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Le Prophète et la vérité sur les fondements de la religion et ses branches

 

Le message du prophète, صلى الله عليه وسلم, comporte deux choses : la science utile et la bonne action conformément à la parole d’Allah, le Très-Haut : « C’est lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de la vérité afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs » [1], la guidée étant la science utile et la religion de la vérité, la bonne action qui est basée sur la pureté dans l’adoration vouée à Allah et la conformité avec la sunna de Son messager, صلى الله عليه وسلم.

Font partie de la science utile, toutes les sciences qui contiennent un bien et un intérêt pour la communauté dans sa vie d’ici-bas et dans l’au-delà. Et la première notion qui entre dans cette science et celle qui concerne la science des noms et attributs d’Allah, ainsi que Ses actions. Ceci est, certes, la science la plus utile représentant l’essentiel du message divin et l’essence même de l’appel à Allah des prophètes. C’est également par la science que se repose la religion, dans ses paroles, actes et croyances.

 

Pour cela, il devient dès lors impossible que le prophète, صلى الله عليه وسلم, ait négligé cette science, ni ne l’ait pas clairement enseignée, ne laissant plus de place au doute et aux ambiguïtés. La preuve de l’impossibilité d’une telle chose réside dans les points suivants : 

  1. Le message du prophète, صلى الله عليه وسلم, était, à n’en point douter, basé sur la lumière et la guidée en ce sens qu’Allah l’envoya en tant qu’annonciateur de la bonne nouvelle et avertisseur. Allah, le Très-Haut, l’envoya également pour faire l’appel à Allah par Sa permission telle une lampe éclairante [dans l’obscurité]. Le prophète, صلى الله عليه وسلم, laissa sa communauté sur la voie claire, de jour comme de nuit, ne s’en égarant qu’une personne vouée à la perdition. La lumière la plus importante et la plus convaincante qui peut toucher les cœurs est celle qui concerne la connaissance d’Allah, de Ses noms, de Ses attributs et de Ses actions. Par conséquent, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le prophète, صلى الله عليه وسلم, a démontré cette science de la meilleure des façons.
  2. Le prophète, صلى الله عليه وسلم, enseigna à sa communauté tout ce dont elle avait besoin, tant dans le domaine religieux que mondain. Il alla jusqu’à nous enseigner, entre autres, le comportement à adopter dans notre façon de manger, de boire, de s’asseoir et de dormir. Abû Dhar, qu’Allah l’agrée, dit : « le messager d’Allah, sala Allahu ‘alayhi wa salam, ne quitta pas ce monde sans qu’il nous ait appris une science à retirer ne serait-ce de la vision d’un oiseau qui déploie ses ailes » et il ne fait aucun doute que la science d’Allah, de Ses noms, de Ses attributs et de Ses actions est concernée par cette parole d’ordre générale, bien plus encore, c’est la première des choses concernées par cette parole étant donné l’énorme besoin ressenti à cet égard.
  3. La croyance en Allah, le Très-Haut, en Ses noms, en Ses attributs et en Ses actions constitue le fondement de la religion et l’essence même de l’appel à Allah effectué par Ses envoyés. C’est la caractéristique la plus obligatoire et la plus bénéfique que les cœurs peuvent recevoir et que les raisons peuvent assimiler. De ce fait, comment le prophète pouvait-il négliger une telle science sans l’enseigner, ni la démontrer alors qu’il, صلى الله عليه وسلم, était au fait de ce qui avait un caractère moindre dans l’importance et le mérite ?!
  4. Le prophète, صلى الله عليه وسلم, était le plus savant de tous dans la connaissance de son Seigneur, le meilleur donneur de conseils aux créatures et le plus élevé en degré dans la démonstration de faits et l’éloquence. Par conséquent, il est impossible pour une personne possédant des qualités aussi parfaites dans l’explication des choses de laisser le domaine qui concerne la croyance en Allah, en Ses noms et attributs dans la confusion et les ambiguïtés.
  5. Il est inconcevable que les compagnons, qu’Allah les agrée, ne disaient pas la vérité sur ce sujet en ce sens que le contraire de cela signifie, soit le fait de se taire, soit le fait de proférer le faux à ce sujet et ces deux choses ne peuvent pas leur être attribuées à plus d’un titre :
    • quant au fait de se taire :

    soit il découle de l’ignorance concernant les devoirs qu’ils avaient envers Allah, le Très-Haut, au sujet des noms et attributs ou de l’ignorance de ce qui était autorisé ou interdit à ce sujet, soit il découle de la science qu’ils avaient mais la dissimulèrent et ces deux cas de figure sont irrecevables :
     • quant à l’irrecevabilité de l’ignorance :

    Il n’existe pas un seul cœur consciencieux ayant un minimum de vie, voulant rechercher la science et enclin à l’adoration sans que son souci majeur ne soit lié à la recherche de la connaissance d’Allah, des Ses noms et attributs avec science et conviction. Il ne fait aucun doute, durant la période des meilleures gens à la tête desquels se situaient les compagnons, que ces derniers avaient les cœurs les plus vivants, étaient ceux qui aimaient le plus le bien et mettaient le plus en pratique les sciences utiles conformément à la parole du prophète, صلى الله عليه وسلم : « les meilleures gens sont ceux de mon siècle, puis ceux qui les suivront, puis ceux qui les suivront » [2]. De plus, cette supériorité englobe leur mérite dans tout ce qui rapproche d’Allah parmi les paroles, actes et croyances.

    Par ailleurs, en admettant leur ignorance de la vérité à ce sujet, ceux qui viendraient après eux seraient, a fortiori, dans la même situation en ce sens que ce qui est affirmé ou rejeté au sujet d’Allah, le Très-Haut, concernant Ses noms et attributs s’obtient par l’intermédiaire du message prophétique, et les compagnons sont le relais entre le messager, صلى الله عليه وسلم, et l’ensemble de la communauté, si nous suivons ce raisonnement, cela impliquerait qu’aucun compagnon ne possédait de science à cet égard et ceci est l’irrecevabilité même.


     • quant à l’irrecevabilité de la dissimulation de la vérité :

    Toute personne dotée d’une raison saine connaît le mérite des compagnons, qu’Allah les agrée, et leur farouche volonté de propager la science utile à l’ensemble de la communauté. Suite à cela, il est inconcevable pour cette personne d’attribuer la dissimulation de la vérité aux compagnons en particulier dans les choses les plus obligatoires comme la connaissance d’Allah, de Ses noms et attributs. D’autant qu’il nous est parvenu de leur part beaucoup de paroles à ce sujet, connues de toute personne curieuse et avide de recherches.


    • quant au fait de proférer le faux :

    - Il est impossible qu’une preuve correcte puisse être utilisée pour valider un avis erroné et il est connu de tous que les compagnons, qu’Allah les agrée, ne parlaient vraiment pas sans avoir une preuve authentique pour appuyer leurs dires, en particulier au sujet de la croyance en Allah, le Très-Haut, et de l’invisible. Ils étaient les plus à même de mettre en pratique les paroles d’Allah, le Très-Haut : « Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance » [3], "Dis « Mon Seigneur n’a interdit que les turpitudes, tant apparentes que cachées, de même que le péché, l’agression sans droit et d’associer à Allah ce dont Il n’a fait descendre aucune preuve et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas » » [4].

    - La fausse parole trouve sa source, soit dans l’ignorance de la vérité, soit dans la volonté d’égarer les gens. Bien évidemment, ces deux cas ne sont absolument pas attribuables aux compagnons, qu’Allah les agrée.

    Le sujet concernant l’irrecevabilité de l’ignorance a été évoqué précédemment. Quant à l’irrecevabilité de la volonté d’égarer les gens, il est clair que ceci est une mauvaise intention qui n’est pas attribuable aux compagnons qui étaient les meilleurs conseilleurs de la communauté et ceux qui lui voulaient le plus le bien.

    En admettant qu’ils aient eu une mauvaise intention dans leurs dires au sujet des noms et attributs d’Allah, cela signifierait qu’ils aient également eu cette mauvaise intention en ce qui concerne toutes les autres branches de la science et de la religion. Cela conduirait à une perte totale de la confiance accordée aux informations et dires rapportés par les compagnons et ceci fait partie des paroles les plus réprouvées dites à leur sujet car cela amènerait inévitablement à dénigrer l’ensemble de la législation islamique.

Nous venons de démontrer que les compagnons, qu’Allah les agrée, ne pouvaient pas dire autre chose que la vérité dans les noms et attributs d’Allah. Soit ils la disaient à l’aide de leurs raisons, soit par l’intermédiaire de la révélation. Le premier cas, à savoir l’utilisation de la raison, n’étant pas recevable en raison de l’incapacité de la raison à comprendre et assimiler tout ce qui incombe à Allah, le Très-Haut, dans Ses attributs parfaits, il reste, dès lors, le second cas, à savoir celui de la révélation. Toutes ces sciences ont été obtenues par l’intermédiaire du message du prophète, صلى الله عليه وسلم, de ce fait, il va de soi que le prophète, صلى الله عليه وسلم, ait montré le vrai comportement à adopter en matière des noms et attributs d’Allah et c’est ce qui est voulu.

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Source :
"Fathu rabi-l-bariyah bi talkhîsi-l-hamawiyah, Page 9 - 13"
Auteur :
sheikh Al ‘Uthaymîne
Traduction :
Abou Abdillah / Abou Soulaymane.

Notes :

[1] Sourate 9 : AT-TAWBAH (LE DÉSAVEU ou LE REPENTIR) , verset 33

[2] Bukhâri N° 2652, Muslim 2533

[3] Sourate 17 : AL-ISRA (LE VOYAGE NOCTURNE), verset 36

[4] Sourate 7 : AL-ARAF, verset 33

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