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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Médecine prophétique:les plantes

la-sira-menu7.jpgNous vous proposons un extrait de l'ouvrage d'Al Suyûti al-Imâm Jalâl al-Dîn - "La Médecine du Prophète".

Troisième section

Des substances médicamenteuses et des substances alimentaires en général.

Plantes

Ail

Thûm

Est chaud sec au 3ème degré. Il dissipe  les fluatosités ou borborymes. Appliqué sur la peau, il la dénude et l’entame. L’ail pris à l’intérieur modifie les liquides, est emménagogue, favorise l’expulsion des secondines après l’accouchement ; il produit de la céphalagie, nuit à la vue. « O Ali a dit le Prophète Saws à Ali : quant à moi, si l’ange Gabriel ne venait pas me visiter, moi j’en mangerai ».

D’après le Calife Alî, le Prophète saws a défendu de manger de l’ail autrement que cuit. L’ail est excellent pour les tempéraments froids, pour les pituiteux (lymphatiques), les paralytiques ; il tarit le sperme, dissout les vents. Dans les maladies lentes et froides, et dans les piqûres et morsures faites par les animaux venimeux il tient lieu de la thériaque. Appliqué sur le lieu de la morsure de la vipère ou de la piqûre de scorpion, il produit d’heureux effets. Au moyen de l’ail on expulse une sangsue arrêtée dans le gosier. En un mot, il a de nombreux avantages. « Que celui qui vient de manger de cette plante, n’approche pas de votre mosquée ». Ces dernières paroles sont du Prophète saws et ont été transmises par Anas, son serviteur. La rue (ruta graveoleus) fait disparaître l’ardeur de l’ail.

 

L’Aloès - Sabr

Est une plante que l’on soumet au pressoir après l’avoir cueillie ; et, le suc obtenu on le laisse sécher. Le meilleur est apporté de Soccotra, île en Face du rivage du Yémen. L’aloès est chaud sec au 2ème degré. On le mêle comme correctif à d’autres médicaments. Il guérit le gonflement des paupières, les obstructions hépatiques, dissipe l’ictère, est utile dans les ulcérations rectales sur lesquelles on le répand en poudre. Le Prophète saws a dit à un individu en ihrâm pour le pèlerinage et qui se plaignait des yeux : « Mets-y un cataplasme aloëtisé ».

 

Anis - Anissûm

Est chaud sec ; il calme les douleurs d’entrailles, dissipe les flatuosités ; il provoque le flux menstruel, la sécrétion du lait, la sécrétion du sperme ; il combat l’action délétère des poisons et de venins. L’eau d’anis employée en collyre ramène la netteté de la vue ; aussi, les reptiles, au commencement du printemps, recherchent cette plante et s’y frottent les yeux, car pendant l’hiver la vue des reptiles s’affaiblit.

 

Arroche - Marzandjûch

Ou la bonne-dame, ou selon d’autre, la rue Sauvage. C’est aussi le sarmak. Le marzandjûch est plutôt la marjolaine, origanum marjorana, et l’origan de crète, origanum créticum. L’arroche est chaude-sèche, dissipe les troubles et embarras du cerveau, dissout le coryza. « Usez de l’arroche, a dit le Prophète Saws : elle est excellente pour rétablir l’odorat ».

 

Camomille - Bâbûnidj

Elle est de nature sèche au premier degré. La camomille est apéritive, tempérante, émolliente, douée d’une vertu apéritive sans efforts. Telles sont ses propriétés essentielles principales. D’autre part, elle est diurétique et emménagogue, lorsqu’on fait usage de sa décoction en boisson et en bains de siège ; elle aide à l’accouchement et à l’expulsion des secondines. On la fait entrer aussi dans les cataplasmes, les fomentations et dans les lavements excitants.

 

Canne - Qasab

Il y a la canne à sucre. Elle est chaude-humide, est avantageuse contre la toux, dissipe les humidités, dégage la vessie. Ses propriétés son nombreuses. « Trois choses, disait l’Imam al Châfi’î sont au nombre des médicaments importants : le raisin, le lait de chamelle qui a nouvellement mis bas (liqâh), et la canne à sucre. Et, n’était-ce la canne à sucre, je ne resterais pas dans votre pays ». On a prétendu celui qui suce une canne à sucre, après manger, est en joie toute la journée. Il y a aussi la canne et le roseau de Perse. (C’est le bouz ou grand roseau ordinaire, abondant en Egypte, et dont on emploie, pour écrire, les portions minces. C’est le même dont on se sert dans le Maghreb pour le même usage). Cette canne est froide-sèche, et de peu d’utilité médicale. Le Prophète saws, et ensuite Omar ; ont défendu de s’en servir en cure-dents. Du reste, une tradition dit : «  Se nettoyer (takhallal) les interstices des dents avec la canne, est occasion de prurit aux gencives ».

 

Carotte - Jazar

Elle est venteuse et échauffante éveille les désirs voluptueux, anime généralement à la copulation, excite l’écoulement des menstrues et de l’urine.

 

Coloquinte - Hanzal

Est chaude sèche au 3ème degré. On doit en rejeter la graine et l’écorce, et n’employer que le parenchyme mêlé avec l’amande de la pistache. La coloquinte qui s’est développée seule sur un pied de la plante est un poison mortel. La coloquinte amène forcément l’expulsion de la pituite. –L’hypocrite, a dit le Prophète saws, est comme la coloquinte ; point d’odeur, mais saveur amère ».

 

 

Coton - Qutn

Est chaud. Il conserve bien la chaleur du corps ; les vêtements de coton tiennent plus chaud que ceux de lin. Le coton vieux mange les chairs mortifiées des blessures.

 

Cumin - Kammûn

Est chaud. Pris à l’intérieur, il dissipe les coliques violentes et il chasse les vents. Macéré dans du vinaigre et avalé, il détruit l’appétit qui invite à manger de la terre et de la poussière. « Il n’y a  dit la tradition, parmi les choses introduites dans l’intérieur du corps, que le cumin qui ne s’y dénature pas ».

 

Fenouil – Foeniculum - râziânij

Est sec au troisième degré. Son suc éclaircit la vue, est diurétique et emménagogue. Le fenouil pris avec les aliments augmente la sécrétion du lait. Il entre dans les décoctions maturatives, les tisanes, les poudres ou préparations sèches à prendre en nature.

 

Fumeterre - Châhtaradj

C’est-à-dire plante du Roi. Elle est chaude-sèche. Sa propriété spéciale est de purifier le sang, d’éliminer les humeurs âcres ; c’est pour cette raison qu’on l’emploie contre la gale, les affections prurigineuses.

