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L'Islam

Pourquoi l’islam est-il si souvent associé à l’intolérance et au fanatisme ?

Une idée vieille de treize siècles «Point de contrainte en religion» (Coran, S. Il, v. 256) «A vous votre religion, à moi la mienne» (Coran, S. CIX, v. 6) Ces injonctions sans équivoque du Coran ne sont pas restées lettre morte, et les exemples de tolérance abondent dans l’histoire de l’islam. 

Une religion qui a pour axiome le libre-arbitre, ne pouvait que prêcher la tolérance. Et puis, une religion qui persécuterait sous prétexte d’être la «vraie religion» ne se dénierait-elle pas d’elle-même ? 

Alors, pourquoi l’islam est-il si souvent associé à l’intolérance et au fanatisme ? 
Si l’actualité et la présentation des faits par les médias jouent un rôle dans la constitution de cette mauvaise image (tous les arabes ne sont-ils pas des terroristes en puissance ?) cela n’explique pas tout, loin de là. 
«L’islam est le fanatisme, comme l’Espagne du temps de Philippe Il et l’Italie du temps de Pie V l’ont à peine connu». Ce jugement de Renan date de 1862. Il faut y voir d’abord l’ignorance, cette ignorance de «l’autre», de celui qui est différent. Beaucoup croient connaître l’islam, mais combien connaissent son vrai visage ? Combien connaissent ces versets faisant l’apologie de la tolérance ? Il faut y voir aussi la subjectivité du jugement, car enfin, ce n’est pas en terre d’islam qu’a existé cette institution d’autant plus horrible qu’elle fut légale: l’inquisition. 
Condamner le Christianisme aujourd’hui parce que l’inquisition a agi en son nom, n’a pas de sens. Porter des jugements sur l’histoire de l’islam en sortant les événements de leurs contextes, pour les juger avec les critères d’aujourd’hui, n’a pas plus de sens. «Religion, que de crimes on commet en ton nom». 
La religion n’est pas l’unique motivation des gens. On a tendance à l’oublier pour l’islam, religion qui mêle le temporel au spirituel. L’islam a le dos large. 
Toutes ces raisons expliquent que l’islam, par essence tolérante, traîne une telle image d’intolérance en Occident. 

Pourtant, l’islam se situe dans la continuité des autres religions monothéistes, tout en proclamant son universalité : il n’y a pas le Dieu des musulmans, il y a Dieu, pour qui tous les hommes sont égaux. Quand l’islam se développe, il y a treize siècles de cela, l’idée est révolutionnaire. Moïse, Jésus et d’autres, sont des envoyés de Dieu, tout comme Mohammad (Paix sur eux tous). Juifs et Chrétiens font partie des «Gens du Livre», et comme tels, sont respectés par les musulmans. Conséquence logique, Juifs et Chrétiens avaient un «droit d’hospitalité» privilégié ou dhimma, dans les pays arabes : liberté de culte et de coutumes, et protection militaire en échange d’une redevance d’autant plus raisonnable que Juifs et Chrétiens n’étaient pas astreints à l’aumône légale (zakât). 
Faut-il rappeler que dans l’Occident d’alors, le bon musulman était le musulman mort ? 
Mais dans l’imaginaire collectif des Occidentaux, l’islam demeure la religion qui s’est propagée à la pointe du sabre, la religion de la djihad, la «guerre sainte». 
En fait, étymologiquement, djihad signifie effort : celui de la communauté pour «étendre les droits de Dieu sur la terre». Le prophète Mohammad (SAW), au retour d’une expédition militaire, déclare «Nous voici revenus du petit djihad pour nous engager dans le grand, qui est l’effort sur l’âme.» (çad l’effort sur nous-mêmes) La lutte de l’homme contre lui-même, contre ses passions, constitue la djihad suprême. Quant à la djihad militaire, c’est une lutte défensive contre l’oppression sous toutes ses formes (qu’elle soit religieuse ou pas), ou dans le but d’établir la liberté de conscience: guerre où tout excès est condamné. 
La conversion de force constitue donc un contre-sens absolu. «L’enfer est pavé de bonnes intentions». 
Toutefois, la théorie d’un islam conquérant et dominateur ne résiste pas à l’examen des faits historiques : comment expliquer une extension si rapide et en même temps si enracinée de l’islam ? 
Pourquoi, plus tard, les Mongols conquérants des terres islamiques, ont-ils fini par se convertir à l’islam, religion d’un peuple qu’ils dominaient? 
Non, le succès de l’islam s’explique par la simplicité et la beauté de ses dogmes, son adéquation aux aspirations spirituelles des hommes, mais aussi par l’ordre social et politique qu’il suscite. Et si les musulmans n’avaient eu pour arme que la force guerrière, les terres d’islam n’auraient jamais été entre 650 et l’an mille (approximativement), les terres les plus civilisées et les plus progressives du monde. 


Faizal Omarjee 
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”

 

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La réincarnation: comparaison entre le Judaisme, le Christianisme et l'Islam

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La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains ou animaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type social apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat, notamment dans la pensée grecque et en Extrême Orient.

Origine en Inde 

Les indos-aryens (métisses des tribus iraniennes et des autochtones indiens) ont emprunté la théorie des renaissances successives au contact des aborigènes de l'Inde, non originaires des tribus de l'actuel Iran, tribus iraniennes qui s'installèrent dans le sous-continent vers 2500 av. J.-C. 

Le Judaïsme

Pourtant, si l'on étudie la Qabbale juive, on trouve la réincarnation clairement mise en scène. Commençons par le Zohar, un livre clé de la Kabbale, je cite :

"Les âmes doivent réintégrer la substance absolue d'où elles sont sorties. Toutefois, pour cela, elles doivent développer toutes les perfections, dont le germe se trouve en elles. Si elles ne satisfont pas à cette condition durant une vie, elles doivent en commencer une deuxième, une troisième et d'autres encore, jusqu'à ce qu'elles aient rempli les conditions qui leur permettront de s'unir à nouveau avec Dieu."

"Aussi longtemps qu'une personne ne parvient pas à atteindre ses objectifs dans ce monde, le Saint, Béni soit-il, la déracine et la replante autant de fois qu'il faut." (Zohar I 186b)

"Toutes les âmes sont sujettes à la réincarnation ; nul ne connaît les voies du Saint, Béni soit-il ! Les gens ne savent pas qu'ils sont présentés devant le tribunal avant d'entrer dans ce monde et une fois qu'ils l'ont quitté ; ils ignorent qu'ils doivent subir beaucoup de réincarnations et de travaux secrets et que, complètement dépouillés, de nombreuses âmes et une infinité d'esprits errent dans l'au-delà sans pouvoir pénétrer sous le voile du Palais du Roi. Les hommes ne sont pas conscients que les âmes virevoltent comme des cailloux lancés par une fronde. Mais le temps sera proche quand on découvrira tous ces mystères." (Zohar II 99b)

Les temps seraient t-il proches ?…

"Nous savons que Moise était la réincarnation (gilgoul) d'Abel." (Tikouné Zohar 69, 99B)

"Caïn se réincarna en Essaü." (Tikouné Zohar 69, 118B)

"Quant à lui (Adam), il se réincarna en nos anciens saints, Abraham, Isaac, Jacob." (Tikouné Zohar 69, 1113A)

"Pourquoi n'advient-il à tel juste que de bonnes choses alors qu'un autre juste subit des épreuves ? C'est parce que ce dernier a fait le mal dans une vie antérieure et qu'il en paie maintenant les conséquences... C'est comme la personne qui a planté une vigne et recueille du raisin acide au lieu des fruits sucrés qu'il espérait. Voyant qu'il a planté et vendangé en vain, il arrache la vigne et, après avoir bien nettoyé, en plante une nouvelle. Et ainsi de suite." (Bahir 195)

Le maître Isaac Louria a écrit un livre sur le sujet s'intitulant le "Shaar Ha Gilgoulim" (Les portes de la réincarnation). Un autre maître Haïm Vital a écrit quand à lui un ouvrage intitulé "Sefer HaGuilgoulim" ("le Livre de la Réincarnation"). C'est pourtant clair je pense, mais là encore le principe de réincarnation n'est dévoilé qu'à celle ou celui qui est prêt à le comprendre. Tant que l'on est attaché à notre petite personne, on a envie de la garder avec nous éternellement, mais ceci part d'un matérialisme spirituel qui s'attache à la chair, au corps et s'obstine dans des pensées basses. Celui qui a dépassé son attachement au corps physique, ayant compris son impermanence, celui-ci va chercher ailleurs sont salut. Tous les sages de la terre ont tous dit à peu prêt les mêmes choses : le corps physique n'est pas une finalité. Il semblerait que durant la période des grandes écoles de Safed et du Languedoc cette compréhension ait été en rapport avec le niveau de pureté que conservait l'enseignement depuis Moise. Moise ayant été, comme le dit la Torah "instruit dans toute la science des Egyptiens" (actes 7 -22), il avait donc était initié à la Cabbale en Égypte et en Chaldée, comme cela était pratiqué à l'époque, puis il transmis ses connaissances en les adaptant au peuple dont il était responsable. Ceci nous montre, là encore, que la réincarnation remonte à la nuit des peuples. Les égyptiens, les chaldéens et la majorité des peuples antiques étaient au fait du principe des vies successives et vivaient en harmonie avec cette compréhension, car elle offrait un sens et une compréhension profonde de l'évolution de l'âme humaine vers son perfectionnement, sa remontée à la source de toute chose.

