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cerveau

Notre mode de vie influence les performances de notre cerveau

Temps

Le métier que nous exerçons, les sports que nous pratiquons, la musique que nous écoutons peuvent jouer un rôle positif ou négatif pour
notre cerveau. Le travail est un élément particulièrement important puisque nous y consacrons un grand nombre d'heures chaque jour.

Les travail

"Le travail favorise une plus grande flexibilité, une plus grande plasticité cérébrale, crée de nouvelles connexions cérébrales, un
peu de stress est positif", explique le Pr Nicolas Franck, chef du service de psychiatrie du CHU de Lyon. "En revanche, trop de stress, trop
de fatigue fait perdre des capacités de mémorisation. La sécrétion d'hormones du stress peut nuire aux performances cognitives."

Ces connaissances aident à mettre au point un management plus intelligent lorsque l'on se rend compte que le stress entraîne une baisse
des mémorisations. "Cela pousse à développer des relations saines avec les collaborateurs et à recourir à un renforcement positif", explique le
Pr Nicolas Franck.

Le chômage et la retraite négatifs aux performances
cérébrales

Le chômage est négatif aux performances cérébrales car il entraîne une diminution de l'activité stimulante et parfois une dépression qui
favorisent le déclin cognitif.

La retraite peut accélérer la survenue de la maladie d'Alzheimer si elle n'est pas bien préparée. Il faut absolument lutter
contre l'isolement, contre un manque d'activité et avoir des relations sociales.

Le sport

Le Pr Franck explique que faire du sport, non seulement améliore les performances cérébrales, mais permet aussi de prévenir la maladie
d'Alzheimer. Le sport entraîne une meilleure oxygénation du cerveau, donc favorise la création de nouvelles connexions au niveau du cerveau. Il y a également un
effet de protection contre la dégradation du cerveau à travers la fabrication de substances impliquées dans la réparation du cerveau et donc un effet de
prévention à la maladie d'Alzheimer.

Les écrans

Les écrans, télé, ordinateurs, smartphones, font partie de notre mode de vie et peuvent être un plus ou un moins pour les performances de
notre cerveau. Tout dépend de l'usage. Il faut favoriser une utilisation active, et s'en servir comme support de discussion, d'échange, de supports
pédagogiques et que cela servent à une mémorisation solide.


Une étude vient de prouver qu'avec une série de mesures il est possible de freiner le déclin cognitif.

Manger sainement, faire de l'exercice physique, stimuler son cerveau mais aussi traiter tension, diabète et cholestérol… Autant d'actions bénéfiques pour les méninges. De nombreuses études établissent en effet un lien entre ces différents facteurs et la démence. Mais c'est la première fois qu'un essai contrôlé, statistiquement solide, publié par le Lancet, démontre qu'il est possible de ralentir le déclin cognitif en agissant systématiquement sur tous ces facteurs.

Les chercheurs de l'Institut Karolinska de Suède et de l'Institut national de la santé et de la prévoyance et de l'Université de Finlande orientale ont recruté 1 260 Finlandais âgés de 60 à 77 ans et les ont répartis au hasard: une moitié d'entre eux dans un groupe d'accompagnement intensif, l'autre dans un groupe contrôle recevant uniquement des conseils de santé. Les participants n'avaient pas encore développé de problèmes de mémoire importants, mais ils étaient à risque de déficience cognitive.


Pendant deux ans, les personnes suivies de manière intensives recevaient régulièrement des conseils nutritionnels, suivaient un programme d'exercice physique et de «gymnastique » cérébrale et étaient surveillées pour leurs facteurs de risques vasculaires. Au bout de deux ans, les résultats de leurs tests étaient 25 % plus élevés que ceux du groupe contrôle. Ils étaient même 83 % plus élevés pour la capacité du cerveau à organiser et réguler les processus de pensée et 150 % pour la vitesse de traitement de l'information !

Haro sur le cholestérol et le tabagisme

«Les résultats de cette étude ne sont pas discutables mais en même temps, il faut rester prudent. Les chercheurs se sont intéressés à des personnes à risque de démence. Chez elles, plus particulièrement, on sait qu'en corrigeant les facteurs de risque comme l'hypertension et le diabète on va forcément retarder le déclin cognitif », commente le Pr Bruno Dubois, neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière.

Les «bourreaux du cœur » bien connus que sont l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité, le cholestérol, le tabagisme ou l'inactivité physique sont tout aussi redoutables pour les méninges. «Notre cerveau est une éponge parcourue par des millions de vaisseaux minuscules qui alimentent cette puissante centrale en nutriments, oxygène et glucose. Si ce réseau incroyablement dense de vaisseaux est fragilisé, le cerveau se portera moins bien », explique le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gérontologue. Ces facteurs de risques vont en effet progressivement entraîner des altérations vasculaires qui peuvent aboutir à une mauvaise irrigation du cerveau. C'est pourquoi protéger ses artères, c'est aussi préserver ses capacités de réflexion.

Muscler ses neurones

Outre la correction des facteurs de risques vasculaires et les mesures d'hygiène de vie, l'étude finlandaise pointe du doigt la nécessité de «muscler » en permanence son cerveau. Chacun des participants est arrivé avec une «réserve cognitive » différente qui va dépendre de son niveau d'éducation, de sa profession, de ses activités de loisirs… Mais le fait de pratiquer des exercices spécifiques accompagnés par un psychologue s'est révélé bénéfique pour tous. Un phénomène qui peut s'expliquer par la plasticité neuronale.

«Le cerveau est constamment en mouvement: les neurones passent leur temps à fabriquer de nouveaux circuits entre eux grâce au réseau de synapses», explique Olivier de Ladoucette. Stimulé, le cerveau va continuer à créer de nouvelles connexions qui vont l'aider à ne pas flancher trop vite. Il n'est donc jamais trop tard pour se mettre à doper ses méninges, même si, comme le rappelle Olivier de Ladoucette, «on vieillit comme on a vécu. Et mieux vaut prendre de bonnes habitudes jeune».

 

http://www.franceinfo.fr/emission/info-sante/2012-2013/l-impact-du-mode-de-vie-sur-les-performances-de-notre-cerveau-03-11-2013-12-55

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/03/27/23561-changer-mode-vie-pour-proteger-son-cerveau

 

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Mâcher du chewing-gum serait bon pour la mémoire !

Chewing gum

En effet, lorsque l'on mastique du chewing-gum, une hausse d'activité s'opère dans le cerveau. C'est le résultat d'expériences réalisées par une équipe de neurologues japonais de l’université de Gifu. Lors de tests pratiqués sur des volontaires mâchant ou non du chewing-gum. Pour les personnes qui mastiquer du chewing-gum, il a été remarquer une suractivité de l’hippocampe. C'est la région du cerveau associée essentiellement à notre intelligence visuo-spatiale* et à notre mémoire visuelle.

Les sujets ne consommant pas de chewing-gum, ne montraient aucun fonctionnement neuronale particulier, alors que les autres avaient leur cerveau en pleine activité. Les chercheurs suggèrent ainsi, l'aide que le chewing-gum pourrait apporter pour prévenir la perte de mémoire liée au vieillissement. Concrètement, c'est le fait de mâcher qui produit une activité musculaire particulière, laquelle déclenche une accélération du rythme de travail de l’hippocampe. Cette mémorisation pourrait atteindre 35% !

hippocampe

Petite parenthèse à retenir ! Clin d'oeil

Mâcher du chewing gum sans sucres pendant les cours ou en faisant ses devoirs améliore les performances scolaires !

En 1999, le chercheur allemand Siegfried Lehrl de l'université d'Erlangen a éffectué une étude sur 123 élèves, dans laquelle il montre que le fait de mâcher un chewing-gum entraîne une amélioration des performances intellectuelles pouvant aller jusqu'à 40% !

Cette découverte est confirmée par Lucy Wilkinson de l'institut de neurologie de l'université de Newcastle qui a constaté que le chewing-gum pouvait être une aide dans la capacité à apprendre, retenir et se remémorer des informations. L. Wilkinson explique que en plus d'une meilleure oxygénation du cerveau, la mastication du chewing-gum inhiberait la production d'insuline par le pancréas. Ceci permettrait au foie de libérer davantage de glucose dans le sang. Ce surplus de glucose apporterait un surcroît d'énergie, permettant au cerveau de fonctionner plus efficacement, d'où les meilleures performances constatées, notamment au niveau de la mémorisation et de l'attention.

Trois hypothèses affirmeraient donc que le chewing-gum est bénifique au cerveau :

- Mâcher augmenterait l'activité du cerveau au niveau de l'hippocampe qui commande la zone de mémoire.
- L'insuline libéréé par le pancréas lorqu'une personne mastique exciterait l'hippocampe.
- Mâcher favoriserait l'arrivée d'oxygène vers le cerveau permmettant une meilleure concentration.

→ Plus de recherches sont nécessaires pour découvrir tous les bienfaits offerts par le chewing-gum, mais les premières études laissent entrevoir que le chewing-gum peut-être un moyen efficace pour stimuler l'attention, la concentration et la mémoire !

*L' Intelligence visuo-spatiale est ce qui permet de visualiser des objets tri-dimensionnels dans sa tête.

http://cheewing-gum.e-monsite.com/pages/content/macher-du-chewing-gum-serait-bon-pour-la-memoire.html

Où part la graisse quant on mincit?

Barbecue a gaz 7 main 2811302


Au cours de notre vie, il nous arrive de prendre du poids. Pour le perdre, nous avons souvent recours au sport et au régime. Seulement, une fois qu’on a atteint notre poids idéal et qu’on s’est débarrassé des kilos superflus, nous sommes-nous déjà demandés où est partie toute cette graisse qui nous dérangeait tant ?

C’est insolite, mais des chercheurs de l’University New South Wales UNSW ont démontré que la graisse s’évaporait du corps à travers les poumons quand on mincit.

Surprenant, mais prouvé par l’étude microscopique du métabolisme qui a été faite par le Dr Ruben Meerman et le Dr Andrew Brown. Ils ont réussi à retracer le parcours de la graisse pour savoir ce qu’elle devenait. Alors qu’on pensait que la graisse se transformait en énergie ou en chaleur, ces chercheurs australiens ont découvert qu’elle s’évaporait de l’organisme à travers les poumons sous forme de dioxyde de carbone. Ils affirment qu’elle se transforme en air.

Selon cette étude, les poumons sont donc « le premier organe excrétoire (qui produit des matières liquides ou solides) pour la perte de poids ». Lorsqu’on perd 10 kilos, on exhale 8,4 kilos de dioxyde de carbone par les poumons et les 1, 6 kilos qui restent, deviennent de l’eau et sont éliminés sous forme d’urines, de sueur, de larmes ou autres fluides du corps.

Pour mincir, il faut donc se débarrasser du carbone stocké dans les cellules graisseuses. La méthode reste inchangée : manger moins et bouger plus

Pourquoi a t-on le vertige?

Vertige

Lors de vertige, la personne a l’impression que tout tourne autour d’elle et qu’elle perd l’équilibre, sans avoir le sentiment d’être sur le point de perdre connaissance (comme cela serait le cas lors d’un malaise). Les symptômes du vertige peuvent être transitoires (quelques minutes à quelques heures) ou durables. Ils peuvent s’accompagner de nausées et de vomissements voire, dans certains cas, d’une perte de l’audition. Les vertiges sont plus fréquents chez les personnes âgées.
Les causes des vertiges
Les causes les plus fréquentes des vertiges sont les suivantes :
des troubles de l’oreille interne : vertige de position paroxystique bénin, maladie de Ménière, infections (labyrinthite virale ou névrite vestibulaire, par exemple) ;
des troubles visuels (vision double) ;
les effets indésirables de certains médicaments (en particulier, ceux destinés à soigner les troubles psychiques), ainsi que l’alcool et les drogues ;
le mal des transports ;
plus rarement, une augmentation de la pression à l’intérieur du crâne, des lésions des nerfs du cou (problèmes de cervicales) ou du nerf acoustique (neurinome acoustique), un traumatisme crânien, une tumeur du cervelet ou du nerf auditif, la sclérose en plaques, etc.
Chez les personnes âgées, les vertiges ont fréquemment plusieurs causes associées.
Qu'appelle-t-on vertige de position paroxystique bénin ?
Le vertige de position paroxystique bénin, fréquemment observé chez les personnes âgées, se traduit par des vertiges fréquents qui se produisent lorsque la personne bouge la tête, par exemple en se levant ou en se retournant dans son lit. Le vertige se déclenche quelques secondes après le mouvement et dure moins d’une minute.
Son traitement repose sur des manipulations de la tête du patient. Le patient est allongé et le médecin effectue diverses rotations de la tête du patient entrecoupées de pause. Ces manœuvres sont indolores et le soulagement est immédiat. Le patient doit ensuite rester assis pendant 24 heures (même pour dormir). Il peut être nécessaire de répéter ces manœuvres au cours de plusieurs séances.
Qu'appelle-t-on maladie de Ménière ?
La maladie de Ménière se caractérise par des crises de vertige accompagnées d’une perte progressive de l’audition dans une seule oreille, ainsi que des bourdonnements dans l’oreille atteinte. Les vertiges se déclarent soudainement et sont accompagnés de nausées et de vomissements.
Le traitement de la maladie de Ménière repose sur des mesures destinées à réduire la pression de ces liquides : médicaments diurétiques, réduction de la consommation de sel et suppression des aliments contenant de la caféine. Éventuellement, des mesures chirurgicales sont prises.
Qu'appelle-t-on névrite vestibulaire ?
La névrite vestibulaire est l’inflammation du nerf qui innerve les canaux vestibulaires (l’oreille interne). Elle provoque des vertiges soudains et intenses qui s’accompagnent de nausées et de vomissements et qui durent en général trois à sept jours. La cause de la névrite vestibulaire serait une infection virale.
La névrite vestibulaire guérit sans traitement. Néanmoins, en attendant la guérison, des mesures peuvent être prises pour soulager les vertiges : médicaments anti-vertigineux et rééducation vestibulaire. Pratiquée par un kinésithérapeute spécialisé pendant quelques semaines, cette rééducation fait appel soit à un fauteuil rotatoire (le patient est soumis à des impulsions à haute vitesse avant d’être arrêté et de fixer une cible du regard), soit à une plateforme mobile placée dans l’obscurité sur laquelle le patient doit se maintenir debout sans tomber. Parfois, le patient est placé dans l’obscurité et voit défiler devant lui des signaux lumineux qu’il doit suivre du regard.
Quand consulter en cas de vertiges ?
Les vertiges justifient toujours une consultation médicale, sauf s’ils sont provoqués par le mal des transports.
Appelez immédiatement le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112 :
si les vertiges surviennent à la suite d'un traumatisme crânien (depuis moins de 48 heures).
si votre installation de chauffage au gaz, au charbon ou au mazout est en mauvais état ou n'a pas été vérifiée régulièrement.
si vous êtes diabétique et traité par insuline.
Consultez un médecin dans la journée si les vertiges s'accompagnent de maux de tête, de bourdonnements d'oreille, de troubles de l'audition, de signes de paralysie, de vomissements intenses ou d'un état confusionnel.
Consultez un médecin dans les jours qui viennent :
si les vertiges durent plusieurs heures ou reviennent régulièrement.
si les vertiges se produisent depuis que la personne prend un nouveau médicament.
Les traitements des vertiges
Les causes des vertiges étant nombreuses et variées, le traitement des vertiges dépend du diagnostic posé. Des médicaments dits anti-vertigineux sont parfois prescrits pour soulager les symptômes en attendant de traiter la cause véritable des vertiges. Ces médicaments peuvent être associés à des médicaments destinés à lutter contre les nausées et les vomissements.

http://www.pourquoidocteur.fr/Vertiges-058.html

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Quelle est a meilleure manière de respirer?

Aspects quantitatifs de la respiration 

Par le nez ou par la bouche, on respire d'abord parce que notre corps a besoin de l'oxygène contenu dans l'air. Quand on respire par le nez, l'air extérieur est conduit plus rapidement aux alvéoles pulmonaires. En effet, l'air qui passe par le nez doit franchir des rétrécissements, zones où le calibre du conduit aérien est réduit, dont un se situe au niveau du nez (la valve nasale). Ces rétrécissements opposent des résistances à l'écoulement de l'air inspiré. À cause de ces résistances, respirer par le nez demande davantage d'efforts. Pour autant, il ne faut pas en conclure trop vite que respirer par la bouche est meilleur pour le corps et la santé que respirer par le nez.

Aspects qualitatifs de la respiration

La qualité de l'air inspiré n'est pas la même, selon qu'on respire par le nez ou par la bouche. L'air qui arrive du dehors est à une température plus basse que celle du corps. Quand on respire par la bouche, c'est donc un air froid, chargé de bactéries et de particules (poussières, allergènes…) qui pénètre directement dans les voies aériennes jusqu'aux poumons. Au contraire, quand on respire par le nez, l'air inspiré est préparé avant de parvenir aux poumons. L'air inspiré est humidifié. Il est également réchauffé car les capillaires (vaisseaux du calibre d'un cheveux) de la muqueuse tapissant l'intérieur du nez lui communiquent la chaleur du corps. Les fosses nasales se comportent comme une sorte de calorifère (radiateur) qui élève la température de l'air inhalé. Quand on respire par le nez, l'air qui arrive aux poumons est plus chaud de 4 à 5° par rapport à l'air inspiré par la bouche. En plus d'être réchauffé, l'air qui passe par le nez est filtré. Ainsi, c'est un air propre car nettoyé de ses impuretés qui arrive dans les poumons.

Respirer par le nez refroidit le cerveau

Au niveau du nez, les échanges se produisent dans les deux sens. Le nez réchauffe l'air extérieur et en retour celui-ci lui communique sa fraîcheur. La fraîcheur de l'air extérieur se communique au sang qui du nez gagne le cerveau qui est à son tour rafraîchi. Dès que la température du cerveau augmente, le corps envoie davantage de sang au niveau du nez et des fosses nasales. Respirer par le nez permet donc au cerveau d'évacuer sa chaleur en trop et d'éviter la surchauffe ou coup de chaleur. Le nez est en quelque sorte le circuit de refroidissement spécial du cerveau. Quand on respire par la bouche, ce circuit ne fonctionne pas, ce qui pose un certain nombre de problèmes.

Qualité du sommeil et respiration par le nez

Un peu comme un ordinateur qui chauffe lui aussi beaucoup, a besoin d'être refroidi par un système de ventilation, le cerveau est très sensible à l'excès de chaleur, en particulier la nuit, durant une phase de sommeil appelée sommeil paradoxal. Chez la personne qui respire par la bouche, le nez ne refroidit pas le cerveau, ce qui perturbe le sommeil et aussi le comportement durant la journée. Quand on respire par la bouche, on risque ainsi d'avoir des difficultés à s'endormir, de souffrir d'un sommeil perturbé, d'un réveil précoce, lent et difficile. Dans la journée, la personne qui respire par la bouche a tendance à somnoler, à souffrir de troubles de la mémorisation, de l'attention et du comportement (irritation, nervosité…) parce qu'elle n'a pas bien dormi.

Dis-moi comment tu dors, je te dirai comment tu respire

Quand on est allongé sur le dos, il est plus difficile de respirer par le nez, surtout si on est enrhumé. On se met alors à respirer par la bouche. Cela permet de ne pas étouffer mais le cerveau n'est pas rafraîchi. D'autres mécanismes prennent alors le relais pour évacuer la chaleur du cerveau, mais ils sont moins efficaces que la respiration par le nez.

La transpiration par la tête permet d'évacuer l'excès de chaleur et ainsi de refroidir le cerveau, en particulier pendant la phase de sommeil paradoxal. Ainsi, quand on transpire par la tête au point de mouiller son oreiller, c'est probablement qu'on respire par la bouche et que le nez ne peut jouer son rôle de circuit de refroidissement du cerveau.

Se découvrir au cours de la nuit est un autre moyen de refroidir le cerveau en faisant baisser la température du corps. Un enfant se découvre durant la phase du sommeil paradoxal quand son cerveau est en surchauffe, puis il se recouvre ensuite. Au matin, son lit est en désordre, ses draps froissés témoignent de son agitation. Transpiration, agitation nocturnes, lit défait… sont des signes révélateurs d'une mauvaise respiration ou respiration par la bouche.

La meilleure manière de respirer

Respirer par le nez est la seule manière normale et physiologique de respirer car c'est celle qui procure au corps et au cerveau le plus d'avantages. En revanche, respirer par la bouche prive le cerveau de son circuit de refroidissement préférentiel et fait courir de nombreux risques à la santé, en particulier celui de mal dormir.

Rééduquer la respiration, priorité absolue

Rééduquer la respiration est une priorité absolue. Avant d'entreprendre un traitement d'orthodontie quel qu'il soit, le préalable est de rééduquer l'enfant pour lui permettre de respirer par le nez, seul mode respiratoire physiologique, garant de la stabilité des résultats obtenus à l'issue du traitement. Chez un enfant qui respire par la bouche, l'alignement dentaire obtenu n'est pas stable et le traitement d'orthodontie voué à une récidive inéluctable.

2 exercices simples de respiration profonde

Où pratiquer?

Vous pouvez faire cet exercice partout. Les deux points à respecter sont de garder le dos bien droit, et de respirer par le nez.

Objectifs de ces exercices de respiration?

Ces exercices ont 3 objectifs:
- Vous faire prendre conscience des 3 différentes respirations
– Vous apprendre à contrôler votre respiration
– Diminuer l’angoisse et vous détendre intensément :)

Symptômes?

Si en faisant l’exercice, vous avez des vertiges et la tête qui tourne un peu, c’est normal. Passer d’une respiration haute à une respiration basse entraine une modification du taux de dioxyde de carbone dans le sang. Persévérez et la détente viendra remplacer ces symptômes.

Exercice 1 : prendre conscience des trois sections de la respiration complète

Tenez vous bien droit, et imaginez que vos poumons sont divisés en 3 sections, comme sur le schéma ci-dessus

1 – Respirez une première fois pour remplir la partie haute, celle des épaules
Puis prenez conscience de ce qui se passe en vous (détente? stress?…)

2 – Respirez une deuxième fois pour remplir la partie du milieu, celle du thorax
Puis à nouveau prenez conscience de se qui se passe en vous (détente? stress?…)

3 – Respirez une dernière fois pour remplir la partie basse, celle du ventre.
Vous aurez sans doutes remarqué que la respiration ventrale est la meilleure, celle qui permet le plus de se détendre.

 

Exercice 2: Pratiquer la respiration complète

C’est celui-ci que vous devez pratiquer le plus souvent possible! Allongé, assis ou debout, le dos droit:

respiration complète

1 – A l’inspiration: faire une inspiration par le nez, en 3 étapes

Etape 1 – Abaissez le diaphragme en gonflant le ventre.
Etape 2 – Diriger l’air vers le milieu des poumons en ouvrant les côtes et en soulevant légèrement la poitrine.
Etape 3 – Terminez l’inspiration en dirigeant l’air vers les épaules et en les soulevant légèrement.

2 – Gardez l’air quelques secondes.

Plus vous deviendrez à l’aise, et plus vous pourrez le garder longtemps. C’est à ce moment que vous pouvez être un peu étourdi et même avoir le coeur qui accélère un peu : pas de panique, c’est normal :) Ca veut dire que vous n’aviez vraiment plus l’habitude de bien respirer !

3 – A l’expiration: Faites une expiration par le nez en 3 étapes

Etape 1 – Commencez l’expiration en laissant tomber les épaules
Etape 2 – Puis continuez en laissant les côtes revenir en place
Etape 3 – Enfin finissez l’expiration en rentrant le ventre, puis en le faisant remonter légèrement afin de bien expulser tout l’air.

Ici, il est important de forcer un peu lors de l’expiration afin d’expulser un maximum d’air possible. L’expiration doit durer plus longtemps que l’inspiration.

Puis revenez à l’étape 1 et reprenez. Normalement, si vous avez expiré correctement, en forçant un petit peu, vous pouvez laisser votre ventre se gonfler tout seul, sans forcer, et diriger l’air vers le bas, le milieu, puis le haut.

Comment savoir si vous faites bien l’exercice? Si l’exercice vous calme, vous détend, que vous avez des petits gargouillements, que vous sentez vos muscles se relâcher…c’est que vous faites l’exercice correctement :)

Pour être sûr de comprendre, voici une vidéo sur la respiration complète.

respiration complète

Combien de fois?

Je ne vais pas vous dire « faites le 5, 10, 15, 20 fois… », mais faites le aussi souvent que vous le pouvez (et vous pouvez le faire souvent car vous pouvez le faire partout…donc aucune excuse possible). Comme pour un sport, plus vous en faites, et plus vous ressentirez vite les bienfaits et plus ces bienfaits seront présents sur le long terme. Et plus vous le faites, et plus cela redeviendra automatique. En tout cas, il vaut mieux faire cet exercice 3 fois par jour pendant 30 secondes, que 1 seule fois 1 minute 30.

 

http://www.holodent.fr/

http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/respiration-complete-contre-angoisse-lanxiete/

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