 

Henné

(Fleur de) fâghyah

 Fleurs de lawsonia inarmis. Elles sont utiles dans le traitement des gonflements ou tumeurs aigües. Ces fleurs déposées dans les plis des tissus de laine en écartent les mites ou artisons. Une tradition déclare que la première des senteurs dans ce monde et dans l’autre, est la fâghyah ou la fleur du henné. L’odeur la plus délectable pour le Prophète saws était celle de la fleur du henné.

 

Jasmin

Jâsimîn

Est chaud-sec. Il est avantageux aux vieillards. Le respirer beaucoup et souvent jaunit (c’est-à-dire pâlit) le teint. L’huile de jasmin réchauffe et ranime. Le jasmin sec et pulvérisé, si on en soupoudre les cheveux ou la barbe. Les fait blanchir.

 

Lin

Kittân

Le lin donne les vêtements les plus frais et les moins favorables aux insectes pédiculaires. Ses fumigations dissipent le coryza.

 

Mauve

Khûbbâz

Est froide humide ; c’est un émollient général, un adoucissant dans les maux de gorge. Elle est utile pour la toux, la graine de mauve entre dans les injections et lavements émollients et autres. La décoction de mauve employée en aspersions ou en lotions est avantageuse dans les prurits de l’anus.

 

Menthe - Na’na’

Est chaude-sèche. C’est la plante la plus agréable des plantes herbacées (buqûl). Elle est stomachique ; elle calme le hoquet, empêche le vomissement, est aphrodisiaque, mise dans le lait, elle l’empêche de tourner.

 

Moutarde - Khardal

Est chaude sèche au quatrième degré. Elle arrête la pituité. L’usage exagéré de la moutarde amène la cécité : elle dégage les embarras et pesanteurs du cerveau.

 

Myrte - As

Est froid sec au second degré, il arrête les dévoiements ; respiré, il fait cesser les céphalalgies accompagnées de chaleur ; pilé ou pulvérisé, on l’applique en cataplasmes sur les ulcères, les éruptions cutanées déjà anciennes ; appliqué de même sur les membres, il les fortifie. Le bain de siège pris dans une décoction de myrte est avantageux dans les cas de chute du rectum ou de la matrice. L’huile de myrte noircit les cheveux. L’eau de myrte sert contre les brûlures. On prépare aussi une tisane de myrte et nulle boisson ne produit d’aussi heureux effets, soit contre la toux, soit pour arrêter les diarrhées ; elle n’a comparable alors que la décoction de coings. Avec les baies de myrte, on prépare aussi un électuaire. Une tradition assure que la première plante que planta Noé, au sortir de l’Arche, fut le myrte ; et qu’Adam, lorsqu’il descendit au Paradis ou Eden, avec trois choses : un myrte* qui est le premier des arômes de ce monde ; de la pâte de dattes (‘Ajwa) qui sont les premiers fruits de ce monde ; un épi de blé, qui est le premier des aliments de ce monde.

 

Narcisse - Nardjis

Est chaud-sec. En aspirer l’odeur par olfaction dissipe les embarras ou pesanteur du cerveau, et est utile dans les accès d’épylepsie. Sa racine provoque le vomissement. Voicici une recommandation du Prophète saws : « Respirez, respirez l’odeur du narcisse ; car il y a dans le cœur (l’intérieur de l’homme) un grain de folie, de lèpre et de baras ou lèpre blanche, que le narcisse enlève ».

 

Nénuphar - Nawfar

Est froid humide, soporitif ; calmant dans les cas de céphalalgie. Le respirer beaucoup occasionne dans l’esprit des absences, des interruptions de perception. Il épaissit le sperme, fait taire les désirs charnels. La tisane de nénuphar est un engourdissant, et est avantageuse contre la toux. Il ne forme pas de bile.

 

Oignon

Est chaud et est surabondamment humide. Il est utile de manger de l’oignon lorsque les eaux sont altérées. Il ouvre l’appétit, excite les désirs voluptueux, fait cesser la pituité. Respirer l’odeur de l’oignon lorsque l’on vient de prendre un évacuant, empêche de vomir. Lorsqu’on fait usage avec de la viande, il prévient l’obésité. Un, jour Muâwiya fit à des envoyés d’une tribu arabe un mets préparé aux oignons : « Mangez, dit-il à ses hôtes, mangez de ce produit du sol qui ensuite aient eu à souffrir de l’eau ». Les inconvénients de l’oignon sont occasionnés de la céphalagie, et d’obscurcir la vue. L’excès dans l’usage de l’oignon abruti l’intelligence et éteint la mémoire. Ces conséquences fâcheuses sont amenées par l’usage de l’oignon cru. Le Prophète saws a dit : « Que celui qui a mangé de ce légme (et dans cette appellation il comprend l’oignon et l’ail) ne vienne point vers nous dans notre mosquée ; car les anges souffrent des odeurs qui répugnent aux hommes ».

 

Orobanche à teindre - Wars

Est chaude sèche au 3ème degré. L’orobanche rouge est la meilleure. On la cultive dans le Yémen. On l’emploi en onctions ou frictions contre les éphélides, les prurits, les éruptions vésiculeuses et pustuleuses. Son usage en boisson, est avantageux dans les macules blanches ou décolorations de la peau. Les vêtements teints à l’orobanche, on un effet aphrodisiaque. Le Prophète Saws recommandait dans la pleurodynie l’huile d’olive et le wars. Umm Salma, une des femmes du Prophète saws a dit : « Une de nous se frottait la figure pour faire disparaître des éphélides (kalaf) ». D’après Al-Bukhâri, le Prophète saws a défendu à tout pèlerin pendant l’ihrâm, de porter des vêtements teints avec le wars ou avec le safran. La raison de cette prohibition est que les vêtements teints de cette manière provoquent les excitations amoureuses et que les émotions voluptueuses sont condamnables cheze le musulman qui est en ihrâm.

 

Papyrus

Abd-al-Latif dit que c’est médicament que l’ont obtient du tissu des nattes de papyrus ou bardî. Galien cite ce médicament comme anti-hémorrhagique. Nous avons déjà parlé du papyrus.

 

Pavot - Khachkhâch

Est froid-sec au 2ème degré, narcotique, soporifique.

 

Poivre - Filfel

Est chaud-sec au 4ème degré. Il échauffe, il dissipe les vents.

 

Portulaca oleracea - Baklah hamkâ

Est le pourpier (ridjlah farfahh farfyn). Le pourpier est froid et humide il est utile dans les affections bilieuses, surtout s’il est assaisonné de vinaigre, et cela, soit en nourrture, soit en cataplasmes. Il dissipe l’agacement des dents. Il assoupit les désirs vénériens, affaiblit l’appétit. Qui en jette dans son lit, n’aura ni rêve, ni visions voluptueuses. Une tradition rapporte que le Prophète saws ayant une plaie au pied, marcha sur du pourpier, en exprima ainsi du suc qui lui humecta le pied et il fut guéri. « Béni soit Dieu, mon cher enfant, mon cher pourpier, partout où tu seras ». Dit alors le Prophète saws.

