1. Son beau comportement avec sa famille et son entourage
Dieu dit à propos de Son Messager (paix et salut sur lui) : « C’est par un effet de la grâce de Dieu (miséricorde) que tu te montras doux à leur égard. Si tu étais un rustre au cœur dur, ils se seraient dispersés loin de toi.
Pardonne-leur donc, prie pour leur absolution et consulte-les dans toute décision. »[1]
Muslim rapporte dans son recueil authentique que Aïsha (que Dieu l’agrée) rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) n’avait jamais de son vivant frappé par sa main quoi que ce soit ni femme, ni domestique, sauf dans la guerre sainte pour Allah, et si quelqu’un lui fait du mal ou du tord il ne se vengeait jamais, sauf si l’une des limites sacrées de Dieu était transgressée auquel cas il se venge pour Allah ».
Il était très doux, souriant et le plus pudique des créatures...
Il jouait avec ses petits fils Hassan et Husayn, les embrassait, il avait même fait avec son épouse ‘Aïsha (que Dieu l’agrée) une course à pied qu'elle avait gagné. Plus tard, ayant pris du poids, elle perdit, ce qui fit dire au Prophète (paix et salut sur lui) : "Nous sommes à égalité à présent".[2]
Il disait (paix et salut sur lui): « le meilleur de ma communauté est celui qui est bon (prend le grand soin) avec sa famille et j’ai le meilleur comportement envers ma famille »[3]....
‘Ali a dit : « Quand le prophète (paix et salut sur lui) se trouvait chez lui, il répartissait son temps en trois parties : une part pour son Seigneur, une part pour sa famille et une part pour lui-même. Ensuite, il divisait sa propre part, entre lui-même et ses rapports avec les gens… [Jusqu’à ce qu’il dit :] Le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « transmettez moi les besoins de celui qui ne peut pas le transmettre. Car celui qui transmet aux dépositaires du pouvoir les besoins de celui qui ne peut pas les transmettre, Dieu le soutiendra au jour de la Résurrection » »[4]
‘Aïsha, Al-Hasan et Abû Sa‘îd rapportent, avec quelques variantes dans leur description, que dans sa maison, il était au service des siens :il triait et raccommodait ses vêtements, trayait sa chèvre, arrangeait ses souliers, se chargeait de ses affaires personnelles, aidait à nettoyer la maison, attachait le chameau et lui donnait du fourrage, mangeait avec les serviteurs, préparait la pâte avec eux et faisait les courses.[5]
Le prophète Muhammad (paix et salut sur lui) souriait toujours en parlant[6].
Il ne tournait jamais le dos à son interlocuteur...Et quand quelqu'un le saluait (par la main), il n'était jamais le premier à enlever sa main....Quand on le côtoie on ne peut jamais se séparer de lui, tellement on l'aime....
Le prophète (paix et salut sur lui) répondait au salut et à l’invitation, prenait soin de ses voisins, recevait généreusement son hôte, visitait les malades même les plus éloignés dans Médine, il acceptait l’excuse de celui qui en présentait et il donnait sans compter.
Il plaisantait avec ses compagnons (mais ne disait jamais que la vérité)[7], se mêlait à eux et leur parlait, cajolait leurs enfants et les faisait asseoir sur ses genoux.
‘Aïsha rapporte, dans les recueils de Hadîths authentiques :
« Le Prophète (paix et salut sur lui) n’était ni pervers, ni grossier, ni criard dans les marchés. Il ne répondait pas au mal par le mal, mais il pardonnait et ne tenait pas rigueur » (c’est-à-dire : n’était pas rancunier)
Anas (que Dieu l’agrée) a rapporté : « J’ai été au service du Prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix) dix ans, jamais il ne m’a dit : « Ouf », ou « Pourquoi tu as fait cela », ou « Pourquoi tu ne l’as pas fait ?».[8]
Anas disait aussi : « Jamais l’Envoyé de Dieu (paix et salut sur lui) n’a éloigné son oreille de quelqu’un qui lui parlait, tant que celui-ci n’éloignait pas sa tête. Jamais il n’a retiré sa main de celle de l’homme qui la lui tenait, tant que celui-ci ne la retirait pas en premier ; et on ne l’a jamais vu allonger ses jambes devant un homme assis en face de lui ou au milieu de ses Compagnons pour ne gêner personne. Il commençait le premier par saluer celui qu’il croisait et tendait le premier sa main pour saluer ses Compagnons… »[9]
On rapporte aussi que le Prophète- paix et bénédictions sur lui - avait un voisin qui avait l’habitude de jeter des ordures sur son chemin. Mais lorsque le Prophète -paix et bénédictions sur lui - apprit que ce voisin était malade, il alla lui rendre visite.
