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Pourquoi Rajab est un mois sacré?

 

Parmi ces douze mois, quatre sont considérés dans la religion musulmane comme sacrés. A ce propos, Allah le-très-haut dit : « Les nombres de mois auprès d’Allah sont douze mois inscrits dans le livre d’Allah le jour de la création des cieux et de la terre, il y en a quatre qui sont sacrés. Ne vous faites pas du mal à vous-même dans ces mois » s9 v36. Le prophète, lors de son dernier pèlerinage, trois mois avant sa mort, s’adressa à ses fidèles en leurs disant : « Le temps est revenu à sa configuration initiale, le jour où notre Seigneur a crée les cieux et la terre, l'année est de douze mois, parmi ces mois, quatre sont sacrés, à savoir, trois mois successifs --Dhul qi'dah, Dhul hijjah et Muharram-- et un distinct, celui de Rajab » Muslim.

Qu’est ce qu’un mois sacré ?

Avant l’islam, les arabes, dans leur intérêt commun, avaient proclamé quatre mois comme étant sacrés reçus de l’héritage d’Abraham. Pendant ces mois, la guerre était bannie et la paix devait régner. Au point que celui qui croiserait la route du meurtrier de son père ne devait pas s’en prendre à lui. A l’avènement de l’islam, ces quatre mois ont été confortés dans leur caractère particulier. Désormais, les musulmans (même si durant toute l’année ils se devaient déjà de se préserver de tout mal) avaient l’obligation d’observer une conduite irréprochable lors des mois sacrés, car comme l’a dit le Prophète : « Durant ces mois sacrés, le paradis est plus proche de vous mais l’enfer aussi ». Il dit aussi : « La récompense des bonnes actions y est multipliée et la valeur des péchés aggravée » Abou Daoud En ce qui concerne le mois de Rajab, dont nous vivons les premiers jours, le Prophète rappela ceci : « Ô Seigneur béni nous dans le Mois de Rajab, de chabane et fait nous atteindre Ramadan » Boukhari
 Ce hadith illustre la valeur préférentielle de ce mois aux yeux de notre Seigneur. Il est donc de notre devoir d’exceller dans notre comportement durant ce mois, en multipliant les bonnes œuvres et en nous préservant de toutes formes de péchés. Puisque, comme nous l’avons souligné précédemment, en période de mois sacré les bonnes actions autant que les mauvaises comptent double.

Le voyage nocturne.

Hormis le caractère sacré du mois de Rajab, ce mois se démarque également par les faits historiques qui s’y sont produits. Des faits qui ne peuvent être ignorés par le croyant, notamment le voyage nocturne du Prophète vers Jérusalem, effectué en l’an neuf de la prophétie. Endeuillé par la perte de son oncle et protecteur Abu Talib, ainsi que par celle de sa noble épouse Khadija, à une époque où l’oppression Mecquoise faisait rage, Allah le-très-haut le convia à ce voyage relaté dans le Coran : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa (Jérusalem) dont Nous avons béni les alentours, afin de lui monter certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » S17 V1.

Jérusalem a toujours été la terre sacrée de tous les prophètes de la lignée de Noé et d’Abraham. Aujourd’hui encore, sa mosquée est la troisième mosquée la plus sainte de l’islam après La Mecque et Médine. A ce sujet, le Prophète (psl) nous a dit : « Une prière dans la Mosquée sacrée vaut 100.000 prières, une prière dans ma Mosquée vaut mille prières, et une prière à Jérusalem vaut cinq cents prières » At Tabarani. Ainsi Ibn Abbas qu’Allah l’agrée a dit : « Les prophètes ont construit Jérusalem, et y ont vécu. Il n'y a pas un seul pouce d’elle sans qu'un prophète n'y ait prié ou qu’un ange ne s'y soit tenu. »

 Lors de son voyage nocturne du mois de Rajab, le Prophète Mohamed en compagnie de l’ange Gabriel a prié à Jérusalem, en présence également de tous les prophètes depuis Adam jusqu’à lui-même, qui fut l’imam. Cet événement nous prouve que la religion est unique et que Noé, Abraham ou encore Moïse et Jésus sont les maillons d’une chaine prophétique, qui débute par Adam et dont le sceau fut Mohamed. Leur message est unique, leurs voix ne fait qu’une : « Nous ne te disons ô Mohamed que ce qui a été dit aux messagers avant toi » s41 v43, « Et lorsque nous prîmes de la part des prophètes leurs engagements, de ta part, de la part de Noé, d’Abraham, de Moïse ainsi que de Jésus fils de Marie. Et nous prîmes de leur part un engagement solennel ».S33 v7

Si l’héritage est commun, comment alors comprendre la guerre qui ravage Jérusalem entre les adeptes d’un seul, unique et même Dieu ? Voyez comment le fanatisme aveugle se joue des humains !

L’ascension vers les cieux.

C’est au cours de la 27ème nuit de Rajab, que le Prophète débuta son ascension. A ce sujet, il a dit : « "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montais et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachais à l'anneau destiné à l'usage des prophètes. Je pénétrais dans la mosquée où je priais deux rak'a. A ma sortie, Gabriel m'offrit deux récipients: l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevais jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder… » Bukhari. Cette visite dans le monde céleste est truffée de symboles. C’est à l’issue de ce voyage que les prières lui furent prescrites. Il visita l’enfer et le paradis. Il rencontra aussi personnellement les prophètes établis dans chaque ciel et prit connaissance des mystères jusque là méconnus car il fut le seul autorisé à dépasser le lotus de la limite (sidrat al muntaha). Puis ce fut la rencontre avec le divin.


La fin de l’oppression

Le mois de Rajab est marqué aussi par l’une des plus grandes victoires de l’islam, en effet la victoire remportée lors de la bataille de Tabuk, en l’an neuf de l’hégire, soit une année avant la mort du Prophète. Cette victoire a permis de mettre terme à l’oppression des tribus qui a duré tout de même vingt deux années. Elle concéda la reconnaissance de la souveraineté des musulmans, dans un état dont la capitale était Médine, ville sainte où repose par ailleurs le Prophète.

Chers lecteurs et lectrices, Notre Seigneur a élu certaines de ses créatures pour leurs procurer plus de sacralité, parmi les anges et les hommes, son choix se porta en faveur des messagers, de la terre il a préféré les lieux de cultes. Des mois, celui de ramadan et les quatre mois sacrés sont au-dessus de tous. Alors, sanctifiez ce que votre Seigneur a purement choisi et sachez que les hommes de compréhension ne donnent de valeur aux choses qu’à la même mesure que celle attribuée par leur Seigneur.

Puisse Allah nous donner la force d’être à la hauteur de sa satisfaction et de sanctifier ce qu’il nous a enjoint de sanctifier.

« Ainsi, sanctifier les rituels établis par Allah est signe de la piété des cœurs. » Coran

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=169939&fromPart=51

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Actuellement nous vivons les prémices de la victoire de l'Islam

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Celui qui suit de près ce qui se passe aujourd’hui en Palestine et dans le monde musulman en général ne peut être convaincu que de l’approche inéluctable de la victoire si Allah, exalté soit-Il, le veut, il y a des preuves et des faits qui étayent ce que j’affirme là, je les ai trouvés par le biais de mes analyses religieuses et historiques.
La Oumma a aujourd’hui un besoin pressant de ces prémices afin qu’elle se tienne droite de manière fière et digne, qu’elle élimine les illusions du désespoir et les susurrements de la frustration, lesquels écueils déchaînent en elle de terribles tempêtes, découragent son esprit de résistance et l’empêchent de travailler sérieusement.
Pour ce qui est des preuves concernant l’approche inéluctable de la victoire prises dans notre législation islamique purifiée elles sont nombreuses et on compte parmi ces dernières ce qui suit :
1- La parole d’Allah, exalté soit-Il : « Ô vous qui croyez ! Si vous faites triompher (la cause d’Allah), Il vous fera triompher et raffermira vos pas » (Coran 47/7). Nous voyons aujourd’hui de nombreux groupes, organisations, Etats ou individus qui font triompher la cause d’Allah, exalté soit-Il, dans la mesure de leurs moyens, ils donnent de leur personne, de leur temps et beaucoup de leur énergie afin d’atteindre la réalisation de cette victoire. Sachez, qu’Allah soit loué, que le cercle de cette victoire ne cesse se s’élargir chaque jour, ce cercle s’étend peu à peu et de manière inexorable à de nouveaux territoires et domaines, notamment dans les secteurs de la politique, de l’information, de l’économie, de l’enseignement, etc., notons que nous développerons plus avant ce sujet avec forces détails et des arguments un peu plus loin. Ainsi, si ces tenants de la victoire pratiquent sincèrement leur religion pour Allah, exalté soit-Il, et s’ils persévèrent dans leurs efforts, alors Allah, exalté soit-Il, leur apportera la victoire, même si cela doit prendre du temps.

2- Allah, exalté soit-Il, dit : « Ô vous qui croyez ! Lorsque vous rencontrez une troupe (ennemie), soyez fermes, et invoquez beaucoup Allah afin de réussir. Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants » (Coran 8/45-46). Nous voyons aujourd’hui de nombreux individus, et notamment en Palestine, pour lesquels s’appliquent ces caractéristiques et situations rappelées dans ces magnifiques versets. Ainsi, ces individus sont des exemples de constance et de fermeté, ils font de leur mieux pour invoquer beaucoup Allah et Lui obéir, pour se conformer à la Sunna de Son prophète ainsi que pour s’unir dans la vérité et la patience, ces musulmans sont dignes de voir descendre sur eux la victoire promise si Allah, exalté soit-Il, le veut.
Si on compare entre ce qui se passe aujourd’hui et le siècle dernier durant lequel les musulmans n’ont fait qu’être soumis et écrasés, alors nous ne pouvons que constater que la victoire s’est approchée un peu plus si Allah, exalté soit-Il, le veut. Contentons-nous de dire en résumé la chose suivante : les ennemis de l’Islam contemporains n’avaient jusqu’à présent pas été confrontés à des combattants de cette qualité, rien ne pouvait dire que les musulmans allaient se réveiller de cette manière, car jusqu’à présent les étendards des armées arabes et musulmanes étaient en berne.

3- Allah, exalté soit-Il, dit : « Nous avons effectivement envoyé avant toi des messagers vers leurs peuples et ils leur apportèrent les preuves. Nous Nous vengeâmes de ceux qui commirent les crimes [de la négation] ; et c’était Notre devoir de secourir les croyants » (Coran 30/47) ; ou encore une autre parole assez proche : « Nous secourons certes Nos messagers et ceux qui croient dans la vie présente tout comme au jour où les témoins [les Anges gardiens] se dresseront (le Jour du Jugement) » (Coran 40/51). J’affirme qu’il y a aujourd’hui dans la Oumma des combattants croyants et intègres qui méritent d’obtenir une victoire proche si Allah, exalté soit-Il, le veut, je n’annonce pas ici de manière catégorique une chose qu’Allah, exalté soit-Il, a le choix de ne pas faire, qu’Allah m’en préserve, mais je ne fais que souhaiter la venue de bonnes nouvelles en analysant les faits.

4- Le Prophète () a dit : « Vous combattrez les Juifs et vous aurez le dessus sur eux au point que les pierres et les arbres diront : ô musulman, ô serviteur d’Allah, il y a derrière moi un Juif, viens donc le tuer ! » (Boukhari). Allah, exalté soit-Il, Seul le sait, mais il semblerait que nous sommes proches de cette période qui paraît être arrivée, car en effet nos frères de Palestine reviennent de plus en plus vers Allah, désormais beaucoup d’entre eux peuvent être qualifiés de « musulman serviteur d’Allah », ces derniers si Allah, exalté soit-Il, le veut, formeront une avant-garde qui ouvrira la voie et montrera l’exemple à la prochaine génération.
Quant aux études historiques, elles nous prodiguent des preuves aussi claires qu’un soleil au zénith dans un ciel bleu sur le fait que l’Islam va progresser avec force. A ce propos je me propose de rappeler pour ma part quelques anecdotes que je vais énoncer ici très brièvement, je souligne que tout ce que je vais évoquer ici concerne les quatre derniers siècles de notre histoire seulement et donc la comparaison que je ferais concerne ces quatre derniers siècles. Dans leur histoire, les musulmans n’ont jamais été aussi conscients et lucides sur les complots internationaux, les manipulations et les coups montés les visant qu’à notre époque actuelle. Il est certain que la conscience et la lucidité apparaissent comme des éléments essentiels quand on sait que les ennemis des musulmans ont pu asseoir leur domination sur eux grâce au fait que ces deux éléments ont été longtemps peu répandus voire inexistants chez les musulmans ; ainsi, combien furent nombreux les chefs et dirigeants des musulmans qui, à cause de leur ignorance, menèrent la Oumma vers des catastrophes, les exemples de ces derniers sont nombreux, disons qu’Atatürk ou ‘Abd al-Nâsir sont je crois assez bien représentatifs de ces dirigeants. A cause de chefs inconscients, le monde s’est longtemps moqué du monde musulman, mais aujourd’hui la situation est en train de changer, la Oumma actuelle n’a rien à voir avec celle d’hier, qu’Allah soit loué.
Voici des éléments qui annoncent un changement de situation positif pour les musulmans si Allah le veut :
-On constate une marche forcée pour se débarrasser du prêt à intérêt et des transactions financières non islamiques dans de nombreux pays musulmans ainsi que la fondation de structures bancaires et financières islamiques qui sont aujourd’hui proches de la centaine, notons qu’il y a encore trente ans n’existait aucune société ou banque islamique dans le monde, il est à ce propos très révélateur que la presse nassérienne haineuse dénigra le docteur ‘Îsâ ‘Abuh, qu’Allah lui fasse miséricorde, lorsque celui-ci voulut fonder une banque sur des bases islamiques. Cette évolution positive dans le domaine des transactions financières islamiques nous rapprochent de l’exécution d’un ordre d’Allah, exalté soit-Il : « Ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants » (Coran 2/278) et nous éloignent de : « Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez point lésés » (Coran 2/279).
-On observe une augmentation de la pratique religieuse et du respect des préceptes de l’Islam au sein des armées arabes et islamiques, et ce, tant chez les officiers que chez les hommes de rangs. Si nous analysons la situation des armées arabes de ce point de vue là sur les quarante dernières années, nous constatons que l’écrasante majorité des officiers et des simples soldats ne pratiquaient ni la prière ni le jeûne, en outre il nous faut dire que la pratique des péchés majeurs était très répandue parmi eux ; par conséquent, les améliorations que nous observons dans ce domaine dans ces armées est la meilleure preuve que la victoire est très proche.
-On constate également une augmentation de la pratique de l’Islam chez les femmes, et ce, bien que les ennemis de notre religion ont essayé sans cesse, et essaient toujours, de corrompre la femme musulmane, ils ont d’ailleurs réussi en partie, car en effet on observe que pendant longtemps il était rare d’apercevoir des hijabs dans la plupart des capitales arabes et islamiques. L’objectif de cette propagande tendant à faire enlever le hijab aux femmes musulmanes était de « sauver » ces dernières du prétendu joug imposé sur elles par la Charia, cette situation ne commença à changer qu’il y a une trentaine d’années, et donc aujourd’hui, louanges à Allah, la situation est en train de s’inverser dans la plupart des capitales arabes et islamiques où on peut observer une présence de plus en plus nombreuse de femmes en hijab. A ce sujet, un professeur éminent qui est aussi un poète renommé m’a raconté que dans un grand pays arabe durant les années 60 il chercha une femme acceptant de mettre une écharpe sur la tête afin de la prendre pour épouse, il peina beaucoup avant de pouvoir trouver la perle rare !
Cependant, il nous faut saluer le fait que la femme musulmane d’aujourd’hui ne se contente pas de mettre le hijab, mais elle a décidé d’investir le champ du djihad politique, médiatique, économique ou encore social ; cette femme est en train de former une excellente génération de filles et de garçons. Par exemple, cette année des femmes palestiniennes ont directement participé à des combats que seuls les hommes courageux et les héros peuvent mener.
Ainsi, cette évolution positive que connaît la femme musulmane aujourd’hui est la meilleure preuve que les tentatives ennemies qui, durant ces deux derniers siècles, visèrent à occidentaliser cette dernière ont totalement échoué, louanges à Allah.
-On observe en outre une diffusion significative de la culture islamique authentique et consciente, de nombreux livres traitant de sa grandeur et de sa beauté et des concepts islamiques authentiques qui en découlent. Tout ce mouvement positif n’a vraiment commencé que depuis à peine une soixantaine d’années ; les débuts furent donc évidement modestes, puis peu à peu la diffusion a gagné en force et s’est élargie au point que les foires aux livres ne se maintiennent que grâce à la vente de livres islamiques.
-C’est un fait, les médias et moyens de communication ont connu ces dernières années un développement extraordinaire, par conséquent les médias islamiques ont profité de ces progrès et ils ont de nombreuses chaînes satellitaires qui diffusent d’innombrables programmes consacrés à l’Islam, c’est là une bonne évolution au regard de ce qu’était la situation de l’Islam dans les médias il y a trente ou même vingt ans. Ce sont des moyens d’accès au message et à la science islamiques pour des femmes, des hommes, des jeunes et même des enfants, il est à noter que la plupart des gens ne pouvaient pas imaginer cette évolution positive il y a encore quelques décennies. Par ailleurs, nous voyons qu’aujourd’hui se développent des structures islamiques médiatiques par centaines sur tous les continents, c’est là un immense bienfait.
-Enfin, il nous semble que la preuve incontestable et irréfutable la plus évidente du relèvement de l’Islam est l’émergence de la Sahwa (éveil) islamique qui eut lieu à partir des années 70 du siècle dernier, laquelle Sahwa fut dure à digérer pour les ennemis de l’Islam, elle fut pour eux une affliction et une écharde dans leur pied, Allah, exalté soit-Il, leur envoya cette dernière qui les surprit totalement, c’est ainsi que la religion se retrouva avec une armée forte de millions de jeunes hommes et femmes intègres et purifiés. Il faut se rappeler que ces jeunes exaltés n’étaient pas plus de quelques milliers dans tout le monde musulman à l’époque de l’obscurité qui recouvrit notre civilisation pendant près de quatre siècles. Et c’est ainsi que de plus en plus de jeunes hommes et de jeunes femmes n’ont désormais plus dans la bouche que le mot « Islam », ils s’accrochent de toutes leurs forces à « la corde d’Allah ». Tous ces jeunes sont les tenants de la victoire à venir si Allah, exalté soit-Il, le veut, ils symbolisent en outre le soleil de la Oumma, ses lendemains souriants et sa lumière éclatante. Si leur nombre augmente encore à un niveau défini par Allah, exalté soit-Il, alors il n’y aurait aucune force sur terre capable de leur résister, et demain approche à grand pas. Ce qui est le plus étonnant est que la plupart de ces jeunes travaillent dans les secteurs des nouvelles technologies, de l’économie, du social ou de l’éducation, c’est-à-dire dans des secteurs que les ennemis de l’Islam ont longtemps tenté d’occidentaliser ou tout simplement de saboter.
Nos frères plus âgés nous racontent que lors de la prière du tahadjud dans l’enceinte de la Mosquée sacrée à La Mecque en 1963 il n’y avait que quatre rangs de fidèles et l’imam lisait sans micro mais ils pouvaient néanmoins l’entendre du fait qu’ils étaient si peu nombreux ! De plus, à l’époque la plupart des mosquées n’étaient fréquentées que par des personnes âgées. Mais les choses ont aujourd’hui bien changé, car en effet les gens peuvent être des millions à accomplir du tahadjud durant le mois du Ramadan, et les nombreuses mosquées existant à travers tout le monde islamique sont pleines de dizaines de millions de jeunes hommes intègres et de jeunes femmes vertueuses. Notons que les grands oulémas du monde islamique se plaignaient dans les années 50 et 60 du fait que les jeunes gens ne suivaient pas leurs cours, mais au cours du temps ces savants virent changer cette situation très positivement, ce retour des jeunes musulmans vers les détenteurs du savoir n’est-il donc pas très significatif ?
En fait cet ardent désir de millions de jeunes hommes et femmes de faire quelque chose afin de sortir la Oumma de sa situation d’abaissement et de soumission et de faire qu’elle retrouve sa position de civilisation dominante. C’est indubitablement ce mouvement qui dérange les ennemis de l’Islam et leur fait terriblement peur, il fait trembler les fondements d’un système qu’ils n’ont cessé de vouloir consolider et par lesquels ils ont essayé de détourner les jeunes musulmans d’un travail sérieux pour les mener dans le chemin des divergences profondes et incessantes, de la réclusion dans les mosquées et autres lieux éloignés des choses du monde, du gâchage de leur potentiel et de la pratique des vices ou encore tous simplement des graves et grands péchés. Mais il se trouve qu’aujourd’hui de nombreux jeunes gens, hommes et femmes, savent parfaitement quelle route à suivre est la meilleure pour eux, ils se conforment de plus en plus aux préceptes de l’Islam et dans leur ensemble ils font tout ce qui est en leur pouvoir afin de faire vaincre l’Islam et les causes qui lui sont liées. Celui qui observe le phénomène des manifestations massives qui ont lieu dans de nombreux pays du monde musulman ou bien l’expansion phénoménale des chaînes satellitaires, des sites internet et réseaux sociaux islamiques, lesquels moyens de communication traitent avec une grande réactivité d’un nombre impressionnant de causes intéressant les musulmans, alors il comprendra de manière évidente qu’aujourd’hui n’est pas comme hier, que la Oumma a bel et bien changé et que de nombreux signes de changement sérieux ont commencé à apparaître grâce aux actions des jeunes musulmans intègres.

