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La symbolique du rituel de la lapidation du diable


La lapidation de Satan à la Mecque par Yahn25

 

En Arabie, les pèlerins, qui avaient passé toute l’après-midi dans la plaine de ‘Arafât, l’ont quittée après le coucher du soleil pour repartir à pied, en bus ou par tout autre moyen en direction de La Mecque. Sachant que la station à ‘Arafât symbolise en notre monde la station posthume du Jugement dernier au Jour de la Résurrection, on ne sera pas étonné de savoir que ce point culminant du Hadj a lieu en dehors du territoire sanctuarisé entourant la sacro-sainte Demeure de Dieu, laquelle est le cœur et centre symbolique de notre monde.

 

La descente de ‘Arafât représente donc un retour vers le monde depuis le point culminant de l’univers entier, sauf que l’homme qui retourne vers le monde n’est plus celui qu’il était avant ce jour. Son ascension depuis le cœur du monde jusqu’à la station de la rencontre avec Dieu est sensée l’avoir complètement transformé et c’est avec un autre regard qu’il redescend vers le monde, tout comme le sage de Platon sorti de la caverne n’y retourne pas avec la même vision des choses. C’est en tout cas ainsi que les choses devraient être si le pèlerin réalisait intérieurement tout ce qu’il accomplit symboliquement. En ce cas, revenu dans le monde avec un regard divin, il pourrait dire avec l’Imam ‘Alî :

« Je n’ai point vu de chose sans voir Dieu avant elle, en elle et après elle. »

Arrivés à l’entrée du territoire sanctuarisé, les pèlerins vont ramasser au moins une cinquantaine de petits cailloux pas plus gros qu’une phalange avec lesquels ils accompliront plusieurs fois le rite de lapidation symbolique du Diable dans la plaine de Mena. S’y trouvent en effet trois stèles qui marquent les endroits où Satan tenta de dissuader Abraham de sacrifier son fils comme Dieu le lui demandait et où le patriarche le chassa à coup de pierres.

En arrivant à Mena, les pèlerins iront donc une première fois lancer sept de ces petits cailloux contre l’une de ces stèles, que l’on nomme Djamarât, celle qui est la plus « grande » des trois en importance, mais la plus petite en taille, donc la plus difficile à atteindre, parce que les plus grandes tentations sont aussi celles contre lesquelles il est le plus difficile de se défendre.

Pendant les deux jours suivants, qu’ils passeront sous des tentes dans la plaine de Mena, les pèlerins reproduiront chaque jour ce rite, mais en lapidant chaque fois de sept graviers chacune des trois Djamara, de la plus « petite » à la plus « grande ».

Histoire de la lapidation

Sur ordre d'Allah, Le Prophète Ibrahim (‘alayhi Salam) a emmené Hajjar et le Prophète Ismaïl (‘alayhi Salam) à Makka. Dans ce désert, il a laissé sa femme et son fils au soin d'Allah et retourne chez lui en Palestine. Selon le Saint Coran, il a prié : "Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée (La Ka'ba), ô notre Seigneur afin qu'ils accomplissent la salât. Fais donc que se penche vers eux les cœurs d'une partie des gens. Et nourris les des fruits. Peut être seront ils reconnaissants ? (Sourate 14 :37)

 

Bien que Hajjar fût seule dans le désert, elle avait appris de son mari à faire confiance en Allah et à être patiente. Quand elle a eu faim et soif, et ne pouvait plus nourrir son bébé, elle essaya de trouver de l'eau, cherchant entre les collines de Safà et Marwàh, mais elle ne réussit pas. Finalement elle revint triste vers son bébé. Soudain, elle a vu qu'une fontaine d'eau a jaillit de l'endroit où son bébé a tapé le sol. Elle en fut très heureuse et a bu à volonté. Par la suite, l'eau y a attiré les oiseaux. Le peuple de la tribu de Jarham, qui vivait près de là, suivait la trace des oiseaux, à la recherche d'eau. Quand ils ont vu Hajjar et Le Prophète Ismaïl (‘alayhi Salam) seuls dans le désert, ils les ont invités à venir vivre avec leur tribu.

