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La fête des mère; origine et célébration par les musulmans

Chaque année, à peu après à la même période nous célébrons la fête des mères. Mais au fait d'où vient cette charmante fête ? Comment la fête-t-on dans les autres pays ? Mômes.net fait un point sur la fête des mères. 

Chaque année, nous fêtons les mamans. Nous les remercions de l'attention, de la protection et de l'amour qu'elles nous donnent. Cette tradition n'est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.

La fête des mères au temps des Gaulois

La fête des mères remonte au temps d'Astérix, c'est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l'honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des Dieux.

La fête des mères que l'on connaît

La version moderne de la fête des mères nous vient directement des États-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d'instaurer une journée en l'honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

La fête des mamans françaises

Mais en France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C'est le premier qui a évoqué l'idée d'une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d'honorer les mères de familles nombreuses.

Il faut cependant attendre le 20 avril 1926, pour que la première "journée des mères" nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères de familles nombreuses, avec remise de "Médailles de la Famille française". Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'en 1941, moment, où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l'attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu'il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de "femme-objet". La grande "invention" de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain !

En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.

La fête des mères est une fête internationale.

 

La Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Italie, La Turquie ou encore la Russie se sont aussi calqués sur la tradition instaurée par les Etats-Unis pour fêter leurs mamans nationales.

 

> En Belgique, les mamans ne se fêtent pas le même jour en fonction des régions. La majorité des belges célèbrent leur maman le deuxième dimanche de mai. Dans la région d'Anvers, la fête des mères est le 15 août, qui est le jour de Marie dans la religion catholique.

> En Angleterre, la fête des mères, appelée Mothering Sunday, est toujours célébrée le 4e dimanche de carême, c'est à dire aux environs de la mi-mars.

> En Allemagne, le jour de la fête des mères, les mamans ne travaillent pas. La fête des mères est célébrée le deuxième dimanche de mai depuis plus de 75 ans. Le jour de la fête des mères, les enfants sont aux petits soins pour leur maman tout au long de la journée.

> En Espagne, on fête les mères le premier dimanche du moi de mai. Ce jour-là, les mères et les grand-mères ne cuisinent pas. Les restaurants respectent cette coutume en offrant une fleur aux mères et aux grands-mères.

> Au Canada, la fête des mères est célébrée chaque année le deuxième dimanche du mois de mai. Comme en France, les petits enfants bricolent un cadeau pour leur maman, avec leur maîtresse ou avec l'aide de leur papa. C'est une fête officielle et tous les petits canadiens y mettent tout leur cœur pour qu'elle soit réussie.

Une fête annuelle chez les musulmans

Face à cette frénésie de dépenses, beaucoup de personnes notamment musulmanes comme Dialla, considèrent que la Fête des mères a perdu son essence. Dommage, car elle doit avant tout être le symbole de la gratitude de l’enfant envers sa mère. Face au marché, l’aspect symbolique semble s'être effacé alors qu’un simple mot doux et un gros bisou suffiraient amplement.

En outre, comme on l'a vu, cette fête n'est pas vraiment intégrée dans les mœurs des familles musulmanes car, dans la religion musulmane, les deux seules fêtes qui peuvent être célébrées sont l'Aïd el-Fitr (Fête de fin du Ramadan) et l'Aïd el-Kébir (Fête du sacrifice).

Pourtant, plusieurs pays musulmans ont intégré la Fête des mères à leur calendrier. L'Egypte a été le premier pays arabo-musulman à le faire. En 1956, deux frères Mustafa et Ali Amin, fondateurs du journal Akhbaar Al-Yawm, ont instauré une date pour fêter les mamans. Elle est fixée au 21 mars. D’autres pays arabes ont suivi l’Egypte et repris cette date comme l’Irak ou le Qatar. Ces pays musulmans partent du principe que la place de la mère est très importante et que lui réserver une date symbolique pour la fêter n’est donc pas « haram ».

Rappelons que, dans l’islam, la mère prend une place particulière. Dieu ordonne à l’homme de bien se comporter à l’égard de ses parents et tout particulièrement à l’égard de sa mère. « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durant trente mois », peut-on lire dans le Saint Coran.

Ce comportement doit être constant car, dans la tradition islamique, la mère doit être choyée chaque jour. « Ça fait plaisir de recevoir des cadeaux mais c'est pas suffisant. Le respect vaut beaucoup plus que les cadeaux. Cette Fête devrait avoir lieu 365 jours par an, car il ne faut pas oublier que le paradis est sous les pieds des mères »,


 

http://www.momes.net/Fetes/Fete-des-meres/L-origine-de-la-fete-des-meres

http://www.saphirnews.com/La-Fete-des-meres-une-fete-quotidienne-pour-les-musulmans_a14573.html

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Le statut de la célébration du nouvel an de l’Hégire

 

Bonne annee de l hegir 1436 majda maalal

Certes, le fait de célébrer le nouvel an de l’hégire en en faisant un jour férié, d’organiser des fêtes et des festivals et d’envoyer des messages [de vœux], fait partie des innovations et des choses inventées que notre religion interdit. En effet, ce genre de festivités n’a jamais eu lieu à l’époque des meilleures générations de l’Islam et si cela contenait un quelconque bien, [les musulmans de l’époque] nous auraient précédé en cela.

Les plus célèbres à avoir instauré cette tradition innovée sont sans doute les gouverneurs de l’état des ‘Oubaydiyya en Egypte. D’ailleurs, Al-Maqrîzî dans ses Khoutat, a cité le nouvel an parmi les jours que les ‘Oubaydiyôun ont établi comme étant jours de fêtes et des occasions. De même que les califes fatimides accordaient une attention particulière à la veille du premier Mouharram de chaque année car cela représentait la première nuit de l’année et son commencement.