Le Prophète- paix et bénédictions sur lui - aidait les plus faibles :
Sahl Ibn Hunayf rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) « venait aux plus faibles des musulmans et les visitait, il visitait leurs malades et assistait à leurs funérailles »[10]
Un jour, une vielle femme avait du mal à porter son sac, le prophète avance et prend pour elle son sac jusqu’à chez elle, pour le remercier la vielle femme lui dit : « je suis pauvre, je ne peux pas te récompenser par autre chose que la prière : « puisse les dieux te protéger de la magie de Muhammad » et notre bien aimé prophète répliqua en souriant : « je suis Muhammad ! ».
2. Sa générosité
Il était le plus généreux des êtres et il donnait sans compter.
Ibn 'Abbâs a dit : "Le Prophète d'Allah était le plus généreux des hommes, et particulièrement au mois de Ramadân, lorsque le rencontrait l'Ange Gabriel avec la révélation et lui enseignait le Coran. Sa générosité était ininterrompue comme le souffle continu du vent bénéfique " [11]
Anas rapporte : « le prophète (paix et salut sur lui), était miséricordieux et quiconque vient à lui, il lui promet et réalise sa promesse, et s’il possède quoi que ce soit il lui donne »[12].
D'après Jaber ben 'AbdAllah : "L'Envoyé d'Allah n'a jamais répondu par non à une demande" .
Un homme vint lui demander l'aumône :
- "Je n'ai rien avec moi, lui répondit-il, mais va acheter à crédit à mon nom et s'il nous vient quelque chose, nous le rembourserons".
Lorsque le Messager d’Allah recevait quelque bien, il ne trouvait de répit qu’après l’avoir offert à autrui. Umm Salamah, la femme du Prophète, rapporta qu’un jour, le Messager rentra à la maison, l’air inquiet. Elle lui demanda ce qui n’allait pas. Il répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans avoir été distribués. Son cœur ne s’apaisa que lorsque la somme fut distribuée.
3. Sa magnanimité
Un jour un bédouin le tira brutalement par son habit, en lui laissant des traces au cou et lui dit : "Charge mes deux chameaux que voici, du bien d'Allah que tu as. Tu n'auras pas chargé alors de ton bien ou du bien de ton père !"…
Il fut magnanime à son égard et lui répondit uniquement : "Le bien est le bien d'Allah et je suis son adorateur. Et il peut être demandé réparation, ô bédouin, de ce que tu m'as fait".
"Non, (il n'en sera rien)" dit l'homme".
"Pourquoi", reprit le Prophète.
"Parce que tu ne rends pas le mal par le mal" répondit-il !
Le Prophète rie et ordonna de lui charger un chameau d'orge et l'autre de dattes.
Zeyd ben Sa'na, un savant juif de Médine vint au Prophète exiger sa créance. Il lui tira l'habit de son épaule, le prit au col brutalement et lui dit avec dureté :
"Vous, les Beni 'Abdul-Muttalib, vous atermoyez (tumâtilûn) vos dettes !" 'Omar alors, le réprimanda et durcit le ton. Le Prophète sourit et lui dit : "Moi et lui, nous avions plus besoin d'autre chose de ta part, ô 'Omar : que tu me recommandes de bien régler ma dette, et que tu lui recommandes de réclamer son dû de bonne façon". Puis il ajouta : "Il reste (en fait) au terme (de la dette) trois (jours)". Et il ordonna à 'Omar de le payer et de lui donner en plus vingt mesures " çâ' ", pour l'avoir effrayé.
Ce fut la cause de l'entrée à l'islam de cet homme qui disait : "Il ne manquait aucun signe parmi les signes de la prophétie de Muhammad, que je ne reconnus, sauf deux : sa magnanimité prime sa colère et le surplus d'emportement aveugle ne fait qu'ajouter à sa magnanimité. Ainsi, je l'éprouvai avec cette histoire "de dette"". Et je le trouvai alors, tel que décrit (dans les anciens livres). Quand à ma dette donnez la aux pauvres parmi les musulmans . (Rapporté par Ibn Hibbân (1/521))
4.Son pardon et sa miséricorde
Le prophète était la miséricorde envoyée pour les univers: "Et Nous ne t'avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes"[13]
Abû Hurayra rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : «J’ai été envoyé comme miséricorde et non pas comme châtiment (peine) »[14]
‘Aïsha rapporte, dans les recueils de Hadîths authentiques :
«… Le Prophète (paix et salut sur lui) ne répondait pas au mal par le mal, mais il pardonnait et ne tenait pas rigueur » (c’est-à-dire : n’était pas rancunier).
