonage, thérapeutique ou reproductif, et les recherches sur l’embryon.


Pour les musulmans

Réponse du Docteur Yûsuf Al-QaradâwîUn des mérites de l'Islam est qu'il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l'histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l'Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d'ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L'acquisition de la connaissance - essentielle pour le bien-être de l'humanité - est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire . La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.Dans le Coran, Dieu dit qu'Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d'apprendre les lois de l'univers. L'être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l'univers est à son service.Dieu, le Tout-Puissant, dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." (Sourate 31, Luqmân, verset 20)."C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." (Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 29).Par conséquent, puisque l'univers entier est au service de l'homme, il lui est permis de l'explorer et d'en sonder les secrets. Dieu le Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu'en vous-mêmes. N'observez-vous donc pas ?" (Sourate 51, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21).

On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n'ont été accessibles que par l'aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." (Sourate 96, L'Adhérence, Al-'Alaq, versets 1 à 5).Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l'humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" (Sourate 41, Fussilat, verset 53).Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n'avez reçu qu'une faible part de connaissance." (Sourate 17, Le Voyage nocturne, Al-Isrâ', verset 85)."Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" (Sourate 20, Tâhâ, verset 114).

Ceci inclut toute sorte de connaissances utiles, qu'elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu'elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu'elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l'éthique et de l'intérêt général.Dans le Coran, Dieu le Tout-Puissant nous donne deux exemples d'utilisation de la connaissance d'une façon inséparable de la religion.

 

 

Le satanisme les sectes et la religion

1- Présentation

Satanisme (ou « satanisme théiste », ou encore « satanisme spirituel ») : courant religieux qui vénère les anciens anges déchus et leur chef incontesté, Satan.

Description générale du Satanisme :

Le satanisme est une « religion » qui prône les plaisirs de la vie et non des rêves spirituels sans but.

Les satanistes reconnaissent Satan dans son origine païenne (c'est à dire une force de la nature), comme un principe, ou comme un Dieu, suivant les obédiences.Les Satanistes vivent leurs vies comme il leur plaît. Ils sont libres d'explorer avec enthousiasme les sept péchés capitaux du christianisme.

L'origine :

Le Satanisme a toujours existé, car il s'agit d'une « religion » qui base sa philosophie sur les lois de la nature. Le Zoroastrisme (religion fondé par le prophète Zarathoustra, sage persan du 17 ème siècle avant JC) est une des bases du satanisme. C’est aussi aux textes de cette religion, que les chrétiens doivent nombre de leurs histoires.

Quelques règles sataniques :

Profitez de la vie, ne vous abstenez pas. Faites ce dont vous avez envies, suivez vos instincts.Agissez envers les autres comme ils agissent envers vous.Soyez libre d'engager des activités sexuelles selon vos besoins, quelque soit votre orientation sexuelle

Hétéro, Homo, Bisexuel. Toutefois, les relations sexuelles doivent êtres pratiquées entre adultes consentants et dans le respect des désirs de sa/son/ses partenaires.

Principes fondamentaux :

Le paradis et l'enfer n'existent pas. Il s'agit tout simplement d'une invention des religions soi-disant révélées pour maintenir leurs disciples prêt de leurs temples, et avoir une emprise sur eux grâce à un chantage moral induit par l'enfer.Les rituels qui consistent à tuer des humains ou des animaux, sont interdits. Les vrais satanistes respectent la nature et la vie.

Facteurs à respecter pendant un rituel satanique :

Les sources d'énergie utilisée par les Satanistes lors d'un rituel sont les émotions et les sentiments. La canalisation de ces émotions est nécessaire pour effectuer un rituel. Ainsi pour qu'un rituel soit efficace, 5 facteurs sont importants les voici :

Le désir

Si tu ne désires pas vraiment ce que tu veux obtenir comme résultat, cela ne vaut même pas la peine d'essayer.

Le temps

La période de la journée est aussi importante, surtout pour les rituels de compassion et de destruction. La nuit et souvent le moment le plus propice, Car lors du sommeil de la personne que l'on veut atteindre, celle-ci est plus réceptive au message extérieur.

La direction

Concentrer toutes ces énergies dans la même direction est essentielle, surtout dans les rituels de groupe. Ceci dit, un rituel comptant 20 personnes n'est pas plus efficace qu'un rituel en contenant 10. Tout est question de volonté, et il est parfois gênant d'avoir trop de participant à un rituel, à cause du manque de concentration de certains. C'est pour cette raison, que l'O.G. fonctionnent en cénacle comptabilisant au plus 8 personnes, sauf exception. On réduit ainsi le manque d'attention potentiel lié à des rassemblements de grandes assemblées.

