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Le Coran serait un livre de fables?!!

Un élément important dans le style coranique est qu'il explique divers sujets à travers des exemples ou des comparaisons. Lesquels exemples et comparaisons sont souvent puisés dans la vie des prophètes/messagers précédents ou dans des événements qui s'étaient produits avant la révélation du Coran. Par conséquent, ce genre de narration coranique incarne beaucoup d'avertissements, d'exemples, de signes et de messages pour les humains.

Le Coran publie le langage peu scrupuleux de ceux qui ne peuvent pas réaliser cette sainte sagesse:

Lorsque Nos versets leur sont récités ils disent: "Nous avons bien entendu, si nous voulions, nous en dirions pareil. Ce ne sont en effet que des légendes d'anciens." (Coran, Al-Anfâl - 8/31)

Lorsqu'il leur est dit: "Qu'a fait descendre votre Seigneur?", ils disent: "Des légendes d'anciens!" (Coran, An-Nahl - 16/24)

L'incrédule considère ces narrations comme des mythes et des légendes, même lorsqu'elles contiennent des informations et des explications à l'intention des gens de foi. En réalité, Dieu explique à travers ces narrations tout ce qui peut avoir lieu dans tous les temps et les lois qui régissent tout cela en donnant des exemples et des illustrations d'après la vie des prophètes et des nations antérieurs.

Toutefois, il est évident que la présentation d'informations historiques n'est pas le seul but de ces narrations ou exemples coraniques, car lesdites narrations ont de nombreux autres objectifs augustes. Nous pouvons d'ailleurs en énumérer quelques-uns:

- Afficher les lois de Dieu qui existaient depuis la création de l'univers et qui régissaient aussi bien les hommes de foi que les non-croyants.

- Préparer les croyants de tous les temps à tous les événements, tests, ou difficultés qu'ils pourraient rencontrer et leur expliquer la façon dont ils devraient se comporter et réagir, l'état d'esprit et de conscience qu'ils devraient avoir et le comportement qu'ils devraient manifester envers Dieu. En d'autres termes, montrer aux croyants la bonne attitude relativement à chaque péripétie.

- Accroître l'enthousiasme des vrais hommes de foi.

- Inviter les gens hargneux au droit chemin et rappeler à ceux qui n'acceptent pas cette invitation les conséquences de leur action.

- Annoncer aux gens qui observent le Coran la bonne nouvelle de la fin heureuse qui les attend dans ce monde et dans l'autre monde.

Ceux qui manquent d'intelligence et de sens de perception de telles choses soutiendront à l'évidence que le Coran est un livre d'histoire et ne verront pas la sagesse que recèlent les narrations coraniques. Le cas de ces gens sourds et insensibles à toutes les explications et conseils est mentionné dans un verset du Coran:

Il est parmi eux qui t'écoutent, sauf que Nous avons mis sur leur cœur des voiles, afin qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Quand bien même ils verraient tous les signes, ils n'y auront point la foi, tellement que, venant à toi pour controverser, les mécréants disent: "Ceci n'est en effet que les légendes des anciens." (Coran, Al-An'âm - 6/25)

Les gens qui agissent ainsi ne constituent aucune menace pour l'Islam ou pour le Coran. Peu importe la manière dont ils essaient de faire du mal au Coran ou d'éloigner les autres de leur foi, ils ne pourront faire de mal qu'à eux-mêmes sans même s'en apercevoir. La suite du verset précédent le dit:

Ils jettent l'interdit sur lui et s'en écartent eux-mêmes, alors qu'en vérité ils ne font que se détruire eux-mêmes sans qu'ils ne s'en rendent compte. (Coran, Al-An'âm - 6/26)

Mais lorsqu'ils réalisent finalement le tort de ce qu'ils ont fait, cela sera inutile, car trop tardif. Ils n'auront alors aucun moyen de réparer les dommages qu'ils avaient causés à eux-mêmes:

Si tu les voyais lorsque, bloqués sur le Feu, ils diront: "Ah, si nous pouvions être ramenés (à la vie première), nous ne démentirions plus les versets de notre Seigneur, nous ferions partie de ceux qui ont la foi!" (Coran, Al-An'âm - 6/27)

L'hypothèse que le Coran n'est qu'une copie ou un plagiat d'autres livres saints

Le Coran est le seul Livre divin que Dieu a révélé à l'intention de toute l'humanité, tant pour l'avertir que pour l'inspirer. Il est donc valable pour tous les temps et ce jusqu'au Jour du Jugement. L'humanité a falsifié les autres livres saints qui avaient été révélés avant le Coran, mais Dieu a protégé le Coran. Ce fait est mentionné dans ce verset de la sourate Al-Hijr:

C'est Nous, certes, qui faisons descendre le Coran et Nous en assurerons aussi la garde. (Coran, Al-Hijr - 15/9)

Or, l'une des prétentions peu solides qui sont toutefois largement diffusées par les incrédules est que le Prophète Muhammad (psl) s'était inspiré de la Bible (la Torah et l'Evangile) pour écrire par la suite le Coran. A la source de cette prétention absolument imaginaire et infondée se trouvent quelques similitudes entre le Coran et la Bible.