 

Rhubarbe - Râwand

Les uns la considèrent comme étant chaude, les autres comme étant froide.

 

Riz - Aruz

C’est le grain le plus nourrissant après le froment, et le plus favorable aux humeurs. Les uns prétendent que le riz est chaud-sec les autres qu’il est froid-sec. Il arrête le dévoiements. Quand il est cuit avec le lait, sa propriété astringente est presque nulle. Pris avec du sucre, il passe avec la plus grande facilité dans les intestins, rend le corps florissant, active la sécrétion spermatique. Le riz comme aliment procure des rêves agréables. La farine de riez avec la graisse de reins de chevreau est avantageuse dans les où l’on a administré en excès  un purgatif ; ce moyen est au nombre des médications héroïques. La tradition dit : « La première de vos nourritures, c’est la viande, la seconde c’est le riz ». Aïcha disait : « Le riz est la santé, il ne saurait faire de mal ».

 

Rose - Ward

Est froide sèche au 2ème degré. La conserve (murabba) est chaude, tonique, et stomachique, facilite la digestion. Celui dont le tempérament cérébral est tel que la chaleur y domine, éternue lorsqu’il flaire la rose. Celui qui a cette maladie, est appelé dju’l. La rose de chine est laxative ; on en fait le sirop de rose de Chine.

 

Roquette - Jarjîr

Our l’herbe d’Aïcha, ou l’herbe d’Abyssinie, est chaude humide. Elle provoque les appétits vénériens. « La roquette, a dit le Prophète saws, est l’herbe d’Abyssinie il semblerait qu’elle croisse dans le feu ».

 

Safran - Za’farân

Est chaud sec, exhilariant ; il ranime les esprits vitaux. D’après une tradition, le Prophète saws a défendu au musulman en ihrâm (ou dispositions pieuses pour le pèlerinage) l’emploi de vêtements teints au safran, ou au ouars (orobanche tinctoria). Cette prohibitition repose sur ce que le safran excite les organes des esprits vieux, et pousse ainsi aux plaisirs érotiques ; or, ces plaisirs sont défendus au musulman qui est en ihrâm. Le safran dissipe les douleurs ou coups d’air.

Sariette ou le Thym - Sa’tar - satureia

Est chaude-sèche au 2 degré. Elle chasse les flatuosités, dissout les gonflements gazeux, facilite la digestion des aliments lourds, purifie le teint, anime la sécrétion de l’urine et l’écoulement des menstrues, est utile aux estomacs et aux foies paresseux et froids, éveille l’appétit. Respirée, elle soulage dans le coryza. Prise en boisson, elle tue les lombrics et le habb al-kar’ ou toenia. « Parfumez vos demeures avec la sarriette et l’oliban » a dit le Prophète saws.

 

Séné - Sana

Est chaud-sec au premier degré, le séné est un des produits qui abondent sur les territoires de la Mecque, que Dieu la grandisse en gloire ! Aussi, les médecins préfèrent le séné mecquois comme supérieur à toutes les autres variétés. Le Prophète saws a dit : « Employez le séné et le sénoût, car en eux, plutôt qu’en toute autre chose, est le remède de toute maladie, excepté la mort ». C’est la même parole que celle que nous avons rapportée précédemment à propos de la nigelle ou graine noire : « Elle est la guérison de toute maladie, excepté la mort ». On veut dire que là est le remède, la guérison du plus grand nombre des maladies. Le séné est le médicament noble, le médicament par excellence, la garantie contre les maux subits. Il fortifie le cœur, évacue sans efforts. C’est en raison de sa supériorité et des nombreux avantages du séné que les médecins l’ont associé et l’associent à la plupart des médicaments ; ainsi, il entre dans les potions laxatives, les préparations par décoction, les pilules, les lavements, les poudres, et cela en considération de sa vertu purgative ou laxative simple et heureuse dans ses effets. Il chasse la bile, l’altrabile, la pituité, il va agir sur les humeurs, jusqu’au fond des articulations ; c’est pour cela qu’on le prescrit utilement dans les douleurs articulairse, qu’on l’ordonne dans les délires légers et les perturbations mentales. Ibn-Sinâ (ou Avicenne) le tient au nombre des cordiaux. Le Prophète saws dit un jour à Asma : « Avec quoi te fais-tu aller ? »C’est-à-dire avec quoi te purges-tu ? Avec le choubrûm, dit-elle. C’est une préparation dangereuse, répliqua-t-il ; c’est un feu brûlant ; prends donc du séné. » Le Prophète saws dit encore : « S’il y avait quelque chose qui pût guérir de la mort, cet arcane merveilleux serait le séné ». Ces paroles frappantes sont une preuve positive, manifeste que le Prophète saws possédait une foule de connaissances. Le Choubrum est un médicament dangereux, un violent drastique, chaud sec au 4ème degré. Les médecins ont renoncé à son emploi, à cause des dangers qu’il faut courir et de la force de son action purgative. Le sénût, est dit-on, le miel ; selon d’autres, c’est un rob ou une conserve des foeces du beurre fondu. Selon Ibn Al A’râbî, est une graine analogue à celle du cumin ; selon d’autres, c’est le cumin de Caravane ou cumin noir ; pour d’autres, c’est le foenculum ou fenouil, ou même l’aneth (chibitt ; d’après d’autres), c’est le miel qui est incorporé ; entre les fines parcelles du beurre fondu auquel on l’a incorporé ; c’est là ce qu’indique le médecin Abd-Al Latif. Il paraît que l’on pulvérise le séné et qu’ensuite on l’incorpore au miel mêlé au beurre fond ; par là, on corrige la sécheresse du séné sans le dépouiller de sa propriété purgative, et de plus, il acquiert de l’humide et l’onctueux . « Trois choses, a dit le Prophète saws, ont la vertu de nous guérir des maladies, la mort exceptée : le séné, le sénût. Le séné, nous le connaissons, répondit alors ; mais qu’est-ce donc réellement le sénût ? Si Dieu eut voulu que vous le connaissiez, reprit le Prophète saws, il vous l’eut fait connaître ».

Et Muhammad qui a rapporté cette conversation ajouta : « J’ai oublié la 3ème des choses qu’indiqua alors le Prophète saws ».

 

La décoction de séné est préférable au séné concassé pris en nature ; ce dernier s’administre à la dose d’une drachme à 3 drachmes ; la décoction, à la dose de sept à dix drachmes, et le mieux est d’ajouter à cette décoction, des fleurs de violette et du raison sec rouge dépouillé de ses pépins.

 

D’après Al-Râzî, le séné et la fumeterre éliminent les humeurs âcres et brûlantes et sont utiles dans le traitement de gale, des affections prurigineuses. On prend de ces deux substances, en potion, de quatre drachmes à sept ; c’est un laxatif excellent, mais on y ajoute du raisin sec ou du sucre.