‘Aïsha (que Dieu l’agrée) rapporte: « Chaque fois qu'on a laissé au Messager de Dieu (paix et salut sur lui) le choix entre deux solutions, il en prenait toujours la plus aisée tant qu'il ne s'agissait pas d'un péché. Quand c'était un péché il en était le plus éloigné. Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) ne s'est jamais vengé pour lui-même sauf quand l'une des limites sacrées de Dieu était transgressé et, dans ce cas, il se vengeait pour Dieu l'exalté »[15]
Le prophète ne se mettait jamais en colère(sauf pour Dieu) si les gens lui faisaient du tord, il pardonnait :
Le prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) séjourna pendant dix jours parmi les gens de Tâif . Au cours de cette période, son appel n'épargna aucun des notables de la localité. Ceux-ci lui répondirent: «Sors de notre pays!». Ils incitèrent contre lui les sots et les stupides. Au moment où le prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) allait sortir, les sots et les esclaves le suivirent, l'injuriant et lui criant dessus au point d'ameuter les gens autour de lui. Organisés en deux rangs, ils se mirent tous à lui jeter des pierres et à lui adresser des grossièretés. Ils lui jetèrent des pierres aux tendons au point que ses chaussures fussent teintées de sang.
Il s’arrêta, à un endroit, les pieds en sang, pour prier Dieu (l’invoquer)…Dieu lui envoya l’ange Gabriel avec l’ange des montagnes. Ce dernier lui dit : « ô Muhammad ! Je ferai ce que tu désires. Si tu veux, je peux replier sur eux les « Al-Akhchabayn » (deux montagnes situées près de la Mecque). »
Le prophète de la miséricorde et du pardon répondit : « je n’ai pas été envoyé comme malédiction (injure) (la’ânan) mais comme miséricorde (pour les univers). Je souhaite plutôt que Dieu fasse sortir de leurs reins une progéniture qui adorera Dieu, l’Unique, sans rien Lui associer. O mon Dieu ! Guide ma tribu (mon peuple) car ils ne savent pas »
Et Gabriel (paix sur lui) dit alors suite à cela : « Dieu a raison de t’appeler le miséricordieux, plein de compassion. »
(voir :“Kitâb Badaa Al-khalq” Hadîth 1365 : dans Le sommaire du Sahîh al-Bukhârî de l’imam Zayn ad-Dîn Ahmad Ibn ‘Abd al-Latîf az-Zubaydî, tome II; page 558.)
Un jour un dénommé Tammâm venait à la Mecque pour tuer le prophète, ‘Umar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l’agrée) le remarqua et aussitôt le fit prisonnier en l’attachant à un pilier de la mosquée du Prophète.
Il partit chercher le Prophète. Le Prophète (paix et salut sur lui) ordonna de suite qu’on le détache et dit à ‘Ali (que dieu l’agrée) : « va chercher du lait et de la bonne nourriture pour notre hôte » …
Il prit soin de l’homme qui voulait le tuer, puis avant de le laisser partir, il lui dit : « veux tu attester que Dieu est unique et que je suis son messager ? », l’homme répondit : « non ! » et le prophète le laissa partir. Quelque temps après l’homme revint vers le Prophète en disant : « j’atteste que Dieu est unique et que tu es Son Messager », on lui dit pourquoi ce changement d’état et il répond : « je ne voulais pas qu’on dise que j’ai embrassé l’Islam par peur du Prophète (ou de l’épée) ! »
« Un jour, alors que le prophète était assis avec ses compagnons dans la mosquée, un bédouin rentra et se mit à uriner quelque part, au sein de cette mosquée; quelques gens se précipitèrent alors sur lui pour l'empêcher (dans une autre version : Les fidèles l'appréhendèrent à l'envi), mais le Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui) s'écria: "Laissez-le faire, ne l'interrompez pas, versez ensuite un sceau d'eau --- ou une jatte d'eau --- sur cette urine. Vous n'avez d'autre mission que de rendre toute chose facile et non de rendre les choses pénibles."
