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La science

La science confirme un Hadith:surtout ne pas dormir sur le ventre


Surtout ne pas dormir sur le ventre par djoloffman

La position qu’une personne prend lorsqu’elle dort révèle beaucoup de sa personnalité, de son attitude vers la vie etc.. S’allonger sur le lit détend les muscles du corps et le degré de détente est déterminé par la position adoptée par cette personne. En position semi-foetale, la personne est allongée sur le côté avec les bras et les jambes légèrement pliés. Les membres ne sont pas situés dans une position exactement opposée. En terme de confort physique, il est possible dans cette position de se tourner d’un côté à un autre sans défaire la configuration de la position du corps. On suppose que c’est la meilleure position en terme de confort physique. Elle a donc été considérée comme la meilleure des positions pour se détendre. Selon un ancien proverbe il est connu que les rois préfèraient dormir sur leurs dos, l’homme riche sur son ventre et le sage sur le côté. Les observations mentionnées plus haut mettent en évidence l’importance de dormir en position sur le côté à demi-fléchie.

Cette position, adoptée par le Prophète Mohammed (psl) est une sunnah et est scrupuleusement suivie par les musulmans pieux. Il avait l’habitude de s’allonger sur le côté droit avec ses membres légèrement fléchis, la main droite sous sa joue, et faisant face à la Kaba . Cette position est semblable à la position semi-foetale décrite plus haut et manifestement, dans la lumière de la connaissance existante sur la posture du sommeil, elle est la position adoptée par une personne psychologiquement équilibrée.

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit.de de se coucher sur son ventre .« Quand le Prophète (que la paix soit sur lui) a vu un homme dormant sur son ventre, il lui a dit : "Allâh et Son Prophète détestent cette position" » [Rapporté par At-Tirmidhî.]
Aboû Oumâma a dit : « Quand le Prophète (que la paix soit sur lui) est passé devant un homme dormant sur son ventre dans la mosquée, il l'a heurté avec ses pieds et a dit : "Réveillez-vous et asseyez-vous car c'est un sommeil diabolique. " »« Lorsque tu te mets au lit, fais tes ablutions comme pour la prière, puis allonge-toi sur le côté droit et dis : "Mon Dieu, c’est à Toi que je m’abandonne, à toi que je m’en remets, je tourne mon visage vers Toi, je me réfugie auprès de Toi, à la fois par espoir et par crainte de Toi, car [pour se protéger de Toi] il n’y a de refuge et de salut qu’en Toi. Je crois en Ton Livre que Tu as révélé et en Ton Prophète que Tu as envoyé." » [Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim.]

Aujourd’hui, les études scientifiques menées sur le sommeil donnent raison à l’enseignement du Prophète quant à la posture corporelle au cours du coucher (cf. Lay down on your right side, Dr. Thafer Al-Attar). Voici les conséquences sur l’organisme selon que le sujet dort sur le ventre ou sur le dos :

Sur le ventre :
· Le dormeur, après un laps de temps, ressent une oppression au niveau de la cage thoracique : l’amplitude de sa respiration est moins grande, l’inspiration et l’expiration de l’air sont moins efficaces. La mauvaise oxygénation qui en résulte provoque la fatigue du cerveau et du cœur.
· La masse de l’épine dorsale pèse aussi sur le corps et les vertèbres du cou se recourbent.
· Le contact des organes génitaux mène à la masturbation.
· La mort soudaine du nourrisson touche plus les bébés dormant sur l’abdomen que ceux allongés sur un des côtés.

Sur le dos :
· Le couchage sur le dos induit une respiration buccale : la mâchoire se détend et la bouche s’entrouvre.
· Le nez est moins mis à contribution alors que physiologiquement il est un organe important de la respiration : les poils qui tapissent sa muqueuse jouent le rôle d’épurateurs et ses vaisseaux sanguins denses de réchauffeurs de l’air entrant. La respiration par la bouche rend la personne encline aux rhumes, surtout en hiver.
· L’allongement sur le dos provoque également une sécheresse buccale et une inflammation des gencives.
· La mâchoire et la luette obstruent le nez, empêchant une bonne circulation du souffle et augmentant le ronflement.
· Par ailleurs, au réveil, le sujet a une langue pâteuse, blanche et malodorante.

