referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

science

Les juifs les polythéistes et le prophète

Assalat sur le prophète, Assalat sur le prophète

toute créature destinée à vivre en ce bas-monde passe par cinq phases, la phase de l’esprit, la phase utérine, la phase de l’ici-bas, la phase de la tombe et la phase de la résurrection.« Et ils t’interrogent au sujet de l’esprit, dis : "L’esprit relève de l’Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de science. » [1].

Ce verset est une preuve manifeste de la véracité et de l’authenticité du caractère prophétique de Muhammad — paix et bénédictions sur lui —. Voici dans quelles circonstances il fut révélé.

Les Polythéistes de la Mecque voulurent mettre à l’épreuve le Prophète afin de savoir s’il était vraiment celui qu’il affirmait être, c’est-à-dire le dernier Messager d’Allâh. Ils décidèrent donc d’envoyer à Médine deux des plus farouches détracteurs du Prophète, 'Uqbah Ibn Abî Mu'ayt et An-Nadr Ibn Al-Hârith, questionner les grands rabbins et autres docteurs de la Loi juive à son sujet.

Ceux-ci leur dirent, pour mette sa véridicité à l’épreuve, de poser les trois questions suivantes au Prophète :

Qui sont les gens de la Caverne et quelle est leur histoire ?Qui est celui qui a parcouru la Terre du Couchant au Levant ?Qu’est-ce que l’esprit ?

Et ils précisèrent aux émissaires de Quraysh que si le Prophète répondait à toutes les questions, il s’agirait alors d’un imposteur. En revanche, s’il répondait à deux questions et laissait la troisième à la science d’Allâh uniquement, il s’agirait alors bel et bien de l’Envoyé d’Allâh sans aucun doute possible.

Les Juifs savaient pertinemment de par leurs Écritures que Muhammad était un Prophète. 'Abd Allâh Ibn Salâm, par exemple, était l’un des chefs des Juifs. Il était un érudit. Il dit : « Lorsque le Prophète arriva à Médine, à la vue de son visage, j’attestai : “Il n’y a de divinité sinon Allâh. Par Allâh, ce visage n’est point celui d’un imposteur !” » Chers frères, tout se voit. La véridicité se voit dans les yeux, et l’imposteur ne peut guère cacher son jeu, même s’il feint la dévotion. C’est pourquoi notre Seigneur dit à propos des pieux : « ils portent leur marque sur le visage, à cause de la prosternation ». Il dit également à propos des criminels : « on reconnaît les criminels à leurs marques ». Rien ne se cache, tout se voit... Notre Seigneur dit : « Et tu les reconnaîtrais très certainement au ton de leur parler. » [2]

Tout ce que tu caches, les jours le divulgueront
Tu as beau cacher, rien n’échappe guère à l’Un !

[...]

Les Juifs leur dirent donc de poser trois questions concernant un groupe de gens dans le passé, un homme ayant parcouru la terre du levant au couchant, et ce qu’est l’esprit. S’il répond aux trois questions, il est un imposteur. S’il répond à deux questions seulement et laisse la troisième à la science divine, il est un Envoyé d’Allâh.

Les polythéistes posèrent les trois questions au Prophète, pensant le soumettre à rude épreuve. Mais comme c’est une affaire de révélation, et que les réponses proviennent de la science d’Allâh, il n’y a là aucune difficulté. « Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames (plumes pour écrire), quand bien même l’océan serait un océan d’encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d’Allâh ne s’épuiseraient pas. Car Allâh est Puissant et Sage. » [3] Ils posèrent les questions au Propète qui leur répondit : « Je vous répondrai demain. » Mais il oublia de conditionner le tout par la volonté de Dieu en disant « in shâ’a Allâh ». Par parenthèse, lorsqu’on questionna le Prophète sur ce genre d’oubli, il répondit : « Je n’oublie point mais on me fait oublier, afin d’établir une jurisprudence ! » c’est-à-dire qu’en réalité, pour des visées pédagogiques, Allâh le rendait sujet à l’oubli afin que les gens sachent quoi faire ou quoi dire en cas d’oubli !

En l’occurrence, la révélation divine fut interrompue quinze jours durant lesquels les émissaires de la Mecque venaient chaque jour interroger le Prophète et fanfaronner... On voit là une première preuve de la véridicité du Prophète. En effet, s’il n’était pas un Envoyé d’Allâh, il aurait fourni des réponses aux questions dès le lendemain sans attendre. Mais le fait qu’il n’ait pu répondre que quinze jours plus tard, dans l’attente de la permission divine, démontre bien que c’est une affaire de révélation provenant uniquement d’Allâh et que Muhammad n’était pas un faux prophète.

Ainsi quand Jibrîl [4] vint au Prophète, quinze jours plus tard, avec la révélation divine, ce dernier lui dit : « Ô frère Jibrîl, ton absence a été si longue que je me suis langui de te revoir ». Et Jibrîl de répondre au Prophète : « Ô Envoyé d’Allâh, ma langueur de te revoir durant tout ce temps était encore plus forte que ta langueur de me revoir. » Au passage, ceci répond à la thèse des athées, des orientalistes, des évangélistes et autres mécréants selon qui les épisodes de révélation n’étaient autres que des accès d’épilepsie. Les épileptiques, dans leurs moments de crise, bavent et urinent sur eux-mêmes, et vivent des instants très difficiles qu’ils ne souhaitent pas revoir de sitôt. Or, le Prophète se languissait de revoir Jibrîl. [...] S’il s’agissait d’épilepsie, il ne voudrait surtout pas des visites de Jibrîl ! Mais en vérité, la révélation divine n’est que miséricorde et lumière. « Qu’est-ce qui t’a donc retenu, ô Jîbrîl ? », demanda alors le Prophète. « Je ne suis qu’un serviteur exécutant les ordres. Si on me l’ordonne, je descends, et si on me retient, je m’abstiens. », répondit Jibrîl. « Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. À Lui appartient tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n’est point oublieux. § Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce qui est entre eux. Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un égal ? » [5]

D’une part, Jibrîl expliqua la raison de son retard en récitant la Parole d’Allâh, qui nous instruit de ce qu’il faut dire lorsqu’on oublie d’invoquer la volonté d’Allâh : « Et ne dis jamais à propos d’une chose : "Je la ferai sûrement demain", § sans ajouter : "Si Allâh le veut", et évoque ton Seigneur quand tu oublies et dis : "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct". » [6]

Tout musulman se doit de conditionner ses projets par la volonté d’Allâh et, s’il oublie de le faire, il doit évoquer Allâh de quelque manière que ce soit. Par exemple, on peut dire lâ ilâha illâ Allâh (il n’y a point de divinité sauf Allâh), subhâna Allâh (gloire à Allâh), al-hamdu lillâh (louange à Allâh), Allâhu akbar (Allâh est le plus grand), lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh (il n’y a point de puissance ni de force sauf en Allâh), ou toute autre mention d’Allâh.

