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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Des femmes prophètes en Islam?

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Existe-t-il des femmes qui ont été considérées comme prophètes en Islam?

C’est une question qui a depuis toujours partagé les savants musulmans…Entre ceux qui sont pour, ceux qui sont résolument contre et ceux qui préfèrent ne pas aborder le sujet, on a déjà une idée sur la complexité du thème et la récurrente susceptibilité intellectuelle quant à « penser » un concept en islam à partir de sa perspective féminine !

Le verset le plus utilisé par ceux qui désapprouvent la prophétie des femmes est celui de la Sourate Youssef, verset 109 :
« وَمَا أَرْسَلْنَا مِنْ قَبْلِكَ إِلَّا رِجَالًا نُوحِي إِلَيْهِمْ مِنْ أَهْلِ الْقُرَى أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَيَنْظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ وَلَدَارُ الْآخِرَةِ خَيْرٌ لِلَّذِينَ اتَّقَوْا أَفَلَا تَعْقِلُونَ(109) »
« Nous n’avons envoyé (arsalna) avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations »

Le terme utilisé par le Coran, qui est celui d’hommes ou RIJAL a été l’argument « clé » pour démontrer que seuls les hommes (le genre masculin) ont droit à la prophétie puisque le Coran a bien utilisé le terme de RIJAL et n’a pas cité les femmes Nissaa.

L’Imam Fakhr Arrazi affirme en s’appuyant sur ce verset que Mariam- qui a été considérée la plus favorable à la prophétie- ne peut donc être considérée comme prophète. Il estime que même si l’Ange Gabriel lui a directement parlé, on ne peut parler de prophétie mais plutôt d’une KARAMAH –un honneur- qu’Allah lui aurait accordé en tant que mère du prophète Issa (Jésus)[1] .

Le Cheikh Ibn Taymya, reprenant toutes les allégations faites par les savants qui l’ont précédé, affirme lui aussi qu’il y a eu consensus – IJMAA- sur le fait que nulle femme ne peut prétendre à la prophétie et ce aussi bien dans le Coran que dans la Sunna. Il reprend à son compte le verset ci-dessus évoquant le terme de RIJAL et prenant l’exemple de Mariam, il conforte son argumentaire par le fait que l’ultime position à laquelle elle peut accéder est celle que lui a octroyé le Coran est qui est celle de SEDIKKA ou « VERIDIQUE », loyale,vertueuse… Coran :5 ;75 « Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un Messager. Des messagers sont passés avant lui. Et sa mère était une véridique et tous deux consommaient de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les preuves et comme ils s’en détournent ! »
« ما المسيح ابن مريم إلا رسول قد خلت من قبله الرسل وأمه صديقة كانا يأكلان الطعام انظر كيف نبين لهم الآيات ثم « انظر أنى يؤفكون .

Il y aussi un hadith[2] connu qui stipule que « Beaucoup d’hommes ont atteint la perfection et parmi les femmes seules Mariam fille de Imran et Assiah épouse de Pharaon ont atteint le rang de la perfection humaine »

L’Imam Nawawi[3] affirme que ceux qui croient en la prophétie des femmes utilisent ce hadith mais il apparaît que la majorité des savants musulmans (JUMHUR) réfutent le fait que le stade de la perfection (KAMAL) soit l’équivalent du rang de la prophétie (NUBUWA). La perfection étant une chose et la prophétie une autre.

Parmi ceux qui ont farouchement défendu la prophétie des femmes on retrouve en premier lieu le savant andalou Abu Muhammed Ibn Hazm al-Andalusi qui a une grande contribution en la matière[4].

Dans son célèbre ouvrage Al Fisal fi al milal il affirme qu’il n’a résolument trouvé aucune preuve coranique qui s’opposerait à la prophétie des femmes. Concernant le verset qui parle de « RIJAL » Coran 12 ; 109, il confirme que nul n’a prétendu le contraire, car le verset cité parle de Messager et non de Prophète. Il précise que personne n’a prétendu que les femmes pouvaient être des Messagers et que le verset parle de (RUSSUL) Messagers et non de (ANBIYAA) Prophètes. Pour lui, il était évident que les femmes pouvaient accéder au rang de la prophétie (Annubuwa) tandis qu’elles ne pouvaient être des Messagers (RUSSUL).

C’est dans ce sens qu’il commence d’abord par préciser le sens de (ANNUBUWA) la prophétie qui provient de (Al inbaa) qui veut dire (I’lam) ou REVELATION. Il affirme donc que toute personne qui a été informé par Allah ou qui a reçu une « révélation », sur un évènement à venir, est sans aucun doute un prophète. Annubuwa ou prophétie est, selon lui, à différencier formellement de (AL ILHAM) qui n’est autre qu’une sorte d’inspiration naturelle.

Annubuwa , c’est quand Allah énonce, divulgue ou révèle à une personne, une information concernant un évènement donné et ce que soit de façon directe, en lui parlant ou bien à travers un Ange Messager de Dieu. Selon Ibn Hazm, « Annubuwa » peut donc être transmise de plusieurs façons : soit à travers un ange qui parle à l’intéressé, soit par un message directement révélé par Lui-même sans intermédiaire ( wa kalama Allah Moussa taklima) Allah a parlé avec Moise.

C’est dans ce sens de Annubuwa qu’il affirme, preuves coraniques à l’appui, que certaines femmes citées par le Coran ont effectivement reçu la Révélation Divine et sont donc à considérer comme des prophètes. Il commence par rappeler le cas de Oum Isaac à laquelle Allah a envoyé Ses messagers Anges pour l’informer de la venue de Isaac et de Yacob : (Coran 11 ; 71-72). C’est aussi le cas de Mariam qui reçoit l’Archange Gabriel et qui reçoit une Révélation en bonne et due forme : « Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel) qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait. Il dit : « je suis un Messager de Ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur » ; Coran 19 ; 18.

