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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Pourquoi la Croix est-elle au centre de la Foi Chrétienne?

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Pourquoi les chrétiens à travers le monde croient-ils en un Christ crucifié ? C’est parce que, lors de la mort de Jésus, quatre choses se sont accomplies :

La Rédemption

Dans la Sainte Bible, ce mot signifie qu’une somme d’argent a été payée pour le rachat d’un esclave. Il s’agit de la libération de celui ou celle qui est retenu en esclavage ou en prison. Le rachat était pratiqué chez les romains du temps de Jésus comme dans l’antiquité. Les paroles mêmes du Christ nous montrent que sa mission dans le monde fut une mission de rachat au moyen d’une rançon. Il déclara qu’il n’était pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. II voyait les hommes liés à Satan, enchaînés par leurs propres convoitises, esclaves du mal. Et d’une manière extraordinaire, dont Dieu Seul a le secret, Jésus a payé le prix de la libération de l’homme en mourant sur le bois du mont Calvaire.

L’ Expiation

Expier est la traduction du verbe arabe “Kafara” (Takfir), qui signifie couvrir. Son sens est merveilleux, au-dessus de la portée de l’homme ordinaire. Ce mot signifie que sur la croix le Christ a répondu aux exigences de la loi morale pour tout l’univers et qu’il a pris le péché des hommes sur lui. Le principe de la loi est que le mal doit être puni. Principe formulé dans la Sainte Bible à maintes reprises : “Dieu ne tient pas le coupable pour innocent”. Et nous savons que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption (du rachat) qui est dans le Christ Jésus.

La Réconciliation

La Sainte Bible affirme que tous les hommes sont des ennemis de Dieu. Mais lorsque nous étions encore pécheurs, c’est-à-dire ennemis de Dieu, Christ est mort pour nous, afin de nous réconcilier avec Dieu. Etre réconcilié, c’est être ramené dans une relation parfaite avec Dieu. Une seule condition à ce que nous soyons réconciliés : nous devons, chacun et chacune, abandonner notre péché et accepter en toute humilité que le Christ, dans son amour, nous assure la réconciliation avec Dieu .

La Justification

C’est-là ce que Dieu opère pour nous en réponse à notre changement d’attitude. La Bible enseigne que, même si Dieu est un Dieu d’amour et de miséricorde, Il est aussi un Dieu de justice. L’homme a violé la loi : il lui faut plus que le pardon, plus que la purification, il lui faut la grâce d’une vie nouvelle. Il a besoin d’être mis en présence de Dieu comme s’il n’avait jamais péché. C’est cela la justification. Etre “recréé” juste devant Dieu, c’est bien plus qu’être pardonné. Le mot justification signifie pour moi “être comme si j’avais toujours été innocent”. Nous ne pouvons pas être justifiés par nos propres bonnes oeuvres. Nous sommes justifiés par Jésus-Christ seul. Nous devons croire en Jésus-Christ, qui a acquis notre justification par sa mort sur la croix. La Bible dit : “Ils sont gratuitement justifiés par la grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.” La justice de Dieu a été satisfaite par Jésus-Christ, et le chemin de la justification, c’est la foi en lui. Nous devons croire que Jésus est vraiment mort sur la croix pour que nous soyons justifiés.

Voilà donc pour ceux qui croient les bienfaits qui découlent de “la croix” tant décriée. Elle n’a, en elle-même, aucun pouvoir magique, mais elle est d’une importance capitale dans la mesure où elle est le signe de ce que le Christ a accompli, une fois pour toutes, pour nous tous. Pour vous, elle n’aura son sens que si vous recevez le Christ comme votre Sauveur. Vous pouvez, vous aussi, dans notre monde troublé, posséder une paix qui surpasse toute intelligence et une joie qui ne peut vous être ôtée, si vous mettez votre confiance dans l’amour de Dieu manifesté sur la croix, en Jésus-Christ.

Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié .. . une folie ? Non, mille fois non, c’est-là, au contraire, “la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire”

 

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Un musulman peut-il fêter la Saint Sylvestre(le réveillon)?

Le réveillon de la Saint-Sylvestre ou le réveillon du Jour de l'an est une coutume qui consiste à fêter l'arrivée du nouvel an, en veillant jusqu'à minuit le soir du 31 décembre, dernier jour de l'année du calendrier grégorien.

Dans la plupart des pays, contrairement au réveillon de Noël qui se fête en famille, celui du Jour de l'an se fête généralement avec des amis.

Issus d'une double culture (parents de différentes origines), de couples mixtes ou simplement convertis à l'Islam, ils sont nombreux en effet à ne pas pouvoir, ou à ne vouloir faire l'impasse sur cette fête de fin d'année. Réunissant leurs proches auxquels ils tiennent tant et qu'ils n'ont pas envie d'offenser par leur éventuelle absence, ils répondent présents... Mais que ressentent-ils vraiment ?

Cette fête n'a aucune origine en islam et incite à la débauche et au dévergondage...

nouvelle année

En ce qui concerne les fêtes des associateurs (mushrikin) : elles combinent la confusion, les désirs physiques et le mensonge, il n'y a en elles aucun avantage religieux et la satisfaction de l’instant qu’elles apportent se termine seulement dans la douleur. Ainsi, elles sont le mensonge et témoigner (comme dans le verset) de cela signifie y participer.