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Sources:http://www.islam-medecine.com/article35.html

http://www.al-wassat.com/index.php?option=com_content&view=article&id=176:lapproche-islamique-du-sommeil-et-du-reve&catid=23:sciences-sante&Itemid=22

La magie est en constante relation avec la science

Magie

La physique-chimie

La magie est en constante relation avec la science. En effet, les "trucs" sont dans 80% des cas issus des techniques scientifiques. Il n'est pas rare de croiser un magicien diplômé de sciences. Mais aucune de ces techniques ne s'avère efficace si le magicien n'arrive pas à capter l'attention et surtout le regard de son public. Le vrai " truc " du magicien en réalité c'est ce talent.

La matière magique

Mais un magicien qui ne sait que capter et conserver votre regard aura bien du mal à vous étonner. La magie est un tout, et dans cet ensemble, la physique et la chimie ont leur place. Dans quel but le magicien va-t-il exploiter les lois de la physique ? Pour jouer sur la matière et tout simplement donner l'impression de manipuler les forces, les atomes, les fluides. Ce qui vous intéresse c'est l'explication par l'exemple, qu'à cela ne tienne. Voici un tour déroutant qui pourrait aussi être présenté comme une expérience de physique pure.

L'objectif : Faire rentrer un œuf dur dans une bouteille sans forcer.
La difficulté : le diamètre de l'œuf est largement supérieur à celui du goulot de la bouteille.
Le truc : Prenez votre bouteille en verre et jetez-y une allumette ou encore un bout de papier enflammé. Placer immédiatement votre œuf sur la bouteille. Attendez un peu : l'œuf descend tout seul au fond de la bouteille. Magique ? Non, physique.
L'allumette ou le papier entraine une combustion à l'intérieur de la bouteille ce qui se traduit par l'élimination totale de l'oxygène créant un vide partiel ou si vous préférez un appel d'air. L'œuf est ainsi aspiré vers le fond et rentre sans difficulté.

La chimie fascinante

Changer l'eau en vin, faire s'enflammer une rose, les magiciens sont aussi de bons petits chimistes. Armés de colorants surpuissants ils sont capables de nous bluffer. Comment fonctionne un colorant ? C'est simple, comme toute matière il absorbe certaines ondes lumineuses et en rejette d'autres, il a la couleur qu'il réfléchit. Au contact d'une autre matière il modifie la structure réfléchissante. Les magiciens ont des colorants très concentrés qui leur permettent de les utiliser au goutte à goutte très discrètement. Un exemple avec le tour consistant à changer de l'eau en vin. Pour cela, le magicien tient deux verres : un rempli d'eau, l'autre vide. Vraiment vide ? Non, une minuscule goutte de colorant est préalablement déposée au fond du verre. Dès qu'il verse le verre d'eau dans le verre contenant le colorant, l'eau se teinte, comme par magie.

Les magiciens nous émerveillent avec d'autres outils chimiques comme les aveuglants et les explosifs. Une solution inflammable sur un bout de tissu couplée avec un des outils empruntés à la pyrotechnie et le tour est joué : la combustion semble spontanée et surtout magique.

Les mathématiques

Les mathématiques sont très couramment utilisées par les magiciens et notamment pour les tours effectués avec des cartes ou encore des exercices de mentalisme, vous savez quand le magicien devine à quel nombre vous pensez par exemple. Il ne s'agit pas d'un don mais plutôt d'une habile construction mathématique.

Maths et divination

La cartomagie est fortement construite à partir des mathématiques

Quand on manie bien les maths on peut tout à fait créer un tour de magie époustouflant. Cela n'est pas très surprenant car pendant les performances, nous ne pensons pas aux mathématiques et si c'est le cas il peut se passer de très longues heures avant que l'on y comprenne quelque chose. Les mathématiques ont en quelque sorte un double pouvoir magique. En effet, les tours qui les utilisent le plus sont très cadrés et ne peuvent jamais rater, ils sont impressionnants car généralement ils sont interactifs, ils exigent la participation d'un individu extérieur. Comme ils sont bien construits et infaillibles, les tours mathématiques ne peuvent souffrir de l'intervention d'une personne extérieure. Par exemple si le magicien demande à quelqu'un de penser à un nombre compris entre 15 et 35, c'est que son tour est mathématiquement construit pour que, quelque soit le nombre choisi, la réponse reste la même.

