referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

religion

Connaissez vous "La religion de l'ignorance " ?..."devenir un homme"


Est-ce donc le jugement du temps de l'ignorance qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?
(Sourate al-Maidah, 50)
La plupart des gens, bien qu’ils n’en aient pas conscience, sont sous l’influence d’une fausse religion. C’est une religion secrète qui ne se fait pas connaître ouvertement. Elle n’a aucune règle écrite. Elle n’a même pas d’appellation. Or elle prend sous contrôle le mode de pensée des gens, leurs mouvements et leurs attitudes. La plupart des gens, sans en avoir conscience, se conforment tout au long de leur vie aux règles de cette religion. Ils vivent selon ses ordres et interdits. Cette religion n’est pas l’Islam, le Christianisme ou le Judaïsme. Il est possible que ceux qui obéissent à cette religion, une fois demandé répondent  "Je suis musulman" ou bien "Je suis chrétien". Certaines personnes peuvent être incroyantes ou athées. Seulement ils sont tous adhérents de cette religion secrète.

Au début, cette religion n’est pas proposée aux gens en un seul bloc. Ils l’assimilent dès leurs naissances suite à de longues suggestions. Pour cette raison, ils ne se rendent pas compte que leurs mouvements, leurs opinions, leurs attitudes et même leurs mimiques ont pour origine cette religion.

Pour ceux qui  s’attachent à cette religion le but est de "devenir un homme". "Devenir un homme" signifie s’imprégner des valeurs, des préceptes de cette religion ; appliquer ses règles, ses interdits et ses modalités de comportement ; porter en soi sa marque de fabrique. Pour être admis dans la société, ne pas se sentir étranger, accéder à un certain niveau, il est impératif de devenir un homme, ”devenir quelqu'un”. Cette religion est donc la religion du "devenir un homme". Nous allons donc simplement l’appeler "religion de l'ignorance". La religion de l'ignorance pousse les gens vers le manque de sincérité, des attitudes affectées et forcées. La plupart de ceux qui suivent cette religion ne se comportent pas d’une manière naturelle. En fonction du milieu ambiant, ils adoptent des expressions visibles tant sur leurs visages et leurs manières de parler que dans leurs attitudes de comportement. Dans chaque situation ils jouent un rôle. Malgré cela, ils ont l’impression de mener une vie tout à fait normale et naturelle.

En somme, cette religion produit des modèles humains qui manquent de sincérité, factices et propriétaires d’une identité usurpée. La principale raison pour laquelle cette religion diabolique, qui occasione gênes et peines de toutes parts et touche toutes les catégories de la société est qu’elle n’a pas d’appellation. Les adhérents de cette religion ne la jugent pas. Il ne leur vient même pas à l’esprit de la quitter ou de la changer. Car à l’intérieur du système dans lequel ils se trouvent, ils ne savent même pas qu’il y a une religion. Dans le système auquel ils sont soumis, il est une vertu de voir les faits de la vie comme une loi immuable.

Tant qu’une personne ne se défait pas de cette situation, tant qu’elle ne se détache pas de la religion de l'ignorance, elle ne peut ni comprendre ni vivre l’Islam. Car le fondement de l’Islam est la sincérité et le naturel. Pour qu’une personne puisse vivre l’Islam et par conséquent le vrai bonheur et la délivrance, elle doit être très sincère envers Allah, elle-même et les autres gens. La foi ne peut se fonder que sur la sincérité. Pour se débarrasser de l’influence de la religion de l'ignorance, il faut d’abord l’identifier et la définir. Le lecteur qui examine les particularités de cette religion doit également se passer en revue. Car même si on ne veut pas l’admettre, la religion de l'ignorance a probablement eu un certain effet sur tout un chacun. Pour se démettre de cette religion obscure, qui fait sans cesse intrusion dans la vie de l’homme, il faut d’abord de l’attention et de la sincérité.

Contre la vraie religion, la religion de l'ignorance

Quand on interrogea notre Prophète (pbsl) : "Qu’est-ce que la religion ?", il répondit : "La route où vous allez". Cette réponse résume le propos de la manière la plus sage. La religion contient tous les jugements de valeur, les règles de comportement, le mode de vie d’une personne, et par conséquent d’une société puisque composé de plusieurs personnes. Ceci est, par exemple, illustré par le mot "religion" dans le verset 76 de la sourate Yusuf :
[Yusuf] commença par les sacs des autres avant celui de son frère ; puis il la fit sortir du sac de son frère. Ainsi suggérames-nous cet artifice à Yusuf. Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la religion du roi… (Sourate Yusuf, 76)
Dans le Coran, on est informé dans plusieurs versets, que ceux qui nient sont aussi adhérents d’une religion. Par exemple, Pharaon a parlé comme suit au sujet du Prophète Moïse (psl) :
Et Pharaon dit : "Laissez-moi tuer Moïse. Et qu’il appelle son Seigneur ! Je crains qu’il ne change votre religion ou qu’il ne fasse apparaître la corruption sur terre." (Sourate Gafir, 26)
Dans d’autres versets, il est expliqué que les incroyants, face à la vraie religion du Prophète Mohammed (pbsl), montrent leurs attachements à leurs anciennes religions comme suit :
Et ils (les Mecquois) s’étonnèrent qu’un avertisseur parmi eux leur soit venu, et les infidèles disent : "C’est un magicien et un grand menteur, réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu ? Voilà une chose vraiment étonnante." Et leurs notables partirent en disant : "Allez-vous en, et restez constants à vos dieux : c’est là vraiment une chose souhaitable. Nous n’avons pas entendu cela dans la dernière religion ; ce n’est en vérité que pure invention !" (Sourate Sad 4-7)
Jusque-là, il est possible de voir que chaque individu a une religion. Ceux qui ne se conforment pas à la religion d’Allah ou même ceux qui se font passer pour des athées ne sont pas sans religion dans la réalité. Ils ne sont que les adhérents d’une fausse religion. De nos jours, il se peut qu’une partie de ces religions ne soient pas définies en tant que telles. Or comme il est mentionné dans le Coran, ce sont toutes des religions. Par exemple, le marxisme est aussi dans un sens une religion. Car cette idéologie est “une route” qu’empreinte une partie des gens. Les marxistes ont assimilé le système de pensée fabriqué par Marx. Ils ont accepté sa méthode de réflexion. Ils ont apprécié le monde en fonction de ses critères. Ils ont expliqué le pourquoi de l’existence et la signification de la mort d’après la logique de Marx (et d’Engels). Bref, ils ont cru au marxisme et orienté leur vie et leur appréciation des faits selon lui.