[...]

D’autre part, il apporta la réponse aux questions des polythéistes.

Réponse à la première question

Jibrîl récita au Prophète — paix et bénédictions sur lui — la parole d’Allâh — Exalté soit-Il — : « Penses-tu que les gens de la Caverne et d’Ar-Raqîm ont constitué une chose extraordinaire d’entre Nos prodiges ? § Quand les jeunes gens se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : "Seigneur, accorde-nous de Ta part une miséricorde ; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne". § Alors Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. » [7] Le récit fut entièrement révélé de la part d’Allâh Qui dit au Prophète de dire au monde entier : « Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. » [8] Voici donc pour la première question concernant les gens de la caverne.

C’est pourquoi, soit dit en passant, quiconque lit la sourate de la caverne le vendredi, Allâh lui octroie une lumière de l’endroit où il se trouve jusqu’à la Maison sacrée. Et quelle lumière ! Depuis l’endroit où il se trouve jusqu’à la Maison d’Allâh. Quelle compagnie d’électricité peut délivrer une telle puissance ? On rapporta aussi que celui qui en lit dix versets le vendredi, reçoit d’Allâh une lumière depuis l’emplacement de ses pieds jusqu’au ciel. Une manne divine. N’oubliez donc pas de saisir le Coran les vendredis et de lire cette sourate. Si vous la connaissez par cœur, récitez-la de mémoire, autrement, prenez le Coran et lisez-la car elle a un très grand mérite. On rapporta aussi que quiconque en lit quelques versets sera immunisé contre le vice de l’hypocrisie.

« Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur ; et Nous leur avons accordé davantage de guidance. » [8] Voyez la force de la foi... Étant donné qu’ils ont pris l’initiative de croire, Nous leur accorderons davantage de guidance. « Nous avons fortifié leurs cœurs lorsqu’ils s’étaient levés pour dire : "Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre : jamais nous n’invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi, nous transgresserions dans nos paroles. » [9] Quelqu’un vous a-t-il demandé d’adorer d’autres divinités qu’Allâh ? « Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. » [10] Il y avait à l’époque un roi qui ordonnait à son peuple de l’adorer lui et de ne point lui associer personne. Ces jeunes gens ont refusé et jamais ils n’auraient accepté d’adorer personne en dehors d’Allâh. « Que n’apportent-ils sur elles une preuve évidente ? Quel pire injuste, donc que celui qui invente un mensonge contre Allâh ? » [10] À sept, comment pouvaient-ils se débrouiller dans un pays totalement mécréant ? Mais le croyant trouve toujours refuge en se dirigeant vers Allâh, en fuyant vers Lui, en s’accrochant à la ganse d’Allâh quand bien même les flammes l’entoureraient car la force du monothéisme éteint toute flamme.

« Et quand vous vous serez séparés d’eux et de ce qu’ils adorent en dehors d’Allah, réfugiez-vous donc dans la caverne » Puisque vous croyez en Allâh et proclamez Son Unicité, éloignez-vous de ces gens. Pour aller où, Seigneur ? « Réfugiez-vous donc dans la caverne » Une grotte dans la montagne... Qui va nous nourrir ? Comment on va faire ? Il leur répondit : « Réfugiez-vous donc dans la caverne ». Ils y entrèrent donc peu de temps après le lever du soleil et s’y assirent. Et voilà que le sommeil caressa leurs paupières. [...] « Votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et disposera pour vous un adoucissement à votre sort. » [11] Sur le chemin de la caverne, un chien les suivit petit à petit. Ils essayèrent de le renvoyer, rien n’y faisait. « Va-t-en ! Nous ne voulons pas de toi ! » Et voilà que le chien prit la parole et leur dit : « J’aime les bien-aimés d’Allâh ! » (Laissez-moi marcher avec vous, je suis ordonné de vous suivre !) « Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se rendront auprès du Tout Miséricordieux, (sans exception), en serviteurs. § Il les a certes dénombrés et bien comptés. § Et au Jour de la Résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui. § À ceux qui croient et font de bonnes œuvres, le Tout Miséricordieux accordera Son amour. » [12]

Ils entrèrent donc dans la caverne. Le chien s’assit à l’entrée les pattes tendues devant lui. Si tu le voyais, tu croirais qu’il monte la garde, alors qu’en réalité il dort. Les sept hommes s’endormirent tandis que le chien montait la garde. Et voici que trois cent neuf années passèrent l’une après l’autre. Puis Allâh les réveilla. Trois cent neuf ans durant lesquels les Soins divins régissaient le lieu où ils dormaient. « Tu aurais vu le soleil, quand il se lève, s’écarter de leur caverne vers la droite » [13] pour éviter que la chaleur les indispose. Le soleil apportait sa lumière pour purifier les lieux et y apporter la vie, mais sans les indisposer par sa chaleur. « Et quand il se couche, passer à leur gauche », si bien que le soleil ne les dérangeait ni au lever ni au coucher. « Tandis qu’eux-mêmes sont là dans une partie spacieuse (de la caverne)... Cela est une des merveilles d’Allâh. Celui qu’Allâh guide, c’est lui le bien-guidé. Et quiconque Il égare, tu ne trouveras alors pour lui aucun allié pour le mettre sur la bonne voie. »

« Et tu les aurais cru éveillés, alors qu’ils dorment. » [14] Pourquoi ? Parce qu’ils se retournaient à droite et à gauche et ce, afin que la circulation sanguine soit assurée normalement, pour éviter les escarres. Par exemple, quand on reste assis pendant longtemps sans changer de position, on ressent des fourmillements dans les jambes. On dit que les jambes sont ankylosées. Ils étaient donc retournés pour faire en sorte que la circulation sanguine suive son cours et que la vie continue son cours normalement. « Et Nous les tournions sur le côté droit et sur le côté gauche » Notez l’usage de la première personne du pluriel. Comme si Allâh prenait en charge leur affaire personnellement et dans les moindres détails, y compris le fait de les retourner. « Tandis que leur chien est à l’entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu aurais pris la fuite ; et tu aurais été assurément rempli d’effroi devant eux. » Pourquoi donc ? Parce qu’ils dormaient dans un endroit peu fréquenté. Quiconque les voyait de loin les prenait pour des coupeurs de chemins et les laissait tranquilles. C’est pourquoi l’adage dit que le fusil non chargé fait peur à deux personnes, celui qui le tient et celui qui est tenu en joug. Le premier a peur que son jeu soit découvert et le second a peur d’être blessé. Ces gens jouissaient donc d’une garde et d’une attention divines.

