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sang

Pourquoi le sang est-il rouge ?

Globules rouges
Hématies du sang humain appelées aussi globules rouges à cause de leur forme et de leur couleur.

La principale substance constitutive du sang, du point de vue fonctionnel, c'est le globule rouge. C'est lui qui transporte l'oxygène des poumons vers les muscles et c'est encore lui qui débarrasse ces derniers de leur principal déchet : le dioxyde de carbone. Le globule rouge contient de l'hémoglobine qui est un pigment rouge. La molécule d'hémoglobine contient des atomes de Fer, c'est lui qui confère au sang sa teinte particulière.

L'élément Fer possède un spectre d'émission qui comporte une raie visible au niveau de la longueur d'onde correspondant à la couleur rouge (à chaque longueur d'onde de la lumière correspond une couleur). Ce spectre est une sorte de « carte d'identité » de l'élément car chaque élément a un spectre différent de celui des autres. Lorsque le Fer est exposé à un faisceau de lumière blanche (addition de toutes les couleurs), il absorbe toutes les longueurs d'ondes visibles et il renvoie seulement des photons dont la longueur d'onde correspond au rouge. L'œil d'un observateur ne voit donc que le rouge.

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Le cerveau dans le coeur

(JPEG)

La définition du cœur ;ur est complexe. Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle  ; le cerveau contrôlant tout le corps et que le cœur n’était qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre certains versets du Coran, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation. Elle illustre également certains hadiths du Prophètes saws.

 

Côté Coran

Nombreux sont les versets  coraniques qui mentionnent le cœur, ils sont parfois associés à la raison par l’emploi d’expressions telles que « qui comprennent » ou « qui raisonnent ». En voici quelques-uns.

« Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin »
Sourate 50, Qaf, verset 37

« C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leurs cœurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 3

« Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas : et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran , tu évoques Ton Seigneur l’Unique, ils tournent le dos par répulsion. »
Sourate 17, Al Isra’ (Le voyage nocturne), verset 46

« Il est en parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran) [...] »
Sourate 6, Al An’am (Les bestiaux), verset 25

« Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l’arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. »
Sourate 9, At-Tawbah (Le repentir), verset 87

A travers de ces quelques versets, on comprend qu’il existe bien un lien entre le cœur et la raison. Habituellement la raison est associée au cerveau, il est donc question d’une relation entre le cœur et le cerveau inconnue de la science jusqu’à récemment.

Côté science

En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.

Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :

-  Communication neurologique (système nerveux)
-  Communication biophysique (pression des ondes)
-  Communication biochimique (hormones)
-  Communication énergétique (champs électromagnétiques)

Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons.

Brièvement, voici la description des différents modes de communication.

1- Communication neurologique

Les neurologistes ont maintenant découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.

Pour mieux comprendre la suite, voici le schéma d’un neurone :

(JPEG)

Les dendrites conduisent l’influx nerveux, induit à son extrémité jusqu’au noyau : c’est un prolongement afférent. Alors que l’axone conduit l’influx nerveux du noyau vers son extrémité, c’est un prolongement efférent. 

Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.

Les ganglions cardiaques intrinsèques sont distribués en particulier autour des orifices des principaux vaisseaux. Lorsqu’on observe la section transversale d’un ganglion cardiaque intrinsèque, on trouve au centre une masse de dendrites qui interconnecte les neurones individuels. C’est la structure idéale pour une unité de calcul neural indépendante.

Il existe donc une de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.

Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons [1] que nous ne détaillerons pas ici. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.

2- Communication biophysique

Nous apprenons qu’un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Les implications de ces découvertes sont explorées dans une troisième étude qui montre que, dans les états de grande cohérence du rythme cardiaque, les individus montrent une amélioration significative de performance cognitive [2]. En d’autres termes, plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).

3- Communication biochimique

Les spécialistes de biologie moléculaire ont découvert que le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.

4- Communication énergétique

La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps. On ne peut s’empêcher de penser à la parole du Prophète saws à ce propos : « N’y a t il pas dans le corps un morceau qui s’il est sain, tout le corps le sera aussi et s’il est corrompu le corps le sera également ? Ne s’agit-il pas du cœur ? » (Boukhari, Mouslim)

Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).

Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.

La recherche menée à l‘IHM suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous. Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne [3].

