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Les devoirs

Les devoirs des musulmans vivant en Occident

De nombreux devoirs religieux incombent au musulman qui vit en Occident. Certains de ces devoirs religieux peuvent être classés comme suit :

Le devoir de préserver son identité musulmane
Ce devoir peut être réalisé en se cramponnant aux principes islamiques, en essayant de comprendre correctement le credo musulman, en montrant de la rigueur dans l’accomplissement de ses prières quotidiennes à la mosquée, en s’associant avec ses frères musulmans dans ce qui est bon et juste, en recherchant les connaissances religieuses auprès de savants dignes de confiance lorsqu’on est confronté à de nouvelles problématiques.

Le devoir envers les membres de sa famille
Bien que tout musulman soit tenu de prendre soin de sa famille, une telle obligation est soumise à des contraintes en Occident. Il suffit en effet que le musulman relâche un tant soit peu son attention pour que retentisse la sonnette d’alarme de la désagrégation familiale, sans parler du manque d’éducation islamique des enfants.

À plusieurs reprises, j’ai dit aux frères et sœurs vivant en Occident que s’ils trouvent difficile de donner à leurs enfants une éducation islamique, ils doivent retourner dans leurs pays d’origine, plutôt que de rester en Occident, où un mal irréparable est susceptible d’attendre toute leur famille. Il ne sert à rien d’amasser des richesses matérielles si c’est pour négliger les prescriptions religieuses.

Le devoir des musulmans les uns envers les autres
Etant donné que les musulmans forment une minorité dans ces pays non-musulmans, ils doivent s’unir tels un seul homme. À ce sujet, on a rapporté que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Le croyant envers son frère croyant est comparable à un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres. »

En conséquence, les musulmans dans ces pays doivent s’unir et rejeter toute forme de division pouvant les transformer en proie facile pour autrui.

Le devoir des musulmans envers la société dans laquelle ils vivent
Les musulmans d’Occident se doivent d’être de sincères prédicateurs à leur religion. Ils se doivent de garder à l’esprit qu’inviter autrui à l’islam n’est pas un devoir exclusivement dévolu aux savants et aux sheikhs. Bien au contraire, ce devoir concerne tout musulman engagé. Tout comme les savants et les sheikhs délivrent des sermons et des conférences, écrivent des livres pour la défense de l’islam, il n’y a rien d’étonnant à ce que des musulmans du commun prêchent l’Islam dans la sagesse et la bonne exhortation.

Le devoir de soutenir et de faire siens les droits de la Communauté musulmane
Ce type de devoirs implique le soutien des causes musulmanes en Palestine, au Kosovo, en Tchétchénie (ainsi que dans les autres régions du monde où les musulmans font face à de terribles épreuves), avec la sincère intention de rendre les droits usurpés à leurs propriétaires légitimes.

Actuellement, nous voyons les juifs, des quatre coins du monde, soutenir et appuyer Israël. C’est pourquoi nous rappelons aux musulmans du monde entier qu’il est grand temps de soutenir les droits de leur Communauté musulmane.

P.-S.
Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.

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Les devoirs envers les voisins,les compagnons et les hôtes

I- Les droits des voisins

L’Islam a recommandé de bien traiter le voisin, en donnant à ce mot ce sens le plus large, car Allah I dit : ( Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers vos parents, les proches, les orphelins, les pauvres, le voisin proche, le voisin éloigné, le compagnon, le voyageur dans le besoin, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant. )[1]

Il a interdit de porter préjudice au voisin, que ce soit par la parole ou par l’acte. Abû Houreira t rapporte qu’il fut dit au Prophète r : « Unetelle jeûne le jour et passe la nuit en prière, mais cause du tort à ses voisins par sa langue. » Le Prophète r dit alors : « Il n’y a rien de bon en elle, elle sera en Enfer » Et on lui dit aussi : « Une telle accomplit ses prières obligatoires, jeûne le mois de Ramadan, donne en aumône du fromage frais et ne porte préjudice à personne par sa langue. » « Elle ira au Paradis », dit le Prophète r.[2]

L’Islam a attribué au voisin une place de choix et un droit immense, comme le dit le Prophète r dans ce hadith : « [L'Ange] Gabriel ne cessait de me recommander d’avoir des égards pour le voisin si bien que je crus qu’il allait lui donner le droit à l’héritage »[3].