L'image

L'imagination renforce le désir et les émotions. Plusieurs méthodes peuvent être employées : dessins, photo, dagydes...

La balance

Le facteur balance c'est celui qui permet de rester réaliste. ( N'espérez pas gagner de grosses sommes au loto ni enchanter Claudia Shiefferd ou Bruce Willis si vous n'avez aucun contact avec eux et si vous êtes pauvre et laid(e)).

2  Contexte historique

1. L'Anglais Brite Aleister Crowley (1875 - 1947) est considéré comme le « père du Satanisme moderne ». Il était né dans une famille qui faisait partie d'un milieu évangélique piétiste (NDLR: "Plymouth brethren" dits "darbystes") en Angleterre. Très tôt déjà il refusa de partager la foi de ses parents (NDLR: son père se prénommait Edward Crowley), et se comporta clairement d'une manière anti-chrétienne. Très vite aussi il se joignit à un groupe occulte, où il fut accepté sous le nom de « Frère Perdurabo ».

Note : Le changement de nom est une tactique des satanistes pour rendre encore plus difficile aux parents, la recherche d'un enfant qui a sombré dans le Satanisme.

La philosophie de Crowley est caractéristique de ce culte moderne rendu à Satan :

  • Un refus radical du Christianisme
  • La priorité absolue accordée au Moi.
  • L'usage de la Magie pour la satisfaction de ses propres besoins (y compris sur le plan sexuel).

Crowley vénérait son Moi comme un dieu, plus encore que Satan. La vieille ruse de Satan « Vous serez comme Dieu ! » [parole adressée à Ève en Genèse 3:5, au jardin d'Eden] se retrouve clairement dans son cas. Crowley se considérait comme l'incarnation de Satan et se surnommait lui-même : « La grande Bête — 666 ».

2. La première formation d'un mouvement concret, l'Église de Satan, est due à un américain, Anton S. LaVey (né en 1930).

LaVey connut, dans sa jeunesse, de profondes déceptions dans les églises chrétiennes. Alors qu'il travaillait comme ouvrier dans le Comité qui organisait le Carnaval, il découvrit le comportement coupable des mêmes personnes qu'il retrouvait le dimanche au service religieux. Il en vint ainsi à la conclusion que le Christianisme poussait les gens à devenir des hypocrites. Il quitta alors son église et se tourna vers les adorateurs de Satan.

Plus tard il écrivit la Déclaration de Foi du Satanisme (que nous évitons volontairement de transcrire). C'est sur de telles bases que les différents groupes du Satanisme moderne se sont développés.

3  Les différents groupes du Satanisme

Les experts distinguent différents groupes de Satanistes. Pour des raisons de clarté, je souhaite me borner ici à distinguer deux grands groupes :

3.1  Le Neo-Satanisme occulte

Note : Occultisme = Doctrine de l'extrasensoriel, de ce qui est caché par nature.

Sous ce nom on regroupe toutes les églises de Satan organisées et les adorateurs du Diable qui se sont développés à partir des origines déjà mentionnées. Ils adorent Satan et pratiquent des rituels sataniques.

Bien souvent les adeptes de ces groupes ne sont pas identifiables en tant que « satanistes » dans leur vie privée normale (sociétés secrêtes et pas de signe distinctif). Les régions principales où ils se développent essentiellement sont les USA, l'Afrique du sud, et de plus en plus, l'Europe.

3.2  Le satanisme syncrétique des jeunes

Note : Syncrétisme = Combinaison de doctrines et de religions non cohérentes entre elles.

Cette appellation recouvre pour ainsi dire un satanisme « fait maison », un vaste mélange de pratiques magiques et occultes les plus variées. Il trouve essentiellement sa place comme une alternative au milieu de la jeunesse.

L'entrée dans ces cercles s'effectue soit au moyen « d'épreuves-tests » avec des méthodes classiques : l'évocation des esprits (déplacement de verres, pendule) ; ou par un mouvement de protestation contre la société « bien-pensante », ou encore en se gavant de certains types de musique, telles que du Black ou Heavy Metal.