Le marxisme n’est qu’un exemple. On peut énumérer des centaines de religions (c’est-à-dire philosophie, système de pensée etc…) de la sorte. Les idéologies complètement opposées au marxisme sont aussi des religions. Bien entendu, toutes ces religions sont de "fausses" religions. Elles ont été fabriquées à la base pour égarer les gens du chemin d’Allah.

Ici le point important à souligner est celui-ci : sur terre, quoique soit leur idéologie, leur philosophie, leur vision du monde ; les gens eloignés de la vraie religion sont tous sujets, sans exception, d’une seule religion commune. Cette religion, dont nous avons tracé les lignes directrices, est comme nous l’avons nommé au début "la religion de l’ignorance". Et c’est l’arme la plus sournoise et efficace qu’utilise le diable dans son acharnement à égarer et éloigner les gens de la vraie religion.
   
Etre un homme !

"Sois d’abord un homme !"       
                                 

"Si tu t’étais comporté comme un homme, tout ça ne serait pas arrivé !"

Nous avons maintes fois entendu ces paroles tout au long de notre vie. Particulièrement étant jeunes, quand nos aînés n’approuvaient pas nos propos ; quand nous faisions quelque chose qui ne leur plaisait pas…

Pour la personne qui emploie ces mots ,"être un homme" vient avant toutes choses. Ce qui est visé avec l’expression "être un homme", c’est une acceptation globale par la société d’une certaine moralité, culture, attitude et décence ; c’est se revêtir de modèles préfabriqués. Ce système de valeurs, avec ses matrices et ses règles, est accepté et pratiqué par la plupart des gens. On ne vient pas facilement à débattre de ces matrices et règles ; on ne juge pas leurs antagonismes ; d’où sont-elles nées ; à quel point sont-elles justes ? Car interroger sur ce modèle assimilé par la plupart des gens, aller à l’encontre des masses peut apporter le danger d’être la cible des protestations d’une grande fraction.

Cette structure dont la véracité n’est nullement remise en question, ne doit pas être considérée comme une particularité propre à notre société. Ce système perdure, que ce soit en orient ou en occident, dans toutes formes de culture qui a sa propre croyance en tant que système des acceptations. Les interdictions, les ordres et les recommandations sont pour ainsi dire à eux seuls, pratiqués en tant que religion indépendante : "la religion de l'ignorance (la religion d’être un homme)". 

Le concept "être un homme" est étranger au fait d’être Musulman, de croire en Allah, d’avoir une bonne moralité et même d’être un être humain. L’attitude et la morale décrite dans le Coran n’a définitivement pas sa place dans cette religion. D’ailleurs, la religion de l'ignorance prend naissance et se développe dans les milieux où la moralité du Coran n’est pas vécue. En générale, les gens considérés comme supérieurs, admirés et enviés ont très bien appris la religion de l'ignorance ; ce sont eux qui la pratiquent avec toutes ses règles.

Il est important de souligner ici, que les principes de base de la moralité recommandés dans le Coran sont en parfaite opposition avec la logique gatée de la religion de l'ignorance. Dans le Coran, il est expliqué que tous les êtres humains sont responsables vis-à-vis d’Allah. Et donc, ils ne sont chargés que de contenter Allah ; ils ne doivent pas chercher à gagner l’estime ou l’appréciation d’autrui. Le croyant pense et vit la moralité du Coran comme relaté dans les versets suivants : "Allah ne suffit-il pas à Son serviteur ? Et ils te font peur avec ce qui est en dehors de Lui… " (Sourate az-Zumar, 36) "… mais ton Seigneur suffit comme Guide et comme Soutien."(Sourate al-Furqane, 31) Toute notre vie est orientée vers le contentement de notre Seigneur. C’est le fondement de la religion. Dans le Coran, on est informé que dans cette religion, qui est le prolongement de la vraie religion du Prophète Ibrahim (psl), on consacre toute sa vie à Allah. Dans un verset on peut lire :
Dis : "Moi , mon Seigneur m’a guidé vers un droit chemin, une religion droite, la religion d’Ibrahim, le soumis exclusivement à Allah et Qui n’était point parmi les associateurs." Dis : "En vérité, ma prière (salat), mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers." (Sourate al-Anam, 161-162)
Pour une personne l’objectif de base de la vie est d’obtenir la satisfaction d’Allah. Comme nous l’avons déjà précisé, un être n’a pas de responsabilité personnelle vis-à-vis des autres gens. Mais dans le Coran, Allah a fait savoir comment se comporter envers les autres. La responsabilité que l’on ressent envers Allah induit, face aux autres, le comportement le plus droit, le plus juste et le plus équitable. Dans le Coran, la vision des croyants sur ce sujet est décrite ainsi :
Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout. Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier, (disant) : “C’est pour le visage (satisfaction) d’Allah que nous vous nourrissons : nous voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique.” (Sourate al-Insan, 7-10)
D’après les versets, on comprend bien que le croyant n’attend pas de compensation de la part des gens. Ceci lui donne un caractère fort et solide. Le croyant applique ce qui est juste, c’est-à-dire les commandements d’Allah dans tous milieux et devant tout le monde. Il n’attend d’appréciation de personne, ni ne craint quiconque. Il ne veut que l’agrément d’Allah. Ainsi Allah définit les croyants comme "ne craignant le blâme d’aucun blâmeur" (Sourate al-Maidah, 54). Pour cette raison, les croyants ne changent en rien leurs caractères et leurs attitudes face aux évènements et aux gens. Ils restent identiques quand ils reçoivent un poste élevé ou une autorité. Il ne se laissent pas aller au désespoir dans les situations difficiles. Dans le Coran, il est souvent fait mention du caractère stable des croyants. Les versets montrent bien que leurs attitudes restent inchangées ; qu’ils disposent de biens et de pouvoir ou qu’ils soient dans la difficulté et la nécessité. Car le croyant sait que tout ce qui le touche en bien (propriété, puissance, position etc…) ou en mal (être blamer par les gens, subir des attaques, être dans le besoin etc.) vient d’Allah. Il sait que c’est une “épreuve” pour l’éduquer et le tester.

