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Celui qui se convertit à l'islam doit-il prendre un bain complet (ghusl) avant de le faire / après l'avoir fait ?

Images le savoir

 

– Pour l'école hanbalite, qui est de l'avis c plus haut cité, lorsqu'un non-musulman se convertit à l'islam, il a systématiquement l'obligation de prendre un bain après s'être converti. Et ce, qu'il avait déjà été dans le passé en état d'impureté rituelle ou qu'il ne l'avait jamais été (parce que n'ayant jamais vécu ce qui cause cet état). Cette école se fonde sur ce que Qays ibn 'Assim relate : "Je me suis rendu auprès du Prophète (que Dieu le bénisse et le salue) alors que je voulais entrer en islam ; il m'ordonna de prendre un bain avec de l'eau et du sidr" (Abû Dâoûd, 355). Elle appréhende ce terme comme induisant une obligation.

– Pour l'école shafi'ite, qui est (elle aussi) de l'avis c, lorsqu'un non-musulman se convertit à l'islam, s'il n'avait jusqu'à présent jamais été en état d'impureté rituelle, il n'aura pas l'obligation de prendre un bain après s'être converti à l'islam, mais la simple recommandation de le faire. C'est en effet comme signifiant une simple recommandation que cette école comprend le hadîth relaté par Qays ibn 'Assim cité ci-dessus. Le fait est que par ailleurs il n'est pas relaté, par rapport à ces très nombreuses personnes ayant embrassé l'islam à l'époque du Prophète, qu'il leur ait dit qu'elles devaient prendre un bain. Dès lors, un ou deux hadîths montrant cela pour une cause aussi répandue ne peu(ven)t signifier une obligation.
Par contre, si cet homme avait été au moins une fois dans sa vie en état d'impureté rituelle majeure, il devra, après s'être converti à l'islam, prendre un bain, afin de se mettre en état de pureté rituelle pour pouvoir accomplir la prière rituelle (salât). Le fait est que, d'une part, l'état d'impureté majeure antérieur est pris en considération et demeure malgré la conversion à l'islam, et, d'autre part, tant qu'il était non-musulman, même s'il prenait un bain, celui-ci ne serait pas valide, car il s'agit d'une action purement cultuelle ('ibâda mah'dha), dont la validité (sihhat ul-adâ') demande que l'on soit musulman lorsqu'on l'accomplit. Il devra donc prendre un bain après s'être converti à l'islam.

– Selon un avis de l'école hanafite – avis qui correspond à l'avis a plus haut cité –, quand un non-musulman se convertit à l'islam, il n'a jamais l'obligation de prendre un bain pour se purifier, car lorsqu'il était devenu en état d'impureté rituelle majeure, il n'avait jamais été sujet à l'obligation de se purifier, vu qu'étant alors non-musulman (Al-Bahr ur-râ'ïq 1/120).
Le bain reste cependant systématiquement recommandé lorsqu'on se convertit à l'islam, mais cela est indépendant de l'état de pureté ou d'impureté rituelles. Cette recommandation est induite par le hadîth relaté par Qays ibn 'Assim, que cette école comprend elle aussi comme signifiant une simple recommandation, pour la même raison que celle évoquée par l'école shafi'ite.

– Mais en vertu de l'avis b de l'école hanafite – c'est l'avis qui a été retenu au sein de cette école – lorsqu'un non-musulman se convertit à l'islam, selon qu'il n'aura pas encore, ou aura déjà pris un bain depuis la plus récente occasion où il était entré en état d'impureté rituelle majeure, il aura, ou n'aura pas l'obligation de prendre un bain pour se mettre en état de pureté rituelle (Al-Bahr ur-râ'ïq 1/120, Ad-Durr ul-mukhtâr 1/307). Ainsi...
- S'il a été ne serait-ce qu'une fois en état d'impureté rituelle majeure et n'a depuis pas pris de bain complet, l'homme a l'obligation de prendre un bain soit avant de se convertir à l'islam, soit après.
- Par contre, s'il ne se trouve pas dans l'obligation de prendre le bain (soit qu'il n'était jamais devenu en état d'impureté rituelle, soit qu'il était devenu ainsi mais avait déjà pris un bain complet depuis le plus récent état d'impureté), prendre un bain à l'occasion de la conversion reste simplement recommandé, pour la raison sus-évoquée.
Cet avis se fonde sur le fait que c'est avant de prononcer les deux témoignages de foi que Thumâma prit son bain (lire attentivement le hadîth rapporté par al-Bukhârî, 450) ; et il n'est nulle part mentionné que le Prophète lui ait dit de prendre de nouveau un bain après sa conversion. De même, quand Omar ibn ul-Khattâb, alors encore non-musulman, voulut toucher les feuillets du Coran qu'il avait trouvés chez sa sœur et son beau-frère, sa sœur lui demanda de faire au préalable ses ablutions.
Si donc l'homme avait pris un bain complet depuis la plus récente occasion où il avait été en état d'impureté rituelle majeure, ce bain, même pris alors que non-musulman, est valide, et si cet homme se convertit à l'islam, il n'a plus l'obligation de prendre un nouveau bain avant d'accomplir la prière rituelle (salât). Par contre, si, avant de se convertir à l'islam, cet homme n'avait pas pris de bain complet après la dernière occasion où il avait été en état d'impureté rituelle majeure, alors, une fois converti à l'islam, il devra obligatoirement prendre un tel bain avant de pouvoir accomplir une prière rituelle.

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=605

 

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