Cela va de même pour la mère de Moise –Oum Moussa- qui a été interpellée par Dieu, afin d’abandonner son nouveau né, Moise, dans le Nil et ainsi de lui éviter la mort prévue par la sentence de Pharaon, sentence, qui augurait d’assassiner toute la descendance mâle des Hébreux….Ce sacrifie, ô combien difficile pour une mère, est comparable à celui du prophète Abraham qui devait sacrifier son fils, même si, faudrait-il le rappeler, dans le cas de ce dernier, cela a été une « Rouyaa » ou « rêve » et non pas un ordre direct d’Allah !!! …D’ailleurs Ibn Hazm précise que Oum Moussa n’aurait jamais osé mettre son fils dans le Nil, par simple intuition ou pressentiment, cela aurait été considéré comme un acte de folie ou un crime ! Ibn Hazm s’étonne que l’on puisse douter de la révélation faite à Oum Moussa et non de celle d’Abraham !!!

Ibn Hazm dans son commentaire sur Mariam insiste sur la véracité de sa prophétie par le verset qui l’inclut parmi de nombreux prophètes cités dans la Sourate 19 ; 58. Il s’étonne du fait que l’on puisse, dans cette description coranique de tous les prophètes, l’exclure, elle, en particulier ?!

Quant à l’assertion selon laquelle certains commentateurs ont prétendu qu’elle ne pouvait être considérée que comme une Seddika , il y répond en précisant que tout en étant Sedikka cela ne la privait pas du droit d’accéder aussi au rang de prophète. Le prophète Youssef a été interpellé par Allah selon la même dénomination de Seddik « Youssef ayuha seddik » et comme on le sait il a été aussi prophète.

Ibn Hazm inclut aussi dans sa liste de femmes prophètes, l’épouse de Pharaon, Assiah, et ce conformément au Hadith la citant comme femme ayant atteint le plus haut rang de la perfection.

D’autres savants vont avoir à peu près le même genre d’argumentaires concernant la prophétie des femmes. C’est le cas de l’Imam Al Qortobi qui critique le fait que certains savants contestent cet honneur aux femmes comme si elles n’étaient pas à la hauteur de ce rang de la prophétie ! (Istaktarou ala anissaa hadihi al martaba). Ce savant affirme que Mariam est prophète puisqu’elle a reçu la révélation divine à travers les anges à plusieurs reprises. Le Saint Esprit (Rouh al Quduss) lui a insufflé Son souffle Divin, elle est la seule femme à avoir reçu la révélation de la sorte. Il conteste cependant la prophétie de Assiah car il n’y a pas assez de preuves, selon lui, qui pourraient confirmer clairement sa prophétie.

Le Savant Al Ashaari quant à lui affirme qu’il y a eu en tout six femmes qui ont reçu la prophétie : Eve, Sarah, Oum Moussa, Hagar, Assiah et Mariam. Son argumentaire tourne autour du fait que toutes ces femmes ont reçu la Révélation, soit directement soit par l’intermédiaire d’un Ange et le Coran le confirme de différentes façons.

D’autres ont aussi affirmé la prophétie des femmes comme Ibn Hajjar qui rapporte les mêmes preuves que celles mentionnées par Ibn Hazm.

Taher Ben Achour quant à lui répond à l’assertion de la prophétie uniquement réservée aux hommes du fait du verset qui mentionne Arrijal par un argumentaire différent de celui d’Ibn Hazm. Ben Achour, conteste le fait que le terme Arrijal soit compris comme hommes ou genre masculin. Il affirme que ce terme est représentatif du genre humain : Inssan. Il est de ceux qui défendent la prophétie de Mariam et qui affirme que les femmes peuvent être prophète (Nabi) et non messager (Rassoul)[5].

En conclusion, l’on constate que les arguments contre la prophétie, ne sont, en réalité, que le résultat d’une interprétation subjective de certains versets coraniques, alors que le contenu en lui-même de ces textes, ne formule aucune preuve tangible de l’invalidité de la prophétie des femmes[6]. Tandis que l’argumentaire des savants qui ne voient aucune incompatibilité entre les femmes et leur accès à la prophétie est plus convaincant voire conforté par plusieurs récits coraniques qui relatent d’une façon claire la « Révélation divine » transmise à certaines femmes. C’est en tout cas le cas de Mariam et de Oum Moussa qui ne prête à aucune confusion.

Beaucoup prétendent que le débat est clos car il y a un « Consensus » (IJMAA) sur le thème, puisque la majorité des savants musulmans (JUMHUR) est contre le fait que des femmes puissent être considérées comme prophète, il reste, comme on l’a vu, qu’un nombre de savants non négligeable ont été pour la prophétie des femmes.

Il faudrait donc déjà aujourd’hui savoir réfuter le fait qu’il y ait un quelconque Ijmaa,et ce, pour ne pas justement « clore » le débat…

Mais il ne s’agit pas de « polémiquer » autour d’un débat stérile concernant l’avis divergent des différents savants. Au-delà de la divergence, qui est toujours la bienvenue car elle reste un indicateur sensible de la vitalité d’une pensée, il faudrait poser autrement le problème et voir en quoi cela nous avancerait aujourd’hui de savoir si les femmes ont eu ou non accès à ce rang de la prophétie en Islam ?

Eh bien cela nous avancerait énormément….

Tout simplement parce que prétendre le contraire, autrement dit qu’elles n’ont pas été prophète, cela reviendrait à maintenir cette vision « dévalorisante » de la femme et renforce cette image de mépris et d’infériorisation de la femme inhérente aux cultures arabomusulmane.

D’autant plus qu’il n’y a aucun texte prouvant le contraire et que bien au contraire plusieurs versets concordent dans le sens de la prophétie des femmes.

Nous sommes toujours en face du même problème, à savoir celui de faire l’amalgame entre une réalité religieuse et la réalité historique en ce qui concerne la problématique de la femme.

Il est malheureux de constater que ce genre de « reproduction » historique, perpétuant ce « déni de droits » aux femmes, reste encore très influent sur notre présent. Elle conditionne encore des mentalités et des comportements, malheureusement prédisposés à pérenniser la condition précaire du statut de la femme dans les sociétés islamiques.

Ce débat « tabou » sur la prophétie des femmes, montre à quel point l’étude du patrimoine islamique se fait de manière archaïque puisque toutes les interprétations, argumentaires et commentaires élaborés par les anciens sont pris comme des « vérités absolues » qui ne doivent souffrir d’aucune discussion encore moins d’une quelconque critique ! Au lieu d’en faire un ressourcement intelligent, cette vaste production islamique devient en fait un obstacle essentiel à l’élaboration d’une pensée active réformiste seule capable de promouvoir la véritable éthique de l’Islam…On assiste au contraire à une prolifération d’ouvrages qui vont transmettre d’une façon implacable, passive et continue, les mêmes interprétations, érigées en dogmes et en principes immuables, qui ont du mal tout le mal, à s’intégrer à notre contexte…

Si aujourd’hui on essaie de revoir cette question c’est parce qu’il est important- au-delà du débat entre les savants - de voir ce qui disent véritablement les sources sacrées- ou ce qu’elles passent sous silence- afin de sortir de ces impasses dogmatiques qui nous imposent le silence et nous empêchent d’amorcer une véritable réforme de fond.