Face à cela, la religion de l’ignorance  ne voit pas de nécessité en Allah. Elle cherche le contentement des gens à celui d’Allah. Elle est la religion de ceux qui espèrent en la vie ici-bas à la place de celle de l’au-delà. Dans cette religion, les gens pensent qu’ils sont responsables les uns des autres. Satisfaire les autres, plaire aux autres, avoir un "statut" dans la société est peut-être même leur première ambition.

En raison de cela et contrairement aux croyants, les adhérents de la religion de l’ignorance changent leurs attitudes et leurs caractères en fonction des évènements et des gens. En d’autres termes, la religion de l’ignorance est la religion de l’"étalonnage". En fonction du lieu, du temps et de l’individu, il faut régler son attitude, son regard et sa voix. Il n’y a pas de notion de sincérité et de naturelle dans cette religion. Selon cette croyance, il faut montrer divers comportements eu égard au genre, à l’âge et au "statut" de l’individu dans la société.

Les femmes doivent se comporter comme on leur a spécifié. Les hommes et les enfants doivent jouer les rôles qu’ils se sont vu attribués. Si la personne est un étudiant, les règles de la religion de l'ignorance lui dicte le comportement pour les étudiants. Les mêmes règles sont valables pour les fonctionnaires, les docteurs, les enseignants et les ouvriers. Les adhérents de la religion de l'ignorance se constituent une identité avec le statut qu’ils possèdent au sein de la société. Ils se comportent selon cette identité. Mais pour les croyants, c’est la foi qui les transforme. Le point de vue de la société n’affecte en rien ce statut intérieur.

Pour celui qui évolue à l’intérieur de la société de la religion de l’ignorance, des moeurs et une personnalité particulières s’installent automatiquement. Et il commence à les mettre en pratique sur le champs. Pour être supérieur et se faire accepter dans la société, il faut emprunter ce chemin ; avoir des attitudes et comportements affectés.

Conclusion

La religion de l'ignorance n’est pas simplement une religion de société propre à notre époque. Bien au contraire, elle est la religion commune à toute société qui s’est éloigné de la vraie religion. Et ce à toute époque et en tous lieux. Seules dans la forme existent quelques différences. Selon les lieux et les époques, les coutumes et les masques de comportement changent, mais la logique de base reste intact. Par exemple, la spécificité de base qui est l’affectation peut prendre diverses formes dans différentes sociétés. Tout comme peuvent varier les mimiques et les gestes propres à l’orgueil. Mais en fin de compte, la logique de base est identique.

Cette logique, comme nous le soulignons depuis le début, est le résultat de l’oublie d’Allah. En est témoin l’expression du Prophète Chuaïb (psl) : "Allah à Qui vous tournez ouvertement le dos." (Sourate Hud, 92). Les adhérents de cette religion ne savent pas qu’ils sont sur terre pour servir Allah. Ils ne savent pas que la seule délivrance est Son agrément. Or Celui Qui nous crée, nous donne forme dans l’utérus de nos mères. Il nous installe sur terre. Il prépare et embellit la terre pour nous. Il nous donne notre subsistance. Celui Qui nous fait vivre et mourir, c’est Allah. Nous n’avons en dehors de Lui aucun garant, aucun seigneur, aucun propriétaire, aucune divinité. Nous sommes venus de Lui et nous allons vers Lui. Nous n’allons pas restés longtemps sur terre.

Puisque ceci est la vraie nature de notre existence et notre passage sur terre étant de courte durée, il n’est pas très intelligent de calculer ses petits intérêts. Ni de se narguer ou de se lier avec force aux biens éphémères. Ni de choisir d’autres chemins autres que la religion d’Allah, d’autres objectifs ou d’autres causes. La vie ici-bas est le champs de culture pour l’au-delà. On ne peut gagner la miséricorde d’Allah et Son paradis qu’à condition de vivre sereinement sur terre, de suivre Son chemin, de "se cramponner à Lui". Ainsi donc, il nous est ordonné :
… et attachez-vous fortement à Allah. C’est Lui votre Maître. Quel excellent Maître ! Et quelle excellent Soutien ! (Sourate al-Hajj, 78)
Quand on compare la religion de l’ignorance à la vraie religion définie dans le Coran, il ressort ouvertement entre les deux une grande différence. Cette différence est celle de la foi et de l’impiété. En d’autres termes, la religion d’Allah et la fausse religion fabriquée par le diable. Par conséquent, il n’y a aucune similitude entre la religion de l’ignorance et l’Islam. Il est hors de propos que les musulmans s’approprient une quelconque partie de la religion de l’ignorance. Pour cette raison, les membres de cette religion distinguent de suite le croyant dans la foule. Ils comprennent qu’il n’est pas des leurs après un court instant. Mais ils n’arrivent pas à comprendre qu’il ait un caractère si opposé à leur religion. La logique du croyant est complètement antagoniste à la leur. C’est pour cette raison, que tout au long de l’histoire, les adhérents de la religion de l’ignorance n’ont jamais compris la logique des croyants. Ils les ont traités de "fous".

Or, le système dans lequel ils se trouvent n’a aucun fondement cohérent, aucune base logique. La plupart des propos qu’ils tiennent sont en contradiction. Ils disent qu’il faut obéir à l’Islam, puis ils y mettent des restrictions. Ils apprécient certaines sentences de la religion, mais prétendant qu’il ne faut pas s'attacher beaucoup, ils sont partisans de ne pas appliquer d’autres sentences. Ils disent "Nous sommes Musulmans", mais ne veulent pas vivre en accord avec l’Islam.

