Ceux et celles qui croient que la santé ne dépend que de la condition physique, ne voient pas qu'elle forme une symbiose avec la santé émotionnelle, mentale et spirituelle. La santé spirituelle est en quelque sorte un miroir de la santé physique, émotionnelle et mentale. Les gens qui ont une bonne santé spirituelle sont heureux dans la vie. Ils débordent de joie de vivre et ils ont le sentiment d'être utiles aux autres. Ils aiment faire du bien autour d'eux et les gens qui les côtoient se sentent bien à leur contact. Ce sont, en quelque sorte, des bienfaiteurs dont la principale raison d'être est de faire des choses qui rendent ce monde meilleur. Réalisez que votre santé spirituelle repose sur les "croyances" que vous avez au sujet de la spiritualité. Si vous regardez autour de vous, vous verrez qu'il y a des centaines et même des milliers de croyances divergentes sur ce qu'est la santé spirituelle. Vous avez donc l'embarras du choix!...
Vous avez sûrement entendu la phrase : "Un esprit sain dans un corps sain". Je vous suggère la suivante : "Un corps sain est le reflet d'un esprit sain." Si vous n’avez pas une bonne santé mentale & émotionnelle, vous en ressentirez les effets sur votre santé physique. Il est maintenant scientifiquement démontré que les gens qui s’inquiètent et qui vivent dans la critique sont plus enclins aux maladies que les gens qui se sentent bien dans leur peau.
Les émotions que vous vivez ont un effet sur votre santé! Les émotions négatives telles que l’inquiétude, la peur, la colère, la critique et le ressentiment produisent un stress qui maintient le corps physique en état de défense de la même façon que si vous étiez physiquement en danger. Cet état de défense active le système immunitaire. Lorsqu'une personne vit dans la peur et l'inquiétude durant des années, le système immunitaire s'épuise rendant ainsi la personne susceptible aux maladies.
Par contre, les émotions positives telles que le rire, le plaisir, la joie de vivre, l’amour, la chaleur humaine et l’enthousiasme produisent un état de bien-être physique qui se ressent dans le corps entier. Le système immunitaire fonctionne alors normalement. Le niveau de stress est à son plus bas et la santé est meilleure. Les gens qui ont une attitude mentale et des émotions positives ont une plus grande efficacité dans leur travail et plus de succès dans leur relation et leur communication avec les autres. Les émotions positives sont non seulement une nourriture pour le corps, elles sont aussi une nourriture pour votre esprit.
Comment vous sentez-vous la majeure partie de votre temps?... rempli d'assurance, calme, confiant et heureux?... ou inquiet, tendu, insécure et malheureux?... Cette question est importante car pour avoir une bonne santé physique, il est important de bien se nourrir, d'avoir une saine hygiène corporelle et de faire de l'exercice bien sûr, mais il est tout aussi important de cultiver des émotions positives avec vous-mêmes et avec les autres!... Des recherches ont démontré que les enfants qui manquent de tendresse, d’attention et d'amour sont plus enclins aux maladies que les enfants qui ont été caressés, chouchoutés et aimés. Ils sont plus insécures, réussissent moins bien dans la vie et ont de la difficulté à établir des relations de qualité avec les autres.
Pour être en bonne santé physique il est essentiel d'améliorer votre santé mentale et émotionnelle. Votre habileté à avoir des attitudes positives et la quantité et la durée de vos émotions positives reposent sur des croyances que vous avez apprises très jeune. Une croyance prédit à l'avance comment vous réagissez à diverses situations. Par exemple : vous savez "à l'avance" comment vous allez réagir si quelqu'un vous insulte. Vous savez "à l'avance" comment vous vous sentiriez si vous perdiez votre emploi. Vous savez "à l'avance" comment vous vous sentiriez si vous perdiez de l'argent. Comment faites-vous pour savoir "à l'avance" comment vous allez réagir dans diverses situations ?... Vos croyances font ce travail pour vous.
Si vous croyez que pour chaque bonheur il y a un prix égal à payer en malheur, alors vous allez limiter votre bonheur. Si vous croyez que l’amour rend aveugle, alors vous allez hésiter à aimer. Si vous croyez que les bons sentiments sont un signe de faiblesse alors vous n’oserez pas en avoir. Ces croyances et plusieurs autres affectent votre qualité de vie mentale, émotionnelle et physique, vos relations avec les autres et votre état de santé.
Si vous être heureux seulement 10% de votre temps, comment vous sentez-vous le reste du temps?... Certains se sentent inquiets, préoccupés, angoissé et anxieux et ces sentiments, avec le temps, nuisent à la santé. Pour plusieurs, la privation d'émotions positives produit une perte de 'raison d'être'. Des recherches ont démontré que les hommes mourraient plus rapidement que les femmes après leur retraite car ils avaient perdu leur 'raison d’être'. Ils avaient le sentiment d'être inutiles, d'être sans importance et d'être sans valeur. Il n'y avait plus rien dans leur vie qui leur procurait des émotions positives.
Pour avoir une bonne santé émotionnelle et physique, il est nécessaire d'avoir une bonne santé mentale et pour avoir une bonne santé mentale ça prend une "raison d'être"! Comment?... Ayez des désirs et des rêves et réalisez-les. Les gens qui réalisent leurs désirs et leurs rêves ont une santé mentale et émotionnelle intense et vibrante. Ils sont remplis d'enthousiasme et de joie de vivre. Ils vivent plus vieux et en meilleure santé que les gens sans désir et sans rêve. Pourquoi ?... Parce que nos désirs et nos rêves constituent l’essence même de nos émotions positives et de notre raison d'être en ce monde.
Chaque désir inclut l'énergie requise pour le combler. Malheureusement, beaucoup de gens n'ont pas accès à cette énergie car elle se manifeste sous la forme de blocages, de peurs ou de conflits internes. Si vous ne pouvez pas réaliser vos désirs à cause de vos conflits internes, ce n’est pas de la vitalité que vous allez ressentir mais beaucoup de stress, de fatigue et d’épuisement. Louis a depuis longtemps le désir de démarrer sa propre entreprise, cependant, à chaque fois qu'il veut réaliser ce projet il ressent un stress intérieur relié à des peurs et des inquiétudes qui l'empêchent de passer à l'action. Paul voudrait une augmentation de salaire mais sa peur du rejet l'empêche d'agir. Monique a rencontré un homme qui lui plaît, mais sa peur de se faire piéger de nouveau l'empêche de s'engager dans la relation. Ces conflits entre "désirs et peurs" causent un stress qui nuit à la santé. Si vous réprimez vos désirs, vous réprimez vos émotions positives et vous réprimez votre vitalité.
La meilleure façon d'éliminer le stress est de solutionner vos conflits internes. Vous augmenterez alors le nombre et la durée de vos émotions positives tout en améliorant votre santé. Pensez-y!... À combien de vos désirs avez-vous renoncé à cause du stress causé par vos blocages, vos peurs et vos conflits internes et que faites-vous pour les régler?... Renoncer à vos désirs n'est pas la solution. Éliminer les blocages qui vous empêchent de réaliser vos désirs est une solution qui va transformer votre vie en profondeur!
Vous voulez avoir une meilleure santé mentale et émotionnelle qui aura pour effet d’améliorer votre santé physique ? Ayez beaucoup de désirs et réalisez-les car c'est au travers de la réalisation de vos désirs que vous allez augmenter vos émotions positives. Si vous avez des objections à l'intérieur de vous, alors examinez les croyances qui produisent ces objections et changez-les. D’autres gens l'ont fait avec succès, pourquoi pas vous ?
Voici quelques idées pour améliorer votre santé mentale et émotionnelle : apprenez à vous apprécier quoi qu’il arrive; identifiez vos raisons d'être; faites-vous plaisir souvent ; prenez l'habitude de rire chaque jour; récompensez-vous pour vos réalisations et apprenez comment identifier et changer les croyances qui vous empêchent de vous réaliser pleinement et d'être heureux! Comprenez que la seule personne au monde qui peut vous empêcher d'avoir des émotions positives c’est vous-mêmes et la seule personne au monde qui a le pouvoir d'avoir plus d'émotions positives c’est aussi vous-même. Vous voulez avoir une meilleure santé spirituelle ? Devenez tellement rempli de joie de vivre qu'elle jaillira tout naturellement dans la vie des autres!...
