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homme

Nous avons chacun 4 anges qui nous tiennent compagnie...!!


Chaque serviteur s'est vu attribué 4 anges ! 2 de ces 4 anges descendent du ciel à l'heure du fajr et restent en compagnie du serviteur jusqu'à la prière du asr ! 

Et les 2 autres descendent du ciel à l'heure du asr et restent en compagnie du serviteur jusqu'à l'heure du fajr ! 

Et aucun des 2 groupes d'anges ne quitte le serviteur avant que l'autre groupe ne soit arrivé, afin que tout acte que ce serviteur effectuera soit bel et bien noté de manière claire et précise, tout est enregistré et rien ne manque. 

Et il a été rapporté dans les 2 recueils de hadiths authentiques des imâms Al-Boukhâri et Mouslim d'après Abi-Hourayrah que le messager d'Allah salallahou 'alayhi wa sallam a dit : 

se succèdent auprès de vous les anges de la nuit et les anges de la journée et ils sont réunis durant la prière du matin (salât as sobh) et la prière de la fin d'après-midi (salât al 'asr). 

Ils se succèdent donc jour et nuit ! Ainsi ces 2 groupes d'anges sont réunis durant la prière du matin et la prière de la fin d'après midi, et lorsque ces anges retournent auprès d'Allah il leur demande dans quel état étaient mes serviteurs lorsque vous les avez quitté ? (il leur pose la question mais il est plus savant qu'eux de la réponse) ainsi il leur demande : dans quel état étaient mes serviteurs lorsque vous les avez quitté ? 

Et les anges répondent alors nous les avons quitté alors qu'ils priaient et nous les avions trouvé alors qu'ils priaient ! Quand nous sommes parti en fin d'après midi ils étaient en train d'accomplir la salât et quand nous étions venus à eux à l'aube ils priaient ! 

Sois attentif à ce point là serviteur d'Allah ! Et dis moi par Allah ! si nous étions témoins de leurs descentes et de leurs remontées vers le ciel, si on pouvait les voir descendre du ciel et y remonter ne serait-ce point là une spectacle grandiose ??? 

Si on considère qu'il y a près de 5 milliards d'êtres humains sur terre et que chacun d'entre eux a avec lui 4 anges ! 

Combien ça nous fait d'anges en tout ? 

Ça nous donne 20 milliards d'anges mandatés auprès des humains ! Ceci nous éclaire sur le grand nombre qu'il existe d'anges. 

Il y a près de 20 milliards d'anges qui montent et redescendent du ciel de jour comme de nuit ! 

Toutes ces montées et ces descentes du ciel n'aurait aucun but ? Tout ceci ne serait que vaine futilité ? 

Il y a près de 20 milliards d'anges dont la mission est de retranscrire les actes des êtres humains ! 

Tout ceci ne serait ce que perte de temps, un simple jeu sans but ? 
Non bien sur que non ! Absolument pas ! Il s'agit d'une affaire extrèmement importante, il s'agit d'une affaire très sérieuse, une affaire de la plus haute des importances ! 

Allah a attribué à chacun d'entre nous 4 anges qui se font passer entre eux le registre de nos oeuvres afin d'y inscrire chacun de faits et gestes.

Cheikh 'Abdoullah ibn 'Uthmân al-Dhamâri

e6un7

 

Demander la main d'un homme, entre le bien-fondé et l'impudeur !

Mariage 1

Pourquoi la femme arabe ne peut-elle pas aller demander la main d’un homme ? Et pourquoi cet acte demeure-t-il impudique voire un tabou à ne pas franchir, vu que c’est une initiative qui doit être prise par l’homme et non pas la femme bien que l’islam ne dévoile aucune objection envers ce sujet ?