Or, oui il est important de savoir si en Islam certaines femmes ont été considérées comme des prophètes, car cela confirmerait l’essence égalitaire et l’équité qui sont les socles de ce message spirituel.

C’est une quête de justice et un droit légitime que de retrouver dans notre tradition, ces principes égalitaires, enfouis, camouflés voire escamotés par une lecture sélective et discriminatoire du « religieux ». Cela fait partie aussi de cette quête de « revalorisation » du statut de la femme en islam, quête, qui, entre autres, aspire à faire évoluer des sociétés islamiques fortement handicapées par cette supposée « dévalorisation » religieuse de la femme.

Il faudrait que l’on puisse dire clairement aujourd’hui que le Coran évoque sans conteste des modèles de femmes prophètes comme il y a eu des hommes prophètes…C’est ce genre de message universel que l’on devrait entendre aujourd’hui, celui des sources, qui ont étaient ensevelies sous la charge d’une histoire islamique qui s’est figée dans le temps …Revaloriser ce genre de concept qui redonne aux femmes musulmanes leur véritable place, c’est permettre aux musulmans d’avancer vers l’avant et de ne plus rester agrippés à leur histoire sans prendre le temps d’en faire une véritable analyse critique, la seule à même de les débarrasser du fardeau de cette dépendance historique maladive.

[1] Tafssir el kabir lifakhr Arrazi.
[2] Sahih Muslim
[3] Sahih muslim bi-sharh al Nawawi.
[4] Chapitre: Nubuwate anissaa dans son ouvrage : « Al fisal fi al milal wa al ahwaa wa al-nihal »
[5] Tafssir Attahrir wa atanwir; Imam Cheikh Taher Ben Achour.
[6] Cheikh Rached al-Ghannouchi, :El Maraa bayna al-Quor’an wa wakii el muslimin, page 30 ; Maghreb Center for Researchs & Translation, 2000, London. Excellent livre dont je me suis largement inspirée et que je conseille vivement aux arabophones !

http://www.asma-lamrabet.com/articles/des-femmes-prophetes-en-islam/

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Les grandes fêtes chrétiennes

Dans l’Eglise, la liturgie rassemble les Chrétiens en communauté au nom du Seigneur. Cela se voit, car la prière qui nous unit ainsi à Dieu est rendue publique. L’année des chrétiens est marquée par un grand nombre de fêtes plus ou moins importantes. Ces fêtes rappellent l’essentiel des évènements vécus par Jésus. Elles manifestent notre foi en lui, Messie et Fils de Dieu. (Matins d’Evangile, fiche n°22)

L’Eglise « déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et de la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’Avènement du Seigneur » .

Faisant mémoire des saints, en premier lieu de la sainte Mère de Dieu, puis des apôtres, des martyrs et des autres saints, à des jours fixes dans l’année liturgique, l’Eglise de la terre manifeste qu’elle est unie à la liturgie céleste. Elle glorifie le Christ d’avoir accompli son salut dans ses membres glorifiés (les saints). Leur exemple la stimule sur son chemin vers le Père.

la naissance de Jésus, Lourdes

l'Avent et Noël

Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre presque partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants.

Epiphanie 06

Epiphanie

La Solennité de l’Epiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie. En Occident, l’Epiphanie, fixée au 6 janvier ou au dimanche situé entre le 2 et le 8 janvier, est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». 

Du grec épiphanéia : « apparition » ; de épiphainéin : « paraître ou briller sur ». La Solennité de l’Epiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie. La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de […]

La resurrection

Carême, Pâques, Semaine Sainte

Pâques est le cœur même de la foi chrétienne. C’est pourquoi les chrétiens se préparent à la fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte.

Ascension de Jesus 2

Ascension

L’Ascension est l’une des principales fêtes chrétiennes, elle célèbre l’élévation de Jésus Christ au Ciel.

Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux apôtres.

Puis, au cours d’un repas qu’Il prenait avec eux, le Christ leur a annoncé qu’ils allaient recevoir une force, « celle du Saint-Esprit », qui viendrait sur eux. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », a-t-Il ajouté (Actes des Apôtres 1, 8).

pentecote2008

Pentecôte

La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième »). Avant l’Ascension, le Christ avait annoncé aux apôtres : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

Assomption de la Vierge

Assomption

La fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie.

Toussaint

Toussaint

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Maurice Denis : l'Annonciation

l'Annonciation

Message de l’archange Gabriel à Marie pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils Jésus. Le 25 mars, l’Eglise célèbre cet évènement qui inaugure l’accomplissement des promesses.

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/

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Pourquoi tant de haine envers l’Islam ?

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Il est très difficile pour un homme, aussi cultivé soit-il, de se défaire de son passé. Le monde croisé n’est pas parvenu à tolérer l’Islam, et ce depuis que ce dernier est apparu. Il l’a affronté au cours de longues guerres, auxquelles ont participé tous les peuples d’Europe et dont les campagnes se succédèrent pendant un certain temps.

Si ces guerres ne sont pas venues à bout de l’Islam, leurs sanglantes séquelles ont bel et bien sédimenté dans les consciences croisées et se sont fondu dans les esprits au point de devenir de douloureux souvenirs qui consument les âmes.

Les responsables ecclésiastiques prennent de temps à autre un malin plaisir à verser de l’huile sur le feu pour raviver la flamme de la haine et pour empêcher toute velléité de réconciliation ou de pardon. Ces responsables sont même allés jusqu’à intervenir dans le cours l’histoire en poussant les relations internationales à emprunter des chemins qu’ils ont minutieusement tracés afin qu’aucune chance ne soit accordée à l’Islam pour qu’il reprenne son souffle.