Trois cent neuf années plus tard, ils se réveillèrent peu de temps avant le coucher du soleil. « Et c’est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu’ils s’interrogent entre eux. L’un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d’un jour". » [15] « Nous sommes arrivés vers sept heures du matin, et il est environ six heures du soir. Nous ne sommes pas restés une journée. » Ce verset indique clairement que leurs barbes et leurs cheveux n’avaient pas poussé pendant cette période car si cela avait été le cas, ils n’auraient pas répondu « Nous avons demeuré un jour ou une partie d’un jour. » En trois cents neuf ans, leurs barbes et leurs cheveux mesureraient plusieurs mètres. Mais l’attention divine les enveloppait. La croissance de leurs barbes et de leurs cheuveux fut figée et leurs corps restèrent tels quels. Après s’être interrogés sur la durée de leur séjour dans la caverne, ils décidèrent d’envoyer l’un d’entre eux leur apporter de la nourriture. « Envoyez, donc l’un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu’il voie quel aliment est le plus pur et qu’il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu’il agisse avec tact. » Qu’il ne cherche querelle à personne.

[...]

L’un d’entre eux prit de l’argent et alla acheter à manger. Lorsque le vendeur reçut les pièces d’argent, il remarqua qu’elles étaient frappées à l’éfigie du tyran d’antan. « D’où tenez-vous ces pièces ? On en entend parler dans les légendes seulement », s’exclama-t-il. Le commerçant fit beaucoup de bruit et informa les autorités de cette affaire. À l’époque, le pays était gouverné par un bon roi. Ce dernier fit venir les gens de la caverne et leur offrit de leur réaliser leurs vœux. Mais ceux-ci préférèrent le retour à Dieu et Son agrément. Quelle morale tirer de cette histoire ? « Et c’est ainsi que Nous fîmes qu’ils furent découverts, afin qu’ils (les gens de la cité) sachent que la promesse d’Allâh est vérité et qu’il n’y ait point de doute au sujet de l’Heure. » [16] Les gens de la caverne étaient une preuve manifeste et un exemple vivant de la véracité de la résurrection. Celui Qui fut capable de les endormir pendant trois cent neuf ans est capable de ressusciter les morts le jour de la résurrection.

Enfin, Allâh enseigna au Prophète : « Et ne dis jamais à propos d’une chose : "Je la ferai sûrement demain", § sans ajouter : "Si Allâh le veut" » [17]

Réponse à la deuxième question

Puis il donna la réponse à la deuxième question, à savoir : « Que dis-tu d’un roi ayant parcouru la terre du Levant au Couchant ? » D’où la révélation du verset : « Et ils t’interrogent sur Dhû Al-Qarnayn. Dis : "Je vais vous en citer quelque fait mémorable". » [18] Ce fut un roi monothéiste dont la mainmise s’étendait sur les contrées d’Orient et d’Occident. Il atteignit les pays du Couchant et les pays du Levant, ainsi que la région entre les deux digues. Il y porta secours à des gens faibles et les défendit contre des gens malfaisants appelés Ya’jûj et Ma’jûj. « Ils dirent : "Ô Dhû Al-Qarnayn, les Ya’jûj et les Ma’jûj sèment le désordre sur terre. » [19] Il s’agit de deux tribus ou de deux groupes malfaisants, ne connaissant aucune loi sauf la loi de la jungle ; le fort y dévore et spolie le faible. Sur ce, les faibles lui dirent « Ô Dhû Al-Qarnayn, les Ya’jûj et les Ma’jûj sèment le désordre sur terre. Ne pourrions-nous te verser tribut, à charge qu’entre eux et nous tu établisses une digue ? » [19] Un barrage entre les deux digues (les deux montagnes) susceptible de nous protéger contre leurs assauts. « Il dit : "Ce que Mon Seigneur m’a conféré vaut mieux (que vos dons)." » [20] « Je ne veux pas d’argent, tout ce que je fais je le fais pour la Face de Dieu. » Les gens pieux n’acceptent jamais l’argent en lieu et place des réformes.

Cela n’est pas sans rappeler la réaction du Prophète d’Allâh, Salomon. Lorsque Balqîs dit : « Je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les émissaires ramèneront » [21] Elle lui envoya un présent somptueux, digne d’un roi. Lorsque Salomon vit l’argent, il dit : « Vous me feriez largesse d’argent ? Mais Dieu m’a donné davantage qu’à vous ! Mais c’est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau. » [22] Vais-je accepter un pot-de-vin en contrepartie du Monothéisme ? Je vous ai écrit : « Ne faites pas les superbes avec moi, venez à moi en soumis. » [23] et vous me proposez un pot-de-vin ? Jamais je ne me laisserai corrompre !

De même, Dhû Al-Qarnayn, le roi monothéiste pieux : « Il dit : "Ce que Mon Seigneur m’a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. Apportez-moi des blocs de fer". Puis, lorsqu’il en eut comblé l’espace entre les deux montagnes, il dit : "Soufflez !" Puis, lorsqu’il l’eut rendu une fournaise, il dit : "Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus". » [24] Lorsqu’il eut construit la digue de fer et de cuivre, et fit fondre le fer grâce au feu, « Ils (Ya’jûj ey Ma’jûj) ne purent l’escalader ni l’ébrécher. » [25] Chercha-t-il à tirer quelque fierté de son œuvre ? Non, il dit : « C’est là une miséricorde de mon Seigneur. » [26] Les gens pieux attribuent tous les succès à Allâh et n’en tirent guère de fierté personnelle. « Il dit : "C’est là une miséricorde de mon Seigneur. Quand la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Promesse de mon Seigneur est vérité". » [26] Lorsque mon Seigneur le voudra, cette digue sera nivelée et les Ya’jûj et Ma’jûj seront libérés avant l’avènement de l’Heure et sèmeront le désordre sur terre. Ils dévoreront les biens et agresseront les gens. À ce moment, Allâh hâtera la mort des pieux et les rappellera à Lui. C’est pourquoi Allâh dit : « Jusqu’à ce qu’elle soit ouverte à Ya’jûj et à Ma’jûj et qu’ils déboulent de toutes les collines, c’est alors que la vraie promesse s’approchera » [27] « Quand la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Promesse de mon Seigneur est vérité". » [28] Nous retenons de ce récit que l’individu pieux et fort a le devoir de prendre la défense des faibles contre la tyrannie. C’est pourquoi notre maître, le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — dit : « Quiconque protège un croyant contre un hypocrite, Allâh protègera sa chair du Feu, le jour de la résurrection. » [29]

La réponse à la troisième question

Passons maintenant à la troisième question. Pour mémoire, on avait dit que si le Prophète répondait aux trois questions, ce serait un charlatan. Mais s’il ne répondait qu’à deux questions seulement et laissait la troisième à la science divine, alors ce serait un vrai prophète. « Qu’est-ce que l’esprit, ô Muhammad ? » La révélation apporta la réponse à cette question : « Et ils t’interrogent au sujet de l’esprit, dis : "L’esprit relève de l’Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de science. » [30]

Le Prophète réussit donc l’examen à la perfection. Néanmoins, les polythéistes représentés par An-Nadr Ibn Al-Hârith, l’émissaire de la Mecque auprès des Juifs de Médine, lui dit : « Ô Muhammad, "Si cela est la vérité provenant de ton Seigneur ; qu’il fasse pleuvoir du ciel des pierres sur nous." » Voyez ce qui se passe lorsque les cœurs se détournent de l’évocation d’Allâh ! Au lieu de demander à suivre la guidée, si telle est la vérité, ils appellent le châtiment. En guise de réponse, Allâh révéla à Son Messager : « Et quand ils dirent : "Ô Allah, si cela est la vérité de Ta part, alors, fais pleuvoir du ciel des pierres sur nous, ou fais venir sur nous un châtiment douloureux". § Allâh n’est point tel qu’Il les châtie, alors que tu es au milieu d’eux. Et Allâh n’est point tel qu’Il les châtie alors qu’Ils demandent pardon. » [31] En ton honneur Muhammad, ils ne seront pas châtiés immédiatement.

