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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Nous avons chacun 4 anges qui nous tiennent compagnie...!!


Chaque serviteur s'est vu attribué 4 anges ! 2 de ces 4 anges descendent du ciel à l'heure du fajr et restent en compagnie du serviteur jusqu'à la prière du asr ! 

Et les 2 autres descendent du ciel à l'heure du asr et restent en compagnie du serviteur jusqu'à l'heure du fajr ! 

Et aucun des 2 groupes d'anges ne quitte le serviteur avant que l'autre groupe ne soit arrivé, afin que tout acte que ce serviteur effectuera soit bel et bien noté de manière claire et précise, tout est enregistré et rien ne manque. 

Et il a été rapporté dans les 2 recueils de hadiths authentiques des imâms Al-Boukhâri et Mouslim d'après Abi-Hourayrah que le messager d'Allah salallahou 'alayhi wa sallam a dit : 

se succèdent auprès de vous les anges de la nuit et les anges de la journée et ils sont réunis durant la prière du matin (salât as sobh) et la prière de la fin d'après-midi (salât al 'asr). 

Ils se succèdent donc jour et nuit ! Ainsi ces 2 groupes d'anges sont réunis durant la prière du matin et la prière de la fin d'après midi, et lorsque ces anges retournent auprès d'Allah il leur demande dans quel état étaient mes serviteurs lorsque vous les avez quitté ? (il leur pose la question mais il est plus savant qu'eux de la réponse) ainsi il leur demande : dans quel état étaient mes serviteurs lorsque vous les avez quitté ? 

Et les anges répondent alors nous les avons quitté alors qu'ils priaient et nous les avions trouvé alors qu'ils priaient ! Quand nous sommes parti en fin d'après midi ils étaient en train d'accomplir la salât et quand nous étions venus à eux à l'aube ils priaient ! 

Sois attentif à ce point là serviteur d'Allah ! Et dis moi par Allah ! si nous étions témoins de leurs descentes et de leurs remontées vers le ciel, si on pouvait les voir descendre du ciel et y remonter ne serait-ce point là une spectacle grandiose ??? 

Si on considère qu'il y a près de 5 milliards d'êtres humains sur terre et que chacun d'entre eux a avec lui 4 anges ! 

Combien ça nous fait d'anges en tout ? 

Ça nous donne 20 milliards d'anges mandatés auprès des humains ! Ceci nous éclaire sur le grand nombre qu'il existe d'anges. 

Il y a près de 20 milliards d'anges qui montent et redescendent du ciel de jour comme de nuit ! 

Toutes ces montées et ces descentes du ciel n'aurait aucun but ? Tout ceci ne serait que vaine futilité ? 

Il y a près de 20 milliards d'anges dont la mission est de retranscrire les actes des êtres humains ! 

Tout ceci ne serait ce que perte de temps, un simple jeu sans but ? 
Non bien sur que non ! Absolument pas ! Il s'agit d'une affaire extrèmement importante, il s'agit d'une affaire très sérieuse, une affaire de la plus haute des importances ! 

Allah a attribué à chacun d'entre nous 4 anges qui se font passer entre eux le registre de nos oeuvres afin d'y inscrire chacun de faits et gestes.

Cheikh 'Abdoullah ibn 'Uthmân al-Dhamâri

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Les priorités de l'Islam

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A l'heure actuelle, on s’interroge de plus en plus sur la place de la religion dans les sociétés modernes. L'utilité de la foi est très souvent remise en cause dans toutes les religions y compris l'islam, ceci malgré le nombre de conversion en recrudescence constaté dans cette religion. Ce phénomène démontre pourtant une conviction forte en l'alternative que représente l’islam pour tous ceux qui sont à la recherche du salut. Il résulte, sans conteste, d’une singularité propre à l’islam. Cette singularité se définit par l’attachement profond que l’islam octroie aux valeurs de l’espèce humaine en dépit de ce que pensent les négateurs.