De ces propos contradictoires et sans logiques, on pourra comprendre, qu’un quelconque adhérent de la religion de l’ignorance, par ses commentaires sur les questions religieuses, va généralement mettre en avant des idées et des réflexions en complète opposition avec les versets du Coran. Dans le Coran, cette catégorie de personnes est mentionnée comme suit :
Or, il y a des gens qui discutent au sujet d’Allah sans aucune science, ni guide, ni livre pour les éclairer, affichant "une attitude orgueilleuse" pour égarer les gens du sentier d’Allah. A lui l’ignominie ici-bas ; et nous lui ferons goûter le Jour de la résurrection, le châtiment de la fournaise. (Sourate al-Hajj, 8-9)
De plus, pour comprendre et pratiquer la vraie religion du Coran, il est nécessaire d’avoir toute son intelligence et sa conscience d’esprit. Seuls les croyants ont cette spécificité. Les incroyants et les hypocrites ont la conscience fermée, ainsi que leur perception. Allah les décrit comme des personnes qui ne peuvent pas comprendre et ce dans bien des versets :
Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles ; et un voile épais leur couvre la vue ; et pour eux il y aura un grand châtiment. (Sourate al-Baqarah, 7)

Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)

… Allah détourne leurs cœurs, puisque ce sont des gens qui ne comprennent pas. (Sourate at-Tawbah, 127)
Il résulte donc, que la religion de l’ignorance est la religion des insensés et des inconscients. Alors que l’intelligence et la conscience d’esprit inclinent à vivre la moralité de la vraie religion (Islam). La vraie gloire de l’être humain, son honneur et son bonheur éternels sont dans cette vraie religion (Islam). Le choix entre les deux religions dépend de l’homme. Dans un verset, le propos est expliqué comme suit :
Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est audient et omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)

 

Les formes communes de psychologie et de comportement dans la religion de l'ignorance   >>>


Harun Yahya

 

La méditation: la science confirme la religion

La méditation a été définie comme: "autorégulation de l'attention, au service de la self-enquête, dans l'ici et maintenant. »

La méditation peut être pratiquée tout en marchant ou en faisant de simples tâches répétitives. Marche de méditation contribue à briser les habituelles catégories mentales automatiques, « donc retrouver la nature primaire des perceptions et des événements, attirant l'attention sur le processus tout en négligeant son objet ou le résultat final. »

La pratique de la méditation modifie le cerveau

On savait déjà que, correctement et régulièrement pratiquée, la méditation pouvait avoir un impact sur la stabilité émotionnelle et l’anxiété. Mais les bénéfices de cette pratique ne s’arrêteraient pas là.

Une nouvelle recherche publiée dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience Advance Access en mars et réalisée dans le laboratoire du professeur Mario Beauregard, de l’université de Montréal, fait état de différences notables entre le cerveau d’adeptes de la méditation et celui de débutants.

Pour arriver à ces conclusions étonnantes, les chercheurs ont étudié le cerveau de 13 adeptes de la méditation ayant plus de 1 000 heures d’entraînement et celui de 11 débutants en observant, à l’aide de l’imagerie, la synchronisation entre deux ou plusieurs régions cérébrales dans le temps. Pendant quelques minutes, les participants sont restés dans un scanner où il leur a été demandé de ne rien faire. Cette période d’inactivité a permis aux chercheurs de repérer le réseau cérébral par défaut des sujets : un ensemble de zones du cerveau s’activant au repos. Ils se sont alors aperçus que les effets de la méditation persistaient au-delà du moment de la pratique. Le cerveau des adeptes est en quelque sorte organisé différemment : on y constate une plus faible synchronisation entre la zone du cerveau liée aux processus cognitifs associés au soi et celle qui concerne plutôt l’évaluation émotive du soi.


Rien d’étonnant pour Véronique Taylor, l’auteure principale de ces recherches : « Ces individus sont habitués à être dans le moment présent et leurs pensées ne partent donc pas dans tous les sens lorsqu’ils sont au repos. » A contrario, on observe une forte synchronisation entre certaines zones convergeant vers le lobe pariétal droit, connu pour avoir un rôle déterminant dans l’attention. Autrement dit, savoir lâcher prise permettrait d’avoir ensuite des capacités de concentration accrues. 

La méditation dans la religion

Le Christianisme
La Bible mentionne '' méditer '' ou '' méditation '' environ vingt fois, quinze fois dans le livre des Psaumes, les seuls. Lorsque la Bible mentionne la méditation, il mentionne souvent obéissance du souffle prochaine. Un exemple est le livre de Josué: « ne pas laisser ce livre de la Loi s'écarter de votre bouche ; méditer sur ce jour et nuit. »

Traditions chrétiennes ont diverses pratiques méditatives. Citons notamment des traditions monastiques comme la Lectio Divina, méditations du Rosaire et l'Adoration eucharistique dans le catholicisme ou la tradition hésychaste dans l'orthodoxie, ce qui peut impliquer la récitation de la « prière de Jésus ».

Méditation chrétienne est le niveau intermédiaire dans un large caractérisation de trois étapes de la prière : il implique une réflexion plus que la première prière vocale niveau, mais est plus structuré que les couches multiples de la contemplation dans le christianisme. Saints tels que Thomas d'Aquin et Thérèse d'Avila ont insisté sur l'importance de la méditation dans le christianisme.

Méditation chrétienne se distingue et contraste avec les styles cosmiques de méditation orientale. Un document de 1989, généralement appelé '' Aspects de méditation chrétienne '' énoncées à la position du Saint-siège à l'égard des différences entre les styles chrétiennes et de l'est de la méditation.

Le document, publié comme une lettre à tous les évêques catholiques, met l'accent sur les différences entre les approches propice à la méditation chrétiennes et de l'est. Il met en garde contre les dangers d'une tentative de mélanger méditation chrétienne avec des approches orientales depuis qui pourrait être source de confusion et trompeuses et peuvent entraîner la perte de la nature essentielle de christocentrique de méditation chrétienne.

L'Islam

Un musulman est obligé de prier au moins cinq fois par jour : une fois avant le lever du soleil, à midi, dans l'après-midi, après le coucher du soleil et une fois durant la nuit. Au cours de la prière musulman se concentre et médite sur Dieu par la récitation du Coran et de se livrer à dhikr à réaffirmer et à renforcer le lien entre le créateur et la création. Ce guide de l'âme à la vérité. Cette méditation est destinée à aider à maintenir un sentiment de paix spirituelle, face à la quelle défis de travailler, social ou la vie de famille peut-être se présenter.

Les cinq actes quotidiens de prière Pacifique sont à servir de modèle et source d'inspiration pour conduite pendant le reste de la journée, transformer, idéalement, dans une méditation unique et soutenue : sommeil même doit être considéré que comme une autre phase de cette méditation soutenue.

Méditative passivité est dit d'avoir une qualité de guérison, et — dans la terminologie contemporaine — améliorer '' créativité ''. Le prophète Mahomet a passé des périodes prolongées dans la contemplation et à la méditation. C'est pendant une telle période que Muhammad a commencé à recevoir les révélations du Coran.

