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Comment fonctionne notre système immunitaire

Schema bilan systeme immunitaire1

Qu’est ce que le système immunitaire ?


Le système immunitaire maintient l’intégrité de notre organisme. Pour cela il met en œuvre de nombreuses réactions qui ont pour but de protéger les cellules de l’organisme. Les tissus « attaqués » dégageraient des substances qui alerteraient les cellules immunitaires. Actuellement on pense que ce seraient les dommages causés par un virus ou une bactérie qui seraient à l’origine d’une réaction immunitaire plutôt que la bactérie ou la virus à proprement parler. (1)
Pour se défendre au mieux, le corps a deux types d’immunité à sa disposition : l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise.


L'immunité non spécifique permet une action rapide et immédiate. Elle fait intervenir des cellules responsables de la phagocytose. 
L'immunité spécifique, quant à elle, a besoin d’un délai de quelques jours pour se mettre en place. Pendant ces quelques jours, les cellules immunitaires prennent connaissance des caractéristiques de l’antigène et se préparent à le détruire. 
Après l’élimination de la substance étrangère, notre organisme garde en mémoire les cellules nécessaires pour éliminer ce même antigène. L’immunité spécifique est séparée en deux sous parties : la réponse à médiation humorale et la réponse à médiation cellulaire.
L'immunité non spécifique et l'immunité spécifique fonctionnent de manières complémentaires : pour qu’un antigène soit pris en compte par le système immunitaire spécifique, il doit lui être présenté par une cellule du système immunitaire non spécifique. Cette cellule devient alors une cellule présentatrice d’antigène.


Pour être reconnues, les cellules du soi et du non soi sont toutes équipées de marqueurs très spécifiques. Ces marqueurs sont des protéines membranaires ancrées dans la membrane cellulaire. Elles sont reconnues par d’autres protéines portées par les cellules immunitaires.
Les protéines qui constituent le soi sont celles du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH, anciennement appelées Human Leucocyt Antigen, HLA). Il existe les molécules CMH de classe I et celles de classe II. À elles deux, ces catégories comptent 12 molécules CMH différentes. Elles sont issues de 6 gènes paternels et de 6 gènes maternels. La probabilité de trouver la même combinaison chez deux individus est quasiment inexistante : les molécules sont propres à chacun. C’est pourquoi une personne greffée doit prendre un traitement immunosuppresseur. Ces médicaments limitent le risque d’attaque de l’organe par le système immunitaire : le risque de rejet du greffon est ainsi minimisé. 
Les molécules de classe II assurent donc la présentation des protéines cellulaires qui transitent sur les voies d'endocytose. Les molécules de classe I récupèrent, transportent et présentent à la membranes des peptides issus de la dégradation de toutes les protéines cellulaires (qu'elles soient des protéines de ménage ou des protéines virales dans le cas d'une cellule infectée). Ces molécules d'histocompatibilité permettent au système immunitaire et aux lymphocytes T en particulier de détecter des anomalies cellulaires même si elles sont enfouies dans la cellule (bactéries intralysosomiales, virus cytoplasmique ou nucléaire).


Quels sont les acteurs du système immunitaire ?

Le système immunitaire est composé d'organes lymphoïdes centraux et périphériques ainsi que de tissus lymphoïdes secondaires. Le système immunitaire comporte également des cellules et substances spécifiques. 
Les organes lymphoïdes centraux sont les organes de production et de maturation des cellules immunitaires. Ces cellules sont produites à partir de cellules sanguines issues de la moelle osseuse ; une fois arrivées à maturation, elles sont sélectionnées puis libérées dans la circulation sanguine.
Les organes lymphoïdes centraux sont la moelle osseuse qui produit les lymphocytes B et T et le thymus dans lequel mûrissent les lymphocytes T. (2)
Les organes lymphoïdes périphériques sont encapsulés. Ce sont les ganglions lymphatiques, la rate et des accumulations de tissus lymphoïdes distribuées au niveau des muqueuses.
Les organes lymphoïdes périphériques sont colonisés par les lymphocytes issus des organes centraux. Ils assurent une partie du renouvellement des lymphocytes et amplifient les réponses immunitaires préalablement initiées. C'est le lieu de l'amplification clonale, de la coopération cellulaire. Le point de rencontre des lymphocytes et des cellules dendritiques ou sont initiés toutes les réactions immunitaires.