Quand l'homme eût fini d'uriner, le Prophète donna l'ordre d'apporter une jatte d'eau et la répandit lui-même sur l'endroit souillé.
Dans une autre version : le prophète (Que la paix et salut soient sur lui), le convoqua et lui dit : Les urines et autres souillures n'en conviennent guère aux mosquées, celles-ci sont plutôt faites pour l'invocation d'Allah, les prières et la récitation du Coran.
Puis il se retourna à ses compagnons et leur dit : "Allah ne vous a suscités que pour faciliter les obligations et ne vous a jamais suscités pour les rendre difficiles» le Prophète ordonna par la suite un seau d'eau et le versa sur l'endroit souillé.
Le bédouin, pris de stupeur de l’attitude du prophète (sur lui la paix), sa miséricorde et sa tolérance, dit alors : « Ô Allah, soit miséricordieux envers moi et Muhammad et éloigne les autres de ta miséricorde ! » Le prophète (sur lui la paix et le salut) réplique en souriant : Tu restreint là, quelque chose des plus vastes (la miséricorde d'Allah) ! »[16]
Le jour où il revint à la Mecque victorieux, il s’adressa aux polythéistes de Quraysh qui l’ont tellement malmené et l’ont fait souffrir et qui avaient torturé et tué ses compagnons auparavant (dont son oncle bien aimé Hamza qui fut même mutilé : Hind lui avait retiré son foie) : en disant : « que pensez vous que je vais faire de vous… »… et il continua : « Vous êtes libres… » (Ce geste de pardon a marqué l’époque et a transformé les cœurs malades en des cœurs plein d’amour pour le Prophète paix et salut sur lui).
5. Son amour et sa compassion pour sa communauté
Dieu dit à ce propos : « Voilà qu’il vous est venu un Messager de votre propre race. Il lui coûte de vous voir peiner. Il veille jalousement à votre sauvegarde et est plein de compassion et de miséricorde pour les croyants »[17]
Le prophète dit : « chaque prophète avait un vœu exaucé qui fut exaucé de son vivant, et j’ai épargné mon vœu pour intercéder en faveur de ma communauté au jour du jugement … »[18]
Quand il se prosternait il priait : « ma communauté, ma communauté : o le Pardonneur »
Le prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) séjourna pendant dix jours parmi les gens de Tâif . Au cours de cette période, son appel n'épargna aucun des notables de la localité. Ceux-ci lui répondirent: «Sors de notre pays!». Ils incitèrent contre lui les sots et les stupides. Au moment où le prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) allait sortir, les sots et les esclaves le suivirent, l'injuriant et lui criant dessus au point d'ameuter les gens autour de lui. Organisés en deux rangs, ils se mirent tous à lui jeter des pierres et à lui adresser des grossièretés. Ils lui jetèrent des pierres aux tendons au point que ses chaussures fussent teintées de sang.
Il s’arrêta, à un endroit, les pieds en sang, pour prier Dieu (l’invoquer)…Dieu lui envoya l’ange Gabriel avec l’ange des montagnes. Ce dernier lui dit : « ô Muhammad ! Je ferai ce que tu désires. Si tu veux, je peux replier sur eux les « Al-Akhchabayn » (deux montagnes situées près de la Mecque). »
Le prophète de la miséricorde et du pardon répondit : « je n’ai pas été envoyé comme malédiction (injure) (la’ânan) mais comme miséricorde (pour les univers). Je souhaite plutôt que Dieu fasse sortir de leurs reins une progéniture qui adorera Dieu, l’Unique, sans rien Lui associer. O mon Dieu ! Guide ma tribu (mon peuple) car ils ne savent pas »
Et Gabriel (paix sur lui) dit alors suite à cela : « Dieu a raison de t’appeler le miséricordieux, plein de compassion. »
(voir :“Kitâb Badaa Al-khalq” Hadîth 1365 : dans Le sommaire du Sahîh al-Bukhârî de l’imam Zayn ad-Dîn Ahmad Ibn ‘Abd al-Latîf az-Zubaydî, tome II; page 558.)
6.Son humilité
Le prophète fut invité par l’ange pour avoir en plus de sa station chez Allah les richesses de ce monde (un prophète roi comme Salomon) il choisit la servitude et dit : je ne mange pas un jour pour que je Te prie et je mange à ma faim un jour et je Te remercie…. [19]
Selon la tradition rapporté par At-tirmithî : il fut proposé au Prophète de transformer pour lui la Bathâ et la Mekke en or. Il répondit : « Je préfère être rassasié un jour, et avoir faim le lendemain ; quand je mange, j’adresse à Dieu mes remerciements ; quand j’ai faim, je l’implore ».