Le christianisme

Nous allons en fait retrouver la même démarche. Les premiers chrétiens, les pères du désert, mais surtout les gnostiques concevaient très bien la réincarnation, d'ailleurs l'entité Christ s'était, selon eux, incarnée dans le corps de l'homme Jésus pour accomplir sa mission, comme le cite l'évangile de Judas : "Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l'homme qui me sert d'enveloppe charnelle." De nombreux passages dans les évangiles énoncent que les peuples de l'époque de Jésus avaient encore ce principe en eux :

"Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non."
(Jean 1-21)

 Ici, les anciens de la synagogue (du grec sunagogè , qui signifie réunion, mot à mot ce qu'on conduit ensemble, ce qui est rassemblé. Une synagogue est donc une congrégation) démontrent bien qu'ils croyaient en la réincarnation en pensant que Jésus serait peut être la réincarnation du prophète Elie.

"Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ? Il répondit : il est vrai qu'Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même, le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean-Baptiste." (Matthieu 17 – 10, 11, 12, 13)

Là encore, nul besoin d'interprétation ou d'analogie symbolique, ces versets parlent d'eux-mêmes. Mais alors pour quelle raison la réincarnation a-t-elle été retirée de l'enseignement d'origine et du contexte d'où a émergé Jésus ? On sait par exemple qu'au premier concile de Nicée (325), on décida de la retirer afin de trancher avec les divers cultes païens de l'époque. Donc à des fins purement idéologiques et politiques, priverait-on des milliers de fidèles d'une compréhension essentielle ? Il paraît que l'humain est capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire il est le meilleur aussi …,

On a proclamé pendant longtemps que le soleil tournait autour de la terre, est-ce que pendant ces périodes, le soleil ne suivait-il pas la course que l'on connaît aujourd'hui ?

Je vous laisse faire donc le rapprochement avec la réincarnation, si une loi humaine proclame qu'elle est fausse, au nom de certaines ambitions égotistes, est-il possible, au même titre que le soleil, que celle-ci s'annule d'elle-même ?

Par ailleurs, je n'oppose en rien réincarnation et résurrection, car toutes deux ont leur place à mon sens, mais une confusion a été faite et l'enseignement mal compris par les suiveurs. Jésus disait ceci :

"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu."
(Jean 3 -3)

On peut aussi interpréter cette phrase en faveur de la réincarnation bien entendu, mais c'est de la résurrection qu'elle parle le mieux. Dans tous les chemins initiatiques, la mort symbolique est une étape majeure, on meurt à son ancienne personnalité, la profane, pour renaître de nouveau. Dans la plupart des religions d'ailleurs, les fidèles changent de nom, cette coutume a donc été conservée sous un autre manteau. Mais renaître de nouveau implique de mourir à l'ego qui s'attache à l'ancienne personnalité pour tendre vers l'absolu, vers Dieu. Voilà la résurrection, elle est intérieure. Saint Thomas d'Aquin disait : "Nulle créature ne peut atteindre un plus haut degré de nature sans cesser d'exister." (Somme Théologique, Livre I, LXIII, 3), Maître Eckhart, un grand mystique chrétien, nous offre un message semblable : "L'homme a deux naissances : l'une au monde, l'autre hors du monde, c'est-à-dire en Dieu." (Sermon 76)

Renaître en cette vie est un acte qui demande une humilité considérable, c'est accepter le réel tel qu'il est, c'est accepter notre nature matérielle, mortelle et limitée par une fausse personnalité, faite de conditionnements, de croyances, de peurs et de limitations, pour naître de nouveau à notre nature véritable, absolue et illimitée.

En Islam

Bien que traditionnel l'Islam rejette le concept de la réincarnation, un certain nombre de sufis croient en concept du dawriyyah (cycles) qui a beaucoup de points en commun avec réincarnation, réclamant que ce concept est mentionné dans Quran:

« Comment pouvez-vous nier Dieu, quand vous étiez mort et Dieu t'a donné la vie ? Alors Dieu vous fera mourir, et vous rétablit alors, et alors vous serez retourné à Dieu. « (Quran 2:28)

Le soufisme, qui est la voie mystique de l'Islam, reconnaît la réincarnation avec profondeur. Je citerai donc un maître soufi prénommé Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan :

«  La réincarnation existe pour la personnalité, non pas pour le rayon (l'âme). Dieu mène à bien Son plan en faisant que la personnalité se réincarne avec un nouveau rayon. Une personnalité est la réincarnation d'une autre et reprend ses problèmes là où ils ont été laissés. »  

Le soufisme est en général, dans son essence, très peu dogmatique et met l'accent davantage sur le fond (le coeur) plutôt que sur la forme (la loi « Sha'ria »). La loi est observée, mais avec des nuances habiles et n'est pas fondamentale dans le chemin du soufisme. Les soufis disent souvent qu'il y a autant de religions que d'êtres humains, chacun a sa façon d'adorer le créateur. De même le soufi ne met pas l'accent sur la notion d'enfer et de paradis prédominante dans l'islam. Le soufi aime Allah, ni par peur de l'enfer ou par désir du paradis. Concernant la réincarnation, le soufisme, comme certains courants de l'hindouisme ou du bouddhisme (dont-il a vécu les influences), ne se prononce pas en règle général sur ce qui est considéré d'ordre théorique et qui n'est pas une priorité pour l'union avec Dieu. Les soufis n'enseignaient pas ouvertement la réincarnation pour ne pas s'attirer les foudres (qui tombaient déjà si souvent sur eux) des Mollahs et Oulémas (membres du clergé), mais cet enseignement était réservé à des êtres qui avaient déjà cheminé et étaient aptes à comprendre ce principe.

Il existe des Tariqa (ordre soufi), comme celle de Inayat Khan, qui sont plus imprégnées d'hindouisme ou de gnose néo-platonicienne, et qui enseignent plus ouvertement le principe de la réincarnation, mais toujours dans la mesure, comme l'indique ce texte :

« L'âme est comme une plaque photographique qui peut recevoir la réflexion d'une personne ou d'un groupe, et peut contenir des milliers d'âmes. Cette plaque photographique est capable d'accueillir en elle-même la réflexion de tout un monde ; il en est de même pour l'âme. On demandera : « Qu'est-ce que l'au-delà ? ». L'au-delà est pour chacun ce que son âme embrasse. Si son âme contient un ciel, son au-delà sera le ciel ; si son âme contient autre chose, alors son au-delà sera cette autre chose.

Mais, dira-t-on: « Est-ce que l'âme ne revient pas comme réincarnation ? ». Oui, certainement, une âme se présente ; mais quelle âme ? Qui est cette âme ? C'est une âme qui a reçu une réflexion, et c'est le reflet qui est la réincarnation. Alors on demandera : « Est-ce que cela ne rend pas tout aussi irréel qu'un théâtre d'ombres ? ». Mais qu'est-ce d'autre ? Si ce n'est pas un jeu d'ombres, qu'est-ce ? Si l'on trouve une réalité dans ce qui n'est pas réel, cela peut être consolant, l'on peut y trouver du réconfort pour quelques jours, mais l'irréalité reste l'irréalité, et finalement s'avérera non satisfaisante, parce qu'il n'y a de satisfaction que dans la connaissance de la Vérité. Si, provisoirement, il peut être satisfaisant de prendre l'irréalité pour la réalité, on peut continuer ainsi. Cependant, il faut reconnaître que, finalement, cela s'avère ne pas être vrai. Afin d'éviter une future déception, on doit découvrir cela le plus tôt possible dans la vie, si l'on est capable de saisir, et puis d'assimiler la Vérité ultime. » (Source : http://www.soufi-inayat-khan.org)

Une voix s'élève en terre d'islam pour parler de la réincarnation, celle du peuple Druze, leur religion est une synthèse de l'ismaélisme, du néoplatonisme et du gnosticisme. Les Druzes insistent sur l'Unité de l'absolu par delà les diverses oppositions religieuses et théologiques. La religion Druze possède un ésotérisme secrêt qui est transmis aux candidats lors d'une initiation comportant divers degrés. Les druzes n'intégrent pas la charia et les obligations rituelles dans leur doctrine, ils voient par contre dans le Coran preuve de l'existence de la réincarnation, par le verset intitulé "Al-Baqara" (La Vache) :

"Comment pouvez-vous renier Dieu alors qu'il vous a donné la vie, alors que vous en étiez privé,
puis Il vous a fait mourir, puis Il vous a fait revivre et enfin vous retournerez à Lui."

 

http://fr.wikipedia.org/

 (site http://www.soufi-inayat-khan.org )

http://www.unisson06.org/dossiers/religion/reincarnation_resurrection.htm

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Dossier sur la sorcellerie

 
 
Djin
Il existe trois sortes de sorcellerie 
 
La sorcellerie, semble aussi vieille que l’humanité. On en trouve trace dans les civilisations les plus anciennes. Tous les prophètes envoyés par Allah à une nation se firent insulter de magiciens ou de possédés. Allah dit dans le saint Coran :[ Ainsi, aucun Messager n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu’ils n’aient dit : « C’est un magicien ou un possédé » ! ][ S51, v52 ] 

La sorcellerie se divise en trois catégories : 

- Sorcellerie figurée. 

- Sorcellerie d’illusion ou encore de prestidigitation. 

- Sorcellerie réelle. 

