referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

le Coran

La sainteté des lieux dans le Coran et la tradition musulmane

Il est bon de rappeler que le discours coranique relatif au lieu sacré s’appuie sur quelques principes fondamentaux, tels que : la désacralisation du monde, l’évolution perpétuelle de l’univers et la suprématie de l’homme sur la nature.

D’un point de vue historique, le message coranique était d’abord en rupture avec le paganisme ambiant sur la perception du sacré. Toutes les idoles et divinités sont abolies en raison de l’unicité, et l’univers n’est plus sacralisé en tant que tel : « Dieu est Souverain Maître des cieux et de la terre, Il a créé tout à Sa guise » (1).

Le Coran, d’autre part, répond à un type d’agnosticisme dont les adeptes étaient connus en Arabie sous le nom de Mu‘aṭila. Leur croyance, très répandue parmi les riches commerçants mecquois du VIe siècle, percevait le monde dans un mouvement cyclique perpétuel et un retour éternel et gratuit. Dans un de ses versets, le Coran évoque cette conception : « Il n’y a pour nous, disent-ils, que la vie d’ici-bas. Nous mourons et vivons spontanément. Seul le temps qui passe nous fait périr » (2). Contre ceux-là, le Coran défendait, pour le salut de l’homme, une conception diamétralement opposée. L’unicité engendre une vision autre du monde, celle « des êtres peuplant les cieux et la terre et qui tous vers Lui feront retour » (3). L’univers n’est pas figé, puisque Dieu, qui « a pouvoir sur toute chose, ajoute à volonté à sa création » (4). Ce mouvement général, souligné à plusieurs reprises (« Lui est chaque jour à quelque œuvre qu’Il manifeste »), concerne la créature et l’homme au premier chef : « Ô toi, mortel ! tu ne cesseras d’œuvrer pour te rapprocher de ton Seigneur que tu rencontreras enfin » (5).

Les relations entre l’homme et la désacralisation d’un monde en mouvement débouchent sur un rapport objectif propice à une sorte d’universalité indifférente et passive des « choses ». Si bien que l’être humain finit par assurer sa suprématie sur la nature et les autres espèces. Le monde a une présence à la fois indépendante et apprivoisable.

À partir de ces principes, la Révélation acquiert une vision de l’Homme, désormais créature unique par sa nature et son statut dans un monde désacralisé. Cette créature est appelée à un nouveau destin selon lequel tout, même le Temple sacré, se voit revalorisé par la foi et l’action du croyant. « Orient et occident appartiennent en propre à Dieu, et vers quelque point que l’on se tourne, là est Sa Face » (6).

En considérant que Dieu est présent uniquement dans l’histoire et dans l’homme, la révélation coranique fonde une alliance qui réfléchit le nouveau destin de l’homme. C’est d’ailleurs en référence à cette alliance que quelques passages coraniques font état de la sacralité passagère d’un lieu (7).

Pour les Hadiths, la chose est sensiblement différente. Les « Hadiths » ou « dits », dont l’ensemble forme la Sunna, ou « manière de vivre du Prophète », constituent les propos attribués à Muhammad en dehors des instants de la Révélation, et sont la deuxième source de la théologie islamique. L’étude de cet immense corpus littéraire, aux objectifs éthiques et juridiques, visait à interpréter le Coran ou à compléter ses silences et ses non-dits. Or on trouve un certain nombre de Ḥadīth-s mentionnant des lieux qui revêtent une forme de sainteté. Parmi eux :

- des villes . À côté des villes saintes de l’islam, La Mecque et Médine, un nombre considérable de textes cite des cités privilégiées telles que Basra, Damas, Jeddah et ‘Abadān en Iran. À propos de ces deux dernières, deux textes attirent l’attention : « Monter la garde à Jedda est la meilleure des sentinelles », ou « ‘Abadān est une porte ouverte ici-bas sur le paradis ». Il va sans dire que l’authenticité de ce genre de hadith n’a pu être établie. Il n’en demeure pas moins que les textes concernant les mérites (faḍā’il) de La Mecque et Médine figurent dans les recueils canoniques qui font autorité. La première de ces villes est qualifiée, dans les textes fondateurs, de « Mère des cités » (Umm al-Qurā) et tire sa noblesse du fait qu’elle fut une « aire de la révélation » (Mahbat al-waḥī). Médine est sanctifiée pour la même raison. Ce sont deux lieux qui portent témoignage de la relation de l’homme à Dieu. Mais cet aspect circonstanciel est renforcé par une gaine symbolique et religieuse. La Mecque et Médine sont sanctifiées (muqaddasa), car ceux qui prennent la peine de s’y rendre sont en quête de pureté, signifiée par la racine Q-D-S. La sainteté du lieu conduit en fait à baliser la condition humaine et à valider les actions du croyant. Un hadith mentionne le passage de l’ « espace » à l’éthique, en précisant qu’ « aucun peuple ne sera sanctifié (lā quddisat ummatun) tant qu’il cautionne l’injustice ».

