referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

musulman

Les musulmans sont des frères

P sefatquran038c

 

Si nous devions choisir un terme pour qualifier la nature des rapports entre les Hommes, nous choisirions sans hésiter : la fraternité. Les Hommes ont besoin les uns des autres pour exister, une société sans fraternité serait semblable à une maison en ruine.

L’islam incite le croyant en ce sens, il l’appelle à entretenir des liens d’entraide et d’amour. Notre Prophète, paix et salut sur lui, tenait ces propos : « Le lien qui unit le croyant à l'autre croyant est comparable à celui qui existe entre les pierres d'un édifice; elles se maintiennent les unes par rapport aux autres », et pour illustrer son propos il croisa les doigts. (Muslim)

La fraternité dans le coran et la sunna

A travers le terme de fraternité, il faut entendre non seulement amour, entraide, compassion mais aussi secours et solidarité. De nombreux hadiths et versets évoquent la fraternité et nos devoirs réciproques. On peut citer celui-ci: « Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde » (s.49 v.10). Ici, l’emploi du mot frère souligne la force du rapport, il est question carrément de liens familiaux autrement dit les croyants sont donc intimement liés. En outre, Allah déclare: « O Hommes ! Nous vous avons crées d’un mâle et d’une femelle et nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » (v.49 s.13). La connaissance des peuples induit inéluctablement la naissance de liens fraternels, d’entraide. Noman Ibn Bachir rapporte que le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre ». (Bukhâri). En d’autres termes, nous ne formons plus qu’une seule et unique communauté, sans distinction de couleur, de langue ou encore de pays. Les différences se retrouvant tout bonnement balayées par le lien de fraternité. Ces hadiths mettent l’accent sur l’importance et la grandeur du devoir du croyant envers ses pairs.

C’est l’amour entre croyants qui engendre la fraternité et qui cimente la communauté autrement tout s’écroule. Sans fraternité, sans amour, sans union, l’équation n’est plus possible. Il ne faudrait pas oublier qu’ : « Allah vient à l’aide du serviteur aussi longtemps qu’il aide son frère » (Muslim). En d’autres termes, venir en aide à son prochain (son frère) concède l’aide de son Seigneur.

Bien au-delà, la fraternité ne se limite pas à aider simplement son frère mais à souhaiter pour lui ce que nous souhaitons pour nous-même comme le dit notre bien-aimé, le Prophète, paix et salut sur lui : « Aucun d'entre vous n'est un véritable croyant tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même » (Bukhari), d’où l’importance de l’union fraternel. L’islam dissipe la haine, la désunion et l'inimitié en prônant ainsi la fraternité: « Ne vous détestez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et ne fuyez pas les uns les autres et soyez des serviteurs de Dieu, soyez frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère au-delà de trois jours » (Bukhari).

Aussi bien dans les moments de joie que les moments de peine, la fraternité revigore et apaise les cœurs, elle contribue amplement à l’épanouissement sociétal. Les croyants bénéficient de plusieurs droits les uns par rapport aux autres comme s’adresser et se rendre le salut, répondre à l’invitation, rendre visite au malade, assister aux obsèques, aider l’autre dans les difficultés.

Rappelons que ceux qui partagent la nourriture et plus largement les biens nécessaires de la vie sont d’autant plus croyants puisque le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Par Dieu il n’est pas croyant celui qui dormira rassasié et son voisin affamé ». L’hégire du prophète en est le parfait exemple. En effet, le Prophète, paix et salut sur lui, avait établi au début des liens de fraternité entre les émigrés mecquois (Mouhajirin) et les musulmans médinois (Ansar). En agissant ainsi il favorisa des actes de dévouement, d’amour et de sacrifice remarquables : « La nourriture d’une personne suffit pour deux ». Ceci en cohésion totale avec le commandement de l’entraide dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété dicté par Allah: « Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété » (s.5 v. 2).

L’aide humanitaire : Elle représente la mise en pratique du verset : « Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » . Le Coran illustre cette fraternité humanitaire à travers l’histoire de Zul Qarnayn : « Ils dirent : « Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pouvons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? » Il dit : « Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux que vos dons. Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. » » (s.18 v.94-96).

 

L’aide financière : Parmi les raisons de la prescription de la zakat, troisième pilier de l’islam, il figure l’entraide envers les nécessiteux. La zakat, œuvre d'utilité public, favorise ainsi une véritable solidarité sociale. En dehors de la zakat, on compte aussi des actes méritoires tel qu’aider son prochain avec une aumône. Le Prophète, paix et salut sur lui, a affirmé : « Celui qui s’efforce de rendre service à son frère quand il est dans le besoin, Allah est là pour lui rendre service ». Pour ainsi dire, celui qui fait du bien oeuvre pour lui-même puisque ce bien retourne toujours vers lui : « Quiconque fait à Dieu un prêt sincère, Dieu le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense » (s.57 v.11) .

 

L’aide morale : Le prophète, paix et salut sur lui, dit : « Quiconque soulage un croyant d’une des situations affligeantes de ce monde, Allah le soulagera de l’une des situations affligeantes le Jour de la Résurrection. Quiconque rend les choses faciles à quelqu’une en difficulté, Allah lui rend les choses faciles dans ce monde et dans l’autre. Quiconque couvre un musulman, Allah le couvre dans ce bas-monde et dans l’autre. Allah aide son serviteur tant que celui-ci aide son frère » (Muslim).Ce hadith constitue une motivation idéale à la fraternité. Une fraternité qui se traduit par une assistance morale envers celui qu’un malheur frappe comme le fit Ibn Abbas lors d’une retraite spirituelle dans la mosquée. En effet, Il aperçut un homme triste et le questionna. L’homme lui révéla qu’il avait une dette envers quelqu’un, mais il ne pouvait pas le rembourser. Ibn Abbas lui proposa alors de se rendre chez cette personne en sortant de la mosquée. L’homme dit alors : « Mais n’es-tu pas en retraite spirituelle ! ». Ibn Abbas répondit avec les larmes aux yeux : « J’ai entendu le prophète dire : Pour celui qui se déplace pour aider un frère dans le besoin et résoudre son problème, la récompense sera meilleure qu’une retraite spirituelle de dix années ».

En somme, la finalité de la fraternité est l’amour de l’autre en sachant qu’aimer son prochain revient à aimer Allah. A ce sujet, un homme était parti rendre visite à un frère dans un village. Sur le chemin Allah envoya un ange, sous forme humaine, à cet homme. L'ange lui demanda où se rendait-il, l’homme lui dit qu’il rendait visite à un frère dans ce village. L’ange lui demanda: « Y vas-tu pour lui demander un service ? ». L’homme dit : « Je vais le voir car je l’aime en Allah ». L’ange lui dit : «« Alors, je t'informe que je suis un ange d’Allah, et je t’annonce qu’Allah t’aime comme tu as aimé ton frère ». (Muslim)

Chères lectrices, chers lecteurs, il est temps de comprendre que la fraternité est essentielle dans cette vie aussi bien dans le domaine de la moralité que du relationnel sans quoi nous ne pouvons prétendre à un islam de croyance et d’humanisme. Par ailleurs, nous devons éduquer nos âmes pour œuvrer dans le bien en portant de l’intérêt à son prochain et ceci quelque soit sa situation. Pensons à ouvrir nos cœurs et à offrir notre amour pour Dieu. Gardons à l’esprit que le croyant ne goûtera à la foi que lorsqu’ «« il aimera pour son frère ce qu’il aime pour lui ».