Insister sur le fait de croire aux données coraniques sans condition, ne veut aucunement dire renoncer à toute réflexion sur le Coran. La foi, au regard de l'islam, n'est pas l'ennemi de la raison. Elle est son complément. Ce sont les deux yeux qui permettent à l'homme de voir, les deux mains qui lui permettent d'agir, ou les deux pieds qui lui permettent de marcher. Avec l'une des deux sans l'autre on est borgne ou handicapé.

C'est le Coran lui même qui nous invite à la réflexion d'une manière générale et à la méditation sur le Coran en particulier:

 [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent! (Coran 38 / 29)

« Nulle adoration n’est comparable à la méditation » (Hadith, Bayhaki, Shuab, IV, 157)

La méditation et la conscience spirituelle sont les deux conditions irréfutables pour atteindre la vérité et élever les cœurs au niveau désiré. À chaque opportunité qu’il présente, du premier verset jusqu’au dernier, le Saint Coran, la seule « carte routière » qui oriente vers la guidance et le bonheur, nous invite à méditer sur la sagesse qui se cache derrière la création de l’homme, l’ordre admirable de l’univers, les signes d’Allah ; à discerner la portée de la puissance divine, des manifestations de la divine Majesté et de la souveraineté absolue que le Tout-Puissant manifeste dans tout l’univers.

À chaque opportunité présentée dans le Saint Coran, le Tout-Puissant adresse un mot d’avertissement à l’attention des croyants avec des expressions telles que :

« Ne réfléchissez donc pas ? », Ne méditent-ils jamais ? » ou bien « Ne comprennent-ils pas ? »[2]

D’autres questions se révèlent être corrélatives :

« N’observent-ils pas le chameau »[3] lorsque le Tout-Puissant veut attirer l’attention sur la création ;
« N’observent-ils pas les nuages, la pluie, les montagnes et comment la verdure disparait en hiver pour resurgir au printemps ? »[4] qui met l’accent sur les phénomènes écologiques ;
Ne réfléchissent-ils pas sur le sort malheureux des nations passées[5] mettant en exergue les événements historiques.

Le Tout-Puissant, de ce fait, nous invite à méditer sur les Lois divines effectives et efficaces dans l’univers et à saisir ce que l’on nomme « adatullah », ou les normes d’Allah, qui sont les conditions pour que ces Lois se manifestent.

Les croyants, d’autre part, qui mènent leur vie en conformité avec l’essentiel de la piété et qui sont capables de s’engager dans la méditation et la conscience spirituelle – et ils sont toujours une minorité – transcendent leur moi profond et acquièrent une maturité dans laquelle ils sont en mesure de reconnaître leur condition humaine et de saisir aussi bien leurs points faibles que leurs vertus, en tandem.

Véronique A. Taylor 

Sources

http://www.terredepaix.com/meditation-sur-lunivers-lhomme-et-le-coran/

http://www.news-medical.net/health/Meditation-Spirituality-and-Religion-(French).aspx

e6un7

L'eau, symbolisme et religions monothéistes

31520-1119179996674-1742276733-215541-5168874-n.jpg

Les religions du Livre – judaïsme, christianisme et islam – ont toutes pris naissance dans des zones désertiques, où l’eau reste précieuse, “ don de Dieu ”.

L’eau dans l’ancien Testament apparaît comme “ principe créateur, au travers des nuées, brouillards (…). C’est de l’eau et de la terre qu’est façonné le premier homme. ”

L’épisode du déluge montre ensuite le caractère destructeur et purificateur de l’eau : les hommes qui ne respectent pas la loi divine sont noyés et seul Noé et son Arche survivront aux flots dévastateurs. Le symbole de l’arc en ciel, qui crée l’alliance entre Dieu et les hommes sauvés a ses fondements … sur l’océan.

Il est intéressant de noter que de nombreux travaux ont démontré l’existence d’un tel épisode dans les textes fondateurs des grandes civilisations, comme l’Amérique Latine, l’Egypte ou la civilisation mésopotamienne, où l’on retrouve des éléments de déluge liés à une notion de jugement et de sélection par les flots à la fois dévastateurs et purificateurs. Le déluge reste dans la plupart des cas rattaché à une faute rituelle, issue des péchés des hommes ou de la décrépitude du monde. Le déluge est ainsi la re-création du monde, sa régénération. Citons par exemple les religions australienne, où une grenouille géante absorbe toutes les eaux. Soufrant de la soif, les animaux décident de faire rire la grenouille, qui alors libère les eaux emprisonnés. La Grenouille est une des images mythiques de la Lune, et des marées.

La Parole, tant dans le Deutéronome que dans la Thora et ses 613 Tables de la Loi, est comparée à une pluie bénéfique, chargée de s’infiltrer sur la terre.

Moïse protégé par l’eau

L’eau, élément protecteur des bons et destructeurs des méchants, se retrouve dans l’épisode du passage de la Mer Rouge par Moïse, lui même “ sauvé des eaux ”. Ce dernier se distingue également en faisant surgir une source en tapant sur un rocher avec son bâton : c’est cette eau, symbolisant la Loi, qui sera bue pour fonder la civilisation de Moïse.

L’eau est souvent associée à la femme : puiser, transporter l’eau, laver les pieds par hospitalité sont des tâches quotidiennes souvent retranscrites dans les écrits anciens. Moïse rencontrera sa future épouse, Sephora, près d’un puits.

Dans le cantique des cantiques, la financée, la Terre d’Israël, est désignée comme la fontaine des jardins.

L’eau est également présente sous forme de rosée, et ainsi la Rosée de Pâques symbolise la survie du peuple hébreux, cette renaissance ou résurrection est symbolisée par le jour nouveau et la manifestation bénéfique de l’aube au travers de la rosée.

Il semble que les rites de purification aient été poussés très loin du temps du Christ, peut-être à cause des épidémies de peste. Par exemple, les esséniens pratiquaient un bain de purification avant chaque repas, comme l’indiquent les piscines retrouvées à Qumram.

L’eau et le judaïsme

Les premiers rites

Le rite et les symboles liés à l’eau et la purification sont nombreux dans la religion juive.

L’eau intervient souvent dans le déroulement d’un culte comme vecteur de pureté et de spiritualité. Rappelons en effet que Moïse a dû laver son corps et ses vêtements pour recevoir la Loi divine. L’eau et l’action de se laver instaure donc une limite entre le matériel et l’immatériel, entre l’homme et le divin. On retrouve le symbole de l’eau, lien visible entre le ciel et la terre.