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Bien sûr, ces affirmations exigent certaines nuances. Les études sur les effets spécifiques de laprière sont relativement peu nombreuses, mais certaines ont démontré des résultats positifs. Les données actuelles semblent donc prometteuses et justifient la poursuite des recherches. Mais elles ne sont toutefois pas suffisamment concluantes pour faire accéder la prière au rang de « traitement médical »1-6.
Beaucoup de chercheurs sceptiques affirmaient toutefois, jusqu’à tout récemment, qu’en l’absence d’explication rationnelle permettant de comprendre comment agirait la prière, on avait affaire au mieux à des effets placebos, au pire à des fraudes7. Ce point de vue prévaut toutefois de moins en moins. En effet, plusieurs hypothèses sont désormais étudiées sérieusement; elles vont de la théorie quantique à la psychoneuroimmunologie (approches corps-esprit) en passant par la réponse de relaxation et même l’intervention « d’entités spirituelles » (voir plus loin).
Les scientifiques sont toutefois peu enclins à envisager des explications qui fassent appel à des notions comme la spiritualité ou la transcendance. Sans nier l’existence de tels phénomènes, ni même leur influence réelle sur la santé, ils préfèrent généralement exclure ces notions de leurs champs d’investigation.
En ce qui concerne la pratique religieuse, les données sont plus concluantes. De nombreuses synthèses d’études et des méta-analyses établissent un lien clair entre la pratique religieuse et la santé. Cela a d’ailleurs mené à la création d’un nouveau champ d’études, l’épidémiologie de la religion. Ainsi, 2 études8,9 ayant porté sur des dizaines de milliers d’Américains ont établi un lien clair entre la pratique religieuse et l’espérance de vie. Les chercheurs ont constaté que les gens qui ne s’adonnaient à aucune pratique religieuse avaient presque 2 fois plus de risques de mourir dans les 8 prochaines années que ceux qui pratiquaient plus d’une fois par semaine. Et l’espérance de vie à l’âge de 20 ans de ces pratiquants était supérieure de 7 ½ ans à celle des non-pratiquants.
Les chercheurs se demandent toutefois dans quelle mesure ces bénéfices sont attribuables à lapratique religieuse comme telle, ou au mode de vie « santé » qui y est souvent associé10. En effet, les personnes qui ont une vie religieuse active auraient plus tendance à manger des fruits et des légumes, à bien déjeuner, à faire de l’exercice, à dormir au moins 7 heures par nuit et à porter la ceinture de sécurité11. Ils auraient aussi moins de comportements à risque en ce qui concerne letabagisme, la consommation d’alcool et la sexualité, par exemple12.
De plus, la pratique religieuse permet souvent de nourrir des relations sociales, ce qui est un facteur propice à la santé. Enfin, certains chercheurs ont émis l’hypothèse que la religion et la spiritualité, en donnant un sens à la vie et en procurant un sentiment de maîtrise accru, permettraient d’affronter plus efficacement le stress, la maladie et les difficultés13,14.
La prière - et tout ce qui touche à la spiritualité - est un sujet délicat où se mêlent des éléments culturels et sociaux, moraux et éthiques, aussi bien que religieux et scientifiques. Dans ce contexte, il peut être utile de préciser le sens de quelques termes.
Quelques chiffres révélateurs (dans la population américaine)16-20
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Plusieurs synthèses de recherches et méta-analyses2,7,21 ainsi que 2 études épidémiologiques portant chacune sur près de 4 000 personnes sur une période de 6 ans28,51 tendent à démontrer un lien direct entre la pratique spirituelle (personnelle ou dans un cadre formel) d’une part, et une meilleure santé ou une plus grande longévité d’autre part.
Selon le Dr Larry Dossey, un des chercheurs les plus réputés du domaine, les conclusions des recherches ne font aucun doute : la religion et la spiritualité sont excellentes autant pour la santé en général que pour des problèmes particuliers, comme les troubles cardiaques, l’hypertension, lecancer, les problèmes digestifs, etc.1
En ce qui concerne les vertus de la prière en particulier, plusieurs synthèses d’études2-4,7,22,23concluent que, malgré beaucoup d'imperfections méthodologiques, elles tendraient à démontrer les effets bénéfiques de la prière pour certaines maladies6, dont les problèmes cardiaques (voir Applications thérapeutiques).
Beaucoup d’experts demeurent sceptiques devant ces résultats. C’est notamment le cas du Dr Richard Sloan24, psychiatre et professeur à l'Université Columbia de New York. Selon lui, les études sur la prière par intercession manquent de rigueur et présentent d’importantes lacunes méthodologiques. De plus, il considère que la médecine outrepasse sa sphère d’activité quand elle se mêle de spiritualité. Même s’il admet que, pour beaucoup de personnes, la religion apporte un réconfort quand la maladie frappe, cela ne signifie pas pour autant que la médecine devrait considérer lespratiques religieuses comme un traitement complémentaire25.
C’est également l’avis du professeur en philosophie Derek Turner, pour qui le fait d’étudier la prière à distance, comme s’il s’agissait d’un médicament, est un non-sens éthique et méthodologique26. Il déplore que plusieurs études sur le sujet aient été conduites sans l’obtention du consentement éclairé des participants faisant ainsi abstraction du droit fondamental des gens de se retirer de tels projets. Cet auteur soulève également de nombreuses questions comme le fait que rien n’empêche les participants de recevoir des prières de leurs proches ou que les groupes de prière ne décident de prier également pour les participants du groupe témoin. Il termine en mentionnant que les études portant sur la prière à distance ne font, finalement, que reproduire les tensions ancestrales entre science et religion.
La pratique de la religion pourrait aussi avoir des effets pervers. Voici quelques-unes des conclusions auxquelles en sont venus des chercheurs, après avoir recensé les études à ce sujet27.
Des facteurs psychosociaux ou l’effet placebo peuvent expliquer certains des effets de la pratique religieuse. Ce n’est toutefois pas le cas pour la prière par intercession. Selon le Dr Dale Matthews3, dans le cas des études à double insu sur la prière à distance, même quand on élimine toutes les variables confondantes (l'âge, l'état de santé préalable, les facteurs sociaux, etc.), les conclusions demeurent et ne peuvent pas être expliquées uniquement par la science classique. Rien dans la science médicale actuelle ne peut expliquer pourquoi des gens pour qui on a prié obtiendraient des résultats différents des autres. Ces différences ne pourraient être attribuables qu’à une force « surnaturelle » ou alors à un type « d’énergie » dont on ne connaît pas encore la nature.
Le Dr Harold Koenig, qui a publié plusieurs études sur la prière et la religiosité10,12,21,28, admet qu’on peut être tenté de croire que leurs conséquences sur la santé ne dépendent pas que du soutien social, du mode de vie ou de l’effet méditatif. Il y aurait « autre chose ». Les croyants diront que c’est l’intervention de Dieu. Les scientifiques diront qu’il s’agit de quelque chose qu’on ne peut pas expliquer pour le moment2. Voici certaines des hypothèses qui se profilent à l’horizon.
La psychoneuroimmunologie. Cette science, qui a vu le jour il y a tout juste 25 ans (voir la ficheApproches corps-esprit), étudie l’interdépendance entre le corps et l’esprit, entre la biologie et les pensées... Déjà en 200029, des chercheurs affirmaient, à partir d’une recension de recherches expérimentales et cliniques, qu’il était désormais certain que le corps et l’esprit s’influencent mutuellement que ce soit pour tendre vers la santé ou la maladie. D’autre part, il est reconnu scientifiquement qu’en dirigeant des pensées avec une intention précise, on peut jouer sur des systèmes aléatoires simples, même si les effets mesurés sont très faibles22.