- Des sanctuaires . Trois mosquées sont considérées comme des lieux saints selon la Sunna. Il s’agit des mosquées des deux villes précitées, plus la mosquée d’al-Aqṣā à Jérusalem. Dans le fameux hadith « Ne sanglez vos montures que pour aller à trois mosquées : la mosquée sacrée, celle de l’Envoyé de Dieu et celle de Jérusalem » (lā tuchaddu al-riḥāl illā ilā ṯalāṯah), point d’explications sur la cause de la sanctification de ces trois enceintes chères aux croyants pèlerins, mais d’autres textes nous éclairent à ce propos. S’il se rend à l’un de ces trois lieux, le musulman reçoit la gratification de ses efforts. En s’acquittant de sa prière liturgique, il est récompensé par des bienfaits qui témoignent de la Grâce divine. Encore une fois, le lieu saint permet de rehausser la valeur des actes cultuels et, par-là même, de renforcer l’alliance qui donne sens à l’action et à la vie de l’homme. C’est dans cet esprit qu’on entend un autre hadith où le Prophète précise que la prière accomplie dans l’enceinte de sa mosquée à Médine est supérieure à mille prières dans toute autre mosquée, exception faite du temple mecquois, dans lequel une prière est préférable à cent mille autres accomplies ailleurs.

- La Ka‘bah. La vénération (ḥurmah) qui l’entoure est bien établie dans maint texte de la Sunna. Vers le Temple se tourne tout musulman au moment de sa prière et, autour de lui, le cortège religieux fait sa procession pendant le pèlerinage majeur (ḥāǧǧ) ou mineur (‘umra). Ni querelles ni paroles offensantes ni port d’armes ne sont tolérés dans ses alentours. Ce devoir de respect de la part des hommes s’étend aux animaux et aux plantes : les visiteurs de la Ka‘bah doivent s’abstenir d’y faire la chasse et de couper quelque arbre ou plante. Ainsi la Ka‘bah porte un message de paix au niveau universel. Elle permet de vivifier la relation à Dieu, en insistant sur le fait que les actes du croyant sont innervés de vie.

Cela dit, les ḥadīth-s comparent la vénération de la Ka‘bah (ḥurmat al-Bayt) à celle de l’homme, avec une supériorité de la seconde sur la première. Le compagnon du Prophète ‘Umar b. al-Khaṭṭāb s’exclama devant la Ka‘bah : « Ô que tu es majestueuse et que tu es vénérée ! Mais pour Dieu la considération de l’homme (croyant) est de loin la plus importante ». À un homme qui se cramponnait aux rideaux de la Ka‘bah, dans la véhémence de sa prière (« Mon Dieu, pardonne mes péchés par ce temple sacré »), le prophète Muhammad en personne fit ce reproche : « Il est plus juste de dire : Absous-moi au nom de ma dignité ».

Les textes de la Sunna consultés sur la sainteté des lieux sont un vivant commentaire des principes énoncés dans le Coran. Un lieu est considéré comme sacré quand il témoigne d’un moment spécifique où Dieu s’est manifesté à l’humanité. De ce fait, il symbolise et cristallise, dans un espace donné, la volonté immatérielle et divine d’une destinée nouvelle pour l’homme. En vénérant ces lieux, le croyant entame une quête en vue d’une paix et d’une sainteté internes, qui préparent autant les membres de la communauté que lui-même à leur salut futur. Cette quête d’un rapprochement avec Dieu ne peut être purement abstraite : elle doit s’exprimer dans le vécu en liaison avec l’espace, faute de quoi elle risque d’être vidée de toute substance. Le texte d’un hadith authentique concernant le temple de la Ka‘bah est révélateur à ce sujet. Muhammad affirme à Aïcha, son épouse, qu’il a « préconisé la démolition du Temple, puis sa reconstruction sous une forme différente ». Ce qui l’en a empêché, c’est la crainte d’être incompris par une communauté encore très attachée à ses traditions. Il fallait donc s’attaquer à l’essentiel : le temple restera sacré, non par sa forme, mais par le sens profond qu’il véhicule.

Dans cette conception, le monde et notamment les lieux sacrés deviennent un instrument au service d’une fin : l’homme, dont la vie et la mort revêtent alors un sens différent en ce qu’elles sont les étapes d’une ascension continuelle.


(1) Coran 42,49. (2) Coran 45,24. (3) Coran 3,83. (4) Coran 35,1 ; 16,8. (5) Coran 84,6. (6) Coran 12,76. (7) Cf. Coran 2,

177.

http://www.gric.asso.fr/gric-de-tunis/articles-21/espaces-sacres-lieux-de-violence/article/la-saintete-des-lieux-dans-le

e6un7

L'allaitement maternel: la science confirme le Coran

L'allaitement au sein: quels sont les bénéfices?

Le lait maternel est unique. Sa richesse et sa variété lui permettent de contribuer à l’apprentissage du goût chez le bébé, de s’adapter en permanence à ses besoins nutritionnels et de mieux le protéger contre certaines infections ou maladies (gastro-entérites, otites, allergies...). Ces caractéristiques ne se retrouvent pas dans les laits industriels.

L’allaitement est également bénéfique pour la femme puisqu’il provoque des contractions utérines qui peuvent permettre à l'utérus de reprendre sa place plus rapidement après l’accouchement. Il peut également aider à retrouver la ligne en utilisant les graisses emmagasinées pendant la grossesse. Enfin, d’un point de vue pratique, le lait maternel est toujours prêt et gratuit.

« L’allaitement au sein est une excellente source de nutrition pour les nourrissons et, notamment en l’absence d’eau salubre, il évite aux jeunes enfants de dangereuses maladies hydriques comme la diarrhée », précise Ann Veneman, directrice générale de l’Unicef.