 

Source:inschaallah.com

Le comportement du musulman dans la rue

Dans un hadith hassan rapporté par at-tabaranî, le Prophète dit :

« Celui qui nuit à un musulman dans son chemin, leur malédiction (des musulmans), lui est applicable »

Quand on regarde la situation actuelle, on voit un grand laisser-aller de la part des musulmans quant à leur comportement dans la rue. Parmi les erreurs que l’on voit, on constate par exemple, les attroupements de jeunes dans beaucoup de coins de rue et qui embêtent leur monde, soit par le bruit qu’ils font jusqu’à des heures tardives ou même la journée, ils importunent les passants, ils jouent au foot n’importe où, en plein milieu de la rue, risquant de heurter les voitures ou de briser des vitres.

D’autres sont en train de fumer leurs cigarettes ou leurs joints à tous les coins de rue et donnent un mauvais exemple aux gens et surtout aux petits. D’autres encore sont dans les rues pour voler ou agresser les gens et j’en passe…

Egalement, on constate le phénomène des cortèges de mariage avec ce qui s’en suit comme colonnes de voitures, les klaxons, celles qui s’arrêtent en plein milieu de la route, en double file, causant des grands dérangements.

Egalement le phénomène de la musique. Certains vont mettre le volume « à fond » dans leur voiture la nuit pour bien réveiller tout le monde alors qu’il y a des gens qui doivent aller travailler assez tôt, il y en a qui ont des bébés, etc.…

D’autres jettent leurs ordures n’importe où, n’importe comment, des mégots de cigarettes ou bien, ils sont en train de manger dans la rue et jettent les emballages, les canettes à tout bout de champs.

D’autres encore qui se réservent une place de parking de manière définitive, à chaque fois qu’ils sortent de chez eux, ils installent une caisse ou une chaise.

D’autres encore parmi nos frères, lorsqu’ils sortent de la mosquée, s’attardent pendant une demi-heure ou quarante minutes ou moins ou plus devant la mosquée. Et cela est une chose à éviter.

On remarque que ces faits sont dus soit à l’ignorance des gens et du musulman par rapport à ces bienséances, soit à de la négligence et à un laisser-aller. Et certains croient que cela n’est pas important, que c’est insignifiant, que ça n’a rien à voir avec l’Islam, que l’Islam n’a pas de jugement par rapport à ces choses-là.

On va voir que c’est tout le contraire et que cette conception est tout à fait erronée.

Nous allons citer certains ahadiths insha allâh dans lesquels le Prophète nous met en garde sur le fait de s'asseoir, de rester dans les chemins, sur la voie publique.

Dans le premier hadith (rapporté par al-bokhari et Muslim), le Prophète dit :

« Ne vous asseyez pas sur la voie publique, les chemins, les routes ». Et les Compagnons ont dit : « Ô Messager d’Allâh nous n’avons pas le choix ». Et le Prophète dit : « Si vous n’avez pas d’autre possibilité que de vous asseoir sur le chemin alors donnez à la route son droit »

C’est en partant de ce hadith que l’on va rassembler toutes les bienséances, les comportements dont doit se doter le musulman concernant les droits de la route.

Dans ce même hadith, les compagnons ont posé la question :

« Quel est le droit de la route ô Messager d’Allâh ? » Et le Prophète dit : « Baissez le regard, ne portez pas nuisances aux autres, rendez la salutation, ordonnez le bien et condamnez le blâmable ». Dans cette version rapportée par Al-Bokhari et Muslim on retrouve cinq bienséances sur les droits de la route.

Dans un autre hadith rapporté par Abû Talha qui dit : Nous étions assis devant les demeures et le Prophète est venu et nous a dit : « Qu’avez-vous à vous asseoir dans les endroits publics et sur la route ? Evitez les assemblées sur les routes. » Ils ont dit : « Nous sommes réunis sans faire de mal, nous sommes assis ensemble pour discuter entre nous. » Et le Prophètea dit : « S’il n’y a pas d’autres possibilités, donnez le droit à la rue : baisser le regard, répondre à la salutation et la belle parole » (rapporté par Muslim)

Lorsque l’on rassemble tous les ahadiths dans leurs différentes versions concernant les droits de la route, on peut encore dénombrer les bienséances suivantes :

dire « Yarhamok allâh » à celui qui éternue et qui dit "Al-Hamdulillâh".
guider le voyageur qui ne trouve pas le chemin
porter assistance à celui qui subit une injustice et celui qui est désespéré
aider la personne à porter des charges ou autre, des objets
montrer son chemin à l’aveugle
le rappel d'Allâh de manière abondante.
Al-hafidh ibnu hajar , dit que cette injonction du Prophète de ne pas s’asseoir sur les chemins a été faite pour les raisons suivantes : par exemple pour ne pas apercevoir les femmes ou ce qui peut amener une tentation. De même, il y a des droits de musulmans dont il ne pourra peut-être pas s’acquitter.

Nous allons insha allâh passer toutes ces bienséances en revue une par une.

1) Baisser le regard

C’est devenu à notre époque quelque chose de difficile car parmi les signes de la fin des temps, il y a ces femmes habillées et dévêtues à la fois, qui sont beaucoup plus nombreuses qu’auparavant et c’est devenu une épreuve pour beaucoup de gens le fait de baisser le regard. Cela est donc dû à la manière de se vêtir de beaucoup de femmes et hélas de beaucoup de nos soeurs musulmanes également.

Et Allâh dit :

« Et dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leurs sexes,

Al –hafidh ibnu kathir dit : « Ceci est un ordre d’Allâh à Ses serviteurs, de baisser, de dévier le regard par rapport à ce qui leur a été interdit de regarder et de ne regarder que ce qui est permis de regarder. Et si leurs regards devaient malgré tout tomber sur ce qui est interdit, qu’ils dévient leurs regards le plus rapidement possible »

Al imam al-qourtoubî, dit : " Le regard est la principale voie vers le coeur et c’est une voie très dangereuse et baisser le regard est obligatoire par rapport à tout ce qui est interdit et tout ce qui peut constituer une tentation."

Et le Prophète a dit : « Il a été prescrit pour le fils d’Adam sa part de fornication à laquelle il ne peut pas échapper ... et la fornication de l’œil, c’est le regard. »

Pourquoi la fornication de l’oeil ? Parce que cela est une introduction qui mène à la fornication avec le corps.

Et le Prophète a également mis en garde de faire suivre le premier regard du second, car si le premier n’est pas pris en compte, l’homme est tenu responsable du second.

Dans un hadith hassan rapporté par l’Imam Ahmad,le Prophètefait une recommandation à Ali:

« Ne fais pas suivre le regard d’un autre regard, car le premier est pour toi mais pas le second.

Dans un autre hadith, un Compagnon a interrogé le Prophètesur le regard inopiné et il a dit qu’il lui avait ordonné de détourner son regard et dans une autre version il lui a dit : « Baisse ton regard » (Rapporté par Muslim)

Dans le Verset du Coran : « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. » (sourate 24 ; verset 30)

Le terme « min » dans la langue arabe peut avoir plusieurs significations et dans ce cadre-ci, les Savants ont concluent qu’il s’agissait d’ « une partie ». Il y a donc des exceptions ou le musulman peut regarder une femme : par exemple lorsqu’il veut se marier, il a le droit de regarder la femme avec laquelle il désire se marier.