Je demande à Allâh de nous faire miséricorde et de nous faire profiter de son intercession — paix et bénédictions sur lui —. Puisse-t-Il nous rassembler autour de son bassin, et nous donner de sa main une gorgée d’eau jamais suivie de soif. Enfin, je demande pardon à Allâh en mon nom et en votre nom.

P.-S.

Ce texte correspond à la transcription en français d’un prêche donné en arabe par Sheikh Kishk, qu’Allâh lui fasse miséricorde.

Notes

[1] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le voyage nocturne, verset 85. NdT.

[2] Sourate 47, Muhammad, verset 30. NdT.

[3] Sourate 31, Luqmân, verset 27. NdT.

[4] Jibrîl est le nom arabe de l’Archange Gabriel, lequel était chargé d’apporter la révélation au Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui —. NdT.

[5] Sourate 19, Maryam, Marie, versets 64 et 65. NdT.

[6] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 24. NdT.

[7] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, versets 9 à 11. NdT.

[8] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 13. NdT.

[9] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 14. NdT.

[10] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 15. NdT.

[11] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 16. NdT.

[12] Sourate 19, Maryam, Marie, versets 93 à 96. NdT.

[13] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 17. NdT.

[14] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 18. NdT.

[15] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 19. NdT.

[16] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 21. NdT.

[17] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 23. NdT.

[18] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 83. NdT.

[19] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 94. NdT.

[20] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 95. NdT.

[21] Sourate 27, An-Naml, Les fourmis, verset 35. NdT.

[22] Sourate 27, An-Naml, Les fourmis, verset 36. NdT.

[23] Sourate 27, An-Naml, Les fourmis, verset 31. NdT.

[24] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, versets 95 et 96. NdT.

[25] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 97. NdT.

[26] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 98. NdT.

[27] Sourate 21, Al-Anbiyâ’, Les prophètes, versets 96 et 97. NdT.

[28] Sourate 18, Al-Kahf, La caverne, verset 98. NdT.

[29] Hadîth rapporté selon différentes variantes par les Imâms Ahmad et Abû Dâwûd. NdT.

[30] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le voyage nocturne, verset 85. NdT.

[31] Sourate 8, Al-Anfâl, Le butin, verset 33. NdT.

vhttp://www.islamophile.org/spip/Une-preuve-irrefutable-de-l.html

e6un7

La méditation: la science confirme la religion

La méditation a été définie comme: "autorégulation de l'attention, au service de la self-enquête, dans l'ici et maintenant. »

La méditation peut être pratiquée tout en marchant ou en faisant de simples tâches répétitives. Marche de méditation contribue à briser les habituelles catégories mentales automatiques, « donc retrouver la nature primaire des perceptions et des événements, attirant l'attention sur le processus tout en négligeant son objet ou le résultat final. »

La pratique de la méditation modifie le cerveau

On savait déjà que, correctement et régulièrement pratiquée, la méditation pouvait avoir un impact sur la stabilité émotionnelle et l’anxiété. Mais les bénéfices de cette pratique ne s’arrêteraient pas là.

Une nouvelle recherche publiée dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience Advance Access en mars et réalisée dans le laboratoire du professeur Mario Beauregard, de l’université de Montréal, fait état de différences notables entre le cerveau d’adeptes de la méditation et celui de débutants.

Pour arriver à ces conclusions étonnantes, les chercheurs ont étudié le cerveau de 13 adeptes de la méditation ayant plus de 1 000 heures d’entraînement et celui de 11 débutants en observant, à l’aide de l’imagerie, la synchronisation entre deux ou plusieurs régions cérébrales dans le temps. Pendant quelques minutes, les participants sont restés dans un scanner où il leur a été demandé de ne rien faire. Cette période d’inactivité a permis aux chercheurs de repérer le réseau cérébral par défaut des sujets : un ensemble de zones du cerveau s’activant au repos. Ils se sont alors aperçus que les effets de la méditation persistaient au-delà du moment de la pratique. Le cerveau des adeptes est en quelque sorte organisé différemment : on y constate une plus faible synchronisation entre la zone du cerveau liée aux processus cognitifs associés au soi et celle qui concerne plutôt l’évaluation émotive du soi.


Rien d’étonnant pour Véronique Taylor, l’auteure principale de ces recherches : « Ces individus sont habitués à être dans le moment présent et leurs pensées ne partent donc pas dans tous les sens lorsqu’ils sont au repos. » A contrario, on observe une forte synchronisation entre certaines zones convergeant vers le lobe pariétal droit, connu pour avoir un rôle déterminant dans l’attention. Autrement dit, savoir lâcher prise permettrait d’avoir ensuite des capacités de concentration accrues. 

La méditation dans la religion

Le Christianisme
La Bible mentionne '' méditer '' ou '' méditation '' environ vingt fois, quinze fois dans le livre des Psaumes, les seuls. Lorsque la Bible mentionne la méditation, il mentionne souvent obéissance du souffle prochaine. Un exemple est le livre de Josué: « ne pas laisser ce livre de la Loi s'écarter de votre bouche ; méditer sur ce jour et nuit. »

Traditions chrétiennes ont diverses pratiques méditatives. Citons notamment des traditions monastiques comme la Lectio Divina, méditations du Rosaire et l'Adoration eucharistique dans le catholicisme ou la tradition hésychaste dans l'orthodoxie, ce qui peut impliquer la récitation de la « prière de Jésus ».

Méditation chrétienne est le niveau intermédiaire dans un large caractérisation de trois étapes de la prière : il implique une réflexion plus que la première prière vocale niveau, mais est plus structuré que les couches multiples de la contemplation dans le christianisme. Saints tels que Thomas d'Aquin et Thérèse d'Avila ont insisté sur l'importance de la méditation dans le christianisme.

Méditation chrétienne se distingue et contraste avec les styles cosmiques de méditation orientale. Un document de 1989, généralement appelé '' Aspects de méditation chrétienne '' énoncées à la position du Saint-siège à l'égard des différences entre les styles chrétiennes et de l'est de la méditation.