Les rites d’eau sont de trois types : ablution, aspersion ou immersion. Ils restent indissociables d’une purification qui d’abord s’appliquait surtout aux prêtes. Après la destruction du temple, ces sites ont concernés tous les pratiquants, la purification ayant valeur d’aide à reconstruire le temple.

Les rites de purification , consignés dans le Lévitique, sont :

Lavage des mains après avoir lu les textes religieux, de façon à bien dissocier la vie spirituelle de la vie matérielle

Immersion des femmes venant d’accoucher

Lavage des mains avant la prière du matin et avant de bénir chaque repas.

Il existe un rituel de contact entre l’eau et les mains : prendre par 3 fois de l’eau d’un pichet et la faire couler doucement sur chaque main. Ce temps permet là encore de créer “ un sasse ” entre les phases matérielle et spirituelle.

Pour Pâques et Rosh Ashanah, le lavage des mains est instauré. La fête du Soukhot remonte à la tradition du second temple (VIè siècle avant JC) et symbolise les récoltes et vendanges automnales. Elle comprend toujours une prière pour la pluie et une évocation des eaux du ciel (nuages qui entourent le trône de Dieu).

La fête de Shavouot (commémoration de la révélation faite à Moïse) est célébrée au Maroc en particulier en se jetant de l’eau les uns sur les autres pour fêter l’eau qui sauva MoIse.

Le bain rituel se pratique dans le Miqvé. Les textes spécifient qu’ils doivent se faire dans des eaux non dormantes (eaux de pluie, rivières, sources, …). Le bassin d’eau de pluie qu’est le Miqvé représente ce lieu de purification. De taille suffisante pour recevoir plusieurs individus et pour qu’ils s’y immergent, c’est un lieu de culte et un lieu de rencontre où l’on vient se purifier ; comme par exemple pour marquer la fin des périodes menstruelles des femmes. Le miqvé s’est étendu sur le pourtour de la méditerranée et en Europe centrale alors que les termes romaines prenaient également de l’ampleur. Mais la signification reste opposée : les termes romaines sont ders lieux de plaisir et dévolus au corps alors que les miqvés sont parfois le centre de recueillement de la communauté juive, comme on peut encore le voir à Montpellier, Venise ou Cracovie. Originellement constitués pour des pays arides, ils ont souvent évolués, notamment en Europe, vers des bains enterrés, en relation directe avec les nappes phréatiques les plus pures.

L’eau dans le Nouveau Testament

L’ensemble des textes du nouveau testament reprend et prolonge les écrits anciens et en particulier les différents symboles. Les écrits se situent également dans la même zone géographique, où l’eau revêt une importance naturelle et sociale déterminante. Il n’est donc pas étonnant que nous retrouvions l’eau dans symbolique catholique, dans les rites de l’eucharistie et dans la plupart des paraboles.

Par exemple l’eau du puits de la samaritaine : Jésus demande à boire à une étrangère et en échange dit “ qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai devient en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle ”. L’eau devient conductrice de divinité et de vie éternelle.

Ce symbole est repris abondamment notamment par les grands mystiques comme Ste Thérèse d’Avilla ou St Jean de la Croix : l’atteinte de la perfection divine ressemble à un arrosage et une irrigation de l’âme.

Jésus commence sa vie publique en transformant l’eau en vin, lors des fêtes de cana.

Puis il guérit un paralytique en “ le jetant dans les eaux bouillonnantes ”. Ensuite il marche sur l’eau.

Alors qu’ils subissent une tempête importante et que la barque se remplit d’eau, “ lui, s’étant éveillé, imposa silence aux vents et aux flots, qui s’apaisèrent et il se fit un grand calme ”.

Un symbole souvent difficile à expliquer concerne sa crucifixion : au moment d’expirer, de son flanc sort de l’eau qui se mêle au sang.

L’eau et les religions chrétiennes

Les fêtes chrétiennes reprennent abondamment la symbolique de la purification.

Le baptême reprend la scène décrite par les Evangiles où Jésus s’est fait immergé dans le Jourdain par Jean le Baptiste, moment où il reçoit la révélation : Dieu le désigne comme son fils et une colombe vient se poser sur son épaule. “ moi, je vous baptise dans l’eau ”, dit Jean “ et lui vous baptisera dans l’Esprit ”. Les baptisés sont immergés partiellement ou aspergés pour devenir “ fils de Dieu ” : St Jean dit “ si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et du St Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu ”.

Le sacrement du baptême se retrouve aujourd’hui chez tous les chrétiens, avec une présence plus ou moins forte de l’eau. On retrouve déjà des ablutions d’ordre initiatique dans les temples d’Isis et Mythra. Par différence aux religions plus anciennes, le baptême n’est donné qu’une fois, comme rite d’initiation.

L’immersion des statues de saints semble issue de pratiques héritées de religions antérieures. Les chrétiens continuent à organiser des pèlerinages vers des lieux sacrés liés à l’eau (Saintes Marie de la Mer).

Les Baptistes, qui regroupent des mouvements où la cérémonie du baptême et des ablutions joue un rôle central, pratiquent encore l’immersion complète. Les orthodoxes peuvent avoir des rites très complets d’immersion et d’onction d’huile.

L’utilisation de l’eau dans le rite de la messe est importante : l’eau bénite est utilisée en introduction du sacrement, par aspersion de l’autel (5 croix). L’eau bénite provient de la bénédiction du samedi sain, alors que le saint crème, l’huile bénite est bénie lors de la messe du matin du jeudi saint. Souvent l’eau bénite est mélangée au saint crème.

Après l’offertoire, moment où le prêtre accompagne la transfiguration du pain et du vin (coupé d’eau) et où l’assemblée communie, le prêtre se lave les mains. Un psaume l’accompagne, le psaume 26 “ lavabo (je laverai) ”. Le terme Lavabo vient de cet usage.

L’eau mélangée au vin lors de l’eucharistie représente l’humanité qui se mélange dans le sang du christ. Chez les orthodoxes, l’eau ajoutée est bouillante (la chaleur de la Foi qui a reçu l’Esprit sain).