Il est manifeste que la logique du croisisme est une logique de vengeance et d’appel au meurtre, et ce, au contraire de la logique du christianisme primitif qui repose sur le pardon et la miséricorde. La vérité est que le fossé qui sépare les valeurs chrétiennes des comportements croisés est immense. L’opposition qui sépare deux doctrines aussi radicalement différentes est consommée.

Comme nous l’avons dit, le monde croisé est dominé par une civilisation humaine dont l’édification est le fruit du concours d’éléments juifs, chrétiens, athées et agnostiques. La haine des Juifs envers l’Islam est notoire, car ceux-ci considèrent que les Arabes ont usurpé le statut de la prophétie qui était jusque-là le monopole des Enfants d’Israël. Tout comme ils considèrent que les Arabes sont les premiers à avoir chassé les Juifs hors du Hedjaz et à avoir hérité de leurs biens. Cette rancœur a enfin pu s’exprimer lorsque les champs d’action du monde croisé se sont ouverts aux Juifs. Comment ces champs d’action se sont-ils ouverts ?

Nous pensons que ce sont les caractéristiques humaines générales propres à la civilisation occidentale qui ont permis aux Juifs de travailler, de produire et d’atteindre leurs objectifs. Par ailleurs, un autre point important est que l’inadéquation des préceptes croisés avec les exigences du monde contemporain d’une part, et avec l’Ancien Testament d’autre part, ont favorisé l’émergence des sciences humaines, telles que la psychologie, la sociologie, l’économie et la politique, en tant que substitut à la religion pour combler le vide spirituel existant.

Les Juifs sont parvenus à prendre les rênes de ces sciences et à y incorporer les concepts qu’ils désiraient. Grâce à elles, ils pouvaient diriger les médias écrits et audio-visuels. C’est ainsi que se rencontraient la haine juive et la haine croisée pour dénaturer la réputation de l’Islam et pour déformer tout ce qui s’y rapporte.

La raison de la haine des athées à l’encontre de l’Islam est également connue. Le discours sur Dieu et sur Ses Droits n’a en effet jamais été aussi puissant qu’il ne l’est dans l’Islam. L’athéisme a réussi à soustraire de nombreuses nations à leur héritage spirituel et à leur inculquer la seule pensée matérialiste. Les Musulmans, quant à eux, n’ont cessé de se cramponner à leur religion et d’y revenir à chaque fois que les circonstances les en éloignaient.

Ces nombreuses sources débordantes de ressentiments contre l’Islam et sa nation se sont retrouvées aujourd’hui pour décider du sort de leur ennemi commun [1] Le jour où les Musulmans se réveilleront de leur sommeil profond, toutes ces sources se transformeront en poussière emportée par le vent. Le temps n’est-il pas venu d’accomplir ce réveil tant attendu ?

Pour chaque heure qui passe sans éveil de notre part, nous payons le prix fort, tandis que nos adversaires la mettent à profit pour s’assurer des victoires faciles. Je ne crois pas que le monde contemporain ait méprisé des droits ni rabaissé des causes autant qu’il l’a fait avec nos droits et nos causes. Le plan à long terme consiste à ce que jamais, nous ne nous relèvions.

P.-S.
Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Humûm Dâ'iyah, éditions Nahdat Misr, troisième édition, décembre 1998.

Notes
[1] Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, qui a écrit ces lignes dans les années 1980, dresse ici un portrait sévère des adversaires de l’Islam, un portrait que ne peut adoucir l’actualité de l’époque. D’abord, le conflit arabo-israélien rythme la vie quotidienne du Proche et du Moyen-Orient : les massacres sionistes contre les civils arabes, l’invasion du Liban, le silence complice de l’Occident sont tout autant de sujets ravivant les rancoeurs passées contre les Juifs, qui soutiennent dans leur majorité l’entité sioniste. Ensuite, les campagnes d’évangélisation agressive en Afrique et en Asie musulmanes rappellent au Sheikh que le monde musulman est sur la défensive face aux activités missionnaires (catholiques et évangélistes notamment) qui aimeraient pouvoir éradiquer l’Islam, vieux rêve qu’elles caressent depuis la période coloniale. Enfin, l’invasion soviétique de l’Afghanistan et les positions de l’URSS face à ses minorités religieuses démontrent que des Etats laïques et athées ne réservent pas un meilleur sort à l’Islam que les tenants des religions judéo-chrétiennes, et ce, en raison des différences fondamentales de conception du monde et de l’homme qui les séparent. NdT

http://www.islamophile.org/spip/Pourquoi-tant-de-haine-envers-l.html

Qui se cache derrière l'État islamique en Iraq (EIIL) ?

al-Qaida, une expansion fondée sur deux ressorts
Le réseau al-Qaida (la «base»), cofondé par Oussama ben Laden en 1987, prend ses racines dans les thèses islamistes radicales comme celles de l’Egyptien Sayyid Qutb. Son djihaddisme se répand dans le monde, au Proche-Orient, en Afrique sahélienne, en Asie grâce à ses «succursales» et des «réseaux» plus ou moins organisés, «dormants» ou au contraire très actifs quand il s’agit de préparer des actions d’éclat et des attentats.


Oussama ben Laden.


L’expansion d’al-Qaida dans les années 1990 et 2000 s’appuie sur deux ressorts principaux.
Le premier est la «victimisation» de la communauté des musulmans dans le monde, la fameuse oumma. Le monde musulman asiatique, arabe, africain est victime d'une accumulation de souffrances et de frustrations, égrenées par des noms de lieux «martyrs» répétés à l'infini: aujourd’hui Palestine, Irak, hier Tchétchénie, Kosovo, Bosnie, où pourtant, dans chaque cas, les situations politiques et religieuses sont différentes. C'est l'appel à l'oumma souffrante. Un Ben Laden, abattu en 2011 par les forces américaines au Pakistan, n'était pas soutenu par des classes sociales définies ou un mouvement politique qui se reconnaissait en lui, mais il en appellait à la mobilisation de l'oumma humiliée par les Occidentaux «croisés» et les juifs.
Le deuxième ressort d’Al-Qaïda et de ses dérivés du djihad mondial, c'est le discours apocalyptique, celui du Jugement dernier auquel tout musulman, le jour de sa mort, est appelé. C'est ce ressort qui est utilisé pour envoyer les candidats aux attentats-suicides au mausolée des martyrs (les chahid), pour lancer les appels au djihad contre un Occident diabolisé. L’objectif d’al-Qaida est de tenter de créer un affrontement de civilisations, de cultures, de religions, en se fondant sur l'historicité de l'action du Prophète, sur une interprétation à l'état brut des versets les plus belliqueux du Coran, une absence totale d'interprétation historique et critique.