Selon certains chercheurs, si on pouvait démontrer que des pensées dirigées intentionnellement - peu importe la distance - avaient une influence sur la guérison, cela impliquerait que les êtres humains sont beaucoup plus reliés entre eux et responsables les uns des autres qu’on ne l’aurait cru jusqu’à présent. Si ces liens existent, proviennent-ils de Dieu, de la conscience, de l’amour, des électrons ou d’une combinaison de tout cela? Des recherches futures y répondront peut-être...30
La physique quantique. La physique moderne explique que tout objet - un crayon ou une maison - peut être vu comme un amas de particules en mouvement contenant en réalité une infime quantité de « matière ». Ce qui donne leur forme, leur « matérialité », aux objets provient bien plus du mouvement rapide de leurs particules – de leur « énergie » - que de leur « matière ». La médecine moderne commence à imaginer qu’il puisse en être de même des organismes vivants qu’on pourrait décrire en tant qu’entités énergétiques.
De plus, la physique quantique a constaté que des particules subatomiques qui ont été en contact entre elles et qui sont ensuite séparées demeurent « en lien ». Un changement dans une particule est instantanément reproduit dans l’autre particule, même si elle se trouve à des milliers de kilomètres. C’est ce qu’on appelle la non-localité.
Se pourrait-il qu’un phénomène semblable se produise dans la pensée et explique le fonctionnement de la prière à distance? C’est la question sur laquelle se penchent actuellement certains scientifiques1,31,32.
L’effet méditatif et la réponse de relaxation. Une synthèse de recherches15 a confirmé que le fait de réciter des prières ou de s’adonner à des pratiques spirituelles induit un état de relaxation semblable à celui qui est procuré par la méditation. Cela stimule les fonctions neurologiques, endocrines, immunitaires et cardiovasculaires.
À la fin des années 1960, le Dr Herbert Benson, directeur émérite du Benson-Henry Institute for Mind Body Medicine, a constaté que la répétition de mouvements, de sons, de phrases ou de mots (comme dans le cas de la prière) crée un ensemble de réactions métaboliques et émotives. Parmi celles-ci, l’activation de certaines zones du cerveau, la diminution du rythme cardiaque et de la pression sanguine, et une quiétude généralisée33. Il a nommé ce phénomène la réponse de relaxationen opposition à la « réponse au stress » qui, elle, provoque une augmentation du rythme cardiaque, une montée d’adrénaline, plus de tension musculaire, etc. Cela pourrait expliquer en partie les bienfaits de la prière sur la santé. Selon le Dr Benson, l’état de bien-être et « d’unité » qui résulte d’une séance de prière pourra être interprété, encore une fois, comme une connexion divine par les croyants, et comme un simple attribut du cerveau par les non-croyants.
Mentionnons également qu’une autre étude34 a permis de constater que la récitation traditionnelledu rosaire (l’Ave Maria en latin) et du mantra yogique om-mani-padme-om entraînent tous deux un ajustement de la respiration à 6 cycles par minute. Des chercheurs ont constaté que ce rythme est particulièrement bénéfique pour les fonctions cardiovasculaires et respiratoires, l’oxygénation du sang et la résistance à l’effort. Ils émettent l’hypothèse que les rythmes des prières et des mantras ont été choisis parce qu’ils permettaient de se synchroniser avec certains rythmes bienfaisants inhérents à la physiologie humaine.
Il y a quelques années, par l’intermédiaire de la revue Archives of Internal Medicine de l’American Medical Association, plusieurs spécialistes se sont penchés sur l’opportunité de tenir compte d’une dimension « divine » dans les recherches scientifiques sur la prière35. Certains considèrent que laprière implique une relation directe entre les humains et une réalité transcendante, hors du cadre de la nature, et que, par conséquent, la science - qui étudie la nature - ne devrait pas s’en préoccuper.
D’autres affirment que, si la prière fait intervenir un élément « divin », doté de sa sagesse et de ses intentions propres, la science, ne pouvant contrôler cette « variable », devrait se retirer de ce champ d’investigation.
Un autre point de vue est qu’il serait souhaitable que la science et la médecine reconnaissent beaucoup plus l’importance de la religion et de la spiritualité sur la santé, même si elles ne peuvent appliquer la méthode scientifique aux recherches sur la prière.
Différentes traditions spirituelles, comme le bouddhisme et l’anthroposophie (voir la fiche Médecine anthroposophique), proposent un tout autre point de vue. Selon elles, on devrait inclure la science matérielle, telle que nous la connaissons actuellement, à l’intérieur du domaine plus vaste d’une véritable « science spirituelle ». Cette science inclusive serait dotée d’outils de mesure allant au-delà de nos 5 sens, de façon à inclure les phénomènes de l’esprit dans ses recherches.
Même si, selon des sondages américains, plus de 80 % des gens croient que la prière ou un contact avec Dieu peut avoir un effet thérapeutique, et que près de 70 % des médecins disent que les patients leur font des demandes de nature religieuse en phase terminale, seulement 10 % des médecins s’informeraient des pratiques ou des croyances spirituelles de leurs patients1.
À cet égard, une étude a conclu qu’en fonction des données scientifiques qui établissent un lien entre la pratique religieuse et la santé, et du besoin d’établir un contact plus humain entre les médecins et leurs patients, il est important pour les praticiens de la santé d’aborder les questions de religion et de spiritualité avec leurs patients de façon respectueuse, avec intégrité et dignité3. C’est d’ailleurs ce que réclament de plus en plus les patients, qui y voient entre autres une façon d’humaniser les soins.
Un chercheur australien, après s’être penché à fond sur la question en 200736, a conclu que :
De nombreuses études se sont penchées sur les liens entre la spiritualité et la santé. Elles peuvent être divisées en 2 catégories principales. D’une part, les études sur la pratique religieuse, incluant la fréquentation de l’église, la prière personnelle, la méditation spirituelle et la lecture et l’étude de livres sacrés comme la Bible37,52. D’autre part, celles qui évaluent la prière par intercession, c’est-à-dire demander à Dieu, à l’Univers ou à une puissance supérieure d’intervenir en faveur d’un individu ou d’un patient7.
Augmenter l’espérance de vie. Le lien entre l’implication religieuse et le taux de mortalité a fait l’objet d’une revue publiée en 20048. Les auteurs ont conclu qu’il existe un lien clair entre ces deux variables au sein de la population américaine. Le mécanisme par lequel l’implication religieuse influencerait la mortalité comprendrait des éléments comme l’intégration et le soutien social, la régulation sociale (normes à propos des drogues ou de l’alcool et de certains comportements, par exemple) ainsi que la disponibilité de ressources psychologiques.
Mieux réagir devant des situations stressantes. En 2005, dans une méta-analyse regroupant 49 études48, des chercheurs ont tenté de savoir si la présence de la religion dans la vie des gens pouvait avoir une influence sur leur capacité à affronter des situations stressantes. Les résultats indiquent que, lorsque la religion est vue « positivement » (je fais partie d’un grand tout spirituel, Dieu est un partenaire qui m’aide et me pardonne...), cela permet effectivement de combattre le stress de façon significativement plus efficace. Par contre, une vision « négative » de la religion (Dieu me guette et pourrait me punir, existe-t-Il vraiment...) entraîne à l’opposé une amplification des conséquences néfastes du stress, comme l’anxiété et la dépression.
En 2010, une étude aléatoire, réalisée auprès de 111 étudiants universitaires, avait pour objectif d’évaluer les changements de niveau de stress lors d’une entrevue de 4 minutes53. Au milieu de l’entrevue, ils devaient, pour se détendre, soit lire un texte neutre, un texte d’automotivation ou une prière. Les résultats ont montré qu’une plus grande réduction de stress a été observée chez les groupes automotivation et prière que chez le groupe témoin (texte neutre). Mais il n’y a pas eu de différence significative entre le groupe prière et le groupe automotivation.
Favoriser la bonne santé mentale. Dans les années 2006 à 2008, des revues de la littérature scientifique ont étudié le lien entre la religiosité et la santé mentale10,54,55. La majorité des études s’accordent sur le fait qu’une implication religieuse importante est positivement associée à des indicateurs de bien-être psychologique (satisfaction face à sa vie, bonheur, etc.) ainsi qu’à une moindre incidence de dépression, de pensées et comportements suicidaires, et d’abus ou de consommation d’alcool et de drogues. De plus, cet effet positif serait davantage marqué chez les personnes aux prises avec des situations stressantes. Les auteurs exposent également des théories pouvant expliquer cette association positive, par exemple le fait que la plupart des religions prônent des comportements et des styles de vie sains ou encore fournissent un soutien social et psychologique accessible en cas de besoin.