Le jeu des 21 cartes

Voilà un jeu que vous avez sans doute pratiqué dans votre enfance.

Prenez 21 cartes et demandez à la personne pour qui vous exécutez le tour d'en choisir une qu'il mémorise. Distribuez les cartes, faces visibles sur trois tas. Une carte un tas, une carte, un tas, etc. Vous avez donc 3 tas de 7 cartes. Demandez à votre partenaire dans quel paquet se situe sa carte. Cela est important car maintenant rassemblez les trois paquets en prenons soin de mettre le tas indiqué au milieu des deux autres.

Appelons cette série d'opérations l'étape 1. Répétez encore deux fois.

Quoiqu'il arrive et quelque soit la carte choisie ce sera toujours la onzième carte que vous retournerez au final

La psychologie
 

Le mentalisme est une des branches de la magie. Cette notion fait écho à tous les tours de magie donnant l'impression au public que le magicien a un don et pas n'importe lequel, celui de lire les pensées, et par extension de les manipuler, les influencer. Le mentaliste Fred Darevil qui a bien voulu nous renseigner sur ce domaine si particulier.

Mentalisme et magie

Le mentalisme c'est l'illusion du paranormal par excellence. Bien qu'il constitue l'une des disciplines de la magie, le mentalisme est à mettre un peu à part. Déjà, il est arrivé récemment dans notre pays, mais il est pratiqué depuis plus longtemps dans les pays anglo-saxons. On affirme que le mentalisme fait partie intégrante du monde de la magie parce qu'ils partagent des techniques communes, des trucs. Les mathématiques y jouent d'ailleurs un rôle essentiel. En effet, les mentalistes ne sont pas des voyants. Ils ne revendiquent aucun don surnaturel, bien au contraire. Pourtant ils parviennent à pénétrer et manipuler nos pensées. Comment ?

Quand la magie a rendez-vous avec le cerveau

Aujourd'hui, le mentalisme cherche à se passer de plus en plus des trucages qui l'affilient à la magie traditionnelle. Pour donner une meilleure illusion, les mentalistes ne cherchent pas les secrets magiques dans des livres oubliés mais plutôt dans des manuels de neurosciences. Pourquoi ? Parce que c'est en comprenant mieux l'esprit humain que l'on peut mieux mettre au point des techniques capables de l'influencer. Les neurosciences et la psychologie permettent de mettre en avant des "failles psychologiques", les mentalistes s'en servent pour mieux les exploiter et être plus convaincants. En dehors de la magie les mentalistes offrent leurs services dans les entreprises pour remotiver les employés, leur redonner confiance, leur faire prendre conscience qu'ils sont capables d'accomplir des choses bien plus grandes que ce qu'ils ne pensent.

Le sixième sens

Le mentalisme en s'interrogeant sur les systèmes psychologiques pose également de nouvelles questions sur les rapports que nous entretenons avec la magie. Par exemple, qu'est-ce qui nous fascine réellement dans le tour de la femme sciée ? Est-ce la prouesse technique que nous ne comprenons pas ou plutôt l'exposition de la métaphore de l'invulnérabilité ?

La magie nous émerveille aussi et surtout pour tous les fantasmes inconscients auxquels elle fait constamment appel.

 

http://www.linternaute.com/science/magazine/dossier/magie/3.shtml

 

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L’âge d’or de la science arabe

allah_asmaa_jpg-2.jpgAhmed Djebbar

Le flamboiement culturel qui a baigné et nourri pendant plusieurs siècles tout une partie de l’humanité entre Méditerranée et océan Indien constitue un apport décisif à la fondation de la science moderne : c’est en substance la démonstration qu’apporte le mathématicien et historien des sciences Ahmed Djebbar, avec son dernier ouvrage : Une histoire de la science arabe. Entretien.

L’image dominante aujourd’hui sur le rapport de la civilisation islamique aux sciences est celle des contraintes, des limites imposées de l’extérieur à la connaissance par le corpus religieux. Que pensez-vous de ce schéma ? L’islam doit-il être considéré comme un frein à la pensée scientifique ou comme un élément de dynamisme ?