En guise de conclusion, ô chers frères et sœurs, nous voulons vous dire qu’il n’y a rien qui effraie plus les ennemis de l’Islam que notre confiance optimiste dans l’arrivée prochaine de la victoire puis le fait que nous y travaillions, et à contrario, rien ne les satisfait plus que lorsqu’ils nous voient affligés et pleins de pessimisme quant à cette victoire. Par Allah, nous vivons des jours extrêmement difficiles, ce qui fonctionne en ces jours n’est pas ce qui fonctionne dans des périodes tranquilles, demandez donc à Allah, exalté soit-Il, la victoire, la volonté d’y parvenir et l’accomplissement d’actions œuvrant dans ce sens, alors Allah, exalté soit-Il, nous permettra-t-Il que nous soyons les artisans de la victoire de l’Islam et des musulmans, car Seul Lui peut nous la donner. 

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=202909&fromPart=49

 

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L'incroyable essor des sciences arabes


Abu Hamid AL-GHAZALI
(1058 - 1111)

(Qu'Allah lui fasse Miséricorde, Amine)

Pour les esprits colonisateurs du XIXe siècle, les Arabes n’ont rien inventé, ils ont juste eu l’immense privilège de garder bien au chaud le savoir des Grecs. Et quand enfin, au XXe siècle, les historiens reconnaissent l’importance des sciences arabes, les esprits s’échauffent : ce sont les Arabes qui ont tout inventé ! Jusqu’à nos célèbres chiffres ! Petite mise au point...

Les sciences méditerranéennes naissent au IIe Millénaire av JC., en Mésopotamie (voir Ré- flexiences n°3). On sait que les Mésopotamiens sont parvenus à repérer les cycles d’éclipses de Lune et de Soleil au terme de plusieurs siècles d’observations qu’ils se transmettent de génération en génération, jusqu’à l’avènement du monde grec. Celui-ci s’empare de ces extraordinaires relevés et commence à produire des textes scientifiques qui explicitent les résultats mésopotamiens. Puis, entre les IIe et IXe siècles ap JC., les observations se font plus rares : on n’en a relevé que neuf autour du berceau méditerranéen. Après Ptolémée (IIes. ap JC.), il n’y a plus d’avancées en astronomie et on ne fait plus que commenter les anciens textes. Par contre, du côté des mathématiques, la recherche continue et elle subsiste même jusqu'au IVe siècle.

Toutes les sciences démarrent au IXe siècle, sous le califat d’al-Ma’mûn. A partir de 813, celui-ci fait traduire à tour de bras tous les textes grecs philosophiques et scientifiques possibles. Il crée la Maison de la Sagesse, un centre qui fonctionne comme une académie : on y dépose les textes à traduire, puis les traductions. Ce centre, financé par le pouvoir, permet le redémarrage de l’activité scientifique. La recherche naît donc immédiatement de la traduction. Ainsi, après la première traduction de l’Almageste de Ptolémée (ouvrage grec d’astronomie du IIe siècle), on construit le tout premier observatoire du monde arabe, et les observations continues reprennent. Au Xe siècle, à Bagdad, les astronomes arabes établissent un programme d’observations sur trente ans ! (durée nécessaire pour pouvoir observer le plus grand cycle des planètes connues alors).

Ce surprenant et fulgurant essor des sciences dans le monde arabe s’explique en partie par la géographie de l’empire. Le passage du monde byzantin au monde musulman s’est pratiquement fait sans déplacement de frontières car les Arabes se sont installés sur des territoires qu’ils ont repris aux Byzantins. Les scientifiques arabes disposent ainsi de manuscrits grecs qui sont déjà sur place et qu’ils n’ont pas besoin de rechercher. De plus, les pélerinages à La Mecque favorisent des échanges incroyables. Le voyage peut durer quatre ans. Les savants s’arrêtent au Caire, à Damas, à Bagdad, etc. et ils transmettent leur savoir de ville en ville.