Il considère que faire du tort au voisin est incompatible avec la foi, car le Prophète r dit : « Par Allah, il ne croit pas ! Par Allah, il ne croit pas ! Par Allah, il ne croit pas ! » « - Et qui donc, Ô Messager d’Allah, lui demanda-t-on, ne croit pas ? » Il répondit : « Celui dont le voisin n’est pas à l’abri de la méchanceté et des maux »[4].

Le Messager d’Allah expliqua les droits du voisin à celui qui lui demanda « Quels sont les droits de mon voisin sur moi ? » : « Rends-lui visite quand il est malade, quand il meurt, suis son cortège funèbre, s’il te demande un prêt, accorde-le-lui, s’il n’a pas d’habit, habille-le. Félicite-le s’il lui arrive un bien, console-le s’il est victime d’un malheur, n’élève pas ton édifice de manière à l’empêcher de respirer l’air frais, ne l’indispose pas avec l’odeur appétissante de ta cuisson, à moins de lui en offrir une partie. »[5]

On doit supporter ses torts et être indulgent à son égard. Un homme dit à Ibn Abbas t : « J’ai un voisin qui me porte préjudice, m’insulte et me rend la vie difficile. » Il lui dit : « Va, s’il désobéit à Allah en te portant préjudice, toi, obéis à Allah en lui faisant du bien. »[6]

Le voisin jouit de ces droits même quand il n’est pas musulman. Nous en avons pour preuve l’exemple d’Abdullah ibn Amr t : On égorgea une brebis chez lui. Quand il revint, il dit : « Avez-vous offert une part à notre voisin juif ? En effet, j’ai entendu le Messager d’Allah r dire : « [L’Ange] Gabriel ne cessait de me recommander d’avoir des égards pour le voisin à tel point que je crus qu’il allait lui donner le droit à l’héritage » [7]

II- Les droits des compagnons

L’Islam a vivement recommandé de s’occuper des compagnons et a prescrit la bienveillance à leur égard, car le Prophète r dit : « Le meilleur des compagnons auprès d’Allah est le meilleur envers son compagnon, et le meilleur des voisins auprès d’Allah est le meilleur envers son voisin. »[8]

III- Les droits des hôtes

Dans l’Islam, l’hôte a le droit d’être honoré, car le Prophète r dit : « Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier soit bienfaisant envers son voisin. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier traite son hôte avec égards et lui donne sa récompense. Et qu’elle est sa récompense, ô Envoyé d’Allah ? lui demanda-t-on. – C’est, répondit-il, un jour et une nuit et la durée de l’hospitalité est de trois jours. Tout ce qui est accordé au-delà est considéré comme une aumône. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier ne dise que du bien ou qu’il se taise. »[9]

Dans l’Islam, honorer l’hôte fait partie des meilleures œuvres, car le Prophète r dit : « Il n’y a pas un homme meilleur que celui qui, montant sur son cheval, combat dans le sentier d’Allah et se met à l’abri des méfaits des hommes, ou que celui qui vit dans le désert avec ses moutons a des égards pour son hôte et lui donne son dû. »[10]

Il a aussi instauré une étiquette à observer avec l’hôte, notamment l’accueillir chaleureusement à son arrivée et prendre congé de lui convenablement. Le Messager d’Allah r dit : « Raccompagner son hôte jusqu’à la porte de la maison, fait partie de la Sunna. »[11]

L’invité doit aussi tenir compte de la situation de son hôte en évitant de lui imposer ce qu’il ne peut pas supporter, car le Prophète r dit : « Il n’est pas permis au musulman de séjourner chez son frère au point de le faire pécher –Ô Messager d’Allah, comment le faire pécher, dirent-ils ? – En séjournant chez lui alors qu’il n’a rien pour lui accorder l’hospitalité, répondit-il. »[12]

Relu et adapté pour islamhouse par :

Gilles KERVENN

Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

www.islamhouse.com

[1] Sourate 4, verset 36.

[2] Al-Mustadrak (4/184), hadith n°7305.

[3] Al-Bukhârî (5/2239), hadith n°5668.

[4] Al-Bukhârî (5/2240), hadith n°5670.

[5] Al-Mu‘jamu-l-kabîr (19/419), hadith n°1014.

[6] 'Ihyâ'u ‘ulûmi-d-dîn (2/212).

[7] Voir la note 3 précédente.

[8] Ibn Khuzaïma (4/140), hadith n°2539.

[9] Al-Bukhârî (5/2240), hadith n°5673.

[10] Al-Mustadrak (2/76), hadith n°2378.

[11] Ibn Mâjah (2/1114), hadith n°3358.

[12] Muslim (3/1353), hadith n°48.

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