Ahmed Djebbar : Ce schéma date du XIXe siècle et il est erroné. Lorsqu’il s’agit des activités sociales - et la science en est une -, il vaut mieux parler des musulmans plutôt que de l’islam. Du coup, il ne s’agit plus d’une seule position par rapport à la science, mais de plusieurs, qui ont d’ailleurs varié dans le temps en fonction des rapports de forces qui s’établissaient (et qui s’établissent encore) dans la cité islamique. Le lecteur d’aujourd’hui doit savoir que ces deux sources fondamentales de l’islam, le Coran et le Hadith ( les actes et les paroles du Prophète) contiennent de nombreux encouragements à l’activité scientifique. En réalité, la question qui s’est posée aux musulmans dès le IXe siècle est la suivante : " Lorsque le Coran et le Prophète évoquent la science, de quelle science s’agit-il ? " À partir de là il y a eu, effectivement, des positions tranchées pour ou contre les sciences rationnelles, par opposition aux sciences religieuses. Il y a même eu des théologiens qui ont mis en garde contre l’excès de l’étude de la grammaire arabe ! Mais ces débats n’ont, à ma connaissance, jamais entravé le cours des choses. D’ailleurs les scientifiques ne les évoquent pas dans leurs écrits. Aujourd’hui, même les plus dogmatiques des musulmans n’osent pas opposer le message religieux à la science : ils la lui soumettent de différentes manières, soit en privilégiant les réponses du corpus religieux à celles de la recherche scientifique (comme pour la théorie de l’évolution), soit en interprétant les découvertes scientifiques comme une réalisation de ce qui est déjà annoncé dans le Coran. Mais cette position est loin d’être dominante.

Vous avez centré vos recherches sur une période de quatre siècles, qui correspond grosso modo à la domination militaro-économico-culturelle des Arabes, puis des Ottomans sur une grande partie du monde. Pourquoi ? Est-ce par souci de réévaluer cette époque de grand foisonnement culturel ? Est-ce parce que l’historiographie existante est injuste avec elle ?

Ahmed Djebbar : C’est tout cela à la fois. D’abord, il était temps d’intégrer certains résultats de la recherche de ces dernières décennies dans un ouvrage de vulgarisation. Par leur diversité et leur richesse, et par leurs liens avec les traditions scientifiques antérieures, ces travaux poussent à réévaluer la contribution des savants des pays d’islam et à changer le regard qu’on portait sur elle. Il est temps en effet de substituer à la vision exotique de la civilisation arabo-musulmane une vision plus conforme à l’histoire, comme il est temps d’ailleurs de réévaluer l’apport scientifique du Moyen Age européen. Prenons l’exemple du Maghreb et de l’Espagne : pendant longtemps, on a pensé que leur rôle en mathématiques était insignifiant. Or les recherches de ces vingt dernières années, auxquelles j’ai modestement contribué, ont révélé une riche tradition à la fois astronomique et mathématique dans ces deux régions : des instruments nouveaux y ont été conçus, des modèles planétaires y ont été discutés, la combinatoire en tant que discipline y a fait ses premiers pas et on a même découvert qu’à partir du XIIe siècle un symbolisme très élaboré avait été introduit dans l’écriture de l’algèbre et de l’arithmétique.

Qui sont les scientifiques de cette époque ? Peut-on dresser un portrait type ?

Ahmed Djebbar : Pendant longtemps, le portait du savant musulman était incarné par Ibn Sina (Avicenne), c’est à dire un encyclopédiste, touche à tout, brillant en tout. Cette civilisation a produit de grands esprits correspondant à ce profil, comme Al-Kindi à Bagdad et Ibn Rushd (Averroès) à Cordoue puis à Marrakech. Cette catégorie de savants a effectivement innové dans plusieurs disciplines et ses membres ont été souvent proches du pouvoir politique de leur époque. Mais la majorité des scientifiques ne correspondent pas à ce profil. Ils ont bien sûr, dans leur diversité ethnique et confessionnelle, acquis une formation générale en arabe puis ils se sont spécialisés dans telle ou telle discipline. Cela dit, ils ont rarement conseillé des princes et n’ont pas toujours eu l’occasion de monnayer efficacement leur savoir. Certains d’entre eux ont même exercé un second métier pour pouvoir continuer à s’adonner à leur passion de la recherche. Parmi ces scientifiques peu connus du grand public, il y a le chimiste Jâbir Ibn Hayyan (IXe siècle) à Bagdad, l’algébriste Abû Kâmil (Xe siècle) au Caire, l’astronome Az-Zarqalî (XIe siècle) à Tolède, le médecin Ibn Al-Jazzâr (Xe s.) à Kairouan, le physicien Al-Khâzinî (XIIe s.) en Asie centrale, etc. Tous ont laissé des ouvres consistantes.