Le verset loue et recommande (ceux qui ne sont pas témoins du mensonge), ce qui signifie recommander vivement aux gens d'éviter de participer à leurs fêtes et d'autres sortes de mensonge. Nous comprenons qu'il est mauvais de participer à leurs fêtes parce qu'elles sont appelées Az-Zur (le mensonge).

Il (le verset) indique qu’il est haram de le faire pour de nombreuses raisons, parce qu'Allah l'a appelé Az-Zur. Allah condamne celui qui ment (Az-Zur) même si cela ne nuit à personne d'autre, comme dans le verset interdisant Az-Zihar (forme de divorce dans lequel l'homme dit à sa femme : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère »), où Allah dit :

« Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère (zur) »
[sourate Al-Mujadala :2]

Et Allah dit,

« Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères (zur)»
[sourate Al-hajj :30]

Donc celui qui pratique Az-Zur est condamné de cette façon. Dans la Sunna, Anas Ibn Malik (radiallahu 'anhu) a dit :

« Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) est venu (à Médine) et ils avaient deux jours pendant lesquels ils s’amusaient. Il a dit : « Que sont ces deux jours ? » Ils ont dit : « Nous avions l'habitude de nous amuser (ces deux jours) dans la Jahiliya. » Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Allah vous a donnés quelque chose de meilleur à la place : Yawm Al-Duha (‘Id Al-Adha) et Yawm Al-Fitr (‘Id Al-Fitr). »
[rapporté par Abû Dawud]

Cela indique clairement que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a interdit à sa Umma de célébrer les fêtes des mécréants et il s'est efforcé de les anéantir par tous les moyens possibles.
Le fait que la religion des Gens du Livre soit acceptée ne signifie pas que leurs fêtes sont approuvées ou doivent être préservées par la Umma, de même que le reste de leur kufr et péchés ne sont pas approuvés.

En effet, le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a longuement commandé à sa Umma de se différencier d'eux dans beaucoup de questions mubah (permises) et dans de nombreuses adorations, de peur que cela ne les pousse à leur ressembler dans d'autres questions. Cette différence devait être une barrière dans tous les aspects, parce que plus vous êtes différent des gens de l'Enfer, moins il est probable que vous accomplissiez les actes des gens de l'Enfer.

Le premier de ces hadith est :

« Tous les peuples ont une fête et ceci est notre fête »
Ce hadith implique l'exclusivité, que tous les peuples ont leur propre fête, comme Allah dit,

« Pour chaque peuple, une orientation (qibla) vers laquelle il se tourne » [sourate Al-Baqara :148]

« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et une voie claire » [sourate Al-Ma'ida :48]

Cela implique que chaque nation a ses propres voies.
Le lam dans li-kulli (pour chaque , à chaque) implique l'exclusivité. Ainsi les Juifs ont une fête et les Chrétiens ont une fête, juste pour eux et nous ne devons pas y participer, de même que nous ne partageons pas leur qibla (direction de prière) ou leurs lois.

Le deuxième des hadith est une des conditions exposées par 'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) et qu’ont agréée les Sahaba et tous les Fuqaha après eux, et qui est :

Ceux des Gens du Livre qui ont consenti à vivre conformément à l’autorité islamique (Ahlul-Dhimma) ne doivent pas célébrer leurs fêtes ouvertement dans Dar Al-Islam (pays sous la loi islamique). Si les musulmans ont agréé le fait de les empêcher de célébrer ouvertement, comment pourrait-il être juste pour les musulmans de les célébrer ? Si un musulman les célèbre, cela n’est-il pas plus mauvais que si un kafir le fait ouvertement ?

La seule raison pour laquelle nous leur avons interdit de célébrer leurs fêtes ouvertement, est la corruption qu’elles contiennent, à cause du péché ou des symboles du péché. Dans les deux cas, on interdit au musulman le péché ou les symboles du péché. Même s'il n'y avait aucun autre mal que le fait que le kafir est le sentiment d'être encouragé à célébrer ouvertement à cause des actions du musulman, comment un musulman pourrait-il le faire ? On expliquera le mal impliqué (dans leurs fêtes) ci-dessous, insha-Allah.

Al-Bayhaqi a rapporté avec un isnad sahih d’après Sufyan Al-Thawri d’après Thawr Ibn Yazid d’après 'Ata Ibn Dinar qui a dit, ‘Umar (radiallahu 'anhu) a dit :

« N'apprenez pas la langue des non-Arabes, n'entrez pas chez les mushrikin dans leurs églises pendant leurs jours de fête, car la colère (d'Allah) descend sur eux. »

'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) a dit :

« Évitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes. »

Il a été rapporté avec un isnad sahih d'après Abû Usama, 'Awn nous a dit d'après Abul-Mughira d’après 'Abdullah Ibn 'Amr (radiallahu 'anhu) :
« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »

‘Umar (radiallahu 'anhu) a interdit l'étude de leurs langues et même l'entrée dans leurs églises le jour de leur fête, alors que dire des choses qui sont faites aujourd’hui, ou faire des choses qui font partie de leur religion ? Les accompagner dans leurs actions n’est-il pas plus mauvais qu'étudier leur langue ? Faire certaines des choses qu’ils font dans leurs fêtes n’est-il pas plus mauvais que de simplement rentrer chez eux ? Si la colère divine descend sur eux le jour de leur fête à cause de ce qu'ils font, donc celui qui fait ce qu’ils font, ou une partie, n’est-il pas aussi exposé à la même punition ?