Trois mille cinq cents vies pourraient être sauvées

 L’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de vie protège les nourrissons des maladies infectieuses et respiratoires, et renforce leur système immunitaire », poursuit-elle. Chaque jour, 3.500 vies pourraient être sauvées dans le monde si tous les nourrissons étaient exclusivement nourris par leur mère durant les premiers mois de la vie.

Rappelons que chez les mères séropositives au VIH et chez ces dernières seulement, l’OMS recommande l’allaitement artificiel. A condition que ce dernier soit « acceptable, praticable, économiquement supportable, possible à long terme et sûr…  Des conditions qui, malheureusement, font cruellement défaut dans les pays en voie de développement.

L'allaitement au sein a un effet bénéfique sur l'intelligence

Une vaste étude effectuée sur 14.000 enfants montre un effet bénéfique de l'allaitement au sein sur l'intelligence, ou au moins sur les résultats à des tests de QI.

L'allaitement maternel renforce-t-il l'intelligence de nos enfants ? La question est désormais posée après les résultats récents d'une étude portant au départ sur 17.000 enfants, effectuée au Belarus (ou Biélorussie), dans 31 maternités, entre juin 1996 et décembre 1997. La moitié des mères ont suivi un programme d'encouragement de l'allaitement maternel, dans le cadre d'une vaste campagne de promotion, baptisée Probit (Promotion of Breastfeeding Intervention Trial).

L'autre moitié a bénéficié des services habituels. Cette méthode a son importance : elle consiste à choisir aléatoirement les mères qui allaitent et celles qui ne le font pas, permettant d'éviter les biais dus à des différences trop grandes entre les familles (milieu social ou familial, habitudes culturelles, etc.), qui compliquent souvent ce genre d'études.

Des résultats mesurables à six ans et demi

Près de 14.000 enfants ont pu être suivis jusqu'à l'âge de six ans et demi et ont été soumis à des tests d'intelligence effectués par leurs pédiatres tandis que leurs résultats scolaires étaient évalués par leurs enseignants. Ce long travail a été coordonné par Michael Kramer, spécialiste – et promoteur – de l'allaitement maternel. Ce chercheur canadien est professeur de pédiatrie, d’épidémiologie et de biostatistique à la Faculté de médecine de l’Université McGill (Montréal) et directeur scientifique de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA). Les résultats viennent d'être publiés dans la revue Archives of General Psychiatry (Breastfeeding and Child Cognitive Development, Vol. 65, No. 5, mai 2008).

Parmi les mères qui ont suivi la campagne d'encouragement Probit, 43,3% ont effectivement allaité leur bébé jusqu'à 3 mois (contre 6,4% dans le groupe témoin). Pour les trois tests de QI effectués, les résultats se sont révélés significativement meilleurs pour les enfants exclusivement allaités par leur mère durant leurs trois premiers mois. Les différences observées dans les tests (Wechsler Abbreviated Scales of Intelligence) atteignaient par exemple une moyenne de 7,5 pour la mesure du QI verbal. De même, les résultats scolaires portant sur la lecture et l'écriture étaient eux aussi meilleurs.

« Je voudrais dire aux mamans que si elles peuvent allaiter leur bébé exclusivement au sein pendant trois mois, puis continuer durant un an à moindre fréquence, ce serait une bonne chose » conclut Michael Kramer pour WebMed, un magazine de santé américain sur Internet.

L'allaitement en Islam

Allaiter un nouveau-né est considéré en Islam comme le devoir naturel de la mère, ou dans le cas où elle n'en est pas capable, d'une nourrice. De nombreux experts, en fait, citent cette sourate lorsqu'ils parlent des devoirs de la femme en Islam.

On attend d’une mère en Islam qu’elle apporte à ses enfants à la fois des soins nutritifs et de l’amour. L’allaitement est indubitablement l’une des meilleures façons d’apporter ces soins. Le lait maternel a été spécialement créé par Dieu pour fournir tous les nutriments nécessaires et l’immunité si vitaux pour le développement de l’enfant dans ses toutes premières années, et, en tant que tel, il ne lui existe aucun substitut. Votre zèle pour apporter tous les soins affectifs à votre enfant est louable.

Le Coran dit (2 :233) : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier . Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah observe ce que vous faites. »

Les savants ont déduit un certain nombre de points du verset ci-dessus : la durée complète de l’allaitement est de deux ans – si les parents l’ont ainsi décidé ; cependant, s’ils préfèrent sevrer l’enfant plus tôt, ils peuvent le faire sans que cela n’implique une offense ou un péché du moment qu’une telle décision tient compte à la fois du bien-être de l’enfant et de l’intérêt de ses deux parents.

http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/bebe/d/allaitement-maternel-quels-sont-les-benefices_32/

http://www.islamophile.org/spip/Allaiter-un-enfant-de-plus-de-deux.html

e6un7

 

LE CONCEPT DE LA RELATIVITE DU TEMPS EST REVELE DANS LE CORAN


Relativité entre Coran et espace temps pour le... par lavie9901

Le temps n'est pas une réalité absolue. Les progrès de la science moderne ont définitivement prouvé qu'il s'agit d'une perception relative. Allah révélait miraculeusement dans le Coran, il y a 1400 ans, ce que la science a découvert au 20ème siècle. Certains versets indiquent, en l'occurrence, que la vie est courte. La vie humaine d'environ 60 ans est aussi courte qu'une heure.

Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés que peu de temps ! (Sourate al-Isra, 52)

Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement... (Sourate Yunus, 45)

Dans d'autres versets, il apparaît que le temps est beaucoup plus court que les hommes ne l'imaginent: Il dira : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?" Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour, ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu, si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminun, 112-114)


Dans d'autres versets, il est question des différentes vitesses du temps selon les dimensions. Par exemple, pour Allah un jour équivaut à mille années. (Sourate Al-Hajj, 47) D'autres versets y font référence:

Les anges ainsi que l'esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma’arij, 4)

Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate as-Sajda, 5)

Par le style employé dans le Coran, on comprend aisément que le temps est une perception. Allah cite un nombre de croyants (les compagnons de la caverne) qu'Il plongea dans un sommeil profond pendant 300 ans. Plus tard, lorsqu'Il les réveilla, ces compagnons croyaient être restés endormis pendant un court instant. Ils ne pouvaient pas imaginer la durée de leur sommeil :

Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)

Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour." D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré…" (Sourate al-Kahf, 19)

La situation dont il est question dans le verset suivant prouve que le temps est une perception psychologique :

Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : "Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps as-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée." Allah dit : "Non ! Tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens. Regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair." Et devant l'évidence, il dit : "Je sais qu’Allah est omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)

Ces versets témoignent de la nature relative et non absolue du temps. Cela signifie que le temps varie selon les perceptions du percepteur. Il ne s'agit donc pas d'une existence concrète existant par soi-même en dehors du percepteur.

Harun Yahya

  • e6un7

Le printemps arabe est un sinistre avertissement pour l’Occident

 

Abid Mustafa, traduit de l'anglais

Pendant que le monde débat sur les divers mérites des révoltes arabes - est-ce que les révolutions engendreront un paysage politique alternatif ou non - très peu a été dit sur la façon de voir les choses par les Arabes. Oui, le peuple arabe a appris à devenir intrépide face aux régimes despotiques, mais ceci s’agit plus d’une description de leurs états psychologiques que de leurs façons de voir les choses. Le processus de penser des Arabes a subi une transformation énorme et il est rapidement en train d’atteindre un niveau de maturité intellectuel qui très probablement produira un effet crescendo.

Considérons l’euphorie provoquée par le bannissement de Ben Ali en Tunisie ou l’incarcération de Hosni Moubarak en Egypte. Au début, les Arabes ont en déduit que cela se s’accompagnerait par un changement permanent, un changement qui marquerait la différence avec les systèmes autocratiques actuels et leurs lois draconiennes.



A la place, et en l’espace de quelques mois, les Egyptiens ont compris que le régime avait non seulement survécu, mais avait reçu un nouveau souffle à travers un putsch miliatire. Le traité de paix avec l’état juif, méprisé par la majorité des Egyptiens, était resté intact. Les militaires, jadis les piliers de cette révolution, sont passés subitement de héros à traîtres. La torture, l’emprisonnement sans être jugé, les enlèvements par les forces de sécurité, les exécutions extrajudiciaires et les conflits sectaires, tous répandus sous Moubarak, sont retournés hanter les Egyptiens avec une nouvelle vigueur. Les protégés occidentaux préparés lors de leurs exils et présentés comme des alternatives viables au statu quo furent aussitôt répudiés par les masses. Ceux qui étaient étiquetés 'Islamistes', jadis désirés par les croyants, sont maintenant ridiculisés pour paraître plus laïques que les laïques! L’enthousiasme du public pour les réformes constitutionnelles et l’élection présidentielle s’est estompé.

L’expérience tunisienne est également très similaire. En regardant plus loin, la même chose peut être dit au sujet du Maroc, de l’Algérie, de la Libye, de la Jordanie, de la Syrie et de certains pays du Golfe. Le scénario avant et après la révolte est resté le même pour les Arabes. Pour eux, le monde arabe est gouverné par des élites pro-occidentales qui sont plus intéressées par la préservation des intérêts coloniaux occidentaux que par la libération des masses arabes de la tyrannie.

Néanmoins, il semble maintenant que toute tentative occidentale à orchestrer un changement politique dans les pays arabes est instantanément rejetée et renvoyée. L’esprit arabe dormant est finalement éveillé et il est en train de produire des résultats qui sont diamétralement opposés à la longévité et à la suprématie occidentale au Moyen-Orient.

On peut soutenir qu’au cours des quatre-vingt-dix dernières années, l’ampleur et la profondeur des problèmes touchant les Arabes se sont accrues. La destruction du Califat en 1924, l’occupation occidentale des terres Islamiques, la création de l’état juif en 1948, les deux guerres du Golfe, la guerre contre le terrorisme et la réoccupation des terres arabes ont toutes laissés des traces indélébiles sur le psyche arabe. Ces sentiments profonds d’humiliation, d’indignité et de violation des valeurs Islamiques ont poussés les Arabes à réfléchir profondément sur leurs situation. Mais l’Occident, à travers les exilés arabes et ses autres représentants dans le monde arabe, a nourri les masses d’un régime de pensées occidentales corrompues afin de troubler les gens et les empécher d’arriver au correct jugement au sujet des évènements qui les marquaient. Par conséquence, le processus de penser ou cycle de réflexion - c’est à dire d’abord ressentir les problèmes, ce qui demande pouvoir établir un lien et contempler, puis ensuite émettre un jugement - était soit brisé ou soit faussé en faveur d’interprétations occidentales. Pour la majorité des Arabes, ceci avait résulté en une paralysie intellectuelle et une stagnation des sociétés arabes. Coupés de leurs sentiments naturels, les Arabes étaient incapables de produire des solutions domestiques aux problèmes qu’ils rencontraient et ils étaient forcés d’importer les solutions et idées occidentales. Ainsi le processus de penser était temporairement interrompu. Ce qui exacerba la situation était l’adoption de solutions occidentales. Ces solutions résoudaient rarement les problèmes, mais en fait les exacerbaient et parfois, même, les prolongeaient car ces solutions étaient souvent ‘copiées et collées’ sans aucune compréhension réelle de leurs origines et de leurs motivations. Ceci eut pour effet de rendre les Arabes, impuissants, plus dépendants de l’Occident pour leurs problèmes toujours croissant .