 

Serpolet - Nammâm

Ou plutôt la menthe des jardins, est de nature chaude-sèche. La menthe des jardins arrête le hoquet que cause la réplétin.

 

Sésame - Simsim

Est chaude humide. C’est la plante qui a les graines les plus riches en huile. Il est nuisible à l’estomac.

 

Stoechas – Ostoùukhoudous – Lavendula Stoechas

Est chaud-sec ; il facilite l’évacuation de l’atrabile et de la pituite, est avantageux dans les refroidissements et faiblesses du cerveau. On l’administre en tisane sous le nom de tisane de stoechas. Cette plante entre aussi dans les décoctions excitantes.

 

Turbith - Turbad

Est chaud sec ; il dégage et évacue la pituite légère. Mêlé à du gingembre, il évacue la pituite épaisse et tenace. Il entre dans les décoctions, des lavements, des injections, des pilules.

 

Vigne - Karm

Ses avantages ainsi que ceux du dattier, sont nombreux. Une parole du Prophète saws : « La vigne (al-habala, habala) est (en utilité)  l’analogue du dattier ou la sœur du dattier ». sa vertue est de nature froide sèche. La vigne est avantageuse en tonique, sur les engorgements aigus. Le Prophète saws a donné la remarque suivante : « Que personne de vous ne nomme le raisin du nom de karm, karam se dit de l’homme généreux et musulman. Nommez le raisin hablah, habala. ». Le habala est le karm.

 

Violette - Banafsadj

Est froide humide au premier degré. On prétend aussi qu’elle a une certaine chaleur. La violette respirée, ou employée cataplasme, ou ordonnée en décoction pour bain de siège, calme la céphalgie occassionnée par le sang. Lorsqu’on la boit en infusion, elle est avantageuse dans les fluxions et catarrhes, appaise les douleurs intérieures. On l’emploie en lavement, en infusion, en décoctions, en pastilles, dans les préparations des mèches ou sétons, dans les fomentations et les cataplasmes.

http://amanah.sitego.fr/medecine-prophetique-les-plantes.html

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Barbecue et santé: charbon ou gril électrique?

Barbecue a gaz 7 main 2811302

 

Le barbecue est-il cancérigène ?
Le barbecue est souvent accusé d'être cancérigène, à cause du benzopyrène, dont les effets cancérigènes sont connus. Soumises à une température très élevée, en particulier au contact des flammes, les graisses brûlent et laissent en surface des aliments des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dont le benzopyrène.
Toutefois les études montrent que les quantités de benzopyrène sont nulles pour une viande peu grasse cuite au barbecue électrique, et infimes pour une viande très grasse cuite avec un charbon de bois non épuré.
En conséquence, les barbecues ne sont pas cancérigènes.
De plus, seuls les viandes et les poissons sont concernés par les graisses. Les légumes et fruits cuits au barbecue n'ont aucun effet nocif sur la santé.
Tous types d'aliments peuvent cuire sur la grande surface de cuisson de ce barbecue à gaz
 

Le barbecue électrique

l'avantage du barbecue électrique, est que l'on met de l'eau dans le bac de réception, la graisse tombe dans l'eau donc pas d'odeur , pas de fumée. L'hiver je fais la même chose dans le four en mettant de l'eau dans la lèche frite. J'ai supprimée les odeurs (de maquereaux, sardines, thon). Mais l'inconvénient est que la saveur est moins bonne. Il y a sans doute de la vapeur d'eau les poissons sont plus tendres mais le grillé est moins bon. D'un autre côté vous évitez l'inconvénient du carbonisé qui est cancérigène.


Conseils pour un usage sain du barbecue
Quelques précautions et recommandations pour limiter l'exposition aux hydrocarbures dus à la cuisson des graisses au barbecue :
préférez un barbecue vertical, qui évacue ses graisses à côté du foyer, ou un barbecue à pierre de lave, qui les récupère ;
utilisez uniquement du charbon de bois purifié ;
placez la grille au moins 10 cm au-dessus des braises ;
ne faites cuire que sur braises, jamais sur flammes ;
si vous utilisez un allume-feu, ne lancez la cuisson que lorsqu'il est 100% consumé, et ne relancez pas votre feu avec un allume-feu en cours de cuisson ;
nettoyez systématiquement les grilles et les bacs de récupération des graisses après chaque utilisation ;
évitez de faire griller les viandes grasses au bois ou au charbon de bois ;
privilégiez les viandes peu grasses ;
• Utilisez une marinade
Qu'elles contiennent de l'huile, du jus de citron ou des épices, les marinades forment une protection naturelle pour la viande en réduisant la formation de composés cancérigènes. Les antioxydants phénoliques des herbes aromatiques comme le thym, la sauge, la menthe, le romarin et l'origan ont également des propriétés intéressantes: ils stabilisent les sucres naturels contenus dans la viande et interfèrent avec les radicaux libres qui peuvent endommager les cellules. Pour obtenir un effet protecteur, il suffit de laisser la viande mariner 30 minutes avant de la passer sur le gril.


Les fumées de barbecue sont-elles toxiques ?
Contrairement à une croyance répandue, les barbecues à charbon ne sont pas plus dangereux pour la santé que ceux utilisant du gaz ou d'électricité. Les fumées émises contiennent certes des produits toxiques (dioxine), mais à des doses infimes.


Barbecue et régime ?
La cuisson au barbecue n'est pas mauvaise pour la ligne, puisque les graisses sont évacuées lors de la cuisson.
Le tout est de ne pas en abuser et de ne pas consommer de chips et autres produits hypercaloriques, mais de privilégier légumes, salades et fruits en accompagnement.

Quels sont les principaux risques des barbecues pour la santé ?
En réalité, le principal risque, et de très loin, est la brûlure et l'incendie !
Il faut absolument éviter l'emploi d'alcool à brûler ou d'essence pour l'allumage d'un barbecue. Leurs vapeurs inflammables peuvent créer des explosions et

des brûlures importantes même à distance.

Il faut aussi faire attention aux braises qui restent chaudes plusieurs heures après la cuisson. Il faut donc surveiller les enfants pendant la préparation des plats, et aussi après.
Attention à l'environnement du barbecue : ne laissez rien d'inflammable à proximité, et rangez vos allume-feu, allumettes et papier journal dès que le barbecue est allumé.

 

http://barbecue.comprendrechoisir.com/comprendre/barbecue-vertical

 

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Pourquoi le halal et le haram?

 

Le Halal, d’abord une adoration

L’objectif de toute règle en Islam est d’aider le croyant à cheminer vers Dieu : « Dieu ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants » [Coran 5/6].