L'État islamique (EIIL), filiale et rival
Après la disparition d’Oussama ben Laden, les djihadistes d’al-Qaida sont restés actifs sous la direction de son numéro deux Ayman al-Zawahiri. Mais, au prix d’une infinie surenchère, d’autres djihadistes sunnites, encore plus violents, ont émergé en Irak, regroupés sous la bannière de l’Etat islamique.
Les combattants de l'État islamique détruisent la tombe de Jonas, à Mossoul, le 24 juillet 2014 .
A l’origine, il constitue une émanation de la branche irakienne d’al-Qaida qui, en avril 2013, a voulu fusionner avec le Front al-Nosra, groupe djihadiste présent dans la guerre en Syrie, pour fonder l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Mais al-Nosra a refusé cette fusion et, depuis, les deux groupes sont engagés dans une guerre fratricide.
L’Etat islamique représente un potentiel de dangerosité supérieur à celui d’Al-Qaïda et inquiète aussi bien l'Iran que les Etats-Unis, l’Europe ou l'Arabie saoudite. Il mène une guerre de conquête en Irak, prend des villes, chasse les minorités religieuses (notamment chrétiennes), rêve de fonder un Etat islamique de part et d'autre de la frontière syro-irakienne.
al-Qaida reposait sur la fortune personnelle d'Oussama Ben Laden et des donateurs issus des pays du Golfe. Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI, aussi puissant que discret, est plus indépendant. Il s’est autoproclamé «calife» et dispose de sources de revenus plus variées: puits de pétroles et centrales électriques s'ajoutent à son réseau de contrebande, d'extorsions et d'enlèvements contre rançon.
L’Etat islamique se compose de quelques milliers de militants irakiens, qui possèdent une bonne connaissance du terrain, mais aussi de nombreux Syriens entraînés par trois ans de guerre contre Bachar el-Assad. D'autres combattants ont été formés en Tchétchénie ou en Afghanistan. Entre 1.500 et 2.000 viendraient d’Europe. Leur chef, Al-Bagdadi, entretient de très mauvaises relations avec al-Zawahari, son rival d'al-Qaida. Il conteste ouvertement son autorité en refusant de se retirer du front syrien au profit du groupe al-Nosra.

Irak : qui se cache derrière l’EIIL ?

L’Emirat Islamique en Irak et au Levant n’est pas une organisation djihadiste nouvelle. Si les médias occidentaux semblent découvrir aujourd’hui son existence et s’alarmer de son potentiel de nuisance, l’émirat, pour l’instant confiné aux marges de l’Irak et de la Syrie, est la conséquence de l’invasion de l’Irak par les troupes de G.W. Bush en 2003.

D’obédience sunnite, le groupe s’est tout d’abord constitué sous l’égide d’Al Qaïda et de Abou Mussab al-Zarqaoui dans le nord Irakien, sous le nom d’Al-Qaïda en Irak, et a démarré une guerre confessionnelle aussi bien avec les forces d’occupation que les mouvements de résistance chiites. Il agrège les différentes tribus sunnites du nord du pays hostiles au pouvoir central chiite. Al-Qaïda ne constitue qu’une branche combattante parmi cet ensemble ethnico-religieux. Il prend en 2006 l’appellation officielle d’Emirat Islamique d’Irak suite à la mort de Zarqaoui. Dans les faits, les troupes d’EIIL ont rapidement oeuvrées à la constitution d’un état islamique et sont entrées en conflit avec les autres groupes armés de résistance, notamment l’Armée Islamique en Irak qui déclarait qu’Al Qaïda n’avait « pas les mêmes objectifs ». Selon Izzat Ibrahim al-Douri, chef du Baas clandestin, l’EII est « une pierre supplémentaire du programme visant à diviser l’Irak », selon des critères ethnico-religieux correspondants au plan de « nouveau moyen orient » mis au point par l’administration Bush et Israël. On y distingue très bien un « Irak sunnite » qui englobe tout le nord du pays…

La libération du territoire irakien est rapidement apparue très secondaire par rapport à la constitution d’un émirat. Selon un entretien diffusé par la chaîne d’information saoudienne, Al-Arabiya et repris par le Réseau Voltaire, le prince saoudien Abdul Rahman al-Faiçal, le frère du ministre des affaires étrangères, serait le commandant actuel de l’EIIL, ce qui suppose donc que l’organisation sert les buts stratégiques de l’Arabie Saoudite dans la région. Ainsi, c’est à la suite du désengagement américain à partir de 2011 que l’EIIL va monter en puissance et étendre sa zone d’influence jusqu’à ouvrir un deuxième front en Syrie à partir de 2012.

En 2013, à la faveur de la guerre contre le régime syrien, l’EIIL tente de fusionner avec le Front Al-Nosra, la principale force djihadiste combattant le régime de Bachar-el-Assad, pour devenir l’Emirat Islamique en Irak et au Levant. Le Front Al-Nosra serait alors intégré à l’organisation en tant que branche combattante en Syrie. Mais au sein du Front, officiellement affilié à Al Qaïda, des réticences apparaissent assez rapidement. Cette tentative de putsch a débouché sur des affrontements armés entre les deux groupes djihadistes sur le territoire Syrien qui auraient fait des milliers de morts dans les deux camps. Ces conflits entre les différents groupes armés en Syrie sont monnaie courante et témoignent des différentes influences à l’oeuvre à l’arrière plan, chaque puissance étrangère finançant « son » organisation combattante. Elles sont aussi la conséquence de la lutte que se livrent les différentes faction pour le contrôle des puits de pétrole dans le nord de la Syrie, qui constituent une importante source de financement.