Le document, publié comme une lettre à tous les évêques catholiques, met l'accent sur les différences entre les approches propice à la méditation chrétiennes et de l'est. Il met en garde contre les dangers d'une tentative de mélanger méditation chrétienne avec des approches orientales depuis qui pourrait être source de confusion et trompeuses et peuvent entraîner la perte de la nature essentielle de christocentrique de méditation chrétienne.

L'Islam

Un musulman est obligé de prier au moins cinq fois par jour : une fois avant le lever du soleil, à midi, dans l'après-midi, après le coucher du soleil et une fois durant la nuit. Au cours de la prière musulman se concentre et médite sur Dieu par la récitation du Coran et de se livrer à dhikr à réaffirmer et à renforcer le lien entre le créateur et la création. Ce guide de l'âme à la vérité. Cette méditation est destinée à aider à maintenir un sentiment de paix spirituelle, face à la quelle défis de travailler, social ou la vie de famille peut-être se présenter.

Les cinq actes quotidiens de prière Pacifique sont à servir de modèle et source d'inspiration pour conduite pendant le reste de la journée, transformer, idéalement, dans une méditation unique et soutenue : sommeil même doit être considéré que comme une autre phase de cette méditation soutenue.

Méditative passivité est dit d'avoir une qualité de guérison, et — dans la terminologie contemporaine — améliorer '' créativité ''. Le prophète Mahomet a passé des périodes prolongées dans la contemplation et à la méditation. C'est pendant une telle période que Muhammad a commencé à recevoir les révélations du Coran.

Insister sur le fait de croire aux données coraniques sans condition, ne veut aucunement dire renoncer à toute réflexion sur le Coran. La foi, au regard de l'islam, n'est pas l'ennemi de la raison. Elle est son complément. Ce sont les deux yeux qui permettent à l'homme de voir, les deux mains qui lui permettent d'agir, ou les deux pieds qui lui permettent de marcher. Avec l'une des deux sans l'autre on est borgne ou handicapé.

C'est le Coran lui même qui nous invite à la réflexion d'une manière générale et à la méditation sur le Coran en particulier:

 [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent! (Coran 38 / 29)

« Nulle adoration n’est comparable à la méditation » (Hadith, Bayhaki, Shuab, IV, 157)

La méditation et la conscience spirituelle sont les deux conditions irréfutables pour atteindre la vérité et élever les cœurs au niveau désiré. À chaque opportunité qu’il présente, du premier verset jusqu’au dernier, le Saint Coran, la seule « carte routière » qui oriente vers la guidance et le bonheur, nous invite à méditer sur la sagesse qui se cache derrière la création de l’homme, l’ordre admirable de l’univers, les signes d’Allah ; à discerner la portée de la puissance divine, des manifestations de la divine Majesté et de la souveraineté absolue que le Tout-Puissant manifeste dans tout l’univers.

À chaque opportunité présentée dans le Saint Coran, le Tout-Puissant adresse un mot d’avertissement à l’attention des croyants avec des expressions telles que :

« Ne réfléchissez donc pas ? », Ne méditent-ils jamais ? » ou bien « Ne comprennent-ils pas ? »[2]

D’autres questions se révèlent être corrélatives :

« N’observent-ils pas le chameau »[3] lorsque le Tout-Puissant veut attirer l’attention sur la création ;
« N’observent-ils pas les nuages, la pluie, les montagnes et comment la verdure disparait en hiver pour resurgir au printemps ? »[4] qui met l’accent sur les phénomènes écologiques ;
Ne réfléchissent-ils pas sur le sort malheureux des nations passées[5] mettant en exergue les événements historiques.

Le Tout-Puissant, de ce fait, nous invite à méditer sur les Lois divines effectives et efficaces dans l’univers et à saisir ce que l’on nomme « adatullah », ou les normes d’Allah, qui sont les conditions pour que ces Lois se manifestent.

Les croyants, d’autre part, qui mènent leur vie en conformité avec l’essentiel de la piété et qui sont capables de s’engager dans la méditation et la conscience spirituelle – et ils sont toujours une minorité – transcendent leur moi profond et acquièrent une maturité dans laquelle ils sont en mesure de reconnaître leur condition humaine et de saisir aussi bien leurs points faibles que leurs vertus, en tandem.

Véronique A. Taylor 

Sources

http://www.terredepaix.com/meditation-sur-lunivers-lhomme-et-le-coran/

http://www.news-medical.net/health/Meditation-Spirituality-and-Religion-(French).aspx

e6un7

Communautés et espèces: la science confirme le Coran

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} (TSC[1], Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

Ce verset figure dans le premier quart de la sourate Al-An’âm (les bestiaux), une sourate révélée à la Mecque qui compte 165 versets après la « basmallah » (formule qui débute toutes les sourates exceptée la 9ème). Comme son nom l’indique, cette sourate fait allusion aux bestiaux, et dans l’un de ses versets est énoncé l’un des principes fondamentaux de la classification des diverses formes de vie.

Indications scientifiques de ce verset:

Le nombre d’espèces vivantes connues à ce jour par les biologistes s’élève à un million et demi d’espèces, vivant dans différents milieux, dans l’eau, sur terre, et dans l’air. A ce nombre s’ajoutent environ 250 000 espèces vivantes primitives découvertes par les spécialistes des fouilles archéologiques. Au rythme annuel des découvertes dans ces deux domaines, les spécialistes estiment que le nombre total d’espèces vivantes sur notre planète pourrait atteindre les quatre millions et demi d’espèces. Or chaque espèce compte des milliards d’individus vivants ou ayant vécu dans les générations successives. La durée de survie moyenne d’une espèce varie entre 500 000 et 5 millions d’années (2 750 000 années en moyenne), et la trace de vie la plus ancienne remonte à 3 milliards 800 millions d’années. Ainsi, quels que soit les progrès scientifiques réalisés et les moyens de dénombrement disponibles, on réalise la difficulté de suivre chacun des milliards d’individus appartenant aux millions d’espèces. C’est ainsi qu’est apparue la nécessité de la classification mentionnée dans la sourate « Les bestiaux » dans le verset :

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés. } (Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

Le verset indique que l’unité fondamentale de la classification est l’espèce, qui se divise en communautés comprenant un certain nombre d’éléments de cette espèce vivant dans une région donnée sur terre (une communauté donnée). Les hommes se divisent en différentes races, chaque race représentant une communauté. Et toutes ces communautés ont une origine unique, un père unique Adam (la paix soit sur lui) qu’Allah (qu’Il soit exalté) a décrit en ces termes dans le Coran :

{Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} (An-Nissâ’ ‘les femmes’ :1)

{C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle;} (Al-A’râf : 189)

{Il vous a créés d’une personne unique et a tiré d’elle son épouse. Et Il a fait descendre [créé] pour vous huit couples de bestiaux.} (Az-Zoumar ‘Les groupes’ :6)

Et le dernier des prophètes et des envoyés (BP sur lui) décrit cette origine unique de l’humanité en ces termes : « Vous êtes tous d’Adam, et Adam est de terre.»