Ainsi, rechercher le halal dans ses actes, ses paroles ou sa consommation, est avant tout une démarche spirituelle qui permet au croyant de se rapprocher de son Seigneur. Le Prophète (pbsl) cite en ce sens, le cas d’un homme ayant perdu sa monture en plein désert, lors d’un long voyage. Comportant des signes d’ascèse laissant présager qu’il sera facilement exaucé, il tend alors ses mains au ciel et implore Dieu. Mais le Prophète demande : « … Comment peut-il être exaucé alors que sa nourriture est illicite, que sa boisson est illicite, que son habillement est illicite, et qu’il a été nourri d’illicite ? » [Muslim (1686), Tirmidhî (2915) et Ahmad (7998)].
Le Prophète met en exergue la relation entre la dimension spirituelle et le physique. Comment donc avoir une relation spirituelle saine si tout ce qui nous entoure, ce que nous disons, et ce que nous consommons, est fait d’illicite ?

Certains versets du Coran prolongent cette idée que les œuvres pieuses et la consommation halal sont étroitement liées : « Ô Messagers ! Mangez de ce qui est pur et faites des bonnes œuvres » (Coran 23/51).

Le Halal : un concept juridique

Malgré cette dimension spirituelle, le halal fait débat, notamment entre les juristes musulmans, car comme le dit le Prophète dans un hadith, entre le halal et le haram, il existe une zone équivoque :

« Le domaine du licite est certes clair et le domaine de l’illicite est certes clair. Entre eux deux se trouvent des choses équivoques que ne distinguent pas beaucoup de personnes. Celui qui s’abstient des choses équivoques préservera alors sa foi et son honneur. Et celui qui y succombe tombera dans [le domaine de] l’illicite. Tel le berger qui, à force de faire paître [son troupeau] autour d’un enclos privé, risque de le faire paître à l’intérieur même de l’enclos. Sachez que tout propriétaire a un enclos privé, et que l’enclos de Dieu est constitué par Ses interdits. En vérité, il existe dans le corps un morceau de chair qui, s’il est sain, rendra sain le corps entier, mais s’il est corrompu, le corps entier le sera. Ce morceau de chair est le cœur » [Bukhârî (50), Muslim (2996)].

Ainsi, les juristes musulmans ont entrepris de classifier les actes selon plusieurs catégories. Cinq selon la majorité des juristes :

Dans ce schéma, les actes obligatoires, recommandables et permis, sont clairement considérés comme halal, et les actes interdits comme haram. Les actes blâmables, bien que non interdits explicitement, doivent être toutefois scrupuleusement évités par celui qui chemine vers Dieu. A cet égard, il est rapporté que certains savants des premières générations allaient jusqu’à s’écarter de choses permises par peur de s’approcher des choses blâmables, susceptibles d’affecter leur cheminement.

Mais il ne faut pas oublier que le halal et le haram ne peuvent être définis que par Le Législateur en la matière : Dieu. Ainsi, tout acte déclaré interdit ou autorisé doit tirer directement ou indirectement sa source du Coran ou de la Sunna.

Le Halal dans le domaine de l’alimentation

Dans le domaine de l’alimentation, c’est le principe de licéité originelle qui prévaut, comme dans les mu‘âmalât en général. Ainsi, dans ce domaine tout est déclaré licite, sauf ce que Dieu a expressément interdit.

Par contre, il faut avoir à l’esprit que certaines limitent s’appliquent à cette règle :

1- Les grands interdits alimentaires sont mentionnés dans le Coran :
« Dis : Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve d’interdit, à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure – ou ce qui, par perversité, a été sacrifié à autre que Dieu.” Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux. » [Coran 6/145].

Mais la plupart des juristes, à l’exception de certains savants malikites, considèrent que d’autres interdits existent. Ils se basent sur un certain nombre de récits prophétiques authentifiés qui prohibent par exemple la consommation des ânes, des rapaces, des félins, etc.

2- Les produits alimentaires contiennent de plus en plus d’ajouts d’ingrédients ou même de transformation.

Dès lors deux règles s’imposent :

  •  Al-istihâla : Si un produit (impur ou pur) subit une transformation au point de changer complètement par rapport au produit originel, il faut alors, pour la majorité des juristes, reconsidérer sa qualification légale et lui en attribuer une qui soit conforme à sa nouvelle nature. Il se peut qu’il conserve sa nature originelle, mais cette qualification dépendra surtout de la possible nocivité du nouveau produit. Toutefois, plusieurs savants en particulier shafi’ite considèrent que c’est la nature originelle du produit qui définira sa stature finale.
  •  Al-istihlâk : Pour la majorité des juristes, si un produit haram est fortement dilué dans un produit halal, alors ce dernier conserve sa pureté et reste donc halal.

    3- Il existe des exceptions au principe de licéité originelle. Ainsi, les produits carnés n’entrent pas dans ce cadre, puisque comme l’affirme Ibn al-Qayyim à travers le commentaire bien connu d’un hadith "la règle générale dans les viandes c’est l’interdiction".

    Le Halal dans le domaine des viandes

    Dans le paragraphe précédent, nous avons fait référence à certains interdits dans le domaine des viandes. Nous avons rappelé que les principales catégories d’interdits sont mentionnées dans le Coran :

    "Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées…" [Coran 5/3].

    Ce verset, au-delà de certaines catégories particulières d’interdiction, nous enseigne que la mise à mort d’un animal, même licite à la consommation, doit répondre à différents objectifs :
    Le Prophète (PBSL) dit : « Égorge de manière rapide . Mange [tout animal] dont on a fait couler [jaillir] le sang, et sur lequel a été mentionné le Nom de Dieu… » [Bukhârî (2324), Muslim (3638)]

    Ainsi :
    1- Le sang de l’animal doit pouvoir s’évacuer correctement. C’est pourquoi la saignée doit être réalisée à l’aide d’un instrument tranchant. Dans le cas des espèces consommées en France, la saignée doit être pratiquée au niveau du coup par section des artères carotides, de l’œsophage et de la trachée artère. Ainsi, nous comprenons que toute autre méthode de mise à mort, y compris par assommage, est interdite.

    2- La mise à mort de l’animal doit se faire dans le respect du rituel rappelant la prééminence de Dieu sur l’Homme et l’animal. Ainsi, à travers cet objectif, l’Homme doit se souvenir que prendre la vie d’un animal n’est pas un acte de pouvoir, mais un acte dérogatoire accordé par Dieu dans sa générosité envers l’Homme. De ce fait, seul un croyant (musulman, juif ou chrétien) peut mettre à mort un animal qui sera considéré comme halal. Mais le plus important est qu’au moment de l’abattage, le nom de Dieu soit rappelé :
    « Au Nom de Dieu, Dieu est plus Grand » « Bismi-Llâh, Allâhu Akbar » [Muslim (3636), Bukhârî (5139)…]

    3- Même si ce n’est pas un élément pouvant rendre l’animal illicite, on constate, à travers ce hadith que l’objectif de l’abattage est aussi d’atténuer le plus rapidement possible les souffrances de l’animal. Un autre hadith du Prophète confirme ce propos : « Dieu a prescrit l’excellence (ihsân) en toutes choses. Lorsque vous tuez [une bête], faites-le de la meilleure façon, et lorsque vous égorgez, faites-le de la meilleure façon. Et que celui qui procède à l’égorgement affûte sa lame, (afin) et qu’il soulage (arâha) sa bête » [Muslim (3615), Tirmidhî (1329), Nasâ’î (4329)…].