Promouvoir des comportements sains chez les adolescents. Une revue systématique (en 2006) regroupant 43 études s’est penchée sur l’association entre la religiosité/spiritualité des adolescents et les attitudes et comportements propices à favoriser une bonne santé49 : exercices, saines habitudes alimentaires, sommeil suffisant, pratiques sexuelles saines, etc. Plus de 3 études sur 4 ont conclu qu’il existait un lien entre la santé et la religiosité/spiritualité.
Améliorer la qualité de vie en cas de cancer. Le lien entre la religiosité/spiritualité et le cancera fait l’objet d’une revue systématique en 2006 dans laquelle 17 études ont été retenues50. De ce nombre, 7 ont conclu que la religiosité améliorerait l’adaptation à long terme à la maladie. Elle favoriserait entre autres le maintien de l’estime de soi et d’un sens et un but à la vie, ainsi que le bien-être émotionnel et l’espoir en l’avenir. Par contre, 7 études n’ont montré aucun lien significatif de cet ordre. Les 3 autres ont conclu que la religiosité pouvait même être néfaste lorsqu’un individu devait combattre contre le cancer. Selon les auteurs, pour le moment, aucune conclusion ferme ne peut être tirée au sujet du lien entre religiosité et l’adaptation au cancer.
Atténuer les symptômes de la ménopause. En 2009, une enquête canadienne sur l’utilisation des médecines alternatives et complémentaires, réalisée auprès de femmes ménopausées, a été publiée56. Quatre-vingt-onze pour cent des femmes ont rapporté avoir utilisé une thérapie alternative et complémentaire, parmi lesquelles, 35,7 % utilisaient la prière pour soulager leurs symptômes deménopause. Les auteurs ont observé que les thérapies considérées comme les plus efficaces par les utilisatrices étaient la prière et la spiritualité (73,2 %), la relaxation (71,0 %), le counseling (66,4 %) et le toucher thérapeutique ainsi que le Reiki (66,0 %).
Améliorer la survie des personnes atteintes du VIH. Pendant 3 ans, 901 personnes atteintes du VIH ont été suivies afin de documenter l’utilisation des thérapies corps-esprit et spirituelles57. Les chercheurs ont constaté une association entre les activités spirituelles, comme la prière, la méditationet la visualisation et une amélioration du taux de survie. Cette relation était plus marquée chez les patients qui étaient moins gravement atteints par la maladie.
Atténuer les problèmes de santé en général. Une revue de la littérature scientifique, comprenant uniquement des études cliniques aléatoires, a été publiée en 2009 à ce sujet6. Les auteurs jugent qu’on ne peut tirer de conclusions fiables de ces études, dont la plupart présentent des résultats équivoques. Ils constatent toutefois que, pour la fertilisation in vitro38, la prière pourrait avoir montré un certain effet positif (voir plus loin). Ils concluent tout de même que les résultats accumulés jusqu’à présent sont suffisamment intéressants pour justifier de continuer la recherche.
Réduire les complications des chirurgies cardiaques. Quatre études cliniques aléatoires d’envergure ont évalué l’influence de la prière auprès de patients souffrant de problèmes cardiaques. Les 2 premières ont révélé des résultats positifs. Dans les 2 autres, la prière n’a montré aucun effet bénéfique. La quatrième étude a même fait état de résultats négatifs dans le cas où les gens savaient qu’on priait pour eux.
La première, publiée en 1988, comprenait 393 patients devant subir une chirurgie cardiaque39. Des chrétiens qui ne les connaissaient pas ont prié quotidiennement pour la moitié d’entre eux jusqu’à leur sortie de l’hôpital. Les participants du groupe prière ont eu besoin de moins d’assistance ventilatoire, d’antibiotiques et de diurétiques à la suite de l’opération en comparaison avec le groupe témoin.
La seconde étude, publiée en 199940, s’est penchée sur l’effet de la prière sur l’état général et la durée du séjour de patients cardiaques hospitalisés. Des 990 patients, 466 ont fait l’objet de prières quotidiennes durant 4 semaines. Les résultats ont favorisé le groupe prière pour un ensemble de paramètres comme l’hypotension, l’utilisation d’antibiotiques, les saignements gastro-intestinaux, etc. (appelés les scores MAHI-CCU). Cependant, aucune différence concernant la durée de séjour n’a été observée.
La troisième étude, publiée en 2001, a vérifié l’effet de la prière sur la progression de la maladie cardiovasculaire à la suite du congé de 799 patients d’une unité coronarienne5. Des volontaires ont prié pour la moitié d’entre eux, au moins 1 fois par semaine, durant 26 semaines. La prière n’a eu d’effet significatif sur aucun des éléments étudiés : taux de mortalité, arrêts cardiaques subséquents, réhospitalisations, visites à l’urgence liées à la maladie et nombre de revascularisations coronariennes.
Enfin, la quatrième étude, réalisée en 2006 et à laquelle ont participé 6 hôpitaux, a évalué l’effet de la prière sur 1 802 patients devant subir une chirurgie de déviation de l’artère coronaire41. Les participants ont été attribués au hasard à l’un des 3 groupes suivants :
Les prières ont été effectuées par des chrétiens pendant 14 jours. Les taux de complications postopératoires, de survenue d’événements majeurs ou de mortalité sont demeurés les mêmes, que l’on ait prié ou non pour les patients. Par contre, les gens qui étaient certains de recevoir la prière, et qui la recevaient effectivement, ont présenté un taux de complication de près de 10 % plus élevé que les autres. Les causes de ce phénomène sont loin d’être claires. Des auteurs42,43 ont émis l’hypothèse que les gens pourraient moins bien prendre la responsabilité de leur guérison lorsqu’ils savent que l’on prie pour eux. Des chercheurs ont fait le même constat dans une étude concernant les alcooliques44.
Aider rétroactivement à soigner des personnes infectées. Un essai clinique aléatoire publié en 2001, et pour le moins inusité, a porté sur l’effet que la prière pourrait avoir sur des événements déjà passés45. Dans ce cas, il s’agissait des conséquences sur une hospitalisation consécutive à une infection sanguine. Ainsi, en 2000, 3 393 patients ayant eu infection sanguine entre 1990 et 1996 ont été séparés aléatoirement en 2 groupes : un groupe témoin (sans prière) et un groupe recevant a posteriori de la prière à distance. Les prières étaient effectuées par une personne demandant le bien-être et la récupération complète pour tout le groupe. Les résultats indiquent que la durée du séjour hospitalier et de la fièvre a été significativement moins longue pour le groupe de personnes pour lesquelles on allait prier des années plus tard, que pour les autres.
Inutile de dire que ces résultats, qui semblent défier la raison, ont suscité une grande controverse dans les milieux scientifiques et médicaux46,47. Une controverse qui ne semble pas prête d’être résolue.
Améliorer la fertilisation in vitro. Une étude publiée en 2001 a évalué l’effet de la prière sur le taux de grossesse auprès de 219 femmes traitées par fertilisation in vitro38. Cette étude était multicentrique, les investigateurs provenant des États-Unis, les participants de la Corée, et les groupes de prière du Canada, d’Australie et des États-Unis. Les résultats indiquent que les taux d’implantation des embryons tout comme les taux de grossesse ont été significativement supérieurs dans le groupe prière. Les auteurs ont conclu que ces résultats étaient encourageants, mais ont précisé qu’ils n’étaient encore que préliminaires.
Section Applications thérapeutiques Recherche et rédaction : Estelle Vallée, M. Sc., Chaire en approche intégrée en santé, Université Laval |
Un numéro spécial (mai 2007) du Medical Journal of Australia qui traite en profondeur et avec rigueur des liens complexes entre spiritualité et santé. Accessible gratuitement au www.mja.com.au
Dossey Dr Larry. La médecine réinventée, Vivez Soleil, Suisse, 2002 (Titre original : Reinventing Medicine)
Le Dr Dossey est considéré comme l’un des grands experts des liens entre la santé, la prière et la spiritualité. Il a publié de très nombreux livres sur le sujet. Celui-ci traite, entre autres, du concept de l’esprit non local comme explication possible de la guérison à distance.