Les mots « Evitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes » veulent dire que nous ne devons pas les rencontrer ou les rejoindre pendant ces jours ? Ainsi, qu’en est-il de celui qui célèbre en réalité leurs fêtes ? ‘Abdullah ibn 'Amr a clairement exposé :

« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »

Cela implique que celui qui participe avec eux dans toutes ces choses est un kafir, ou que le faire est un des grands péchés (kaba'ir) qui mène à la perte ; le premier sens est ce qui est apparent de la formulation.

Il a mentionné - et Allah est plus savant- celui qui vit sur leur terre, parce qu'à l’époque de 'Abdullah Ibn 'Amr et des autres compagnons (radiallahu 'anhum ajma'in), ils interdisaient la célébration ouverte des fêtes des mécréants dans les pays musulmans et aucun des musulmans ne les a imités dans leurs fêtes; ceci était possible seulement en vivant dans les pays des mécréants.

'Ali (radiallahu 'anhu) a même refusé de reconnaître le nom de leurs fêtes qui étaient exclusivement les leurs, ainsi qu’en est-il de les célébrer ?

Ahmad (rahimahullah) a mentionné le sens des narrations rapportées de 'Umar et 'Ali (radiallahu 'anhuma) sur ce sujet et ses compagnons ont discuté la question des fêtes.

L’imam Abul-Hassan Al-Amidi a dit, celui que l'on connaît comme Ibn Al-Baghdadi a dit :
« Il n’est pas permis de suivre les fêtes des Chrétiens et des Juifs. » [‘Umdat Al-Hadir wa Kifayat Al-Musafir]

Ahmad a déclaré ceci dans la narration de Muhanna et sa preuve pour cela est le verset :

[B]« Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages »
[sourate Al-Furqan :72]

Il dit : « (C'est) Al-Sha'anin (les dimanches) et leurs fêtes. »
Il a dit : « Les musulmans doivent être empêchés d'entrer chez eux dans leurs synagogues et églises. »

 

 

Article tiré du site clearpath.comSource : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim Mukhalifat Ashab Al-JahimTraduit en français par les salafis de l’Estkarimbarbu

 

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Les religions et l'extase

symboles religeux, religions

 

Le bonheur absolu

Les philosophes : ils ne savent pas comment excuser Dieu ; c'est pourquoi ou bien ils le nient, ou bien ils le prouvent : ce qui revient au même. En effet au lieu de chercher d'abord à le voir, ils commencent par le concevoir. Jacques Rivière"

Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes, elle court dans des lits différents, mais c'est toujours la même eau." Ramakrishna

Insouciant, dans la joie, contemplatif, naïf, paisible, voici le béat.

L'humanité est vouée à atteindre sa perfection. Cette perfection, c'est la sagesse et l'extase. Telle est la base de notre philosophie.

Une expérience universelle

En divers écrits et sous diverses appellations, les courants spirituels et philosophiques ont dépeint l'expérience extatique.

Certains l'appellent Bhakti (l'hindouisme), devekout (le judaïsme), béatitude ou félicité (le christianisme). D'autres l'a nomment hâqiqa, fanâ (l'islam), nirvana ou éveil (le bouddhisme). D'autres encore, l'intitulent ataraxie, époché, splendeur, joie (Spinoza) ou souverain bien (Aristote)..

Tout ces termes, décrivent la même sensation psychique.

Une technique identique

Pour atteindre cet état, les religions proposent des techniques fondamentalement similaires. Prière et ascèse pour le christianisme. Méditation, éveil et ascèse pour le bouddhisme et le zen. Prière et récitation pour le judaïsme, le bouddhisme et l'islam. Etc.

Ces techniques ont le même but : conduire au renoncement, à l'anéantissement du moi et à la sublimation. Elles font toutes appel à la méditation, au contrôle du corps, au jeûne, ou au monachisme.

 

Le judaïsme

La splendeur dans le judaïsme, le Zohar

judaismeL'intention de s'unir physiquement avec Dieu, apparaît dés le départ du monothéisme. Elle est au centre des préoccupations de sa religion mère : le judaïsme.

Pour atteindre la splendeur (zohar) le hassidisme (un des courants du judaïsme), propose : une ascèse vigilante et joyeuse (pour purifier l'âme), le dépouillement, et l'humilité (anava) nécessaires à la prière du cœur, à la concentration (awana) à l'adoration (aboda) à l'embrasement de l'amour (nitlahavout) enfin au mystère et à la consommation de l'union (devekut).

Le but est d'incarner la vie intérieure de Dieu. C'es l'itinéraire de l'homme en marche vers l'union mystique, aïn, seuil indicible du non être.