Ces questions qui restent sans réponse comme beaucoup d’autres sujets tabous, ont leurs réponses dans la biographie du prophète Mohamed (saw) lorsqu’Assayda Khadija a demandé sa main par le biais de sa confiante Noufaysa qui est allée vers le prophète (saw) afin de savoir s’il serait toutefois intéressé par le mariage. Mohammed (saw) s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer.
Sans lui donner de nom, Noufaysa lui demande alors s’il était d’accord d’épouser une femme riche, belle et de bonne famille. Curieux de savoir qui était cette perle rare qui voudrait de lui, Noufaysa lui révéla l’identité de son amie. Le Prophète prit ses dires pour une plaisanterie, mais Noufaysa le rassura et lui demanda d’être l’intermédiaire de ce qui allait être l’union qui brisa tous les tabous : non seulement c’est une femme qui est allait demander la main de l’homme sentant que c’était l’homme adéquat vu sa réputation de marque, mais de surcroit elle était plus âgée et veuve par deux fois selon certains récits.

Le Coran a révélé aussi l’histoire de l'homme qui a demandé au prophète Moussa (aleyhi Salam) d’épouser sa fille vu que sa fille l’a trouvé probe et pieux et elle n’avait pas honte de demander la chose.
Mais en dépit de l’existence de cas similaires, la femme arabe se trouve toujours dans l’impossibilité de faire certaines choses, car les traditions ont pris le dessus de telle manière à ce que c’est à l’homme de mener toutes les danses.

 

http://www.firdaous.com/00746-demander-la-main-d-un-homme-entre-le-bien-fonde-et-l-impudeur.htm

 

  • e6un7
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Soubhana Allah; Chaque organisme peut produire le médicament dont il a lui-même besoin

Autoguerison

Chaque organisme humain est capable de produire le médicament dont il a lui-même besoin. Lorsque nous tombons malade, notre “ pharmacie ” intérieure fabrique des matières nécessaires à la guérison de notre organisme et les envoie aux endroits concernés. Ce processus s’appelle l’autorégulation. Lorsque cette autorégulation fonctionne correctement, aucune aide externe n’est nécessaire. Et si un problème survient dans son mécanisme, il faut alors faire appel à des médicaments extérieurs. Cela dit dans la plupart des cas, ce qui est nécessaire n’est pas le médicament en lui-même, mais d’encourager le mécanisme d’autorégulation pour finalement obtenir le même résultat. Ce laboratoire situé dans notre organisme correspond aux glandes endocrines (à sécrétion interne, dont les produits, l’hormone, sont déversés dans le sang), ainsi qu’aux organes les contenant – hypophyse, pancréas, thyroïde, parathyroïde, glande surrénale, ovaires chez les femmes et testicules chez les hommes. Ce sont eux qui produisent les médicaments nécessaires à notre organisme.

En effet, le corps à une capacité inhérente d’auto-équilibre orchestrée par la trinité bénéfique suivante. a - L’autorégulation permet à l’organisme de garder ses constantes vitales dans un environnement fluctuant.

S’il fait froid et si vous n’êtes pas assez couvert, vous vous mettrez à trembler. Cette activité musculaire de tremblement produit un appel sanguin musculaire qui réchauffe et favorise un apport énergétique de lutte efficace contre le froid. b - L’autodéfense assure l’intégrité corporelle ou psychique face à une agression.

Lorsque l’organisme est agressé par un micro-organisme, immédiatement se met en place une réaction immunitaire* de défense contre l’agresseur. C’est un système intégré neuro-hormonal particulièrement sophistiqué et réactif qui permet à l’organisme de mettre en place la réaction appropriée. Réaction de fuite, de repli ou d’attaque comme l’a brillamment exposé Henri Laborit dans ses travaux.