Koenig Harold G, Tolson Chester L. The Healing Power of Prayer: The Surprising Connection between Prayer and Your Health, Baker Books, États-Unis, 2004.
Le Dr Harold Koenig est un auteur réputé et prolifique pour tout ce qui touche les liens entre la prière, la religion et la santé. Dans cet ouvrage, il présente à la fois des études scientifiques, souvent étonnantes, et des façons concrètes d’utiliser la prière pour avoir une meilleure santé.
Affilié à l’université Duke en Caroline du Nord, un site incontournable, entre autres pour les comptes rendus d’études, et les liens vers d’autres sites.
www.dukespiritualityandhealth.org
Benson-Henry Institute for Mind Body Medicine
Un site, affilié à l’Université Harvard, créé par le Dr Herbert Benson. Des recherches de pointe présentées dans un style convivial, entre autres sur la « réponse de relaxation » et les maladies reliées au stress.
www.mgh.harvard.edu
Spirituality and Health
Ce numéro spécial (mai 2007) du Medical Journal of Australia traite en profondeur et avec rigueur des liens complexes entre spiritualité et santé.
www.mja.com.au
Recherche et rédaction : PasseportSanté.net |
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Les musulmans tirent de multiples bienfaits thérapeutiques et spirituels depuis les ablutions jusqu’aux mouvements de la prière – le Takbir, la position debout, l’inclinaison, la prosternation, la position assise et le Taslim.
Nous effectuons cinq prières quotidiennes obligatoires (Salat) ainsi que des prières volontaires (Sunnah, Nafl) tout au long de l’année, ainsi que les prières de Tarawih durant le mois de Ramadan. Ceci permet de pratiquer un exercice physique modéré et particulier à chaque muscle de notre corps. Certains muscles se contractent de façon isométrique (même longueur) et d’autres se contractent en approximation ou de façon isotonique (même tension). L’énergie nécessaire au métabolisme musculaire croît durant l’accomplissement de la Salat et entraîne une déficience d’oxygène et des nutriments musculaires. Ensuite, cette déficience entraîne la vasodilatation, une augmentation de la taille des vaisseaux sanguins, qui permet au sang de circuler aisément vers le cœur. Cette charge temporairement accrue permet de fortifier le muscle cardiaque et d’y améliorer la circulation.
Durant le mois de Ramadan, des prières additionnelles sont effectuées après la prière de Icha, appelées prières de Tarawih et qui varient de 8 à 22 rak’ats. Il y a une pause de quelques minutes toutes les quatre rak’ats pour louer la grandeur d’Allah. Après l’Iftar (rupture du jeûne), le niveau de glucose dans le sang continue d’augmenter à cause de la nourriture ingérée. Juste avant le repas d’Iftar, les niveaux de glucose dans le sang et d’insuline sont à leur niveau le plus bas. Environ une heure après le repas, le glucose commence à augmenter ainsi que l’insuline dans le plasma. Le foie et les muscles récupèrent le glucose qui circule. Le sucre dans le sang atteint de hauts niveaux au bout d’une heure ou deux et les bénéfices de la prière de Tarawih font alors effet. Le glucose circulant est métabolisé en dioxyde de carbone et en eau durant les prières de Tarawih.
Ainsi, les prières de Tarawih aident à dépenser le surplus de calories et à améliorer la flexibilité et la coordination, à réduire les réactions autonymiques liées au stress chez les personnes en bonne santé et à soulager l’anxiété et la déprime.
- Bien-être physique et émotionnel
Les mouvements effectués lors des prières de Tarawih améliorent la condition physique, le bien-être émotionnel et augmentent la longévité du Namazi (la personne qui effectue la Salat ou Namaz). Lorsque qu’un effort est fourni, comme lorsque l’on effectue les prières de Tarawih, il s’opère une amélioration de l’endurance, de la résistance, de la flexibilité et de la force. On a constaté que les cinq prières quotidiennes (Salat) produisent les mêmes changements physiologiques que ceux produits par un jogging ou une marche à pied à une allure de 3 miles par heure, mais sans effet indésirable.
De récentes études appliquées à 17 000 étudiants d’Harvard qui ont intégré l’Université entre 1916 et 1950 ont prouvé que seuls des exercices modérés, équivalent à un footing quotidien d’environ 3 miles, garantissaient une bonne santé et pouvaient même ajouter quelques années de vie. Les hommes qui dépensaient environ 2000 calories, sur une base hebdomadaire (ce qui équivaut à une marche quotidienne, un footing, ou l’exercice du cyclisme ou de la natation pendant 30 minutes) avaient des taux de mortalité un quart ou un tiers inférieur à leurs camarades qui pratiquaient peu ou pas d’exercice. En plus de ceci, le prieur sera préparé à tout effort physique inattendu tel que la chute subite d’un enfant, d’un siège ou le simple fait de rattraper un transport en commun. Les plus âgés accompliront ces gestes avec sûreté et efficacité. Ainsi, c’est un avantage pour les plus âgés qui pourront maintenir leur condition physique sur une période plus longue. On a observé que ceux qui jeûnent et effectuent les prières de Tarawih se sentent plus convalescents et robustes.
- Les personnes âgées
Lorsque les personnes vieillissent, leurs activités physiologiques diminuent. Ainsi, leurs os deviennent plus fins et, s’ils ne sont pas traités correctement, ils souffrent d’ostéoporose. Ceci est la cause de fractures des os lorsque les personnes âgées tombent, du fait de la perte minérale dans l’os et de l’état spongieux de ce dernier. L’os devient structurellement instable, fragile et sensible aux fractures.
L’ostéoporose primaire est la plus commune chez les femmes ménopausées (du fait d’une baisse d’oestrogène) ou chez celles qui ont subi une ovariectomie bilatérale (ablation des deux ovaires). Les femmes ont six fois plus de probabilités que les hommes de développer l’ostéoporose de type I.
Les principales stratégies de prévention de l’ostéoporose sont la consommation diététique importante de calcium et de vitamine D, l’exercice régulier et l’apport d’oestrogène pour les femmes ménopausées. La peau devient, elle aussi, fragile et froissée. Les processus de réparation du corps deviennent plus lents et les défenses immunitaires décroissent. Pour les personnes âgées, l’activité physique est réduite. De ce fait, ils ont des niveaux d’insuline plus bas. Les fonctions de réserve de tous les organes vitaux diminuent et les personnes âgées sont plus sensibles aux accidents et aux maladies.
Grâce aux mouvements répétitifs et réguliers durant la Salat, la force musculaire, la puissance des tendons, les articulations, la flexibilité et les réserves cardiovasculaires sont améliorées.
Ainsi, la Salat et les prières de Tarawih permettent aux personnes âgées d’enrichir leur qualité de vie et de faire face à des difficultés inattendues telles que des chutes qui pourraient les blesser. Ainsi, les prières de Tarawih vont augmenter leur endurance, leur respect de soi et leur confiance du fait qu’ils se sentent indépendants.
L’adrénaline est secrétée même lors d’une activité mineure. La sécrétion dure plus longtemps que son incitation. Même lorsque les prières de Tarawih sont terminées, les effets de l’adrénaline et la noradrénaline sont manifestes. L’adrénaline, également appelée épinéphrine, est produite par la glande médullosurrénale. La partie centrale de cette glande sécrète l’hormone qui, chimiquement, est presque identique à la substance noradrénaline produite aux extrémités des nerfs sympathiques.
La sécrétion d’adrénaline dans la circulation sanguine entraîne l’accélération du cœur, le resserrement des artérioles et la dilatation des pupilles. De plus, l’adrénaline produit une hausse du taux métabolique préparant le corps à toute urgence.
Le simple fait d’avoir l’intention d’effectuer les prières de Tarawih est suffisant pour activer le système nerveux sympathique. Le système nerveux sympathique (système nerveux lombo-thoracique) est l’un des deux composantes du système nerveux autonymique qui fournit les nerfs moteurs aux muscles des organes internes et au muscle cardiaque. Les fibres nerveuses sympathiques remontent par les nerfs spinaux dans les régions thoracique et lombaire. Elles dégagent principalement de la noradrénaline qui augmente le rythme cardiaque et la respiration, fait monter la pression sanguine et ralentit le processus de digestion, provoquant les effets du système nerveux parasympathique. L’adrénaline redistribue le sang dans le corps aux muscles actifs, mobilise le glycogène du foie si nécessaire afin d’apporter du glucose aux tissus actifs, diminue la fatigue des muscles du squelette, facilite la ventilation alvéolaire en relâchant les muscles bronchiques.