Les théologiens ont conclu après l’étude laborieuse et méticuleuse des sources islamiques : six mille deux cent trente-six versets, plus de soixante mille hadiths sans compter les récurrences et un million quatre cent quatre-vingt-cinq mille articles juridiques, que les enseignements et la législation islamique comptent cinq points essentiels. Les oulémas nomment ces cinq fondements : "le combat de l'islam". Ce combat vise à préserver la vie humaine, sa raison, sa foi, sa dignité ainsi que ses biens.

La vie humaine

« C'est pourquoi nous avons prescrit aux enfants d'Israël que quiconque tue une âme non coupable de meurtre ou de corruption sur terre, c'est comme s'il a tué l'humanité entière. Et quiconque lui permet de vivre c'est comme s'il a donné vie à l'humanité entière ». S5-v.32.

Ce verset est un très bel exemple qui instaure un principe de base : toucher à un humain c'est toucher à toute l'humanité car ce sont les individus qui constituent les communautés. Il est de l'intérêt général de faire de son prochain le reflet de sa propre personne sachant que : « aucun de vous ne sera réellement croyant que lorsqu'il aimera pour son frère ce qu'il désire pour lui-même » (bukhari). Bien-entendu au-delà de tous clivages idéologiques ou religieux. La bonté n'a pas de frontières : « Et si un polythéiste te demande l'asile alors donne la lui ». S.9-v.6. Et mille salutations au prophète de l'islam lorsqu'il dit : « Sachez que celui qui commet une injustice contre un non-musulman, qui vit parmi nous, ou qui le prive d'une partie de ses droits, ou qui le charge de ce qui est au-dessus de ses forces, ou qui lui prend un bien contre son gré, alors je serais le jour dernier contre lui » (Ahmad).

A la lumière de ces propos, comment penser un seul instant que l'injustice peut être commise au nom de la foi ?

La raison

La raison est considérée en islam comme le socle sur lequel repose toutes les prescriptions religieuses. C’est pourquoi perdre la raison revient à être exempté de toutes pratiques religieuses: « Point de prescription pour trois personnes : l’enfant jusqu'à ce qu'il soit pubère, l’endormi jusqu'à ce qu'il se réveille et le fou jusqu'à ce qu'il retrouve la raison » (Muslim) , ces trois personne ayant tous momentanément ou irrévocablement une absence de raison.

La protection de la raison est impérative et comprise dans les priorités de l islam. Par conséquent, l’islam légifère afin de veiller à la préservation de la raison. La prohibition de l’alcool s’applique en ce sens. La raison est donc primordiale, d’ailleurs elle est invoquée à multiple reprise dans le coran. On note une douzaine de fois la récurrence de l’expression : « ne raisonnez-vous donc pas ». On dénombre également à sept reprises : « afin que vous puissiez raisonner », ceci nous conduit à énoncer une règle élémentaire : perdre la raison, c’est perdre sa foi.

Protection de la foi

Pour emprunter une métaphore, la foi est pour l'homme ce qu'une averse est pour une terre aride. Tout homme démuni de foi ne peut mener qu’une vie d’errance. A ce propos, c’est une erreur de penser qu’il existe des non-croyants. Tous les Hommes ont foi: certains en un Seigneur Absolu, d’autres en plusieurs divinités et enfin certains à l’inexistence d’un dieu. Seule la croyance diverge mais la foi est présente dans tous les cas. Néanmoins, l'islam ne tolère pas que sous-prétexte de protéger la foi, on puisse être à l’origine de conflit. Bien au contraire, dès les premiers instants à la Mecque, l’islam s’est positionné très clairement en énonçant cette parole admirable de tolérance : « A vous votre religion et à moi la mienne » s.109- v.6. Les versets confirmant cette posture sont très nombreux :

« Si Allah le souhaitait tous ceux qui sont sur terre auraient cru, chacun d'eux. Allez-vous donc forcer les gens jusqu'à ce qu'ils croient ». s.10-v.99.

 

« Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c'est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés ». s.28-v.56.

 

« Eh bien, rappelle! Tu n'es qu'un rappeleur, et tu n'es pas un dominateur sur eux ». s.88-v.21-22.

 

« A toi la communication seule incombe, à Nous le compte [...] » s.13-v.40.

Suite à ces versets clairs et sans aucune ambiguïté, l'islam ne peut être accusé de prosélytisme.