Comment la science circule-t-elle dans l’immense empire musulman ? Les processus d’acquisition, d’emprunt à la tradition, de discussion, de commentaire des savoirs antérieurs sont-ils spécifiques ?

Ahmed Djebbar : Plusieurs éléments caractérisent ces pratiques. Il y a d’abord la multiplication des foyers scientifiques. De Samarkand, en Asie centrale, à Saragosse, en Espagne, des dizaines de pôles se sont développés, créant une réelle émulation entre les différents groupes de savants et développant entre eux des liens multiples (échanges de lettres et de livres, visites, coopération autour d’un projet). Le second élément est la langue arabe, vecteur presque exclusif de la science entre le IXe et le XIIe siècle à la fois en Asie, au Proche-Orient, au Maghreb et en Espagne. Mais, au-delà de ces spécificités, la pratique scientifique en pays d’Islam a fonctionné selon un processus universel : traduction d’ouvrages appartenant aux traditions antérieures (surtout grecque et indienne), assimilation du savoir ancien, critiques et commentaires, puis production originale et orientations nouvelles. Il faut aussi préciser que, malgré le contexte politique et idéologique imprégné par le corpus religieux, la pratique scientifique, elle, est toujours restée profane, en dehors de l’invocation de Dieu et du Prophète avec, parfois, une dédicace élogieuse en première page.

L’invention du papier ou plutôt sa fabrication sur un mode industriel a constitué une révolution de grande portée...

Ahmed Djebbar : Vous avez raison de parler du caractère industriel de la fabrication du papier dans l’empire musulman. Des dizaines de manufactures ont été construites et des cultures nouvelles ont été développées pour les alimenter en matière première. Cette civilisation a été la première à avoir fait du papier le support matériel de l’enseignement et de la diffusion de la science. Des millions de manuscrits ont pu ainsi circuler d’un bout à l’autre de l’empire. Et il est raisonnable de penser que le développement de l’industrie du papier n’est pas étranger à l’extension de l’instruction et à la diffusion du savoir de l’époque, comme à la multiplication des bibliothèques publiques et privées.

L’un des traits spécifiques de la Renaissance en Europe est la place donnée à la critique du passé dans tous les domaines de la connaissance. Ce processus qui commence en Italie aux XIIIe et XIVe siècles débouche deux siècles après sur la révolution copernicienne, sur Galilée, puis sur le mot d’ordre cartésien de se rendre " maître et possesseur de la nature " (ce qui suppose qu’elle soit connaissable par la seule force de la raison). Démarche qui s’organise autour des valeurs fondamentales : rigueur logique, expérimentation, vérification des hypothèses. Diriez-vous que la science arabo-musulmane penche plus du côté du Moyen Age ou du côté de la Renaissance ?

Ahmed Djebbar : Du côté de la Renaissance. Sans minimiser les facteurs endogènes, on peut affirmer que la Renaissance, d’abord en Italie puis dans le reste de l’Europe, n’aurait pas été possible sans les apports du Moyen Age, donc sans la phase arabe de la science. Les valeurs que vous évoquez sont à l’ouvre dans la science arabe dès le IXe siècle pour certaines d’entre elles et surtout aux Xe et XIe siècles pour les autres. S’agissant de la rigueur logique, les arabes ont été les élèves des Grecs. La démarche expérimentale est au contraire le résultat d’une rupture par rapport aux conceptions anciennes. Et cette rupture s’est opérée en particulier avec le mathématicien et physicien Ibn Al-Haytham (XIe siècle). Dans l’introduction à son monumental traité d’optique (qui sera d’ailleurs traduit en latin et qui restera une référence, en Europe, jusqu’à la fin du XVIIe siècle), il affirme que la recherche scientifique procède par induction, par expérimentation et par déduction. Il applique ces principes dans ses travaux d’optique.