Et l’on tire cela d’un hadith rapporté par Abou hureira où un homme est venu voir le Prophète et lui a dit : « Je veux me marier avec une des femmes des Ansars (médinois). » Et le Prophète lui a demandé : « Est-ce que tu l’as regardée ? ». Il a dit : « Non, je ne l’ai pas fait ». Le Prophète lui a dit « va et regarde-là car il y a dans les yeux des Ansars quelque chose de particulier. »

Et il y a plusieurs autres ahadiths qui montrent la permission de regarder la femme avec qui l’on veut se marier.

Egalement en cas de force majeure, par exemple pour sauver une femme de la noyade ou un incendie ou pour une opération urgente où il n’y a pas de médecins femme ou autre cas, il est permis de la regarder.

L’interdiction de regarder le sexe opposé s’applique également aux femmes et Allâh dit : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté… » ( sourate 24 ; verset 31)

Ibn ul-qayyim al-jawzia a dénombré tous les bienfaits que l’on tire du fait de baisser le regard. (voir ici )

2) S’abstenir de nuire aux gens dans la rue

Par rapport aux passants c’est de ne pas se mettre là où cela pourrait les gêner, de ne pas laisser d’obstacle qui pourrait les gêner ou, comme le font certains, s’asseoir sur le pas de leur porte ou carrément s’asseoir sur leur voiture ou dans les halls d’immeuble. Tout cela porte nuisance aux gens dans l’espace public.

Ne pas jeter ses restes de nourriture dans la rue, ou bien des détritus.

Les ahadiths allant dans ce sens sont très nombreux et également le hadith qui cite la grande récompense pour le musulman qui ôte quelque chose de gênant du passage des gens.

Le Prophète a dit que la Foi est constituée de 70 et quelques branches et la plus basse de ces branches est le fait d’ôter tout ce qui obstrue le passage des gens.

Dans un autre hadith, le Prophète dit : « Alors qu’un homme marchait sur une route, il a trouvé une branche épineuse qui était sur ce chemin, il l’a mise sur le côté et Allâh l’a remercié pour cela et Il l’a pardonné. » (Rapporté par Al-bokhari et Muslim)

Ne pas uriner sur les murs. Le Prophète a dit : « Prenez garde aux deux choses qui attirent la malédiction des musulmans et des gens.» On lui demanda quelles sont ces deux choses et il répondit : « Celui qui fait ses besoins sur le chemin des gens ou dans les endroits ombragés (où les gens peuvent se réfugier de la chaleur) » (Rapporté par Muslim)

Il y a une chose qui semble être surtout une caractéristique des gens du Maghreb et qui est le fait de ramasser les morceaux de pain et ils se basent sur un hadith que certains gens de science ont rendu authentique et qui dit : « Faites honneur au pain. » Et donc, lorsque les gens voient du pain, ils ont l’habitude de le mettre sur un endroit élevé. Ce n'est pas un mal mais il ne faut pas que cela provoque une nuisance aux gens en le mettant par exemple sur un rebord de fenêtre. Car ce rebord de fenêtre ne vous appartient pas.

3) Rendre la salutation

L’imam An-nawawi, a dit : « Il faut au moins lorsque l’on prononce cette parole élever la voix de manière à ce que le musulman l’entende et puisse lui répondre. Et s’il ne se fait pas entendre, il n’aura pas concrétisé le « Salam » et il n’est pas obligatoire de lui répondre. »

Il y a, une exception pour celui qui rentre dans une pièce où il y a des gens qui dorment et d’autres sont réveillés. A ce moment-là, la sounnah comme il est dit dans un hadith rapporté par At-tirmidhi : Le prophètevenait la nuit et lorsqu’il saluait, il saluait d’une salutation qui ne réveillait pas ceux qui dormaient mais qui était entendue de ceux qui étaient éveillés. » Il faut donc modérer sa voix.

L’imam an-nawawi dit encore : « Il est détestable lorsque l’on rencontre un groupe de gens de spécifier certains avec le Salam car le Salam est légiférer pour amener l’entente, la fraternité, l’amour entre les musulmans. »

Ce que font certains c’est que lorsqu’il y a tout un groupe de gens, la personne ne salue qu’un seul ou bien il précise le prénom de tel ou tel en saluant et il ignore le reste du groupe. Cela peut amener du ressentiment chez les autres. C’est une erreur et il faut généraliser le Salam à tout le groupe.

Parmi les ahadiths qui ont stipulé les mérites de donner le « Salam », il y a celui de Al-bokhari dans lequel Abdullâh ibnu amr dit qu’un homme est venu trouver le Prophèteet lui a demandé quel était le meilleur islam. Le Prophète a dit : « C’est de nourrir les pauvres, de dire le « Salam » à ceux que tu connais et à ceux que tu ne connais pas »

As-Salam est aussi un des noms de Allâh et le fait de propager le salam constitue un « dikhr ». Et le Prophètedit à ce propos : « Le Salam est un nom parmi les noms d’Allâh, propagez-le entre vous. » Et dans une autre version il dit : « c’est un nom parmi les noms d’Allâh qui a été mis sur Terre, propagez-le entre vous » Dans un autre hadith, le Prophètenous a montré la manière d’amener et d’instituer l’amour et l’entente entre les musulmans en disant : « Vous n’entrerez pas au Paradis jusqu’à ce que vous croyez et vous ne croirez pas jusqu’à ce que vous vous aimiez entre vous. Ne vous indiquerais-je pas un moyen qui si vous le mettez en application vous vous aimerez ? Le fait de propager le Salam entre vous. »

Et parmi le sens du mot « salam » lorsque l’on dit « assalamu alaykum », les Savants ont plusieurs paroles, Al-Qadi 3iyyad a dit que c’est un nom parmi les Noms d’Allâh et c’est comme si l’on disait : « que la protection d'Allâh soit sur toi. ». Certains ont dit que cela signifie si on le dit à des gens qui désobéissent que Allâh sait ce que tu fais et vois ce que tu fais. D’autres ont dit que sa signification c’est : la sécurité, la quiétude. Lorsque le musulman dit « assalamu alaykum » à son prochain, il lui déclare qu’il est à l’abri de toute nuisance de sa part et qu’il n’a aucune crainte à avoir par rapport à lui.

Il est détestable de saluer avec un signe de la tête, du doigt ou de la main, à l’exception du cas de celui qui est loin et qui ne peut pas se faire entendre. A ce moment-là, il fait un signe de la tête ou de la main tout en prononçant le salam.

Dans un hadith rapporté par al-bokhari, le Prophètea dit : « Il n’est pas permis à un musulman de rompre les relations avec son frère plus de trois jours et le meilleur des deux est celui qui renoue les relations et pour renouer les relations il suffit de dire « As-salamu alaykum ». Dans un autre hadith, le Prophète dit : « Les deux personnes qui se rencontrent celui des deux qui précède l’autre avec le Salam c’est lui le meilleur. » Il dit également dans un autre hadith : « La personne la plus proche d’Allâh, c’est celle qui dit le Salam en premier »

Le Prophètea dit aussi : « Lorsque la personne passe devant un groupe et les salue et qu’ils lui rendent ce salut, c’est lui qui a un degré en mérite en plus car il leur a rappelé le salam. Et si ces personnes ne lui répondent pas, des gens meilleurs qu’eux vont répondre à cette personne, ce sont les anges ».Il ne faut donc pas se mettre en colère lorsque des gens ne nous répondent pas car nous avons notre récompense malgré tout.

