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Religions monothéistes

Religions monothéistes: les livres saints

les pêchés, les pêchés

Notre étude portera sur les Livres saintsdes trois religions monothéistes. Dieu dit dans le Coran :

« Dis : nous croyons en Dieu, et en ce qui a été révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob [Israël] et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus et aux autres Prophètes de la part leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d’eux et nous lui somme soumis »

Coran 3; 84

« Avec les Juifs et les Chrétiens, ne discutez que de la manière la plus [affable] sauf [quand il s’agit] de ceux qui commettent des injustices parmi eux. Dites-[leur] : « Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le votre est Le même Dieu et nous Lui sommes soumis » Coran 29;46

Les Juifs appellent TaNaK leur grande Ecriture sacrée. Elle contient vingt-quatre livres répartis en trois sections.

TaNaK est une abréviation qui signifie : Torah – Nebiim –Ketoubim, c'est-à-dire : Loi, Prophète, Ecrits. Ce sont les trois sections de la Bible Hébraïque. C’est l’Ancien Testament Juif, excluant absolument le Nouveau Testament Chrétien.

La Première des trois sections est la Torah qui comprend cinq livres et que les Chrétiens appellent Pentateuque, attribués au Prophète Moïse, sur lui la Paix.

Ces cinq livres sont la Genèse, l’Exode, le Lévitique, Les Nombres, le Deutéronome.

La seconde section, Nebiim contient huit livres : Josué, Juges, Samuel, Rois, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et un dernier livre intitulé : les douze prophètes. Les Chrétiens divisent ce dernier livre en douze livres.

La troisième et dernière section de la Bible Hébraïque rassemble onze livres : Les Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Qôhélet (Ecclésiaste), Lamentations, Esther, Daniel, Esdras Néhémie, Actes des Jours (Chroniques).

Cette liste des Ecritures Hébraïque est ancienne, elle est citée par des sources anciennes au cinquième siècle avant Jésus Christ. Mais sa rédaction s’est étalée sur plusieurs siècles, par compilation de plusieurs sources différentes.

Les résultats de l’étude scientifique des cinq premiers livres semble confirmer les hypothèses avancées par plusieurs chercheurs, et ce depuis le Moyen Age, puis par Spinoza et par Jean Astruc, et à la fin du dix-neuvième siècle par Graf et Wellhausen. Finalement, c’est l’hypothèse « des quatre document », qui s’est imposée à la plupart des exégètes actuels de la Bible.

La Torah serait donc un savant mélange de quatre documents initiaux : Yaviste, Elohiste, Deutéronomique et Sacerdotal. Chacun de ces quatre documents possèderait ses caractéristiques propres : noms divins, style, expressions fréquentes, etc.…

Ce mélange se serait opère en plusieurs phases, depuis l’époque de la sortie d’Egypte, jusqu'au retour de la déportation à Babylone et notamment durant l’installation progressive des tribus juives en terre sainte, leur unification sous David et Salomon, sur eux La Paix, puis la scission en deux royaumes ennemis : Juda et Israël.

Ainsi le Deutéronome avait carrément disparu durant ces troubles à l’époque du Roi Manassé, puis redécouvert sous le règne du Roi Josias dans une cave du Temple de Jérusalem. La compilation définitive des documents s’opère au cinquième siècle avant Jésus Christ.

La tradition juive, en séparant ces textes en trois sections bien précises, indique l’importance décroissante qu’elle attache à chacun de ces livres. Ils son tous sacrés, mais la première section est le fondement, elle contient la révélation faite à Moïse, sur lui la Paix. La deuxième section rassemble des écrits d’autres prophètes ultérieures et des chroniques historiques. La troisième section vient en complément, avec les Psaumes, Les Proverbes, des livres de sagesse, quelques prophètes et également des chroniques des règnes.

Ainsi, pour simplifier, la Torah est la véritable fondatrice de la religion d’Israël, qui durant le séjour en Egypte, n’était étayée que par une tradition orale. La section des Prophètes vient en appui de la Torah, pour revivifier, de génération en génération, sa valeur absolue. Puis les Ecrits de la troisième section viennent en complément et exégèse de l’ensemble. Les autres écrits du Judaïsme, comme le Talmud, ne sont pas inclus dans la Bible. Ils sont de rédaction tardive, échos de la Tradition orale parallèle au TaNaK, oeuvres de rabbins et théologiens, et constituent principalement des commentaires du texte de base : le TaNaK, agrémentés de récits plus ou moins légendaires.

