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Abou Lahab:l'oncle mécréant du prophète

Sourate Al-Massad

ALLAH (gàL) peut, d'un coup, nous retirer ce privilège du choix et de liberté, même en ce monde. L'exemple d'Abou Lahab est clair à ce sujet:

Abou Lahab était l'oncle du Prophète (saws), mais il était un mécréant irréductible, et a combattu sans merci le Message divin.

ALLAH(gàL) en dit ceci:

* Que périssent les deux  mains d'Abou Lahab, et que lui‑même périsse. * Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis.* Il sera brûlé dans un feu plein de flammes, * de même sa femme, la porteuse de bois,* à son cou une corde de fibres *

(Al Massad)

Cette Sourate comporte un véritable miracle. En effet, dans le Saint Coran, qu'ALLAH (gàL) a préservé de toute atteinte ou altération d'où qu'elle vienne, nous apprenons qu'Abou Lahab mourra en état de mécréance et il ira en Enfer. Son destin non enviable avait été annoncé au Messager.

Imaginons ce qui pourrait arriver à l'Islam, alors encore à l'état embryonnaire, si ce mécréant, de son vivant, avait eu l'idée de rassembler les gens et avait annoncé tout simplement autour de lui :

« Vous avez vu que Mohammad a dit que le Coran a prédit que je mourrai mécréant et que j'irai en Enfer. Eh bien ! Me voici devant vous faisant profession de foi, reconnaissant que celui-ci est bien le Messager d'Allah, et la véracité du message qui Lui est révélé! »

Les gens pourraient croire par ce stratagème que le Prophète avait « menti ». Abou Lahab aurait pu dire cela, même en hypocrite. L'idée aurait pu lui venir à l'esprit au cours des nombreuses années qu'il a vécues après  que cette Sourate fût descendue... Mais il ne l'a pas fait!

ALLAH (gàL) a tenu à défier Abou Lahab dans un cadre tout à fait optionnel. C'est-à-dire dans le cadre de ce même choix et de cette liberté d'agir qui est le propre de l'Homme! Il n'est donc pas venu à l'esprit d'Abou Lahab d'utiliser ses facultés propres afin de réaliser sans effort « l'affaire de sa vie »: de défier par ce stratagème le Prophète et détruire du même coup la nouvelle religion!

Pourtant de nombreux partisans de la mécréance et de l'infidélité, aussi acharnés qu'Abou Lahab dans la tribu des Qoraïch, tels Abou Soufian, Aâkrama Ibn Abi Jahl, Khalid Ibn Al Walid, Aâmr Ibn Al Âass, et bien d'autres encore qui ont combattu farouchement l'Islam, ont fini par embrasser cette belle religion. Leur conversion est devenue très valable par leur application à en suivre les enseignements et à la défendre avec sacrifice et abnégation. Sauf le personnage d'Abou Lahab ! Celui-ci a vécu dans la mécréance jusqu'à sa mort, ayant défié directement le Créateur en reniant la parole divine, et en la traitant de mensonge!

Par ce phénomène, ALLAH (gàL) a bien voulu appeler notre attention sur l'origine divine de la liberté dont jouit l'Homme ici-bas, et sur le fait que cette liberté tient de la volonté absolue qui est la Sienne! De sorte que s'Il veut retirer ce privilège à l'humain, Il le fait sans réserve aucune. Nous comprenons à travers cet exemple que les moyens de nuire à la religion d'ALLAH sont neutralisés par le Seigneur, et que celle-ci est sous la protection divine jusqu'à la fin des temps, comme Allah s'y engage dans Son Livre.

Toutes les manœuvres des mécréants et les machinations des ennemis de l'Islam, à travers les âges, n'y pourront jamais rien, comme Abou Lahab, malgré son influence au sein des Qoraïch n'y a rien pu! Comme dans le cas de ce mécréant, il y aura toujours un côté nuisible de la liberté de l'Homme à l'égard de l'Islam, individuellement ou collectivement, qui ne frôlera même pas le champ d'action de la liberté d'agir de cet être: ALLAH (gàL) S'est réservé Lui-même ce rôle protecteur du Livre Saint, les humains n'ayant pas pu protéger Sa Parole aux ères antéislamiques.

Pour revenir à notre sujet, il s'avère maintenant qu'en matière de pouvoir de décision conféré à l'Homme, Le Seigneur peut à tout instant lui retirer tout ou partie de son choix tant qu'Il veut, comme Il veut et quand Il veut.