Tout d'abord, il est tout à fait normal que de telles similitudes existent, parce que, finalement - si nous écartions les parties falsifiées de la Torah et de l'Evangile - tous ces livres portent la parole de Dieu, donc le même message. Des sujets importants comme l'existence de Dieu, Son unicité, Ses attributs, la foi en l'au-delà, les traits caractéristiques des gens de foi, ceux des hypocrites et des athées, l'existence des nations précédentes, les obligations, les interdictions, les valeurs morales, etc. sont tous des faits universels qui ne doivent pas changer avec le temps. En d'autres termes, il n'y a rien de surprenant à ce que des sujets mentionnés dans les anciens livres saints soient évoqués à nouveau dans le Coran et d'une façon plus ou moins similaire. Il n'y a, en effet, rien dans le Coran qui affirme que "l'Islam" est une religion diamétralement différente des anciens messages divins. L'idée de la conformité de tous ces messages est d'ailleurs retracée par les versets mêmes du Coran:

Il en est fait, certes, mention dans les Ecrits des anciens. N'est-ce donc pas pour eux un signe que les savants parmi les Enfants d'Israël le connaissent? (Coran, Ash-Shu'arâ' - 26/196-197)

A Allâh (appartient) tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Nous avons, certes, enjoint à ceux qui avaient reçu le Livre avant vous, ainsi qu'à vous-mêmes, de craindre Allâh. Si vous déniez, à Allâh appartient tout de même tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allâh est suffisant à Soi, très digne de louange. (Coran, An-Nisâ' - 4/131)

En outre, Dieu énonce dans le Coran que celui-ci vient confirmer la Torah et l'Evangile originaux:

Nous avons par la suite fait descendre sur toi le Livre, avec le Vrai, pour ainsi confirmer les Livres qui l'avaient précédé, comme pour les dominer. Juge donc parmi eux en fonction de ce qu'Allâh a fait descendre et ne cède pas à leurs passions au lieu de ce qui t'est venu du Vrai. A chacun de vous Nous avons établi une voie et une ligne de conduite… (Coran, Al-Mâ'idah - 5/48)

Qui plus est, le mérite de confirmer ses prédécesseurs n'est pas propre au Coran, puisque tous les livres divins faisaient ainsi. L'Evangile, qui avait été révélé au Prophète 'Îsâ (Jésus), avait en effet confirmé son prédécesseur la Torah qui avait été révélée plus tôt au Prophète Mûsâ (Moïse). Cette réalité est indiquée par le Coran:

Nous dépêchâmes après eux 'Îsâ fils de Maryam (Marie) confirmant la Torah qui était là avant lui et lui donnâmes l'Evangile où résident guide et lumière et qui vient confirmer la Torah qui l'avait précédé, ainsi que guide et exhortation pour les dévots. (Coran, Al-Mâ'idah - 5/46)

Il s'agit en réalité d'une loi divine et, naturellement, elle s'applique également au Coran. Certains sujets déjà évoqués dans les autres livres divins sont aussi mentionnés dans le Coran: le début du Hajj (pèlerinage) avec le Prophète Ibrâhîm (Abraham) dans les versets 26 et 27 de la sourate Al-Hajj; l'existence des prières obligatoires et de la Zakât (impôt purificateur) avant l'époque de notre Prophète dans les versets 72 et 73 de la sourate Al-Anbiyâ'; le bon comportement demandé à tous les messagers dans le verset 51 de la sourate Al-Mu'minûn; etc. Ces sujets sont communs à toutes les religions divines:

Lors Nous disposâmes pour Ibrâhîm (Abraham) l'emplacement de la Maison (La Ka'bah): "Ne M'associe rien; purifie Ma Maison pour ceux qui viendront tourner (autour d'elle), ceux qui s'y tiendront debout (en prière) et ceux qui, (en prière), s'y inclineront et s'y prosterneront. Lance parmi les gens l'appel au Hajj (pèlerinage), ils te viendront à pied ou sur quelque bête amaigrie, arrivant de tout défilé profond. (Coran, Al-Hajj - 22/26-27)

Puis, Nous lui fîmes don d'Ishâq (Isaac) et de Ya'qûb (Jacob) en supplément et, de tous, Nous fîmes des justes. Nous en fîmes des guides qui orientaient (les gens) suivant Notre ordre et Nous leur inspirâmes la pratique du bien, l'accomplissement de la prière et l'acquittement de la Zakât. Ils Nous étaient en effet adorants. (Coran, Al-Anbiyâ' - 21/72-73)

Ô messagers, mangez des bonnes attributions et faites du bien, Je suis de ce que vous faites parfaitement Connaissant. (Coran, Al-Mu'minûn - 23/51)

Il est donc évident qu'il existe des similitudes entre les normes coraniques et celles des autres livres divins et qu'une telle corrélation n'est pas seulement normale, mais surtout logique. Par conséquent, la présence de ces similitudes ne montre en aucun cas que c'est notre Prophète qui aurait écrit le Coran. En réalité, elle prouve tout le contraire, dans ce sens qu'elle montre que toutes les religions divines et la vérité qu'incarne la religion en général viennent d'une même source: Dieu. C'est une réalité que signale le Coran et que confirment aussi bien la raison que la logique.

Dieu indique dans le Coran que ce Livre incarne la vérité et que c'est Lui qui l'a révélé. Il y décrit aussi la réaction de ceux qui n'en ont pas foi, notamment face au défi que leur lance ce Livre:

Ce Coran eut certes été impossible, en dehors d'Allâh, à forger. C'est plutôt la confirmation des (messages) précédents et l'exposé détaillé des Livres (anciens). Il émane, sans nul doute, du Seigneur des univers. Diront-ils: "Il l'a inventé?" Dis alors: "Apportez donc une sourate pareille et invoquez qui vous pouvez, en dehors d'Allâh, si vous étiez véridiques." Pourtant ils démentent ce qu'ils n'ont pu embrasser de leur savoir et dont l'interprétation ne leur est pas encore parvenue. Ainsi avaient démenti ceux qui étaient (de ce monde) avant eux, or regarde quelle fut la fin des iniques. (Coran, Yûnus - 10/37-39,)

Ce sujet a, par ailleurs, une autre dimension. Le Prophète Muhammad (psl) ne fut pas l'homme qui, à un moment de sa vie, avait rassemblé des informations ou mené des recherches sur la Torah ou sur l'Evangile. Les gens qui l'avaient connu de près et ceux qui l'avaient suivi témoignaient du fait qu'il n'avait jamais lu, ni transcrit, ni entrepris des recherches sur n'importe lequel de ces livres. Personne n'avait de doute à ce sujet. Lequel trait de la vie du Prophète était tellement connu des mécréants qu'il fut repris par le Coran en tant qu'argument contre eux:

Tu ne récitais aucun livre auparavant, ni ne le copiais de ta droite. Autrement, les tenants du faux en auraient douté. (Coran, Al-'Ankabût - 29/48)

Le terme Ummî, par lequel on désigne une personne qui n'a aucune connaissance des précédents livres divins et qui n'est donc pas adepte de l'une des anciennes religions, est employé dans le verset suivant du Coran à propos du Prophète Muhammad (psl):

Ceux qui suivent le Messager, le Prophète Ummî (gentil),10 qu'ils trouvent inscrit chez eux dans la Torah et l'Evangile... (Coran, Al-A'râf - 7/157)

Le contexte dans lequel le terme Ummî est employé pour faire référence à ceux qui ne sont ni Chrétiens, ni Juifs, est identifiable à travers le verset suivant:

Mais s'ils argumentent contre toi, alors dis: "Je soumets ma face à Allâh, et (ainsi) ceux qui me suivent." Et dis à ceux à qui reçurent le Livre et aux Ummî (Gentils): "Vous conformez-vous donc?" S'ils se conforment, c'est qu'ils ont trouvé la bonne voie; s'ils se détournent, seule t'incombe la communication. Allâh est Clairvoyant sur Ses serviteurs. (Coran, Âl 'Imrân - 3/20)

Comme nous pouvons en déduire, sont visés par l'adjectif Ummî (gentil) les gens qui n'avaient pas reçu des livres divins. Autrement dit, il est bien clair que ce terme n'est pas employé dans le Coran pour viser sa signification classique: l'homme "illettré".

HARUN Yahya

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