Aussi, il ne fait aucun doute qu’il n’y pas d’innovation qui se propage chez les musulmans sans qu’une sounna ne disparaisse en parallèle. Ainsi, tout le bien réside dans le suivi [des salafs] et tout le mal se trouve dans l’innovation.

Le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - a dit : « Prenez garde aux choses nouvelles, toute chose nouvelle est innovation et toute innovation est égarement», rapporté par Abou Dawôud.

Il dit aussi : « Quiconque innove dans notre affaire (la religion) une chose qui n'en fait pas partie, celle-ci sera alors rejetée ».

En plus d’être une innovation, la célébration du nouvel an de l’hégire constitue une imitation des juifs et des chrétiens dans leur tradition de fêter le nouvel an chrétien. Or, il nous a été interdit par les textes du Livre et la Sounna, de suivre les passions des gens du Livre et de les imiter.

Allah dit : « Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suit pas les passions de ceux qui ne savent pas. »
A ce propos, voir les explications d’Ibn Taymiyya concernant ce verset dans son précieux livre : Iqtidâ² As-Sirât Al Moustaqîm Moukhâlafat Ashâb Al Djahîm(Emprunter la voie de la droiture et contredire les habitants de la Géhenne).

Le Hadîth par ailleurs dit : « Celui qui imite un peuple, fait partie d’eux » et aussi : « Ne fait pas partie des nôtres celui qui imite autrui ».

Et il ne fait aucun doute que ceci constitue une menace terrible car le Prophète – salla Allahou ‘alayhi wa sallam - ne se désavoue pas [de la sorte] de celui qui commet [simplement] une chose détestable. Plutôt, il se désavoue du mécréant ou de celui qui a commis un interdit grave faisant partie des grands péchés dans le but de le menacer. Ainsi, l’imitation des mécréants dans leur koufr est une mécréance et les imiter dans ce qui est interdit est également interdit. Lorsqu’il s’agit de les imiter dans leurs traditions invalides, cela est également illicite comme l’a démontré Cheykh Al Islam, preuves à l’appui, dans son livre précité plus haut. Participer à leurs fêtes ou les suivre et les imiter en cela l’est aussi.

Il faut savoir que la célébration du nouvel an fait partie des fêtes citées par les juifs dans leur Thora falsifiée, ils appellent cela : Roch Hachana, le premier mois du nouvel an juif. Par la suite, les chrétiens suivirent et imitèrent cette tradition en célébrant le nouvel an chrétien. Plus tard, les ignorants parmi les musulmans en firent de même et transposèrent cette célébration au début de l’année hégirienne. Malgré cela, beaucoup d’autres parmi eux prirent également part à la célébration du nouvel an chrétien.

Evidemment, toutes ces choses sont des innovations et des choses blâmables auxquelles le musulman raisonnable s’abstient de participer. Il doit aussi réprouver ces agissements avec sagesse ; en prêchant la bonne parole aux gens et en enseignant aux ignorants parmi eux que les musulmans n’ont que deux fêtes : ‘Îd Al Fitr et ‘Îd Al Adhâ et qu’excepté cela, il n’est permis de célébrer aucune autre fête, qu’elle soit à connotation religieuse, nationaliste ou autre.
Et ce, en vertu du Hadîth rapporté par Anas - qu’Allah l’agrée - qui dit : « Quand le Prophète – salla Allahou ‘alayhi wa sallam - arriva à Médine, il trouva que les gens avaient l'habitude de s'amuser pendant deux jours qu'ils avaient choisis dans l'année. Il leur dit alors: " Allah vous a remplacé ces deux jours de fête par deux autres meilleurs : ce sont le jour d'Al Adha et celui d'Al Fitr " ».

Enfin, nous rappelons que les musulmans n’ont pas besoin de célébrer des fêtes et des festivals où ils imitent les mécréants afin de se rappeler la Hidjra(l’émigration) d’Al Moustafâ, salla Allahou ‘alayhi wa sallam.

Bien entendu, ils ne devraient jamais perdre de vue le véritable sens de la Hidjra, cet acte grandiose qui fut une étape déterminante et indispensable à l’établissement de l’Etat islamique. Cette émigration constitua une limite entre le Vrai et le Faux et entre les adeptes du monothéisme (tawhîd) et les adeptes de l’associationnisme (chirk).

Ainsi l’alliance et le désaveu font partie des principes les plus solides de la foi, le musulman doit réaliser ce principe et le vivre au quotidien en se séparant du chirket de ses adeptes et en s’alignant sur le tawhîd, en le secourant et en secourant ses adeptes.

Cette Hidjra doit leur rappeler la parole du Tawhid qu’ils prononcent et répètent jours et nuits en étant debout ou assis, lors de l’adhân, la salât, et durant toute leur vie. Ils devraient aspirer à réaliser toute la transcendance et la singularité que cette parole renferme, en veillant à épurer leur adoration de toute formes deChirk et à infirmer la Seigneurie à tout autre qu’Allah, ainsi qu’à exclure de leur alliance les non croyants et les adeptes de tout autre religion que l’islam, et à vouer une adoration exclusive à Allah dans le jugement et la législation.

Nous implorons Allah afin qu’Il gratifie les musulmans d’un beau retour vers leur religion.

Prières et salutations sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons.

 

Réponse du cheykh Abou Mohammed Al-Maqdissî

http://www.musulmans-du-monde.fr/article-le-statut-de-la-celebration-du-nouvel-an-de-l-hegire-64847921.html

 

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