La première catégorie se base sur des arcanes chimiques, sur la légèreté de la main et la capacité de tromper et de mentir sur les faibles d’esprit. Elle est connue à notre époque par le charlatanisme. Ceux qui pratiquent ce genre de magie n’ont pas, dans la majorité des cas, de lien direct avec les diables comme ceux qui pratiquent la magie réelle. Mais plutôt le savoir-faire et la connaissance des propriétés des matières chimiques, des arcanes, du caractère des gens et la manière de les influencer et de les tromper. 


Exemples de tours de Sorcellerie figurée : 


Souffler sur un bout de tissus et y mettre le feu 

Le charlatan se base encore une fois sur une matière chimique : le phosphore qui s’enflamme au contacte de l’air. Lorsqu’une personne consulte le charlatan pour une maladie quelconque, ce dernier passe un bout de tissu sur le corps comme s’il récupérait la sueur du malade, ensuite il le met dans une boite fermée dont les parois sont enduites de phosphore puis demande au patient de répéter quelques versets avec lui. Il ouvre rapidement la boite et demande au malade de souffler. Le chiffon s’enflamme directement. le charlatan lui fait croire alors qu’il était atteint de la maladie du feu et qu’elle vient de sortir de sa bouche. 


L’écriture avec l’ancre magique 

Cette ruse est basée sur une arcane chimique dans laquelle on utilise le jus de citron ou le jus d’oignon. Le charlatan s’en sert pour écrire sur du papier blanc se qu’il veut faire croire ou écrit le nom d’une maladie en particulier, ensuite il place la feuille sur la poitrine du malade et lui demande de fermer les yeux et de répéter avec lui quelques versets pour le tromper. Il prépare ensuite des braises et y met de l’encens puis passe la feuille au-dessus. Lorsque la feuille chauffe l’écriture apparaît. Il fait croire ainsi au client que les esprits connaissaient sa maladie et l’ont écrite. 

Dans la deuxième catégorie le magicien utilise deux choses importantes par lesquels il peut agir sur l’imagination de l’ensorcelé comme il veut, il lui fait voir ce qu’il veut, c’est deux choses sont : l’ensorcellement des yeux et l’épouvantement. 

Exemples: 

1- Le magicien rassemble les gens autour d’une vache ou d’une chamelle puis ensorcelle leurs yeux. Il stationne au niveau de la tête une fois puis au niveau de la partie postérieure une autre fois. Par l’influence de la magie, les gens croient qu’il rentre par la bouche et ressort par le derrière de l’animal. 

2- Ce que font les clowns comme mensonge et tromperie: faire rentrer un œuf par la bouche et le faire ressortir par l’œil, avaler une quantité de lames de rasoirs reliés par un fil ou mettre une femme dans une boite qu’on transperce par la suite de plusieurs épées sans que la femme ne soit atteinte. 

3- Certains escroqueurs remplissent des valises de feuilles blanches que l’ensorcelé croit être de l’argent ( à blanchir). Le magicien l’attire en lui disant : « je te donne cent mille contre dix mille » et l’ensorcelé se fait avoir. Après quelques heures l’influence de la magie disparaît les cent mille deviennent des feuilles blanches sans valeur. 

4- Le magicien influence la pensée de la personne qui se soumet à lui et lui donne tout son argent de plein gré. Lorsque le pouvoir de la magie disparaît, l’ensorcelé découvre qu’il a été envoûté et volé. 

Dans la troisième catégorie, le sorcier utilise des incantations, des talismans, des sorts sataniques et des nœuds qui ont une forte influence dans les cœurs, les corps et les esprits 

Exemples: 

1- On envoie au sorcier une chose appartenant à la personne que l’on désir ensorceler tel un morceau de ses vêtements, ses cheveux ou ses ongles. Si cela est impossible, le sorcier se contente du nom de sa mère pour pouvoir trouver un signe par lequel il relie le sort et l’ensorcelé. Le sorcier fait des nœuds contenant la trace de l’ensorcelé et lit ensuite ses formules sataniques par lesquelles il demande l’aide aux mauvais esprits. Ces satans qu’il adore et auxquels il obéit en dehors d’Allah, l’aident et lui mettent à disposition des mauvais esprits qui s’attachent au corps de la personne visée. Le Satan attaché à l’ensorcelé s’appelle “le serveur de la magie”. Il l’accompagne jusqu’à ce qu’il trouve l’occasion propice pour pénétrer dans son corps et ne le relâche plus jusqu’à ce que le sort soit annulé et les nœuds défaits. Les nœuds attachés aux feuilles contenant les formules sataniques sont mises dans un endroit proche ou lointains de l’ensorcelé. 

Aïcha la femme de Mohamed (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a rapporté que ce dernier avait été ensorcelé au point qu’il s’imaginait avoir fait une chose qu’il n’avait pas faite. Or, un certain jour qu’il était chez moi (dit-elle), il invoqua Allah à plusieurs reprises, puis il me dit : « Oh Aïcha, sais-tu qu’Allah vient de me donner la décision que je lui avais demandée.- Et comment cela, ô envoyer d’Allah, demandais-je.- Deux hommes, me répondit-il, vinrent à moi ; l’un s’assit à mon chevet, l’autre à mes pieds. Puis l’un d’eux dit à son compagnon : « De quoi souffre cet homme ? - Il a été ensorcelé.- Qui l’a ensorcelé ? - Lebid ben El Asam, le juif des Benou Zoraïq. -Et sur quoi ? - Sur un peigne, une mèche de cheveux et l’enveloppe d’une spathe de palmier mâle.- Ou sont ces objets ? - 

Dans le puits de Dzou Arouan. » Le prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) accompagné d’un groupe de ses compagnons, se rendit au puits; il le vit entouré de palmiers. Revenant alors auprès de Aïcha, il dit : « Par Allah ! on aurait dit que son eau était une infusion de henné et que ses palmiers avaient des têtes de démon.- O envoyé d’Allah, demanda Aïcha, as-tu retiré ces objets ?- Non, répondit-il, parce qu’Allah m’avait soulagé et guéri et que j’ai craint de provoquer par-là une animosité contre les fidèles. » Ensuite il donna l’ordre de combler le puits. [Rapporté par Al Bokhari] 


Verdict de l’islam concernant la sorcellerie et la peine du sorcier 


Le jugement de la magie se scinde en deux parties 
La sorcellerie réelle et la sorcellerie illusionniste 

Ces deux sortes de magie ne sont réalisées qu’avec l’aide des chayatines (satans) et leur adoration par les actes et les paroles, que ce soit directement ou indirectement. Ces deux sortes de magie ne sont que mécréance et association à Allah -le Très Haut-. Il n’est pas permis au musulman de les apprendre ni de les enseigner. 

Allah -le Très Haut- dit : [Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Salomon. Alors que Salomon n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Harout et Marout, à Babylone ; mais ceux-ci n’enseignaient rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord : « Nous ne sommes rien qu’une tentation : ne sois pas mécréant » ; ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse. 

Or ils ne sont capables de nuire à personne qu’avec la permission d’Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ ce pouvoir ] n’aura aucune part dans l’au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! (102)][ Al-Baqarah (2)] 

[ Jette ce qu'il y a dans ta main droite; cela dévorera ce qu'ils ont fabriqué. Ce qu'ils ont fabriqué n'est qu'une ruse de magicien; et le magicien ne réussit pas, où qu'il soit ». (69)][ Ta-Ha (20)] 

Personne ne peut soumettre ni posséder les djinns après l’invocation de Salomon (paix et bénédiction d’Allah sur lui) [ Il dit : « Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil. C’est Toi le grand Dispensateur. »(35) ][ Sad (38)] 


Quel est donc le secret de la relation qu’ont les magiciens avec les satans ? Les satans mécréants parmi les djinns choisissent la mécréance, l’association et les interdits ; Ibliss et son armée parmi les satans désirent et cherchent le mal [ Il dit encore : « Vois-Tu ? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu’au jour de la Résurrection, j’éprouverai, certes, sa descendance, excepté un petit nombre [parmi eux] ». (62)][ Al-Isra (17)]. Lorsque l’âme ou l’humeur de l’être humain se pervertissent, ce dernier désire tout ce qui nuit et y éprouve un énorme délice. Lorsqu’il s’approche des satans par ce qu’ils désirent comme mécréance et association, l’homme doit leur remettre des “pots-de-vin” en échange de leur service: La relation est donc basée sur la mécréance. 

Les satans ne répondent aux sorciers que lorsque ces derniers mécroient en Allah. La mécréance prend différentes formes selon les désirs des satans : L’écriture des versets coraniques avec l’urine ou le sang des menstrues ; jeter ou enterrer le coran dans les poubelles ou les toilettes après l’avoir déchiré ; consacrer aux diables certaines prières comme la prière de Fajr ou celle de l’Asr. 


Cette mécréance est le prix de l’apprentissage de cette magie. 

La peine légale « Hadd » de celui qui pratique la magie est la condamnation à mort. Le sorcier qui commet dans sa magie un acte qui fait sortir de l’Islam sera tué car il s’est détourné de la religion. Si sa magie a causé la mort de quelqu’un, on le tuera par loi du talion. Toutefois, il y a divergence au sujet de la peine légale de celui qui ne pratique pas dans sa magie quelque chose qui le fait sortir de l’Islam et qui n’a point tué. 

L’avis le plus correct est qu’il soit tué en raison de son apostasie: tel est l’avis d’Abou Anifa, l’Imam Malick et l’Imam Ahmad ( qu’Allah leur fasse miséricorde ) car il est devenu mécréant à cause de sa magie ; la preuve : [Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Salomon. Alors que Salomon n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Harout et Marout, à Babylone ; mais ceux-ci n’enseignaient rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord : « Nous ne sommes rien qu’une tentation : ne sois pas mécréant » ; ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne qu’avec la permission d’Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. 

Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ ce pouvoir ] n’aura aucune part dans l’au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! (102) ][ Al-Baqarah (2)] 

Dans le sahih d’Al-Bokhari : Bajala Ben Abda a dit : « Omar Ben Al-Khattab (qu’Allah l’agrée) a écrit : Tuez tout magicien et toute magicienne ; nous en avons tué trois. » 

Selon l’Imam Malick dans Al-Mouwatta, il a été certifié que Hafsa la mère des croyants (qu’Allah l’agrée) avait ordonné de tuer une esclave qui lui appartenait pour l’avoir ensorcelé ; elle fut exécutée alors. 


La magie figurée

Comme il a été démontré auparavant ce genre de magie est une sorte de tromperie qui se base sur l’habilité et la légèreté de la main. Il n’atteint pas le degrés de mécréance, donc dans ce cas, le sorcier peut ne pas être tué mais seulement punis. 


Consulter les sorciers et les devins 

La consultation des sorciers et des devins est devenue monnaie courante de nos jours, en effet de nombreux musulmans veulent causer du mal et tenter leurs frères dans l’islam. Faire du mal et affecter un musulman est un péché énorme. Allah -le Très Haut- dit : [ Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu’ils l’aient mérité, se chargent d’une calomnie et d’un péché évident. (58)][ Al-Ahzab (33)] [ Ceux qui font subir des épreuves aux croyants et aux croyantes, puis ne se repente pas, auront le châtiment de l’enfer et le supplice du feu.(10)][ Al-Buruj (85)] 

Abou Mass’oud a dit : « Le prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a déclaré illicite le prix du chien, la dot de la femme adultère et les honoraires des magiciens. »[Rapporté par Al Bokhari] 

Abou Horaira (qu’Allah l’agrée) a rapporté que l’envoyé d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : « le musulman est le frère du musulman: il ne doit ni le trahir, ni le mentir ni tarder à le secourir. La personne du musulman est sacrée pour tout musulman comme ils le sont : son bonheur, ses biens et son sang. La piété se trouve là (et il montra le cœur). Il suffit à un homme de commettre un acte de mal envers son frère en le méprisant » [Rapporté par Al-Tirmidhi] 

Le pire, c’est que le mal ne se restreint pas aux frères dans l’islam mais affecte les proches parents. On trouve alors des mères qui ensorcellent leurs fils pour qu’ils ne se détournent pas d’elles en faveur de leurs épouses ou des femmes qui ensorcellent leurs maris pour qu’ils ne les quittent pas. Tout cela est une ignorance de leur part et un embellissement de leur acte par satan. Ils ignorent que la magie a des conséquences douloureuses hormis celles qu’ils désirent comme par exemple des maux de tête qui ne peuvent pas être calmés même si l’on prend les plus fort antalgiques, des douleurs dorsales et d’articulation, l’insomnie, des dépressions ou des maux de ventre si le sort était mis dans la boisson ou la nourriture… 

On rapporte que Aïcha (qu’Allah l’agrée) a dit : « Certaines personnes ayant interrogé l’Envoyé d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) au sujet des devins en obtinrent la réponse suivante : « Leurs paroles n’ont aucune valeur.- Mais, ô l’Envoyé d’Allah, répliquèrent-ils, il arrive par moments qu’ils nous rapportent des choses qui se vérifient.- Ces paroles vérifiées, repartit l’Envoyé d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) ils les tiennent par surprise des génies qui les jettent dans l’oreille de son maître (le devin) et ceux-ci les mélangent avec cent discours mensongers. » [Rapporté par Al Bokhari] 

Le prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : « Celui qui consulte un devin au sujet de quelque chose et le croit, ses prières ne seront pas acceptées pendant quarante jours.» [Rapporté par Moslim] 

Selon Abou Horaira (qu’Allah l’agrée) le prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : « Celui qui consulte un devin ou un sorcier et le croit, il a mécru en ce qui a été descendu sur Mohammad (paix et bénédiction d’Allah sur lui) [Rapporté par Ahmad] 


Deux sortes de personnes consultent les sorciers et les devins 

Ceux qui les consultent en sachant que leur but ne peut être réalisé qu’avec l’aide des chayatines (satans) et le rapprochement vers eux en mécroyant en Allah. S’ils acceptent cela et appliquent ce qu’on leur demande, nul doute qu’ils ont mécru car on peut leur ordonner de participer à la mécréance et à l’association en égorgeant pour satan. 

Ceux qui les consultent en ignorant leur manière de faire et que l’association et la mécréance sont derrière tout cela. Ceux-là, tombent dans deux dangers 

a- Ils ne sont pas à l’abri de la ruse du sorcier lui-même. 

b- Ils rentrent dans le cadre du hadith cité auparavant.
 
 
La sorcellerie dans l'islam, le Christianisme et le Judaisme
 
 
Dans l'ancien testament, l'on faisait déjà référence à la sorcellerie. Elle est qualifiée de pratique abominable. De ce fait, les praticiens sont soumis à des condamnations strictes et fermes. Augure, devin, astrologue, enchanteur et magicien rentrent tous dans cette catégorie. Les personnes qui en font partie sont susceptibles de subir une mort par lapidation. En Europe, les croyances païennes caractérisent les sorcières comme de simples femmes de chamans qui subissent le revers de la propagande chrétienne les qualifiant d'êtres malveillants. La pratique de la magie était déjà connue par les Européens bien avant l'arrivée duchristianisme. La magie faisait alors partie de la vie quotidienne. Avec l'arrivée des clergés, la population pensait apprendre une autre forme de magie et ne s'attendait pas du tout à une toute nouvelle réforme. C'est peut être pour cela que la chrétienté intègre les pratiques ancestrales en reprenant l'emploi de talismans et d'amulettes ainsi que les figurines des Saints et du Christdans les lieux de culte. En général, la sorcellerie désigne les pratiques qui visent à influencer les énergies d'un lieu, d'une personne ou d'un objet.

 
Les néo-païens associent la sorcellerie à une forme de projection chrétienne. Et pour cause, bien avant le monothéisme, des traditions religieuses et de magie blanche avaient déjà pour objectif de contrer les praticiens de la sorcellerie classée comme étant de la magie noire. Des anciennes écritures en provenance de Babylone et d'Égypte prouvent cette affirmation. Le fait que le praticien a le pouvoir d'agir sur l'esprit provoque de la malchance, des maladies inexplicables voire une mort brutale.

 
Face à ces effets négatifs, une autre forme de magie visant à rompre la malédiction voit le jour. Celle-ci a la capacité de briser l'enchantement et le sortilège. Ces idées reçues expliquent peut être la raison pour laquelle l'on considère bon nombre de pratiques magiques comme des actes de sorcellerie. Parmi les pratiques les plus connues, l'on peut citer la confection de poupées en cire, en argile ou en chiffon qui représente une personne réelle sur laquelle l'on désire jeter des sorts. Pour cela, toutes les actions que l'on inflige à la poupée se transmet directement à la personne que l'on souhaite atteindre. C'est ce que l'on a l'habitude d'appeler « la poupée vaudou ». L'on peut également évoquer la nécromancie. Il s'agit d'une pratique qui permet d'entrevoir l'avenir grâce à l'intervention d'un mort. D'après de nombreuses croyances, les pouvoirs que les sorcières et les sorciers détiennent leur ont été procurés après qu'ils aient signé des pactes avec le diable. Ils lui offrent leurs âmes et en contrepartie, celui-ci leur donne des pouvoirs surhumains. Pour les chercheurs, il s'agit d'une explication simpliste pour expliquer leurs pouvoirs surnaturels tels que tourmenter les esprits ou voler dans les airs.
sorcellerie

 
Mais c'est en Afrique que la pratique de la sorcellerie connaît une plus grande importance. Elle fait partie de nombreuses traditions et les cultes magiques entrent dans les us et coutumes. Le Vaudou, le Candomblé, l'Obeah et la Santeria sont originaires de ce continent. Les praticiens sont classés en deux catégories. D'un côté, l'on retrouve le « inyanga » qui veut dire guérisseur. Son travail consiste à recourir à une autre forme de magie pour soigner des maux causés par la sorcellerie. Il fournit des gris-gris censés conjurer le mauvais sort et libérer sa clientèle du joug du mal. Et d'un autre côté, l'on rencontre le « thakatha » qui pratique des actions malveillantes pour détruire autrui. Parfois, l'on retrouve une troisième entité baptisée « sangoma ». Il correspond à un devin qui se dit avoir le don de voir en l'avenir. Il prédit le futur, détecte les maladies et arrive même à identifier le responsable du mal ou l'identité du sorcier. Selon plusieurs sources, la différence entre les autres formes de magie et la sorcellerie réside dans le but de la pratique, la dernière étant toujours qualifiée de vecteur des forces du mal.

