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le droit

Dans quel cas la femme a le droit de demander le divorce?

Bonnes actions en Islam

Concernant le droit donné à la femme de demander le khul' comme solution égale à ce que l’homme peut faire par le biais du talâq, je me réfère à la preuve suivante. Ibn Rushd Al-Qurtubî (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq, dit : "Tout comme un homme peut avoir recours au talâq lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (sharî'ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."

Au contraire, il se peut même que le mari soit contraint au paiement d’un arriéré de dot lorsque la femme a de bonnes raisons d’avoir recours au khul', par exemple, dans le cas d’abus corporel ou psychologique ou de tout abus ou négligence dans l’accomplissement des obligations que le mari a envers sa femme. Il existe un hadith concernant la femme de Thâbit Ibn Qays, lorsqu’elle alla trouver le Prophète — paix et bénédiction sur lui — et se plaignit de son mari. Elle dit qu’elle n’avait aucun grief en particulier contre lui mais qu’elle ne souhaitait pas rester avec lui plus longtemps. Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — ne fit aucune investigation à son sujet ni au sujet de son mari pour connaître les raisons qui motivaient son désir de divorcer. Il lui demanda si elle acceptait de rendre ce qu’elle avait reçu comme dot. C’était un verger. Elle répondit qu’elle le lui rendrait. Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — ordonna à son mari d’accepter le verger ainsi que le khul'.

La majorité des écoles juridiques approuvent le khul'. Cependant, l’école hanafite précise que le juge doit approuver les raisons avancées par la femme. Certaines écoles disent que si les deux époux sont d’accord pour effectuer ce khul', ils n’ont besoin d’aucun juge ni d’aucun tribunal pour le valider. Bien sûr, le khul' est un contrat alors que le talâq n’en est pas un.

Si la femme veut avoir recours au khul' et qu’après environ un mois elle insiste toujours sur cette demande, alors je ne vois aucune justification raisonnable pour que le mari le lui refuse. Son refus serait alors assimilé à un abus et à du harcèlement. Le mariage a pour but d’aider les époux à pratiquer l’Islam, particulièrement dans leur vie matrimoniale. Si l’un des deux époux est dans l’incapacité de pratiquer une bonne vie matrimoniale, alors le Coran dit dans le verset 229 de la sourate 2 : « Si vous craignez qu’ils ne soient pas capables d’observer les limites de Dieu, nulle faute ne sera imputée à l’un ou l’autre, si l’épouse offre une compensation. »

Pour certaines écoles, ce khul' équivaut au talâq et la femme doit donc observer une période de viduité ('iddah). Cependant, Ibn Qayyim Al-Jawziyyah, dans son Zâd Al-Ma'âd a affirmé, à propos du khul', que la période de viduité n’était pas nécessaire mais qu’une femme, pour pouvoir se remarier, devait attendre une menstruation pour être sûre de ne pas être enceinte.

P.-S.
Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.

http://www.islamophile.org/spip/Le-droit-de-divorce-pour-la-femme.html

 

 

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L'excision l'Islam et le droit au plaisir

L'excision est l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris et de son capuchon, et des petites lèvres (clitoridectomie).
…L'excision présente plusieurs variantes qui diffèrent par l’étendue de l’ablation et des pratiques annexes. Elle est considérée comme une mutilation sexuelle dans de nombreux pays, y compris ceux où elle est pratiquée, et de nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale.

Les types de mutilations sexuelles des fillettes :

On distingue 3 formes principales de mutilations sexuelles :
la plus courante est l'excision ou clitoridectomie. Elle consiste en l'ablation partielle ou intégrale du clitoris et des petites lèvres.
la forme la plus grave est l'infibulation, encore appelée "excision pharaonique". Lors de cette opération on procède tout d'abord à l'ablation du clitoris et des petites et grandes lèvres. La vulve est ensuite suturée à l'aide de catgut, de fils de soie ou d'épines. Seul un orifice étroit est ménagé pour l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel.
La sunna est la forme la moins "grave". Elle est souvent appelée aussi "excision symbolique". Elle consiste à couper la membrane du clitoris, ou à inciser le clitoris, ou bien encore à en couper le capuchon.