Les Bibles Chrétiennes

Les Bibles Chrétiennes rassemblent l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Il y a la Bible Grecque ou Septante, on dit qu’elle s’appelle ainsi parce que septante scribes juifs l’ont traduite de l’hébreu en grec. La plus ancienne chez les Chrétiens, et qui est devenue par la suite la Bible de l’Eglise Orthodoxe. Le canon des Ecritures orthodoxes n’a été fixé définitivement qu’au synode de Jérusalem en 1672. Par rapport à la Bible Hébraïque, ce canon inclut d’autres livres écrits tardivement en araméen ou en grec, et que les Juifs rejettent comme apocryphes.

Il y a ensuite la Bible latine, traduite initialement à partir de la Septante grecque, mais, qui a connu des évolutions ultérieures, par le recours à des traductions à partir de textes hébreux. Sa composition latine canonique n’est devenue définitive qu’au Concile de Trente en 1546, c'est-à-dire il n’y a pas si longtemps, on l’appelle Vulgate.

Et enfin la alopecie">BibleBible protestante, qui reprend le canon de la Bible Hébraïque mais dans un ordre différent, sans retenir la classification hébraïque en trois sections. Sont donc inclus les sept livres suivants, apocryphes pour les Juifs mais qui figurent dans les Bible Catholique et Orthodoxe : Tobie, Judith, Sagesse, Ecclésiastique, Baruch, le Premier et le Dixième livre des Maccabées ; ainsi que des fragments des livres d’Esther et de Daniel. Le canon protestant n’a été définitivement adopté que depuis les éditions du dix-neuvième siècle. Auparavant, les Protestants, suivent l’exemple de Luther, mettant ces sept apocryphes précités en appendice de leurs éditions bibliques. Aujourd’hui, ils les excluent entièrement.

La constitution des différentes Bibles a pris des siècles. Les Catholiques et les Orthodoxes, comme on l’a vu, ont rajouté des livres considérés comme apocryphes par la tradition Juive, et ont bouleversé l’ordre canonique de cette source hébraïque, qui avait sa logique interne, par sa répartition en trois sections distinctes. Ce classement n’était pas seulement le fruit du hasard, bien que la formation du TaNaK elle-même soit le fruit d’une longue histoire mouvementée et souvent dramatique. Ce classement traditionnel avait certainement une fonction propre.

Les Juifs, qui ont transmis la première partie de la Bible au monde ne reconnaissent aucune valeur au Nouveau Testament, qui relate la vie, les actes et les paroles attribuées à Jésus et à ses disciples.

Il faut dire que les exagérations propres aux Chrétiens n’ont pas encouragé les Juifs à changer d’avis sur le Messie qui est pourtant leur sauveur et qu’ils ont rejeté. Le Talmud, livre rabbinique postérieur à Jésus, relate l’histoire de Jésus en termes insultants. D’après ce livre, Jésus aurait volé un morceau du livre sacré dans le temple et aurait ensuite opère une magie grâce cette profanation pour subjuguer ses disciples.

Tout en reconnaissant l’Ancien Testament comme historique de leur religion, les Chrétiens, ne le considèrent pratiquement plus comme un fondement moral : seul le Nouveau Testament, à leur yeux, remplit désormais ce rôle et cela depuis Paul de Tarse et ses disciples. Pour la Loi de Moïse est surclassé par la Foi en Jésus, Rédempteur de l’humanité selon leur théologie, c'est-à-dire effaceur du « péché originel » qui rendait la Loi obligatoire. Désormais, selon eux, Le Pardon l’emporte sur le

Talion, et Jésus a « payé » pour les pécheurs : il leur suffit de croire en lui. Il y a en cette théologie un « arrière goût » de croyances païennes, le sacrifice d’un « dieu » pour le salut des humains, comme il y en à eu dans les croyances égyptiennes et grecques antiques.

Le Coran

Coran est un mot d'origine arabe, francisé sous cette forme approximative, du vocable original Qur'an. Ce mot signifie Lecture ou Récitation. Contrairement à la Bible, il n'est pas la compilation de plusieurs livres. Il y a en tout 114 sourates de longueurs inégales : la plus courte contient trois versets et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique de la Révélation faite par Allah à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. La toute première, la Fatiha est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée « Le prologue » par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors des prières.

Les spécialistes ont distingué deux grandes catégories de sourates: celles qui correspondent à la période de La Mecque, et celles de la période de

Médine. La partie relative à la période Mecquoise traite généralement du rapport à Dieu, la foi, spiritualité,... tandis que la partie Médinoise traite quant à elle de l'aspect social de l'homme.