Ainsi, les affrontements inter-milices et la tentative d’implantation d’EIIL en Syrie trouveraient leur origine dans la décision de l’UE de lever l’embargo sur le pétrole syrien afin « d’aider l’opposition », ce qui a provoqué une ruée pour le contrôle des puits et des pipeline au cours de l’année 2013.
Aux côtés du Front Al-Nosra estampillé « Al-Qaïda » et donc piloté en sous main par les états-unis, on trouve notamment le Front de l’Islam, financé par l’Arabie Saoudite. Le Qatar et la Turquie, proches des frères musulmans, financent plusieurs groupes djihadistes réunis au sein du Front Islamique de Libération de la Syrie. Les groupes salafistes évoluent au sein de la coalition du Front Islamique pour la Syrie, et prônent l’Islam le plus radical et le plus intolérant, ils ont les faveurs des Koweitiens…

La tentative de putsch d’EIIL sur le Front Al-Nosra déboucha sur une condamnation de l’Emirat par Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al Qaïda, qui fera du Front Al-Nosra le seul représentant légitime de l’organisation en Syrie. Dans son message publié au début du mois de mai sur des sites islamistes, Ayman al-Zawahiri ordonne à l’EIIL de se concentrer sur l’Irak et de cesser ses opérations en Syrie : « »Consacrez-vous à l’Irak, même si vous ressentez une injustice [...], pour que cesse cette boucherie [en Syrie]. Consacrez-vous [à lutter] contre les ennemis de l’islam en Irak ».

Il semble que l’organisation ait entendu l’appel de son leader ou ait obéit à un changement de stratégie de la part de l’Arabie Saoudite. Elle est ainsi passée à l’offensive en Irak pour officiellement mettre à exécution son projet d’émirat islamique, comme annoncé sur les sites Internet de l’organisation « avant l’avènement du mois de Ramadan ».

Une carte de l’Emirat fictif a également été publiée, englobant une zone allant au sud jusqu’au Koweit et de l’autre côté la Palestine, le Liban et la Jordanie… On voit donc que l’offensive actuelle ne sert que très partiellement son projet, qui est du reste assez vaste pour servir de justification à n’importe quelle offensive dans l’ensemble du proche et du moyen orient, ce qui peut d’ailleurs être assez pratique pour de nouvelles tentatives de déstabilisation dans la région…

Les sponsors français et occidentaux du terrorisme
Les groupes armés réunis au sein de l’ancienne Armée Syrienne Libre sont encadrés et armés par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, les états-unis et la France. Les pétro-monarchies assurent essentiellement le financement des djihadistes, chacune sponsorisant son groupuscule. La Turquie, via sa frontière avec la Syrie offre également des bases arrières aux combattants, et sert de passerelle d’approvisionnement logistique. Les djihadistes occidentaux comme Mehdi Nemmouche se sont rendus en Syrie via la Turquie. Ils sont intégrés principalement au Front Al-Nosra. Cette dernière a également conduit des opérations militaires en territoire Syrien en appui de groupes terroristes.

La France a quant à elle fournit des instructeurs et des officiers d’encadrement. 13 d’entre eux ont été faits prisonniers par l’armée Syrienne lors de la libération de Homs où opérait le Front Al-Nosra.

Les médias français n’en ont quasiment pas parlé, mais un certain nombre d’articles en font mention, notamment dans la presse libre presse étrangère. La chaîne Russia Today avait évoquée quant à elle le nombre de 120 militaires français. D’autres sources, notamment la télévision Syrienne, évoquaient le chiffre de 18 militaires… C’est là qu’on peut effectivement faire le lien entre les djihadistes français comme Mehdi Nemmouche, et les services secrets comme la DGSE qui disposaient d’officiers d’encadrement sur le terrain…

Des officiers saoudiens et qataris ont également été fait prisonniers à cette occasion, ce qui atteste l’implication des deux monarchies.

Selon la journaliste Nafeez Mosaddeq Ahmed, Le chef actuel d’Al Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui était un ancien adjoint de Ben Laden, serait également un agent de la CIA. L’encadrement et le noyautage de groupuscules terroristes serait connu au sein de l’agence comme un « Gladio B » du nom des réseaux de l’OTAN mis en place en Europe de l’ouest et s’appuyant sur des groupuscules néo-fascistes. Ils ont été utilisés pendant la guerre froide pour contrer les organisations communistes en Europe et opérer des opérations sous fausse bannière.

L’Axe du mal, dernier rempart face aux fous d’Allah armés par le « camp du bien »
Face à l’avancée de l’EIIL qui a pris la deuxième ville du pays, Mossoul, début juin, et qui continue sa progression vers la capitale, le pouvoir central à Bagdad, dont l’armée semble complètement désorganisée, a officiellement demandé l’assistance des états-unis. Les troupes stationnées dans la région de Mossoul auraient effectivement désertées en masse devant l’avancée des djihadistes. Le premier ministre a également appelé les milices confessionnelles à repousser l’envahisseur et le leader chiite Moktada el-Sadr s’est dit prêt à lutter contre les jihadistes en coordination avec l’État irakien. Enfin, la mobilisation générale a été décrétée et les autorités ont commencé à distribuer des armes aux civils qui souhaitaient combattre les rebelles. Une demande d’assistance a également été envoyée aux autorités Kurdes afin qu’elles joignent leurs troupes de Peshmergas aux forces gouvernementales. L’engagement des Peshmergas Kurdes, particulièrement bien entraînés, semble le dernier rempart à la prise de Bagdad par les djihadistes. Ils doivent dors et déjà gérer un afflux de plus de 500000 réfugiés, l’EIIL étant frontalier du Kurdistan, mais n’ont pour l’instant pas réagit à la prise de Mossoul, malgré les appels à l’aide du gouverneur de la ville.

Pour l’instant, le président Obama n’envisage pas d’envoi de troupes au sol mais plutôt des « actions ciblées », comme des attaques de drones ou des bombardements aériens sans qu’on en sache plus pour l’instant. Washington se retrouve ainsi pris à son propre jeu puisque selon la plupart des analystes, l’EIIL est financée et armée par l’Arabie Saoudite et la Turquie, avec la complicité des états-unis, qui ont formés pour la région un projet de redécoupage ethnico religieux, le « nouveau moyen orient »… Le président Obama n’a ainsi pour l’instant rien promis de concret au gouvernement Irakien, malgré l’urgence de la situation, indiquant simplement qu’il étudiait « d’autres options » que l’envoi de troupes au sol…

L’Iran, qui soutien quant à lui le pouvoir chiite en place à Bagdag a immédiatement réagit en envoyant trois bataillons de commandos afin d’aider à défendre la capitale Irakienne. Un autre bataillon a déjà aidé l’armée régulière a reprendre la ville de Tikrit.