La prière, la justice, la pénitence réparent la brisure du péché. Elles permettent la rédemption venue de Dieu seul. Elles ouvrent sur la plénitude du royaume sans frontières de l'amour.

La correspondance entre dieu et l'homme est absolue. Extraits du livre de la splendeur (sepher ha zohar)

 

Le christianisme

L'état d'oraison dans le chistianisme

christianismeCette quête de l'absolu, se retrouve bien entendu au sein du christianisme. Elle fait partie des socles sur lesquels est construit cette grande religion.

Dans l'expérience spirituelle de la contemplation, le sujet éprouve intimement et physiquement la présence de Dieu.

Pour que l'homme soit capable de Dieu, il faut qu'il se désapproprie de lui-même.

La mort de l'amour propre, la purification des sens intérieurs, l'abandon de la volonté constitue les principaux aspects de ce chemin d'abnégation.

Le dépouillement de soi-même passe d'abord par l'abandon de l'amour que l'on se porte, le renoncement à tous les besoins de gratification sociale, affective et morale qu'éprouve le moi

L'Islam

La haqîqa, le fanâ, pour les musulmans

islamOn trouve, bien évidemment, l'extase au cœur de l'islam. C'est la recherche principale du soufisme.

Pour cette grande religion, la troisième et ultime étape de la vie spirituelle, conduit à la haqîqa, à la vérité. Elle marque la coïncidence des contraires, des opposés.

C'est le domaine de l'union, de l'unicité, de la dissolution ou dilution de l'humain dans le divin.

Le voyageur spirituel acquiert une humanité pour ainsi dire angélique pour arriver enfin à une humanité divinisée où il est dit que l'homme est annihilé en dieu qui, seul subsiste.

Les attributs humains sont remplacés par les attributs divins. Le chercheur devient ainsi l'objet de sa quête. Il est lui-même le but.

Lorsque tu te connais, ton ego illusoire est enlevé et tu n'es autre qu'Allah.

http://mecaniqueuniverselle.net/bonheur/religion-extase.php

Nietzsche: à propos du christianisme,le judaisme et l'Islam

 

 On connaît l'intérêt que nourrit Nietzsche pour les religions et doctrines orientales et qu'attestent son admiration pour les Lois de Manou, le code social indo-aryen, ses pages sur le bouddhisme (qu'il connut par la médiation de Schopenhauer), son amitié pour l'orientaliste Paul Deussen, spécialiste du Vedânta, ou encore son choix du nom du réformateur du mazdéisme, Zarathoustra, pour le titre de son livre le plus lyrique. Mais personne ne s'était encore. penché sur la vision nietzschéenne de l'islam

Biographie

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé.

Nietzsche et la religion

Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle).

Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ...

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même,  s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde.

Sur le christianisme

Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) - Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!... Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière [...] Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! [...] La noblesse allemande est à peu près absente de l’histoire de la culture supérieure: on en devine la cause... Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. «Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam.» C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II [Hohenstauffen].

L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche

Sur le Judaisme

  « Les juifs sont le peuple le plus étonnant de l’histoire universelle, parce que, placés devant la question de l’être et du non etre, ils ont ,en pleine conscience et avec une résolution qui fait peur, préféré l’être à tout prix, ce prix, ce fut la falsification radicale de toute nature, de tout naturel, de toute réalité, tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur. ;Ils se sont transformés en vivante anti thèse des conditions naturelles.
Ils ont successivement, retourné de manière irrémédiable la religion, le culte, la morale, l’histoire, la psychologie, en l’exact opposé de leurs valeurs naturelles.
Les juifs sont, en cela précisément, le peuple le plus fatal de l’humanité : à travers les séquelles de leur influence, ils ont rendus l’homme si faux qu’aujourd’hui,un chrétien peut éprouver des sentiments antijuifs, sans comprendre qu’il n’est que l’ultime conséquence du judaïsme. »


« L’idée de Dieu faussée, l’idée morale faussée…Mais le clergé juif ne s’en tint pas là. On ne savait plus que faire de l’histoire d’Israel :quelle disparaisse donc !Les prêtres ont réussis à mettre au point ce prodige de falsification dont une partie de la bible reste a nos yeux le document :avec un mépris sans bornes pour toute tradition, pour toute réalité historique, ils ont réinterprété dans un sens religieux tout leur propre passé national. »

Sur l'Islam

Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité,  car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)?

Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité.

Nietzsche lui-même critiquait les ascètes,  alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie.

Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed?

L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.

Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique).

Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.

 

Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.

Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu!

Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.

 

 

Sources:

http://islammedia.free.fr/Pages/citation_Nietzsche.html

http://oumma.com/11015/le-malentendu-de-la-philosophie-occidentale-sur-la-critique-de-dieu-ou-de-la-religion

 

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L'Halloween ; origine et point de vue de l'Islam

Halloween

La Toussaint, le 1 novembre, est un jour de fête pour l'Église catholique romaine et l'Église anglicane. En ce jour Dieu y est glorifié pour tous ses saints connus et inconnus. Les catholiques romains sont obligés de se rendre à la messe ce jour-là. Dans l'Angleterre médiévale il était appelé ‘’All Hallows’’ (tous les saints), d'où le nom  Halloween (Hallows’ eve/ la veille) pour le jour précédent (31 octobre).