 

Les symptomes de la sorcellerie, de la possession, et du mauvais oeil 

La magie de la désunion

Allâh (تعالى) a dit : {Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Solayman. Alors que Solayman n'a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Harout et Marout, à Babylone; mais ceux-ci n'enseignaient rien à personne, qu'ils n'aient dit d'abord : "Nous ne sommes rien qu'une tentation : ne soit pas mécréant"; ils apprennent auprès d'eux ce qui sème la désunion entre l'homme et son épouse.} (2/102)

Selon Jabir (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Iblis place son trône sur la mer. Puis il envoie ses armées à travers le monde. Celui de ses agents qui est le plus proche de lui est celui qui provoque la plus grande corruption. L'un d'eux vient et dit : "J'ai fait cela et cela".
Iblis lui répond : "Tu n'as rien fait".
Puis un autre arrive et rapporte : "Je ne l'ai pas quitter (l'homme) avant que de l'avoir fait divorcer de son épouse".
Iblis lui répond alors : "Oui, toi ! (tu as bien agi)""
. (Ahmad)

La magie de la désunion a pour but de séparer deux personnes ou de semer la haine entre deux amis ou proches.

Ses symptômes

- Un bouleversement du comportement et des sentiments de façon brusque. On passe d'un amour profond à une haine viscérale.

- Quand il est loin de chez lui, il éprouve une forte envie de retrouver sa famille, mais quand il rentre, il la haït

- Le soupçon non fondé quant aux agissements de l'autre.

- Le refus des excuses.

- Le fait d'aggraver les raisons d'un désaccord même si elles sont minimes.

- Dégoût des actes de l'autre, haine de tout ce que l'autre peut faire.

La magie de la passion

Cette magie n'a d'autre but que de se faire aimer ardemment par une personne déterminée ou bien afin qu'elle lui obéisse aveuglément.

Ses symptômes

- L'engouement et l'amour violent.

- Un désir ardent de faire l'amour plusieurs fois avec la personne en question.

- L'impatience.

- L'incapacité de s'éloigner d'elle.

- L'Obéissance complète. L'homme se soumet aveuglément à ses ordres.

Ses effets secondaires

- L'époux peut tomber malade du fait de cette magie.

- Parfois, la magie se renverse. L'époux éprouve du dégoût vis à vis de sa femme. Cela relève de l'ignorance du sorcier.

- Quelques fois, l'épouse emploie une sorcellerie double, de sorte qu'il déteste toutes les femmes hormis elle. Dans ce cas, l'époux va détester sa mère, ses soeurs, ainsi que toutes les femmes proches de lui.

- Cette double sorcellerie peut elle aussi se renverser. Dans ce cas, l'homme va détester toutes les femmes même la sienne.

La magie pour empêcher le mariage

Le sorcier demande un objet appartenant à cette fille ainsi que le prénom de sa mère. Et il charge un djinn ou plusieurs djinns de l'exécution de cette sorcellerie. Le djinn en question va à la rencontre de la fille que l'on veut envoûter et reste tout près d'elle jusqu'à ce qu'il trouve une faille pour entrer dans son corps. Lorsque le djinn a réussi à pénétrer dans le corps de la femme, il la met dans état de dérangement et de gêne à chaque fois qu'un homme demande sa main. Du fait de cette magie, la femme peut présenter des migraines et des céphalées.

Ses symptômes

- Migraine d'un moment à l'autre.

- Un resserrement au niveau du coeur qui devient de plus en plus fort à partir du coucher du soleil jusqu'à la moitié de la nuit.

- Le fiancé prend un aspect laid et repoussant.

- La distraction mentale, impossibilité de suivre une discussion.

- Angoisse et insomnie.

- Malaise et agitation de l'esprit.

- Sommeil agité.

- Maux d'estomac fréquents.

- Maux au niveau de l'épine dorsale.

Le nouage

C'est la défaillance de l'homme, qui bien que valide physiquement, ne peut avoir de rapports sexuels avec sa femme. C'est pour cela que l'on dit qu'il est "noué".

L'érection est causée par un flux sanguin dans les corps spongieux et caverneux de la verge. Lorsque l'homme veut avoir un rapport avec sa femme, le djinn associé à cette magie empêche ce flux sanguin si bien que le sang se retire rapidement de la verge qui se détend et devient sans vigueur.

On peut distinguer également de nouements chez la femme qui sont :

Le nouement de l'empêchement

La femme essaie d'empêcher son mari de faire l'amour avec elle en collant ses jambes l'une contre l'autre de sorte qu'il ne puisse pas accomplir l'acte sexuel.

Le nouement de l'apathie

Lorsque l'époux à l'intention d'entrer en relation sexuelle avec elle, le djinn la rend insensible à la séduction. Elle est totalement indifférente et insensible. Dans ce cas, étant donné que le plaisir est inexistant, les glandes femelles ne déversent pas les substances qui doivent normalement assouplir et humidifier les parties génitales de la femme. Par conséquent, l'orgasme n'est pas atteint et le rapport est rompu.

Le nouement de l'hémorragie

Ce nouement est une menstruation excessive causée par un djinn dans le cas où l'époux a l'intention d'accomplir l'acte sexuel.

Le nouement de l'obstruction

Quand l'époux veut faire l'amour avec sa femme, il se trouve devant un barrage insurmontable de la chair, par conséquent, l'acte conjugal est rompu.

Le nouement de l'enfoncement de l'hymen

L'homme épouse une jeune fille vierge et lorsqu'il veut consommer le mariage, il la trouve pas vierge jusqu'à ce qu'il se mette à douter de ses agissements. Ceci a pour but de rompre le mariage. Mais lorsque l'on traite la jeune fille et que l'on rompt la magie, l'hymen reprend sa place naturelle.

La stérilité non organique

Dans le cas de la femme, un djinn s'établit dans l'utérus pour empêcher la fécondation, ou bien après la grossesse, le djinn provoque un écoulement de sang ce qui conduit à l'avortement causé par exemple à un accouchement prématuré.

Ses symptômes

- Une succession de fausse couche

- Un resserrement au niveau du coeur de la tombée de la nuit jusqu'à sa moitié

- La distraction mentale

- Des douleurs au niveau du dos

- Les insomnies

- Les cauchemars.

La magie de l'imagination

Allâh (تعالى) a dit : {Ils dirent : "Ô Moïse, ou bien tu jetteras (le premier), ou bien nous serons les premiers à jeter". "Jetez" dit-il. Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie.} (7/115-116)

et : {Il dit : "Jetez plutôt". Et voilà que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l'effet de leur magie.} (20/66)

Ses symptômes

- Voir quelque chose d'immobile bouger devant nos yeux

- Voir ce qui est petit de façon immense et ce qui est grand de façon minuscule.

La magie de la folie

Ses symptômes

- La distraction, l'ébahissement et l'oubli excessif

- Le bouleversement du discours

- Avoir le regard hagard, fixité du regard

- L'impossibilité de garder une place fixe ou de rester dans un lieu trop longtemps

- L'impossibilité d'achever un travail donné

- Dans un état excessif, le malade erre ça et là, à l'aventure sans but. Il peut même se coucher dans des lieux déserts.

La magie de l'indolence

Ses symptômes

- L'amour de la solitude

- L'isolement complet

- Le silence continuel

- La distraction mentale

- L'insociabilité

- Mal à la tête perpétuel

- Lenteur et langueur continuelles

La magie de la maladie

Ses symptômes

- Douleur perpétuelle à l'un des membres du corps

- Crises d'épilepsie

- Paralysie d'un membre

- Paralysie totale

- Inaction d'un des 5 sens

Ces symptômes ne peuvent être dus qu'à une maladie organique. On distinguera entre les deux en faisant la roqiya au malade. S'il est pris de maux de tête et qu'il a le corps engourdi alors dans ce cas il est envoûté. Dans le cas contraire, il doit consulter un médecin.

La possession par un djinn

Il existe differents stade de possession

L'obsession

Ce cas n'est pas vraiment une possession mais le démon fait une pression sur les pensées de la personne par des pensées obsédantes et dont il ne peut les chasser de don cerveau ce qui fait qu'il se trouvera torturer moralement par ces pensées parasites qui avec le temps fera qu'il deviendra une personne nerveuse et instable qui s'énerve très facilement à cause de ces idées stressantes de meme qu'ils rendront cette personne très malheureuse.

La possession sur le cerveau

Dans ce genre de cas le djinn peut parler par la bouche du malade, le malade sent des sensations bizarre comme le fait de se dire que fait-il dans ce monde et il se sent étrange à lui-meme vivant dans un monde irréel comme s'il ne possède pas une volonté.

La possession d'une partie du corps

Ce genre de possession se manifeste par des douleurs dans une partie du corps et qui ne dure pas toute la journée les symptomes de cette possession se fait par des douleurs au dos, des céphalées, un bourdonnement dans la tete. Pendant la roqya dans ce genre de possession, soit le djinn parle de la bouche du malade, soit le malade sent cette douleur se déplacer dans son corps.

La possession de tout le corps

Dans ce cas de possession le malade se trouve dans un genre de coma profond du fait que le djinn à pris possession de tout le corps.

La possession indirecte

Le malade ressent des douleurs dans son corps mais lorsque il ferme les yeux ou lorsque il est endormi il voit une créature devant ses yeux. Ce genre de possession dans la plupart des cas à une relation avec un sortilège.

La possession partielle

Le malade se trouve parfois très bien mais des fois il ressent une force pénetrait dans son corps et qui fait qu'il change brusquement de caractère et devient irritable. Lorsque cette force le quitte il redevient normal.