L’une des sciences reines de cette civilisation est la mathématique. L’invention de l’algèbre puis de l’analyse combinatoire appliquée notamment à la langue, et cela près de trois siècles avant Pascal, peuvent-elles être qualifiées d’avancées décisives vers la mathématisation des autres sciences - notamment la physique, l’astronomie, etc. ?

Ahmed Djebbar : Les Grecs avaient déjà sérieusement avancé dans la mathématisation de l’astronomie et de la physique. Les Arabes leur ont emboîté le pas en assimilant ce qu’ils avaient réalisé, en introduisant de nouveaux outils et en étendant les domaines d’application de ces outils. Dans ce sens, l’avènement de l’algèbre et de la trigonométrie peut être considéré comme une avancée décisive. L’analyse combinatoire n’a pas eu la possibilité de se développer suffisamment, même si ses premiers résultats sont appréciables. Il lui fallait peut-être de nouveaux domaines d’application. Ils seront prospectés, avec succès, en Europe à partir du XVIIe siècle. Le contexte socioculturel de l’Europe le permettait. Et les scientifiques ont fait le reste. Au tournant du XVe siècle, nous nous trouvons devant deux sociétés, l’Europe chrétienne et ce qui restait de l’empire musulman, qui avaient à peu près le même niveau scientifique et technologique, des économies semblables, mais qui différaient totalement au niveau des structures sociales, de la nature des forces en présence et de leurs interactions. Bref, les sociétés de l’Europe chrétienne du XVe siècle vivaient une phase de mutation, fébrile et conquérante, alors que les sociétés de l’islam se débattaient encore dans les contrecoups des grands chocs des XIIe et XIIIe siècles (les Croisades et l’invasion mongole) et des affrontements idéologiques internes (entre orthodoxes et chiites).

Pourquoi le processus de mathématisation du réel n’a-t-il pu être mené jusqu’au bout ?

Ahmed Djebbar : Au plan interne, cela tient au type de mathématiques pratiquées tout au long de la civilisation arabo-musulmane. Les outils euclidiens, même enrichis par les scientifiques arabes, n’étaient pas suffisants pour rendre compte des phénomènes physiques. Il fallait élaborer de nouveaux repères pour espérer interpréter la complexité du réel. Au plan externe, la question renvoie au rôle de la science dans la cité. En dehors de quelques initiatives significatives mais isolées, elle n’a pas fonctionné comme l’élément moteur d’un processus de développement, elle est restée spéculative. On peut même supposer que le développement socio-économique de cette civilisation n’a pas eu à orienter les préoccupations des scientifiques vers des problèmes nécessitant de nouveaux outils et de nouvelles démarches. Mais, sur cette question, il serait prématuré de trancher.

 

Entretien réalisé par Lucien Degoy

 

Article paru dans l’édition du 8 juin 2001 de l’Humanité

 

 

Le narguilé, « chicha » entre la science et la religion

Chicha

« Je ne fume pas. Juste la chicha entre potes de temps en temps, mais ça c’est pas pareil… » Qu’y a-t-il dans la chicha, plus communément appelé narghilé ? Petit point sur les conséquences que cela entraîne…

La chicha est une manière de fumer traditionnelle au Maghreb et au Moyen-Orient. Importation du concept de la part de la population immigrée, mais également des touristes emballés. La chicha est devenue une manière « cool » et « in » de fumer entre amis, sans avoir l’impression de mettre en danger son corps. Fraise, abricot, ananas, autant de parfums qui laissent penser au consommateur que le narghilé, c’est plus du tabac, mais un bonbon dont on absorbe la fumée.