La protection de la dignité humaine

Bien avant que les nations libres ne se réunissent derrière la bannière de la déclaration des droits de l'homme (dans laquelle ils cherchent à protéger la dignité humaine), quinze siècles auparavant, l'islam annonçait: « Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures ». S.17-v70. La dignité humaine, l'islam en fait sa priorité, son combat car la création la plus sacrée demeure celle de l'Homme. Le prophète dit : « l'Homme est l'œuvre d'Allah, malheur à celui qui porte atteinte à son œuvre »(Tarabani). Son sang est beaucoup plus sacré que la pierre noire de la Mecque. Sans le combat des hommes libre pour la survie de l'humanité, celle-ci aurait sombré dans le chaos. Le manque de vigilance conduit inéluctablement à la débâcle. Faut-il rappeler les heures les plus sombres de l’Histoire ? N’oublions pas entre autres la seconde guerre, qui laisse une cicatrice douloureuse tuant près de soixante millions d’Hommes. Ceci nous renvoie à la parole de Dieu : « Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la faveur pour les mondes. » s.2-v.251. Ou encore : « Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par rapport aux autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant ». S.22-v.40.

Protection des biens

« Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment » s.2-v.188.

« Malheur aux fraudeurs, qui lorsqu'ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu'eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres [leur] causent perte. Ceux-là ne pensent-ils pas qu'ils seront ressuscités, en un jour terrible, le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l'Univers? » s83 v1/6

Le prophète a martelé, lors de son dernier pèlerinage, un message pour résonner les peuples,qui ont embrassé la foi :

« Ô gens, écoutez ma parole[...] Sachez que votre vie, vos biens et votre honneur jusqu'à ce que vous rencontriez votre Dieu, sont aussi sacrés que votre jour et votre mois où vous vous trouvez à présent. Vous rencontrerez votre Seigneur qui vous interrogera sur vos actes. Je vous ai annoncé et transmis ! Quiconque a un dépôt placé chez lui, en confiance, qu'il le rende comme il se doit à qui lui a confié. Toute usure est prohibée, Vous n'avez droit qu'au capital de votre prêt et aucun ne doit être lésé. Dieu a décrété qu'il n'y a pas d'intérêt [...] Ô gens ! Satan a perdu tout espoir d'être adoré, ici, sur votre terre. Mais il se contente d'être obéi en dehors de celle-là et s'accommode de vos actes que vous jugez négligeables. Prenez garde à lui pour votre foi... Ô gens ! Vous avez des droits sur vos femmes et elles ont les leurs sur vous ! Recommandez-vous de faire du bien aux femmes, car elles sont telles des « prisonnières » chez vous et ne disposent pas de pouvoir personnel, et car Dieu vous les a confiées en dépôt et vous a permis de les approcher. Entendez bien, ô gens, ma parole, car moi, j'ai annoncé et transmis.

Je vous ai laissé ce avec quoi, si vous vous y attachez, vous ne serez jamais égarés, une voie claire : le Livre d'Allah et la conduite (Sounna) de Son Prophète. Hommes ! Écoutez ma parole et méditez-la. Vous savez que chaque musulman est un frère pour le musulman, que les Musulmans sont frères. Il n'est donc permis à une personne de prendre de son frère que ce qu'il lui a donné de bon gré. Ne vous faites donc pas du tort ! Seigneur, ai-je transmis ? » (bukhari)

Chères lectrices, chers lecteurs, la religion a pour vocation de servir l'homme et de le préserver de tous ce qui pourraient de près ou de loin porter atteinte à sa raison d'être. J'espère qu'à l'issue de cette lecture vous pourrez saisir le cheminement emprunté par l'islam pour régir les destinées.

« Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'islam comme religion pour vous » s5 v3.

 

inshallah.com

Les musulmans sont des frères

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Si nous devions choisir un terme pour qualifier la nature des rapports entre les Hommes, nous choisirions sans hésiter : la fraternité. Les Hommes ont besoin les uns des autres pour exister, une société sans fraternité serait semblable à une maison en ruine.