4  Comment tombe-t-on dans le piège de Satan ? 

Qu'est-ce qui pousse un jeune à s'engager dans le Satanisme ? Il y a plusieurs explications:

4.1  Une volonté de vivre selon ses propres désirs

Le Satanisme apparaît à beaucoup comme la possibilité qui leur est offerte de réaliser, à brève échéance, la satisfaction totale de ses propres désirs. Tous les tabous tombent : c'est avant tout le cas dans le domaine de la sexualité.

Une phrase revient dans la bouche des satanistes : « Satan me donne tout ». Dans ma jeunesse, certains chantaient : « J'ai vendu mon âme au Diable, mon pouvoir est formidable » (NdT).

Quelle illusion mortelle ! Le Seigneur Jésus désigne Satan comme un « meurtrier dès le commencement » et comme «le menteur » (Jean 8: 44). Finalement, Satan ne donne rien, il ne fait que prendre.

4.2  Une curiosité (malsaine)

Les jeunes qui sont prédisposés à une croyance satanique ont bien souvent commencé par « se gaver » de littérature, de musique, de films ou de jeux occultes. Ils ont essayé de pratiquer des rituels magiques par curiosité, mais non pas sans séquelles.

Il n'est pas nécessaire de se procurer les productions concernées « au marché noir » : Elles sont mis en vente publique. Même pour les plus jeunes, on trouve des bandes dessinées avec des titres comme : « Witch » (sorcière), qui incite ouvertement à la pratique des rites magiques.

4.3  La recherche d'une « sécurité »

Les enfants et les jeunes provenant soit de familles complètement disloquées ou au contraire de familles aisées, mais où ils se sentent complètement abandonnés, sont des cibles particulièrement visées par le Satanisme. Ils entrent par ce moyen en contact avec un cercle d'amis obscurs. Ils se sentent sécurisés et surtout connus, même si, au début ils ne comprennent pas tous les rites pratiqués. Au fond, ils font, ou plutôt croient faire, l'expérience que ce culte leur confère à la fois puissance et sécurité.

4.4  La recherche d'une identité

Ce point se lie étroitement au précédent. Celui qui ne se sent pas en sécurité, doute finalement de ses capacités et de sa valeur personnelle. Beaucoup de satanistes débutants font une crise d'identité. Du fait de leur incapacité à construire leur vie, ils se confient dans des «forces supérieures».

Ce lien entre l'occultisme et la recherche d'identité est particulièrement frappant dans les pays autrefois communistes de l'Europe de l'Est. Après l'effondrement du monde soviétique, les cultes sataniques ont connu un essor rapide.

Nous ne voulons pas oublier un point important : la crise d'identité de l'homme moderne résulte aussi d'une crise de la foi chrétienne. L'essor explosif de l'occultisme est aussi une sorte de protestation contre un christianisme figé, qui n'est plus qu'une forme, sans relation vivante avec Christ.

4.5  Le goût de l'aventure

Sensations et excitations sont des éléments qui ont envahi notre société de consommation. Pas de films sans meurtre ou sans horreur, sans parler des sports extrêmes qui procurent des palpitations pendant les loisirs. Que reste-il à faire lorsque plus rien n'excite ? Il y encore le frisson de l'horreur et le côté imprévisible de l'occultisme.

5  Les tentateurs ont plusieurs masques

Quelles sont les stratégies employées par Satan dans cette Europe « post-chrétienne ? » Les vrais responsables pour la diffusion rapide de l'idéologie satanique sont beaucoup moins ces groupes qui se réclament ouvertement de Satan que l'omniprésence de l'occultisme dans beaucoup de domaines culturels, tels que les films, la littérature ou la musique.

Toujours plus de films ont un contenu occulte. Des périodiques pour les jeunes, tels que « Bravo », « Bravo Girl », etc. jouent aussi un rôle non négligeable dans la diffusion des idées sataniques. Un périodique présentait, déjà en 1986, pas moins de 13 pratiques occultes.

Un court extrait d'un article de « Bravo » sera suffisant pour montrer comment les jeunes entrent en contact avec l'occultisme : « Comment recevoir votre message de l'Au-delà — en faisant tourner les tables », ou « Le pendule dit la vérité » ou encore : « Cours accéléré pour apprendre la signification des cartes ».

Depuis les années 60, la culture occulte et satanique fait partie intégrante de la musique connue comme le « Rock moderne ». Elle est particulièrement développée dans les genres « Hardrock » et « Heavy Metal ». Les noms de certains groupes de ce type sont parlants : « Black Sabbath » (Sabbat noir) — « Living Death » (Mort vivante) — « Slayer » (meurtrier) — « Demon Eyes » (les yeux du Démon).