Une fois de plus on se retrouve donc dans une situation d’inversement total des valeurs, comme on a pu le constater en Ukraine ou le bloc occidental soutien un gouvernement qui assoie son pouvoir sur des milices néo-nazies qui sont en train de mener une opération de purification ethnique dans l’est du pays. L’Irak voit donc, comme la Syrie avant elle, le déferlement d’une armée de djihadistes fanatiques soutenue et financée par les pays du bloc occidental, au nom bien entendu de la « liberté » et de la « démocratie ». Et ce sont une fois de plus les pays désignés comme faisant parti de « l’axe du mal » qui vont lutter sur le terrain contre le déchaînement de barbarie libéré par les puissances occidentales et les pétromonarchies du Golf Persique. Le Hezbollah libanais a fait sa part en Syrie, l’Iran fait de même aujourd’hui en Irak…

http://www.slate.fr/story/91101/description-mouvements-sunnites

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/14/irak-qui-se-cache-derriere-leiil/

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Satan dans La Bible

Adversaire de Dieu, Mal personnifié. D’après la Bible, Satan Satan serait un être bien réel, un esprit créé par Dieu même. et les esprits qui ont choisi de le suivre se sont rebellés contre Dieu, qui les a expulsés du Ciel. Les théologiens pourraient bien se demander pourquoi le Tout-Puissant n’a pas annihilé ces «anges déchus» comme Il l’a fait pour ses autres créatures lorsqu’elles se sont écartées du droit chemin (à l’exception de Noé et des siens, bien sûr). Au contraire, Il a laissé Satan établir son propre royaume infernal et envoyer ses démons rôder partout sur Terre à la recherche d’âmes à s’emparer. Le Diable ne semble exister que pour une seule raison: tenter tenter les humains pour qu’ils se détournent de Dieu. Le Livre de Job offre un semblant de réponse: on y décrit Satan comme un ange travaillant main dans la main avec Dieu. Lorsque Job demande à Dieu pourquoi Il laisse Satan le tourmenter, la réponse tombe, brutale et définitive: As-tu un bras comme le Seigneur? Ce récit de la Bible reçoit de nombreuses interprétations de la part des exégètes, mais son véritable sens est sûrement: Dieu est Dieu; Il fait comme bon Lui chante. Nous n’avons pas à savoir pourquoi Il laisse Satan nous tourmenter; il faut croire sans murmurer.

En tant qu’esprit, Satan n’est ni homme ni femme, mais comme son créateur, on parle souvent de lui au masculin. Beaucoup croient que Satan peut «prendre possession» des êtres humains. L’Église catholique accomplit encore des exorcismes sur ceux qu’elle considère possédés. Jésus ayant été censé chasser les démons, c’est-à-dire effectuer des exorcismes, l’Église croit avoir reçu de tels pouvoirs de son fondateur. Au cours des siècles, bien des croyants ont pris certaines affections physiques ou mentales pour de la possession démoniaque.

Plus fréquemment, par contre, on a accusé des hommes ou des femmes d’entretenir des relations avec le Malin, réputé posséder le pouvoir de se manifester sous forme humaine ou animale. Ces relations sont souvent vues comme purement physiques, et principalement sexuelles.

Au cours de la majeure partie de l’histoire du Christianisme, on a raconté comment Satan a entretenu des relations sexuelles avec des humains, soit sous forme d’incube (démon masculin) ou de succube (démon féminin). De telles unions étaient censés naître lessorciers et sorcières, considérés comme particulièrement pernicieux, car ils héritaient d’une partie des pouvoirs du Diable.

Selon Carl Sagan, les histoires de relations charnelles avec le Diable constituent un phénomène culturel répandu:

De même nature que les incubes, on retrouve les djinns arabes, les satyres grecs, les bhuts hindous, le hotua poro samoan, les dusii celtes...
(Sagan 1995, p. 124)
En fin de compte, le Diable cherche à nous tenter, tout simplement, et cette tentation, plus souvent qu’autrement, prend une forme sexuelle. La seule façon de s’en prémunir est de prier constamment pour conserver notre pureté, ce qui traduit assez bien notre peur inconsciente de notre propre sexualité.

Satan, gravure de Gustave Doré
"Satan", gravure de Gustave Doré
L’une des méthodes les plus radicales de lutte contre le Malin, toutefois, est venue du Pape Innocent VIII, qui a lancé le grand mouvement de persécution contre les sorcières et les hérétiques au Moyen-Âge. Une bulle papale avait en effet proclamé que des «anges du mal», c’est-à-dire des démons, forniquaient avec des hommes et des femmes. Ce n’était pas la première fois qu’on affirmait ce genre de choses. Des gens comme Thomas d’Aquin s’étaient déjà penchés sur la question en détail. Thomas d’Aquin avait compris que le Diable, qui n’est pas humain, ne pouvait créer de semence humaine. Il devait donc se transformer en femme, séduire un homme, conserver sa semence, se transformer en mâle, séduire une femme et la féconder. Quelque chose de démoniaque passant dans la semence au cours du processus, l’enfant qui en résulte n’est pas normal. Apparemment, Satan a mis du temps à comprendre que pour devenir le maître du monde, la meilleure façon était de s’hybrider avec la race humaine. Envahir les corps serait plus rapide et efficace qu’essayer d’envahir les esprits. Heureusement, le Pape et d’autres esprits éclairés veillaient au grain, et conçurent un plan pour exterminer la diabolique engeance: la torture et le bûcher! Il fallait bien libérer la Terre de l’emprise de Satan... En fait, le comportement sadique et monstrueux des pieux inquisiteurs suffirait sans doute à faire croire à l’existence du Diable au plus sceptique des incroyants.

Le thème récurrent du pacte avec Satan constitue l’un des aspects les plus intéressants de la démonologie. La légende de Faust en est l’exemple le plus connu: en échange de son âme, Satan lui confère richesse ou pouvoir pour un temps limité. Dans la plupart des versions, Faust réussit à tromper le Diable et conserve son âme, mais dans l’originale, Satan tue et mutile Faust à la fin de son contrat. Sa cervelle éclabousse les murs de sa chambre, ses yeux et ses dents roulent par terre, et le reste de son corps finit sur un tas de fumier (Smith, p. 269).