Le verset que nous étudions indique que de même que les hommes se divisent en différentes races qui représentent chacune une communauté, toutes ces communautés ayant une origine commune et unique, toutes les espèces vivantes se divisent également en groupes ou communautés (populations) ayant une origine unique. Ceci vient confirmer la multiplicité des communautés à l’intérieur d’une même espèce, ainsi que le fait que chaque espèce est indépendante de l’autre, même s’il y a une certaine ressemblance dans les structures, ressemblance qui nous rappelle l’unicité du Créateur (qu’Il soit exalté). Toute la création, de l’atome au système solaire, aux galaxies, et depuis la cellule vivante jusqu’au corps humain, tout cela est bâti selon une même et unique ordonnance, un système unique où la parité a une place évidente. Toute la création témoigne que le Créateur (que Ses Noms soient sanctifiés) en est l’auteur, le Dieu, le Seigneur, et qu’Il est l’Unicité absolue au dessus de Sa création.

La notion d’espèce dans le Saint Coran et dans la classification du vivant

Pour tenter de cerner ces quantités innombrables de créatures, les biologistes les ont classées en deux grandes familles, les végétaux et les animaux. Cette classification repose sur le fait que les végétaux principaux sont fixés au sol par des racines, et Allah (qu’Il soit exalté) leur a donné la capacité de produire eux-mêmes leur nourriture. Quant aux animaux, Allah leur a donné la faculté de se mouvoir par eux-mêmes et de ramasser, d’ingurgiter, de digérer et d’assimiler la nourriture obtenue d’autrui. Ce classement en deux grandes familles domina jusqu’au début du vingtième siècle, en dépit de la découverte, au moyen du microscope fabriqué au dix-septième siècle, de nombreuses créatures vivantes difficiles à classer dans l’une ou l’autre des familles des végétaux ou des animaux. Parmi ces créatures, se trouvaient de nombreux micro-organismes unicellulaires dont certains s’apparentent aux végétaux, d’autres aux animaux, d’autres aux deux. Ces organismes unicellulaires furent placés dans une famille à part sous le nom de protistes. Avec la découverte des bactéries, il apparut que celles-ci ne sont pas dotées de la structure cellulaire caractéristique des trois grands règnes, les protistes, les végétaux et les animaux. Leur cellule n’est pas pourvue d’un noyau différencié caractéristique des trois grandes familles, et les bactéries s’apparentent en cela aux créatures primitives connues sous le nom d’algues bleu-vert (cyanobactéries) qui sont des créatures unicellulaires, dépourvues de noyaux différenciés. Leur matériel génétique se disperse dans le liquide de la cellule de façon totalement indifférenciée.

De même avec la découverte des virus, il est apparu qu’ils se distinguent aussi des autres créatures. En effet, les virus vivent en parasite sur d’autres créatures, et se reproduisent en introduisant leur matériel génétique simple dans la cellule végétale, animale ou protiste. Le matériel génétique de ces créatures primitives n’est pas bien différencié.

Ainsi les êtres vivants furent classés en quatre règnes : Les monères, les protistes, les végétaux, les animaux. Puis les études montrèrent que les champignons diffèrent des protozoaires car ils absorbent leur nourriture à travers les parois cellulaires comme les végétaux. Cependant les champignons ne produisent pas par eux-mêmes leur nourriture comme le font les plantes, et ne l’ingurgitent pas non plus comme les animaux. Il a donc fallu les séparer et les classer dans un règne à part. Le nombre de règnes qui nous sont connus s’élève donc à cinq :

Le règne des monères comprenant les virus, les bactéries et les algues bleu-vert, généralement unicellulaires au noyau non isolé.

Le règne des protistes qui comprend les protozoaires et autres algues, organismes unicellulaires pourvus d’un noyau figuré.

Le règne des champignons qui comprend tous les types de champignons, mousses et lichens. Ils sont unicellulaires ou pluricellulaires, et leurs cellules sont pourvues d’un véritable noyau. Les champignons diffèrent des végétaux car ils sont dépourvus de chlorophylle. C’est pourquoi ils dépendent pour leur nourriture d’autres êtres vivants ou de matière organique en décomposition. Le champignon parasite vit au dépend d’autres créatures vivantes.

Le règne des végétaux qui comprend des créatures pluricellulaires. Les cellules des végétaux possèdent un véritable noyau, sont spécialisées en tissus et organes, et comportent des pigments végétaux qui leur permettent de métaboliser le carbone pour préparer leur nourriture. Les cellules ont des parois rigides, et en général les végétaux sont fixés dans la terre.

Le règne animal comprend des créatures vivantes pluricellulaires, chaque cellule ayant un noyau défini, et pas de paroi rigide. Les animaux sont capables de se déplacer, de se nourrir de végétaux ou d’animaux.

Cette classification basée sur l’observation expérimentale, même si elle est imparfaite, est un moyen de répertorier, qui est utile aux chercheurs dans leur travail de recensement des innombrables créatures vivantes. C’est pourquoi un expert célèbre de nos jours dans ce domaine en parle ainsi :

« Bien que le système basé sur le fait qu’il y a cinq règnes soit le système préféré dans ce livre, il n’est que le fruit de la raison humaine comme les autres systèmes de classement, c’est donc pour cette raison qu’il est une tentative de mettre des limites arbitraires à la nature. Et comme la nature se caractérise par une grande diversité, faire des classements précis et cohérents s’avère difficile et même impossible. » (Richard A. Goldzbi, « Biology », Tome 1, 1980, p. 394)

La classification actuelle des êtres vivants

Dans un effort de simplification, qui mena en réalité à plus de complexité, chacun des cinq règnes du vivant fut divisé en plusieurs embranchements qui furent eux-mêmes divisés en classes. Les classes furent divisées en ordres qui furent divisés en familles, puis en genres, puis en espèces, puis en variétés, puis en lignées (souches) qui comprennent plusieurs individus.

Et pour plus de complexité encore, chacune de ces unités fut divisée en trois, en permettant l’ajout des préfixes « super » ou « sous », comme super règne, règne, et sous règne, et ainsi de suite pour toutes les unités de la classification proposée.

Tout ceci s’avéra n’être qu’une tentative désespérée de la part des partisans de l’évolution d’effacer la réalité de la création, en niant l’existence du Créateur (qu’Il soit exalté) et en attribuant tout chose à la nature. Mais les découvertes scientifiques qui suivirent, et en premier lieu la génétique, ont commencé à nous confirmer que la véritable unité de classement du vivant est l’espèce que le Créateur (qu’il soit exalté) a divisée en milliards d’individus qu’Il a répartis sur terre et rassemblés en un certain nombre de communautés ou populations. Chacune d’entre elle vit dans une région du monde, dans un environnement particulier, et descend d’une origine unique que le Créateur a créé de par Sa Science, Sa sagesse, et Son pouvoir. Et l’espèce reste la seule unité de classement certaine dans toutes les classifications modernes des créatures vivantes. Et toutes les autres unités de classement sont de pures conjectures auxquelles se mêlent de nombreuses considérations personnelles. Car la personne qui établit une classification, choisit des caractéristiques et en ignore d’autres pour faciliter l’inventaire de ce nombre colossal de créatures.