Parmi les méthodes de séduction les plus efficaces parmi les jeunes, on trouve des jeux de rôle où l'on est amené à se mettre dans la peau de personnages ayant des pouvoirs magiques, comme « Fantasy ». Le fait que l'on cherche à présenter ces jeux de rôles comme une occupation innocente pour les moments de loisir, est d'autant plus dangereux.

L'américain Gary Gygax, un des pères de ces jeux de rôles (Fantasy) écrit dans un manuel de jeux : « Les formules de sortilèges et de magie sont des éléments incontournables constitutifs d'un jeu.

Ces formules doivent être prononcées à haute voix. Les contacts avec des puissances sataniques commencent souvent par ces jeux de rôles comme « Fantasy », qui ne sont pas aussi innocents qu'on le prétend.

On ne peut que recommander : « Abandonnez ce jeu » plutôt que de continuer à jouer avec le feu !

Parmi les points culminants du rituel sataniste, LaVey évoque 5 jours de fête principaux comme dates du calendrier satanique:

  • Le propre jour d'anniversaire de chaque sataniste
  • Le commencement du printemps ou la nuit des Walpurgis (30 avril - 1er mai)
  • Le commencement de l'automne ou Halloween (ou Samhain) (29-31 octobre)
  • Le solstice d'été (21 juin)
  • Le solstice d'hiver (21 décembre)

Il est remarquable que deux de ces jours fériés basés sur des légendes (Walpurgis et Halloween) soient acceptés depuis longtemps par la société. La tendance est à banaliser la culture satanique.

NDLR: Autres jours de fête pour la sorcellerie et le satanisme: L'équinoxe de printemps (21 mars), l'équinoxe d'automne (21 septembre), Candlemas/imbolg (1 et 2 février), Lughnasadh/Lammas (1er Aout)

6  Quand le plaisir entraîne d'amères conséquences

Les conséquences de ces contacts avec le Satanisme sont différentes et dépendent de l'intensité des liens avec le domaine occulte. Les plus fréquentes, suite à ces contacts avec le Satanisme, sont :

6.1  L'isolement social

Qui part à la recherche de sécurité et tombe dans les griffes de Satan, se trouve relégué dans un isolement toujours plus grand de ses concitoyens. Dans le Satanisme il n'y a pas de communion. Aucune faiblesse, aucun amour, aucunes relations ne sont autorisées : l'être humain devient isolé, incapable de communiquer, perturbé dans son comportement.

6.2  Perturbations psychiques et corporelles

Toutes les victimes parlent de sentiments de peur, de cauchemars, de visions effrayantes etc. Ceux qui ont été victimes d'abus lors des cérémonies rituelles sont ceux qui ont les séquelles psychologiques et même souvent même corporelles les plus graves. Un des phénomènes modernes les plus graves du Satanisme, ce sont les abus psychiques, physiques et sexuels qui sont exercés lors des rituels sataniques.

6.3  Liaisons occultes et possession

Dans ce dernier stade, il s'agit d'êtres humains qui sont liés sans espoir, incapables de se libérer du pouvoir des forces qui les contrôlent.

Le seul espoir est en Jésus-Christ. Lui seul peut briser la puissance des démons. Une telle personne a impérativement besoin du Seigneur, car, aux yeux d'un sataniste il n'existe pas de possibilité de quitter la sphère satanique. Il faut donc qu'une puissance plus grande agisse.

Mais seule une attitude conséquente est impérative : Celui qui a eu des contacts avec des milieux sataniques et qui se convertit, doit détruire immédiatement tous les objets en rapports avec le Satanisme, coûte que coûte. Dans les Actes (19:19) nous lisons : « Plusieurs aussi de ceux qui s'étaient adonnés à des pratiques occultes, apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous ; et ils en supputèrent le prix, et ils trouvèrent qu'il se montait à cinquante mille pièces d'argent ».

Un changement complet du cadre de vie est également conseillé, pour rendre tout contact avec les autres satanistes impossible. Cela peut paraître exagéré ou un excès de prudence, mais un conflit direct avec Satan est tout, sauf un jeu d'enfant.

Beaucoup d'exemples sont là pour le prouver. Les satanistes n'acceptent pas une démission sans commentaires. Cela peut aller jusqu'à des menaces de mort, voire jusqu'à une tentative de meurtre. Seul celui qui refuse le moindre compromis avec ces choses peut être en sécurité.