Plusieurs types de cellules participent à l’initiation et au développement des réactions immunitaires spécifiques : les lymphocytes et les macrophage. Ce sont tous des leucocytes ou globules blancs.
Les lymphocytes B et T sont les cellules effectrices de l'immunité spécifique. 
Chaque lymphocyte porte un récepteur lui permettant d'identifier un motif protéique spécifique.
Le motif de l'antigène reconnu par le récepteur est un déterminant antigénique ou épitope. Les lymphocytes T ne peuvent reconnaître que des épitopes protéiques mais les lymphocytes B et les anticorps interagissent avec toutes sortes de substances organiques ou non!
Grâce à leur récepteur, les BCR, les lymphocytes B reconnaissent directement les antigènes solubles et particulaires (parasite, bactérie, virus ou cellule). 
Un antigène a à sa surface de multiples déterminants antigéniques, il peut donc être reconnu par différents lymphocytes B.
Les lymphocytes B expriment les molécules du CMH de classe I et celles de classe II. Cette dernière caractéristique fait d’eux des cellules présentatrices d’antigènes. Une fois activée par l’antigène, une partie de la population de lymphocytes B se transforme en plasmocytes sécréteurs d'anticorps, les autres deviennent des lymphocytes B mémoire.
Contrairement aux lymphocytes B, les lymphocytes T ne reconnaissent pas directement les antigènes. Ces derniers doivent être présentés aux lymphocytes T par une cellule présentatrice d’antigène, c’est-à-dire une cellule porteuse des molécules CMH de classe II. Il existe deux grandes populations de lymphocytes T : les lymphocytes T 4 et les lymphocytes T 8.
Les lymphocytes T8 sont des lymphocytes cytotoxiques (LTc). La reconnaissance d’un antigène par un lymphocyte T 8 permet l'expression du pouvoir cytotoxique du lymphocyte.
Les lymphocytes T4 sont qualifiés de helper ou auxiliaires (LTh). Ils activent les cellules nécessaires à la réaction immunitaire (macrophages, lymphocytes B, lymphocytes Tc…)
Les LTh sécrètent des molécules (cytokines, interleukines…) responsables de l’inhibition ou de la stimulation de la croissance d’autres lymphocytes. Le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) est un virus qui s’attaque aux LT4 des malades qui deviennent incapables de se défendre face aux agressions extérieures, les malades sont alors immunodéficients.
Les cellules appelées Natural Killer sont qualifiées de cellules tueuses NATURELLES ou naturellement tueuses car elles exercent un effet cytotoxique direct sur les cellules anormales, comme les cellules infectées par des virus ou les cellules cancéreuses.


Comment se déroule une réponse immunitaire ?


Dans un premier temps, l'antigène est phagocyté, c’est-à-dire qu’il est « avalé » puis détruit par une cellule spécialisée que l’on appelle phagocyte. Les phagocytes sont souvent des macrophages. Ces cellules présentent les débris de l’antigène aux lymphocytes. 
Il existe des cellules dendritiques qui phagocytent et, passant par la circulation lymphatique, quittent le tissu infecté et vont dans le ganglion lymphatique le plus proche déclencher la réaction des lymphocytes T et B. 
Ces cellules deviennent alors des cellules présentatrices d’antigènes. 
La liaison antigène/site récepteur des lymphocytes provoque des modifications chez le lymphocyte qui acquiert une morphologie de "cellule souche" : c'est la "transformation lymphoblastique" qui précède la multiplication par mitoses (ou prolifération clonale). Les cellules filles ont les mêmes sites récepteurs que la cellule mère du clone ; on distingue parmi elles les "cellules effectrices" et les "cellules mémoire", elles interviendront au cours d’une réponse secondaire qui aura lieu si le même antigène réitère son entrée dans l’organisme. Cette intrusion a lieu dans les ganglions, on sent bien cette réaction par l'apparition de ganglions dans le cou lors d'une infection respiratoire!
Il existe deux types de réaction immunitaire spécifique : la réaction à médiation cellulaire, et la réaction à médiation humorale.


La réaction à médiation cellulaire met en jeu des lymphocytes T. La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique des lymphocytes ainsi que leur multiplication et leur maturation en cellules effectrices (LT8 ou LT4 helper) ou cellules mémoire (LT4 mémoire).
Les cellules effectrices T sont les lymphocytes T8 cytotoxiques (LTc). Ils apparaissent dans la zone paracorticale des ganglions, mais aussi parmi les lymphocytes circulants. 
Les cellules mémoires T sont les lymphocytes T4 auxiliaires (ou "helper"). Ils sont spécifiques de l'antigène et se multiplient lors de chaque stimulation antigénique. Leur nombre augmente, ce qui accroît les chances de rencontre avec l'antigène. Les interleukines sécrétées par les LT4 helper, amplifient la croissance et la différenciation des lymphocytes B et T.


La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique des lymphocytes B qui possèdent le site récepteur de l'antigène ayant généré la réaction immunitaire. Cette stimulation active également leur multiplication en "cellules effectrices B", appelées plasmocytes. Ces derniers produisent des anticorps similaires aux récepteurs des lymphocytes B. 
Les anticorps produits sont spécifiques de l’antigène détecté, ils se lient alors à lui, c’est la formation du complexe immun. Le complexe immun active les molécules du complément. Il déclenche une cascade de réactions qui va aboutir à la formation d’une enzyme lytique qui va détruire le complexe immun. c'est la réaction à médiation humorale.

La réponse immunitaire en deux temps
Lors d'une première réponse, on observe une décroissance rapide du taux plasmatique de l'antigène. Dans un premier temps, les macrophages interviennent suite à la pénétration de l’antigène dans l’organisme. Puis la réponse immunitaire se met en place : des complexes immuns se forment et les antigènes sont détruits. 
Lors de la réponse secondaire, un premier contact avec l'antigène a permis à l’organisme de synthétiser des LT4 et des LB mémoire. La réponse immunitaire sera quasiment immédiate (quelques jours au lieu d'une à deux semaines), au lieu d’être initiée en quelques jours. Ce phénomène est nommé immunisation. C’est ce principe qui est mis en jeu lors de la vaccination : on injecte un antigène mort ou inoffensif à un individu pour qu’il puisse être en mesure de le combattre, grâce à ses lymphocytes mémoire, lors d ‘une prochaine mise en contact.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doscel/decouv/xtxt/zvie/immuNiv2_1.htm

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