L’islam incite le croyant en ce sens, il l’appelle à entretenir des liens d’entraide et d’amour. Notre Prophète, paix et salut sur lui, tenait ces propos : « Le lien qui unit le croyant à l'autre croyant est comparable à celui qui existe entre les pierres d'un édifice; elles se maintiennent les unes par rapport aux autres », et pour illustrer son propos il croisa les doigts. (Muslim)

La fraternité dans le coran et la sunna

A travers le terme de fraternité, il faut entendre non seulement amour, entraide, compassion mais aussi secours et solidarité. De nombreux hadiths et versets évoquent la fraternité et nos devoirs réciproques. On peut citer celui-ci: « Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde » (s.49 v.10). Ici, l’emploi du mot frère souligne la force du rapport, il est question carrément de liens familiaux autrement dit les croyants sont donc intimement liés. En outre, Allah déclare: « O Hommes ! Nous vous avons crées d’un mâle et d’une femelle et nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » (v.49 s.13). La connaissance des peuples induit inéluctablement la naissance de liens fraternels, d’entraide. Noman Ibn Bachir rapporte que le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre ». (Bukhâri). En d’autres termes, nous ne formons plus qu’une seule et unique communauté, sans distinction de couleur, de langue ou encore de pays. Les différences se retrouvant tout bonnement balayées par le lien de fraternité. Ces hadiths mettent l’accent sur l’importance et la grandeur du devoir du croyant envers ses pairs.

C’est l’amour entre croyants qui engendre la fraternité et qui cimente la communauté autrement tout s’écroule. Sans fraternité, sans amour, sans union, l’équation n’est plus possible. Il ne faudrait pas oublier qu’ : « Allah vient à l’aide du serviteur aussi longtemps qu’il aide son frère » (Muslim). En d’autres termes, venir en aide à son prochain (son frère) concède l’aide de son Seigneur.

Bien au-delà, la fraternité ne se limite pas à aider simplement son frère mais à souhaiter pour lui ce que nous souhaitons pour nous-même comme le dit notre bien-aimé, le Prophète, paix et salut sur lui : « Aucun d'entre vous n'est un véritable croyant tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même » (Bukhari), d’où l’importance de l’union fraternel. L’islam dissipe la haine, la désunion et l'inimitié en prônant ainsi la fraternité: « Ne vous détestez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et ne fuyez pas les uns les autres et soyez des serviteurs de Dieu, soyez frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère au-delà de trois jours » (Bukhari).

Aussi bien dans les moments de joie que les moments de peine, la fraternité revigore et apaise les cœurs, elle contribue amplement à l’épanouissement sociétal. Les croyants bénéficient de plusieurs droits les uns par rapport aux autres comme s’adresser et se rendre le salut, répondre à l’invitation, rendre visite au malade, assister aux obsèques, aider l’autre dans les difficultés.

Rappelons que ceux qui partagent la nourriture et plus largement les biens nécessaires de la vie sont d’autant plus croyants puisque le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Par Dieu il n’est pas croyant celui qui dormira rassasié et son voisin affamé ». L’hégire du prophète en est le parfait exemple. En effet, le Prophète, paix et salut sur lui, avait établi au début des liens de fraternité entre les émigrés mecquois (Mouhajirin) et les musulmans médinois (Ansar). En agissant ainsi il favorisa des actes de dévouement, d’amour et de sacrifice remarquables : « La nourriture d’une personne suffit pour deux ». Ceci en cohésion totale avec le commandement de l’entraide dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété dicté par Allah: « Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété » (s.5 v. 2).

L’aide humanitaire : Elle représente la mise en pratique du verset : « Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » . Le Coran illustre cette fraternité humanitaire à travers l’histoire de Zul Qarnayn : « Ils dirent : « Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pouvons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? » Il dit : « Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux que vos dons. Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. » » (s.18 v.94-96).

 

L’aide financière : Parmi les raisons de la prescription de la zakat, troisième pilier de l’islam, il figure l’entraide envers les nécessiteux. La zakat, œuvre d'utilité public, favorise ainsi une véritable solidarité sociale. En dehors de la zakat, on compte aussi des actes méritoires tel qu’aider son prochain avec une aumône. Le Prophète, paix et salut sur lui, a affirmé : « Celui qui s’efforce de rendre service à son frère quand il est dans le besoin, Allah est là pour lui rendre service ». Pour ainsi dire, celui qui fait du bien oeuvre pour lui-même puisque ce bien retourne toujours vers lui : « Quiconque fait à Dieu un prêt sincère, Dieu le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense » (s.57 v.11) .