7  Réalisme biblique

Pour l'homme moderne cartésien (et même l'homme « christianisé ») Satan est tout au plus une notion historique. Seuls les « ignorants » du Moyen-âge y croyaient ! Cependant cette réalité effrayante a depuis longtemps rattrapée l'homme moderne.

Un croyant sait qu'il doit compter d'une manière très réaliste avec les ruses et la puissance de l'Ennemi de Dieu.

Cependant Satan n'est pas une « contre-puissance » qui peut mettre en péril la souveraineté et la puissance de Dieu. C'est une créature qui s'est rebellée contre son Créateur.

En rapport avec cette question, on lit cette parole, en relation avec la venue du Seigneur : « Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche ». C'est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu'il détruisît les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8-10). C'est précisément lorsque l'on reconnaît la réalité et le danger du satanisme, que la vérité de la victoire du Seigneur Jésus sur Satan prend toute son importance.

C'est un danger qui guette également les croyants : Ils peuvent être presque paralysés de peur, tant les effets du Satanisme et de l'occultisme les impressionnent. Mais nous voulons retenir fermement que les croyants sont du côté du plus fort, du vainqueur de Golgotha. Une communion étroite et personnelle avec notre Seigneur nous garde des puissances obscures.

Pour celui qui a dépassé les limites fixées par l'Écriture, il reste une grande ressource : Jésus-Christ délivre les hommes de l'esclavage du mal. Le chemin pour être libéré de l'esclavage de Satan passe :

  • par un aveu complet de sa faute (sans oublier la faute d'être entré en contact avec des sphères occultes).
  • par le refus de se soumettre à Satan.

Ensuite TU feras l'expérience que « si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:36). Le récit d'une telle délivrance peut se lire dans l'Évangile de Marc (5:1-20).

Le vieux cantique de la Réformation n'est peut-être ni nouveau ni moderne, mais Martin Luther a raison :


C'est un rempart que notre Dieu,
Une invincible armure,
Notre délivrance en tout lieu,
Notre défense sûre.
L'ennemi contre nous
Redouble de courroux ;
Vaine colère !
Que pourrait l'adversaire ?
L'Éternel détourne ses coups.
 
Que les démons forgent des fers
Pour accabler l'Église ;
Ta Sion brave les enfers,
Sur Ton rocher assise.
Constant dans son effort,
En vain, avec la mort,
Satan conspire :
Pour ruiner son empire,
Il suffit d'un mot du Dieu fort.

On peut avoir d'autres détails dans « Satanismus, Antireligiöser Protest oder Dämonische Verstrickung », par Johannes Reimer,  Édition Logos.

8  Signes précurseurs chez des jeunes susceptibles d'être en contact avec des cercles sataniques ou occultes

Les signes suivants peuvent attirer  l'attention :

  • Un mépris du Christianisme.
  • Un intérêt marqué pour les films occultes, des livres de magie, certains jeux de rôles mettant en œuvre des pouvoirs magiques, des objets particuliers (bougies, couteaux, jeu de tarots, horoscope), des signes occultes (étoile en forme de pentagone, le nombre 666).
  • Ils se gavent de musique de « Heavy Metal » ou équivalent.
  • Ils parlent en vers ou sont capables de prononcer des phrases à l'envers.
  • Leurs ongles sont anormalement longs, laqués en noir.
  • Ils portent des vêtements « inhabituels » de couleur noire.
  • Ils ont un « autel » dans leur chambre.
  • Ils se distancient de leur famille.
  • Leur comportement se modifie (complexe de persécution, des peurs, des cauchemars).
  • Ils ont en leur possession la bible satanique de A.S. LaVey.

(d'après : Joe Allbright : Exposing Satanism, Foot-notes).

9  Quelques citations Bibliques :

Deut. 18:10 ; Matt. 4:10 ; Matt. 25:41 ; Apoc. 21:8 ; Héb. 2:14 ; Éph. 6:10 ; Jacq. 4:6-7.

Sources:http://www.info-sectes.org/occulte/satanisme.htm

http://f.s.f.free.fr/satanisme.htme6un7

Le clonage entre la science et la religion

 

Le clonage des êtres humains

 Une équipe de recherche Sud Coréenne vient de démontrer la possibilité de cloner des embryons humains à des fins thérapeutiques. Cette nouvelle est une véritable révolution puisque jusqu'à présent, les spécialistes s'accordaient pour dire que leclonage de primates était extrêmement difficile à réaliser. Cette nouvelle avancée, qui ouvre des voies thérapeutiques encore difficilement évaluables, repose aussi avec d'autant plus de force la question du clonage reproductif humain.L'une des difficultés principales rencontrée lors du clonage de primates est la perte de facteurs essentiels aux divisions cellulaires, lorsque le noyau est retiré de l'oeuf.