- Les effets bénéfiques de l’exercice doux
Les prières de Tarawih sont considérées comme étant un exercice doux. Les effets bénéfiques de l’exercice doux sur le corps sont les suivants :
- Effets sur les muscles du squelette
Les muscles non utilisés s’atrophient malgré la présence de protéines. Durant la prière et les prières de Tarawih, chaque muscle du corps se contracte, les uns isotoniquement et les autres isométriquement. Cet exercice doux améliore également l’endurance et diminue la fatigue. Il aide les personnes à capacité réduite à utiliser au mieux les capacités qui leur restent. Le flux de sang dans un muscle au repos est faible. Durant la prière, il est augmenté de façon significative. Le flux augmente parfois même avant le début des prières de Tarawih, juste avec l’idée de les effectuer.
En plus du besoin de graisse, protéines et d’hydrates de carbone, le corps humain a besoin de minéraux tels que le potassium pour l’activité nerveuse et musculaire. Ils se trouvent dans les fruits, les viandes, les fruits de mer et le lait. Une déficience en potassium cause des troubles musculaires et neurologiques. Le potassium joue également un rôle important dans la transmission des impulsions nerveuses. De plus, il exerce un rôle dans l’activité des enzymes cellulaires et aide à réguler les réactions chimiques par lesquelles les hydrates de carbone se transforment en énergie et les acides aminés se transforment en protéines. Aussi, les ions de potassium entraînent la vasodilatation des artérioles.
Lors des prières de Tarawih, la pression sanguine systolique (le plus grand nombre dans la pression sanguine) peut monter un peu et la pression sanguine diastolique (le plus petit nombre) peut demeurer la même ou bien chuter. Cependant, une fois que les prières de Tarawih sont terminées, la pression sanguine peut chuter en dessous des niveaux normaux, ce qui est un bon signe.
Les prières de Tarawih améliorent l’efficacité respiratoire ; la circulation dans les capillaires entourant les alvéoles est augmentée, entraînant un échange de gaz accru et une respiration plus profonde. L’augmentation de la consommation maximale d’oxygène est ce qui permet au prieur de se sentir mieux.
Les personnes qui effectuent les prières de Tarawih, en plus des prières prescrites, sont plus alertes et actives que celles qui n’effectuent pas les prières de Tarawih, même à un âge avancé. Les prières de Tarawih améliorent la force physique et la stabilité des articulations et réduit les risques de blessure des tendons et des tissus connectifs.
Passé le stade des 40 ans, la densité minérale osseuse chute avec l’âge. Les prières de Tarawih augmentent la densité minérale osseuse chez les femmes ménopausées et les femmes âgées, protègent contre l’ostéoporose et maintient la normalité des structures osseuses. L’ostéoporose entraîne des fractures de la hanche chez les femmes ménopausées et les femmes âgées. Le risque d’ostéoporose est considérablement réduit par la pratique régulière de la prière et par les prières de Tarawih.
La salat et les prières de Tarawih améliorent la lubrification des articulations ainsi que le mouvement, et maintiennent la flexibilité.
La pratique de la Salat et des prières de Tarawih protège également contre une thrombose profonde des veines (qui est la cause la plus commune d’ulcération des jambes chez les personnes âgées).
- Effets métaboliques
La Salat et les prières de Tarawih facilitent le contrôle du poids et permettent de dépenser des calories sans entraîner d’augmentation proportionnée de l’appétit. La combinaison de restrictions diététiques modérées, à la fois lors du Sahur et de l’Iftar, accompagnées par les prières de Tarawih devraient permettre une perte de poids. Ceci réduira également à la fois la graisse et le poids corporel mais le poids non-graisseux restera le même ou diminuera peut-être légèrement. Ainsi, pendant le jeûne du mois de Ramadan, il ne faut pas manger de façon exagérée lors du Sahur et de l’Iftar et continuer d’effectuer la salat et les prières de Tarawih afin de pouvoir perdre un excès de poids.
Il est connu que l’exercice protège contre les maladies cardiaques coronnariennes, l’augmentation des lipoprotéines à haute densité (bon cholestérol), augmente la consommation maximale d’oxygène, ralentit le cœur, abaisse légèrement la pression sanguine, abaisse l’activité ectopique ventriculaire, élargit la lumière des artères coronnaires et augmente le rythme cardiaque.
L‘exercice améliore également la tolérance aux hydrates de carbone, améliore et aide dans les cas de maladies respiratoires chroniques. Des changements bénéfiques ont été constatés au niveau du taux de lipides, de la pression sanguine, de la coagulation, ainsi que des réductions du poids et une sensibilité à l’insuline des muscles et autres tissus chez les personnes qui pratiquent de l’exercice.
La sécrétion d’hormones de croissance est accrue par les prières de Tarawih. Comme la sécrétion d’hormones est nécessaire pour la formation du collagène, ceci peut être un important facteur explicatif du fait que la peau des personnes qui jeûnent régulièrement durant le mois de Ramadan et effectuent les prières de Tarawih ne prenne pas de rides et que ces personnes paraissent même plus jeunes.
- Santé mentale
Le fait que l’exercice améliore l’humeur, les pensées et le comportement est un fait connu. L’exercice améliore la qualité de vie, procure plus de bien-être et d’énergie, réduit l’anxiété et la déprime, influence favorablement l’humeur et contribue à l’estime de soi et au sentiment de confiance, améliore la mémoire chez les personnes âgées surtout par la répétition des versets du Glorieux Coran ou d’autres paroles exaltant la Gloire d’Allah. Cette répétition constante des versets du Coran peut aider à protéger l’esprit des pensées indésirables. Un chercheur de l’Université d’Harvard, Dr Herbert Benson, a trouvé que la répétition de la prière, des versets du Coran ou des invocations entrainent une réaction de relaxation qui provoque une baisse de la pression sanguine et de la consommation d’oxygène ainsi qu’une réduction des rythmes cardiaque et respiratoire.
Tout ceci est combiné au sein des prières de Tarawih, ce qui constitue un exercice idéal pour la relaxation. Elles combinent une activité musculaire répétitive par la répétition de la prière, la récitation de paroles de glorification d’Allâh et d’invocations. La prière de Tarawih permet à l’esprit d’être en état de relaxation.
Cet état calme de l’esprit peut être dû, en partie, à l’échappement d’encéphalines, de béta-endorphines (morphines endogènes) et autres, dans la circulation sanguine. Les endorphines sont des peptides composés d’acides aminés qui agissent sur les systèmes nerveux central et périphérique pour réduire la douleur. Les endorphines sont catégorisées en alpha-endorphines, beta-endorphines et gamma-endorphines qui produisent des effets pharmacologiques similaires à la morphine. La béta-endorphine trouvée dans le cerveau et dans le système gastro-intestinal est l’endorphine la plus puissante et constitue un puissant analgésique (qui supprime la douleur) chez les humains et les animaux. Par exemple, souvent, lors de l’accouchement, des endorphines sont produites, réduisant la sensation de douleur chez la femme. Cette production d’endorphine est associée à une euphorie. Les femmes qui accouchent avec peu ou aucun traitement médical appellent cette euphorie « l’apogée de l’accouchement ».
- Conclusion
L’Islam est la seule religion dans laquelle les mouvements physiques des Salats et des prières de Tarawih sont combinés à un exercice spirituel. Lorsque les Salats et les prières de Tarawih sont effectuées tout au long de la vie d’une personne, se répétant à quelques heures d’intervalle, elles lui permettent de pouvoir combiner plus facilement concentration et effort physique, et ainsi, le prieur bénéficie à la fois de l’exercice spirituel et physique.
La Salat et les prières de Tarawih sont uniques dans le sens que la tension augmente dans les muscles durant l’exercice physique alors qu’elle s’abaisse au niveau de l’esprit du fait des éléments spirituels.