 

L’aide morale : Le prophète, paix et salut sur lui, dit : « Quiconque soulage un croyant d’une des situations affligeantes de ce monde, Allah le soulagera de l’une des situations affligeantes le Jour de la Résurrection. Quiconque rend les choses faciles à quelqu’une en difficulté, Allah lui rend les choses faciles dans ce monde et dans l’autre. Quiconque couvre un musulman, Allah le couvre dans ce bas-monde et dans l’autre. Allah aide son serviteur tant que celui-ci aide son frère » (Muslim).Ce hadith constitue une motivation idéale à la fraternité. Une fraternité qui se traduit par une assistance morale envers celui qu’un malheur frappe comme le fit Ibn Abbas lors d’une retraite spirituelle dans la mosquée. En effet, Il aperçut un homme triste et le questionna. L’homme lui révéla qu’il avait une dette envers quelqu’un, mais il ne pouvait pas le rembourser. Ibn Abbas lui proposa alors de se rendre chez cette personne en sortant de la mosquée. L’homme dit alors : « Mais n’es-tu pas en retraite spirituelle ! ». Ibn Abbas répondit avec les larmes aux yeux : « J’ai entendu le prophète dire : Pour celui qui se déplace pour aider un frère dans le besoin et résoudre son problème, la récompense sera meilleure qu’une retraite spirituelle de dix années ».

En somme, la finalité de la fraternité est l’amour de l’autre en sachant qu’aimer son prochain revient à aimer Allah. A ce sujet, un homme était parti rendre visite à un frère dans un village. Sur le chemin Allah envoya un ange, sous forme humaine, à cet homme. L'ange lui demanda où se rendait-il, l’homme lui dit qu’il rendait visite à un frère dans ce village. L’ange lui demanda: « Y vas-tu pour lui demander un service ? ». L’homme dit : « Je vais le voir car je l’aime en Allah ». L’ange lui dit : «« Alors, je t'informe que je suis un ange d’Allah, et je t’annonce qu’Allah t’aime comme tu as aimé ton frère ». (Muslim)

Chères lectrices, chers lecteurs, il est temps de comprendre que la fraternité est essentielle dans cette vie aussi bien dans le domaine de la moralité que du relationnel sans quoi nous ne pouvons prétendre à un islam de croyance et d’humanisme. Par ailleurs, nous devons éduquer nos âmes pour œuvrer dans le bien en portant de l’intérêt à son prochain et ceci quelque soit sa situation. Pensons à ouvrir nos cœurs et à offrir notre amour pour Dieu. Gardons à l’esprit que le croyant ne goûtera à la foi que lorsqu’ «« il aimera pour son frère ce qu’il aime pour lui ».

 

Source:inschaallah.com

"Le coup de piston" et la complaisance dans le travail

Favoritisme

véritable phénomène de société, de moins en moins caché , le piston a rarement été autant employé. Il est entré dans les moeurs, et face à la difficulté de notre époque, il se révèle aussi salutaire qu'un bon dossier, un bon diplome ou autre...

Pour trouver un stage , un emploi, une école, un logement, des places de spectacle, Parfois, sans lui , on peut attendre des années avant de trouver ce qu'on cherche.. , il suffit d'un coup de fil pour que ça bouge.

L'islam rejette le favoritisme envers certaines personnes ou certaines nations à cause de leurs richesses, de leur pouvoir , ou de leur race. Allah taala a créé les êtres humains égaux et on ne peut faire de distinction entre eux que sur la base de leur foi et de leur piété...
"Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur."
[Sourate AL-HUJURAT (LES APPARTEMENTS) - Verset 13]

 

L’être humain doit traiter les gens avec justice et ne pas favoriser un proche ou un ami que ce soitpour lui ou pour son responsable, car le Prophète, qu’Allah prie sur lui et le salut, a dit :

« Je jure par Allah que si Fâtima fille de Muhammad avait volé, je lui aurais coupé la main ! »
Il n’est donc pas permis de favoriser les proches du responsable ou ses amis, que cette faveur soit,comme le dit la personne, importante ou routinière. En effet, toute chose que le gouvernement a mise en place et qui ne contredit pas la loi divine doit être respecté, car Allah dit :
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« Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux qui détiennent lecommandement. » Les Femmes, v. 59.