Ces facteurs sont principalement des protéines constitutives d'une structure appelée le centrosome. L'absence de ces protéines entraîne un dysfonctionnement des centrosomes aboutissant à une mauvaise répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, et donc à un chaos génétique (pour plus de précision lire notre article "Le clonage humain est actuellement presque impossible !") L'équipe de chercheurs a démontré que, bien que le processus de clonage demeure inefficace, celui-ci est néanmoins possible. Ils ont utilisé 242 oeufs provenant de dons de 16 femmes qui, simultanément, ont donné les cellules à partir desquels les noyaux ont été prélevés pour le clonage. Il est important de noter que les cellules "donneuses" du noyau utilisées dans cette expérience sont des cellules de soutien de l'ovule, présentes uniquement chez les femmes jeunes.Environ un quart des oeufs s'est développé jusqu'au stade du blastocyste(environ 100 cellules), stade à partir duquel des cellules souchesembryonnaires (CSE) peuvent être obtenues. L'efficacité est similaire à celle obtenue lors du clonage de la vache ou du cochon.

Cependant, les raisons de ce succès sur des cellules humaines demeurent encore inconnues. Il est possible que les techniques employées pour extraire le noyau de l'ovocyte, afin de l'énucléer, aient été plus douces que celles utilisées jusque-là. Parmi les 30 blastocystes cultivés, un seul a permis d'obtenir une lignée de CSE. Là encore, la raison de cette faible efficacité est encore inconnue, même si les chercheurs soupçonnent des anomalies génétiques non détectées qui pourraient en être la cause. Les cellules obtenues ont de nombreuses caractéristiques des cellules CSE, notamment celle de se diviser indéfiniment. Les CSE ont été capables de se différencier en différents types cellulaires, permettant ainsi d'obtenir différents tissus (cartilage, muscle, os), après injection chez la souris. Cette procédure fait naître l'espoir de pouvoir obtenir des cellules souches parfaitement adaptées aux besoins de la transplantation de tissus pour le traitement de maladies comme le diabète, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer et même certains cancers. En effet, grâce au clonage, le problème du rejet, rencontré dans toutes les greffes, serait contourné.Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif. En effet, il reste de nombreux obstacles à franchir, notamment celui de s'assurer que ces cellules sont bien différenciées et ne deviendront donc pas cancéreuses une fois injectées dans l'organisme. Une autre difficulté pour imaginer un jour utiliser cette technique thérapeutique à grande échelle, réside dans le fait qu'elle utilise des ovocytes humains qui sont des cellules rares et difficiles à obtenir.

Certains scientifiques craignent que l'annonce de cette réussite, et la publication du protocole de clonage, n'incite des scientifiques peu scrupuleux à se lancer dans des tentatives de clonage reproductif. Actuellement, le clonage humain a été banni dans un grand nombre de pays. Cependant, si les avis sont unanimes contre le clonage reproductif, ils sont plus mitigés en ce qui concerne le clonage thérapeutique en raison de l'exceptionnel potentiel thérapeutique de cette technique

 

La position des religions
Face aux différents types de clonage, chaque religion a une opinion qui diffère. Certaines étant plus favorables que d’autres (Bouddhisme, Judaïsme, Protestantisme), mais d’autres complètement contre (Catholicisme, Islam, Orthodoxes).

  -Le Catholicisme : la religion catholique est une des seules religions à respecter un embryon « comme une personne humaine dès le moment de sa conception ». Partant du principe que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, les catholiques voient d’un œil méfiant le clonage thérapeutique et sont radicalement contre le clonage reproductif. Cette religion interdit donc les recherches et des thérapies sur l’embryon vu que ceci viole ce principe.

De plus, en 1995, le pape Jean-Paul II, a annonce que « l'utilisation des embryons et fœtus comme objets d'expérimentation représente un crime contre la dignité des êtres humains ». A travers ce discourt, le pape a interdit tout type de clonage, thérapeutique ou reproductif.