L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger. La science nous dira peut-être plus précisément de quelle façon dans l’avenir incha Allah. Ceci confirme l’importance de choisir son entourage, ses amis, comme cela est recommandé dans le Coran et la sunnah. En effet, Allah l’Exalté a dit :

« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face.  »
Sourate 18, Al Kahf (La caverne), verset 28

Selon Abou Sa’id Al Khoudri (Allah soit satisfait de lui), le Prophète saws a dit : « Ne tiens compagnie qu’à un homme croyant et que ne partage ton repas qu’avec un homme pieux ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

Selon Abou Hourayra (Allah soit satisfait de lui), le Prophète saws a dit : « L’homme a la même religion que son ami. Que l’un de vous fasse donc bien attention à celui qu’il prend pour ami ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

 

Ces récentes découvertes ne peuvent que nous rendre humble face à la grandeur de la création d’Allah, gloire à Lui. Les scientifiques découvrent uniquement ce qu’Il veut que nous connaissions. Et toutes ces découvertes sont en adéquation avec le Coran et la sunnah ! Gloire à Allah, seigneur des mondes.


Références :

-  http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_20.html
-  http://husol.hahnemann.edu/chaosjk1.htm
-  http://www.healthandage.com/html/res/aging_of_you/content/8.htm
-  http://www.heartmath.org/research/our-heart-brain.html
-  http://www.heartmath.com/pr/headheartconnect.html

 


 

[1] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_22.html

http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_23.html

[2] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_24.html

[3] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_21.html

Leila. R

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Soubhana Allah:pourquoi les reptiles ont-ils le sang froid ?

سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك 

Et dans votre propre création, et dans ce qu’Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Coran, 45 : 4)

serpent sang froid

La thermorégulation est le mécanisme qui permet à un organisme de conserver une température constante. Elle est le résultat de production et de déperdition de chaleur. On distingue les organismes homéothermes des poïkilothermes. Les poïkilothermes sont des organismes dont la température interne n'est pas constante. La thermorégulation se fait par la  thermolyse (perte de chaleur) et la thermogenèse (production de chaleur).

Les animaux poïkilothermes (ou à « sang froid ») sont des animaux ayant une température corporelle qui varie. Par cette caractéristique, ils diffèrent et s'opposent aux homéothermes qui ont une température interne relativement stable. Ils ne sont pas à confondre avec les hétérothermes qui sont des homéothermes dont la température corporelle habituellement stable, varie dans certains cas (les animaux qui hibernent, les nourrissons dont la température corporelle n'est pas encore stable, etc.)

La plupart des organismes poïkilothermes (qui ne contrôlent pas leur température corporelle) sont également ectothermes (c'est-à-dire que leur chaleur corporelle provient de l'extérieur). Il existe toutefois des cas particuliers, et il est nécessaire de rappeler que poïkilotherme et ectotherme ne sont pas synonymes.

Cette non-maîtrise de leur température interne les empêche d'avoir une activité « normale » lors des périodes froides, mais c'est une caractéristique beaucoup plus économe en énergie que les homéothermes. Les deux types ont survécu car ils sont caractéristiques de modes de vie différents, même si on considère que l'homéothermie est un caractère évolué.


 

Les animaux à sang froid font référence à 3 principaux mécanismes de thermorégulation.

  1. L'exothermie : les animaux contrôlent la température de leur corps grâce à des moyens externes (se mettre au soleil, par exemple).
  2. La poïkilothermie : la température de ces animaux varie, souvent en fonction de la température ambiante de l'environnement immédiat.
  3. Le bradymétabolisme : le métabolisme au repos est bas (p.e. en cas de conditions hivernales extrêmes, ou par manque de nourriture) ; ces animaux peuvent "sombrer" dans des états proches de la mort, jusqu'au retour de conditions favorables (comme pour l'hibernation).

Très peu d'animaux possèdent seulement l'une de ces 3 caractéristiques ; la plupart utilisent une combinaison de ces 3 aspects de thermophysiologie (avec leurs contreparties : endothermie, homéothermie et tachymétabolisme), pour couvrir un large spectre de tous les types de températures corporelles.

Différentes stratégies de contrôle de température incluent :

  • Les serpents et les lézards, profitant du soleil sur des rochers
  • Les poissons, changeant de profondeur en fonction de la température de l'eau
  • Les animaux du désert, tirant profit du sable pendant la journée
  • Les insectes, réchauffant les muscles de leurs ailes en produisant des vibrations

Souvent, les poïkilothermes ont un métabolisme plus complexe que les homéothermes. Pour une réaction chimique importante, ils peuvent en effet avoir des systèmes de 4 à 10 enzymes, qui opèrent à différents niveaux de températures. En conséquence, les poïkilothermes ont souvent des génomes plus complexes que leur homologues homéothermes dans une même niche écologique. Un bon exemple est la grenouille, ainsi que le crapaud.