Ces mécanismes ont pour mission de rétablir l’homéostasie de l’organisme. Ce qui signifie, maintenir un équilibre vital dans les domaines biochimiques, structurels et psychiques. Cette notion d’homéostasie est relativement récente, développée au début du XXème siècle avec les travaux et recherches du physiologiste américain Walter Cannon*. c- Lorsque cette homéostasie n’a été que trop partiellement rétablie ou perdure dans une instabilité trop grande, un autre système est mis en œuvre, c’est le système d’autoguérison. Là encore, quand ce mécanisme est trop sollicité ou n’a pas réussi à restituer un équilibre suffisamment harmonieux, c’est la santé qui en pâtit.

http://www.astra-lit.com/medecinenatur/acupressure.htm

http://osteopilate.com/105.html

 

e6un7

Soubhana Allah: Pourquoi nous avons une flore microbienne ?

La flore microbienne

Introduction

"Les microbes sont des êtres vivants unicellulaires que leur petite taille ne permet d'observer qu'à l'aide de microscopes optiques ou électroniques. Ce terme s'applique à deux sortes de populations. Les premières sont composées de cellules dont la structure est voisine de celle des organismes supérieurs et qui sont donc classées dans le règne des eucaryotes. Certaines sont proches des cellules des végétaux comme par exemple les champignons microscopiques ; d'autres, comme les protozoaires, se rapprochent des cellules des animaux. Les autres populations de microbes sont classées dans le règne des procaryotes, car le matériel génétique de leurs cellules ne forme pas un noyau distinct limité par une membrane.

L'image que nous avons des microbes est souvent associée à un aspect de danger potentiel. Cette connotation négative est en grande partie due au fait que les premières bactéries étudiées par les élèves de Louis Pasteur étaient responsables de maladies redoutables pour l'homme et les animaux. En réalité on constate aujourd'hui que les bactéries pathogènes, responsables de maladies, sont infiniment moins abondantes dans notre environnement que celles qui sont utiles, voire indispensables à l'homme."

La vie n’est possible que grâce au nombre considérable de bactéries vivants dans ou sur le corps humain. Il s’agit de bactéries dites commensales, c’est-à-dire qui ne provoquent pas de maladie(s).

Cette flore microbienne, aussi appelée microbiote, est bénéfique et même totalement indispensable à notre vie et ne causent pas de maladie ou de dysfonctionnements dans des conditions normales et sont essentielles au maintien de notre bon état de santé.

On estime que l’ensemble des bactéries du corps humain est de l’ordre de 800 à 1000 milliards pour un individu adulte, soit environ 10 fois plus que ses propres cellules. Par exemple, sur certaines zones de la peau, on peut trouver jusqu’à 50 millions de bactérie par centimètre carré !!! On identifie chez un adulte, entre 500 à 1000 espèces de micro-organismes différentes.

Toutes les zones en contact avec l’extérieur présentent des bactéries, tout particulièrement la peau et le tube digestif.

La Flore cutanée

On trouve deux types de flore microbienne sur la peau :

La flore résidente constituée de germes commensaux (micro-organismes qui colonisent l’organisme sans provoquer de maladie)

la flore transitaire formée de germes saprophytes (se nourrissant des matières en putréfaction). Ces germes sont des bactéries pathogènes opportunistes, c’est-à-dire qu’elles présenteront éventuellement une maladie si les défenses de l’hôte viennent à défaillir.

Cette flore cutanée varie en densité de cent jusqu’à des millions par centimètre carré ; elle est faible sur les zones sèches et très élevée sur les zones de plis, les zones poilues et les zones de transpiration.

Cette flore varie avec l’âge et participe à la barrière protectrice de la peau pour l’organisme.

La Flore intestinale

99 % au moins des micro-organismes qui colonisent les intestins vivent sans oxygène, on les appelle « anaérobies strictes ».

La flore intestinale, qui compte entre 500 et 100 espèces différentes chez l’adulte, se développe dès les premiers jours de la vie et met environ 2 mois à atteindre sa forme « mature ». Elle varie peu une fois constituée. Le nombre de bactéries est considérable (jusqu’à 1014 de micro-organismes…soit 10 fois plus que le nombre de cellules du corps humain et pèse au total entre 1 et 1,5 kg !)

