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cerveau

Les mystères du cerveau

Pesant chez l’homme en moyenne 1 450 grammes et contenant quelques 100 milliards de neurones et 1000 milliards de cellules gliales, le cerveau est le siège de la pensée consciente, de la mémoire et de la personnalité.

Qu’il s’agisse de lever le petit doigt ou de résoudre une équation, notre cerveau est aux commandes.
Malgré notre avancée technologique, nous savons encore bien peu de chose sur le cerveau humain et les maladies qui s’y rattachent.

  L’exploration du cerveau humain

C’est le chirurgien Paul Broca qui, en 1861, a été le premier à faire une relation entre une zone du cerveau et une faculté mentale.
La dissection du cerveau de l’un de ses patients, surnommé Tan-Tan, confirma sa théorie. Broca a laissé son nom à une aire du cerveau que depuis on associe au langage.

M. Leborgne, dit Tan-Tan, n'est pas un idiot. Il comprend très bien ce qu'on lui dit, joue aux échecs et a un comportement normal. Mais, les deux seules syllabes qu'il est capable de prononcer sont: tan tan.

A sa mort, Paul Broca pratique l'autopsie et remarque sur l'encéphale de Tan-Tan une lésion nette de l'hémisphère gauche, au bas de la troisième circonvolution. Tan-Tan ne pouvait pas parler car son cortex était touché à cet endroit précis. La conclusion qui s'imposa à Broca était que cette partie du cerveau contrôlait la parole.

Paul Broca

Suivant ce procédé, les chercheurs se sont penchés sur les cerveaux accidentés pour découvrir à quelle partie de notre anatomie cérébrale est associée telle ou telle fonction.

 Structure du cerveau en détail

Le cerveau comprend deux hémisphères réunis par le cerveau moyen, ou diencéphale, et par le corps calleux. Il se situe au-dessus du tronc cérébral et du cervelet.

Cet ensemble occupe la boîte crânienne. Chaque hémisphère est subdivisé par des scissures formant les lobes (frontal en avant, occipital en arrière, pariétal et temporal latéralement), et les lobes sont creusés par des sillons formant des plis, ou circonvolutions.

Le cerveau est en outre creusé de cavités, ou ventricules, remplies de liquide cérébrospinal nourricier et protecteur. Il existe un ventricule dit latéral par hémisphère, et un 3e ventricule correspondant au diencéphale.

Le cerveau est entouré par les méninges.

Coupe du cerveau

Le cerveau est constitué, comme le reste du système nerveux central, de substance grise (corps des neurones et des synapses) et de substance blanche (fibres myélinisées).

Dans les hémisphères, la substance grise se répartit en une couche superficielle épaisse, le cortex, et en noyaux profonds, les noyaux gris centraux (pallidum, putamen et noyau caudé).

Le diencéphale est composé essentiellement de deux gros noyaux gris symétriques, les thalamus. Ceux-ci surmontent l'hypothalamus, structure qui comprend de petits noyaux et se prolonge par deux glandes, l'hypophyse en bas, l'épiphyse en arrière.

Les neurones du cortex cérébral comprennent des cellules rondes, ou grains, destinées à la réception des stimulations périphériques (sensations tactiles, ondes visuelles ou sonores) ; des cellules triangulaires, ou pyramides, à vocation motrice ; des cellules fusiformes qui relient, par le corps calleux, deux points symétriques des hémisphères cérébraux.

 L’homme au cerveau coupé

L’un des cobaye les plus célèbres est Kevin, un épileptique à qui, dans les années 1860, des médecins sectionnèrent le corps calleux : une bande de tissus nerveux qui relie les deux hémisphères du cerveau.

Non seulement le malade n’a pas guéri mais de nouveaux troubles sont apparus. Kevin ne pouvait plus sourire sur commande que si l’on s’adressait à son oreille droite.
L’oreille gauche était incapable de comprendre le message.

Le neurologue Guillaume Duchenne inventa l'électrophysiologie, procédé de mesure de l'activité nerveuse et musculaire, qu'il pratique ici sur Kévin

Par ailleurs, le malheureux ne reconnaissait plus les visages familiers qui se présentaient sur la partie droite de son champ de vision.

Cette tentative peut sembler monstrueuse mais elle est surtout née de l’ignorance. Quoi qu’il en soit, l’expérience a permis aux scientifiques de mieux comprendre la façon dont nos deux hémisphères se répartissent les tâches.

 Fonctionnement du cerveau

Chaque hémisphère contrôle la moitié du corps qui se trouve du côté opposé. Autrement dit, quand on remue l’orteil droit, c’est l’hémisphère gauche qui en donne l’ordre.

Chaque hémisphère semble spécialisé dans l’accomplissement de fonctions très précises.

On attribue l’analyse des formes dans l’espace, la reconnaissance des visages, la mémoire des sons et la compréhension de la musique à l’hémisphère droit.

Celui de gauche régit les sourires, la maîtrise du calcul et la résolution logique des problèmes. Il contrôle aussi la capacité d’articuler, de décoder les sons en paroles, et de comprendre ce que l’on dit et ce que l’on entend.

Le cerveau de Tan-Tan retrouvé en 1960 dans les caves de l'ancienne faculté de médecine

Mais, les deux hémisphères travaillent en parfaite synchronisation pour diriger le moindre de nos comportements.
Le secret de cette harmonie : le corps calleux. C’est ce faisceau de fibres nerveuses qui assure la connexion.
Si Kévin ne reconnaissait pas les amis placés à sa droite, c’est que son hémisphère gauche, recevant cette information visuelle, ne pouvait la décrypter car il était privé de communication avec l’hémisphère droit, chargé lui, de l’identification des visages.

 Le cerveau en action

Les avancées technologiques nous ont offert de nouvelles possibilités d’explorer le cerveau. Le cerveau est exploré, comme le reste de l'encéphale, par l'imagerie radiologique, le scanner et surtout par l'imagerie par résonance magnétique (I.R.M.).
Ces méthodes très performantes ont supplanté l'électroencéphalographie (enregistrement de l'activité électrique de l'encéphale), technique plus ancienne.

On a déjà localisé plus de 20 aires visuelles. Chaque zone analyse séparément la forme, les dimensions ou la couleur de l’objet pour reconstruire un tout cohérent.

Pour peu que l’un de ces éléments de décodage ne fonctionne pas, notre perception du monde est bouleversée.
C’est par exemple le cas des gens qui parlent et écrivent mais sont incapables de lire, qui reconnaissent les objets mais en ignorent la fonction.

Aucun cerveau n’est tout à fait semblable à un autre. Donc, chaque cerveau est unique.

Lors de certains exercices portant sur la compréhension des mots, les femmes mettent leurs deux hémisphères au travail, alors que les hommes ne font appel qu’au gauche.

 Le cerveau d’un gaucher

Le cerveau d’un gaucher fonctionne différemment de celui d’un droitier. L’emploi d’une main plutôt qu’une autre est lié au processus du langage. C’est l’hémisphère gauche qui domine la lecture, l’écriture et les fonctions associées à la parole.
Or, pour 40% des gauchers, c’est l’hémisphère droit.

Le planum temporale, une petite zone liée au langage dans les deux hémisphères, est plus développé du côté gauche chez 90% des droitiers.
Chez 70% des gauchers, il est également volumineux des deux côtés.

Par ailleurs, chez certains gauchers, le corps calleux paraît plus épais. Ce pont de communication plus étoffé leur permet peut-être d’échanger plus facilement et plus rapidement les informations d’un hémisphère à l’autre.

Est-ce un hasard si beaucoup d’architectes, de champions d’escrime et de tennis sont gauchers ?

http://www.dinosoria.com/cerveau.htm

e6un7

Le wifi est-il un danger pour le cerveau?

 

Contrairement au téléphone mobile GSM 900 ou GSM 1800, il n’existe pas à ce jour d’étude précise sur le Wifi. C’est pourquoi nous avons décidé à la Fondation Santé et Radiofréquences de soutenir deux ou trois projets de recherche dont nous aurons les résultats dans 3 ans » explique Martine Hours, épidémiologiste et présidente du conseil scientifique de cette fondation cofinancée par l’État et les entreprises du secteur. « Ce manque d’informations doit susciter, poursuit-elle, une attention particulière, une certaine vigilance… Mais sans mettre non plus à la poubelle toute nouvelle technologie. » Très courtes, les ondes « micro-ondes » du Wifi pénètrent peu dans l’organisme, jusqu’à 2,5 cm de profondeur. Elles sont absorbées par les couches superficielles de la peau, celles gorgées d’eau et prioritairement « agitées » par l’énergie rayonnée. La puissance des émissions Wifi, bien plus faible que celle générée par un four à micro-ondes, ne provoque cependant pas de réchauffement. Officiellement donc, rien à craindre du IEEE 802.11 …

Quoique. Bien qu’aucune recherche n’ait été faite sur l’impact des signaux haut débit sans fil en eux-mêmes, la communauté scientifique dispose d’autres travaux contradictoires et relativement nombreux, menés dès le milieu des années 1980, pointant les dégâts causés sur le vivant de rayonnements à basse intensité pulsés à 2,45 Ghz. Autrement dit, dans la gamme de fréquences caractérisant les émissions Wifi.

Allo cerveau bobo…
Une partie de ces recherches, effectuées sur des rats exposés à des rayonnements électromagnétiques aux fréquences proches du Wifi, s’est intéressée aux effets neurocognitifs. Leurs résultats sont inquiétants et incitent raisonnablement à la prudence. Les risques suggérés incluent des altérations du tissu nerveux, l’apparition de protéines de stress, une modification de l’activité hormonale (mélatonine en tête), ainsi que des problèmes de concentration et de mémoire. Les expériences de l’américain Henry Lai par exemple, de l’université de Washington, célèbre pour être le premier, en 1995, à avoir mis en évidence l’effet génotoxique des rayonnements de la téléphonie mobile, ont confirmé à travers l’observation et la comparaison des comportements de rats exposés et non exposés en train de chercher leur nourriture dans un labyrinthe, l’hypothèse que ces rayonnements électromagnétiques provoquent des troubles des mémoires visuelles, spatiales et à court terme, en parasitant la transmission des neurorécepteurs cholinergiques et opiacés naturellement sécrétés par le cerveau.
« On sait depuis environ 30 ans que les champs électromagnétiques de basse intensité à très haute fréquence peuvent avoir une influence directe sur les ions calcium en réduisant leur concentration intracellulaire, » complète le Dr Andrew Goldsworthy, ancien professeur de biotechnologie à l’Imperial College of London. La diminution de ces ions, briques de base des signaux et canaux de communications électrochimiques traversant la cellule, provoque à l’échelle de la membrane cellulaire des fuites, des trous – on parle d’efflux calcique – qui perturbent le bon fonctionnement des cellules, notamment des cellules nerveuses. « Le changement de perméabilité membranaire des cellules nerveuses occasionne des potentiels d’action erronés, qui dérèglent la qualité du signal nerveux reçu par le cerveau, poursuit le scientifique britannique. Cela réduit son aptitude à accomplir des tâches complexes et entraîne, chez certaines personnes (à peu près 3 % de la population), l’apparition de symptômes variés, plus ou moins douloureux. » (cf. La parole aux Wifi-sensibles)

Superpositions des rayonnements


En réalité, plus que l’exposition directe du cerveau ou des fibres nerveuses à ces rayonnements, ce que craignent surtout les militants associatifs est le péril de l’exposition chronique, continuelle. Celle que nous subissons tous, utilisateurs ou non, à proximité d’une borne ou d’un point d’accès Wifi. Prenons un ordinateur portable standard, compatible Wifi. Sa micro-antenne détecte plusieurs connexions à portée, accessibles ou non, et plus ou moins nettes. Ce sont toutes les bornes rayonnant alentour. La vôtre peut-être, mais aussi celle de votre voisin d’à côté, du dessus. Et celle de l’entreprise d’en face… Ou du hotspot du coin. Ces sources simultanées se cumulent, s’additionnent, augmentant les doses électromagnétiques absorbées par tous les riverains. Pour y voir plus clair, l’Autorité de Régulation des télécoms (ARCEP), « dans un souci de transparence et d’information ouverte », a rendu publique en avril 2007 une étude réalisée par Supelec, sur les niveaux d’émission générés par les équipements Wifi. Ses conclusions sont sans équivoques, « les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques » fixées à 61 V/m « sont respectées pour tous les cas d’utilisation de matériels mesurés ou simulés dans le cadre de l’étude. » Ces valeurs, maximales au contact puis décroissantes de 10,6 V/m à 1,2 V/m selon que l’on se trouve à 12,5 cm ou 1 mètre de distance de l’antenne, sont loin d’être anodines. D’autant plus si plusieurs émetteurs se superposent. « Il n’y a pas de seuil pour le déclenchement de réactions de type “syndrome des micro-ondes”. Selon la sensibilité individuelle, des valeurs très faibles suffisent pour provoquer des sensations de chaleur ou de pulsations crâniennes, de fatigue, de migraines, d’insomnie…» avertit la biologiste Michèle Rivasi du Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements électromagnétiques (Criirem). Sur la durée, « l’hypothèse que l’exposition au Wifi sur la durée puisse être un facteur de réactions biologiques à l’origine de pathologies et de troubles sanitaires » est à retenir. D’où la recommandation du conseil scientifique du Criirem de ne pas laisser sa « box » allumé 24 heures sur 24 et d’éviter de se placer entre la borne et l’ordinateur Wifi pour limiter toute exposition chronique ou directe.
Les Conseils Des Chercheurs

L’étude ARCEP/Supelec ne se prive pas non plus, en annexe, d’énoncer quelques principes. Comme celui de ne pas installer plus de points d’accès qu’il n’en faut, ou de positionner les points d’accès en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,10 m par exemple), pour limiter l’exposition des personnes et augmenter le rayon de couverture. Mais aussi d’éviter de toucher une antenne de façon prolongée, « cela soumet la partie du corps à une exposition inutile, plus importante pendant la durée de l’application ». Un principe de précaution, simple et explicite, qui vient contredire l’actuelle prolifération des téléphones GSM/Wifi, collés contre l’oreille ou tenus à la main… Qui s’en soucie ? ♦

Notes
- J. Smallwood, Psychological Bulletin.
- M. Mason 2007, Science.
- R. Buckner 2005, The Journal of Neuro-science
- L’Arcep, communiqué de presse du 6 avril 2007 : www.arcep.fr
- Le Wifi vu par la Fondation Santé & Radio-Fréquences : www.sante-radiofrequences.org
- Les recommandations des chercheurs du Criirem : www.criirem.org

http://mondeo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=97&Itemid=1&ed=16

e6un7

Cligner des yeux est bon pour le cerveau

Le réflexe naturel de battre des paupière joue un rôle dans la concentration.

Le clignement naturel des yeux (ni provoqué ni nerveux) a d'autres utilités que celles que l'on croyait. Oui, il humidifie la cornée et l'empêche de se dessécher. Oui, il nettoie cette même cornée de toute poussière ou particule qui y atterrirait. Mais il semble bien avoir aussi une influence sur le fonctionnement du cerveau et sur notre niveau d'attention. Des chercheurs japonais sont des passionnés des «clins d'œil». Et les étudient depuis plusieurs années déjà au travers d'extraits de films de… Mr Bean. Ils viennent de faire une découverte qui en met plein les yeux (publié dans les Proceedings of National Academy of Sciences).

Notre cerveau permet de porter de l'attention à un nombre limité d'événements simultanés, trois ou quatre au maximum. Dans une étude précédente, les chercheurs de l'équipe de Tamami Nakano, de l'université d'Osaka, avaient déjà montré que quelqu'un regardant des vidéos de Mr Bean clignait des yeux au moment «faibles» du film, changement de scène ou quand le «héros» était hors champ, donc aux moments où l'attention pouvait se relâcher.

Ils ont réitéré l'expérience mais en mettant le cerveau des «cobayes» sous imagerie médicale par résonance magnétique pour visualiser les éventuels changements de l'activité cérébrale juste après un clignement d'œil. Et, surprise! La réponse cérébrale à l'abaissement des paupières est nette et précise. L'activité cérébrale montre une véritable modification avec ce que les chercheurs interprètent comme un passage du réseau neuronal dit «centré sur la tâche» à celui «mode par défaut». Comme un «reset» instantané du cerveau. D'autant que, deuxième conclusion importante, le cerveau désactive une microseconde les neurones responsables de l'attention.

Ce qui voudrait dire que cligner des yeux serait un signal pour le cerveau de couper très momentanément le flot d'informations lui arrivant pour mieux le contrôler et mieux se préparer à la suite. Donc tout va bien, continuons, sans y penser à cligner des yeux.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/11/19688-cligner-yeux-est-bon-pour-cerveau

e6un7

On peut apprendre au cerveau à contrôler les manques

Une étude de l’Université Yale a montré que les techniques thérapeutiques standards diminuent le manque des fumeurs de cigarette, en régulant l’activité dans deux régions séparées mais reliées du cerveau.

Les fumeurs auxquels on apprend des stratégies cognitives, comme penser aux conséquences à long terme de la cigarette, montrent une activité accrue dans le cortex préfrontal, une région du cerveau associée au contrôle cognitif et à la pensée rationnelle. Ils ont aussi montré une activité réduite dans les régions du striatum, une région du cerveau associée aux manques de drogues et aux comportements à la recherche de récompenses, selon l’article publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences [1].

"Ceci montre que les fumeurs peuvent en effet contrôler leurs manques et désirs, ils ont juste besoin qu’on leur explique comment faire" dit le professeur de psychiatrie Hedy Kober, auteur de l’article.

Les manques sont les stimulations qui conduisent souvent à rechuter dans un ensemble d’addictions, qui ont un cout économique et social. Fumer la cigarette seule est responsable de 40000 décès par an (plus que la drogue et l’alcool réunis). Certains experts prédisent que ceux qui abusent des substances devraient montrer des déficiences dans des régions du cortex préfrontal, qui, entre autres fonctions, aident à contrôler les émotions. Mais chez les fumeurs au moins, cela ne semble pas être le cas. Cette région du cerveau montre une activité accrue, et les fumeurs rapportent moins de manques intenses quand ils ont recours aux stratégies cognitives.

La thérapie cognitive comportementale a déjà montré être un outil efficace pour traiter tout une variété de désordres mentaux, y compris les désordres liés à l’utilisation de drogues. Et cette étude montre pourquoi cette approche est efficace, dit Kober.

"Nous ne voyons aucune déficience dans le cortex préfrontal, ce qui suggère que le cerveau est capable, quand il est actif, de recruter des régions du contrôle pour réduire les manques" dit-il. Kober et ses collègues cherchent maintenant à savoir s’ils peuvent répliquer ces résultats chez des sujets qui utilisent d’autres types de drogues.

Notes

[1] Prefrontal–striatal pathway underlies cognitive regulation of craving. PNAS

http://www.insoliscience.fr/?On-peut-apprendre-au-cerveau-a

e6un7


Comment prendre l'habitude de faire la prière

Pourquoi est-ce si difficile d’arrêter de fumer, d’arrêter de manger des cacahouètes devant la télé ou de diminuer ses apéros de moitié ?

En fin de compte, il y a une raison biologique à cela.

Un plaisir, si petit soit-il, enclenche la dopamine dans le cerveau ce qui nous donne du plaisir. Cela conditionne le cerveau à en vouloir encore plus. Et à chaque fois, la connexion se renforce. Spécialement si on est en contact avec des images raccordant plaisir, style de vie ou autre à cette chose : que ce soit une glace, du chocolat, de l’alcool ou une cigarette.

En plus, il y a une partie du cerveau riche en dopamine, le striatum, qui mémorise les rituels et les routines et qui déclenche une bonne dose de dopamine lorsque vous suivez ce rituel.

Regarder une émission télévisée spécifique en mangeant un gâteau à la crème et en buvant un café par exemple.

Acheter et manger une Barbe à Papa ou des gaufres lorsqu’on est à la fête foraine.

Allumer une cigarette en buvant un café… Les exemples de rituels ne manquent pas.