De cette manière, l’Occident a été capable de maintenir son emprise intellectuelle sur les Arabes, ainsi que le monde musulman entier, pendant de très nombreuses années. Seule une minorité de musulmans fut parvenu à ponctuer la domination intellectuelle occidentale et à exposer la fausseté de son idéologie. En revanche, la majorité demeura dans une stagnation et s’enfonça dans le gouffre de l’obscurité et du désespoir.

Aujourd’hui, ceci ne semble plus être le cas. Le processus de penser des Arabes n’est plus fragmenté et déconnecté de son environnement. Au contraire, il est vif, en phase avec son environnement et prend réconfort dans son riche héritage islamique. Le temps pris pour véritablement comprendre les évènements est visiblement plus court et la plupart du temps les jugements trouve leurs racines dans la pensée Islamique. La pensée et vision occidentale sont habituellement écartées. A leurs place il y a une nouvelle constellation de concepts et valeurs Islamiques. Les concepts de Khilafah (Califat), Jihad, politique Islamique, Oumma, unité, Shariah et du Khalifah(le Calif, c’est à dire le dirigerant politique unique pour le monde musulman) sont tellement prévalents aujourd’hui qu’il est fréquent de les voir apparaître dans le lexique occidental pour interpréter les évènements dans le monde musulman.

 http://albadil.edaama.org/index.php?option=com_content&view=article&id=241:la-nouvelle-vision-des-arabes-est-un-sinistre-avertissement-pour-loccident&catid=43:analyses&Itemid=58

  • e6un7

 

Le Coran est-il antisémite ?


Simonnot: antisémitisme et Islam par unmondelibre

L’antisémitisme signifie la condamnation et la haine d’un peuple à cause de son origine sémite. L’antisémitisme est un sectarisme et un racisme. Il s’agit d’une chose condamnable qui n’a aucune place ni en Islam ni dans le Coran. Le Coran ne légitime nullement la haine contre une quelconque race, nationalité ou couleur. À travers l’histoire de l’Islam, les Musulmans n’ont jamais fait usage de passages coraniques pour justifier des actes antisémites. Les effets néfastes du racisme, incluant le nettoyage ethnique, le génocide et l’Holocauste, dont ont souffert aussi bien les Juifs que les non-Juifs au cours des siècles passés, n’ont jamais été commis sous la bannière du moindre passage coranique. Les Juifs figuraient parmi les tout premiers convertis à l’Islam (à Médine) et, à travers le Moyen-Age, les Juifs ont trouvé des synagogues pour la pratique de leur propre religion, et ce, au sein de l’Etat islamique. Il est vraiment décevant et naïf d’ignorer 1430 ans d’histoire et de savants discours sur le Coran, puis venir arguer que la situation politique actuelle au Moyen-Orient trouve ses racines dans des passages issus du Coran.

Comme toutes les écritures, les passages coraniques doivent être replacés dans leur contexte. Le Coran n’a pas été révélé pour les seuls Musulmans, mais pour l’humanité toute entière, en particulier pour les Juifs et les Chrétiens. Le Prophète Muhammad, paix et bénédiction sur lui, était dans la continuité des Prophètes Abraham, Moïse et Jésus ; le Coran était quant à lui dans la continuité des anciennes écritures révélées par Dieu. Le Coran ne condamne pas la race sémite mais, en réalité, accorde aux Juifs un statut spécial à cause des traditions prophétiques qu’ils partagent avec l’Islam.

Le Coran critique plutôt les Juifs qui se sont détournés de l’authentique message divin et il réprimande ceux qui méprisaient et ridiculisaient le Prophète Muhammad, paix et bénédiction sur lui, et le message coranique. Ces critiques contre les Juifs sont similaires à celles qu’on peut trouver dans d’autres écritures dont la Bible. Elles doivent être considérées par tout le monde comme un rappel et un avertissement contre l’abandon et l’égarement de l’authentique message divin. De telles critiques spécifiques n’ont jamais été interprétées par les grands savants du Coran comme une incitation à la haine du peuple juif. Elles ne doivent donc pas être confondues avec de l’antisémitisme.

Le Coran s’étend longuement sur les Enfants d’Israël (Banî Isrâ’îl et reconnaît que les Juifs (Al-Yahûd) sont, d’après leur généalogie, les descendants du Prophète Abraham à travers son fils Isaac et son petit-fils Jacob, paix et bénédiction sur eux. Les Juifs furent choisis par Dieu pour remplir une mission :

« À bon escient, Nous les choisîmes parmi tous les peuples de l’univers » (sourate 44 intitulée la Fumée, Ad-Dukhân, verset 32).