Dans une autre version : le Prophète (paix et salut sur lui ) dit : « un ange vint me voir et me dit : « choisi si tu veux être un prophète roi ou un prophète serviteur (‘abd) ? » Gabriel me fit signe d’être humble pour Dieu et je répondis : « j’aimerai être un prophète serviteur » et Allah me récompensa (me remercia) pour cela en faisant de moi le premier être pour qui la terre s’ouvrira (c'est la tombe de Sidna Muhammad – sur lui la paix et le salut– qui s'ouvrira la première) (tanshaqqu ‘anhu al-ard) et le premier intercesseur (shâfi’) »
Il veillait les nuits jusqu’à ce que ses pieds s’infectent(s'abîment), son épouse ‘Aïsha le voyant dans ces états lui dit un jour: « tu fais tout cela alors que Dieu t’a pardonné tout et a élevé ta station… » Il répondit : « Ne doit je pas être alors un serviteur reconnaissant »
‘Aïsha, Al-Hasan et Abû Sa‘îd rapportent, avec quelques variantes dans leur description, que dans sa maison, il était au service des siens : il triait et raccommodait ses vêtements, trayait sa chèvre, arrangeait ses souliers, se chargeait de ses affaires personnelles, aidait à nettoyer la maison, attachait le chameau et lui donnait du fourrage, mangeait avec les serviteurs, préparait la pâte avec eux et faisait les courses.[20]
Un jour, un homme vint le rencontrer, mais dès qu’il le vit, il se mit à trembler de tous ses membres, le prophète (paix et salut sur lui) lui dit alors d’un ton humble et rassurant : «Calme-toi, je ne suis point un roi, je ne suis que l’enfant d’une femme de Quraysh qui mangeait de la viande sèche»[21].
[1] Sourate 3, verset : 159.
[2] D'après une Tradition rapportée par Al-Bukhârî.
[3] Dans un autre Hadîth rapporté dans le Musnad de l’Imam Ahmad (Hadîth n° : 7095) : Abu Hurayra rapporte : le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont le meilleur comportement à l’égard de leurs épouses »
[4] Rapporté par At-tirmithî dans « Ash-shamâil » (176), et Ibn ‘asâkir (1/331).
[5] Ash-shifâ chapitre II.
[6] Rapporté par l’Imam Ahmad selon Abu Ad-dardâ, rapporté aussi par Al-hindî dans « Kanzu Al-a‘mâl » : (1/1840).
[7] Rapporté entre autre par Al-bayhaqî dans « dalâil An-nubuwwa » (1/331).
[8] Hadîth 2029 (p 854) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans LE SOMMAIRE DU SAHIH AL-BUKHÂRÎ par L’imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi.
[9] Ash-shifâ chapitre II.
[10] Rapporté par Al-hâkim dans le « Mustadrak » (2/466).
[11] Rapporté par al-Bukhârî(1/5 ;3/33 ;4/137) et Muslim(kitâb al-fadâil/48 ;50).Voir aussi : Fath al-bârî (10/455).
[12] Rapporté par Al-bukhârî dans le « Adab », Ahmad Ibn Hanbal (5/53) et At-tabarânî dans le « Kabîr » (19/288).
[13] Coran Sourate : 21, verset : 107.
[14] Rapporté par Al-Bukhârî dans son « Târîkh » et Ad-dâramî (2/173).
[15] Al-Bukhârî Chapitre 72, 638.
[16] Voir : Al-Bukhârî : Livre des ablutions, CHAPITRE LVIII. --- Du fait de verser de l'eau sur l'urine dans la mosquée---et Muslim dans le livre de la Purification, Hadîth : 427.
[17] Sourate l’Immunité (At-tawba), 9, verset 128.
[18] Al-Bukhârî, Hadîth 2069 (p 867) le livre des invocations « le sommaire du sahih al-bukhârî » par L’Imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi (Tome II).
[19] Rapporté par Ibn ‘Asâkir selon ‘Aïsha et Ibn ‘Abbâs, et rapporté par l’Imam Ahmad, Abû Dâwûd et At-tirmithî selon Abû Hurayra selon le Prophète (paix et salut sur lui).
[20] Ash-shifâ chapitre II.
[21] Ash-shifâ chapitre II.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité