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Blog de Islamiates

Comment développer l'habitude d'être heureux?

Avez-vous juste envie d'être heureux, comme la plupart des gens, ou investissez-vous temps, énergie et argent pour être heureux?

La plupart des gens évoquent le manque d'argent, le manque de temps, le manque de l'âme soeur, le manque d'énergie, le boulot ch...., le manque de chance, le manque de confiance en soi etc...

Si vous voulez plus de temps vous ne pouvez pas continuer à sacrifier 40h ou plus par semaine à votre entreprise

Si vous voulez plus d'argent vous ne pouvez pas continuer à être uniquement salarié ou fonctionnaire

Si vous voulez plus d'amour vous ne pouvez pas continuer à stagner et rester tel que vous êtes

Si vous voulez être plus Heureux vous ne pouvez pas continuer à penser, agir et vivre exactement de la même façon.

Votre Vie actuelle n'est que la conséquence de vos choix passés.Si vous ne savez pas précisément quel est le Sens de Votre Vie, vous avancez probablement dans la mauvaise direction.

Si vous voulez être plus heureux, il est temps de prendre un nouveau Chemin

Les gens heureux sont en meilleure santé, se sentent mieux et sont plus performants au travail. Si être heureux nous apporte tant de bénéfices, pourquoi ne pas prendre l'habitude d'être heureux tout le temps ? L'ancien président américain, Abraham Lincoln, a déjà dit : « La plupart des gens sont aussi heureux qu'ils veulent bien l'être. » Le vieux « Abe » avait bien raison. La responsabilité d'être heureux nous incombe pleinement.

Bien des gens commencent des relations amoureuses avec l'idée que l'autre personne les rendra heureux. Ces mêmes personnes espèrent être plus heureuses un jour lorsque les études seront terminées, lorsqu'elles auront de l'argent de côté, lorsqu'elles auront leur propre maison, lorsqu'elles auront des enfants, ou encore, lorsque les enfants seront partis de la maison, etc. Ces personnes remettent leur bonheur à plus tard plutôt que de prendre la décision d'être heureux maintenant. Le bonheur est pourtant une habitude qui peut être développée. À cet effet, voici 12 idées afin de développer l'habitude d'être heureux.

À tous les jours, prenez l'habitude :

1. De sourire. Souriez à vous-même lorsque vous vous regardez dans un miroir, votre estime personnelle s'en portera mieux. Souriez aussi aux gens que vous croisez sur la rue et au travail. Les gens souriants dégagent une énergie positive et obtiennent des sourires et de l'énergie positive en retour.

2. De remercier l'univers pour toutes les richesses que vous possédez déjà dans votre vie. On cherche souvent le bonheur à l'autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte lorsque l'on revient chez soi..

3. De relire et/ou visualiser vos rêves. C'est l'expectative qui nous rend heureux. Lorsque vous avez vos pantoufles, vous rêvez d'aventures. En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles !

4. De faire un peu d'exercices physiques. Lorsqu'on bouge, on se sent bien. Lorsqu'on se sent bien dans son corps, on est plus heureux. Les émotions sont directement créées par la motion.

5. De complimenter au moins une autre personne par jour. Recherchez les qualités plutôt que les défauts des autres. Les gens aiment être reconnus et ils voudront passer plus de temps avec vous. Un des plus grands bonheurs dans la vie est de gagner l'estime des autres.

6. D'aider une personne sans attendre de recevoir quelque chose en retour. La personne la plus heureuse est celle qui fait le bonheur du plus grand nombre de personnes. Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.

7. De ne pas écouter les téléjournaux ou de lire les journaux. Plus de 80% des nouvelles sont négatives et affecteront, que vous le désiriez ou non, votre moral et votre attitude.

8. D'être plus tolérant envers les autres. Ce n'est pas si grave que ça si votre conjoint a oublié d'abaisser le siège de toilette ou si votre conjointe n'a pas fermé les portes d'armoire dans la cuisine.

9. D'être plus tolérant envers vous-mêmes. Réalisez que vous n'êtes pas Dieu ! Faites tout simplement de votre mieux, assurez-vous de vous améliorer à chaque fois et ne commettez pas deux fois la même erreur.

10. D'être plus optimiste face à la vie en général. Peu importe la situation, dites-vous que tout va bien aller. Anticipez toujours le meilleur plutôt que le pire. La loi d'attraction fera son oeuvre.

11. De vous amuser et de vous divertir. Le bonheur n'est pas quelque chose qu'on remet à plus tard. Le bonheur, c'est quelque chose qu'on vit à l'instant même. Le bonheur est tout simplement fait de bonnes heures.

12. De laisser les autres avoir raison. Ne vous obstinez pas avec les autres pour des riens ou des choses sans grande importance. Après tout, vous avez toujours le choix dans la vie, avoir raison ou être heureux. Choisissez d'être heureux.

Le bonheur n'est ni un accident ni une chose qu'on espère, mais plutôt quelque chose que l'on fabrique jour après jour et que l'on cultive.. Après quelques jours et semaines à mettre en action ces habitudes vous vous sentirez mieux avec vous-mêmes, les gens agiront différemment envers vous et vous serez plus heureux.

http://www.patrickleroux.com/2008/07/comment-developper-l-habitude-d-etre-heureux/

Les origines de la saint valentin

Pour tous les amoureux, la fête de Saint Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments. L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin. Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu.

De nombreux historiens associent l'origine de la St Valentin aux lupercales romaines célébrées le 14 ou 15 février, qui étaient aussi l' occasion de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.

St. Valentin, fête des amoureux

Saint-Valentin

En ce qui concerne l'identité propre de St Valentin, considéré aussi le patron des amoureux, les historiens ne sont pas d'accord sur le sujet, car il y aurait 7 saints chrétiens prénommés Valentin célébrés le 14 février. Il y a plusieurs versions en ce qui concerne l'histoire de la vie de Saint Valentin. On pense que le St Valentin de l'amour, l'ami aussi des enfants, est le prêtre Valentin emprisonné et décapité un certain 14 février, parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux.
On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

D'autres considèrent que Saint Valentin, à une époque où Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes, bénissait les mariages des couples interdits par l'empereur Claude. L'empereur pensait que l'amour était la cause de sa pénuerie de soldats, car les hommes préféraient de rester à la maison, avec leurs femmes ou leurs bien aimées au lieu d'aller guerroyer. La légende raconte qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des voeux présentés sur les cartes de Saint Valentin. Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour Valentin a été canonisé.
On dit aussi que le 14 février, les jeunes filles essayaient de deviner qui serait leur futur époux. Pour cela, elles devaient observer les oiseaux : si elles voyaient un rouge-gorge, elles épouseraient un marin , un moineau signifiait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, un mariage avec un homme riche.

http://www.navi-mag.com/tout-savoir-sur-l-origine-de-la-saint-valentin-id-2033.html

Les mérites du mois de Chaabane

D’après l’Imam Ahmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :

 

 « Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.

-          Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.

-          Le lundi et le jeudi lui répondis-je.

-          Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées.

-          Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.

-          Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]

 

 Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption. Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de Chaabâne[4] ce qui semble –du moins en apparence – contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]

 

Concernant les mérites du mois de Chaabâne, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7] Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : « Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? » Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Dha’îf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière, Sheïkh el Albânî estime, quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdhû’).[9]

 

Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là –en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.

L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r), les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r) a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.

Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.

Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâme orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a point autorisé, mais certes Dieu Seul le sait ! »[10] 

 

Il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit.[11] Cependant, non seulement cela ne justifie pas de les imiter, car ils pensaient que les annales sur la question faisaient autorité – alors que comme nous l’avons vu ce n’est pas le cas –, mais qui plus est, cela ne justifie pas de les faire à la mosquée.

 

Ainsi, prier la nuit du milieu du mois de Chaabâne reste permis, si on le faisait seul ou au milieu d’une assemblée privée comme certains anciens le faisaient. Mais de là à se réunir dans les mosquées pour effectuer une prière déterminée comme la prière aux cent Rak’a au cours de laquelle on récite mille fois à chacune d’entre elles : (dis : Allah est Unique), c’est une innovation qu’aucune référence parmi les anciens n’a recommandé de faire.[12]

 

Quant au fait de jeûner le lendemain de cette fameuse nuit, rien n’empêche de faire les trois jours de jeûne que le Prophète (r) a préconisé chaque mois ou bien de jeûner la majeure partie du mois,[13] ou encore le mois entier. Un certain Hadith pose néanmoins problème pour les deux derniers points. D’après el Bukhârî et Muslim en effet, selon Abû Huraïra (t), le Prophète (r) a déclaré : « Ne devancez pas le Ramadhan d’un jour ou deux, sauf pour celui qui doit accomplir un jour de jeûne. »[14] Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que trois cas de figure sont possibles ici et que chaque cas détient un statut particulier.

 

Premièrement : le fait de jeûner le dernier jour de Chaabâne par précaution afin de ne pas rater éventuellement le premier jour du Ramadhan si la nuit du doute n’annonce rien. Cela est strictement interdit bien que certains Compagnons –qui vraisemblablement ne connaissaient pas le texte en question – le faisaient. Toutefois, ibn ‘Omar –que l’Imam Ahmed imitait – faisait la distinction entre la nuit du vingt-neuvième jour de Chaabâne où il y avait des nuages, et la nuit sans nuages.[15]

 

Deuxièmement : faire le jeûne pour celui qui doit s’acquitter d’un vœu, ou qui veut récupérer un jour manqué du Ramadhan passé, ou encore qui est soumis à des jours d’expiation, etc. Dans ce cas, il est possible de le faire pour la majorité des savants. Par contre, il est interdit de le faire selon une tendance parmi certains anciens qui exige de laisser un espace d’au moins un jour dans l’absolu entre Chaabâne et Ramadhan. On relate –bien que cela soit sujet à discussion – qu’Abû Hanîfa et e-Shâfi’î notamment déconseillaient de le faire.

 

Troisièmement : prendre le vingt-neuf Chaabâne comme un jour de jeûne facultatif. Les savants à l’instar d’el Hasan, considérant qu’il faille laisser une durée entre Chaabâne et Ramadhan, déconseillent de le faire. Mâlik et les savants en accord avec lui ont donné la permission de jeûner à celui dont le jour de jeûne tombe le vingt-neuf. E-Shâfi’î, el Awzâ’î, et Ahmed et d’autres distinguent toutefois entre un jour de jeûne fait par habitude et un jour de jeûne quelconque. Il est pertinent de distinguer également entre celui qui jeûnait plus de deux jours avant la fin du mois et qui voudrait introduire sans interruption ses jours de jeûne avec le mois de Ramadhan. Cette pratique est possible sauf aux yeux de ceux qui déconseillent de jeûner à toute personne qui commencerait ses jours à partir de la deuxième moitié de Chaabâne compte tenu du texte sur la question venant l’interdire. Par contre, si quelqu’un jeûnait déjà au cours de la première moitié du mois, il lui est possible de continuer de le faire jusqu’à la fin du mois.

 

En résumé, de nombreux savants estiment que le Hadith d’Abû Huraïra précédemment cité est en vigueur. Par conséquent, il est déconseillé de jeûner facultativement un jour ou deux avant le début du Ramadhan sauf pour celui qui le fait par habitude ou pour celui qui a décidé de jeûner pendant tout Chaabâne.[16] Par ailleurs, les savants ont cherché la raison pour laquelle, il fut interdit de jeûner un jour ou deux avant le mois du jeûne. Trois hypothèses ont été retenues : la première : c’est pour éviter de faire des jours de Ramadhan supplémentaires. La deuxième : c’est pour distinguer entre les jours de jeûnes obligatoires et les jours facultatifs. La troisième qui est la moins pertinente : c’est en vue de garder ses forces pour le mois prescrit.[17]

 

Malheureusement, certains ignorants peuvent s’imaginer que ces deux fameux jours servent à faire les provisions de nourritures pour imiter certaines coutumes chrétiennes et pourquoi pas pour beaucoup d’entre eux, ils servent à faire ses provisions de péchés ![18] Il est aussi navrant de constater que certains trouvent que le Ramadhan est pénible en raison des rituels comme la prière et le jeûne qui y sont prescrits. Beaucoup de gens prennent la peine de prier uniquement à l’occasion de ce mois bénit. Beaucoup renonce notamment aux grands péchés au cours de cette période qu’ils peuvent trouver longue et difficile. Ils passent ainsi leur temps à compter les jours et les nuits en quête de retrouver les plaisirs qu’ils ont perdus durant un mois. En fait, ils ont pleine conscience qu’ils n’évoluent pas et qu’ils n’ont aucune volonté sincère de repentir. En cela, ces gens-là sont perdus ! Quoiqu’ils ne soient pas les pires, car certains n’attendent pas la fin du mois pour se vouer à la débauche…[19]

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons ! 

 

 Audio exclusivité : www.islamhouse.com   

              

[1] Rapporté par Ahmed dans son Musnad (5/201), et e-Nasâî (4/201-202).

[2] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb de Sheïkh el Albânî (1/595-597).

[3] Idem. (1/601).

[4] Voir Sahîh el Jâmi’ de l’Albânî (397).

[5] Voir Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.

[6] Voir Majmû’ Fatâwa Sheïkh ibn Bâz (15/385).

[7] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/597).

[8] Voir Latâif el Ma’ârif.

[9] Voir Dha’îf e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/316).

[10] Majmû’ el Fatâwâ (23/414).

[11] Voir Latâif el Ma’ârif.

[12] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/131).

[13] Voir Latâif el Ma’ârif.

[14] Rapporté par el Bukhârî (1983) et Muslim (1082).

[15] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/122-125).

[16] Voir Latâif el Ma’ârif.

[17] Idem.

[18] Idem.

[19] Idem.

http://www.islamhouse.com/p/172281

  • e6un7

 

 
 
 
 

Conversation entre le Saint Prophète (saww) et Shaitaan le maudit - Partie 1


iblis-DIABLE---ISLAM par lunatic-2B

Iblis qui est aussi connu par Shaitaan est l’un des plus grands ennemis de l’humanité. Il n’est pas seulement un grand obstacle sur le chemin de l’homme vers la bénédiction ou le salut éternel, mais il est aussi connu pour être l’une des sources du mal et de la corruption des sociétés humaines. Les versets du Saint Coran ci-dessus illustrent clairement ce fait :

  • « Vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Audient et Omniscient. » (Sourate 24 An-Nur - Verset 21)

  • « Dieu l'a (le Diable) maudit et celui-ci a dit : “ Certainement, je saisirai parmi Tes serviteurs, une partie déterminée. Certes, je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai, et ils fendront les oreilles aux bestiaux; je leur commanderai, et ils altéreront la création de Dieu. Et quiconque prend le Diable pour allié au lieu de Dieu, sera, certes, voué à une perte évidente. Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Et le Diable ne leur fait que des promesses trompeuses. » (Sourate 4 An-Nisa - Verset 118 à 120)

  • « Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. » (Sourate 47 Muhammad - Verset 25)

Afin de se protéger, il est toujours sage pour un être humain de connaître et de savoir reconnaître ces ennemies et tout particulièrement ceux qui présentent de grandes menaces. Le Saint Coran nous met en garde dans de nombreux versets contre notre grand ennemi “ Shaitaan “ :

  • « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » (Sourate 1 Al-Fatiha - Verset 6 et 7)

  • « Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d'Adam, à ne pas adorer le Diable ? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et [ne vous ai-Je pas engagés] à M'adorer ? Voilà un chemin bien droit. Et il a très certainement égaré un grand nombre d'entre vous. Ne raisonniez-vous donc pas ? » (Sourate 36 Yasin - Verset 60 à 62)

Afin de mieux nous préparer, car un homme averti en vaut deux, nous avons souhaité vous offrir la retranscription d’un entretien de Shaitaan fait par le Saint Prophète (saww). Nos chers lecteurs constateront à travers ces échanges les manières et les méthodes que Shaitaan utilise pour égarer les gens et créé la corruption morale dans la société humaine. Cet article a été extrait d’un ouvrage appelé Kitab Al Awaa’il.

Un jour, notre Saint Prophète (saww) était en train de marcher avec ses compagnons venant de l’arrière de Janatul Baqi (Médine). Alors qu’ils étaient en train de sortir, il vit un très vieil homme avec un chapeau coloré sur sa tête, une ceinture colorée avec des diamants autour, une cloche dans sa main gauche et un filet dans sa main droite. Ce vieil homme dit à notre Prophète bien aimé: “ Asalam alaykum ya Rasulullah ! “(Que la paix d’Allah swt soit sur toi). Le Saint Prophète (saww) ne répondit pas à cette salutation. Le vieil homme savait très bien pourquoi ce silence. Après tout, il n’était pas un vieil homme ordinaire : il était Shaitaan le maudit. Puis Shaitaan dit : “ Salaamullahi Alalkum ya rasool Allah “ (Que la paix d’Allah (swt) soit sur toi Ô Prophète d’Allah). Alors notre Prophète (saww) accepta ses salutations. C’est à cela que les compagnons du Prophète (saww) comprirent que celui qui se tenait devant eux n’était autre que le maudit Shaitaan et ils furent tous surpris de le voir en personne.

Shaitaan a également tenté, mais sans aucun résultat, d’égarer les prophètes et les Imams (as). Il avait l’habitude de rencontrer les Prophètes (as) afin de répondre à leurs questions. C’était en fait une obligation pour lui de répondre aux questions des messagers d’Allah. Notre Saint Prophète Bien-aimé, bien que possédant toute la connaissance, posa à Shaitaan le maudit les questions suivantes pour l’intérêt de ces compagnons mais pour l’intérêt de l’humanité surtout :

Prophète (saww) : Ô Shaitaan, les gens s’intéressent à ton chapeau. Dis-moi quel est ce chapeau ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, mon chapeau coloré représente ce monde. Je présente ce monde avec tous ces biens matériels et éphémères, ces bienfaits périssables et toutes ces jouissances temporaires. Si une personne se fait attraper dans mon chapeau coloré, il reste sous mon contrôle et oublie tout concernant l’au-delà.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette ceinture que tu portes avec de l’or et des diamants tout autour de la taille ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, ceci est ma seconde arme qui me permet d’avoir les os du dos solide. Quand des croyants ne tombent pas dans mon piège (chapeau) j’utilise cette arme.

Prophète (saww) : Mais qu’est-ce que c’est ?

Shaitaan : Ô Prophète, ce sont là les femmes dévoilées et matérialistes de ce monde. À travers ces femmes je dupe les croyants.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette cloche que tu portes à la main droite ?

Shaitaan : Cette cloche me permet de détruire la foi (Imaan) des croyants.

Prophète (saww) : Comment fais-tu cela ?

Shaitaan : Chaque fois que je vois des croyants se disputer, être en désaccord ou s’engager dans une discussion contradictoire somme toute mineure, je fais sonner cette cloche. Quand elle sonne, les croyants se mettent à se disputer plus violemment et commencent à se dire des choses les uns des autres (des commérages, ghibate, des fausses accusations, un mauvais langage ou des insultes, …) à cause de quoi leur propre foi s’évanouit de leur cœur.

Prophète (saww) : Quel est donc ce filet que tu portes ?

Shaitaan : Lorsque je vois des croyants qui ne sont attrapés par aucune de mes armes, je lance sur eux ce filet comme dernière arme.

Prophète (saww) : Mais quel est ce filet ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah (swt), ceci est le Riya’ (faire des bonnes actes uniquement pour montrer aux autres). Chaque fois que tes croyants font le bien et qu’ils ne sont pas attrapés par mes armes alors je lance sur eux ce filet. En s’y faisant prendre, le bien qu’ils avaient fait pour Allah (swt) devient invalide. Les croyants va en effet, peu à peu, développent en eux leur ego alors même qu’ils font leurs prières, respectent le jeûne, font le hajj, paient le Zakat et le Khums et de nombreux autres devoirs à l’égard d’Allah (swt). Ils font tout cela et bien d’autres bonnes choses encore mais en étant pris dans mon filet, ils montrent les montrent (bonnes choses qu’ils font) aux autres et commencent à croire qu’ils ont fait une faveur à Allah (swt) en les accomplissant. Ils racontent à tout le monde s’ils font des prières de nuit (Namaz-e-Shab), s’ils jeûnent ou encore s’ils vont aux hajj. Ils donnent de l’argent aux charités soit pour se montrer ou soit dans leur propre intérêt. Ils se sentent ainsi supérieurs aux autres qu’ils savent accomplir ces actes. Après avoir été pris dans mes filets, toutes ces bonnes actions deviennent inutiles.

Prophète (saww) : Shaitaan, Dis-moi une chose en plus, après avoir passé autant de temps dans cette vie à faire de mauvaises choses, as-tu des amis ?

Shaitaan : J’ai rendu visite à toutes les maisons et toutes les personnes et je peux dire qu’il y a 11 types de personnes qui sont mes meilleurs amis et mes compagnons et 15 autres que je déteste par-dessus tout. Oh Prophète d’Allah garde bien à l’esprit que toute personne qui est mon ami est un ennemi d’Allah (swt) et que toute personne qui est mon ennemi est ami d’Allah (swt).

Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi qui sont tes amis et qui sont tes ennemis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici d’abord mes 15 ennemis :

  • Ô Prophète d’Allah, mon premier ennemi c’est toi et tes Ahlul Bayt. Si toi et tes Ahlul Bayt n’aviez pas existé alors ma mission aurait été bien plus aisée. Il n’y aurait peut-être pas eu un seul croyant. Mais tu as apporté la religion d’Allah (Al Islam) dans ce monde et tu as fait en sorte que les gens croient en la parole d’Allah.

  • Ô Prophète d’Allah, mon second ennemi ce sont les dirigeants qui dirigent une nation avec la justice la plus complète.