Egalement il a été dit par le Prophèteque parmi les Signes de l’Heure, la personne salue uniquement les gens qu'elle connaît. Quelle est la règle, le jugement dans le fait de dire as-salam en premier : Al hafidh ibnu hajar dit qu’il n’y a pas de divergence quant au fait de dire que prononcer le Salam en premier est recommandé, ce n’est pas obligatoire. C'est-à-dire que si la personne n’a pas salué en premier elle n’a pas un péché mais celle qui le dit en premier a une grande récompense. Le fait de répondre au Salam est obligatoire, et si la personne ne le fait pas, elle est en état de péché, sauf si le Salam est adressé à un groupe et que l’un d’entre eux répond alors cela suffit et il a évité le péché pour les autres. Cette réponse est obligatoire par rapport au Verset où Allâh dit : « … répondez de manière meilleure ou répondez au moins à la salutation »

On dit aussi qu’il est recommandé d’ajouter au Salam qui a été dit : « …wa rahmatullâh wa barakatuhu »

Une erreur fréquente consiste à ne pas rendre le salut en entier. Dans un hadith, une personne a dit : « assalamu alaykum » et le Prophètea dit : « 10 », puis un autre est venu et a dit : « assalamu alaykum wa rahmatullâh », et le Prophète a dit : « 20 », une troisième est venu et a dit : « assalamu alaykum wa rahmatullâh wa barakatuhu » (que la Paix d'Allah Sa Miséricorde et Ses Bénédictions vous accompagne) et le Prophètea dit : « 30 ». Il s’agit du nombre de hassanat, de récompenses qu’ils ont acquis chacun. Il y a donc parfois des gens qui viennent et qui disent à leurs frères : « assalamu alaykum wa rahmatullâh wa barakatuhu » et l’autre répond : « wa alaykum as-salam ». Cela est une erreur car il va à l’encontre du Verset du Coran cité. C’est une erreur qui vient de l’insouciance ou du laisser-aller, et il faut y faire attention.

Parmi les bienséances que nous a enseigné l’Islam c’est lorsque le musulman veut pénétrer dans une demeure, il faut demander l’autorisation en disant d’abord « as-salam ». Et également avant de parler à quelqu’un, il convient de commencer pas le « Salam ».

Le petit nombre doit commencer à saluer le grand nombre : celui qui est seul doit saluer le premier ceux qui sont deux et ceux qui sont deux doivent saluer ceux qui sont plus nombreux et ainsi de suite. De même, le plus jeune commence à saluer le plus âgé. Celui qui est debout salue celui qui est assis. Et tout cela a été rapporté dans un hadith rapporté par al-boukhari et muslim, où le Prophète dit : « Le plus jeune salue le plus âgé, le piéton salue celui qui est assis et le plus petit nombre salue le plus grand nombre ». Egalement, celui qui est véhiculé dit le Salam à celui qui est à pied, celui qui marche le dit à celui qui est en position fixe et si deux personnes sont dans une situation identique, alors la meilleure est celle qui dit le Salam en premier.

Celui qui prie rend le Salam en tournant le dos de la main vers le haut, vers son visage, cela a été relaté dans plusieurs ahadiths.

Il ne faut pas négliger le Salam par rapport aux enfants, le Prophètesaluait les enfants.

Il est permis aux hommes de saluer les femmes et vice et versa mais sans tentations.

Il ne convient pas de saluer en premier un non musulman avec le Salam. Mais si un besoin se fait sentir, il n’y a pas de mal à leur dire d’autres formules de politesse. La formule « As-Salamu alaykum » est spécifique aux musulmans. Si l'on se trouve devant un groupe où il y a un mélange de musulmans et de non musulmans, on dit le Salam en visant les musulmans et c’est cela la Sunnah. Le Prophèteest passé près d’un groupe où il y avait des mélanges de polythéistes et de musulmans et il a dit « As-Salamu alaykum » en visant les musulmans.

Lorsque quelqu’un est en train de commettre une désobéissance, par exemple lorsque vous passez devant quelqu'un en train de boire de l'alcool ou autre, sur ce moment là, il ne faut pas le saluer pour montrer que l’on est en désaccord avec ce qu’il fait. Si on lui dit, c’est comme si on l’honorait alors qu’il est en train de désobéir à Allâh de manière claire et évidente au su et vu de tout le monde. Il ne faut pas le saluer jusqu’à ce qu’il abandonne sa désobéissance.

Lorsque l’on se sépare, il faut dire le Salam. Dans un hadith rapporté par l’imam Ahmad , le Prophètedit : « Lorsque celui qui est avec les gens veut se lever qu’il dise assalamu alaykum, car la première n’est pas plus obligatoire que la seconde. » Cela signifie que le fait de dire as-salam en arrivant n’est pas plus important que de le dire en partant. La seconde est tout autant indiquée que la première.

Quelles sont les situations où il est détestable de dire le Salam ou de le rendre ?

Par exemple, lorsque la personne est en train de faire ses besoins il est conseillé de répondre après avoir terminé.

4) Ordonner le bien et condamner le blâmable

Ce sujet nécessiterait une conférence à lui seul et d’ailleurs la conférence a eu lieu. J’invite donc les frères et sœurs à s'y reporter. (note de sajidine : voir ce lien en cliquant ici )

5) La bonne parole

El-Qadi 3iyyad a dit : "c’est une exhortation pour le musulman à bien se comporter avec les croyants et avec celui qui se trouve dans la rue car il se peut que les gens lui adressent la parole et lui posent des questions. Et, il doit leur répondre de la meilleure des manières et non pas de manière exaspérée et de manière dure."

De nombreux ahadiths exhortent à la bonne parole et Allâh a ordonné à Ses Serviteurs de ne parler que de la meilleure des manières car Shaytan peut utiliser l’arme de la parole pour semer la discorde et le ressentiment entre les gens. En effet Allâh dit : « Et dis à Mes serviteurs de n’utiliser que les meilleures des paroles, Shaytan sème la discorde entre eux. Certes Shaytan est pour l’homme un ennemi déclaré »

Dans de nombreux ahadiths, le Prophètenous a conseillé de ne dire que de bonnes paroles : « Il y a au Paradis des pièces dont l’extérieur se voit de l’intérieur et dont l’intérieur se voit de l’extérieur qu’Allâh a spécialement préparé pour les gens qui ont une parole douce et gentille ».

6) Faire l’invocation en faveur de celui qui éternue

La formule à utiliser c’est « yarhamokallâh » - (qu’Allâh te fasse miséricorde) lorsque la personne qui éternue dit « al-hamdulillâh » (louange à Allah). Dans un hadith rapporté par al-boukhari, le Prophètedit : « Certes Allâh aime l'éternuement et Il déteste le bâillement. Donc, si l’un d’entre vous éternue et qu’il loue Allâh , il convient à chaque musulman qui l’a entendu de dire : « yarhamokallâh » (qu’Allâh te fasse miséricorde). »

Dans un second hadith, le Prophètedit : « Si l’un d’entre vous éternue, qu’il dise « al-hamdulillâh » et que celui qui est présent dise « yarhamokallâh » et que le premier réponde « yahdikum Allâh wa yuslih balakum » (qu’Allâh vous guide et arrange vos affaire). »

Il y a une condition pour que l’on puisse faire cette invocation en faveur de celui qui éternue, c’est qu’il dise « al-hamdulillâh ». Certains font l’erreur de dire l’invocation alors que celui qui a éternué n’a pas dit « al-hamdulillâh ». Il ne faut pas le faire mais par contre, il faut lui enseigner cela. Il ne faut pas le dire non plus au mécréant mais on peut lui dire « yahdikum Allâh wa yuslih balakum »

Il y avait des Juifs qui venaient à l'époque chez le Prophèteet ils éternuaient dans l’espoir que le Prophète leur dise « yarhamokum allâh » et le Prophète leur disait : « yahdikum Allâh wa yuslih balakum »

Pour celui qui éternue plus de trois fois de suite, à la quatrième, c’est qu’il est enrhumé et à ce moment là, il est conseillé d’invoquer en sa faveur pour qu’Allâh le guérisse.