Toutes ces actions, et bien d’autres, déclenchent la dopamine, qui est donc perçue comme une récompense par votre cerveau.

La prière est une habitude

Le musulman sincère accomplit parfaitement et dévotement toutes les actions obligatoires constituant les piliers de l'Islam. Il doit accomplir ces actions sans trouver des excuses à ne pas les exécuter. Alors, il accomplit la prière rituelle, accomplit chacune des 5 prières dans son temps, car la prière est le pilier de la foi. (Quiconque accomplit la prière garde la foi et quiconque néglige la prière détruit la foi)'.La prière est la meilleure des oeuvres, comme l'indique le hadith rapporté par Abdullah Ibn Massou'd et dans lequel il dit :

«J'ai demandé à l'Envoyé d'Allah: Quelle est la meilleure oeuvre ? " Il me répondit : "Faire la prière à son heure fixe". - ensuite ? Repris-je. "Etre bon envers tes père et mère, dit-il. Ensuite, répliquai-je. Le combat dans la voie d'Allah rétorqua-t-il». [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim].

L'importance de la prière vient du fait qu'elle est le lien entre le serviteur et son Seigneur. C'est pendant la prière que le musulman oublie tout ce qui relève de la vie quotidienne pour s'adonner complètement à son Seigneur demandant Son secours, sa direction, sa persévérance pour continuer dans la droiture. Pas d'étonnement, donc, que la prière est considérée comme la meilleure des oeuvres, parce qu'elle constitue la source dont le croyant pourrait remplir son coeur d'adoration, c'est la source aussi dont l'eau pure pourrait le purifier de ses péchés. Abù Hurayrah a dit :

«J'ai entendu le Messager d'Allahdire : que pensez-vous s'il y avait une rivière coulant devant la porte de chacun de vous et dont il se baignait 5 fois par jour, y aurait-il une trace de saleté sur lui ? Les gens répondirent : il n'y aurait pas de trace de saleté sur lui. Il dit "Cela ressemble aux 5 prières quotidiennes par lesquelles Allah efface le péché». [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim].

Jabir dit :

« Les 5 prières quotidiennes sont comparables à un courant d'eau passant auprès de la demeure de chacun de vous et où il s'y lave 5 fois par jour». [Rapporté par Muslim]

En effet, la prière est un plaisir auquel il faut habituer notre cerveau.

La bonne habitude de la prière !  Sans doute que Dieu dans sa bonté aurait permis les choses autrement ; mais justement le Seigneur connaît bien nos habitudes de piété ; il sait comment nous fonctionnons sur ce plan. Il n’ignore pas à quelle heure vous allez prier aujourd’hui.

Quand vous avez ce genre de bonnes habitudes il se passe toujours quelque chose de bon dans votre existence à un moment ou à un autre ; pour ne pas dire que ce qui est arrivé cet après-midi-là n’était rien d’autre que les conséquences bénies de cette bonne habitude de la prière !

Car la prière est la source et la forme la plus intime de notre vie spirituelle. La vie de prière, sa densité, sa profondeur, son rythme, mesurent notre santé spirituelle et nous révèlent à nous-mêmes. C’est au niveau d’un esprit recueilli et silencieux que se place la vraie prière et que l’être est mystérieusement visité.

N-oubliez pas la récompense

Acheter et manger une Barbe à Papa ou des gaufres lorsqu’on est à la fête foraine.

Allumer une cigarette en buvant un café… Les exemples de rituels ne manquent pas.

Toutes ces actions, et bien d’autres, déclenchent la dopamine, qui est donc perçue comme une récompense par votre cerveau.

Alors que faire pour programmer votre cerveau à faire la prière contre cela ?

Première chose et chose très importante : récompensez-vous.

Prenez de nouvelles habitudes et habituez votre cerveau à ces habitudes qui vous donneront cette récompense :

-faire vos ablutions automatiquent après les repas. Il est méritoire de renouveler fréquemment ses ablutions.
A l'occasion, il est recommandé de formuler l'intention de s'acquitter d'une prière obligatoire au moment du renouvellement.
Si cette précaution est prise, l'ablution pourra servir à une prière obligatoire et à toute autre pratique traditionnelle (Sunnah)

-Rester toujours propre en veillant à ses ablutions. Par exemple, prendre l'Habitude de faire ses besoins naturels avant et surtout ne jamais sortir sans avoir fait ses ablutions de cette manière, faire sa prière devient plus facile.