Selon l’encyclopédie Compton's Family, édition 1991 : les coutumes et superstitions recueillies à travers les âges se retrouvent dans la célébration de l'Halloween ou All Hallows Eve, le 31 Octobre, la fête chrétienne de la Toussaint. Quoiqu’il en soit elle trouve ses origines, dans la fête de l'automne (autumn festival) d'autrefois.

Début novembre, les druides avaient une fête de trois jours. Selon leur croyance, la dernière nuit d’octobre les esprits des morts revenaient d’outre tombe et erraient, pour les chasser ils allumaient des feux de joie. Dans la Rome antique la fête de Pomona (aussi appelée Pomone), divinité des fruits et des jardins, se déroulait à cette époque de l'année. C'était une occasion de réjouissance associé à la récolte ; on y grille des noix et des pommes, en tant que symboles des fruits d'hiver avant d’allumer des feux de joie immenses. Ces célébrations agricoles et pastorales comportaient également un aspect sinistre, avec des fantômes et des sorcières censés être à l'affût.

Même après que le 1er Novembre soit devenu un jour de fête chrétienne pour y honorer tous les saints, beaucoup de gens s'accrochèrent aux croyances païennes anciennes et aux coutumes qui se sont développées sur Halloween.

Certains essayent de prédire l'avenir cette nuit-là par l’accomplissement de rites comme le saut au dessus de feux ou bougies. Dans les îles britanniques de grand feux étaient allumés pour le festival celtique de Samhain. Rires des bandes de jeunes déguisés avec des masques grotesques, lanternes de navets sculptées animent alors les villages.
Aux États-Unis, les enfants sculptent des visages sur des citrouilles vidées et y mettaient à l'intérieur des bougies allumées pour faire des ‘’jack-o'-lanternes’’.

Les festivités d'Halloween aujourd'hui reflètent bon nombre de ces coutumes : les magasins et maisons sont décorés en orange et noir, y sont dessinés des sorcières, chauve-souris, chats noirs et autres citrouilles. Les gens portent des tenues fantaisistes pour se rendre à des fêtes costumées ; des jeux à l'ancienne comme celui consistant à mettre des pommes  dans des baquets d'eau sont mis en place. Les enfants mettent des costumes et des masques et vont de maison en maison demandant ‘’des friandises ou un sort’’ (trick or treat).


Des friandises, généralement des bonbons, sont généralement données et le sort rarement jeté. Certains parents trouvent cette coutume dangereuse car il y a eu de nombreux cas où des objets pointus ou du poisons furent trouvés dans des bonbons ou des pommes. Pour offrir une alternative à la collecte des bonbons auprès de personnes étrangères, de nombreuses communautés organisent de spéciales festivités surveillées. L'Organisation des Nations Unies utilise Halloween pour recueillir des fonds de financement pour les enfants.


Le celtique festival de Samhain (Samain) est probablement la source de la fête d'Halloween d’aujourd'hui. Les Celtes ont vécu plus de 2000 ans dans ce qui est aujourd'hui la Grande-Bretagne, l'Irlande et le nord de la France. Leur année commençait le 1er Novembre, on y organisait une fête qui commençait  à sa veille le  soir en l'honneur de Samain, le seigneur celtique de la mort. Cette célébration marquait le début de la saison froide, l'obscurité et la saison morte. Elle est donc devenue naturellement associée à la mort de l'homme. Les Celtes croyaient que Samain permettait aux âmes des morts de retourner en cette nuit dans leurs demeures terrestres.


Le soir de la fête, qui durait trois jours, les druides, qui étaient les prêtres et les guides des Celtes, ordonnaient aux gens d'éteindre les feux dans leurs foyers. Car selon eux la dernière nuit du mois d’octobre les âmes des défunts revenaient d’outre tombe et erraient à la recherche de leur foyer, ils allumaient ainsi de géants feux de joie pour les chasser. Ils allumaient un énorme feu avec branches de chêne au début de leur année, car ils considéraient le chêne comme sacré. Ils y brûlaient des animaux, une partie des récoltes et parfois même des êtres humains comme sacrifice. Ensuite, chaque famille rallumait son feux de foyer pour la nouvelle année. Lors de la célébration, les gens portaient parfois des costumes faits de têtes d'animaux et peaux. Ils examinaient les restes des animaux sacrifiés et y lisaient l’avenir.
Les coutumes d’Halloween

La plupart des activités pratiquées aujourd’hui pour Halloween trouvent leurs origines dans le symbolisme occulte. En voici quelques exemples :


1 - Les coutumes d’Halloween se sont développées différemment dans les différents groupes celtes :

En Irlande, par exemple, les gens priaient pour avoir de la nourriture dans un défilé qui honorait leur dieu-soleil Muck Olla. Le chef de la parade portait une robe blanche et un masque fait d’une tête d'animal.

En Ecosse, les gens défilaient à travers champs et villages portant des torches. Ils allumaient des feux immenses sur les collines pour chasser les sorcières et autres esprits maléfiques.

Au pays de Galles, chaque personne prenait une pierre et l’introduisait dans le feu. Les gens croyaient que si la pierre d'une personne manquait le lendemain matin, elle mourrai dans l'année.