 

Hajjar et Le Prophète Ismaïl (‘alayhi Salam) ont commencé à vivre avec la tribu de Jarham. Le prophète Abraham laissa sa femme Hager et son fils Ismaïl à la Mecque et retourna en Palestine… Il  revenait les voir une ou deux fois par an sur le Bourâq (Animal plus grand qu'un âne et plus petit qu'un mulet). C’est le même Bourâq que notre Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a chevauché lors de son ascension ‘Isra’ et le Mi’raj’. C’est le même Bourâq, célèbre bête des prophètes…Abraham faisait le trajet de la Palestine à la Mecque et vice versa, sur le dos du Bourâq, en quelques instants…

Quand Le Prophète Ismaïl (‘alayhi Salam) avait 13 ans, Le Prophète Ibrahim (‘alayhi Salam) a songé qu'il était en train de sacrifier son fils. C'était le 8 Zilhajj, également connu sous le terme de "Yawm Tarawiyah" (Le jour du 1er songe).  Le Prophète Ibrahim (‘alayhi Salam) recevait souvent les ordres d'Allah sous forme de songes, mais comme il s'agissait de tuer son fils, il se demandait si c'était vrai. Le lendemain, il a vu le même songe, est devenu sûr que c'était un vrai ordre. Ainsi, le 9 Zilhajj est connu comme "Yawme Arafàt" (Jour de conviction).

 

Allah Taala dit : " Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit : "Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses". (Ismaël) dit : "Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants" (Sourate 37:102).

Les ruses du Diable

A ce moment, le Diable, se déguisant sous forme d’un homme âgé et sage, courut vers Ismaïl et lui dit : Ismaïl, ton père est devenu âgé et ne sait ni ce qu’il fait ni ce qu’il dit, il va te tuer ! … Tu dois t’échapper. Le garçon se mit debout, prit sept cailloux et les jeta vers l’homme âgé!  C’est d’ici que provient la Jamra soghra (un rite qu'accomplissent les pèlerins qui consiste à lapider Satan en jetant des cailloux dans un trou destiné à cela, et ce en trois étapes)… La place de la Jamra ‘alayhi Salam-Soghra est celle même où Ismaïl a jeté les petits cailloux au diable…

 

Quand le diable a trouvé que ses tentatives avec le garçon étaient vaines, il s’est tourné vers la mère… C’est une mère et certainement c’est elle qui dirait non… Son fils serait tué… Hager n’était pas moins soumise à Allah que Abraham et Ismaïl, au contraire, elle pourrait être plus soumise encore… Mais pourquoi n’a-t-elle pas été citée dans l’histoire ? Car sa soumission réside dans son silence… Elle a dit : oui, je ne vais pas interférer. Le Diable a donc couru vers Hager et lui dit : secours ton fils, ton mari va l’immoler, ton fils va mourir, ton mari va tuer ton fils unique…Et la femme, soumise à Allah, a pris sept cailloux et les a jetés vers l’homme âgé sans savoir que cet homme était le diable… Et c’est d’ici que provient la Jamra Al-Wosta.

 

Le dernier espoir maintenant est Abraham lui-même… Le diable lui dit : est-ce que tu va tuer ton fils, Abraham ? Ton fils unique ! … Tu n’as aucune chance d’en avoir un autre…! Mais Abraham, soumis à Allah, a pris sept cailloux et les a jetés au diable, et c’est d’ici que provient le Jamra Al-Kobra.

la lapidation des piliers représentant le diable est donc le rappel qu’Abraham eut à lutter intérieurement contre les chuchotements du diable qui voulait l’empêcher de sacrifier son fils sur ordre de Dieu.

 

http://french.irib.ir/radioislam/art-a-culture/item/78819-le-symbolisme-du-hajj-10

http://imaniatte.over-blog.com/article-3390901.html

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