Comme nous l’avons déjà vu, l’eau (en particulier les sources) revêt une importance capitale au moyen âge. Les sources bénéfiques sont protégées par des saints et y sont attachées des légendes où se mêlent les épisodes religieux et des anciennes coutumes celtes ou druidiques. Les sources miraculeuses sont à elles seules des lieux de culte importants. On ne citera que celui qui rassemble tous les ans au mois d’Août un nombre important de malades croyants ou non : Lourde.

La coutume veut qu’ils soient plongés dans la source qui a jailli du rocher où Bernadette a vu la Vierge. Les pèlerins emportent souvent un peu d’eau miraculeuse avec eux.

L’eau dans le Coran

L’eau occupe une place prépondérante dans l’Islam, non seulement de par sa valeur intrinsèque, pour une civilisation qui s’est surtout développée dans des pays désertiques, mais aussi par la symbolique très précise qu’elle véhicule. En effet l’eau présente dans le désert revêt deux formes ambivalentes : l’eau destructrice des oueds et des orages et l’eau bienfaitrice des jardins luxuriants. Le Coran cite 63 fois le mot “ eau ” - ma’-

C’est grâce à une source “ zam zam ” que la servante d’Israël qui porte son fils est sauvée. Cette source sacrée fait partie intégrante des sites du pèlerinage de La Mecque et le pèlerin doit s’y baigner et en rapporter quelques litres.

Quand Mohamed reçoit la parole, il demande qu’on le couvre d’une cape et qu’on l’asperge d’eau.

La purification

Le coran dit ainsi “ Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous le visage et les mains, jusqu’aux coudes, passez-vous la main sur la tête et sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous ”. La purification, comme pour les autres religions du Livre, revêt donc un aspect fondamental, mais cette fois au quotidien. En effet les musulmans se purifient avant les 5 prières quotidiennes par un rite très précis, touchant et aspergeant toutes les parties du corps dans un ordre très précis, de la tête vers les pieds, en commençant par le côté droit du corps. L’eau utilisée doit elle même être pure et n’avoir eu aucun contact avec des impuretés ou des êtres impurs.

Le pèlerinage de la Mecque

Evènement très important dans la vie d’un musulman, le pèlerinage répond à un trajet très précis, passant en particulier par la source sacrée de zam zam. Les pèlerins doivent se baigner (ou du moins accéder à l’eau et s’asperger) et se recouvrir d’un linge blanc, puis continuer jusqu’à la cité sainte, où les dernières étapes évoquent l’eau à de multiples reprises.

Les lieux d’ablution

La fontaine au centre de la cour de la Mosquée semble provenir de la coutume architecturale romaine du Pluvarium, destiné à recevoir les eaux de pluie et à maintenir une certaine humidité dans les villas. Elle est parfois transformée en puits plus ou moins ouvragé, et sert aux croyants dans le rite de purification.

La piscine rituelle, Midha, a bien sûr comme origine la midva judaïque. Sa forme et sa localisation sont très semblables, mais son usage reste plus rituel et moins communautaire.

Le Hammam est à l’origine un lieu de purification et de recentrage sur soi important. Plus proche du lieu de vie communautaire que la midha, il reste encore aujourd’hui un lieu privilégié de détente et de confidence.

L’eau dans les jardins du Paradis

Les sources d’eau vive et pure sont nombreuses dans le Paradis : elles doivent irriguer et assurer l’existence de jardins magnifiques, traduction d’une parfaite harmonie entre l’homme, la nature et la fin de la lutte contre la désertification. Cette tradition se retrouve dans l’architecture musulmane des jardins (Grenade, Ispahan, Samarkande, Seville), où l’eau joue un rôle prépondérant.

http://archives-fig-st-die.cndp.fr/actes/actes_2002/jaskulke/article.htm

e6un7

Le monde parallèle entre la foi et la science

De tout temps, l'homme a toujours été profondément fasciné par le surnaturel et le monde invisible. L'existence d'un monde parallèle au nôtre l'a toujours troublé. On fait souvent référence à ce monde parallèle en tant que « monde des esprits » et la plupart des gens s'en font une image particulière. Pour certains, il s'agit des âmes de personnes décédées, qu'ils appellent aussi « fantômes ». Pour d'autres, les esprits représentent soit les forces du bien, soit celles du mal, les deux luttant les unes contre les autres pour exercer leurs pouvoirs sur l'humanité. Ces interprétations, toutefois, relèvent surtout du folklore et de l'imagination.

La théorie des cordes

Les scientifiques de l'University College de Londres ont trouvé une zone d'interaction entre notre univers et d'autres univers non visibles. Ceci semble d'abord confirmer ce qu'on appelle la « théorie des cordes » (voir vidéo ci dessous) qui, jusqu'à présent était seulement spéculative et cela prouverait l'existence de mondes parallèles.
Cette découverte a été faite dans le cadre de l'étude de la répartition dans l'espace, le rayonnement fossiles de micro-ondes qui est resté après le Big Bang et qui est supposé avoir donné naissance à notre univers. Ce rayonnement n'est pas homogène et contient des zones spéciales, caractérisée par une température plus élevées. « Nous avons probablement affaire ici à des « trous cosmiques », formée par interaction entre notre monde et de mondes parallèles, » – dit l'un des leaders de l'étude, le professeur Stephen Feeney. À son avis, notre univers n'est qu'une petite bulle dans un océan géant coexistence des mondes, ayant des caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques observable sur une image numérisée.


La théorie des mondes parallèles par Fssabbagh

L'existence des mondes parallèles

L'existence de mondes parallèles n'est pas exclue par les physiciens théoriciens qui croient aux univers parallèles grâce à la physique quantique.

La physique quantique est une notion souvent mal comprise dans notre société. Elle fait référence à l'infiniement petit, c'est-à-dire au monde des atomes et des particules élémentaires tels que les protons, les neutrons et les électrons. A cette échelle, les objets sont si petits qu'on ne peut pas les décrire tels qu'ils sont et encore moins situer leur position. Les objets se retrouvent alors dans une superposition d'états différents et, par conséquent, ils ont chacun des probabilités d'existence différente.

Qu'est-ce que l'état de superposition dans le monde quantique?