Les bienfaits suivants ont été constatés chez ceux qui effectuent les prières de Tarawih : calories brûlées et perte de poids, maintien du tonus musculaire et de la composition du corps, flexibilité des articulations (les articulations raides sont souvent le résultat du manque d’exercice et non de l’arthrose), augmentation des taux métaboliques, amélioration de la circulation, augmentation de la capacité des fonctions cardiaques et pulmonaires, abaissement du risque de maladie cardiaque, augmentation du contrôle de soi, réduction du niveau de stress, augmentation de la capacité à se concentrer, amélioration de l’apparence, réduction des états de déprime et résistance face à la déprime, sommeil facilité et baisse d’appétit.
On note également que ceux qui effectuent régulièrement la Salat ainsi que les prières surérogatoires peuvent conserver et également retarder la perte de masse osseuse pour ce qui concerne les personnes âgées, apportant ainsi une protection contre les ravages de l’ostéoporose qui affligent les hommes et les femmes.
Il est également possible de retarder le processus de vieillissement et de s’assurer une certaine protection de santé pour l’avenir. Ceux qui effectuent la Salat (Fard et Wajib), les prières Sounna et Nafl ainsi que les prières de Tarawih tout au long de leur vie acquièrent une protection et des effets positifs en terme de santé et de longévité. Ils produisent l’effet inverse de la consommation de cigarettes et de l’excès de poids qui raccourcissent l’espérance de vie.
Même les personnes ayant une pression sanguine élevée (un risque de maladie cardiaque primaire) réduisent leur taux de mortalité de moitié et le risque de mort suite à une maladie grave est réduit. Ils contrent également les tendances génétiques de mort arrivant à un âge peu avancé.
Ainsi, la Salat (Fard, Wajib) les prières Sunnah, Nafl et de Tarawih sont nécessaires pour que les musulmans puissent préserver leur vie ainsi que des qualités désirables durant leur vieillesse.
Texte écrit par le Dr Dr Ibrahim B. Syed, traduit par la sœur Inaya (qu’Allah la récompense)
Le traitement spirituel de la gêne thoracique repose sur plusieurs piliers, dont notamment :
D’après Ibn Qayyim, « le monothéisme ouvre, devant le serviteur, la porte du bien, de la joie, du bonheur, du plaisir et de la réjouissance ». (*)
Allah Exalté soit-Il dit :
« Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas » (Sourate 6. Al-Anam(les bestiaux):125).
A ce propos, la Commission des Miracles Scientifiques du Coran et de la Sunna précise ce qui suit :
« Toute fois que l'homme s'élève, la pression atmosphérique baisse et l'oxygène manque. Ce qui cause un traumatisme thoracique et une insuffisance respiratoire qui pousse à accélérer le taux de respiration, vu le besoin pressant d'oxygène que ressentent les tissus [...]. Si l'on n'arrive pas à satisfaire ce besoin [...] l'on souffre d'un trouble respiratoire aigu [...].
Les versets coraniques ci-dessus font allusion, de façon explicite, à deux vérités qui furent découvertes de nos jours par la science moderne :
D'autre part, l'expression coranique […comme s'il s'efforçait de monter au ciel…] met en exergue la peine que l'on ressent au fur et à mesure que l'on s'élève du sol. Est-ce possible que cette description minutieuse soit autre chose qu'une révélation de l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur ! ». (*)
Le contact entre le patient et le Seigneur des mondes est proche et direct. A ce propos, Le diplomate allemand Mourad Wilfreid HOFMANN en témoigne comme suit : « le croyant musulman s’est libéré, dès le VIIème siècle après/J, des rites de l’offrande en établissant des relations permanentes et directes avec Allah ». (*)
Dieu le Très-Haut dit :
« Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche: Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés» (Sourate 2. Al-Baqarah (La vache): 186).
« Nous avons effectivement créé l’homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire » (Sourate 50. Qaf :16 ).
L’Islam coordonne le temporel et le spirituel dans un plus grand ensemble, et exige que toutes les actions de l’homme soient marquées par la foi en Allah et conformes à Ses commandements. C’est ainsi que payer la Zakat est un acte d’adoration d’Allah par le moyen des biens, tout comme la Salat est « adoration par corps et esprit ». (*)
Allah, à lui la Puissance et la Gloire, dit :
« Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants » (Sourate 2. Al-Baqarah(la vache) :153).
« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat, qui se détournent des futilités[...] » (Sourate 23. Al-Muminun (les croyants) :2-3).
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la la Salat » (Sourate 86. Al-Aala (le Très-Haut) :14-15).
« Oui, l’homme a été créé instable[ Très inquiet ] ; quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Sauf ceux qui pratiquent la Salat[…]» (Sourate 70. Al-Maarij (les voies d’ascension) :19-22).
A ce propos, Ibn Qayyim précise ce qui suit :
Il est indéniable que la prière elle-même aide à conserver la santé du corps, à dissoudre ses humeurs et ses restes, ce qui est le plus utile au corps ; de plus, elle garde la rectitude de la foi, le bonheur de la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà.
Dieu le Très-Haut dit :
« […] et il m’a été commandé d’être du nombre des Musulmans, et de réciter le Coran » (Sourate 27. An-Naml (les fourmis) : 91-92).
«"[…] Et quiconque se détourne de Mon rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement". Il dira : "Ô mon Seigneur, pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors qu’auparavant je voyais ?". [Allah lui] dira :" De même que Nos Signes (enseignements) t’étaient venus et que tu les as oubliés, ainsi aujourd’hui tu es oublié" » (Sourate 20. Ta Ha : 124-126).
« Et quiconque s’aveugle (et s’écarte) du rappel du Tout Miséricordieux, Nous lui désignons un diable qui devient son compagnon inséparable. Ils[Les diables] détournent certes [les hommes] du droit chemin, tandis que ceux-ci s’estiment être bien guidés» (Sourate n°43. Az-Zukhruf (l’ornement):36-37).
« Récitez donc ce qui [vous] est possible du Coran […] »(Sourate 73. Al-Muzzammil (L’enveloppé) :20).
Le Prophète (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit :
« Chaque fois que des gens se réunissent dans une maison d’Allah pour lire et étudier ensemble le livre d’Allah, la quiétude leur est procurée, les anges viennent les encadrer, la miséricorde leur est accordée, et Allah les mentionne devant Son entourage ». (*)
Allah, soit-Il Exalté et Béni, dit :
« Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu’ils disent. Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent ; et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort) » (Sourate 15. Al-Hijr: 97-99).
« Non ! Ne lui obéis pas; mais prosterne-toi et rapproche-toi» (Sourate 96. Al-Alaq (l’Adhérence) :19).
Outre ses vertus spirituelles, la prosternation a plusieurs avantages organiques. Elle est, en principe, l’un des remèdes efficaces pour le traitement des gênes thoraciques et de plusieurs autres maladies.
A ce sujet, l'Encyclopédie des Miracles Scientifiques dans le Coran et la Sunna, précise ce qui suit :
La perfusion sanguine cérébrale augmente lors de la prosternation. Les nombreuses prosternations sont considérées comme un exercice quotidien régulier des centres de contrôles et leurs productions. C’est ce qui favorise la stimulation de la circulation sanguine apportant au cerveau les nutriments et l’O2 nécessaire pour accomplir sa fonction.
« Tout au long du jour, l’être humain s’expose davantage aux charges électrostatiques [...] de la couverture atmosphérique, qui se centralisent au niveau du système nerveux central. Mais, faut-il se débarrasser de toutes ces charges qui seraient capables de nous entraîner certains ennuis et douleurs, tels que la céphalée [...], les courbatures et les douleurs cervicales. Cela dit, la prosternation nous met en contact direct avec la terre [...] le sol qui les dégrade et les absorbe [...] complètement. Dès lors, la pression électrostatique sur le cerveau diminue. Chose est sûre, les prosternés sont, grâce à Allah [...], protégés contre les troubles psychologiques et la schizophrénie » (*) Troubles qui constituent la majorité des cas de suicide dans le monde.
Allah, soit-Il Exalté et Béni, dit :
« […] Ceux qui ont cru et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah". N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ?»(Sourate 13. Ar-Raad (Le tonnerre) : 28).
« "[…] Invoque beaucoup Ton Seigneur; et, glorifie-Le, en fin et en début de journée."» (Sourate 3. Al-Imran (La famille d’Imran : 41).