Dieu suscita parmi eux de nombreux prophètes et leur accorda ce qu’il n’accorda pas à de nombreux autres peuples :

« (Souvenez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple : ‹Ô, mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous, lorsqu’Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre dans les mondes. » (sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 20).

Il les éleva au-dessus d’autres nations de la Terre, et leur accorda un grand nombre de faveurs :

« Ô Enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples (de l’époque). » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 47).

Les passages coraniques critiquant les Juifs se subdivisent principalement en deux catégories :

Premièrement, le Coran parle de la manière dont les Enfants d’Israël se détournèrent du message authentique qui leur avait été révélé. Ils désobéirent à Dieu et se montrèrent ingrats face aux faveurs divines qui leur avaient été accordées. Ils perdirent la Thora (Tawrâh) originelle et introduisirent leurs propres mots et leurs propres interprétations dans les livres divins. Ils devinrent arrogants et prétendirent qu’ils étaient les fils de Dieu ; ils ne cessaient de vanter leur position de peuple élu de Dieu (4 : 155 [2] ; 5 : 13, 18 [3]). Ils commirent également effrontément des péchés que leurs rabbins et docteurs ne tentèrent pas d’empêcher (5 : 63, 79 [4]). Dieu suscita parmi eux Son Prophète Jésus afin qu’il leur montre plusieurs miracles et qu’il les guide vers le droit chemin. Cependant, ils le refusèrent, essayèrent de le tuer, et prétendirent même qu’ils l’avaient effectivement tué bien qu’ils en furent incapables (4 : 157-158 [5]). Dans un grand nombre de ces passages, Dieu s’adresse spécifiquement aux Enfants d’Israël. Il est très important de noter cela, dans la mesure où cela montre que le Coran est destiné au monde entier et en particulier aux Juifs : les critiques sont ainsi dirigées contre un groupe de gens spécifique pour leurs actions spécifiques. Il faut distinguer ces critiques d’une malédiction jetée contre un peuple, simplement à cause de sa race.

Deuxièmement, concernant la critique des Juifs, qu’on peut trouver dans des passages parmi lesquels ceux que vous avez cités 5 : 60-64 [1], il faut noter que de tels versets critiquent les Juifs et les Chrétiens qui ridiculisaient le Prophète Muhammad, paix et bénédiction sur lui, et son message. Ils raillaient son appel à la prière et se moquaient de lui. Ils lui faisaient des remontrances à chaque fois qu’il les invitait à croire en ce que Dieu lui avait révélé et en ce qui avait été révélé avant lui à leurs propres prophètes. Ils devinrent vindicatifs envers lui et le rejetèrent car n’étant pas issu de la souche israëlite (2 : 109 [6] ; 4 : 54 [7]).

Le Coran fait remarquer que de telles critiques ne sont pas dirigées contre l’ensemble des Juifs. Même lorsque le Coran critique les Juifs, il ajoute qu’ « il est, parmi les gens du Livre, une communauté » de pieux et de vertueux, ordonnant le convenable et interdisant le blâmable, qui tentent de s’encourager les uns les autres à atteindre l’excellence, et ce, par des actions de charité et de bonté. Le Coran dit que de telles personnes sont assurées que quoiqu’elles fassent de bien, rien ne leur sera dénié et qu’elles recevront entièrement leur récompense de la part de Dieu (3 : 113-115 [8]).

Prendre quelques passages du Coran, en les sortant de leur contexte historico-textuel ne peut mener à une compréhension exacte de cette écriture religieuse. Cela n’est pas vrai uniquement pour le Coran, mais également pour la Bible. De nombreux passages bibliques critiquent également les Juifs. Il vous suffit de lire la Bible Hébraïque, en particulier les livres de Michée (3 : 1-12 [9]) et d’Osée (8 : 1-14 [10]) dans lesquels ces prophètes condamnent les Juifs « qui exécrent la justice et qui tordent tout ce qui est droit » et qui « construisent Sion avec le sang et Jérusalem avec le crime ». Ces prophètes ont maudit Israël, la décrivant comme un « vaisseau inutile parmi les nations ». Ils ont demandé à Dieu de la maudire en « envoyant le feu dans les villes [de Juda] » et en réduisant Jérusalem à devenir « un monceau de décombres ». De la même manière, dans le Deutéronome, Moïse avertit Israël que Dieu « enverra contre toi la malédiction, le maléfice et l’imprécation dans tous tes travaux, de sorte que tu sois détruit et que tu périsses rapidement, pour la perversité de tes actions, pour m’avoir abandonné. » (Deutéronome, chapitre 28, verset 20).

Dans l’Evangile de Matthieu (23 : 13-39 [11]), Jésus réprimande continuellement les Juifs pour leur hypocrisie et leur injustice, et les condamne pour les meurtres qu’ils commirent contre les anciens prophètes. Jésus dit : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes..., et vous n’avez pas voulu ! ». Cela paraîtrait pour le moins étrange si quelqu’un, se fondant sur ces passages, déclarait que la Bible et les prophètes hébreux étaient antisémites et qu’ils appelaient à l’élimination de l’actuel peuple d’Israël. Par conséquent et de la même manière, contester des passages coraniques en les accusant d’être antisémites est infondé. »

Et Dieu est Le plus Savant.

P.-S.

Source : la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net

Notes

[1] Sourate 5, la Table servie, Al-Mâ’idah :

60. Dis : ‹Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré la Rébellion, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit›.

