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Les personnages dans le récit coranique.

... Il ne s'agit pas ici des seuls êtres humains. Nous désignons tout personnage ayant joué un rôle dans le récit coranique. Parmi les personnages on peut rencontrer les anges, les djinns, les oiseaux, les insectes et les êtres humains, hommes et femmes.

* Les oiseaux et les insectes.

Pour ce qui est des oiseaux et des insectes, on les rencontre dans le même récit. C'est le récit de Salomon dans la Sourate des fourmis (Al-naml - 27). Nous trouvons la huppe et la fourmi qui jouent leurs rôles comme s'il s'agissait d'un personnage ordinaire dans le récit ( p. 296 ). Nous voyons la fourmi qui avertit ses consœurs d'un mal éventuel qui risque de leur arriver. Elle leur demande de rentrer dans leurs demeures de peur que Salomon et ses armées ne les écrasent sous leurs pieds sans s'en rendre compte. La réaction de Salomon qui parlait aux animaux et comprenaient leur langue fut, selon le Coran: " Il sourit, amusé par ses propos et dit: permets-moi, Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux ".(Coran, 27,19).

Quant à la huppe, Salomon va se servir d'elle comme d'une informatrice qui lui parlera des autres royaumes qui lui étaient inconnus. " Puis il passa en revue les oiseaux et dit: pourquoi ne vois-je pas la huppe? est-elle parmi les absents? Je la châtierai sévèrement! ou je l'égorgerai! ou bien elle m'apportera un argument explicite. Mais elle n'était absente que peu de temps et dit: j'ai appris ce que tu n'as point appris; et je te rapporte de Saba' une nouvelle sûre. J'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu'elle a un trône magnifique. Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu de Dieu. Le diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés. Que ne se prosternent-ils pas devant Dieu qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez? Dieu! Point de divinité à part Lui, le Seigneur du Trône Immense. Alors Salomon dit: Nous allons voir si tu as dit la vérité ou si tu as menti. Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la sur eux; ensuite tiens-toi à l'écart d'eux pour voir ce que sera leur réponse. " ( Coran, 27,20-28 ).

Nous pouvons remarquer, d'après ce passage, la vigilance de la huppe. Elle était au courant de tout ce que la reine et son peuple faisaient. Le coté religieux est mis en exergue: la reine et son peuple se prosternent devant le soleil au lieu de Dieu, la huppe témoigne aussi que c'est le diable qui leur a embelli leurs actions et les a détournés du droit chemin. La huppe va plus loin et attire l'attention sur les causes essentielles qui doivent inviter à l'adoration de Dieu ( p. 297 ). N'est-ce pas Lui qui révèle ce qui est caché dans les cieux et sur la terre, Lui qui sait ce que les gens cachent et aussi ce qu'ils divulguent?

C'est cette position de la huppe qui a provoqué l'étonnement de Râzî puis celui d'autres exégètes. Ils étaient surpris par le geste de la huppe qui, dans sa vision des choses, a fait preuve d'une sagesse, d'une clairvoyance et d'une intelligence dépassant même les compétences de Salomon...

Cependant, si ces exégètes avaient étudié cette question dans la logique de la nécessité artistique du récit, ils auraient pu constater que ce type de personnage n'a pas existé en dehors du rôle qu'il joue dans le récit. C'est ainsi que les exégètes n'auront plus à s'étonner davantage...

D'ailleurs, nous rencontrons dans la littérature classique plusieurs exemples de genre de récit. Il suffit de donner ici l'exemple du livre " Kalîla wa Dimna " ( traduit par Ibn al-Muqaffa&). On y trouve les oiseaux et les animaux qui parlent et qui font preuve de sagesse. Mais je crois que l'origine de cet étonnement des exégètes ne vient que de leur incapacité à reconnaître ici ce qu'ils ont l'habitude de voir et de toucher, ce qui en force certains à recourir à l'explication du miracle...( p. 299 ).

* Les Hommes.

Dans les récits coraniques on trouve fréquemment la mention des hommes. Il s'agit dans la plupart du temps des prophètes...Parfois on trouve la mention des rois ou des ministres..., les frères de Joseph et ses compagnons de prison. Souvent le récit ne donne pas d'importance à la description physique de ceux-ci...(p. 305) Il n'y a pas non plus grande insistance sur leurs noms (hormis le cas des prophètes)...( p. 306 )

(D'une façon générale), la mention des hommes est liée à des événements importants de l'histoire... Si nous essayons de comprendre leurs réactions et leurs états psychologiques tels que les récits les présentent, nous pouvons comprendre les conditions dans lesquelles vivait le prophète Mohammed dans son milieu mekkois... C'est d'ailleurs ce qui explique le but de ce type de récits qui vise la consolation du prophète et la diminution de la pression qu'il subit... ( p. 313 ).

* Les femmes.

En évoquant les femmes dans les récits, le Coran n'a pas transcendé la tradition courante qui est marquée par deux caractéristiques: la femme est considérée comme l'auxiliaire de l'homme, et son prénom ne doit pas se prononcer publiquement tout seul ...

En parlant d'Ève, par exemple, le Coran ne cite jamais son prénom. Ce qui nous parait étrange surtout qu'il s'agit de la mère de l'humanité, de la première femme venue dans ce monde, et puis c'est bien elle - selon la Bible - qui a poussé Adam à manger de l'arbre dont Dieu leur a interdit de manger le fruit ce qui leur a coûté d'être expulsés du paradis...

Si nous passons en revue toutes les femmes citées dans les récits coraniques, nous constatons qu'elles obéissent à la même règle...S'il s'agit d'une femme mariée, on rencontre souvent l'expression " la femme d'untel " (Imra'atu fulân ). On trouve, par exemple, " la femme de Noé, la femme de Loth, la femme d'Abraham, la femme de 'Imrân, la femme du Pharaon ".

Pour les femmes non mariées on ne cite que le mot " Imra'atun "( femme), c'est d'ailleurs le cas pour la reine de Saba... ( p. 317 ).

Une seule femme échappe à cette règle, quand le Coran parle de Maryam ( Marie ). Ceci est dû, aussi une autre fois, à un contexte où les gens croyaient que Jésus est le fils de Dieu alors que le Coran cherchait à abolir cette croyance. Il a donc insisté sur le fait que &Ïsâ (Jésus) est le fils de Marie, que sa naissance prodigieuse se produisait sans père et que cette naissance est semblable à celle d'Adam que la paix soit sur eux. C'est donc la raison pour laquelle le Coran a cité explicitement le prénom de Marie et même l'a répété plusieurs fois en disant qu'il est le fils de Marie et non pas le fils de Dieu. ( p. 318 ).

http://www.le-sri.com/khalaf.htm

  • e6un7

 

 

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Commentaires (1)

1. KADEM 03/07/2012

SALLAOU 3ALA MOHAMMED

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