Ainsi, chaque espèce d’êtres vivants comprend un ensemble de communautés ou de populations qui ont en commun une même morphologie, une même anatomie, les mêmes fonctions des organes, une constitution chimique et biologique identique, des caractéristiques génétiques fondamentales identiques, des conditions d’environnement voisines même si de grandes distances terrestres les séparent, la faculté de s’accoupler entre eux et de produire une descendance fertile fruit de cet accouplement. Ces caractéristiques sont communes aux individus de chacune des communautés, de même que tous les membres d’une communauté font partie d’une même et seule espèce, même s’il apparaît parmi ces communautés quelques disparités dues aux différences d’environnement, ou a l’isolement génétique, du fait que tous ces individus sont issus d’un code génétique unique.

Ainsi il ne peut jamais y avoir d’accouplement entre les individus de deux espèces vivantes différentes produisant une descendance fertile. Et chaque individu ne peut jamais engendrer en dehors de l’espèce dont il fait partie. Et les membres d’une espèce se distinguent très peu les uns des autres à l’intérieur d’une des communautés (populations) de cette espèce. Et ces distinctions proviennent des variations de la part que chaque individu a reçue de l’héritage génétique qu’a placé notre Seigneur (qu’Il soit béni et exalté) dans l’origine de cette espèce. Et il arrive que les différences entre individus de deux communautés augmentent légèrement en raison de l’isolement génétique et des conditions environnementales et climatiques :

Et cette remarque à elle seule suffit à nier l’idée de classement vertical des populations du vivant, idée basée sur l’hypothèse de liens de parenté entre les individus d’un règne (d’une espèce ou d’une lignée jusqu’au règne) et entre tous les règnes, et ceci dans le but de faire triompher l’idée d’évolution organique. Mais la science a mis en pièces cette idée et a réglé cette question grâce à l’apport d’éléments nouveaux. Le principal élément est la lecture du code génétique de l’homme et de nombreuses autres créatures vivantes. Cette lecture débuta par une tentative de classification au milieu du dix-huitième siècle, lorsque le médecin et naturaliste suédois Carl von Linné publia son livre intitulé : « Systema Naturae » en 1758, cent ans avant la publication de « L’origine des espèces » de Charles Darwin. Linné clamait dans son livre la nécessité de classifier les êtres vivants et de les nommer selon un système qu’il avait établi et qu’il a appelé nomenclature binominale

Ce système repose sur l’hypothèse que toutes les espèces du vivant ont une origine unique. Or dans le verset coranique que nous examinons Allah (qu’il soit exalté dit) : {Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} Ce verset indique que chaque espèce vivante, avec ses communautés et ses individus,est une entité propre, isolée des autres individus, communautés ou espèces. Il indique également que tous les liens de parenté concernant cette espèce se limitent à ses seuls membres, et ne s’étendent pas aux autres espèces. Et c’est une réalité qui apparaît dans les conclusions auxquelles aboutissent les sciences nouvelles telles que la génétique, la biologie moléculaire, la biochimie et autres qui abordent clairement cette réalité.

Et le Coran a mentionné cette vérité avant tout autre, il y a 1 400 ans, ce qui confirme que ce Livre ne peut pas être l’œuvre d’un homme, mais les paroles du Créateur qui l’a révélé selon Sa science au dernier de Ses prophètes et envoyés (que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soient sur eux tous). Comme Il s’y est engagé, Il en a préservé chaque mot et chaque lettre dans la langue où il fut révélé, la langue arabe, sur une période s’étendant sur plus de quatorze siècles et jusqu'à ce qu’Allah hérite de la terre et de ce qui s’y trouve.

Qu’Allah soit loué pour cette grâce qu’est le Coran, qu’Il soit loué pour cette grâce qu’est l’islam. {Louange à Allah qui nous a guidés à ceci. Nous n’aurions pas été guidés, si Allah ne nous avait pas guidés} (Al-A’râf : 43)

Prière et paix sur le Prophète, sceau des messagers, qui reçut le noble Coran de la part de son Seigneur, puis nous le transmit en toute intégrité, dans sa pureté divine, sa lumière, et sa vérité, ce Coran qui est tout entier vérité. Prière et paix sur la famille, les compagnons bénis et les épouses bonnes et pures du Prophète, ainsi que sur tous ceux qui le prennent comme guide et implorent comme il l’a fait, jusqu’au jour de la Rétribution.

[1] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran.

http://www.elnaggarzr.com/Test_fre/france/20.htm

Le monde parallèle entre la foi et la science

De tout temps, l'homme a toujours été profondément fasciné par le surnaturel et le monde invisible. L'existence d'un monde parallèle au nôtre l'a toujours troublé. On fait souvent référence à ce monde parallèle en tant que « monde des esprits » et la plupart des gens s'en font une image particulière. Pour certains, il s'agit des âmes de personnes décédées, qu'ils appellent aussi « fantômes ». Pour d'autres, les esprits représentent soit les forces du bien, soit celles du mal, les deux luttant les unes contre les autres pour exercer leurs pouvoirs sur l'humanité. Ces interprétations, toutefois, relèvent surtout du folklore et de l'imagination.

La théorie des cordes

Les scientifiques de l'University College de Londres ont trouvé une zone d'interaction entre notre univers et d'autres univers non visibles. Ceci semble d'abord confirmer ce qu'on appelle la « théorie des cordes » (voir vidéo ci dessous) qui, jusqu'à présent était seulement spéculative et cela prouverait l'existence de mondes parallèles.
Cette découverte a été faite dans le cadre de l'étude de la répartition dans l'espace, le rayonnement fossiles de micro-ondes qui est resté après le Big Bang et qui est supposé avoir donné naissance à notre univers. Ce rayonnement n'est pas homogène et contient des zones spéciales, caractérisée par une température plus élevées. « Nous avons probablement affaire ici à des « trous cosmiques », formée par interaction entre notre monde et de mondes parallèles, » – dit l'un des leaders de l'étude, le professeur Stephen Feeney. À son avis, notre univers n'est qu'une petite bulle dans un océan géant coexistence des mondes, ayant des caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques observable sur une image numérisée.


La théorie des mondes parallèles par Fssabbagh

L'existence des mondes parallèles

L'existence de mondes parallèles n'est pas exclue par les physiciens théoriciens qui croient aux univers parallèles grâce à la physique quantique.

La physique quantique est une notion souvent mal comprise dans notre société. Elle fait référence à l'infiniement petit, c'est-à-dire au monde des atomes et des particules élémentaires tels que les protons, les neutrons et les électrons. A cette échelle, les objets sont si petits qu'on ne peut pas les décrire tels qu'ils sont et encore moins situer leur position. Les objets se retrouvent alors dans une superposition d'états différents et, par conséquent, ils ont chacun des probabilités d'existence différente.