- S'il n'y a pas d'eau ou si l'eau est nuisible à votre santé, vous pouvez avoir recours au Tayammum (ablutions sèches). Tous les actes d’adoration sont valables après le Tayammum : il remplace les ablutions humides si on ne peut pas les faire: même si on était en état d’impureté majeure.

-Après la prière, le croyant glorifie Allah trente-trois fois

en disant:

"Gloire à Allah"

Prononciation : "SoubhaanAllah"

et trente-trois fois:

"Louanges à Allah"

Prononciation : "Alhamdoulillah"

et enfin trente-trois fois:

"Allah est (le) Plus Grand ",

Prononciation : "Allahou akbar"

et il complète par l'invocation suivante (ce qui fait au total cent invocations) :

"Il n'y a pas d'autre divinité sauf Allah, Unique sans aucun associé; à Lui la royauté; à Lui les louanges; Il est le Plus Puissant sur toutes choses".

Prononciation : "La ilaha ilAllah wahdahou la chariikalah, lahou-l-moulk wa lahou-l-hamd wa houwa 'ala kouli shai'in qadiir."

Ensuite, on récite le verset du Trône (sourate 2, verset 255), la sourate "la Pureté", la sourate "l'Aube Naissante" et la sourate "les Hommes" (ce sont les 3 dernières sourates du Saint Coran) - après chacune des cinq prières obligatoires; et il est souhaitable de répéter ces trois sourates du Saint Coran trois fois après les deux prières: du Fajr (l'Aube) et du Maghrib (crépuscule), et ce, conformément aux Hadiths qui nous sont parvenus du Prophète Mohammad (sur lui la bénédiction et la paix).

De même, après ces deux prières de Fajr et du Maghrib (l'Aube et le Crépuscule) il est aussi souhaitable, à la suite des invocations mentionnées ci-dessus, de réciter dix fois ce qui suit:

''Il n'y a pas d'autre divinité à part Allah, l'Unique, sans aucun associé, à Lui la royauté et à Lui les louanges; Il donne la vie, comme Il donne la mort; et Il est le Plus Puissant sur toutes choses".

 - LES DOUZES RAK'ATES SUREROGATOIRES

Il est de même souhaitable, pour chaque musulman et musulmane, de pratiquer assidûment la prière de douze rak'ates surérogatoires quotidiennes; elles sont réparties comme suit:

- Quatre rak'ates avant la prière du midi (Dhohr) et deux après;
- Deux rak'ates après la prière du crépuscule (Maghrib, après le coucher du soleil);
- Deux rak'ates après la prière de la nuit (Icha);
- Et deux rak'ates avant la prière de l'Aube (Sobh, que l'on appelle souvent Fajr), rak'ates que l'on nomme "Sounnat al-fajr".

Car il est reconnu que le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) les pratiquaient assidûment, et elles sont appelées les surérogatoires régulières.

Et il a été aussi confirmé dans le recueil «Sahih Moslem» rapporté par Oum Habiba (puisse Allah en être satisfait) - une des épouses du Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) - qu'il aurait dit:

"Quiconque pratique régulièrement douze rak'ates (de prière surérogatoire) durant sa journée et sa nuit, volontairement, Allah lui bâtira une maison au Paradis". - (comme récompense)

Lorsqu'il a raconté ce Hadith, l'Imam AL TIRMIDHI lui a donné la signification que nous venons de mentionner.

Tandis que durant les voyages, le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) délaissait les prières surérogatoires du Dhohr (midi), du Maghrib (crépuscule) et de la Icha (nuit), mais tenait à pratiquer celle du Sobh (aube) ainsi que la rak'at unique (Witr) de fin de prière quotidienne qui avait lieu après la Icha (la nuit).

Sources:

http://malka.fr/149/votre-cerveau-combat-vos-bonnes-rsolutions/

http://www.sajidine.com/

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