    Ces quelques lignes se veulent être une introduction générale à la problématique du halal, mais il faut savoir que son étude est émaillée de détails particuliers, et ce à chacun des niveaux susmentionnés. De plus, le halal (au sens alimentaire) se heurte aujourd’hui à un certain nombre de difficultés supplémentaires relatives à l’environnement industriel et au contexte laïc de production. Nous y reviendrons prochainement, à travers une série d’articles sur le sujet.

    Porte-parole de l’organisation de certification AVS, Fethallah Otmani est un spécialiste de la question, et intervient dans différentes commissions afférentes.

    Son ouvrage, Le marché du Halal, entre références religieuses et contraintes industrielles co-écrit avec Mostafa Brahami, est une référence en la matière, de par sa double vocation : il rappelle le sens spirituel et les règles religieuses qui sous-tendent la production, la certification, et la consommation de viande halal, tout en expliquant le processus de production industrielle et les réalités d’un marché complexe et peu respectueux des exigences du consommateur musulman.

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http://oumma.com/Le-Halal-une-ethique-en-actes-en

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Les tentations sataniques et la conscience


Les Tentations d'Iblis (Satan) par Bobby-Gold

Tout ce qui entre dans la conscience humaine vient soit par l'intermédiaire des Anges de bienfait, soit par l'intermédiaire du diable. Dans le premier cas, c'est une inspiration (ilhâm), dans le second, c'est la tentation (waswâs). L'âme humaine est un champ de bataille dans lequel l'armée des Anges et l'armée des diables sont rangées en ordre de bataille, et l'homme a le choix de fortifier l'une ou l'autre. Si c'est l'armée des diables qui est renforcée, l'homme fera l'objet de tentations démoniaques et ses actions extérieures vont refléter sa condition intérieure. Mais si c'est l'armée des Forces Divines qui est consolidée, l'homme deviendra l'incarnation des Attributs et des Caractéristiques Divins.

Le Saint Coran relate comment Satan (Iblîs) a juré d'égarer les êtres humains et de les amener au péché :

- "Il dit : "A cause de l'aberration que TU as mise en moi, je les guetterai sur Ta Voie Droite. Puis je les harcèlerai, par-devant et par-derrière, sur leur gauche et sur leur droite. TU ne retrouveras, chez la plupart d'entre eux, aucune reconnaissance." (7 : 16-17) (23)

A propos des gens qui cèdent au diable, le Saint Coran dit :

- "Ils ont des coeurs avec lesquels ils ne comprennent rien ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas ; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n'entendent pas. Voilà ceux qui sont semblables aux bestiaux, ou plus égarés encore. Voilà ceux qui sont insouciants." (7 : 179) (24)

Et à propos de ceux qui ne sont pas influencés par le diable, le Coran dit :

- "Quant à ceux qui auront cru en Allah et qui se seront placés sous Sa protection, IL les introduira

bientôt dans Sa Miséricorde et dans Sa Grâce, et IL les dirigera vers LUI, dans un Chemin Droit." (4 : 175) (25)

Le moyen de combattre les tentations démoniaques est la délibération sur l'Au-delà. Si on médite sur les conséquences qu'entraîne le fait de suivre le conseil du diable, et sur ce que l'avenir nous réserve à cause de notre obéissance à celui-ci, nous trouverons le Droit Chemin et serons libérés des tentations démoniaques. Lorsque nous aurons trouvé la Voie Droite, Allah viendra à notre aide et nous guidera vers l'ultime bonheur et la félicité, comme IL nous l'a fait savoir clairement dans le Verset coranique ci-dessus.

Les tentations sataniques et la conscience

Tout ce qui entre dans la conscience humaine vient soit par l'intermédiaire des Anges de bienfait, soit par l'intermédiaire du diable. Dans le premier cas, c'est une inspiration (ilhâm), dans le second, c'est la tentation (waswâs). L'âme humaine est un champ de bataille dans lequel l'armée des Anges et l'armée des diables sont rangées en ordre de bataille, et l'homme a le choix de fortifier l'une ou l'autre. Si c'est l'armée des diables qui est renforcée, l'homme fera l'objet de tentations démoniaques et ses actions extérieures vont refléter sa condition intérieure. Mais si c'est l'armée des Forces Divines qui est consolidée, l'homme deviendra l'incarnation des Attributs et des Caractéristiques Divins.

Le Saint Coran relate comment Satan (Iblîs) a juré d'égarer les êtres humains et de les amener au péché :

- "Il dit : "A cause de l'aberration que TU as mise en moi, je les guetterai sur Ta Voie Droite. Puis je les harcèlerai, par-devant et par-derrière, sur leur gauche et sur leur droite. TU ne retrouveras, chez la plupart d'entre eux, aucune reconnaissance." (7 : 16-17) (23)

A propos des gens qui cèdent au diable, le Saint Coran dit :

- "Ils ont des coeurs avec lesquels ils ne comprennent rien ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas ; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n'entendent pas. Voilà ceux qui sont semblables aux bestiaux, ou plus égarés encore. Voilà ceux qui sont insouciants." (7 : 179) (24)

Et à propos de ceux qui ne sont pas influencés par le diable, le Coran dit :

- "Quant à ceux qui auront cru en Allah et qui se seront placés sous Sa protection, IL les introduira

bientôt dans Sa Miséricorde et dans Sa Grâce, et IL les dirigera vers LUI, dans un Chemin Droit." (4 : 175) (25)

Le moyen de combattre les tentations démoniaques est la délibération sur l'Au-delà. Si on médite sur les conséquences qu'entraîne le fait de suivre le conseil du diable, et sur ce que l'avenir nous réserve à cause de notre obéissance à celui-ci, nous trouverons le Droit Chemin et serons libérés des tentations démoniaques. Lorsque nous aurons trouvé la Voie Droite, Allah viendra à notre aide et nous guidera vers l'ultime bonheur et la félicité, comme IL nous l'a fait savoir clairement dans le Verset coranique ci-dessus.

http://www.bostani.com/Livres/naraqi.htm#4-%20Les%20tentations%20sataniques%20et%20la%20conscience

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Les différents aspects de la beauté selon le Coran