 

Source:Wikipédia

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Le caractère sacré du sang, des biens, et de l’honneur

Il est certifié dans les deux recueils authentiques et autres que le Prophète a fait un sermon le jour du sacrifice. Le point sur lequel il insista le plus fut le caractère sacré du sang, des biens, et de l’honneur. Bon nombre de propos prophétiques rapportés par plus d’un Compagnon (radiya Allahou `anhou) viennent détailler cet événement. Entre autres, selon ibn ‘Abbâs (radiya Allahou `anhou), le Messager d’Allah a fait un sermon le Jour du sacrifice, où il a déclaré :

« O gens ! Quel jour sommes-nous ?

- Un jour sacré, ont-ils répondu.

- Sur quelle terre sommes-nous ?

- Sur une terre sacrée ?

- Quel mois sommes-nous ?

- Un mois sacré.

- Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme sont sacrés votre jour-ci, votre terre-là, et votre mois-ci.

Après l’avoir répété trois fois, il a levé ses yeux au ciel pour s’exclamer : « O Allah ! Ai-je transmis ? O Allah ! Ai-je transmis ? » Ibn ‘Abbâs (radiya Allahou `anhou) a commenté : « Par Celui qui détient mon âme entre Ses Mains ! C’est son testament à sa communauté ».

« Que la personne présente transmette à celle absente ! Poursuivit le Prophète . Surtout ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. » Rapporté par al Bukhârî (1739) ;

 

De plus, il y a le Hadith d’Abû Bakra Nafi’ ibn el Harîth at-Thaqafî (radiya Allahou `anhou) où celui-ci raconte : « Le Prophète nous a fait un sermon le jour du Sacrifice. Il a demandé :

- Savez-vous quel jour sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux, avons-nous répondu.

Il s’est tu, un instant, à tel point que nous avons pensé qu’il allait le désigner par un autre nom.

- N’est-ce pas le jour du Sacrifice ?

- Bien sûr !

- Quel mois sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux, avons-nous répondu.

Il s’est tu un instant à tel point que nous avons pensé qu’il allait le désigner par un autre nom.

- Ne sommes-nous pas en Dhul Hijja ?

- Bien sûr !

- Sur quelle terre sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux, avons-nous répondu.

Il s’est tu un instant à tel point que nous avons pensé qu’il allait la désigner par un autre nom.

- Ne sommes-nous pas sur la Terre Sacrée ?

- Bien sûr !

- Votre sang et vos biens vous sont sacrés comme sont sacrés, votre jour-ci, au cours de votre mois-ci, et sur votre terre-là. Ne vous ai-je pas transmis ?

- Oui ! Avons-nous répondu.

- O Allah ! Sois-en Témoin ! Que la personne présente transmette ce message à celle absente ! Une personne l’ayant reçu est susceptible de mieux l’assimiler que celle qui l’a entendu. Surtout ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. » Rapporté par al Bukhârî et Muslim L’Authentique d’el Boukhari (1741) et L’Authentique de Mouslim (1679) ;

 

D’après ‘Abd Allah ibn ‘Omar (radiya Allahou `anhou), le Prophète a déclaré à Mina :

« Quel jour sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux.

- C’est un jour sacré. Savez-vous sur quelle terre sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux.

- Une terre sacrée. Savez-vous quel mois sommes-nous ?

- Allah et Son Messager le savent mieux.

- Un mois sacré. Allah vous a interdit votre sang, vos biens, et votre honneur comme sont sacrés ce jour-ci, sur votre terre-là, et au cours de ce mois-ci. » Rapporté par el Bukhârî (1742) ;

 

Jarir ibn ‘Abd Allah el Bajalî (radiya Allahou `anhou) a demandé au Prophète au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Fais taire l’assemblée ! » Ensuite, il a dit : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. » L’Authentique d’el Boukhari (121) et L’Authentique de Mouslim (65) ;

 

Nombreux sont Les Hadiths dans ce registre.

 

Ce sermon illustre et ces justes paroles démontrent comment la vie du musulman, ses biens, et son honneur sont précieux et défendus. Il n’est pas permis de les violer, de quelque façon qu’il soit. Le Cheikh de l’Islam ibn Taymiyya a donné l’explication suivante :« En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (défendus). Ils ne peuvent être profanés sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète a déclaré au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme sont sacrés ce jour-ci, sur votre terre-là, et au cours de ce mois-ci. » Rapporté par el Boukhari (1741) et Mouslim (1679), selon Abou Bakra, qu’Allah l’agrée ;

 

Il a déclaré également : « Tout ce qui concerne le musulman est sacré (interdit) pour le musulman : son sang, ses biens, et son honneur. » Rapporté par Mouslim (2564), selon Abou Houraïra, qu’Allah l’agrée ;

 

Il a dit également : « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. »

Dans cet ordre, il a dit : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.