Il ne faut pas dire cette invocation (ainsi que le Salam), pendant la khutba de l’imam. Il faut se taire et le dire à la fin de la khutba car le fait d’écouter l’Imam est obligatoire.

Egalement, pour celui qui est dans les toilettes il faut attendre qu’il sorte et lui-même doit attendre d’être sorti pour louer Allâh.

On ne le dira pas non plus à celui qui est en prière, lui, peut dire al-hamdulillâh s’il éternue mais les autres ne doivent pas lui dire yarhamokallâh.

Il y a des ahadiths authentiques dans lesquels la formule suivante a été donnée : « al-hamdulillâh ‘ala kulli hal » (Louanges à Allâh dans toute situation) et aussi « al-hamdulillâh rabbi al-‘alamine»

Parmi les comportements qu’il convient d’observer pour celui qui éternue, c’est d’étouffer le plus possible l'éternuement et d’élever sa voix pour dire « al-hamdulillâh ». Il doit couvrir son visage ou du moins son nez et sa bouche et ne pas tourner sa tête à gauche ou à droite pour éternuer. Dans un hadith rapporté par Abu Dawoud et at-tirmidhi , il est dit que lorsque le Prophète éternuait, il mettait sa main sur sa bouche et il étouffait l’éternuement.

Parmi les formules qui existent pour répondre à celui qui dit yarhamokallâh il y a celle qui est la plus répandue :

« yahdikum Allâh wa yuslih balakum » et ibnu Omar disait : « yarhamouna Allâh wa yakum wa yaghfiroullâhu lanâ wa lakum »

7) Aider la personne à porter des choses

Il convient au musulman de venir à l’aide de celui qui a besoin de porter quelque chose.

Le Prophètedans un hadith rapporté par al-bokhari , dit que le fait d’aider une personne à monter sur sa monture est une sadaqah et dans la deuxième partie de hadith de l’aider à charger ses biens cela aussi constitue une sadaqah. Dans un autre hadith, le Prophètedit que porter pour quelqu’un de faible est une sadaqah.

Ceci rentre dans le fait d’alléger les souffrances et les peines des musulmans, le fait de s’occuper de ses besoins et le fait de l’aider dans le bien.

Le Prophètea dit que celui qui allège à un croyant un malheur ou une douleur ou une épreuve parmi les épreuves de ce bas monde, Allâh lui allège une épreuve parmi les épreuves du Jour du Jugement Dernier.

Dans le même hadith à la fin, le Prophètedit : « Allâh aide Son serviteur tant que le serviteur aide son frère. (Rapporté par Muslim)

Dans un autre hadith, le Prophètea dit : « Celui qui s’empresse à aider son frère dans ses besoins, Allâh s'occupe de ses besoins et celui qui allège une souffrance, une douleur, une difficulté du musulman, Allâh lui allège une difficulté parmi les difficultés du Jour de la Résurrection »

Par contre, il faut faire attention à ne pas aider à porter quelque chose d’interdit.

8) Porter assistance à celui qui subit une oppression, une injustice

Le Prophètea dit : « Prêtez assistance à celui qui subit une injustice »

Cela suppose de l’aider à récupérer une chose qui lui a été prise injustement ou de l’aider à repousser une oppression. Le Prophète dit également : « Porte assistance à ton frère, qu’il soit injuste ou qu’il subisse une injustice. S’il est injuste, empêche-le de faire le mal et si c’est lui qui subit l’injustice viens-lui en aide. »

Dans un autre hadith, le Prophètedit : « Le musulman est le frère du musulman, il ne lui fait pas subir d'injustice, il ne l'abandonne pas lorsqu’il doit lui porter assistance »

Malheureusement, on voit que certains se réjouissent lorsqu’ils voient leur frère se faire agresser ou insulter ou humilier et c’est même un spectacle pour eux que de contempler cela. Et pire il y en a qui aide le coupable à faire son délit !

Si les gens abandonnent cela, le Prophètedit : « Si les gens voient l’oppresseur et ne l’empêchent pas de faire son injustice, Allâh va tous les toucher par un châtiment. »

Cela fait partie de l’action d’ordonner le bien et de condamner le blâmable et il y a bien sûr des critères à respecter.

9) Montrer le chemin au voyageur

Le Prophètea dit : « Le fait d’aider un voyageur dans une terre qu’il ne connaît pas est une aumône » .

Bien sûr il ne faut pas que cela soit dans l’interdit. (Boîte de nuit, bar…)

10) Aider celui qui est désespéré

Par exemple l’enfant qui s’est perdu ou les parents qui ne trouvent plus leurs enfants.

Le Prophètea dit de venir en aide à celui qui est désespéré.

11) Guider l’aveugle

Cela fait partie aussi des aumônes, le Prophètea dit qu’il faut guider l’aveugle et faire comprendre au sourd et au muet jusqu’à ce qu’il comprenne.

12) Le rappel d’Allâh en abondance

Le Prophète se rappelait Allâh dans toutes les situations et à l’homme qui est venu demander une recommandation il lui a dit : « Que ta langue ne cesse d’être humidifiée par le rappel d’Allâh »

Donc plutôt que de marcher dans la rue à regarder le ciel, les murs, les oiseaux à gauche ou à droite, il vaut mieux que le musulman s’il doit sortir qu’il se remémore Allâh , ou s’il est dans sa voiture, qu’il écoute le Coran ou un cours. Cela sera plus bénéfique que de laisser le temps se perdre sans en tirer aucun bénéfice.

 

http://sajidine.com/au-quotidien/regles-bienseance/comportement-rue.htm

e6un7

 

Allah se comportera avec toi comme tu te comportes avec autrui

la-sira-menu7.jpg

On trouve dans le hadith d'après le Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui qui dit :

« Allah fera miséricorde à ceux qui sont miséricordieux » 
(rapporté par Boukhâry)

Y a t-il d'autre récompense pour le bien, que le bien ?
Celui qui sera miséricordieux avec les créatures, alors le Créateur le sera avec lui. Le Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui, a dit :

« Le Miséricordieux fait miséricorde à celui qui fait preuve de miséricorde.
Donc, faites miséricorde à toutes créatures sur terre pour que Celui qui est au ciel vous fasse miséricorde» 
(rapporté par boukhâry)

La rétribution correspond à l'action, Allah se comportera avec son serviteur comme lui se comportera avec Ses serviteurs. Donc, comporte-toi avec autrui comme tu voudrais qu'Allah se comporte envers toi Allah dit (traduction rapprochée) :

« ...Mais si vous (les) excusez, passez sur (leurs) fautes et (leur) pardonnez, sachez qu'Allah est Celui qui pardonne et Très Miséricordieux » (Sourate 'La grande perte' verset 14)

Et Il dit (traduction rapprochée) :
« ...Qu'ils pardonnent et excusent. N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne ? » (Sourate 'La lumière' verset 22)

Désire ardemment apaiser les difficultés des gens pour qu'Allah apaise les tiennes.

Le Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui a dit :

«Celui qui apaise la peine d'un musulman, Allah lui apaisera une peine parmi les peines du Jour de la résurrection» (rapporté par Boukhâry).

Il dit encore que la prière et le salut d'Allah soient sur lui :

« Celui qui vient au secours d'un homme en détresse, Allah lui retirera une peine parmi les peines du Jour de la résurrection» 
(rapporté par Ahmad).