Qu'est-ce que l'état de superposition dans le monde quantique?

Dans le monde quantique, une particule peut être dans deux états différents. Si l'on prend un exemple concret, il suffit d'imaginer que l'on place dans une boîte quatre boules rouges et quatre boules vertes. Lorsque l'on ouvre la boîte, on retrouve bien les quatre boules de couleur bleue et quatre autres de couleur verte. En revanche, dans le monde quantique, les boules possèdent simultanément la couleur rouge et la couleur verte. C'est ainsi que lorsque l'on en sort une de la boîte, on va soit découvrir une boule bleue soit une boule rouge dont la couleur va se «fixer». Mais si l'on refait l'expérience avec les boules que l'on aura sorti la première fois et qu'on les place dans une autre boîte, on va avoir certaines boules qui auront changé de couleur. Les boules possédant les deux teintes, elles peuvent aussi bien avoir la couleur bleue que la couleur verte. Des expériences faites par des physiciens ont montré que des électrons donnaient de façon imagée le même résultat que l'expérience des boules.

Comment ce résultat est-il possible? En réalité, lorsque l'on retire les boules de la boîte et qu'on les regarde, l'univers se scinde en deux. Dans l'un, on a la boule bleue et dans l'autre, la boule verte. Si l'on applique ce phénomène à la vie de tous les jours, on constate alors qu'il existe une multitude d'univers parallèles qui se décuplent sans cesse pour donner des probabilités très différentes.

L'Islam et le monde parallèle

À l'instar de toutes les religions, l'islam a lui aussi son interprétation sur ce monde invisible, mais c'est lui qui l'explique de la façon la plus claire et logique. Ce que plusieurs perçoivent comme un monde parallèle au nôtre est appelé le monde des djinns, en islam. Ce point de vue de l'islam apporte d'ailleurs de nombreuses réponses aux mystères des temps modernes et anciens. Sans la connaissance de ce monde, les musulmans, comme les non-musulmans, chercheraient à expliquer ces mystères de mille et une façons. Alors qui sont les djinns et que sont-ils, au juste?

Sous plusieurs aspects, les djinns sont très similaires à nous. Ils mangent et boivent, ils se marient, ont des enfants et meurent. Leur durée de vie est cependant beaucoup plus longue que la nôtre. Comme nous, ils connaîtront le Jugement dernier et rendront des comptes à Dieu, le Très-Haut. Ils seront présents, avec les hommes, au Jour du Jugement, et iront soit au Paradis, soit en Enfer.

Ce qui distingue réellement les djinns des êtres humains sont leurs pouvoirs et leurs habiletés diverses. Dieu leur a accordé ces pouvoirs pour les éprouver. S'ils oppriment les autres avec ces pouvoirs, ils devront en rendre compte. Par ailleurs, une meilleure connaissance de leurs pouvoirs peut nous aider à mieux expliquer certains phénomènes mystérieux qui se produisent autour de nous. Un des pouvoirs des djinns est qu'ils arrivent à prendre à peu près n'importe quelle forme physique

l'au-delà n'est qu'un monde parallèle au notre

« Ne dites-vous pas que la mort est le contraire de la vie? - Oui. - Et qu'elles naissent l'une de l'autre? - Oui. - Qu'est-ce donc qui naît du vivant? - Le mort. -Et qui naît du mort? - Le vivant - C'est donc des morts que naissent toutes les choses vivantes. Par conséquent les âmes existent dans les enfers après la mort. » Platon, vers 383 avant J.-C.

Cette citation de Platon donne une vision cyclique de la vie et de la mort, et par conséquent, admet l'existence d'un lieu – ici les enfers – où l'âme continue d'exister après la mort. Ne peut-on pas considérer, en quelque sorte, ce lieu comme un monde parallèle au nôtre, coupé de notre réalité ?

Tout homme est confronté un jour à la mort, mais suivant ses actions, ses péchés et ses bienfaits, il peut accéder à différents mondes. C’est pourquoi nous sommes tous jugés par une présence divine, que cela soit Saint-Pierre pour les chrétiens, dans un lieu « entre deux mondes », que les chrétiens appellent purgatoire, les juifs shéol (le judaïsme diffère cependant dans la mesure où le jour du jugement dernier n’aura pas lieu avant la venue du Messie : l’âme du défunt, ou souffle divin, rouah, retourne à Dieu dans le shéol)…

Les « bons » se rendent dans un lieu de mille plaisirs et délices, où Dieu apparaît : paradis, jardin d'Eden, moksha pour les hindouistes, ou encore nirvana pour les bouddhistes ; ce monde, que l'on se représente comme au-dessus du nôtre, au Ciel, est la représentation symbolique de ce que chaque croyant espère atteindre après la mort. L'étymologie de nirvana nous renseigne d'ailleurs sur le sens premier de ce mot, « nirva » signifiant « éteindre », le paradis est un lieu où toutes les souffrances sont anéanties. Mais les bouddhistes considèrent le nirvana plus comme un état qu'un lieu.

Quant aux pécheurs, ils sont condamnés aux tortures, au feu, à la glace, à la souffrance de l'enfer, ou géhenne pour les musulmans ; il s'agit d'une vision tout aussi symbolique que celle du paradis. Une telle opposition aboutit forcément à un état intermédiaire pour ceux qui ne sont ni « bons », ni « mauvais ». Dans certaines religions, ceux-ci connaissent un sort bien différent : dans le Coran, ils sont condamnés à rester dans un monde intermédiaire appelé araf.

La vision islamique du paradis est particulière parce qu'elle ne stipule pas l'existence d'un seul paradis et d'un seul enfer, mais de sept de chaque. Il est écrit dans le Coran : « Nous avons créé sept Cieux au-dessus de vous ». Cette vision est d'autant plus symbolique qu'un unique paradis : le plus haut placé, le plus sublime. Il en est de même pour les sept portes de l'enfer, où le septième niveau est le lieu où les croyants sont en attente du paradis.

Pour conclure l'accès aux Univers parallèles ne repose, pour l'instant, que sur le mythe. Il requiert beaucoup de sagesse sur le plan spirituel, et dans la science-fiction, les théories développées sont très loin d'être probables ; et de toute façon, il serait tout à fait impossible d'y accéder de son vivant.
Cet accès difficile renforce l'aspect mythique des Univers parallèles, et aiguise la curiosité des scientifiques, qui eux, ne baisseront jamais les bras pour prouver leur existence...

 

Sources:

http://corinne-vomscheid.suite101.fr/lexistence-des-mondes-paralleles-a23742#ixzz1q8u94B2S

http://www.neotrouve.com/?p=1104

http://knowingallah.com/v2/Document.aspx?id=1588&lang=fr

http://www.lantimatiere.info/projet/laccs-aux-univers-parallles

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site