61. Lorsqu’ils viennent chez vous, ils disent : ‹Nous croyons.› Alors qu’ils sont entrés avec la mécréance et qu’ils sont sortis avec. Et Dieu sait parfaitement ce qu’ils cachent.

62. Et tu verras beaucoup d’entre eux se précipiter vers le péché et l’iniquité, et manger des gains illicites. Comme est donc mauvais ce qu’ils oeuvrent !

63. Pourquoi les rabbins et les docteurs (de la Loi religieuse) ne les empêchent-ils pas de tenir des propos mensongers et de manger des gains illicites ? Que leurs actions sont donc mauvaises !

64. Et les Juifs disent : ‹La main de Dieu est fermée !› Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Dieu l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors que Dieu n’aime pas les semeurs de désordre.

[2] Sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’ :

155. (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l’engagement, leur mécréance aux révélations de Dieu, leur meurtre injustifié des prophètes, et leur parole : ‹Nos coeurs sont (enveloppés) et imperméables›. Et réalité, c’est Dieu qui a scellé leurs coeurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu.

[3] Sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah :

13. Et puis, à cause de leur violation de l’engagement, Nous les avons maudits et endurci leurs coeurs : ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d’un petit nombre d’entre eux. Pardonne-leur donc et oublie [leurs fautes]. Car Dieu aime, certes, les bienfaisants.

[...]

18. Les Juifs et les Chrétiens ont dit : ‹Nous sommes les fils de Dieu et Ses préférés.› Dis : ‹Pourquoi donc vous châtie-t-Il pour vos péchés ?› En fait, vous êtes des êtres humains d’entre ceux qu’Il a créés. Il pardonne à qui Il veut et Il châtie qui Il veut. Et à Dieu seul appartient la royauté des cieux et de la terre et de ce qui se trouve entre les deux. Et c’est vers Lui que sera la destination finale.

[4] Sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah :

63. Pourquoi les rabbins et les docteurs (de la Loi religieuse) ne les empêchent-ils pas de tenir des propos mensongers et de manger des gains illicites ? Que leurs actions sont donc mauvaises !

[...]

79. Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu’ils faisaient !

[5] Sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’ :

157. et à cause leur parole : ‹Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu›... Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué.

158. mais Dieu l’a élevé vers Lui. Et Dieu est Puissant et Sage.

[6] Sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah :

109. Nombre de gens du Livre aimeraient, par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru et après que la vérité s’est manifestée à eux. Pardonnez et oubliez jusqu’à ce que Dieu fasse venir Son commandement. Dieu est très certainement Omnipotent !

[7] Sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’ :

54. Envient-ils aux gens ce que Dieu leur a donné de par Sa grâce ? Or, Nous avons donné à la famille d’Abraham le Livre et la Sagesse ; et Nous leur avons donné un immense royaume.

[8] Sourate 3 intitulée la Famille d’Amram, Âl `Imrân :

113. Mais il ne sont pas tous pareils. Il est, parmi les gens du Livre, une communauté droite qui, aux heures de la nuit, récite les versets de Dieu en se prosternant.

114. Ils croient en Dieu et au Jour dernier, ordonnent le convenable, interdisent le blâmable et concourent aux bonnes oeuvres. Ceux-là sont parmi les gens de bien.

115. Et quelque bien qu’ils fassent, il ne leur sera pas dénié. Car Dieu connaît bien les pieux.

[9] Livre de Michée, chapitre 3 :

Mi 3:1- Puis je dis : Écoutez donc, chefs de la maison de Jacob et commandants de la maison d’Israël ! N’est-ce pas à vous de connaître le droit,

Mi 3:2- vous qui haïssez le bien et aimez le mal, qui leur arrachez la peau, et la chair de sur leurs os !

Mi 3:3- Ceux qui ont dévoré la chair de mon peuple, et lui ont arraché la peau et brisé les os, qui l’ont déchiré comme chair dans la marmite et comme viande en plein chaudron,

Mi 3:4- alors, ils crieront vers Yahvé, mais il ne leur répondra pas. Il leur cachera sa face en ce temps-là, à cause des crimes qu’ils ont commis.

Mi 3:5- Ainsi parle Yahvé contre les prophètes qui égarent mon peuple : S’ils ont quelque chose entre les dents, ils proclament : " Paix ! " Mais à qui ne leur met rien dans la bouche ils déclarent la guerre.

Mi 3:6- C’est pourquoi la nuit pour vous sera sans vision, les ténèbres pour vous sans divination. Le soleil va se coucher pour les prophètes et le jour s’obscurcir pour eux.

Mi 3:7- Alors les voyants seront couverts de honte et les devins de confusion ; tous, ils se couvriront les lèvres, car il n’y aura pas de réponse de Dieu.

Mi 3:8- Moi, au contraire, je suis plein de force et du souffle de Yahvé , de justice et de courage, pour proclamer à Jacob son crime, à Israël son péché.

Mi 3:9- Écoutez donc ceci, chefs de la maison de Jacob et commandants de la maison d’Israël, vous qui exécrez la justice et qui tordez tout ce qui est droit,

Mi 3:10- vous qui construisez Sion avec le sang et Jérusalem avec le crime !