Nous en arrivons à dire qu'aucune action émanant de l'Homme ne peut avoir lieu que si ALLAH (gàL) le permet. Et dans ces cas, l'Homme n'a plus aucune prise sur ses propres décisions par manque total de « données »: le conscient, en lui, devient tout à fait inconscient sélectivement quant à ''tel sujet'' bien défini et bien délimité, relevant pourtant du domaine du libre - choix de l'individu concerné.

ALLAH (gàL) seul, possède l'ensemble des éléments de l'action, et il ne reste plus à l'Homme que ce dont il peut être - par la volonté du Seigneur - conscient.

Lorsque la liberté de l'Homme est dirigée par lui vers les actes que le Seigneur approuve - le bien - cette liberté tend à être « totale », car étayée et renforcée par la Guidée divine. L'individu devient clairvoyant, et l'impact de ses actes se répercute bénéfiquement sur lui-même et sur son entourage  (les êtres et les hommes). Ses actes louables sont vus par le Créateur, et seront récompensés en conséquence.

L'Homme doit impérativement veiller à l'exécution des ordres de son Créateur en faisant le bien et en fuyant les interdits. Mais dans le cadre de la liberté dont il dispose, il peut également perpétrer ce qui lui est interdit par ALLAH (gàL) et ne pas faire ce qui lui est ordonné par Lui. Et en raison de cela, ALLAH (gàL) a établi la Balance du Jugement Dernier afin que les hommes soient jugés pour leurs actes, toutes leurs actions, mais également pour leurs intentions!

L'exemple ci-dessus d'Abou Lahab, oncle du Prophète, nous éclaire donc à son tour sur les restrictions et les limites établies à notre liberté d'agir. A travers cet exemple, nous avons vu de manière évidente que le Créateur peut parfaitement ôter à l'homme tout ou partie de sa liberté, de la manière que le Seigneur veut. Cette liberté Lui appartient, et Il l'a placée en nous, comme nous Lui appartenons de tout notre être.

C'est une prémisse à la Justice divine dans l'au-delà. Ainsi, lorsque nous lisons les versets du Coran se rapportant à cet état de choses, nous ne manquons pas de découvrir de manière saisissante cette évidence:

* Et Nous n'avons envoyé de messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. ALLAH égare qui Il veut, et guide qui Il veut. Et, c'est Lui Le Tout - Puissant, Le Sage. *

( Ibrahim,V.4)

* ...C'est ainsi qu'ALLAH égare qui Il veut, et guide qui Il veut. Nul ne connaît les armées de ton Seigneur, à part Lui. Et ce n'est là qu'un rappel pour les humains. *

( Al Mouddathir, extr. V.31 )

D'autres versets abordent ou traitent de cet important sujet, qui insistent sur le fait qu'ALLAH (gàL) peut égarer qui il veut, et mettre sur le Droit Chemin qui Il veut.

Si cela est bien la Vérité, et si telle est la Volonté du Seigneur, Qui guide tel, et égare tel, comment le jugement des hommes dans l'au-delà peut-il être une justice? Voilà toute la question, et par laquelle nous avons ouvert notre présent débat. Est-ce que notre vie, notre environnement proche et lointain, nous-mêmes, tenons de l'absolu ou de la perfection? Loin s'en faut! Ne serait - ce que parce que nul d'entre nous ne tient les rênes de son être face à la volonté divine.

Nous dirons d'abord qu'ALLAH (gàL) dispose du vouloir et de la volonté absolus dans Son Royaume. Toutes les lois et les causalités que renferme l'Univers découlent de ce vouloir divin, créées et guidées dès les origines, et l'Histoire qui les a portées en son sein devait, par cette même Volonté, les découvrir et les faire apparaître à l'Homme à terme opportun précis. Les créatures ne peuvent rien maîtriser en elles ou en autrui que ce qui est décidé par le Seigneur.

C'est pour cela qu'ALLAH (gàL), qui a créé les lois de l'Univers, les a fait apparaître souvent à ses Envoyés sous forme de miracles. Il a fait que quelque chose d'insolite et d'inhabituel pour les humains arrive, comme le miracle du feu devenu fraîcheur et paix pour Ibrahim (Abraham) (ssL) lorsque les mécréants le jetèrent dans le brasier; la mer avec ses flots énormes et sa force immense se fendit pour laisser passer Moussa (Moïse) (ssL) et son peuple, poursuivis par le Pharaon. Il donna à Aïssa (Jésus) (ssL) le pouvoir de guérir les lépreux et de ressusciter les morts... Ce sont là des miracles qu'ALLAH (gàL) rendit possibles pour Ses Envoyés et Ses Prophètes afin de renforcer leur mission face aux us acquis et à des peuplades enracinées dans la mécréance et l'idolâtrie, et afin de confirmer la véracité du Message et son origine divine.

Après la « Biâtha » (l'arrivée du Prophète Mohammad), le temps est venu où l'Homme devait acquérir - dès lors que le Seigneur l'a permis - assez de savoir et de sciences pour se passer de miracles, mais d'en découvrir tous les jours et au fur et à mesure que ce savoir se développe et que la lumière des sciences s'étend pour faire apparaître à l'Homme le monde sous un autre jour.

Le Livre, pour s'affirmer et s'imposer aux esprits qui cherchent à le découvrir, ne devait pas par conséquent être en contradiction avec cette tendance et cette évolution voulues par le Seigneur, et il ne l'est pas!

Aux ères antéislamiques, chaque communauté avait sa propre lumière pour s'éclairer: les prophètes se succédaient à un rythme rapide dans le temps, et étaient souvent contemporains les uns des autres. Ils étaient envoyés exclusivement à leur peuple. Mais avec la fin des temps et la Biâtha du Prophète Mohammad, la grande Lumière enveloppa l'Univers... et toutes les autres lumières devaient se fondre en elle, car issues toutes de la même source!

Il suffit de prêter attention à la Création autour de nous, et d'y méditer pour nous rendre compte que les miracles ne se produisent pas seulement pour les Prophètes. Mais ils se renouvellent tous les jours devant nos yeux! Nous les voyons dans la graine qui germe, dans la fleur qui s'épanouit... et s'oriente selon la position du Soleil (et quelque fois, la nuit, selon la position d'autres corps célestes!), dans la gestation et les naissances, dans le mouvement précis des astres au-dessus de nos têtes, en nous-mêmes.

Mais le Pouvoir absolu d'ALLAH (gàL) se manifeste aussi lorsqu'un faible arrive à vaincre plus fort que lui, qu'un monsieur tout le monde, dans une affaire de justice humaine, triomphe face à un plus puissant que lui, ou qu'un laissé-pour-compte devienne du jour au lendemain un personnage influent, et soumet à son pouvoir ceux qui étaient hier des personnes de renom... Beaucoup d'entre-nous ont eu un jour ou l'autre à s'exclamer: « Merci mon Dieu! », « Justice divine! »... résultant d'une satisfaction à l'égard d'une justice - au-dessus de celle des homme - rendue par Le Seigneur, et qui cadre avec le penchant naturel de l'Homme en son tréfonds - hormis ses désirs tenant de l'imparfait - vers la justice droite.

La justice est innée en l'Homme. Mais il tient souvent à y opposer une négation comme il met également bien souvent un paravent entre lui et la Vérité pour devenir mécréant.

Les relations ordinaires de cause à effet ne nous arrachent pas de telles exclamations dans la vie courante. Ainsi, le triomphe du puissant sur le faible ne suscite pas l'étonnement et ne nous arrache pas de tels cris de remerciement à ALLAH (gàL), entrant dans le cadre des causalités familières. Ce qui nous rappelle que la Justice divine est là qui veille, ce sont les cas de dols à l'encontre de personnes innocentes, lesquels provoquent sans attendre l'intervention judicieuse du Seigneur pour rétablir le bon ordre des choses dans la vie présente, dans l'attente que les humains aient leurs comptes lors du Jugement Dernier.

En ce qui concerne le dol, le Seigneur a promis sa vindicte sans attendre, dans la vie présente, à celui qui en commet à l'encontre d'un innocent. Ceci afin que l'équilibre soit et reste conforme à l'ordre divin, et afin que l'Homme sache bien que le dol est proscrit à tout jamais et ne peut être accepté. Sa contrepartie est le châtiment ici-bas et dans l'au-delà! Le Prophète Mohammad (saws) a dit à ce sujet:

« Prenez garde à la prière de celui qui fait l'objet d'un dol lorsqu'il se plaint à son Seigneur. Car entre sa prière et ALLAH(gàL), il n'y a pas d'obstacle, et la plainte de la victime s'élève bien au-dessus des nuages. Le Seigneur jure par Sa Toute-puissante Majesté de faire triompher la cause de la victime, même après un certain délai! ».

La Mission de l'Homme et son choix relatif en ce Monde étant définis, le Seigneur guide qui Il veut et égare qui Il veut, chose qui semblerait, loin s'en faut, être en contradiction avec la liberté découlant de ce choix nonobstant la Guidée divine. Mais sachons d'abord ce que c'est que la « guidée ».

http://www.islamjeunesse.com/eclairages/eclair20aboulahab.php

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