Cette flore (ou microbiote) va avoir un rôle considérable pour notre organisme. Elle va permettre à notre organisme de désagréger certaines substances ingurgitées que nous ne savons pas digérer nous même : La cellulose (principal constituant des végétaux et en particulier de la paroi de leurs cellules), les cartilages,… Elle permet également la synthèse de composés nécessaires à notre vie et que nous ne savons pas fabriquer à partir de notre alimentation : en particulier la vitamine K qui est absolument indispensable pour la coagulation de notre sang.

Notons, que nos selles (excréments) vont présenter une part importante de bactéries intestinales de cette flore dans leur composition

Fonctions reconnues

Notons que certains scientifiques considèrent la flore microbienne comme un organe à part entière, de 1 à 1,5 kg, 10 à 10 micro-organismes….

A ce jour, le microbiote à 4 fonctions reconnues :

Une fonction physiologique : régulation de l’épaisseur et le renouvellement de la muqueuse de l’intestin, de la taille des villosités et du développement de son réseau sanguin,…

Une fonction immunitaire : une aide à l’efficacité du système immunitaire.

Une fonction protectrice en limitant la colonisation par des microorganismes pathogènes ou par la diversité de la flore en ne permettant pas à une bactérie en particulier de se multiplier dans des quantités anormales et pathogènes.

Une Fonction digestive : comme indiqué plus haut, en permettant la conversion de substances en micro nutriments assimilables (exemple : vitamine K) et en dégradant certaines substances telles que les fibres de cellulose des végétaux.

http://anatomieludique.unblog.fr/la-flore-microbienne/

http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/bons_et_mauvais_microbes.919

e6un7

 

L'Homme pourra- t-il un jour hiberner ?

L’hibernation est un état d’hypothermie régulée, durant plusieurs jours ou semaines qui permet aux animaux de conserver leur énergie pendant l’hiver. Durant l’hibernation les animaux ralentissent leur métabolisme jusqu’à des niveaux très bas, avec la température de leurs corps et des taux respiratoires qui s’abaissent graduellement, et en utilisant les réserves de graisse du corps qui ont été stockées pendant les mois actifs.
Un animal que certains considèrent à tort comme un hibernant est l’ours. En effet, bien que ses fréquences cardiaques ralentissent, la température corporelle de l’ours reste relativement stable et il peut être facilement réveillé. Il en est de même pour les blaireaux, les ratons laveurs et les opossums. Les ours sont des semi-hibernants, on parle alors d'hivernation.


De nombreux animaux hibernent pendant la saison froide. Marmottes, hamsters ou grenouille entrent en hibernation lorsque les conditions climatiques leur deviennent défavorables et que la nourriture se fait plus rare. Cachés au fond de leur terrier, ils ralentissent leur métabolisme et utilisent progressivement leurs graisses en attendant le retour de la belle saison.

Une équipe de chercheurs de l’université Duke aux États-Unis s’intéresse à un de nos cousins primates, le chirogale moyen, un petit lémurien de Madagascar lui aussi capable d’hiberner. Pendant 7 mois, lorsque les températures diminuent, il entre dans une torpeur en réajustant sa température interne avec la température extérieure afin de consommer un minimum d’énergie à se chauffer. Publiée dans la revue Plos one, leur étude montre qu’ils ne dorment pas complètement mais diminuent considérablement leur rythme cardiaque, celui-ci s’abaissant de 120 à 6 coups par minute.

Les hibernants obligatoires comme l'ours hibernent n’importe quand dès que la température extérieure est inférieure à 6 °C pendant 48 heures. Son aptitude à hiberner est meilleure en hiver, c’est-à-dire à partir du mois de septembre. Il suffit alors de 24 heures à moins de 20 °C pour que l'ours rentre en hibernation.
Les hibernants saisonniers, par exemple le spermophile (écureuil américain), ne sont capables d’hiberner qu’entre mi-novembre et mi-février. En dehors de cette période, même si les conditions sont défavorables, l’animal n'hiberne pas.

Physiologie au cours de l’hibernation

La diminution de la température interne entraîne un ajustement des différentes fonctions. Le métabolisme diminue de 98 %.
Il y a une diminution :
de la consommation d’oxygène,
du rythme respiratoire,
du rythme cardiaque (de 350 à 3 battements par minute pour le spermophile, de 500 à 5 pour le lérot),
du flux sanguin (il y a une irrigation particulière au niveau du cerveau, du cœur et du tissu adipeux),
du taux d’hormones de croissance.
Le système nerveux est réactionnel. Cependant, seules les aires cérébrales jouant un rôle dans les fonctions végétatives autonomes (comme la respiration) restent véritablement actives. Les autres régions ne montrent pas d'activité corticale spontanée. Mais l’animal réagit aux bruits, au toucher, etc.
La diminution de la vitesse de circulation du sang nécessite un abaissement de sa coaguabilité pour éviter le risque de formation de caillot. Ceci se fait par une baisse du taux de plaquettes et des facteurs de la coagulation.
Les périodes de sommeil sont caractérisées du point de vue respiratoire, par des bouffées de cycles respiratoires entrecoupées d'apnées prolongées (jusqu'à une heure chez le hérisson ou le lérot). Les faibles échanges gazeux au niveau des poumons contribuent à l'accumulation dans l'organisme de dioxyde de carbone dissout, ce qui acidifie le sang (on parle d'acidose respiratoire).
Au cours de l’hibernation, il y a des réveils périodiques à des moments variables, mais très rares, et de plus en plus fréquents quand on arrive à la fin de l’hibernation. Le réveil dure quelques heures et correspond à une remontée de température rapide. Ceci pour tous les hibernants, avec une périodicité variable. Par exemple le hamster doré se réveille tous les 3 à 5 jours alors que le spermophile se réveille tous les 15 jours. Pendant ces réveils, l’animal tourne dans l’hibernaculum, mange, urine et se rendort. Des expériences d’ablation des neurones de l’hypothalamus ont montré une suppression de ces réveils et une mort de l’animal. Ces réveils sont donc fondamentaux, ils permettent notamment d’éliminer les déchets du métabolisme dont l’accumulation est très toxique. Ces réveils font intervenir la thermogenèse dite sans frisson, c’est-à-dire en utilisant le tissu adipeux brun. 90 % de la perte de poids pendant l’hibernation est due à ces phases de réveil.
Il est remarquable que la zone CA3 du cerveau d'un animal en hibernation subisse les mêmes régressions synaptiques que le cerveau d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Mais chez l'hibernant, ces régressions sont réversibles et seraient le produit d'hyperphosphorylations de protéines tau produites par les cellules du cerveau (irréversible chez les malades d'Alzheimer ou de paralysie supranucléaire progressive), et de déphosphorylations lorsque les connexions se reforment.

Facteurs internes
Les facteurs internes ont été mis en évidence avec le spermophile. En injectant du sang d’un spermophile hibernant dans un spermophile non hibernant, on constate que le spermophile non hibernant devient hibernant. Les facteurs internes d’hibernation circulent donc dans le sang (ces facteurs sont encore mal connus). Selon des études récentes, l'aire pré-optique de l'hypothalamus permet la baisse du point de consigne de l'organisme jusqu'à 2 °C chez certaines espèces.
Le système reproducteur serait également impliqué dans l'inhibition de l'hibernation. Expérimentalement, l'injection de testostérone provoque la fin de l'hibernation.
Au niveau du foie sont produites des protéines formant un complexe : HPc (complexe des protéines d'hibernation). Ce complexe est composé des protéines HP20, HP22, HP27 et HP55. Une diminution du taux sanguin de ces HPc précède l'hibernation. Le cycle est inversé au niveau du liquide céphalo-rachidien (LCR) : en effet, le maximum du taux de HPc y est atteint pendant l'hibernation. Notons également que la protéine HP50 n'est jamais présente dans le liquide céphalo-rachidien, mais celui-ci contient la HP20. Cette protéine passerait du sang vers le LCR au niveau du plexus choroïde, la région du cerveau où ce liquide est produit.
L'hibernation au niveau cellulaire