L’algèbre est sans doute la plus étonnante des disciplines scientifiques pratiquées par les Arabes. On ne sait pas vraiment comment est née cette science, il semble que Al Khwârizmî l’ait créée à partir de rien en 830 dans son traité d’algèbre (ce même Al Kwârizmî qui donnera par la suite son nom à “algorithme”). Les Arabes parviennent à réfléchir sur des inconnues et à mener des raisonnements indépendants des objets sur lesquels ils travaillent. C’est un degré d’abstraction qui n’a encore jamais été atteint. Pas même par les Indiens qui ont pourtant un grand nombre d’inventions dans leur besace : la numération de position, le sinus et le cosinus, et nos fameux faux “chiffres arabes” ! (voir Réflexiences n°3).

L’optique a également été révolutionnée par les Arabes, et en particulier par Ibn al-Haytham. Au début du Xe siècle, cet homme remet en cause toute l’optique ancienne. Avant lui, on pensait que l’oeil émettait un rayon qui palpait les choses pour qu’on puisse les voir. Si on ne voyait pas de loin, c’est que notre rayon n’était pas assez puissant et il retombait avant d’atteindre l’objet. Ibn al-Haytham comprend que l’oeil n’émet pas la lumière, il ne fait que la recevoir ! Il développe par la suite tout un travail sur l’arc-en-ciel en identifiant la réfraction due aux gouttes d’eau.

La médecine n’est pas en reste. Les Arabes apprennent les pratiques grecques en Perse et dépassent rapidement leurs prestigieux prédécesseurs. Al-Razi est ainsi le premier à identifier la variole et la rougeole, tandis que Al-Quarashi décrit pour la première fois le passage du sang du ventricule droit au ventricule gauche via les poumons.

En 1258, la prise de Bagdad par les Mongols marque l’effondrement d’un monde. Les bibliothèques sont mises à sac et les savoirs arabes se dispersent. Heureusement, un savant, Nasîr al-Dîn al-Tûsi, reprend les choses en main. Il remet au goût du jour tous les textes arabes qu’il retrouve et refait une “bibliothèque des classiques”. Tous les textes sont réécrits en tenant compte des avancées scientifiques du moment. Il réécrit ainsi l'Almageste et modifie les raisonnements trigonométriques en intégrant les sinus et cosinus arrivés d'Inde à la fin du VIIIe siècle. Les sciences renaissent sur les ruines de Bagdad. Al-Tûsi est également le maître d’oeuvre du célèbre Observatoire de Marâgha (au nord-ouest de l’Iran actuel) qui fournit pendant 60 ans des séries d’observations en continu. C’est sur ces données, et non sur celles de Ptolémée, que s’appuie par la suite Copernic pour élaborer sa nouvelle cosmologie. Ce qui fait de lui le “dernier élève de l’Ecole de Maragha”.

A partir du XVe siècle, la communauté sicentifique arabe se dissout. Le rétrécissement géographique de l’empire affecte la diffusion des savoirs et la langue arabe perd sa valeur de langue scientifique. C’est la fin de l’âge d’or des sciences arabes.

Certains savoirs scientifiques ont pu transiter par des points de passage entre le monde arabe et le monde latin. En Sicile, la cour de Roger II (vers 1150) puis celle de Frédéric II (vers 1250) est bilingue latin / arabe et favorise les échanges entre les deux cultures. En Italie du Nord, il existe également un milieu juif arabisé qui traduit des connaissances arabes en latin, en passant par l’hébreu. Mais, il faut admettre qu’il n’y a pas dans le monde latin du XIIe siècle la volonté politique qu’il y a au IXe siècle dans le monde arabe avec Al’Mamoun. Par contre, la philosophie et la théologie connaissent d’énormes développements et, en astronomie, on atteint la perfection des systèmes géocentriques avec épicycles (voir schéma ci-dessous).

La planète se déplace sur un petit cercle mobile, l’épicycle. Le centre de cet épicycle tourne autour de la Terre sur un autre cercle, le déférent.

Jusqu’au XVIe siècle, il n’y a donc pas de renouveau dans la recherche scientifique latine. On traduit beaucoup les grands auteurs grecs et arabes pour les besoins des Universités (Paris, Oxford, Bologne), mais on ne crée pas de nouveaux savoirs en sciences.

http://www.reflexiences.com/dossier/102/l-incroyable-essor-des-sciences-arabes/

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