  • Oh Prophète d’Allah, mon troisième ennemi est la personne riche qui n’a pas d’ego et qui ne se sent pas supérieure aux personnes plus modestes autour d’elle.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatrième ennemi est l’homme d’affaire qui travaille avec équité (honnêtement).

  • Ô Prophète d’Allah, mon cinquième ennemi est le savant (alim) qui craint Allah et qui pratique ce qu’il prêche.

  • Ô Prophète d’Allah, mon sixième ennemi est le croyant tout particulièrement qui travaille pour montrer aux autres le chemin de la vérité et qui offre la connaissance des devoirs obligatoires (wajibate) et des choses interdites (haram). Cette personne défait tout le travail que j’ai effectué de longue haleine.

  • Ô Prophète d’Allah, mon septième ennemi est la personne qui n’écoute pas, qui ne regarde pas et qui ne mange pas ce qui est interdit par l’Islam.

  • Ô Prophète d’Allah, mon huitième ennemi est le croyant qui garde tout le temps sa personne propre c’est-à-dire qui reste en état d’ablution (wouzou) et qui porte des habits propres.

  • Ô Prophète d’Allah, mon neuvième ennemi est la personne qui a un gros cœur et qui dépense son argent pour Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon dixième ennemi est la personne qui donne la charité (Sadka) uniquement au nom d’Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon onzième ennemi est la personne qui lit, qui apprend et qui agit conformément au Saint Coran.

  • Ô Prophète d’Allah, mon douzième ennemi est la personne qui récite le Salatul layl (prière à réciter après minuit et avant le namaz-e-fajr). J’ai toujours eu peur de cette catégorie de personne.

  • Ô Prophète d’Allah, mon treizième ennemi est la personne qui paie ces Khums, Zakat et autres Sadka obligatoires.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatorzième ennemi est la femme qui respecte le Hijab et qui le préserve.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quinzième ennemi est celui qui accomplit des actes de foi (Ibadate) sans penser à rien d’autres qu’à Allah (swt)

Prophète (saww) : Shaitaan, et qui sont donc tes 11 amis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici mes 11 amis :

  1. mon premier c’est le leader qui est un oppresseur.

  2. mon second ami c’est l’homme d’affaire qui travaille en trompant et volant ses clients.

  3. mon troisième ami c’est le croyant qui boit de l’alcool.

  4. mon quatrième ami c’est le riche qui est fier de sa richesse et qui refuse obstinément de donner de l’argent en charité aux pauvres et aux nécessiteux.

  5. Mon cinquième ami c’est la personne qui fait des commérages (ghibate), qui parle d’une telle manière que l’inimitié augmente entre les gens et qui révèlent les défauts, les mauvaises actions ou comportements condamnables (Ayb) des gens.

  6. Mon sixième ami est la personne qui tue un être humain pour tout autre raison que celle d’Allah (swt).

  7. Mon septième ami est la personne qui vole les biens d’un orphelin.

  8. Mon huitième ami est la personne dont la vie est basée sur la collecte des intérêts.

  9. Mon neuvième ami est la personne qui donne plus d’importance à la vie dans ce monde au lieu d’accorder toute son  importance à la vie après la mort. Cet ami préfère accomplir les actes qui lui apporteront des bienfaits dans ce monde, même s’ils entraînent sa perte dans l’au-delà.

  10. Mon dixième ami est la personne qui garde de trop grands espoirs et qui retarde le moment de demander pardon à Allah (swt) (Istigfar).

  11. Mon onzième ami est la personne qui aide les femmes à accroître leurs intérêts en faisant de la magie sur les gens.

Ce sont là mes 11 amis et compagnons qui sont les pires > ennemis d’Allah (swt).

... A SUIVRE...

http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/19-conversation-prophete-shaitanna-partie1
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L'espionnage en Islam

Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.

Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.

D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de 'Oqba Ibn 'Amir : "J'ai dit à 'Oqba Ibn 'Amir :

"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn 'Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". 'Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - dire :

" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "

Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.

Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. 'Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :

"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"

At-Tirmidhi et Ibn Hiban.

C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :

"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil"

Unanime.

De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :

"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"

Al-Boukhari et d'autres.

Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :

"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.

"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.

Un hadith dit :

"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah qu'il ne lui est pas permis de transgresser"

Ahmad et at-Tirmidhi.

Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - :

"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"

Abou Dawoud et Ibn Hiban.

Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :

"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"

Abou Dawoud.

Source : Le licite et l'illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi

http://aslama.com/rappels/espionnage.php

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