Les processus cellulaires sont stoppés ou tout au moins fortement ralentis de plusieurs manières : comme le repos en hibernation
Phosphorylation de certains composants
Des groupes phosphoryles se fixent sur les pompes à sodium et sur les pompes à potassium, empêchant ainsi les échanges de ces ions entre les compartiments intracellulaires et extracellulaires. De plus, des groupements phosphoryles s'attachent aux ribosomes, ce qui bloque la synthèse protéique.
Source d'énergie cellulaire pendant l'hibernation
Alors que l'énergie cellulaire est en temps normal principalement tirée de l'oxydation de molécules de glucose, ce sont les lipides qui deviennent la source d'énergie prioritaire pendant l'hibernation.
Ralentissement de la transcription de l'ADN
Une acétylase favorise la transition des histones de leur état acétylé vers l'état désacétylé. Ceci provoque une condensation accrue de l'ADN, qui s'enroule alors plus étroitement autour des histones, et rend les gènes beaucoup moins accessibles.
En outre, les ARN polymérases ne sont plus actives, ce qui réduit encore les possibilités de transcription.
Origine cellulaire de la diminution de température corporelle[modifier | modifier le code]
Dans les tissus adipeux bruns, la membrane interne des mitochondries possède des protéines découplantes qui laissent passer facilement les protons, permettant ainsi de diminuer le gradient de concentration entre les deux compartiments situés de part et d'autre de cette membrane. Une moins grande quantité d'ATP est ainsi produite par l'ATPase. Le flux de protons alimente donc principalement l'élévation de la température par les protéines découplantes. Lors de l'hibernation, l'activité de ces protéines découplantes est diminuée.
Sortie de l’hibernation

La sortie de l’hibernation se caractérise par un réchauffement rapide des différentes parties du corps, une augmentation de la fréquence cardiaque, etc. Ces mécanismes sont plus rapides que ceux de l’entrée en hibernation. Tout est rétabli en quelques heures.

Des Hommes sur de nouvelles planètes grâce à l’hibernation ?

Les chercheurs ont également montré que le battement cardiaque de ces primates passait de 120 à 6 coups par minute et que leur respiration ralentissait. D’autre part, lorsqu’il fait moins de 25 °C, ils perdent leur capacité d’homéothermie et leur température se met à fluctuer en fonction de celle de l’environnement. Ainsi, ils économisent leur énergie pendant la période hivernale.

Ces découvertes nous permettent d’en connaître plus sur l’hibernation chez les primates. Elles sont le point de départ d’un champ de recherche qui pourrait s’étendre à l’Homme. Selon Chris Smith, du Duke Lemur Center à Durham en Caroline du Nord, les possibilités sont innombrables. « Chez les personnes malades en attente d’un organe, le temps est compté, explique-t-il. Si l’on pouvait ralentir leur métabolisme comme le fait le chirogale moyen, on pourrait les faire patienter plus longtemps, et peut-être leur sauver la vie. » La même chose serait valable pour les astronautes. En les mettant en état d’hibernation, il serait possible de repousser les limites de l’exploration spatiale, et de visiter de nouvelles planètes !

Dans le futur, les scientifiques veulent reproduire cette étude sur un plus grand nombre d’animaux et les étudier pendant plus longtemps. Ces recherches permettraient de mieux comprendre l’hibernation, et pourquoi pas, la reproduire un jour chez l’Homme.

http://citizenpost.fr/lhomme-pourra-t-il-un-jour-hiberner/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hibernation

http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-pourra-t-on-jour-hiberner-comme-lemurien-48825/

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