Aide les gens dans leurs besoins, Allah te viendra en aide. Le Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui, a dit :

«Allah vient en aide au serviteur tant que ce dernier vient en aide à son frère», «celui qui est s'occupe des besoins de son frère alors Allah sera s'occupera de ses besoins» (rapporté par moslim).

Sois un soulagement pour les nécessiteux, Allah te soulagera.
 
Le Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui a dit :

«Celui qui soulage un nécessiteux, alors Allah le soulagera dans cette vie et dans l'au-delà»
 (rapporté par Moslim),

et il dit encore :

«avant vous, vivait un marchand qui accordait des prêts aux gens et lorsqu'il voyait parmi eux un nécessiteux, il disait à ses employés : pardonnez-lui, peut-être qu'Allah nous pardonnera, et Allah lui pardonna» 
(rapporté par Boukhâry).

Sois doux avec les serviteurs d'Allah, alors tu seras inclus dans l'invocation du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) qui dit :

«Ô Allah ! Celui qui est doux avec ma communauté, sois doux avec lui, et celui qui blesse ma communauté blesse-le» 
(rapporté par Ahmad).

Il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

«Allah est doux, et Il aime la douceur, et Il donne par la douceur ce qu'Il ne donne par la rudess» 
(rapporté par Moslim)

et il dit aussi (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

«Celui qui est privé de douceur est privé de tout bien» 
(rapporté par Moslim).

Dissimule les défauts des gens, Allah dissimulera les tiens. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«celui qui dissimule les défauts d'un musulman, Allah dissimulera les siens dans la vie d'ici-bas et dans l'au-delà» 
(rapporté par Moslim),

et il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

«celui qui dissimule les secrets de son frère musulman, Allah dissimulera les siens le Jour de la résurrection»
(rapporté par Ibnû Mâjah)

Ne tiens pas compte des erreurs de ton frère, Allah ne tiendra pas compte des tiennes.
Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«celui qui ne tient pas compte (des erreurs) d'un musulman, Allah ne tiendra pas compte de ses erreurs» 
(rapporté par Abû dawûd).

Nourris les musulmans, Allah te nourriras. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«Tout croyant qui nourris un croyant affamé, Allah le nourrira des fruits du paradis» (rapporté par Tirmidhî).

Abreuve les musulmans, Allah t'abreuvera. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«Tout croyant qui abreuve un croyant assoiffé, Allah l'abreuvera du nectar cacheté le Jour de la résurrection» (rapporté par Tirmidhî).

Vêtis les musulmans, Allah te vêtira. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«Tout croyant qui vêtit une personne nue, Allah le vêtira d'habits verts du paradis» (rapporté Tirmidhî).

Donc, Allah se comportera envers toi comme tu te comporteras avec autrui.
 
Choisis, donc, pour toi-même la manière avec laquelle tu aimerais qu'Allah se comporte avec toi.
 
Agis de cette manière tu en récolteras la récompense.

Prend garde de ne pas brutaliser les gens car Allah te châtiera.

Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

«Allah châtie ceux qui châtient les gens dans la vie d'ici-bas» (rapporté par Moslim).

Allah dit (traduction rapprochée) :
« Et rappelez-vous, lorsque Nous vous avons délivrés des gens de Pharaon, qui vous infligeaient le pire châtiment » ( Sourate 'la vache' verset 49)

« Et le jour où l'Heure arrivera (il sera dit) : faites entrer les gens de Pharaon au plus dur des châtiments » (Sourate 'Celui qui pardonne' verset 46)

Prends garde d'être dur avec les serviteurs d'Allah sinon te sera atteint l'invocation du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

«Ô Allah ! Celui qui reçoit autorité sur ma communauté puis est dur avec elle, sois dur avec lui, et celui qui reçoit autorité sur ma communauté puis est doux avec elle, sois doux avec lui» (rapporté par Moslim).

Ne fais pas de mal aux musulmans en espionnant sans cesse leurs intimités. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

« celui qui guette sans cesse l'intimité de son frère musulman, Allah guettera la sienne. Celui dont Allah guette son intimité au point de l'humilier au plein cœur de sa demeure » (rapporté par Tirmidhî),

« celui qui dévoile l'intimité de son frère musulman, Allah dévoilera la sienne au point de l'humilier au plein cœur de sa maison » (rapporté par Ibnû Mâjah).

Ne prive pas les musulmans de ta miséricorde car le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

« Celui qui ne fait pas miséricorde envers les gens, Allah Tout-Puissant ne lui fera pas miséricorde » (rapporté par Moslim).

Il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

« Nul n'est privé de miséricorde sauf le misérable » (rapporté par Tirmidhî).

En conclusion, quel que soit ton comportement envers les gens, tu trouveras chez Allah une rétribution équitable.

Ibnû Qayim a dit :

« Allah est généreux, et Il aime celui qui est généreux parmi ses créatures.
Il est savant, et Il aime les savants. Il est capable et il aime le courageux et Il est beau et il aime la beauté.
Il est (qu'Il soit exalté et glorifié) miséricordieux et Il l'aime ceux qui le sont, et Il fait miséricorde à ceux qui sont miséricordieux parmi ses créatures.
Il est celui qui cache (les défauts), et Il aime celui qui ne dévoile pas les défauts de ses serviteurs.
Il est clément, et Il aime celui qui l'est avec ses serviteurs.
Il est celui qui pardonne, et Il aime celui qui pardonne ses serviteurs. Il est infiniment bon, et Il aime celui qui l'est envers ses serviteurs.
Par contre, Il déteste le rude et le brutal au cœur dur et au très mauvais comportement.
Il est doux, et Il aime la douceur.
Il est indulgent, et Il aime l'indulgence.
Il est bienfaisant, et il aime la bienfaisance et les bienfaisants.
Il est juste, et Il aime la justice, et Il accepte les excuses, et Il aime ceux qui acceptent les excuses de ses serviteurs» .

Ainsi, Il rétribue ses serviteurs suivant qu'il ait ou pas ces comportements cités plus haut.

Celui, donc, qui est clément, Il sera clément avec lui, et celui qui pardonne, Il lui pardonnera, et celui qui fait grâce, Il lui fera grâce, et celui qui est honnête, Il se comportera avec lui avec honnêteté, et celui qui est doux avec ses serviteurs, Il le sera envers lui, et celui qui fait miséricorde envers Ses créatures, Il le sera envers lui, et celui qui est bon avec eux, Il le sera avec lui, et celui qui est généreux avec ses créatures, Il le sera avec lui, et celui qui leur est utile, Il le sera pour lui, et celui qui cache (leurs péchés), Il cachera les siens, et celui qui leur pardonne, Il le pardonnera, et celui qui guette l'intimité de ses créatures, Il guettera la sienne, et celui qui divulgue (leurs péchés), Il divulguera les siens et l'humiliera, et celui qui prive Ses créatures de ses biens, Il le privera de Ses biens, et celui qui se dresse contre Allah, Allah se dressera contre lui, et celui qui dupe, Il le dupera, et celui qui berne, Il le bernera.

Ainsi, celui qui appliquera un comportement sur Ses créatures, Allah appliquera sur lui exactement le même comportement dans la vie d'ici-bas et dans l'au-delà. Allah sera envers Sa créature comme elle sera envers autrui.

Ce que tu as fait pour les autres on le fera donc pour toi, et sois comme tu souhaites, Allah sera avec toi tel que tu l'es envers Lui et ses créatures.