-Le Protestantisme : La religion protestante est plus tolérante, sur ce sujet, que la religion catholique, sans pour autant être totalement en accord avec ce sujet. Elle analyse au cas par cas le clonage thérapeutique et accepte seulement s’il y a un apport pour les progrès génétiques. En contrepartie pour clonage reproductif elle est contre, mais elle autorise toutes recherches sur l’embryon, à condition que celles-ci soient bien encadrées, qu’il y ai une visée thérapeutique, une destruction rapide, et qu’il n’y ai pas de commercialisation des produits de l’embryons.

-Le Judaïsme : De même, le judaïsme accepte le clonage thérapeutique mais a la condition qu’il y a un apport thérapeutique. Contrairement a la plupart des autres religions, le judaïsme est en accord avec le clonage reproductif, pourtant il y a encore une condition cet avis, il faut que l’individu concerné soit stérile. Concernant les recherches sur l’embryon, elles sont autorisées sauf pour les embryons in utéro, et il faut qu’elles soient encadrées d’un point de vue ra rabbinique. Le judaïsme considère, contrairement au catholique, qu’un embryon est vivant, donc un humain, quarante jours après la conception.

 

-L’Islam : La religion islamique n’est en aucun cas pour le clonage, qu’il soit reproductif ou thérapeutique. A propos des recherches sur l’embryon; elles sont interdites car ceci déshumanise la vie, mais peuvent êtres autorisées si elles sont le seul moyen pour sauver une vie et même traiter un cas de malformation. Dans la religion islamique, un embryon n’est pas considéré un être humain jusqu'à sa nidification dans la muqueuse utérine.

 

-Le Bouddhisme : Le bouddhisme, comme le catholicisme, s’oppose catégoriquement au clonage thérapeutique, pourtant en ce qui concerne le clonage reproductif, cette religion l’autorise à la condition qu’il n’y a pas de modification de patrimoine génétique. De plus, le bouddhisme autorise les recherches sur l’embryon qu’en cas de bienfaits éventuels. La religion bouddhiste dit aussi que la seule limite éthique est la souffrance.

 

-Orthodoxe : Elles sont contre les recherches sur l’embryon, n’autorisent pas le clonage thérapeutique ou reproductif. Elle pense que un embryon est un être humain des la conception, mais proclame aussi que l’embryon n’est «ni un objet ni un produit commercialisable.»

 

En conclusion, chaque religion a une opinion différente. Pourtant c’est un débat constant. De plus la religion c’est étendu au fur et a mesure du temps et on peu trouver toutes ces religions dans chaque pays. Les pays ont du donc avoir des lois a eu même qui autorisent ou bannissent le clonage, thérapeutique ou reproductif, et les recherches sur l’embryon.


Pour les musulmans

Réponse du Docteur Yûsuf Al-QaradâwîUn des mérites de l'Islam est qu'il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l'histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l'Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d'ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L'acquisition de la connaissance - essentielle pour le bien-être de l'humanité - est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire . La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.Dans le Coran, Dieu dit qu'Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d'apprendre les lois de l'univers. L'être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l'univers est à son service.Dieu, le Tout-Puissant, dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." (Sourate 31, Luqmân, verset 20)."C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." (Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 29).Par conséquent, puisque l'univers entier est au service de l'homme, il lui est permis de l'explorer et d'en sonder les secrets. Dieu le Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu'en vous-mêmes. N'observez-vous donc pas ?" (Sourate 51, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21).

On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n'ont été accessibles que par l'aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." (Sourate 96, L'Adhérence, Al-'Alaq, versets 1 à 5).Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l'humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" (Sourate 41, Fussilat, verset 53).Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n'avez reçu qu'une faible part de connaissance." (Sourate 17, Le Voyage nocturne, Al-Isrâ', verset 85)."Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" (Sourate 20, Tâhâ, verset 114).

Ceci inclut toute sorte de connaissances utiles, qu'elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu'elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu'elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l'éthique et de l'intérêt général.Dans le Coran, Dieu le Tout-Puissant nous donne deux exemples d'utilisation de la connaissance d'une façon inséparable de la religion.

 

 

L'hypnose entre la science et la religion

Au départ, l'hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie. En court-circuitant les processus mentaux, elle permet théoriquement d'atteindre plus facilement l'inconscient. Cela peut permettre de faire ressurgir certains problèmes ou traumatismes liés à l'enfance. Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Quelles sont les différentes techniques d'hypnose ?
Il existe deux écoles complémentaires. La première, traditionnelle est basée sur la suggestion. La personne face à l'hypnotiseur subit des injonctions verbales, visuelles et corporelles. Pratiquée jusqu'à Freud, cette technique part du postulat suivant : si l'on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Aujourd'hui encore, les hypnotiseurs de spectacle qui s'amusent à endormir une salle entière, relèvent de cette école.
La deuxième, l'hypnose Ericksonienne, sollicite la participation active du patient. Il s'agit plus d'un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s'exprimer librement. Le thérapeute utilise des métaphores, c'est-à-dire un langage symbolique, pour guider l'inconscient du sujet et l'amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes.