Il est l'ensemble des paroles transmises à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. L'ultime Prophète fut l'unique réceptacle de ce Message Divin, qu'il annonça ensuite au monde. Entre Dieu et l'homme, l'intermédiaire de ce Message fut l'Ange Gabriel. Ce Message descendit jour après jour durant vingt-trois ans, au fur et à mesure des besoins, tant spirituels que juridiques, de la communauté musulmane naissante.

Le Coran fut révélé depuis l'an 10 avant l'Hégire, jusqu'à l'an 13 après l'Hégire. Le Coran n'est pas un écrit humain mais Divin. Pour preuve, le manque de contradiction qui le caractérise, alors que la Bible fourmille de contradictions :

« Ne méditent-ils donc pas le Coran ? S'il venait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient de nombreuses contradictions». (Coran 4,82)

Le premier secrétaire du Prophète, Zayd ibn Thabet, a rédigé un muç-haf (livre relié) complet du Coran. Et c'est son recensement des versets et sourates qui a été unanimement reconnu comme conforme à la récitation orale définitive qu'en avait fait le Prophète durant le dernier mois de Ramadan qui a précédé son retour vers le Créateur. Il n'y a aucune contestation de ce fait. Toutes les écoles juridiques de l'Islam, Sunnites, Chi'ites, Karedjites , possèdent cette unique version du texte révélé. Et Dieu coupe court à tout doute sur ce sujet :

« C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel, et c'est Nous qui en sommes le Gardien » (Coran 15,9).

Le Coran est le Message final adressé aux hommes dans leur totalité :

« Nous ne t'avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur à tout le genre humain. Mais la plupart des hommes ne savent pas». (Coran 34,28)

Le Coran est un texte qui a de nombreux aspects. Des aspects « théologiques», réaffirmant principalement l'Unicité absolue de Dieu et désignant Ses Noms et attributs. Des aspects historiques, rappelant certains épisodes édifiants de la vie des prophètes et des peuples antérieurs. Il annonce également des événements futurs et le monde à venir (l'au-delà), le Paradis et l'Enfer. C'est aussi un texte législatif déterminant le cadre moral et juridique en matière de règle de vie, pour la communauté des croyants, jusqu'au Jour du Jugement dernier. Il indique également l'attitude que les Musulmans doivent observer à l'égard des autres communautés : les Chrétiens, les Juifs, Sabéens, Mages (ou Mazdéens ou Parsis), les Polythéistes, les Athées, les Hypocrites avérés, selon les circonstances. C'est aussi, enfin, un Texte qui ouvre sur la réalité « métaphysique » et conduit l'aspirant dans la voie du Rapprochement de Dieu.

Dieu a donné le Coran pour redonner la Foi pure aux humains. Son ordonnancement même, qui n'est pas chronologique mais répond à une « logique Divine» supra humaine, n'est pas le fruit du hasard. Sa lecture méthodique et sa compréhension permettent de répondre complètement à toutes les questions essentielles que se pose l'humanité depuis toujours. Et rien n'y est omis pour nous transmettre et parfaire cette Foi, qui est certes l'effet d'une grâce Divine «invisible», mais qui se nourrit aussi de Sa Parole «lisible».

L'effort humain, pour acquérir et appliquer la science sacrée contenue dans le Coran, cet effort est le signe absolu de notre reconnaissance envers Lui, et cela a pour conséquence d'amplifier indéfiniment la grâce divine :

« C'est ainsi que Nous récompensons quiconque se montre reconnaissant». (Coran 54,35)

« Souvenez-vous et Je Me souviendrai de vous ! Rendez- Moi grâces ! Ne soyez pas ingrats!» (Coran 2,152)

«Si vous êtes reconnaissants, je ferai, certes, encore plus pour vous. Mais si vous êtes infidèles, Mon châtiment sera terrible pour vous».

(Coran 14,7)

Le Coran est le dernier Rappel avant le Jugement dernier. Il contient des promesses et des Menaces précises. Il a été annoncé à tout l'univers. Il est disponible dans toutes les langues. Il confirme et protège les Ecritures antérieures qui étaient de «seconde main» et ont subi des altérations. Il indique le Chemin Droit qui commence par la Soumission, se gravit par la Foi et fait accéder à la Vertu. Arrivé à ce stade, le vertueux ressent constamment le Regard de Dieu sur lui, il «goûte» à la Présence Divine. Il «habite» déjà, en esprit, sa demeure dernière dans la Vraie Vie auprès de son Créateur Miséricordieux et Aimant.

Son «coeur» est devenu une «demeure» de Dieu - Exalté et Magnifié soit-Il. Ce processus de purification est appelé les savants musulmans.

Auteur Hassan R

http://quran.al-shia.org/fr/article/a1.htm

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