En Angleterre, Halloween était parfois appelé la nuit des casse-noisettes ou ‘’Snap Apple Night’’. Les familles se réunissaient pour s’assoir près d’un feu et racontaient des histoires tout en mangeant des pommes et des noix. Le jour de la Toussaint les pauvres sortaient pour mendier, ils recevaient des pâtisseries appelées ‘’gâteaux âme’’ (soul cake) en échange de la promesse de dire des prières pour les morts.

Des Jack-O'-Lanterns sont creusées dans des citrouilles. La plupart des Jack-O'-Lanterns contiennent une bougie. Les gens en Angleterre et en Irlande utilisaient aussi des betteraves, des pommes de terre et des navets pour faire des lanternes.

Lorsque cette tradition arriva en Amérique, on utilisa des citrouilles au lieu des navets. Selon une légende irlandaise, Les Jack-O'-Lanterns ont été nommé ainsi suite à l’histoire d’un homme appelé Jack qui ne pouvait ni entrer au ciel car trop avare et mauvais ni entrer en l'enfer car il avait joué de mauvais tours au diable. Selon la légende il fut donc condamné à errer sur terre avec sa lanterne jusqu'au Jour du Jugement.
2 - La divination

Certaines méthodes de divination vieilles de plusieurs siècles ayant leur source en Europe sont devenues une part importante de la fête d'Halloween. Par exemple, des objets comme des pièces de monnaie, bagues ou dés à coudre sont cuits dans un gâteau ou d'autres aliments. Selon la légende celui qui trouve la pièce deviendra riche, celui qui trouve la bague se mariera bientôt et celui qui a obtenu le dé ne se mariera jamais. Aujourd'hui, des techniques telles que le tirage des cartes et la chiromancie ont été ajoutés aux méthodes traditionnelles de divination d’Halloween.
3 - Les  costumes

On croyait aux féeries, aux sorcières et démons et que les âmes des morts erraient ça et là... De la nourriture leur était laissée pour les apaiser. Avec le temps les gens prirent l’habitude de se déguiser comme ces créatures d’épouvante et à exécuter des mouvements étranges en échange de nourriture. Cette pratique appelée en anglais "mumming" évolua jusqu’à aujourd’hui, pour être appelée "Farce ou Friandise".

En ces jours modernes du 21ième siècle, les sorcières, les fantômes et les figures squelettiques des morts sont parmi les déguisements préférés des gens. La pratique du port des masques et des costumes représentant ces créatures méchantes est universelle dans les habitudes de l’homme. Dans tous les endroits habités de la terre, des traditions existent où des individus se revêtent de costumes représentant un dieu ou un démon ayant des pouvoirs surnaturels. Ils reçoivent souvent des gâteries ou des actions de bienfaisance. Il y a une raison pour cela. Les idoles et les masques qu’ils portent sont une représentation de quelque chose !


4 - Farce ou friandise

Les gens les plus diaboliques vivant à cette époque de noirceur horrible étaient les druides... des prêtres qui exigeaient des sacrifices de sang humain. Ces prêtres étaient connus sous le nom 'd'hommes de chêne' (de l’Anglais 'men of oak'). Ces hommes étaient tellement remplis de démons que certains d'entre eux possédaient des pouvoirs étranges et semaient la terreur chez les gens ordinaires.

Pour les druides, le grand événement était la fête de Samhain qui avait lieu le soir du 31 octobre. Les druides sont à l'origine de la coutume qu'ont les enfants d'aujourd'hui d'aller de porte en porte pour demander des friandises. Le soir de l’Halloween, les druides et leurs disciples allaient de château en château pour s'adonner à leur "jeu". Ils exigeaient des résidents de ces endroits, qu'on leur livre une princesse ou une autre femme [vierge de préférence] pour que celle-ci devienne la victime d'un sacrifice humain.

Halloween aux Etats-Unis :

Parmi les premiers colons américains venus d'Angleterre et d'autres régions celtiques, beaucoup ont apporté avec eux diverses coutumes. Mais en raison des croyances religieuses strictes d'autres colons, la fête d'Halloween n'est devenue populaire qu’après les années 1800. Au cours de cette période, un grand nombre d'immigrants arrivés d'Irlande et d'Ecosse sont arrivés et ont imposé leurs coutumes de Halloween.

Au cours des années 1900 le ‘’trick-or-treating’’ devint moins populaire dans les grandes villes où de nombreux voisins ne se connaissent pas. Les farces d’Halloween, qui étaient sans danger, devinrent dangereuses. Des accidents de la circulation devinrent également un problème lié à Halloween. Les fêtes de famille, les célébrations communautaires gagnèrent en popularité. Aujourd'hui, de nombreuses communautés organisent des feux de joie, défilés en costumes, danses, sketchs et autres formes de divertissement pour célébrer Halloween.


Comprendre avec connaissance

« L'humanité a été bénie par le don de l'intellect et de l'inclination naturelle à la vérité. En plus de ces grandes bénédictions qu’Allah a donné à l'humanité, Il lui a aussi donné la bénédiction de l'intelligence qui lui permet d’assumer les responsabilités confiées par Allah. Elle leur permet aussi d'atteindre les choses et de les comprendre. Le Tout-Puissant lui a également fourni une inclinaison naturelle à la vérité qui est en accord avec ce que les Messagers d'Allah ont apporté : la noble révélation et la vraie religion qu’Allah a prescrite et imposée comme la voie à suivre pour l'humanité. » (La méthodologie des prophètes dans l’appel à Allah, qui est la voie de la sagesse et de l'intelligence)


Avec cette intelligence dont Allah nous a bénis, n'oublions pas la vérité d'Halloween. Tout Halloween implique un certain type de Chirk. Halloween doit être vu tel qu'il est réellement:

1. Du respect et la crainte de le soi-disant "esprits des morts." (Association, adoration d’autres qu'Allah le Très-Haut).

2. Pratique de fêtes païennes (imitation des mécréants).

3. Divination (la croyance que certains ont le pouvoir de connaître l'avenir et l'invisible).

Halloween : 13 conseils pour les parents


Supposons qu’en rentrant à la maison le soir d'Halloween (le 31 octobre) vos enfants  vous supplient de bien vouloir les laisser sortir pour cette occasion. Ils sont en effet impatients et ne tiennent plus en place à l’idée de récolter ces nombreux bubble-gums, sucettes et autres bonbons, sans parler du déguisement de Pokémon ou de sorcière qu’ils veulent vêtir tout comme le font tous leurs amis.


Vous regardez tout cela totalement consterné, sachant qu'Halloween n’est qu’un pur produit de la société païenne. Voulez-vous mettre les choses à plat avec vos enfants une fois pour toutes et les convaincre de ne pas sortir ? Voici une liste de conseils qui vous aidera à y parvenir et vous permettra de  régler  ‘’le problème Halloween’’:
I - Savoir exactement ce qu’est Halloween


Trop souvent, les parents eux-mêmes ne savent qu’elles sont les origines des fêtes et occasions comme celle d’Halloween. Ne considérez pas ce point comme une question de second ordre car une fois découvert le pourquoi de la célébration d’Halloween, vous réfléchirez à deux fois avant de laisser vos enfants y participer. En fait, tout parent désireux de développer chez ses enfants la conscience de l’existence de Dieu (et ce qu’elle implique) s'opposera à la célébration d’une telle occasion. Rien de plus facile que de savoir quelles sont ses origines, il vous suffit de passer une heure dans une bibliothèque et  faire une petite recherche dans l’une des nombreuses encyclopédies qui s’y trouvent. Pour obtenir un point de vue islamique, vous pouvez aussi consulter l’un des livres jurisprudentiels qui parle des jours fériés et des mythes. Discutez avec vos enfants en utilisant des renseignements exacts, ils sentiront que vous savez de quoi vous parlez, seront peut-être convaincu et décideront d’eux-mêmes de ne plus y participer.

II - Aborder le sujet quelques semaines à l'avance


Ceci vous est facilité par la commercialisation anticipée des bonbons, des costumes et par la diffusion traditionnelle et rituelle de films d'horreur à la télévision. L'atmosphère est donc propice pour vous asseoir avec vos enfants afin d’avoir une conversation au sujet d'Halloween. Profitez-en et anticipez la plutôt que de le faire dans la matinée du 31 octobre, vous leur donnerez ainsi du temps pour y réfléchir et s'habituer à l'idée de ne pas y participer par simple envie d’imiter leurs amis.

III - Expliquer rationnellement que nous avons nos propres fêtes


Citez Halloween dans le contexte d'un discours enflammé sur le fait que «les non-musulmans sont si mauvais et égarés» n’aidera pas vos enfants à comprendre pourquoi ils ne doivent pas y participer. Votre attitude ne fera que les rendre plus perplexes. Il est préférable de leur expliquer que chaque communauté ou chaque culture a ses propres fêtes et que nous, en tant que musulmans, avons les nôtres, qu’Halloween est une fête païenne et lorsque nos deux fêtes -Aïds- arrivent, expliquez leur que celles-ci sont nos fêtes.

Expliquez leur calmement ce qu'il en est réellement des fêtes païennes sans oublier de mettre l’accent sur les nombreux dangers qu’elle renferme et donnez-leurs le temps d’y réfléchir.


IV - Mentionner les autres dangers d'Halloween (pour l'Amérique)


Racontez-leur ces horribles histoires qui ont faits les choux gras des faits divers : lames de rasoir dans les pommes, laxatifs sous forme de chocolat, poison dans les bonbons… avertissez-les aussi des dangers inhérents aux sorties nocturnes, mais ne faites pas de ce point la raison principale pour laquelle vous vous opposez à Halloween.


V - Expliquer que chacune de nos occasions a un sens


Rappelez à vos enfants que pour les musulmans, nos fêtes ont toujours une bonne et positive signification. Par exemple, pour l’Aïd-el-fitr, nous célébrons notre joie d’avoir jeûné durant le mois béni de Ramadan, qui est un moment où nous nous efforçons de nous rapprocher d'Allah et d’être de meilleurs musulmans. Par contradiction Halloween est un rappel de chaytan (satan), qui est le symbole même du mal que tout le monde doit éviter et contre qui nous devons chercher refuge auprès d’Allah.


