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La vérité sur les salafistes

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Les négateurs des sources de la tradition prophètique
Pour les théologiens et juristes musulmans, la Tradition du Prophète est indissociable du Coran. Ils considèrent que sans elle, il est impossible d’interpréter la Loi, qu’elle doit préétablir le cadre de toute réflexion et que même si tous les hadiths ne sont pas d’une authenticité irréfutable, il est préférable de s’y référer plutôt que de laisser chacun donner libre cours à son imagination, comme le font les négateurs occidentaux et orientaux, qui sont soit des chrétiens qui sous couvert de recherches universitaires oeuvrent à discréditer l’Islam au profit de leur religion, soit des chercheurs qui étudient le monde arabe pour des raisons stratégiques.
Les négateurs orientaux sont quant à eux, soit des sectes politico-religieuses comme les khârijîtes et les wahhabites, soit des mouvances religieuses, comme les salafites – terme ambigu sur lequel nous reviendrons – et auxquelles s’apparentent les wahhabites, ou soit encore des sectes parareligieuses, comme celles des philosophes et des hérétiques.
Tous oeuvrent à l’élimination d’un maximum de hadiths afin de se voir opposer un minimum d’arguments contredisant leurs allégations ou interdisant leurs pratiques. Ils argumentent en disant que les textes de la Tradition sont dans leur grande majorité des apocryphes, que les rapporteurs de hadiths n’étaient pas aussi irréprochables que l’ont prétendu les traditionnistes et que ces derniers n’avaient pas tous les compétences exceptionnelles qu’on leur prête.

Pour les orientalistes, « Mahomet » est l’auteur du Coran, sa Tradition un tissu de mensonges et l’Islam une religion d’emprunt.
Pour justifier leurs opinions, ils remettent en cause de façon très insultante, la pertinence de nombreux Compagnons et savants musulmans et, non sans une certaine ostentation, la capacité de ces derniers à mieux interpréter le Coran qu’eux.

Pour les coranistes, les gens du Coran ou coranistes (al-qurâniyyûn) ; ce néologisme désigne les musulmans qui ne reconnaissent que l’autorité du Coran et dénigrent celle de la Tradition du Prophète.
Des juristes font, à juste titre, remarquer que dans le Coran il est fait mention des cinq prières canoniques, mais pas du nombre d’inclinaison (rak‘a) composant chacune d’elles : deux pour le subh, quatre pour le zuhûr, le‘asr et le‘ishâ et trois pour le maghrib. De même, le Coran fait état de la procession autour de la Ka‘ba, lors du pèlerinage, mais pas de leur nombre. Comment les coranistes ont-ils fait pour le savoir ? Il faudrait bien plus d’un livre pour énumérer tout ce qui ne figure pas dans le Coran et que nous mettons en pratique sur simple injonction du Prophète.

Les wahhabites sont à la fois une dynastie théocratique et une secte politico-religieuse. Pour eux « la raison d’État » l’emporte sur le Livre d’Allâh et la Tradition de Son Prophète, cela quelque soit le nombre et l’herméneutique des versets dénigrant leur comportement, le nombre et le degré de fiabilité des hadiths les contredisants.
Au début des années 1960, les wahhabites ont contribué à promouvoir l’émergence de Nâsir ad-Dîn al-Albânî. Ce dernier ne fut pas un adepte convaincu du wahhabisme, mais plutôt un « électron libre », un autodidacte en quête de notoriété profitant de la manne de ses mécènes saoudiens pour asseoir sa réputation et diffuser ses ouvrages.
Aujourd’hui, le mal est fait et l’impéritie des wahhabites lourde de conséquence : Al-Bukhârî, an-Nasâ’î, Abû Dâwûd, Ibn Taymiyya, al-Mundhirî etc., et la liste serait longue ! Il n’est pas un grand maître, spécialiste du Hadith, dont il n’a épargné les travaux, pas un juriste dont il n’a dénigré les conclusions ; avec pour comble de l’irresponsabilité, la plus odieuse des fatwa : permettre au musulman en état d’impureté mineure et majeure de toucher et réciter le Coran.

Les radicaux musulmans sont divers mouvements hétéroclites ; des non-conformistes par esprit de contradiction ; des sceptiques envahis par le doute et habités par la psychose d’être induits en erreur. Ibn Hazm, Ibn Taymiyya, mais surtout Ibn ‘Abd al-Wahhâb et Albânî, sont leurs principales références. Dans leurs pratiques, ils agissent selon ce que leurs esprits encombrés auront retenu d’eux. Persuadés de marcher sur les pas des Anciens vertueux, les « salaf sâlih », ils dénigrent sans aucune connaissance, mais avec de l’insolence, la fiabilité de tous les hadiths non rapportés par al-Bukhârî et Muslim et, pour les autres traditionnistes, ceux qui n’ont pas été avalisés par Albânî.

 

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