L’obtention par intervention d’un diplôme non mérité est interdite. Car elle entraîne plusieurs autres choses prohibées. Celui qui est intervenu en votre faveur est votre complice dans cette pratique interdite. Les choses prohibées consécutives à votre obtention de ce diplôme sont les suivantes :

-La mauvaise intervention à propos de laquelle Allah Très Haut dit : « Quiconque intercède d' une bonne intercession, en aura une part; et quiconque intercède d' une mauvaise intercession en portera une part de responsabilité. Et Allah est Puissant sur toute chose.» (Coran, 4 : 85).

Al-Hafiz ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Toute bonne intervention n’est pas génératrice de récompense (divine). Seule l’est l’intervention qui intéresse un domaine dans lequel il est permis d’intercéder. C’est ce qu’on appelle la bonne intercession. Elle consiste précisément à intercéder dans les domaines où la loi le permit, comme l’indique le verset (4 :85). En somme, remportera une part de récompense tout auteur d’une bonne intervention. Et supportera une part du péché toute personne qui intervient pour faire prévaloir le faux ». Fateh al-Bari, 10/451-452.

-La tricherie consistant à présenter de faux papiers.

D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Le tricheur ne fait pas partie des nôtres ». (rapporté par Mouslim, 102).

-Se targuer d’un titre que l’on ne possède pas réellement. Car l’intéressé prétend avoir obtenu un diplôme. Ce qui n’est pas vrai.

D’après Asma (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)a dit : « Celui qui se targue (de qualités) qu’il n’a pas est comme quelqu’un qui porte de faux vêtements » (rapporté par al-Boukhari, 4921 et par Mouslim, 2130).

-Tenir de faux propos et faire un faux témoignage

D’après Abou Bakr le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ne vais-je pas vous apprendre le plus grave des péchés ?

-«Si, ô Messager d’Allah »

-« le fait d’associer quelqu’un à Allah, le mauvais traitement de ses père et mère. A cet instant, il se mit assis après s’être accoudé. Et puis il dit : attention ! Et les faux propos et le faux témoignage » Et il ne cessa de répéter cette phrase jusqu’à ce que nous souhaitâmes qu’il se tût » (rapporté par al-Boukhari, 5631 et Mouslim, 87).

-Mentir au patron et aux gens

D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Les signes (caractéristiques) de l’hypocrite sont au nombre de trois : « un discours mensonger, des promesses non tenues et la trahison en cas de confiance » (rapporté par al-Boukhari, 33 et par Mouslim, 59.

-Usurper la place d’un autre qui a obtenu un vrai diplôme sans intervention. Ce qui est une injustice à l’égard des diplômes non employés.

D’après Abou Dharr (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) reçut d’Allah Très Haut et Béni les propos que voici : « Mes serviteurs! Je me suis interdit l’injustice et vous l’ai interdite ; ne vous lésez pas les uns les autres » (rapporté par Mouslim, 2577).

 

 

http://islamqa.info/fr/60199

http://www.fatawaislam.com/les-relations-sociales/le-travail/1490-etre-complaisant-dans-le-travail-en-faveur-des-connaissances-du-patron

 

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Quelle est l'histoire de Achoura?

 

Entre tradition prophétique et culture, le jour de "Achoura" , revêt différentes significations. Achoura, dérivé de "achara", qui signifie dix, correspond au dixième jour du mois de Muharram, premier mois de l’année musulmane. De l’Islam sunnite à l’Islam chiite en passant par le Maghreb, Achoura est vécue différemment. Jeûne, fête ou commémoration, chacun marque à sa façon ce jour.