Désire ardemment rendre service aux serviteurs d'Allah, et ceci conformément à la parole du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :
 

« Celui qui peut d'entre-vous rendre service à son frère, qu'il le fasse donc » 

(rapporté par Moslim),

et désire être bon envers eux car Allah aime les bienfaisants.

Sois paisible, doux et calme envers eux car le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :

« Sera privé du feu à toute personne paisible, douce, calme et proche des gens » 

(rapporté par Ahmad).

Fais grâce envers les créatures, oublie (leurs méchancetés), excuse leurs et pardonne leurs.

 

Ainsi, il se peut qu'Allah te fasse grâce et te pardonne, Allah ne laisse pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.

Notre dernière invocation est la louange appartient à Allah et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre prophète Muhammad ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

Écrit par Abdelquayoum As-souhaïbâny
copié de sourceislam.com

 

e6un7

Sommes-nous tenus responsables de nos pensées ?

Dans le Coran, Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allâh vous en demandera compte. » [1] D’un autre coté, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : « Allâh a pardonné aux membres de ma communauté leurs mauvaises pensées, tant que ces pensées ne sont pas mises à exécution ni commises. » Ce récit est rapporté par Al-Bukhârî etMuslim. Ce verset est il abrogé ? Finalement, dans quelles circonstances avons-nous à rendre des comptes pour nos pensées ?

Si nous prêtons attention à la réaction des compagnons du Prophète — que Dieu les agrée — quand le verset en question fut révélé, nous réaliserons à quel point Dieu — Exalté soit-Il — est Miséricordieux envers Ses serviteurs.

Selon l’Imâm Ahmad, Abû Hurayrah — que Dieu l’agrée — rapporta que lorsque le verset fut révélé, les Compagnons du Prophète — paix et bénédictions sur lui — furent extrêmement tristes et craignirent d’avoir à rendre compte à Dieu — Exalté soit-Il — de tout ce qui leur traverserait l’esprit. Ils allèrent voir le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, s’agenouillèrent et lui dirent : « Ô Messager de Dieu ! Dieu — Exalté soit-Il — nous a jusqu’à présent prescrit des choses dont nous étions capables, comme la prière, le jeûne, et l’aumône. Mais concernant ce verset, nous craignons de ne pas être capables d’appliquer l’enseignement qu’il exprime. » Le prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Voulez-vous marcher sur les pas des Gens du Livre qui vous ont précédé, quand ils dirent (à leurs prophètes) : “Nous avons entendu mais nous n’en ferons rien.” ? Vous devriez dire plutôt : “Nous avons entendu et nous obéissons. Pardonne-nous, Seigneur, car c’est vers Toi que sera le retour !” »

Sur ce, les Compagnons se soumirent humblement à l’ordre de Dieu transmis dans ce verset. Puis, Dieu — Exalté soit-Il — révéla le verset : « Le Messager croit pleinement à ce que lui a révélé son Seigneur, ainsi que les fidèles. Tous ensemble croient en Allâh, à Ses anges, à Ses Écritures et à Ses Messagers, (en disant :) “Nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers” et ils dirent : “Nous avons entendu et nous avons obéi. Pardonne-nous, Seigneur, car c’est vers toi que tout doit faire retour !” » [2]

Puis, Dieu — Exalté soit-Il — abrogea le verset en question en révélant : « Allâh n’impose point à nulle âme que ce dont elle est capable. Tout bien qu’elle aura accompli jouera en sa faveur, et tout mal qu’elle aura commis jouera contre elle. « Seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur de nos omissions ni de nos erreurs ! Seigneur ! Épargne-nous les terribles épreuves que Tu as fait subir à nos prédécesseurs ! Seigneur ! Ne nous impose pas d’obligations qui soient au-dessus de nos forces ! Accorde-nous Ton pardon, fais-nous remise de nos péchés et fais-nous miséricorde ! Tu es notre Seigneur ! Accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles ! » [3]

Selon les deux Sommes Authentiques d’Al-Bukhârî et Muslim, Abû Hurayrah — que Dieu l’agrée — rapporta :

Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit, « Allâh — Exalté soit-Il — dit (dans un hadith transcendant) : “Chaque fois que Mon serviteur a l’intention de faire une mauvaise action alors, vous les Anges, n’inscrivez rien à moins qu’il mette son intention à exécution ; s’il l’exécute, alors inscrivez lui une mauvaise action. Mais, s’il a l’intention de faire une bonne action et qu’il ne l’a met pas à exécution, alors inscrivez lui une bonne action (dans son registre), et s’il l’exécute, alors inscrivez lui dix bonnes actions.” »

Muslim rapporta également, d’après Abû Hurayrah, que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Allah — Exalté soit-Il — dit (dans un hadith transcendant), « Chaque fois que Mon serviteur a l’intention d’accomplir une bonne action mais ne met pas sa pensée à exécution, elle lui est inscrite comme une bonne action, mais s’il la met à exécution, elle lui est inscrite entre dix et soixante dix bonnes actions. Lorsqu’il a l’intention de commettre une mauvaise action mais ne l’a finalement pas exécutée, rien n’est inscrit dans son registre. Mais s’il la commet, on lui inscrit une mauvaise action. »

De nombreux hadiths furent rapportés à ce sujet. Ceci indique que Dieu — Exalté soit-Il — révéla le verset en question en guise d’épreuve pour tester la confiance et la soumission des Compagnons du Prophète — que Dieu les agrée —, et ils ont prouvé qu’ils étaient à la hauteur de la confiance de Dieu — Exalté soit-Il —. En conséquence, Le Tout-Puissant, de par Sa Miséricorde et Sa Clémence, dissipa leurs inquiétudes et décréta qu’ils n’auront pas à rendre compte de leurs pensées intimes.

Ainsi il n’y a pas de contradiction entre le verset et le hadith en question. Car le verset a été abrogé par le verset qui le suit et dont le contenu est en adéquation avec le sens du hadith.

Réponse de Sheikh Ahmad Kutty

De plus, Sheikh Ahmad Kutty, un maître de conférence et un savant musulman à l’institut islamique de Toronto, Ontario, Canada, développe davantage la notion de la responsabilité de l’individu vis-à-vis de ses pensées disant :

« Nos pensées peuvent être divisées en différentes catégories :

Le dialogue interne incessant et les pensées futiles qui accablent nos esprits et sur lesquelles nous n’avons aucune emprise,

les pensées que nous nourrissons,

les intentions que nous formulons à partir de ces pensées.
Nous ne sommes pas responsables pour la première catégorie, c’est-à-dire les pensées spontanées, car nous n’avons aucune emprise sur elles, à moins que nous ressassions ces pensées et les entretenions dans nos têtes. Nous sommes responsables si nous les ressassons. De même, nous sommes responsables des intentions découlant de nos pensées et que nous formulons délibérément. »

Réponse de Sheikh 'Atiyyah Saqr

Par ailleurs, Sheikh 'Atiyyah Saqr, l’ancien président de la Comission de Fatwâ d’Al-Azhar dit :

« Dieu — Exalté soit-Il — ne demande pas de compte à une personne pour ses pensées sauf dans deux cas :

Premièrement, si une personne est déterminée fermement à mettre en pratique ses pensées. Ceci est clairement explicité dans le hadith du Prophète : « Si deux musulmans croisent leurs épées l’un contre l’autre, alors tous les deux, à savoir le tueur et le tué, iront en enfer. » Je (le narrateur) dis : « Ô Messager d’Allâh, Cela se comprend pour le tueur, mais pourquoi est-ce le cas pour celui qui est tué ? » Il dit : « Celui qui est tué avait le désir de tuer son adversaire. » [4]

Deuxièmement, lorsque l’individu met ses pensées à exécution. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Allâh a pardonné aux membres de ma communauté leurs mauvaises pensées, tant que ces pensées ne sont pas mises à exécution ni commises. » [5]

L’individu est tenu responsable de son intention de commettre une mauvaise action si ce qui l’en empêche c’est son incapacité à l’exécuter ou la crainte des autorités. Mais si ce qui l’en empêche c’est la piété et la crainte de Dieu, alors Dieu ne lui en demandera pas de compte. Au contraire, il gagnera une rétribution pour avoir lutté contre ses mauvais penchants. Ceci dissipe tout semblant de contradiction entre les textes. »

Et Dieu est le plus savant.