Les symptomes d'une possession sont très variés :

Ses symptômes durant le sommeil

Ses symptômes à l'état de veille

  •  

    Angoisse et insomnie

    Les cauchemars très frequents

    La vision d'animaux dans les rêves tels que des serpents, des chiens noirs…

    Pousser des cris, rire ou pleurer

    Se lever durant la nuit et marcher tout en étant endormi

    Se voir tomber d'un lieu élevé durant son sommeil

    Se voir dans un cimetière, un endroit sale telle qu'une décharge publique

    Faire des rêves érotiques trop fréquemment (c'est le cas du djinn amoureux)

    Voir des gens ayant une apparence bizarre dans ses rêves

    Voir toujours une même personne ou un même animal dans un rêve

    Se voir parmi des morts durant ses rêves

    Les maux de tête fréquents, migraine

    Le fait de se détourner et de répugner fortement à l'écoute du Coran et de l'appel à la prière

    L'évanouissement, l'entrée dans une crise ou le fait de tomber quand on récite (du Coran) sur l'intéressé;

    Le fait que le démon qui possède l'intéressé parle quand on récite sur lui

    La distraction mentale, le malade est tout le temps absent

    L'indolence et la paresse, le malade n'a envie de rien faire, il se laisse aller

    Une douleur persistante dans un membre ou dans tout le corps

    Le malade parle seul ou ne parle pas du tout

    Pensées obsessionnelles

    Avoir la poitrine serrée à partir de la tombée de la nuit

    Troubles de la vision (flashs, filets grisâtres, visions étranges..)

    Les signes de la manifestation du djinn pendant la lecture du Coran

    - Le malade ferme les yeux ou se met à cligner des yeux très rapidement ou pose ses mains sur ses yeux.

    - Une violente convulsion dans le corps ou une légère sur les extrémités du corps.

    - Le djinn pousse des cris ou vocifère

    - Le djinn se présente en prononçant son nom.

    - Un violent sursaut du malade.

    Tu peux parfois croire que le djinn est sorti alors qu'il se trouve encore à l'intérieur du malade. Pour t'en rendre compte, pose ta main sur les genoux et sur la tête du malade. Si tu sens de légers tressaillements anormaux c'est qu'il est encore présent.

Les differences entre la possession par un djinn et l'ensorcellement

- Dans le cas de possession, le djinn va parler rapidement contrairement a la sorcellerie ou il ne parlera pas.

Et pour la sorcellerie uniquement :

- le malade se met à pleurer alors qu'il est saint d'esprit. Lorsque tu lui demandes pourquoi il pleure, il te répond que c'est malgré lui.

- Le malade vomit un caillot de couleur jaune ou noire. Il s'agit d'une sorcellerie bue ou mangée.

- Le malade ressent des brûlures au niveau du ventre.

Ce qui annule l'Islam: La sorcellerie 7/9 par abell95

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L’Univers a-t-il été créé pour l’homme ? Réponse de la science et de l’Islam

Nidhal Guessoum

Imaginez que vous soyez condamné à mort et qu’on s’apprête à vous exécuter. Vos yeux ont été bandés, vous êtes attaché au pilon, face à une dizaine de tireurs d’élite. L’ordre de tirer est donné. Vous entendez les coups de feux, mais quelques secondes plus tard, vous vous apercevez que rien ne vous est arrivé. Vous êtes sain et sauf, tous les tireurs vous ont complètement « raté ». Quel est alors votre réaction ? Vous en concluez : « Il n’y a rien à expliquer, je suis là, un point c’est tout », ou vous affirmez plutôt : « Il y a quelques chose derrière cela, d’une manière ou d’une autre, ma vie qui a été prolongée, a été voulue et soigneusement… exécutée ? »

 

C’est la métaphore utilisée par le philosophe John Leslie, pour expliquer la situation équivalente dans laquelle se trouve l’humanité : si les lois et les paramètres de l’Univers avaient été tirés au hasard, la probabilité que la vie apparaisse, et encore moins que l’intelligence et la conscience soient présentes pour se poser de telles questions, aurait été infiniment faible : un zéro suivi de dizaines ou centaines de zéros après la virgule avant d’atteindre le 1…

 

Donnons quelques exemples simples. Si la gravitation avait été très légèrement plus faible dans l’univers, les étoiles ne se seraient jamais formées, et le carbone, l’oxygène et autres éléments nécessaires à la vie, et donc à notre existence, n’auraient pas été formés. Si la gravitation avait été même légèrement plus forte qu’elle ne l’est, l’univers se serait effondré sur lui-même et n’aurait jamais formé de grandes structures (galaxies, étoiles, planètes).

 

Un second exemple relève de l’électricité : si celle-ci (représentée par la charge élémentaire de l’électron) avait été légèrement plus faible qu’elle ne l’est, les réactions chimiques, trop lentes, n’auraient pas pu produire des molécules complexes (jusqu’à l’ADN). Et si elle avait été trop forte, les réactions chimiques n’auraient pas pu avoir lieu, car elles auraient nécessité beaucoup trop d’énergie (non disponible).

 

Que conclure ? Nous sommes là au sein de cet Univers, qu’il convient d’accepter sans plus ? Ou bien qu’ il existe un principe qui a permis que l’Homme puisse apparaître et être en harmonie totale avec le cosmos tout entier ? Cette constatation et cette conclusion ont donné naissance à ce fameux « principe anthropique » qui indique que : soit un Créateur habile a bien planifié notre émergence, soit que nous sommes dans l’ univers parmi des milliards de milliards d’univers tous différents, tous stériles sauf le nôtre. Le fait qu’il existe un « ticket gagnant » parmi les milliards de tickets non gagnants ne doit pas nous faire réfléchir outre mesure.

 

Malgré la controverse qui l’entoure et les vives réactions qu’il a suscitées depuis son émergence il y a maintenant deux décennies, il n’est pas exagéré de dire que le Principe Anthropique a constitué un nouveau paradigme philosophico-scientifique, ainsi qu’ une nouvelle plate-forme et dynamique de dialogue entre la Science et la Religion (toutes deux définies de manière générale).

 

Citons à ce titre Nicola Dallaporta (Physicien théoricien, Professeur émérite à l’Université de Padoue) : « […] la reconnaissance du principe anthropique devrait être considérée comme un moment décisif dans le développement de la science, ouvrant de nouvelles voies vers des aspects inconnus de l’Univers… ».

 

George V. Coyne (astronome, Université de l’Arizona) affirme quant à lui « […] je crois […] que le principe anthropique a non seulement constitué un stimulant de recherche en cosmologie, mais qu’il fournit un point de rencontre passionnant entre la théologie et les sciences et qu’il a certainement servi à réintégrer le facteur être humain qui, pendant des siècles, a été exclu des sciences physiques. » (Voir “Le Principe Anthropique : L’Homme est-il le centre de l’Univers ?”, de J. Demaret et D. Lambert, Armand Colin, Paris, 1994).

 

Il est intéressant de noter que l’énoncé du principe anthropique a été formellement présenté par le physicien Brandon Carter en 1973, à l’occasion du 500ème anniversaire de Copernic, qui avait commencé la « rétrogradation » de l’Homme, qui occupait auparavant une place centrale dans l’Univers.

 

Il est également certain que le camp religieux y a trouvé un point d’appui et une justification de son principe fondamental selon lequel les questions qui relèvent de l’existence, aussi bien de l’Univers, de la Vie, que de l’Homme ne peuvent pas être monopolisées par la Science, mais qu’en fait, des considérations « métaphysiques », ou du moins « anthropiques », peuvent légitimement être introduites dans ce type de débats.

 

Les musulmans ont plutôt réagi tardivement à ce développement important, et ce pour plusieurs raisons. Ces derniers ont toujours souscrit au « Design Argument » (selon lequel tout dans la nature pointe vers un Créateur) en puisant dans leur Livre maintes directives à cet égard. Ils n’ont donc pas vu la ressurgeance de cet argument par le biais du principe anthropique comme un développement notable. D’un autre coté, ce nouveau paradigme philosophico-scientifique a été délibérément évacué par certaines écoles de pensée islamiques dont le programme intellectuel et philosophique est radicalement différent ( qui prône, par exemple, le développement d’une « science sacrée » qui se démarque clairement de la « science moderne, occidentale ». Celle-ci ne pouvant, selon ces derniers fusionner ou même accommoder le théisme et la révélation).

 

Notons enfin, le dilemme auquel ont été confrontés les scientifiques et philosophes musulmans qui se veulent fidèles à leur tradition : le principe anthropique sous-entend et englobe le principe d’évolution à toutes les époques de l’existence, depuis le moment de la création de l’univers jusqu’au futur, y compris bien sûr l’émergence de l’homme par les processus évolutifs que préconise la science moderne.

 

Le Coran et la tradition islamique regorgent d’arguments du type « design » et peut-être même quelques allusions à des principes anthropiques. Nous citerons d’abord pour exemple quelques versets coraniques :

 

Ne voyez-vous pas qu’Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos d’Allah, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant. (31 : 20)

 

Celui Qui a créé et agencé harmonieusement, Qui a décrété et guidé… (87 : 2-3)

 

Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? (67 : 3)

 

Se référant au Coran, les théologiens musulmans n’ont jamais ignoré les considérations de design (planification soignée, en l’occurence par un Créateur) et même anthropistes. Jaafar Sheikh Idrees, un philosophe musulman contemporain, voit dans l’harmonie qui existe entre les créatures du monde une des preuves de l’existence de Dieu. Il dénomme cet argument « Dalil al-`Inaya » (l’argument de providence).

 

En fait Idrees ne fait que reprendre les idées du grand philosophe andalou du 12ème siècle, Ibn Rushd, qui insistait sur l’argument que la création montre par l’ordonnance, l’harmonie et la complémentarité de ses différentes parties, ainsi que par la convenance et la consonance qu’elle manifeste envers le but et le bénéfice intentionné par cette création, que les choses ne sont pas survenues par une volonté de la nature mais plutôt par les intentions finalistes du Créateur.

 

Idrees décèle aussi un aspect anthropique dans les versets suivants : N’avons-Nous pas fait de la terre une couche et (placé) les montagnes comme des piquets ? Nous vous avons créés en couples, désigné votre sommeil pour votre repos, fait de la nuit un vêtement, assigné le jour pour les affaires de la vie et construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés, et [y] avons placé une lampe (le soleil) très ardente, et fait descendre des nuées une eau abondante pour faire pousser par elle grains et plantes et jardins luxuriants. (78 : 6-16).

 

Il écrit : « Même ces astres lointains ont une relation avec vous (les humains), car comme la terre est pour vous un lit, le ciel est un toit construit, le soleil est une lampe qui vous pourvoit en lumière et chaleur, sans lesquelles il ne peut y avoir de vie humaine, animale ou végétale. » L’auteur renforce alors son argument d’un autre verset : « Et Nous avons fait du ciel un toit protégé, et cependant ils se détournent de ses merveilles” (21:32) »

 

En fait, Ibn Rushd a été amené à conclure que tout ce qui existe est en rapport adéquat avec l’homme. De plus cet accord est nécessairement le résultat d’un Agent qui en a eu l’intention et la volonté.

 

Toujours dans la période classique, citons Fakhr al-Din al-Razi (1149-1209), le grand exégète, théologien, philosophe et scientifique qui, dans son magistral “Mafatih al-Ghayb” souligne le fait que chaque corps a un mode d’existence propre dans le monde physique. Parmi ces modes possibles, un mode précisément déterminé (« muqaddar bi maqadir makhsusah ») par le Créateur. Les corps célestes par exemple ont des orbites et des coordonnées spatio-temporelles précises qui démontrent une ordonnance totale (tadbir kamil) et une sagesse profonde (« hikmah balighah »).

 

Al-Razi souligne également que tous les objets, célestes ou terrestres, animés ou inanimés (« jamadat ») ont été décrétés par Allah de sorte qu’ils servent les intérêts (« masalih ») des humains. Enfin, Al-Razi attire notre attention sur les interconnections complexes entre les bénéfices constitués par les horizons cosmiques (« al-ni’am al-afaqiyyah ») et ceux que l’on trouve en nous même (« al-ni’am al-anfusiyyah »).

 

Au cours du 20ème siècle, deux penseurs musulmans (différents dans leurs approches et inclinaisons philosophiques) se distinguent : Muhammad Iqbal (1877-1938), grand poète-philosophe indien du début du siècle précédent , et Badi’uzzaman Sa’id al-Nursi (1876/7-1960), fondateur du mouvement religieux turque Nur.

 

Iqbal n’est pas convaincu pas les arguments rationalistes en général, et les arguments téléologiques en particulier. Du coup, il rejette l’idée de “but prédéterminé” pour l’univers, car cela lui enlèverait, selon le philosophe, tout caractère créatif et toute originalité. Par contre Said al-Nursi demeure très impressionné par « l’équilibre omniprésent et la coopération visible à travers tout le cosmos », ce qui constitue pour lui « une preuve matérielle de l’unité divine ».

 

Au cours de l’histoire, de nombreux penseurs musulmans, définissaient la science comme la recherche des « manières » par lesquelles le Créateur, de par sa bonté et sa sagesse infinies, a agencé le monde en le disposant au service de l’homme. Nous comprenons alors pourquoi aujourd’hui, le concept de design et le principe anthropique n’ont guère « impressionné » les musulmans. Il semble d’autre part, que leur compréhension se limite au « service » et au « bénéfice », et que l’on peut constater dans les corps naturels envers l’homme plutôt des lois et des constituants même de l’univers.

 

Soulignon enfin, l’aspect évolutionniste inhérent au principe anthropique, à savoir l’acceptation d’un scénario d’évolution (physique et biologique) de l’univers en tant qu’entité ou en tant qu’ensemble de corps. Nous savons que le terme même « évolution » continue à constituer un blocage pour la majorité écrasante des musulmans, y compris parmi les intellectuels. Mais c’est là un thème qui doit fait l’objet d’ un autre article.

 

 

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Satan dans les écrits Judéo-Chrétiens et L'Islam

 

 

Quelques définitions relatives au diable

Diable : (du latin "diabolus, et du grec "diabolos", calomniateur) Le diable représente dans la religion chrétienne l'esprit du mal, le mauvais génie. Pour la théologie, il est un ange déchu qui s'oppose à Dieu. Depuis l'iconographie médiévale, le diable est le chef suprême des démons. Il est dès lors représenté comme un monstre humain, griffu, à la figure terrifiante, avec de longues oreilles pointues, des cornes, une poitrine de femme, des pieds fourchus et une longue queue. Pouvant prendre des apparences séduisantes, il essaie de corrompre l'homme et de l'entraîner dans le pêché.

Satan : (de l'hébreu "haschatan", adversaire). Satan, qui apparaît souvent dans la Bible, est le chef des anges qui se sont rebellés dans la Genèse, devenant ainsi des démons. C'est lui qui tente Eve dans l'Eden en prenant la forme d'un serpent ou qui tente Jésus dans les évangiles. On lui prête la faculté de changer d'apparence pour mieux séduire. Satan est représenté sous des traits différents, serpent, mi-homme mi-bouc (inspiré du dieu Pan), dragon, Léviathan. On lui attribuait la présidence du Sabbat des sorcières.
Satan est honoré en tant qu'adversaire de Dieu et de l'Eglise dans des cultes appelés satanisme.

Lucifer : (du latin "lux", lumière et "ferre", porter, littéralement : "Porteur de lumière").
En tant que Dieu latin, Lucifer était le porteur de lumière, l'esprit de l'air et personnifiait la connaissance.
L'expression "Porteur de lumière" était aussi utilisée durant les premiers siècles après J.C. pour désigner le Christ. Ce n'est qu'au Haut Moyen Age que le nom de Lucifer a été employé pour désigner Satan. Dans la Vulgate (première traduction de la Bible en latin par saint Jérôme), il est la transcription du mot hébreu Heylel en "Astre du matin" (planète Vénus). Lucifer était le plus beau des anges, chef de la milice céleste. Par orgueil et avidité du pouvoir, il a voulu devenir l'égal de Dieu et s'est révolté contre lui. Chassé du ciel et envoyé en enfer, il est devenu Satan, le chef des démons.
Sa révolte est considérée par les gnostiques comme celle de la recherche de la connaissance que Dieu voulait cacher aux hommes. Porteur de lumière, il serait, pour les sectes lucifériennes, plus puissant que Dieu, simple Démiurge (luciférisme).
A ne pas confondre avec Lucifer, évêque de Cagliari, vers 370, qui provoqua un schisme (luciférianisme) par son attitude sévère envers les évêques partisans de l'arianisme.

Les termes de diable, Satan, Lucifer, démon, Belzébuth, Belial, Méphisto... sont souvent employés comme synonymes. Autres noms du diable ou de Satan : le prince de ce monde, le prince des ténèbres, le Malin, "le Mauvais", le "Tentateur", le chef des démons, le Maître de l'enfer....
Dans la religion musulmane, le diable s'appelle Iblis ou Chaytan.

 

Satan dans les écrits Judéo-Chrétiens

Satan apparait dans un premier temps dans l'Ancien Testament, à cette époque on le nomme « l'adversaire ». Il apparait plus clairement dans le Livre de Job où il tente de corrompre Yawhé. Il apparait ensuite dans l'Evangile de Paul, il est encore une fois l'adversaire de l'humanité. Satan sera ensuite particulièrement présent dans les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc. Ces Evangiles relatent du combat incessant entre le bien et le mal, entre Jésus et Satan. Satan est alors décrit comme un être entrainant au mal par la corruption, capable de contrôler les esprits et comme étant le maitre de l'Enfer. On retient de ces épisodes le premier affrontement entre Jésus et Satan, dans l'Evangile de Mathieu, qui restera célèbre par cette expression latine " Vade Retro Satanas" (Arrière Satan)(IV.10). Satan apparaît ensuite sous la forme d'un dragon surpuissant et effrayant dans l'Apocalypse de Jean : « Un autre signe parût encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entrainait le tiers des étoiles du ciel, et les jetaient sur la terre. » Apocalypse 12.3. Ce récit traite du combat mené entre Satan et ses démons, ainsi que l'ange St Michel et d'autres anges. A la fin de ce combat Satan est vaincu et enchainé en enfer pour mille ans : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. [...]Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre » Apocalypse 20.2.

Le diable selon L'Islam

A la base, Iblis était un ange, mais il a refusé de se prosterner devant Adam, alors Allah l'a banni du paradis :

( Sourate 15, Verset 28 à 43)

Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : “Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable,et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui” .

Alors, les Anges se prosternèrent tous ensemble, excepté Iblis qui refusa d'être avec les prosternés.

Alors [Allah] dit : “ô Iblis, pourquoi n'es-tu pas au nombre des prosternés ? ”

Il dit : “Je ne puis me prosterner devant un homme que Tu as créé d'argile crissante, extraite d'une boue malléable”.

Et [Allah] dit : “Sors de là [du Paradis], car te voilà banni !Et malédiction sur toi, jusqu'au Jour de la rétribution ! ”

- Il dit : " Mon Seigneur, donne-moi donc un délai jusqu'au jour où ils (les gens) seront ressuscités”.

[Allah] dit : tu es de ceux à qui ce délai est accordé, jusqu'au jour de l'instant connu” [d'Allah].