L'hypnose en science

Pendant deux siècles, l'hypnose a été pratiquée en se heurtant continuellement au scepticisme des cercles scientifiques. Aujourd'hui, le cerveau se laisse ausculter en temps réel et l'hypnose devient un objet d'étude légitime en même temps qu'une pratique thérapeuthique.

Vers la fin des années 1980 est apparue la tomographie par émission de positrons (TEP), une technique d'imagerie qui permet d'observer le cerveau en activité par le biais des variations locales du débit sanguin. On pouvait donner une tâche précise au sujet (effectuer un calcul, chanter une chanson) et voir quelles zones du cerveau s'activaient. On pouvait aussi comparer le fonctionnement du cerveau normal à celui du cerveau sous hypnose. En 1995, l'équipe du CHU de Liège lance une étude sur la perception de la douleur et obtient des résultats intéressants : la réponse au même stimulus douloureux n'est pas la même lorsque le cerveau est sous hypnose ou non (4). Et cette fois, les évaluations commencent à prendre une allure objective, car ce n'est plus le sujet qui parle, mais son cerveau, directement. Une équipe de Montréal menée par Pierre Rainville (5) montre que l'hypnose peut agir sur deux aspects distincts de la douleur : la sensation ou l'émotion. Ces deux composantes coexistent dans tout stimulus douloureux : un caillou dans la chaussure fait mal mais n'inquiète guère, tandis qu'une douleur au ventre ou dans la poitrine, même modérée, peut être très anxiogène. Sous hypnose, tout en maintenant une stimulation constante (au moyen d'une sonde thermique à 47 °C par exemple), on peut suggérer que l'intensité de la douleur s'accroît, mais pas son ressenti émotionnel, ou bien l'inverse. Dans les deux cas, la douleur augmente, mais ce ne sont pas les mêmes zones du cerveau qui s'activent. Autrement dit, les composantes sensorielle et affective de la douleur sont dissociables, tant sur le plan subjectif que sur le plan neurologique.

Ces premiers résultats ont permis d'asseoir une crédibilité scientifique pour l'hypnose. Depuis lors, des centaines d'études ont été menées, tant dans le domaine clinique que dans le domaine des sciences cognitives.

L'hypnose en Islam

1- Certaines fatwas qui ont été émises au sujet du jugement de l'hypnotisme, ont été émises selon des pratiques qui ne sont pas correctes et qui n'entrent pas dans l'appellation de l'hypnotisme ; parce que parler des choses de l'invisible et utiliser les djinns, sont des choses désapprouvées par ceux qui pratiquent l'hypnotisme parmi les docteurs et les spécialistes.

2- L'hypnotisme fait partie d'un domaine scientifique bien connu, et son rôle dans le traitement est connu, et il a des règles et des bases.

3- L'hypnotisme est utilisé pour convaincre le malade du traitement qu'il refusait dans ses conditions normales. Et il est utilisé aussi pour former une nouvelle conviction positive chez le malade afin qu'il surmonte ses convictions négatives.

4- Certaines pratiques se sont mélangées à l'hypnotisme lors de l'exécution, et ces pratiques renferment des choses interdites, c'est la raison pour laquelle les gens ont pensé que l'hypnotisme est interdit ; mais l'interdiction est venue de ces pratiques et non pas de l'hypnotisme, comme cela se produit au cirque avec l'utilisation de la sorcellerie et du charlatanisme.

6- Etant donné que l'hypnotisme est un genre de traitement, il peut être alors utilisé dans le bien, tout comme il peut être utilisé dans le mal ; donc, convaincre une personne d'une certaine idée [pensée], dépend de la légalité de cette idée ou de l'illégalité de cette idée ; alors si l'idée est bonne, il est permis de faire le traitement, et si elle ne l'est pas, le traitement n'est pas permis.

Dr Abderrahmaane ibn Ahmed Al-Djour'î

http://www.scienceshumaines.com/l-hypnose-le-therapeute-et-la-science_fr_14723.html

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