Dans le monde quantique, une particule peut être dans deux états différents. Si l'on prend un exemple concret, il suffit d'imaginer que l'on place dans une boîte quatre boules rouges et quatre boules vertes. Lorsque l'on ouvre la boîte, on retrouve bien les quatre boules de couleur bleue et quatre autres de couleur verte. En revanche, dans le monde quantique, les boules possèdent simultanément la couleur rouge et la couleur verte. C'est ainsi que lorsque l'on en sort une de la boîte, on va soit découvrir une boule bleue soit une boule rouge dont la couleur va se «fixer». Mais si l'on refait l'expérience avec les boules que l'on aura sorti la première fois et qu'on les place dans une autre boîte, on va avoir certaines boules qui auront changé de couleur. Les boules possédant les deux teintes, elles peuvent aussi bien avoir la couleur bleue que la couleur verte. Des expériences faites par des physiciens ont montré que des électrons donnaient de façon imagée le même résultat que l'expérience des boules.

Comment ce résultat est-il possible? En réalité, lorsque l'on retire les boules de la boîte et qu'on les regarde, l'univers se scinde en deux. Dans l'un, on a la boule bleue et dans l'autre, la boule verte. Si l'on applique ce phénomène à la vie de tous les jours, on constate alors qu'il existe une multitude d'univers parallèles qui se décuplent sans cesse pour donner des probabilités très différentes.

L'Islam et le monde parallèle

À l'instar de toutes les religions, l'islam a lui aussi son interprétation sur ce monde invisible, mais c'est lui qui l'explique de la façon la plus claire et logique. Ce que plusieurs perçoivent comme un monde parallèle au nôtre est appelé le monde des djinns, en islam. Ce point de vue de l'islam apporte d'ailleurs de nombreuses réponses aux mystères des temps modernes et anciens. Sans la connaissance de ce monde, les musulmans, comme les non-musulmans, chercheraient à expliquer ces mystères de mille et une façons. Alors qui sont les djinns et que sont-ils, au juste?

Sous plusieurs aspects, les djinns sont très similaires à nous. Ils mangent et boivent, ils se marient, ont des enfants et meurent. Leur durée de vie est cependant beaucoup plus longue que la nôtre. Comme nous, ils connaîtront le Jugement dernier et rendront des comptes à Dieu, le Très-Haut. Ils seront présents, avec les hommes, au Jour du Jugement, et iront soit au Paradis, soit en Enfer.

Ce qui distingue réellement les djinns des êtres humains sont leurs pouvoirs et leurs habiletés diverses. Dieu leur a accordé ces pouvoirs pour les éprouver. S'ils oppriment les autres avec ces pouvoirs, ils devront en rendre compte. Par ailleurs, une meilleure connaissance de leurs pouvoirs peut nous aider à mieux expliquer certains phénomènes mystérieux qui se produisent autour de nous. Un des pouvoirs des djinns est qu'ils arrivent à prendre à peu près n'importe quelle forme physique

l'au-delà n'est qu'un monde parallèle au notre

« Ne dites-vous pas que la mort est le contraire de la vie? - Oui. - Et qu'elles naissent l'une de l'autre? - Oui. - Qu'est-ce donc qui naît du vivant? - Le mort. -Et qui naît du mort? - Le vivant - C'est donc des morts que naissent toutes les choses vivantes. Par conséquent les âmes existent dans les enfers après la mort. » Platon, vers 383 avant J.-C.

Cette citation de Platon donne une vision cyclique de la vie et de la mort, et par conséquent, admet l'existence d'un lieu – ici les enfers – où l'âme continue d'exister après la mort. Ne peut-on pas considérer, en quelque sorte, ce lieu comme un monde parallèle au nôtre, coupé de notre réalité ?

Tout homme est confronté un jour à la mort, mais suivant ses actions, ses péchés et ses bienfaits, il peut accéder à différents mondes. C’est pourquoi nous sommes tous jugés par une présence divine, que cela soit Saint-Pierre pour les chrétiens, dans un lieu « entre deux mondes », que les chrétiens appellent purgatoire, les juifs shéol (le judaïsme diffère cependant dans la mesure où le jour du jugement dernier n’aura pas lieu avant la venue du Messie : l’âme du défunt, ou souffle divin, rouah, retourne à Dieu dans le shéol)…

Les « bons » se rendent dans un lieu de mille plaisirs et délices, où Dieu apparaît : paradis, jardin d'Eden, moksha pour les hindouistes, ou encore nirvana pour les bouddhistes ; ce monde, que l'on se représente comme au-dessus du nôtre, au Ciel, est la représentation symbolique de ce que chaque croyant espère atteindre après la mort. L'étymologie de nirvana nous renseigne d'ailleurs sur le sens premier de ce mot, « nirva » signifiant « éteindre », le paradis est un lieu où toutes les souffrances sont anéanties. Mais les bouddhistes considèrent le nirvana plus comme un état qu'un lieu.

Quant aux pécheurs, ils sont condamnés aux tortures, au feu, à la glace, à la souffrance de l'enfer, ou géhenne pour les musulmans ; il s'agit d'une vision tout aussi symbolique que celle du paradis. Une telle opposition aboutit forcément à un état intermédiaire pour ceux qui ne sont ni « bons », ni « mauvais ». Dans certaines religions, ceux-ci connaissent un sort bien différent : dans le Coran, ils sont condamnés à rester dans un monde intermédiaire appelé araf.

La vision islamique du paradis est particulière parce qu'elle ne stipule pas l'existence d'un seul paradis et d'un seul enfer, mais de sept de chaque. Il est écrit dans le Coran : « Nous avons créé sept Cieux au-dessus de vous ». Cette vision est d'autant plus symbolique qu'un unique paradis : le plus haut placé, le plus sublime. Il en est de même pour les sept portes de l'enfer, où le septième niveau est le lieu où les croyants sont en attente du paradis.

Pour conclure l'accès aux Univers parallèles ne repose, pour l'instant, que sur le mythe. Il requiert beaucoup de sagesse sur le plan spirituel, et dans la science-fiction, les théories développées sont très loin d'être probables ; et de toute façon, il serait tout à fait impossible d'y accéder de son vivant.
Cet accès difficile renforce l'aspect mythique des Univers parallèles, et aiguise la curiosité des scientifiques, qui eux, ne baisseront jamais les bras pour prouver leur existence...

 

Sources:

http://corinne-vomscheid.suite101.fr/lexistence-des-mondes-paralleles-a23742#ixzz1q8u94B2S

http://www.neotrouve.com/?p=1104

http://knowingallah.com/v2/Document.aspx?id=1588&lang=fr

http://www.lantimatiere.info/projet/laccs-aux-univers-parallles

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site