Mi 3:11- Ses chefs jugent pour des présents, ses prêtres décident pour un salaire, ses prophètes vaticinent à prix d’argent. Et c’est sur Yahvé qu’ils s’appuient ! Ils disent : " Yahvé n’est-il pas au milieu de nous ? le malheur ne tombera pas sur nous. "

Mi 3:12- C’est pourquoi, par votre faute, Sion deviendra une terre de labour, Jérusalem un monceau de décombres, et la montagne du Temple une hauteur boisée. Le règne futur de Yahvé à Sion.

[10] Livre d’Osée, chapitre 8 :

Os 8:1- Embouche la trompette ! Comme un aigle, le malheur fond sur la maison de Yahvé. Car ils ont transgressé mon alliance et ont été infidèles à ma Loi.

Os 8:2- Ils ont beau me crier : " Mon Dieu, nous te connaissons, nous Israël. " Os 8:3- Israël a rejeté le bien, l’ennemi le poursuivra.

Os 8:4- Ils ont fait des rois, mais sans mon aveu, ils ont fait des chefs, mais à mon insu. De leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu’elles soient supprimées.

Os 8:5- Ton veau, Samarie, je le repousse ! - ma colère s’est enflammée contre eux. Jusques à quand ne pourront-ils recouvrer l’innocence ? -

Os 8:6- Car il vient d’Israël, c’est un artisan qui l’a fabriqué, lui, il n’est pas Dieu, lui. Oui, le veau de Samarie tombera en miettes.

Os 8:7- Puisqu’ils sèment le vent, ils moissonneront la tempête : tige qui n’a pas d’épi, qui ne donne pas de farine ; et si elle en donne, des étrangers l’engloutiront.

Os 8:8- Israël est englouti. Maintenant ils sont parmi les nations comme un objet dont personne ne veut ;

Os 8:9- car ils sont montés vers Assur, onagre qui vit à l’écart ; Éphraïm s’est acheté des amants.

Os 8:10- Qu’il s’en achète parmi les nations, maintenant je vais les rassembler et ils souffriront bientôt sous le fardeau du roi des princes.

Os 8:11- Quand Éphraïm a multiplié les autels, ces autels ne lui ont servi qu’à pécher.

Os 8:12- Que pour lui j’écrive les mille préceptes de ma loi, on les tient pour une chose étrangère.

Os 8:13- Les sacrifices qu’ils m’offrent, ils les sacrifient, ils en mangent la viande, mais Yahvé ne les agrée pas. Maintenant, il va se souvenir de leur faute et châtier leurs péchés : ils retourneront, eux, en Égypte.

Os 8:14- Israël a oublié son auteur et il a bâti des palais ; Juda a multiplié les villes fortes. Mais j’enverrai le feu dans ses villes, et il en dévorera les citadelles.

[11] Evangile de Matthieu, chapitre 23 :

Mt 23:13- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume des Cieux ! Vous n’entrez certes pas vous-mêmes, et vous ne laissez même pas entrer ceux qui le voudraient ! [

Mt 23:14- ].

Mt 23:15- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et, quand vous l’avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous !

Mt 23:16- " Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : "Si l’on jure par le sanctuaire, cela ne compte pas ; mais si l’on jure par l’or du sanctuaire, on est tenu. "

Mt 23:17- Insensés et aveugles ! quel est donc le plus digne, l’or ou le sanctuaire qui a rendu cet or sacré ?

Mt 23:18- Vous dites encore : "Si l’on jure par l’autel, cela ne compte pas ; mais si l’on jure par l’offrande qui est dessus, on est tenu. "

Mt 23:19- Aveugles ! quel est donc le plus digne, l’offrande ou l’autel qui rend cette offrande sacrée ?

Mt 23:20- Aussi bien, jurer par l’autel, c’est jurer par lui et par tout ce qui est dessus ;

Mt 23:21- jurer par le sanctuaire, c’est jurer par lui et par Celui qui l’habite ;

Mt 23:22- jurer par le ciel, c’est jurer par le trône de Dieu et par Celui qui y siège.

Mt 23:23- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, après avoir négligé les points les plus graves de la Loi, la justice, la miséricorde et la bonne foi ; c’est ceci qu’il fallait pratiquer, sans négliger cela.

Mt 23:24- Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique et engloutissez le chameau.

Mt 23:25- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui purifiez l’extérieur de la coupe et de l’écuelle, quand l’intérieur en est rempli par rapine et intempérance !

Mt 23:26- Pharisien aveugle ! purifie d’abord l’intérieur de la coupe et de l’écuelle, afin que l’extérieur aussi devienne pur.

Mt 23:27- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis : au-dehors ils ont belle apparence, mais au-dedans ils sont pleins d’ossements de morts et de toute pourriture ;

Mt 23:28- vous de même, au-dehors vous offrez aux yeux des hommes l’apparence de justes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.

Mt 23:29- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux des justes,

Mt 23:30- tout en disant : "Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes. "

Mt 23:31- Ainsi, vous en témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes !

Mt 23:32- Eh bien ! vous, comblez la mesure de vos pères !

Mt 23:33- " Serpents, engeance de vipères ! comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ?

Mt 23:34- C’est pourquoi, voici que j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues et pourchasserez de ville en ville,

Mt 23:35- pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang de l’innocent Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel !

Mt 23:36- En vérité, je vous le dis, tout cela va retomber sur cette génération !

Mt 23:37- " Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes..., et vous n’avez pas voulu !

Mt 23:38- Voici que votre maison va vous être laissée déserte.

Mt 23:39- Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! "

 

Source:http://www.islamophile.org/spip/Le-Coran-est-il-antisemite.html

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site