Le Prophète Mohammad (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : “ Il y a deux éléments que les gens n’apprécient pas à leur juste valeur : le temps et la santé. ” (Mouslim)

Contrairement aux idées reçues, chaque bouffée de narghilé a un volume 10 fois supérieur à une bouffée de cigarette. Le passage de la fumée dans l’eau n’élimine absolument pas les produits toxiques ! Cela retient peut être un peu de nicotine, effet pervers, puisque du coup le fumeur tire d’avantage sur l’embout pour avoir l’effet désiré, avec en prime plus de métaux lourds et de monoxyde de carbone que dans une simple cigarette à cause de la combustion du tabac et des braises. Et la nicotine entraîne un risque accru de dépendance.

Dans un bar à chicha, les endroits réservés aux « fumeurs avertis » ressemblent à un immense nuage, car la fumée est produite en grande quantité. Résultat ? Un tabagisme passif très important, aussi dangereux pour les fumeurs que pour ceux qui n’y touchent pas, c’est à dire les accompagnateurs se limitant au thé et les serveurs ! Et petite devinette, à la fin d’une soirée, devinez à combien de paquets de cigarettes vous êtes arrivés ? Entre 1,5 et 2 paquet en une soirée !

Pour être plus direct, âmes sensibles s’abstenir, la chicha provoque des maladies pulmonaires et cardiovasculaires, mais également des cancers, tout comme sa voisine la cigarette. D’autre part, il existe un risque infectieux à se transmettre l’embout entre partenaires de chicha, comme la tuberculose, l’herpès buccal et certaines hépatites virales !

Pour ceux qui ont réussi à nous suivre jusqu’ici (bravo !), voici à présent des petits rappels, quand au fait de fumer…

Ton corps a des droits sur toi !

Il est vrai qu’il n’existe aucun texte dans le Quran, ni même de hadith sur cette question. Certains préfèrent donc ignorer les avis juridiques sur la question, pourtant clairs sur le sujet. Cependant, d’après les règles de l’islam, les causes juridiques (illa) et les principes généraux (maslaha mursala), extraits des textes du Coran et des Hadîths, permettent de rendre une chose permise, déconseillée ou illicite par le biais de la recherche du principe, présent dans une chose donnée (c’est ce qu’on appelle le tahqîq ul-manât).

Il existe aujourd’hui plusieurs avis sur la question. Après les recherches scientifiques qui ont mis en avant la dangerosité de fumer le tabac, la majorité des savants s’accordent à dire que fumer est fortement déconseillé (mak’rûh tahrîman), voire interdit (harâm). Peu de savants rendent la chose permise à qui cela ne cause pas de tort, puisqu’il est très difficile de juger du tort que cela cause de l’extérieur.

Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit à un Compagnon qui avait fait le vœu de jeûner la journée et de veiller toute la nuit en prière : “ […] Ton corps a un droit sur toi, tes yeux ont un droit sur toi […] ” (Mouslim)

Raisonnablement, et le musulman doit être raisonnable, nous devons encrer dans nos esprits que notre corps a des droits sur nous. Le jour du jugement notre corps témoignera pour ou contre nous ! Nous pouvons alors imaginer qu’il sera reconnaissant si nous lui épargnons ce type de soirée enfumée.

Le narguilé est aussi nocif que la cigarette

Une étude révèle que la pipe à eau, comme le narguilé ou le bong, affecte la fonction pulmonaire aussi gravement que la cigarette.
Utiliser une pipe à eau, comme le narguilé par exemple, permet-il de filtrer les éléments toxiques présents dans le tabac, et donc de réduire les risques pour la santé ? Si de nombreux utilisateurs, voire des médecins, ont longtemps pensé que tel était le cas, une étude vient aujourd'hui de montrer que la pipe à eau altère la fonction pulmonaire aussi gravement que la cigarette.

Pour parvenir à ce résultat, le Pr. Mohammad Hossein Boskabady et ses collègues de l'Université des Sciences Médicales de Mashhad (Iran) ont analysé la fonction pulmonaire et respiratoire de 4 groupes de volontaires : 57 utilisateurs de pipe à eau, 30 fumeurs de cigarettes ayant pour habitude d'inhaler profondément la fumée, 51 fumeurs de cigarettes inhalant normalement la fumée, et 44 non-fumeurs.