VI - Mettre l'accent sur le fait qu'il n'y a rien de mal à être différent des autres


Ce point est crucial car il y aura de nombreuses autres occasions plus tard dans la vie de vos enfants, notamment dans le milieu scolaire, où ils devront rester en marge. Cela ne signifie pas l'obligation d’une auto-exclusion permanente et définitive du système scolaire mais cela signifie qu’en tant que musulmans, ils doivent prendre ce qui est bon et s’éloigner ou rejeter ce qui est mauvais.


VII - Rencontrer les enseignants de nos enfants


Organisez une réunion avec les enseignants pour discuter avec eux d’Halloween ainsi que des autres fêtes célébrées. Parlez avec eux de nos propres fêtes et expliquez-leurs qu’en tant que musulman vous ne voulez pas que vos enfants participent à certaines choses.

Profitez-en pour parler du genre d'activités que vous recommandez ou approuvez et pour discuter des fêtes musulmanes. Proposez l’idée de venir bénévolement durant le mois de Ramadan, par exemple, pour leur expliquer ce que signifie ce mois pour les musulmans.


VIII - Ne pas envoyer les enfants à l'école le jour de Halloween s’il y a une fête


Si l'enseignant a prévu une fête à l’occasion d’Halloween, n’envoyez pas vos enfants à l'école ce jour-là. Toutefois, avant de ce faire, écrivez une courte lettre ou note à l'enseignant et au directeur dans laquelle vous leurs expliquer pourquoi votre fils ou fille ne sera pas à l'école ce jour-là.
 

IX - Inviter à la maison des amis musulmans ou leur rendre visite


Ne pas en faire une occasion spéciale mais si vous avez pour habitude de rencontrer régulièrement d'autres familles musulmanes et que vos enfants sont amis avec leurs enfants, rendez leur visite ou invitez-les ce jour là. Ceci les aidera peut-être à se préserver de l’ambiance hystérique qui règne à l’extérieur.


X - Sortir manger un beignet


Ou autre chose halal, juste pour ne pas avoir à ouvrir la porte aux collecteurs de sucrerie, ce qui renforcera l'hystérie d’Halloween.


XI - Éteindre les lumières, fermer les fenêtres et informer nos voisins (pour ceux qui habitent en Amérique ou dans un compound)


Éteindre les lumières et faire passer le message que cette maison n'est pas vraiment intéressée ni impliquée dans cette fête d’Halloween. Fermer les fenêtres peut être nécessaire, étant donné que les jets d’œufs sur les maisons de ceux qui ne distribuent pas de bonbons est une chose banale ce jour-là. Informez vos voisins en affichant une brève et polie note expliquant le pourquoi de votre boycott.


Une sœur raconte avoir posté une note joliment décorée sur sa propre porte dans laquelle elle expliquait à ses voisins pourquoi elle ne participerait pas à cette fête. Elle raconte que son voisinage fut très compréhensif et que cette note fut à l’origine de mesure de sécurité prises dans sa région. Elle dit encore n’avoir reçu ni mauvais commentaire ni œuf brisé non plus !


XII - Passer le mot deux à trois semaines à l'avance et organiser une conférence


Organisez une conférence pour les parents musulmans et leurs jeunes enfants. Faites-y une présentation claire sur la signification d’Halloween et sur ce que peuvent faire les parents musulmans. Ceci donnera une occasion aux enfants de rencontrer d’autres musulmans et de jouer avec eux. Vous pouvez aussi vous servir de cette occasion pour lancer une invitation (point IX).


XIII - Tenir les promesses faites au sujet des fêtes du Aïd


Pour un certain nombre de jeunes musulmans qui ont grandi à l'Ouest, le jour de l’Aïd n’est parfois qu’un jour ordinaire, les parents ne prenant parfois pas de congé. Dans d'autres cas, alors que les parents prennent un jour de congé, le rituel est le même: lever, nouveaux vêtements, se réunir pour prier puis les accolades traditionnelles accompagnées des félicitations, retour à la maison, repas «ethnique» et les cadeaux. Les enfants ne comprennent pas ce qui se passe réellement et quel est le véritable sens du Aïd. Il n'est pas étonnant que les yeux de nos enfants s'allument quand ils voient les lumières de Noël, les cadeaux emballés et voient les friandises d'Halloween arrivées.

 

Faites de l’Aïd un jour spécial ! Ne vous contentez pas, lorsqu’arrive Halloween, de raconter combien le jour de l’Aïd est important pour les musulmans et d’énumérer les nombreuses festivités qui y ont lieu afin de  convaincre les enfants de ne pas participer à halloween puis lorsque ce jour arrive, vous oubliez vos promesses. Le jour de l’Aïd emmenez-les prier, sortez-les au parc d'attractions par exemple. Organisez une fête et invitez leurs amis. Les possibilités de s’amuser de façon halal sont nombreuses. N’oubliez pas de célébrer nos fêtes comme il se doit, faites des efforts pour vos enfants, si vous voulez qu'ils restent musulmans et en soient fiers !

 

http://www.convertistoislam.fr/article-dossier-halloween-son-origine-et-son-jugement-85315026.html

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