Coouleur de la peau

Le Coran établit une distinction claire entre les beautés naturelles et immatérielles : il parle ainsi de la beauté de la nature, et évoque notamment celle des bestiaux : « Ils vous paraissent beaux quand vous les ramenez, le soir, et aussi le matin quand vous les lâchez pour le pâturage. » (16 : 6) mais aussi de beautés intellectuelles et immatérielles, ainsi, le pardon ou encore la patience sont qualifiés de "beaux" : "Pardonne-[leur] donc d’un beau pardon." (15 : 85) ; "Supporte donc, d’une belle patience." (70 : 5). La beauté qualifie donc des réalités matérielles, mais aussi des actes, des sentiments, des réalités intellectuelles… Cet aspect immatériel de la beauté se retrouve dans des hadiths du prophète Mohammad qui a notamment dit : "Nulle beauté n’est meilleure que la raison." [2]

Le Coran insiste donc particulièrement sur l’importance de la beauté et sa présence dans l’ensemble de la création qui a été "ornée" de différents apparats par Dieu : "Nous avons décoré le ciel le plus proche d’un décor : les étoiles" (37 : 6) ; "Certes, Nous avons placé dans le ciel des constellations et Nous l’avons embelli pour ceux qui regardent." (15 : 16) Ainsi, la création n’a pas seulement une utilité matérielle, sa beauté vise également à procurer un plaisir à l’homme ainsi qu’à le conduire à réfléchir sur l’origine de cette beauté, c’est-à-dire à Dieu. Le Coran souligne aussi la beauté et l’harmonie présentes dans la création de l’homme : "Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite." (95 : 4) ; "C’est Dieu qui […] vous a donné votre forme, - et quelle belle forme Il vous a donnée !" (40 : 64). Enfin, Dieu rend beau certains actes et réalités comme la foi dans le cœur des hommes afin de les y guider : "Dieu vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos cœurs" (49 : 7). A la fois extérieure et intérieure, la beauté telle que décrite dans le Coran couvre l’ensemble des aspects de la création. Ces beautés se confondent avec la notion de rappel, le Coran invitant sans cesse l’homme à ne pas se perdre dans les beautés extérieures, mais à dépasser les apparences pour réfléchir sur le but de leur création et arriver ainsi à la Source de toute beauté.

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Paysage de Khvarnah, miniature persane, auteur et époque inconnus

Beauté et laideur : deux notions dépendant des buts poursuivis par l’homme

Les notions de beauté et de laideur sont donc des adjectifs venant qualifier soit des réalités matérielles extérieures, soit un acte en fonction du fait qu’il s’accorde ou non avec tel ou tel but fixé par un individu, une société, une religion, une idéologie donnée… Ainsi, la santé sera qualifiée de "bonne" en ce qu’elle est en accord avec un penchant naturel de l’homme qui consiste à vouloir rester en vie, tandis que la pauvreté, l’humiliation, la captivité… seront qualifiées de "mauvaises" en ce qu’elles empêchent l’homme de réaliser ses potentialités et de vivre une vie sereine.

Certains actes sont toujours qualifiés de beaux et de bons en ce qu’ils sont toujours en accord avec les objectifs à la fois de l’individu et de la société : c’est le cas de ceux qui permettent l’atteinte de la justice. Face à cela, la beauté et la laideur de certains actes ne sont pas fixées de façon permanente et dépendent au contraire de la situation et du contexte dans lesquels ils sont réalisés : c’est le cas du rire ou de la plaisanterie.

Par conséquent, le bon et le mauvais doivent toujours être évalués en fonction d’un objectif précis : aucune chose n’est donc en elle-même "bonne" ou "mauvaise". Ainsi, le lait en soi n’est ni bon ni mauvais, mais il peut être qualifié de "bon" dans le sens où il permet de nourrir le nouveau-né et de perpétuer l’existence de l’homme sur terre.

Les notions même de beauté et de laideur ne sont donc pas relatives : ce sont seulement les actes auxquels elles s’appliquent qui sont susceptibles de changer et d’évoluer. A titre d’exemple et comme nous l’avons évoqué, le concept de justice est unanimement considéré comme une bonne chose par toutes les sociétés ; seule la réalité extérieure de ce que ce concept recouvre est susceptible de variations. Ainsi, un parisien et un téhéranais considèrent tous deux l’idée de justice comme une chose désirable et un objectif à atteindre ; cependant, ce qu’ils entendent concrètement par ce concept n’est pas forcément la même chose : pour l’un, la justice pourra être synonyme d’égalitarisme, alors que pour l’autre, la justice sera basée sur la mise en place d’un système basé sur le mérite permettant le libre développement des capacités de chacun. Selon la même logique, ce qui pourra être considéré juste dans une société comme par exemple la peine de mort, pourra apparaître injuste dans une autre. Il ne faut donc pas encore une fois confondre le concept et la réalité extérieure qu’il recouvre : les valeurs sociales peuvent changer, mais aucune société ne déclarera que l’un de ses buts est d’atteindre ce qu’elle considère être de l’injustice.

Le critère général permettant de qualifier une chose de "belle" et de "bonne" qui dépend des objectifs que l’on s’est fixé, est lui-même intimement lié à la conception que l’on a du monde et de l’homme : si l’on considère ce dernier avant tout comme un être matériel, manger sera considéré comme bon en ce que cela contribue à garder son corps en vie. Si on considère au contraire que l’homme est avant tout un être spirituel doté d’une âme et devant se conformer à certains ordres divins, il faudra considérer des aspects autres que son corps physique avant de qualifier le fait de consommer de la nourriture comme "bon", notamment le fait qu’elle soit licite, et que l’argent ayant servi à se la procurer ait été gagné de façon honnête : "Que l’homme considère donc sa nourriture" (80 : 24). Cette injonction ne concerne donc pas seulement les caractéristiques nutritionnelles de la nourriture, mais invite également l’homme à se demander d’où elle provient, et la façon dont elle a été acquise, cela en vue d’atteindre d’autres buts, plus élevés et au-delà de son bien-être corporel immédiat. En résumé, si l’on considère que l’homme est avant tout un être dont l’horizon se limite à ce monde matériel, ce qui sera considéré comme "bon" sera de jouir au maximum des plaisirs de la vie terrestre ; au contraire, s’il est considéré comme une personne à l’image de Dieu dont le but est d’atteindre le plus haut degré de perfection spirituelle dans ce monde en vue de l’Au-delà, le fait de se priver de certaines jouissances matérielles en jeûnant, en donnant une partie de ses revenus aux pauvres, etc. sera considéré comme "bon" dans le sens où cela permettra le développement de sa dimension spirituelle.