Des symptômes aussi fréquents chez les fumeurs de pipe à eau que chez les fumeurs de cigarettes

Résultat ? La sentence est grosso modo modo la même pour les fumeurs de pipe à eau que pour les fumeurs de cigarettes. Ainsi, 23 % des fumeurs de pipe à eau ont présenté une respiration sifflante, contre 30 % des fumeurs de cigarettes à inhalation profonde, et 21,6 % des fumeurs de cigarettes à inhalation normale.

Concernant l'oppression thoracique (un symptôme fréquemment observé chez les fumeurs), ce symptôme a été détecté chez 36,8 % des fumeurs de pipe à eau, 40 % des fumeurs de cigarettes à inhalation profonde, et 29,4 % des fumeurs de cigarettes à inhalation normale.

En comparaison, les chercheurs ont découvert que la prévalence de ces symptômes était nettement inférieure chez les non-fumeurs.

http://www.journaldelascience.fr/sante/articles/le-narguile-est-aussi-nocif-que-la-cigarette-2744

http://www.ajib.fr/2014/11/des-mefaits-de-la-chicha-a-son-interdiction-a-singapour/

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La science confirme ce que dit le Coran sur les mers profondes et les vagues internes

Dieu dit, dans le Coran:    

 Les actions des mécréants sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s'élèvent d'autres vagues, sur lesquelles il y a d'épais nuages.  Ténèbres entassées les unes au-dessus des autres; quand quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas...  (Coran, 24:40)

Ce verset fait mention de l'obscurité profonde qui règne dans les profondeurs des mers et océans, là où lorsque quelqu'un étend la main, il ne peut presque pas la distinguer.  Les ténèbres dans les mers profondes commencent à une profondeur d'environ 200 mètres.  À cette profondeur, il n'y a presque pas de lumière (voir illustration 15).  Et il n'y a plus du tout de lumière à une profondeur de plus de 1000 mètres.1  Les êtres humains sont incapables de plonger à plus de quarante mètres sans l'aide de sous-marins ou d'équipements spéciaux.  Et ils ne peuvent survivre sans l'aide de ces équipements dans la partie obscure des océans, c'est-à-dire à une profondeur de 200 mètres et plus.

Illustration 15

Illustration 15: Entre 3 et 30 pourcent de la lumière du soleil est reflétée à la surface de la mer.  Et la presque totalité des sept couleurs du spectre solaire sont absorbées, l'une après l'autre, dans les premiers 200 mètres, sauf la couleur bleue. (Oceans [Les océans], Elder et Pernetta, p. 27.)   

Les scientifiques ont récemment découvert cette obscurité profonde à l'aide d'équipements spéciaux et de sous-marins qui leur ont permis de plonger dans les profondeurs des océans. 

De la phrase suivante: "sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s'élèvent d'autres vagues, sur lesquelles il y a d'épais nuages.", tirée du verset précédent, on comprend également que les eaux profondes des mers et océans sont recouvertes de vagues, et qu'au-dessus de ces vagues il y a d'autres vagues.  Il est clair que les deuxièmes vagues auxquelles le verset fait référence sont les vagues de surface que nous pouvons voir, car il est spécifié qu'au-dessus de ces vagues, il y a des nuages.  Mais qu'en est-il des premières vagues auxquelles le verset fait référence?  Les scientifiques ont récemment découvert qu'il existe des vagues internes "qui se trouvent sur les interfaces de densité, situées entre les couches de densités différentes."2 (voir illustration 16).

Illustration 16

Illustration 16: Vagues internes sur l'interface située entre deux couches d'eau de densités différentes.  L'une est dense (celle du bas), alors que l'autre est moins dense (celle du haut).  (Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 204.)  

Les vagues internes recouvrent les eaux profondes des mers et océans parce que les eaux profondes ont une densité plus élevée que celle des eaux au-dessus d'elles.  Les vagues internes se comportent de la même façon que les vagues de surface.  Tout comme les vagues de surface, elles peuvent aussi déferler.  Les vagues internes ne peuvent être perçues par l'oeil humain;  c'est en étudiant les variations de température ou de salinité à un endroit déterminé que l'on arrive à les détecter.3 
 

http://www.islam-guide.com/fr/ch1-1-f.htm

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Notes:

(1) Oceans [Les océans], Elder et Pernetta, p. 27. Retour au texte

(2) Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 205. Retour au texte

(3) Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 205. Retour au texte

 

 

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