- Il dit : "Mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus.”

- “[Allah] dit : voici une voie droite [qui mène] vers Moi.Sur Mes serviteurs tu n'auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés. Et l'Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous.



Satan est celui qui séduit l’esprit des gens jusqu’à ce qu’ils suivent leurs désirs et diverses mauvaises opinions. Il les pousse à suivre tous les chemins de l’égarement. Il les amène à accomplir, les unes après les autres, les actions qui causent leur destruction. 

Il séduit l’esprit d’une personne jusqu’à ce qu’il arrive à la tromper. Personne n’est à l’abri de cette tromperie sauf si Allah en décide autrement. Ce qui cause le plus de tort à l’humain, Satan le lui présente de façon séduisante, jusqu’à ce qu’il (l’humain) soit convaincu que cette chose est la meilleure pour lui. Et Satan l’incite à fuir ce qu’il y a de meilleur pour lui jusqu’à ce qu’il (l’humain) soit convaincu que c’est quelque chose de nuisible. 

Son principal but : nous égarer du chemin de Dieu. Il connait la nature de l'Homme. Il sait que l'Homme aime la facilité et qu'il est de nature faible. Donc, Iblis n'a de prise sur les gens qu'à travers les mauvais penchants de leur âme.

Iblis est notre ennemi principal, il veut notre mort éternelle.

"Oh Humains ! la promesse de Dieu n'est nullement mensongère. Ne vous laissez pas séduire par la vie ici-bas et vous laissez point séduire au nom de la Clémence de Dieu par le Grand Séducteur. Satan est pour vous un ennemi évident, prenez le comme ennemi, il ne fait qu'appeler ses partisans pour qu'ils soient de ceux de la fournaise ardente. (Sourate 35, Verset 5)

Iblis dira aux mécréants quand viendra les comptes : "Dieu vous a fait une juste promesse et moi je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Je n'avais absolument aucun pouvoir sur vous, si ce n'est que je vous ai appelé et que vous avez répondu à mon appel. Ne me faites donc aucun reproche et faites le vous à vous mêmes. Je ne suis nullement capable de vous sauver et vous êtes incapables de me sauver ..." (Sourate 14, Verset 22) 

Le diable par teleislam

Les pièges de Satan

le diable est la cause de tout le mal dans le monde, mais après une bonne recherche on peut constater et dire que son mal est centralisé dans six catégories. Il ne cesse d'entraîner l'homme jusqu'à ce qu'il le pousse dans un des pièges. 




1er Piège : 
La mécréance, l'infidélité, l'association et prendre Dieu et Son Messager Mohamed (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour ennemi 

En premier lieu, si le diable réussit à piéger l'homme dans ce péché blâmable il se tranquillise et se calme à ce moment et cesse de fournir tout effort de détournement (c'est le 1er piège à poser). Si le diable réussit ceci, il fait de cette personne piégée un soldat dans son armée et un adjoint pour être responsable sur ses semblables, alors cette personne devient une publicité pour Iblis (le diable). Mais si cette personne est destinée à choisir l'Islam (avant même qu'elle ne soit créée) elle évitera le piège. Dans le cas où le diable n'a pas réussi son coup, il persiste et ne désespère pas, il essaye d'entraîner cette personne vers le second piège. 



2ème Piège : 
L'innovation [Al-Bid'a] 

La bid'a est préférable au diable que la perversité et le reste des actes de désobéissance, car le mal qu'elle peut engendrer risque de modifier la bonne ligne de la religion. Le mal de la bid'â'a est un mal à double effet, l'innovateur se charge de péchés et en même temps il modifie la religion. La bid'â'a est un péché énorme; le repentir de cet innovateur ne pourra être accepté que quand celui-ci délaissera cette innovation. Le diable réussit à mêler, piéger la personne en question dans la bid'â'a (l'innovation), à ce moment fait de lui un " bid'histe titulaire " adjoint du diable qui fait la propagande de la bid'âa, appelle aux chemins rivaux à la ligne du Prophète -Prière et Salut de Dieu sur lui-. Si cet homme est bien lié à la Sunna et déteste la bid'âa, le diable à ce moment-là, tente de le pousser dans le 3ème piège. 



3ème Piège : 
Pousser l'homme dans les grands péchés 

A ce stade, le diable essaie à tout prix d'entraîner le musulman à commettre les grands péchés surtout si celui qu'on veut piéger est une personne de savoir (savant suivi par les hommes). Le diable essaie de le piéger pour l'utiliser comme moyen pour écarter les fidèles de la pratique de la religion, il est bien évident qu'un peuple pourrait être détourné facilement quand elle perd l'homme exemple, modèle à suivre. Le diable trouve une personne naïve pour cette mission, faisant croire à celui-ci que propager le défaut de cette personne fait parti de la pratique de la religion alors que ce naïf ne se rend pas compte qu'il travaille pour le compte du diable. 


Dieu (le Très-Haut) dit :
< Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux ici-bas comme dans l'au-delà â�� > 
Sourate 24, verset 19 


Cette punition mentionnée dans le verset précédent 
" châtiment douloureux " atteint ceux qui souhaitent propager les défauts de leurs frères au lieu de les conseiller, qu'en pensez-vous alors de ceux qui arrivent au stade de diffuser les défauts de quelqu'un au sein de la communauté. (normalement un musulman doit conseiller son frère musulman au lieu de propager ses défauts) Les péchés commis par cette personne en question font parti des péchés entre Dieu et les hommes, ceux-ci peuvent être pardonnés si le pécheur se repent, regrette sa faute, demande le pardon alors que le naïf " haut parleur " a fait une injustice envers cette personne en question " chercher à dévoiler les défauts de quelqu'un " ce genre de péchés font parti des péchés entre hommes, ne profitent du pardon que par un arrangement entre deux (oppresseur et opprimé) dans ce monde ; et si ce n'est pas le cas, par règlement des comptes le jour du jugement dernier. Par ce moyen le diable entraîne cette personne " haut parleur " à dévoiler, scandaliser toucher à la dignité de son frère, mais ne sait-il pas que rien n'échappe à la connaissance de Dieu ? Dieu sait tout, même ce qu'on dit à soi-même quand on est seul. Si le diable ne réussit pas ce piège-ci il essaie le suivant. 



4ème Piège : 
Les petits péchés Les petits péchés peuvent causer la perte d'une personne s'ils s'accumulent. 


Le Prophète -Paix et Salut soient sur lui- dit :
" Méfiez-vous des petits péchés �" 


Il -Paix et Salut soient sur lui- dit dans un hadith dont le sens est l'exemple d'un groupe de voyageurs chacun a ramené un bout de bois, ils ont réussi à préparer de quoi manger. 


Le diable entraîne donc cet homme vers l'accumulation des petits péchés. Il ne cesse de le faire croire que les petits péchés ne sont pas graves de sorte que la personne qui commet les grands péchés déçue de ceux-ci se trouve dans un stade meilleur que ce " petit pécheur ". Car on voit bien que celui qui vit déçu de ces péchés (grands péchés) les reconnaît comme tels, finit un jour par les désavouer et se repent finalement, or celui qui y néglige ne se repent presque jamais. Dans le cas où le diable échoue à ce stade, il essaie d'entraîner le serviteur vigilant vers le 5ème piège.


5ème Piège :
Le permis [Al-moubah] 

Ce sont les actes qui ne rapportent ni récompenses ni péchés. Ici le diable essaie de dévier le serviteur de certains actes bénéfiques pour lui au Jour de la Résurrection. Il peut utiliser divers moyens pour l'empêcher de réaliser le but pour lequel cet adorateur a été créé. Si cette personne réussit à bien gérer son temps de manière qu'elle ne perd pas les minutes de sa vie, elle œuvre en permanence bénéfiquement pour elle (pour son au-delà). Le diable cette fois-ci utilise le 6ème piège. 


6ème Piège :
C'est d'occuper le serviteur dans des œuvres moins avantageuses que d'autres (qui ramènent moins de récompenses que d'autres)

Le diable ne désespère pas de dévier ce serviteur même après avoir échoué dans les premiers pièges. En effet il va user ses ruses pour orienter cet adorateur vers des actes qui même bons ne rapportent pas à son auteur autant de récompenses et de mérites que d'autres. Il enjolive ces actes de moins grandes valeurs de manières à ce que le fidèle passe à côté et rares sont ceux qui arrivent à déceler, percevoir que le manipulateur de ce détournement est le diable. L'homme ne voit dans ses actions que du bien et il sait que le diable ne pousse qu'à faire le mal. Il est donc persuadé que son acte a été guidé par Dieu. Dans ce cas le serviteur est excusé car son savoir est limité, et il ne peut distinguer la stratégie du diable qui inspire soixante dix bonnes œuvres pour l'entraîner dans une seule œuvre mauvaise ou bien pour l'écarter d'une œuvre meilleure que ces soixante dix. L'homme ne peut atteindre ce niveau de clairvoyance que par une lumière de guidée que Dieu met dans le cœur de ce dernier. La cause de cette guidée divine étant le suivi du Prophète -Paix et Salut soient sur lui- et l'attachement à ses traditions (Sunna) qui amènent le serviteur à connaître et cibler les œuvres les plus méritoires pour les hommes et les plus agréées par Dieu. Ne connaissent vraiment ce stade de guidée que les hommes qui sont les héritiers de la science donnée au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), ceux qui le prennent pour exemple, et modèle à suivre, alors que la plupart des hommes vivent dans l'indifférence vis-à-vis de ceci. 

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