- Cher Messager d’Allah ! Lui a-t-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?

- Il cherchait à tuer son adversaire, a-t-il expliqué.» Rapporté par el Boukhari (31) et Mouslim (2888), selon Abou Bakra, qu’Allah l’agrée ;

 

Il a dit également : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. » Rapporté par el Boukhari (121) et Mouslim (65), selon Jarir ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée ;

 

Il a dit aussi : « Quiconque dit à son frère : mécréant, verra cette sentence s’appliquer à l’un des deux. » Majmou’ el Fatawa (283/3) ; Tous ces Hadiths sont dans les deux recueils authentiques. Rapporté par el Boukhari (6104) et Mouslim (60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée ;

 

Le Prophète a lourdement insisté sur le caractère sacré de ces trois choses : la vie, les biens, et l’honneur. Il a mis l’accent sur leur importance d’un ton sévère. Il a même comparé cela au jour sacré, au cours du mois sacré, et sur les terres sacrées. S’il l’a répété plusieurs fois, c’est en raison de son importance extrême et de sa gravité. Il a même ordonné aux personnes présentes de transmettre le message aux personnes absentes.

 

Il a ainsi attiré leur attention et a interpellé leur conscience en les questionnant sur le jour, le mois, et le pays dans lesquels ils étaient. Il leur a rappelé qu’ils étaient sacrés bien que la chose soit notoire et ancrée dans les esprits. Il les a en fait , préparés à concevoir le caractère sacré du sang du musulman, ainsi que ses biens et son honneur. L’érudit ibn Hajar – Allah lui fasse miséricorde – a fait remarquer : « S’il a comparé le caractère sacré du sang, de l’honneur, et des biens à celui de ces trois choses, c’est parce que l’auditoire ne voyait pas les choses ainsi, autrement dit, il ne tolérait pas que l’on puisse violer le sacré. Ils trouvaient que l’auteur d’un tel sacrilège méritait tous les blâmes. S’il a posé cette question avant d’établir cette comparaison, c’est pour leur rappeler qu’ils sont effectivement sacrés. Il a établi ce qui était déjà ancré dans les cœurs pour fonder ce qu’il voulait édifier, afin de le confirmer. » Feth el Bari (3/576) ;

 

Par ailleurs, le Prophète (saw) nous a mis en garde contre autre chose non moins importante au cours de ce fameux sermon, en relation avec l’interdiction de s’en prendre à des vies humaines à travers ses paroles : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. » Rapporté par el Boukhari (1741) et Mouslim (1679), selon Abou Bakra,qu’Allah l’agrée ;

 

Cette mise en garde est d’une grande éloquence. « Il a qualifié les personnes qui s’entretuent impunément de mécréants, comme il a qualifié cette action de mécréance. » Majmou’ el Fatawa d’ibn Taïmiya (355/7) ;

 

Cela ne correspond pas toutefois à de l’apostasie. C’est un acte de mécréance mineure. Cependant, cette expression démontre que cette action fait partie des branches condamnables de l’infidélité, cette caractéristique étant inadmissible. L’Islam a eu pour vocation de mettre en garde contre de telles actions et les a purement réprouvées afin de réunir les cœurs et de consolider les liens dans une société où le sang n’est pas versé impunément ni répandu sans raison. Dans le sens de ce hadith, le Prophète a dit : « Insulter un musulman, c’est de la perversité, et le tuer c’est de la mécréance. » Rapporté par el Boukhari (48) et Mouslim (64), selon ‘Abd Allah ibn Mes’oud, qu’Allah l’agrée ;

 

Il incombe donc, à tout musulman de faire extrêmement attention à ne pas commettre une telle monstruosité, cette faute irréversible, j’entends par-là, de s’acharner sur la vie des musulmans, sur leur argent ou leur honneur. Un homme a envoyé un courrier à ibn ‘Omar (radiya Allahou `anhou) lui priant de lui écrire le savoir en entier. Il lui a répondu en ces termes : « Le savoir abonde, mais si tu peux rencontrer Allah le dos allégé du sang des gens, le ventre vide d’avoir consommé leurs biens, la langue exempte d’avoir atteint leur honneur, tout en étant fidèle à leur unité, alors fais-le. » Siar A’lem e-Noubala (222/3).

 

Prêches et Sermons Extraits du Pèlerinage de l’Adieu

Ecrit par : ‘Abd er-Razzâq ibn ‘Abd el Muhsin el Badr

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