« Puis quand la Ṣalāt est achevée, dispersez-vous sur terre, et recherchez [quelque effet] de la grâce d’Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez » (Sourate 62. Al-Jumua. (Le vendredi) : 10).
« Et votre Seigneur dit :" Appelez-Moi, Je vous répondrai […]»(Sourate 40. Gafir (Le pardonneur) :60).
« N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal[…] »(Sourate 27. An-Naml (les fourmis) :62).
« C’est à Allah qu’appartiennent les noms Les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms […]» (Sourate :7. Al-Araf:180).
« S’il n’avait pas été parmi ceux qui glorifient Allah, il serait demeuré dans son ventre jusqu’au jour où l’on sera ressuscité »(Sourate 37. As-Saffat (Les rangés) :143-144).
« […] Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici :"Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes". Nous l’exauçâmes, et le sauvâmes son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants »(Sourate n° :21. Al- Anbiyaa (Les prophètes):87-88).
« Glorifie donc le nom de ton Seigneur, le Très Grand » (Sourate 56. Al-Waqia (L’événement):74).
« Ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui pour qu’Il envoie sur vous du ciel des pluies abondantes et qu’Il ajoute force à votre force.» (Sourate 11. Hud :52).
Le Prophète (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit à ses compagnons :
Quant à l’invocation exaucée, le Messager d’Allah (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit, à titre d’exemple :
Et s’il dit ensuite :"Seigneur Dieu pardonne-moi ! Ou s’il invoque Dieu, ce dernier lui exaucera ses vœux. Enfin, s’il fait des ablutions puis accomplie une prière] Dieu[ la lui acceptera ». (*)
« Il n’y a pas un serviteur qui invoque Dieu en faveur de son frère sans que ce dernier le sache, sans que l’ange ne lui dise :" Et tu auras autant"». (*)
Il convient de rappeler à cet égard que les rappels prophétiques (implorations faites à chaque moment et notamment le matin et le soir) font partie des principaux piliers du traitement spirituel en Islam.
Les bienfaits de se rapprocher d’Allah par les œuvres surérogatoires sont nombreux comme on peut s’en rendre compte à travers le récit suivant :
D’après Abou Hureïra (que Dieu l’agrée), le Messager de Dieu (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : Dieu à lui la Puissance et la Gloire a dit : « […] Il n’y a pas mieux que les obligations que J’ai prescrites pour que l’homme se rapproche de moi…
Mon serviteur persévère à se rapprocher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je serais son ouïe avec laquelle il peut entendre, sa vue avec laquelle il peut voir, sa main avec laquelle il peut attraper, et son pied avec lequel il peut marcher.
S’il me demande quoi que ce soit, Je le lui donnerai, s’il me demande protection, Je la lui accorderai. Or, Je n’ai jamais "hésité" devant une chose comme J’"hésite" au moment où Je veux recueillir l’âme du croyant. Car il déteste la mort et Moi Je déteste de lui faire une chose qui lui est déplaisante». (*)
Pour ce qui est des prières nocturnes, Ibn Qayyim écrit ceci :
La célébration des prières nocturnes est le moyen le plus profitable pour protéger la santé, pour éviter beaucoup de maladies. Elle « est de plus, le meilleur moyen actif qui anime le cœur, l’esprit et le corps ; d’après ce qu’on lit dans les deux Sahihs ]Boukhari et Mouslim[, le Prophète ]que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix] dit :"Si quelqu’un de vous s’endort, Satan noue trois nœuds sur sa nuque, inscrit sur chacun deux : ta nuit longue soit-elle !, endors-toi. S’il s’éveille et invoque Allah, un nœud se dénoue, quand il fait ses ablutions, le deuxième nœud se dénoue, et après la prière tous les nœuds se seront dénoués d’où il deviendra agile, doué de l’âme bonne ; sinon, il deviendra paresseux et sera doué d’âme mauvaise. (*)
Le Messager d’Allah (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Soignez vos malades par l’aumône». (*)
Quoi qu’il en soit, le traitement des gênes thoraciques restera imparfait et inutile si la personne concernée ne se presse pas pour mettre fin aux causes personnelles qui menacent sa quiétude. Il s’agit obligatoirement, à titre d’exemple, de desserrer l’étreinte de la haine, de la rancune, de l’animosité, de la jalousie (*) , des penchants aux disputes et de l’amour ardent de l’injustice. Il est donc question de transcender ces qualités par les vertus morales qui ont été enseignées par le Prophète de la miséricorde Mohamed (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) au genre humain et aux djinns, tels que la vertu du pardon, du bienfait et de la réconciliation envers les gens comme entre eux aussi.
Allah, à lui la Puissance et la Gloire, dit :
« Et ne semez pas la corruption sur la terre après qu’elle ait été réformée. Et invoquez-Le avec crainte et espoir, car la miséricorde d’Allah est proche des bienfaisants » (Sourate 7. Al-Araf:56).
« Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à autrui - car Allah aime les bienfaisants - » ( Sourate 3. Al-Imran (La famille d’Imran : 133-134).
« Et dépensez dans le sentier d’Allah. Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants» (Sourate 2. Al-Baqarah (La vache):195).
« Endure ! Ton endurance [ne viendra] qu’avec (l’aide) d’Allah. Ne t’afflige pas pour eux. Et ne soit pas angoissé à cause de leurs complots. Certes, Allah est avec ceux qui ]L’ [ont craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants» (Sourate 16. An-Nahl (Les abeilles) :127-128).
« Et Nous avons enjoint à l’homme de bien traiter ses père et mère» (Sourate 29. Al-Ankabut (l’araignée) :8).
« Ils t’interrogent :" Qu’est-ce qu’on doit dépenser ?"Dis:" Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait " » (Sourate 2. Al-Baqarah (La vache):215).
« Et Ton Seigneur a décrété :"N’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis :" Ô mon Seigneur, fais-leur à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit"» ( Sourate 17. Al-Israa (le voyage nocturne):23-24).
Pour ce qui est du bienfait aux parents, il serait opportun de s’arrêter un instant pour rappeler que l’ingratitude envers eux relève surement des causes qui déclenchent plusieurs troubles du genre auquel nous nous intéressons ici. Si la pensée « humanitaire » positiviste reconnaît à l’homme plusieurs droits elle a en revanche renié les plus importants d’entre eux. Il s’agit en fait des droits d’Allah et ceux des parents.
A cause de la mésentente familiale et l’ingratitude envers les parents, certaines personnes sont devenues allergiques à l’éducation des enfants, ce qui a créé un climat familial dominé par la phobie de l’ingratitude. Ceci est d’autant plus désolant que certains parents chérissent aujourd’hui « l’éducation » de leurs animaux domestiques (chiens, chats,…) au lieu de celle de leurs enfants et ce, dans l’espoir de compenser l’absence de reconnaissance de leur progéniture par la fidélité des animaux. Il en est même bien plus lorsque d’aucuns préfèrent léguer leur héritage à un chien ou à une chatte qu’à leurs propres enfants jugés désobéissants.
C’est pour cela que certains mass media mettent l’accent sur les droits de la femme (santé, beauté, etc.) tandis qu’ils détournent les yeux sur les droits des parents âgés (vieillesse, faiblesse, etc.). De même, ils exagèrent leur approche des droits d’animaux alors qu’ils passent pour ignorer ceux de leurs ascendants !!
Après avoir ressenti les effets nocifs de l’ingratitude envers les parents sur la santé psychique, mentale et physiologique et par conséquent sur la santé publique, on a inventé « un tranquillisant » (qui a plusieurs effets secondaires) que les mères et les pères célèbrent une fois par an. Il s’agit des fêtes des mères et des pères. Ainsi, ces deux fêtes sont-elles devenues pour la presse des synonymes à des souvenirs douloureux de l’ingratitude envers les parents.
S’agissant de la magnanimité envers les gens, le Prophète Mohammed (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) dit ceci :
Ainsi, le Messager d’Allah (que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur lui) invite-t-il, à travers ces Hadiths authentiques, toute l’humanité à fermer les portails du mal qui ressert les cœurs et ouvrir ceux du bien qui les réjouit.
http://www.epanouissements.org/
1. 05/10/2011
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité