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L'interprétation du Coran à la lumière des valeurs modernes

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Il est des gens qui mènent une vie moderne et qui observent en même temps les normes de la société, en considérant les règles respectées par la majorité des gens comme étant des faits absolus. Par conséquent, ils se basent sur ces règles avec l'idée qu'ils peuvent ainsi interpréter le Coran. Bien qu'ils soient les moins instruits et les moins expérimentés, ces gens sont les plus nombreux de tous ceux qui veulent mettre le Coran en question, au point qu'on peut les trouver dans chaque profession et dans chaque branche de la société.

En d'autres termes, ils composent une majorité que caractérisent la frivolité de la réflexion et le manque de vision universelle, puisqu'ils sont tout simplement obsédés par ce monde. Comme ils sont concentrés sur eux-mêmes à la recherche de plaisirs simples et de petits profits, ils perçoivent le Coran comme une menace qui limiterait leur prétendue liberté, qui modifierait leur style de vie facile, ou leurs espérances, ou encore l'ordre auquel ils se sont accoutumés. Par conséquent, ils tiennent à s'opposer au Coran en mettant en jeu leur logique primitive.

Ces gens commentent, disent-ils, le Coran. Or ils ne font en réalité que reprendre d'autres commentaires faits par d'autres personnes avant eux. Autrement dit, leurs commentaires ne leur appartiennent pas, puisqu'ils sont tout simplement plagiés. On les trouve souvent faire des remarques peu raisonnables et trop ignorantes au sujet du Coran, notamment lorsqu'ils utilisent des phrases commençant par des mots du genre : "Au 21ème siècle...", "De nos jours et à notre époque...", "A l'âge spatial...", "En Occident...", et ainsi de suite.

Ils soutiennent que le style de vie décrit dans le Coran et celui de notre époque sont incompatibles, le premier étant en fait désuet. Partant de cette optique, ils émettent de fausses prétentions au sujet du Coran. A titre d'exemple, ils prétendent que des actes tels que le jeûne et la prière gênent le style de vie moderne, que l'interdiction islamique de l'intérêt usuraire ne peut être observée dans les conditions économiques actuelles et même que la proscription de l'adultère constitue une preuve de l'impossibilité d'appliquer le Coran de nos jours.

Ils jouent d'une logique superficielle et affichent ainsi la plus grande ignorance lorsqu'ils mettent en avant des sujets comme la prière, les commandements et les prohibitions dans le Coran. Pour ce faire, ils présentent des arguments relatifs à la sagesse qu'incarnent certains commandements qu'ils ne comprennent cependant pas ou certains versets qu'ils ne peuvent pas embrasser de leur savoir. Pire encore, ils défendent leurs prétentions illogiques avec une grande férocité. Ceci est probablement dû, du moins en partie, au fait que ce qu'ils défendent avec une telle ardeur reprend les idées de la majorité, plutôt qu'il ne se base sur la logique ou sur la raison.

Ils adhèrent au style de vie contemporain et à la vision actuelle des choses, en voyant dans ce qu'ils appellent les "faits de la vie" des vérités absolues sur lesquelles ils s'appuient à la recherche d'erreurs et d'anomalies dans le Coran. Les notions qu'ils prennent pour critères n'ont aucune valeur scientifique. Elles sont bien loin de la logique et de la réalité. Les concepts qu'ils supposent incarner la vérité absolue, à savoir les "faits de la vie" ou les exigences des temps modernes, ne sont en fait que des illusions trompeuses.

Le Coran nous informe de la mauvaise voie qu'empruntent ces gens en voulant puiser toute leur force dans le sentiment de faire partie de la majorité, tout en pensant qu'ils sont sur la bonne voie à partir du moment qu'ils sont en harmonie avec les autres:

Si tu cèdes à la plupart des habitants de la terre ils te fourvoieront de la voie d'Allah. Ils ne suivent en effet que la conjecture, ils ne font que forger des mensonges. (Coran, Al-An'âm - 6/116)

Exemples de la mauvaise interprétation du Coran

•Le vin du paradis
Un des sujets que les incrédules présentent comme incarnant une contradiction dans le Coran est: comment le vin peut-il être servi au paradis alors qu'il est interdit dans ce monde? Le verset auquel ils se réfèrent est le suivant:

Image du paradis promis à ceux qui craignent Dieu : il y aura là des ruisseaux à l'eau incorruptible, des ruisseaux de lait à la saveur inaltérable, des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, des ruisseaux de miel purifié. Ils y trouveront des fruits de toutes sortes et un pardon de leur Seigneur. [Ces bienheureux] seront-ils comparables à ceux qui seront éternellement dans le feu et [à] ceux à qui on fera boire une eau bouillante, qui leur déchirera les entrailles ? (Coran, Muhammad - 47/15)

Comme déjà expliqué, ce type d'erreur de perception se produit lorsque quelqu'un part de préjugés, ou lorsqu'il est délibérément pervers, ou lorsqu'il est incapable de raisonner, ou encore lorsqu'il n'a pas saisi le Coran dans son ensemble. Examinons maintenant pourquoi une telle prétention aussi irréfléchie est illogique et sans fondement à plusieurs points de vue:

Tout d'abord, nous pouvons constater qu'il existe une différence entre la boisson servie au paradis et celle de ce monde grâce aux versets suivants:

... avec des calices, des aiguières et une coupe d'une liqueur [provenant] d'une source qui ne provoquera ni maux de tête, ni étourdissement (Coran, Al-Wâqi'ah - 56/18-19)

Comme on peut le voir, la boisson servie au paradis n'a aucun des effets et des attributs négatifs qu'a la boisson alcoolique dans ce monde. Comme mentionné dans le verset, elle ne cause pas de maux de tête et n'embrouille pas l'esprit. Autrement dit, bien qu'elle procure du plaisir, cette boisson n'occasionne en aucun cas l'ivresse ou la maladie. Par conséquent, le fait qu'une telle boisson soit offerte au paradis n'implique pas la moindre incohérence dans le Coran.

D'autre part, la boisson alcoolique de ce monde est toujours décrite dans le Coran en association avec ses nombreux caractères nocifs et nuisibles. Parmi les versets qui décrivent sa nature destructive et négative:

• Ô vous qui avez la foi, l'alcool, le jeu de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose que souillure diabolique. Ecartez-vous-en donc et vous serez heureux. Satan désire uniquement susciter entre vous, par le vin et leu du hasard, l'inimitié, la haine et vous détourner de la remémoration de Dieu et de la prière. Est-ce que vous [allez y] renoncer ?(Coran, Al-Mâ'idah - 5/90-91)
•Ils t'interrogent sur l'alcool et le jeu de hasard. Dis: "Dans les deux résident un grave péché énorme et quelques utilités pour les hommes. Mais le péché l'emporte sur l'utilité." Ils t'interrogent aussi sur ce qu'on doit dépenser [par charité] . Dis: "Selon vos moyens". Allâh vous explicite ainsi ses versets afin que vous réfléchissiez sur la vie présente et future(Coran, Al-Baqarah - 2/219.220)
Evidemment, on ne peut pas s'attendre à ce que les caractéristiques de la boisson interdite dans ce monde puissent exister dans le monde de l'au-delà. Lorsque Dieu décrit la boisson donnée dans la vie ultérieure, Il souligne une fois de plus qu'elle n'est pas nocive comme celle de ce monde:

... On fera circuler parmi eux un verre (d'une liqueur) de source, blanc délice pour les buveurs, dont ils ne craignent rien pour leur raison et qui n'est point pour eux source de délire. (Coran, As-Sâffât - 37/45-47)

C'est donc la logique de celui qui voit dans ce sujet quelque contradiction, alors que Dieu l'a expliqué dans les termes les plus clairs, qui doit être sérieusement remise en cause. En effet, c'est l'un des miracles du Coran que, lorsqu'une personne l'approche avec ignorance ou avec des arrière-pensées, elle s'avère incapable de comprendre ne serait-ce que le sujet le plus évident. Dieu décrit le cas d'une telle personne dans un verset du Coran:

Il n'est au pouvoir de nulle âme d'avoir la foi si ce n'est avec l'approbation d'Allâh qui jette le courroux sur ceux qui ne viennent pas à la raison. (Coran, Yûnus - 10/100)

Par ailleurs, le mot Khamr, tel que dans le texte original arabe, qu'on traduit par "vin" ou toute autre boisson alcoolisée que l'on connaît, n'est mentionné comme boisson servie au paradis que dans le verset 15 suscité de la sourate Muhammad. Dans tous les autres versets du Coran, c'est le mot Sharâb qui est utilisé pour les boissons merveilleuses, lequel signifie en arabe n'importe quelle boisson. Dans quelques traductions du Coran en français, le mot Sharâb est traduit par "vin", tandis qu'en arabe il dérive du verbe Shariba, qui signifie "boire", et peut donc être utilisé pour signifier n'importe quelle boisson, y compris sans alcool. Parmi les versets coraniques dans lesquels ce mot est mentionné pour signifier toute boisson:

•Accoudés, ils y demandent des fruits multiples et de la boisson (Sharâb)... (Coran, Sâd - 38/51)
•Ils ont par-dessus eux des vêtements verts de satin et de brocart, ils sont parés de bracelets d'argent et leur Seigneur les abreuve d'une boisson (Sharâb) de vraie pureté. (Coran, Al-Insân - 76/21)
Une autre fausse interprétation au sujet du vin

Dieu énonce dans la sourate An-Nahl:

Des fruits des palmiers et des vignes vous prélevez boisson enivrante5 et attribution agréable. Il y a là un signe certain pour des gens qui raisonnent. (Coran, An-Nahl - 16/67)

Certaines personnes à la compréhension limitée supposent que ce verset fait l'éloge du vin, en disant qu'il est contradictoire qu'une boisson interdite soit louée. Tout d'abord, si l'on regarde à deux fois, on verra qu'il n'y a dans le verset aucun éloge de ce genre. L'éloge fait dans le verset concerne plutôt le "fruit du palmier dattier et de la vigne", ces plantes qui fournissent aux humains une alimentation saine. La boisson enivrante mentionnée dans la première partie du verset est ce que les gens extraient des fruits des plantes pour en faire, après une certaine préparation, un liquide qui cause l'ivresse. Or cette boisson est mentionnée dans plusieurs parties du Coran comme nocive et mauvaise. Si quelqu'un se permet de tirer la conclusion que ce verset félicite ou encourage l'ivresse, on ne peut que dire qu'il part d'arrière-pensées, ou encore qu'il affiche simplement une immense confusion dans sa compréhension et dans ses opinions.

Ce verset attire l'attention sur un fait très important. N'importe quelle nourriture donnée par Dieu comme telle, peut être utilisée, si on le désire, d'une façon positive et bénéfique, tout comme elle peut être utilisée à des fins nocives. De même, une bénédiction donnée peut, selon l'intention, être utilisée à des fins licites (Halâl) ou à des fins illicites (Harâm). Ici, ce fait basique du monde, qui est un terrain d'épreuves, est bien éclairci dans la polémique à propos du raisin et du vin. Le raisin, une nourriture pleine de bienfaits, nutritive et délicieuse peut être distillé pour donner une substance véritablement nocive avec des effets toujours négatifs. Le même principe est vrai pour d'autres dons de Dieu, tels les biens, la beauté, l'intelligence, le bon poste, la position, la puissance et la domination. Il est possible d'utiliser tout cela d'une façon qui satisfera Dieu, ou dans des buts nuisibles et destructifs pour Le contrarier.

Comme on vient de le voir, Dieu peut transformer n'importe quel don, pour différentes raisons, en différentes créatures. Il peut rendre ceci clair dans un seul verset avec la même sagesse supérieure. Ceux qui peuvent raisonner verront la logique dans les versets de Dieu et les comprendront. D'ailleurs, la suite du verset "Il y a là un signe certain pour des gens qui raisonnent" (Coran, An-Nahl - 16/67) répand plus de lumière à ce sujet.

Bref, quand le verset est lu avec conscience et attention, on peut remarquer qu'il n'est pas du tout contradictoire et qu'il n'est contradictoire avec aucun autre verset. La tentative des dénégateurs de trouver des contradictions dans de tels sujets si évidents ne montre que clairement leur situation désespérée face au Coran.

La prétention que "le porc produit dans les conditions hygiéniques rigoureuses d'aujourd'hui puisse être consommé"

→Pourquoi la consommation du porc est intérdite en Islam ?

Le porc avait, durant la période de la révélation du Coran, beaucoup de qualités nocives, et, en réalité, il les a toujours. Premièrement, quelle que soit l'hygiène de l'environnement dans lequel il est élevé, le porc reste toujours un animal qui consomme ses propres excréments. Comparé au métabolisme des autres animaux, celui du porc produit beaucoup d'anticorps, parce qu'il mange ses propres excréments, mais aussi en raison de sa structure biologique. Son métabolisme produit aussi, si on le compare aux autres animaux ou aux êtres humains, de grandes quantités d'hormones de croissance. Naturellement, ces anticorps et ces hormones de croissance s'accumulent dans les muscles du porc durant la circulation du sang. En outre, le porc a de grandes quantités de cholestérol et de lipides. Ainsi, il est scientifiquement démontré que tous ces anticorps, hormones, cholestérol et lipides en grande quantité qui se trouvent dans le porc constituent une menace pour la santé humaine.

Aujourd'hui, dans des pays comme les Etats-Unis et l'Allemagne où la viande de porc est consommée dans une large mesure, l'obésité est devenue un problème de société largement répandu. Quiconque ayant un régime alimentaire contenant du porc est en effet exposé à de grandes quantités d'hormones de croissance. Il commence par la prise du poids excessif, puis son corps continue de se déformer et de se défigurer.

Un autre élément nocif qu'a souvent le porc est la trichine, un petit ver parasite. Lequel parasite affecte les muscles du cœur lorsqu'il entre dans le corps de l'être humain pour ainsi représenter un risque mortel. Quoiqu'il soit possible, avec la technologie d'aujourd'hui, de repérer les porcs atteints de ce parasite, cela ne l'est que depuis peu. Dans le passé, les gens couraient toujours le danger d'une infection aussi mortelle.

Comme on peut le constater, la sagesse de la prohibition islamique du porc est évidente. On la voit à travers une mesure profondément enracinée et bien définie contre la consommation de cet animal qui demeure, dans toutes les conditions, un risque pour la santé, et qui est mortel à moins qu'il ne soit produit sous haute surveillance, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Au demeurant, il y a un point important à rappeler. Il n'est pas indispensable qu'une chose soit malsaine ou nocive aux êtres humains pour qu'elle soit interdite. C'est un sujet qui échappe à beaucoup de monde et qui est souvent évoqué par ceux agissant sous l'effet d'arrière-pensées pour tirer profit du manque de connaissance des gens qu'ils veulent troubler. C'est-à-dire que les prétentions ignorantes qu'ils n'arrêtent pas de formuler, du genre: "Pourquoi ceci ou cela est encore interdit dans le Coran? Il n'y a rien de mal à cela!...", ne sont que le résultat de leur manque de réflexion ou du fait qu'ils ne réalisent pas la sagesse et le but des commandements coraniques. Les incrédules perçoivent souvent des notions à travers un objectif trop étroit et excessivement limité. Par conséquent, ils ne voient jamais leurs causes et leur logique dans leur ensemble.

Dieu peut interdire n'importe quoi pour une quelconque raison, mais Il peut également interdire quelque chose qui n'est pas nocive afin de tester ceux qui Le craignent sincèrement, ceux qui L'aiment et ceux qui Lui obéissent, aussi bien que pour démasquer les simulateurs. D'ailleurs, quelque chose peut être interdite à des fins de punition ou d'avertissement, ou simplement pour le rappel des bénédictions de Dieu et en tant que moyen pour que les gens puissent montrer leur gratitude.

Dans le Coran, Dieu - exalté soit-Il - interdit également la consommation de tout animal sacrifié pour autre que Lui.

Il vous a certes proscrit la chair morte, le sang, la viande de porc et ce qui fut dédié (lors de son abattage) à autre qu'Allâh. Qui, toutefois, se trouve dans la nécessité (d'en consommer) sans qu'il ne l'ait voulu et sans qu'il n'ait transgressé,6 il n'y a point de péché sur lui. Allâh est Tout pardon, Miséricordieux. (Coran, Al-Baqarah - 2/173)

Il est évident que manger de la viande d'un animal qui n'a pas été dédié à Dieu ne menace pas notre santé. Cependant, si l'un de deux bœufs paissant dans le même champ est consacré à Dieu, sa consommation est "licite" (Halâl) et, réciproquement, si l'autre est consacré à autre que Dieu, sa consommation est alors "illicite" (Harâm). Une des raisons de ce commandement est de tester les gens.

Par exemple, la prohibition imposée aux Juifs dans le passé de "ne pas travailler le jour du sabbat (samedi)" a été faite pour les tester, comme énoncé dans le Coran:

Interroges-les encore au sujet de la cité qui donnait sur la mer, quand ils transgressaient le sabbat* lorsque du poisson venait à eux le jour de leur sabbat7 faisant surface, alors que, le jour où ils n'observaient pas le sabbat, il n'en venait pas. Ainsi les éprouvions-Nous à raison de leur perversité. (Coran, Al-A'râf - 7/163

http://www.forum-algerie.com/islam-religions-philosophies/55699-desinformation-sur-le-coran.html

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