Les conséquences de l'excision des fillettes :

Stop à l'excisionLa plupart des fillettes excisées sont marquées à vie dans leur chair et dans leur esprit. Nombreuses sont les victimes qui ne savent pas que leurs problèmes physiques et psychiques sont directement liés à l'excision. Elles ne peuvent oublier le traumatisme et la douleur. Beaucoup de petites filles décèdent des suites du choc, de la douleur insoutenable ou d'une hémorragie.
Nombre d'entre elles souffrent toute leur vie de douleurs chroniques, d'infections internes, de stérilité ou de dysfonctionnements rénaux. Chez les femmes ayant subi une infibulation, l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel ne se font que difficilement. Lors des accouchements, l'excision est à l'origine de graves complications, qui coûtent fréquemment la vie à la mère ou à l'enfant. Les rapports sexuels sont pour beaucoup de femmes - pour les hommes aussi d'ailleurs - une véritable torture.


Il n'y a aucun verset du Coran et aucun hadîth authentique (Sahîh) qui suggère que l'excision fasse partie de l'Islam. L’excision (comme pratiquée de façon barbare), est un produit de la culture et non de l'Islam. Celle-ci existait bien avant l'Islam. D'ailleurs, on peut voir que cette pratique est encore observée dans des régions animistes du globe : (plus de 80% des musulmans n’excisent pas).

Le Prophète de l’Islam (paix et salut sur lui) considère (dans plusieurs hadîth) le sentiment de plaisir (pendant l’acte sexuel) entre le mari et sa femme comme un facteur important pour un mariage réussi et épanoui et pour plus de bonheur dans la relation conjugale.

ويقول الشيخ محمود شلتوت في كتابه " الفتاوى ص304 " : إن ختان الأنثى لا فائدة فيه من جهة التخلُّص من الإفرازات كالتي عند الرجل، ولكن قال بعض الأطباء إنَّ ترك " البظر " يُشعل عندها الغريزة الجنسية، وقد تندفع به إلى ما لا ينبغي، ورأى بعضهم أن الختان يُضْعفها جنسيًّا فيحتاج الرَّجل إلى الاستعانة بالمواد المحرَّمة ليستكمل متعته مع المرأة .
وأرى أن الختان الذي اعتاده العرب وأقرَّه النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ بالنسبة للمرأة لا بأس به، وكانت هناك وصيَّة بعدم المُبالغة فيه، ونُسبت بطرق ضعيفة إلى النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ كقوله لخاتنة النساء : " لا تُنهكي فإن ذلك أحْظى للمرأة وأحبُّ للرجل "، وكلام الأطباء وغيرهم ليس قطعيًّا، فما زالت الكشوف العلمية مفتَّحة الأبواب تتنفس كل يوم عن جديد يُغير نظرتنا إلى القديم

Le Sheikh ‘Abbâs, recteur de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris dit à ce propos :
"Si pour l'homme la circoncision [masculine] (bien que non obligatoire mais sunna) a en plus un but esthétique et hygiénique, il n'y a aucun texte religieux islamique valable qui puisse être pris en considération pour l'excision de la femme, preuve en est que cette pratique est totalement absente dans la majorité des pays islamiques. Et, si certains peuples continuent malheureusement à pratiquer l'excision au point même de porter préjudice à la femme, cela provient sans doute de coutumes antérieures à l'avènement de ces peuples à l'Islam."

En réalité, ce qui est préférable (et honorable) pour la fille c’est une forme de circoncision féminine qui est légère et qui a un effet non nocif qui ne gênera pas le plaisir sexuel conjugal de la femme ni de son mari.

Quant à la circoncision (pour les hommes), c’est une sunna prophétique appuyée qui remonte à Abraham (Ibrâhîm) (paix et salut sur lui).
La circoncision (khitân) est ainsi une pratique Sunna appuyée pour les enfants mâles.
La circoncision du jeune musulman (de l’enfant mâle) se déroule en général entre sept jours et treize ans ...

Abû Hurayra(RA) rapporte : j'ai entendu le Prophète (paix et salut sur lui) dire : "cinq pratiques sont caractéristiques de la Fitra (nature primordiale): la circoncision, le rasage du poil pubien, le coupage court des moustaches, le coupage des ongles et l'épilation des cheveux des aisselles"[2]


La circoncision consiste à circoncire la chaire du prépuce.
Médicalement, elle est appelée posthectomie et est appliquée pour traiter ou prévenir le phimosis. Elle peut aussi être réalisée à des fins d’hygiène préventive.
Des études scientifiques récentes ont prouvé que les personnes circoncises avaient plus de deux fois moins de risques d’attraper la maladie du Sida.

[1] Source: encyclopédie wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Excision.

[2] Al-Bukhâri, volume 007, livre 072 N° 779.

http://www.droitsenfant.com/excision.htm

http://www.doctrine-malikite.fr/L-excision-et-la-circoncision_a52.html

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