De nos jours, il y a encore des gens qui croient à l’existence de Satan, mais on n’entend plus guère parler d’incubes et de succubes. Ce qui se rapproche le plus de ces anciennes histoires, ce sont les récits d’enlèvements par des extraterrestres et tout ce qu’on dit sur les enfants des étoiles. Heureusement pour ceux qui se prétendent victimes de tels enlèvements ou d’expériences génésiques futuristes – dans lesquelles les petits bonshommes verts remplacent les démons d’antan – il n’y a plus l’équivalent de l’Inquisition pour les torturer et les exterminer.

On remarque comment la plupart des génocidaires et des meurtriers motivés par une idéologie quelconque insistent pour faire croire qu’ils accomplissent quelque chose de grand en commettant leurs crimes. Ne ressemblent-ils pas en cela à ceux qui s’adonnaient à la chasse aux sorcières au Moyen-Âge? Derrière l’Inquisition, ancienne ou moderne, se profile une idée inattendue du Mal, celui qui se fait passer pour une bonne cause.

D’un point de vue philosophique, la croyance universelle en l’existence du Diable vient d’un besoin d’expliquer l’effarante propension de l’être humain à la cruauté. En un certain sens, Satan sert d’excuse à nos horreurs et atténue notre sentiment de responsabilité. D’un point de vue psychologique, les démons pourraient bien être une projection de nous-mêmes, de ce qu’il y a de pire dans notre nature ou de ce que nous en craignons le plus. Si le Diable n’existait pas, il faudrait ainsi l’inventer. Il joue d’ailleurs un rôle crucial dans une bonne partie de nos littératures – en un sens, il nous intéresse beaucoup plus que son homologue divin.

Satan anodin
Les différentes églises chrétiennes ont perdu une bonne partie de leur puissance, et Satan les a suivies dans leur chute. Si le Diable a connu les meilleurs moments de sa carrière à l’apogée de la Chrétienté, ce n’est pas un hasard. Au Moyen-Âge, on disait que c’était le Diable qui avait érigé le mur d’Hadrien entre l’Écosse et l’Angleterre, qui avait déplacé les lourdes pierres des alignements mégalithiques et des dolmens, qui avait construit des ponts comme celui de Saint-Cloud et le pont Valentré, à Cahors, contre l’âme de la première personne qui les franchirait, etc. Dans ces temps-là, Satan faisait de la magie, mais il ne faut pas oublier que les religions chrétiennes sont fondamentalement des religions magiques, offrant des sacrements capables de protéger les fidèles de l’emprise du démon et de faire de pain et de vin le corps et le sang du Christ, des religions de miracles allant à l’encontre des lois de la nature, des religions de la résurrection des morts et de promesses de vie éternelle. Satan représentait l’envers de cette forme de magie: la magie noire, les pactes avec le Diable, la promesse de la jeunesse éternelle et de pouvoirs extraordinaires. L’Ordre satanique a été une création de l’Église, nécessaire pour qu’elle puisse asseoir son pouvoir sur l’ensemble du monde. Les hérétiques, les sorciers et les sorcières représentaient une menace contre la domination ecclésiastique; il fallait les éradiquer. À mesure que les ennemis de l’Église se faisaient de plus en plus nombreux et puissants, les pouvoirs et le règne de terreur de l’Église se sont affermis.

démon
Mais à mesure que la puissance de l’Église a diminué, au fil des siècles, en tant que force sociale et politique dominante dans la culture occidentale, celui de Satan s’est réduit comme peau de chagrin. Au XVIIIe siècle, en Europe, du moins, on a cessé de brûler les sorcières et les hérétiques. De nos jours, on considérerait barbare et criminel d’emprisonner et de condamner à mort des gens accusés d’avoir entretenu un commerce avec Satan. Même les personnes trouvées coupables de crimes qu’elles affirment avoir commis au nom de Satan sont jugées pour ces crimes, et non pour leur présumée association avec le Malin. La plupart des représentants de la police qui auraient à traiter avec des satanistes les considéreraient comme des déséquilibrés plutôt que comme des démoniaques.

Si les progrès de la science moderne ont quoi que ce soit à voir avec la fin de la suprématie de l’Église dans la culture occidentale, alors ils ont sans doute également à voir avec la perte d’importance du Diable dans nos consciences. Bien sûr, Satan n’est pas mort, mais il tient son pouvoir de Dieu, et si Dieu perd de son influence, le Diable doit suivre. Peut-être qu’un jour et Dieu et Diable ne seront plus qu’un lointain souvenir dans la psyché humaine, mais il ne faut pas trop y compter. Beaucoup de théistes croient aujourd’hui que la multiplication des maux qui frappent notre monde viennent d’une plus grande présence de Satan et d’une baisse d’influence de la religion. À les en croire, nous devrions tous tomber à genoux et prier davantage pour échapper aux griffes du Malin. Mais n’a-t-on pas bien plus à craindre de toutes ces pieuses personnes qui cherchent à modifier la Constitution pour introduire la prière à l’école? N’a-t-on pas davantage à craindre de ceux qui assassinent les employés des cliniques d’avortement au nom de Dieu?

Les satanistes modernes trouvent consolation dans le monde occulte de la magie, mais aussi dans tout ce qui semble s’opposer au christianisme. Ils puisent leur inspiration dans les grandes oeuvres de l’art et de la littérature, créées avant tout par des chrétiens mêmes durant leur guerre contre leurs ennemis, mais aussi par des fidèles de cultes pré-chrétiens comme le culte de Seth, ou encore par des occultistes comme Aleister Crowley et Anton LaVey. De vertueux chrétiens les accusent de meurtres rituels d’enfants, de mutilations, de sacrifices d’animaux, d’inscription dans des CD de messages inversés incitant au meurtre, de l’envoi de messages secrets ou subliminaux par l’utilisation de symboles diaboliques, afin de hâter la décadence de notre civilisation, etc. Les satanistes nient tout, et il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas grand preuve qu’ils sont aussi dangereux ni aussi puissants que l’affirment leurs ennemis. En fait, les partisans du bon Dieu posent peut-être un danger plus grand encore, comme le montre les chasses aux sorcières qu’ils ont organisées ces dernières années, à propos de présumés sévices sexuels sataniques d’enfants. Et ils ont reçu l’aide dethérapeutes, de procureurs et de policiers animés par une foi quasi fanatique.

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