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Entrainer ses neurones au Bonheur est désormais possible!!

 


 

Pendant que des scientifiques débattent, d’autres cherchent à comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsqu’on profite d’un moment paisible ou qu’on monte au septième ciel. Professeur de psychologie et de psychiatrie à l’Université du Wisconsin, Richard Davidson a travaillé avec huit moines bouddhistes que le dalaï-lama a lui-même dépêchés sur les lieux. Ces maîtres spirituels se sont prêtés à un exercice peu ordinaire. Ils ont accepté que des électrodes soient collées sur leur crâne au cours d’une séance de méditation.

Au cours de l’expérience, les chercheurs ont enregistré une activité électrique intense qui semblait venir du lobe préfrontal gauche des moines, une région située juste derrière le front. Une nouvelle théorie était née : le bien-être serait concocté dans l’hémisphère gauche du cerveau, traditionnellement associé à la logique et au raisonnement. La tristesse et la dépression naîtraient quant à elles dans l’hémisphère droit, siège de la créativité et de l’intuition.

Professeur à l’Université de Montréal, Mario Beauregard ne croit pas que les choses soient aussi simples. Ses propres expériences vont dans une autre direction. Dans le cadre d’un programme financé par la fondation américaine John Templeton, un organisme religieux qui s’intéresse aux phénomènes chevauchant science et spiritualité, le neuropsychologue a recruté 15 sœurs carmélites contemplatives qui ont accepté de se rendre à son laboratoire. Les chercheurs ont scruté leur cerveau alors qu’elles ranimaient dans leur mémoire l’une de leurs expériences mystiques les plus intenses, où elles disaient entrer en communication avec Dieu.

Comme dans l’expérience menée par Richard Davidson avec les moines bouddhistes, l’équipe de l’Université de Montréal a analysé les ondes électriques qui se dégageaient à la surface du cerveau des religieuses. Mais le professeur Beauregard est allé plus loin. Il a convaincu les carmélites de répéter l’expérience alors qu’elles étaient placées à l’intérieur d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique. Les chercheurs pouvaient ainsi voir en trois dimensions les zones du cerveau sollicitées au cours de l’expérience mystique.

Les scientifiques québécois ont noté, comme leurs collègues américains, une contribution importante des lobes préfrontaux. Ils ont toutefois constaté l’implication de plusieurs autres structures situées à la base et au centre du cerveau. Qui plus est, l’équipe de Mario Beauregard n’a pas enregistré de différence notable entre les deux hémisphères. Ainsi, des régions situées de part et d’autre du cerveau auraient leur mot à dire dans notre bonheur. « Je pense que la perception de Richard Davidson est un peu simpliste », fait valoir le neuropsychologue.

À l’Institut de neurologie de Montréal, affilié à l’Université McGill, le neurologue Alain Dagher réalise des expériences similaires, non pas avec des religieuses, mais avec des individus à qui il demande de manger du chocolat, de fumer une cigarette ou de consommer de l’alcool. Le tout dans un appareil de résonance magnétique. Lui aussi a noté la contribution de plusieurs régions cérébrales dans la manifestation d’émotions positives.

Selon Mario Beauregard, l’identification des structures associées aux sensations de bien-être pourrait éventuellement servir à mettre au point un casque électromagnétique capable de stimuler des régions bien précises dans le cerveau des usagers et d’induire un état similaire à celui dans lequel se trouvent les religieuses en contemplation.

« Le bien-être ressenti par les carmélites se prolonge bien au-delà de la période de prière, note le neuropsychologue. Les contemplatives ont réussi à entraîner leurs circuits neuronaux d’une façon telle qu’elles peuvent se remettre dans un état de félicité plus facilement que la moyenne des individus. » Grâce au casque imaginé par le professeur Beauregard, monsieur et madame Tout-le-monde pourraient entraîner leurs propres neurones au bonheur. Adieu StairMaster, bienvenue BrainMaster !

 

 

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