Dieu comme origine de toute beauté

Selon le Coran, Dieu est "celui qui a bien fait (ahsana) tout ce qu’Il a créé" (32 : 7). La beauté et le bon sont donc des attributs inséparables de la création. En reprenant la définition selon laquelle ce qui est beau et bon est ce qui permet l’atteinte d’un but particulier, nous voyons que l’ensemble des éléments de la création se complète harmonieusement et permet à la vie de se perpétuer ainsi qu’à l’homme de réaliser ce pour quoi il a été créé. Toute chose créée est donc "bonne" en ce qu’elle est issue de Dieu et de Son acte créateur – car d’un point de vue ontologique, tout ce qui est issu de la Bonté suprême ne saurait être que bon -, tandis que ce que nous qualifions de "mal" ne sont que les déficiences et l’"absence de perfection" de l’homme, et non pas une chose créée de façon indépendante : "Tout bien qui t’atteint vient de Dieu, et tout mal qui t’atteint vient de toi-même." (4 : 78-79), ou encore : "Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup." (42 : 30). Un autre verset vient également rappeler que l’octroi de faveurs et de grâces de la part de Dieu dépend des actes de l’homme lui-même : "C’est qu’en effet Dieu ne modifie pas un bienfait dont Il a gratifié un peuple avant que celui-ci change ce qui est en lui-même." (6:53) ; "Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre." (7 : 96).

Il apparaît clairement ici que ce qui est qualifié d’ "épreuve", de "malheur" ou de "difficulté" ne dépend que de l’homme - ces notions ayant ici un sens plus large que celui de simple perte matérielle, et incluent le malheur ou la félicité dans l’Au-delà dont l’homme est le seul responsable. Ainsi, selon le verset précité, une intention pure et des bonnes actions favoriseront l’octroi de bienfaits divins, tandis que lorsque les intentions et les actes changent, les bienfaits de Dieu changeront à leur tour selon un rapport de cause à effet : "En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes." (13 : 11) Ainsi, comme nous l’avons évoqué et selon la vision coranique, le mal en soi n’existe pas : ce qui est qualifié de "mal" n’est qu’une absence de miséricorde : "Ce que Dieu accorde en miséricorde aux gens, il n’est personne à pouvoir le retenir. Et ce qu’Il retient, il n’est personne à le relâcher après Lui. Et c’est Lui le Puissant, le Sage." (35 : 2). Le malheur n’est donc que privation, et non une réalité existentielle concrète.

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Verset du Coran et anges, auteur et époque inconnus

En outre, c’est l’homme lui-même qui, selon l’état d’esprit dans lequel il se trouve, pourra ressentir comme étant "mal" une chose qui n’est pas en accord avec les buts qu’il s’est fixé, alors que la réalité est tout autre. Ainsi, le fait pour quelqu’un de perdre toute sa fortune pourra être considéré comme un mal selon le but qu’il s’est fixé, c’est-à-dire jouir de richesses matérielles sur terre ; cependant, du point de vue divin, ce ne serra en réalité que grâce et miséricorde : cela évitera par exemple à cette personne de commettre divers péchés avec son argent, et son retour à une vie plus simple sur cette terre lui permettra d’avoir une situation plus favorable dans l’Au-delà. En d’autres termes, ce qui est qualifié de "mal" selon un but et un horizon strictement matériel sera un "bien" d’un point de vue spirituel et au regard de la vie éternelle.

Dès lors et selon la vision du Coran basée sur l’unicité de Dieu et de l’ensemble de la Création (tawhid), rien ne peut être réellement qualifié de "laid" ou de "mauvais" car tout est ultimement le fruit de la volonté divine, qui n’est que pure bonté. Ainsi, la création du scorpion est en soi bonne ; elle n’est qualifiée de "mauvaise" que par rapport au fait que sa piqûre peut priver l’homme de sa santé ou de sa vie. Le Coran insiste aussi sur le fait que les dons de Dieu dépendent de la capacité de chacun et de chaque être : "Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallée servent de lit, selon leur grandeur." (13 : 17) ; "Et il n’est rien dont Nous n’ayons les réserves et Nous ne le faisons descendre que dans une mesure déterminée." (15 : 21). C’est pour cela que l’un des buts du croyant n’est pas d’être comblé de grâces sur cette terre, mais d’apprendre à changer le regard qu’il pose sur le monde extérieur, ainsi que de sortir de son horizon limité pour voir chaque événement comme un bien et comme le fruit de l’Infinie sagesse divine. C’est dans ce sens que les non-croyants sont souvent qualifiés d’aveugles ou de sourds : "Que ne voyagent-ils sur la terre afin d’avoir des cœurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre ? Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s’aveuglent." (22 : 46) Le but de la foi est donc de donner un regard plus profond et d’ouvrir le cœur du croyant afin qu’il voit le signe de l’infinie miséricorde divine dans chaque événement et dans chaque petit détail de son existence.

En outre, pour parachever cette vision unitaire du monde, le Coran souligne que le fait même de chercher à atteindre Dieu et à se perfectionner n’est que le fruit de la grâce de Dieu lui-même, l’homme ne pouvant rien s’attribuer à lui-même de façon totalement indépendante : "“Notre Seigneur […] est celui qui a donné à chaque chose sa propre nature puis l’a dirigée”." (20 : 50) ; "Et n’eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d’entre vous n’aurait jamais été pur." (24 : 21). Toute beauté et bonté détenue par l’homme doit donc être ultimement ramenée et liée à Dieu dont l’un des Noms est le fait d’être beau (jamil), Nom divin dont l’homme doit à son tour se parer et actualiser dans tous les aspects de son existence. Ainsi, selon les mots du prophète Mohammad, "en vérité, Dieu est beau et Il aime la beauté ; Il aime que l’on perçoive les traces de Ses grâces sur Son serviteur." [3

]

Bibliographie :
- Seyyed Mohammad-Hossein Tabâtabâ’i, Tafsir al-Mizân, Vol. 6, traduction persane de Seyyed Mohammad Bâqer Moussavi Hamedâni, Daftar-e enteshârât-e eslâmi, Qom, pp. 10-20.
- « Rabeteh-ye motaghâbel-e din va honar » (L’interrelation entre la religion et l’art), site internet Tahour (www.tahoor.com)
- « Zibâ’i dar manâbe’-ye dini-e eslâm » (La beauté dans les sources religieuses de l’islam), Ibid.

Notes

[1Seyyed Mohammad Hossein Tabâtabâ’i Qâzi dit "Allâmeh" (1892-1981) est le plus grand penseur, philosophe et commentateur du Coran iranien contemporain. Pour une biographie plus détaillée, voir l’article "La notion de tawhid dans le Coran d’après le commentaire Al-Mizân de ’Allâmeh Tabâtabâ’i", La Revue de Téhéran, No. 64, pp. 62-67.

[2Nahj as-Sa‘âda : 1/51

[3Kanz al-‘Ummâl : 17166

http://www.teheran.ir/spip.php?article1379

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