P.-S.

Traduit de l’anglais du site islamonline.net.
Notes

[1] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 284.

[2] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 285.

[3] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 286.

[4] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

[5] Hadîth rapporté dans les six recueils authentiques de Hadiths, et expliqué par l’Imâm Ibn Kathîr.

 

http://www.islamophile.org/spip/Sommes-nous-tenus-responsables-de.html

 

 

e6un7

 
 
 
 

Le musulman idéal

Ayf5nx9ld0i5dfef8v1d

Son attitude envers Dieu

Un des traits les plus distinctifs du musulman est sa foi profonde en Dieu et sa conviction absolue que peu importe ce qui lui arrive, dans sa vie, cela n’arrive que par la volonté et le décret de Dieu.  Le musulman est étroitement lié à Dieu, L’évoque fréquemment en sa pensée, place toute sa confiance en Lui et Lui obéit du mieux qu’il le peut.

Sa foi est pure et n’est pas entachée d’ignorance, de superstitions ou d’illusions.  Sa croyance et son adoration sont basées sur les enseignements du Coran et de la sounnah (hadiths).  Il sent qu’il a constamment besoin de l’aide et du soutien de Dieu.  Et il sait qu’il n’a d’autre choix que de se soumettre à Dieu, L’adorer, s’efforcer de suivre la bonne voie et accomplir de bonnes actions.  Ce mode de pensée le pousse à un mode de vie plus vertueux, tant en public qu’en privé.

Le musulman reconnaît également les signes du pouvoir illimité de Dieu, dans l’univers, ce qui ne fait qu’accroître sa foi.  Dieu dit, dans le Coran :

 « Certes, dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour les gens doués d’intelligence qui invoquent Dieu debout, assis ou allongés sur le côté, et méditent sur la création des cieux et de la terre (en disant) : « Seigneur!  Tu n’as pas créé tout cela en vain.  Gloire à Toi!  Garde-nous du châtiment du Feu. » (Coran 3:190-191)

Son attitude envers lui-même: son esprit, son corps, son âme

Le musulman porte attention aux besoins de son corps; il en prend soin, le maintient en santé et en forme du mieux qu’il le peut.  Il demeure actif et ne mange pas de façon excessive; il mange suffisamment pour se maintenir en santé et pour garder un bon niveau d’énergie, car il comprend qu’un croyant fort et en santé est meilleur, aux yeux de Dieu, qu’un croyant faible et en mauvaise santé (par sa propre faute).  Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit : « Un croyant fort est plus aimé de Dieu qu’un croyant faible.  Et chez les deux se trouvent des vertus. »

Dans le Coran, Dieu dit :

 « Et mangez et buvez en évitant de commettre des excès.  Certes, Dieu n’aime point ceux qui commettent des excès. » (Coran 7:31)

Il porte aussi une attention particulière à son hygiène personnelle, car le Prophète a lourdement insisté sur ce point.  Son apparence est toujours propre et soignée.  Son hygiène buccale est aussi impeccable, car le Prophète a encouragé ses fidèles à utiliser le siwak (bâtonnet provenant d’un arbuste qui servait autrefois à nettoyer les dents).  Cependant, il fait tout cela en gardant à l’esprit que la modération est toujours préférable, en islam.  Il évite donc les extrêmes et l’exagération, tout comme il évite la négligence.  Dieu dit, dans le Coran :

 « Dis : « Qui a interdit les beaux habits que Dieu a conçus pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes choses dont Il vous a pourvus? »  Dis : « Ils sont destinés à ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. »  Ainsi détaillons-Nous Nos révélations pour les gens qui savent. » (Coran 7:32)

En plus de prendre soin de son corps, le musulman prend soin de son état d’esprit.  Il ne touche jamais aux drogues ni à aucun stimulant du même genre.  Il fait de l’exercice régulièrement pour se maintenir en forme, car il connaît la maxime « un esprit sain dans un corps sain ».  Il s’occupe aussi de son esprit en acquérant un savoir qui lui profitera en cette vie comme dans l’au-delà.  Dieu dit, dans le Coran :

 « Et dis : « Seigneur!  Accrois mes connaissances! » (Coran 20:114)

Le musulman porte autant d’attention à son développement spirituel qu’à son développement physique et intellectuel.  Il le fait de manière équilibrée, sans se concentrer trop sur un aspect au détriment de l’autre.  La vie du musulman tourne autour de son adoration de Dieu, qui se traduit, entre autres, par les cinq prières quotidiennes, le jeûne du Ramadan, etc.

Son attitude envers les gens

Envers ses parents, le musulman est un exemple de sincère obéissance et d’amour.  Il traite ses parents avec bonté et respect, avec une compassion infinie, une grande politesse et une profonde gratitude.  Il reconnaît leur statut et ses devoirs envers eux.  Dieu dit, dans le Coran :

 « Adorez Dieu et ne Lui attribuez aucun associé.  Et traitez avec bonté vos parents et vos proches… » (Coran 4:36)

Avec son épouse, le musulman est l’exemple même de la bonté, de la gentillesse et de la compréhension.  Il comprend la psychologie des femmes et remplit envers son épouse ses devoirs et responsabilités.

Avec ses enfants, il comprend l’énorme responsabilité de les éduquer.  Il porte attention à tout ce qui pourrait influencer, positivement ou négativement, leur développement islamique afin qu’ils deviennent des membres actifs et positifs de la société, de même qu’une source de bienfaits pour leurs parents et leur communauté.

Avec sa famille, il maintient des liens sains et respecte ses devoirs envers elle.  Il comprend le statut élevé accordé aux membres de la famille, en islam, ce qui lui fait garder contact avec eux, peu importe les circonstances.

Avec ses voisins, le musulman est l’exemple du bon traitement et de la considération envers les sentiments des autres.  Il endure sans broncher leurs travers et leurs abus et prend soin de ne pas se rendre lui-même coupable de tels défauts.

La relation du musulman avec ses frères et ses amis est la plus pure de toute, car elle est basée sur leur amour commun de Dieu.  Il est aimable et chaleureux avec eux.  Il leur est loyal et ne les trahit en aucun cas.  Il est sincère et ne les trompe jamais.  Il est tolérant et indulgent.  Il est également généreux et prie Dieu de leur accorder bonheur et bien-être.

Dans ses relations sociales, le musulman possède de bonnes manières, il sait se comporter avec noblesse et met en pratique un comportement encouragé par l’islam, dont certaines caractéristiques sont : ne pas se montrer envieux des autres, remplir ses promesses, se montrer modeste et patient, éviter les calomnies et les obscénités, ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas, éviter de médire et de semer le trouble.

Telles sont les qualités et attitudes que chaque musulman s’efforce de mettre en pratique.  Et une société composée de citoyens possédant de telles caractéristiques ne peut que connaître la paix et le bien-être.

http://www.islamreligion.com/fr/articles/3960/

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site