Pour comprendre le sens de Achoura, il faut remonter à l'an 622, lorsque Le prophète Mohammed (saw) et ses disciples, ayant quitté La Mecque, arrivent à l'oasis de Yathrib (la future Médine). Une des 3 tribus qui étaient installées dans l'oasis était juive, et le jour de l'arrivée de Mohammed cette tribu célébrait le Yom Kippour, jour de l'Expiation ou du Grand Pardon. Ce jour-là, les Israélites observent un jeûne absolu et ne travaillent pas car ils font mémoire et demandent pardon à Dieu d'avoir adoré le "Veau d'or" au cours de l'Exode. Ce jour-là également, le peuple hébreu demande pardon à Dieu pour tous les péchés commis, à l'égard de Dieu et des autres, au cours de l'année écoulée. Mohammed conseille alors à ses compagnons de jeûner : "Dieu remet les péchés d'une année passée à quiconque jeûne le jour d'Achoura".

Toutefois, 2 ans plus tard, lorsque le mois du Ramadan est révélé, le jeûne de Achoura devient recommandé mais non obligatoire, à condition de jeûner deux jours - dont Achoura - pour se différencier du judaïsme.
Les musulmans considèrent donc Achoura comme un jour de jeûne.

Mais dans certains pays des pratiques culturelles sont venues s’ajouter aux traditions religieuses. Les musulmans les plus avertis vous diront que ces pratiques sont des innovations et qu’elles ne relèvent pas de l’Islam. Mais elles n'en sont pas moins populaires.

En Tunisie, l'Achoura commémore aussi le martyre des petits-fils du prophète, Hassan et Hussein, morts assassinés en 61 de l’Hégire, le 10 Muharram, d'après une tradition. C’est un jour où l’on se souvient des morts : il est de coutume d’aller rendre visite aux défunts et d’allumer des bougies autour de la tombe du saint patron du cimetière.
Dans certains endroits, la veille au soir, les enfants font de grands feux (le feu, signe de purification) par-dessus lesquels ils sautent en chantant. Dans la région de Gabès, ils font la visite des maisons avec un petit roseau, appelé achoura, que les adultes remplissent de bonbons et de monnaie.

Au Maroc l'Achoura est perçue, depuis des siècles, comme la fête de l'enfance, de la famille et des traditions.
Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable. C'est aussi un jour de partage et de charité. Elle rappelle l'obligation de faire l'aumône, de s'acquitter d'une contribution matérielle, la Zakat, destinée à assister les plus démunis.
Habillés de neuf, les enfants reçoivent des cadeaux, des trompettes, des tambours, des pétards et d'autres jouets.
Le lendemain de l'Achoura, c'est "Zem-Zem" (allusion au puits du même nom à La Mecque. Son eau est traditionnellement purificatrice). Les enfants y disposent d'une totale liberté pour asperger voisins, amis et passants. Garçons et filles, dont l'âge n'excède pas 12 ans, trottent dans les rues à la recherche d'une proie ou d'un point d'eau pour s'approvisionner.

L'Achoura, qui n'est pas mentionnée dans le Coran, est considérée comme une fête mineure par les Sunnites.
Quant aux Chi'ites, ils lui accordent une extrême importance. C’est le jour de la commémoration de la mort de Hussein, petit-fils du Prophète et fils de Ali ibn abi Talib.

En Irak et en Iran, c'est le grand jour de deuil marqué par la représentation de la "Passion d'al-Hussayn". Dans les rues, Les hommes se flagellent et s’infligent des coups jusqu’au sang. Les gens se lamentent sur la mort de Hussein.

En effet, en 680, 61 de l'Hégire, Hussein quitte La Mecque avec sa famille et un petit groupe de partisans et marche sur l'Irak, pour faire valoir ses droits à la succession califale ouverte après l'assassinat de son père Ali, gendre de Mohammed et quatrième calife de l'islam,. Sur la route de Koufa, Hussein et ses partisans sont défaits par les troupes du calife Yazid 1er. La tradition rapporte qu'Hussein fut décapité et son corps mutilé à Karbala, où se trouve son tombeau, lieu saint des Chi'ites.

 

http://www.lavigerie.org/fr/contenu/achoura.html

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