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organes

Quels sont les organes Vitaux ?

Les organes Yin ont pour fonction de produire les cinq substances vitales du corps humain, de les transformer, de réguler leur flux et de les stocker. Ils sont situés plus en profondeur que les organes Yang

Le coeur .

Le coeur (Xin) gouverne la circulation du sang. Cela signifie que le sang circule de façon harmonieuse lorsque le coeur est sain. Ainsi, il existe un lien étroit entre le coeur, les vaisseaux et le sang. Au coeur revient, de plus, la tâche du stockage du Shen, la conscience humaine. Si le coeur ne remplit pas ses fonctions, les phénomènes suivants peu-vent apparaître : insomnie, rêves violents ou mémoire défaillante. Un déséquilibre du QI du coeur se manifeste sur la langue: une langue pâle dénote une déficience du sang au niveau du coeur, une langue " bleue ", un blocage de celui-ci. La couleur du visage fournit également des informations : un teint rosé et une peau lisse témoignent d'un approvisionnement en sang suffisant de la part du coeur, un visage de couleur bleutée en revanche signale un blocage du sang au niveau du coeur.
Le péricarde
Bien qu'il ne soit pas à distinguer du coeur, le péricarde (Xin-bao) entoure le coeur d'une enveloppe protectrice et assure la défense contre les attaques externes.
Les poumons
Les poumons ( Fei) sont responsables de la respiration qui régule l'ensemble du Qi circulant dans le corps. Ils participent de plus au transport et à la transformation de l'eau dans le corps. La vapeur d'eau contenue dans l'air subit une transformation lors de son déplacement et atteint les reins, les
pores et la peau sous forme de liquide.
Ainsi, les poumons veillent à une bonne hydratation de la peau et régulent la transpiration. Les poumons servent donc a la défense de l'organisme puisqu'ils participent a l'élimination des toxines. Enfin, il existe un lien étroit entre le nez, la gorge, les cordes vocales et les poumons.
La rate
Dans la médecine traditionnelle chinoise, la rate est considérée comme étant l'organe digestif le plus important. La rate ( Pi) joue un rôle prédominant dans le processus de transformation des aliments en Qi et en sang. En effet, les éléments nutritifs nécessaires a la formation de la substance Qi et du sang vont y être prélevés. De plus, la rate propulse l'eau vers le haut du corps et veille a ce que le sang circule dans ses vaisseaux. Une autre fonction de la rate est d'approvisionner les muscles en QI et en sang: leur bon fonctionnement dépend donc de la rate. Il existe de plus une relation étroite entre rate, bouche et lèvres et nous ne sommes capables de distinguer les cinq saveurs que lorsque la rate fonctionne bien.
Le foie
Le flux harmonieux des cinq substances vitales dépend en grande partie d'un QI du foie équilibré. En effet, le foie ( Gan) sert à approvisionner toutes les parties du corps en sub-stances vitales. En cas de déficience de cet organe, l'énergie vitale ne peut plus circuler et le sang devient stagnant. Le foie joue également un rôle dans la digestion car il est responsable de la sécrétion de bile. Une déficience du QI du foie peut également s'avérer nuisible a l'estomac et a la rate. Il contrôle de plus nos émotions : ainsi, une perturbation du psychisme peut avoir des répercutions négatives sur cet organe, car le foie et les émotions se trouvent dans une relation d'interdépendance perpétuelle.
Enfin, le foie est responsable du stockage et de la régulation du sang. Il veille en effet à approvisionner suffisamment le corps en sang lors d'activités physiques. Au repos, le sang retournera vers le foie et y sera stocké. Organe central, le foie est relié aux yeux et aux tendons.


Les reins
Les reins ( Shen) sont le siège du Jing, la substance responsable de la reproduction et de la croissance. Comme tous les organes ont besoin de cette substance, l'ensemble de l'activité vitale se retrouve dans les reins. Le vieillissement dépend donc aussi de l'équilibre du Jing. Ainsi, un vieillissement prématuré ou un vieillissement physique sans développement intellectuel s'explique dans la médecine chinoise par un déséquilibre du jing. Comme il existe un lien étroit d'une part entre la vitalité et la pousse des cheveux et d'autre part entre les oreilles et les reins, il est possible d'expliquer la perte de volume des cheveux et la surdité des personnes âgées par une déficience du jing.
Une autre fonction des reins est de maintenir l'eau en mouvement et de la transformer. Enfin, comme ceux-ci abritent le jing, responsable de la production de la moelle et du maintien en bon état des os, il existe une relation étroite entre les reins, les os et la moelle.


LES SIX ORGANES YANG
Le rôle des organes Yang est d'absorber les éléments nutritifs servant a la formation des substances vitales, de les répartir dans le corps ainsi que de trier les éléments " inutilisables " pour ensuite les rejeter. Les organes Yang entretiennent une relation moins étroite avec les cinq substances vitales que les organes Yin.


L'estomac
La nourriture absorbée est transformée dans l'estomac ou commence la digestion. Puis certains éléments nutritifs seront envoyés vers la rate ou le Qi et le Xue seront formés. D'autres éléments seront conduits vers l'intestin grêle et continueront à être digérés.


L'intestin grêle
Dans l'intestin grêle (Xiao-chang) la nourriture va être à nouveau divisée et sera envoyée vers la rate ou le gros intestin. Une autre partie passera directement de l'intestin grêle aux reins et a la vessie.


Le gros intestin
Le gros intestin ( Da Chang) prélève l'eau des aliments parvenus jusqu'a lui et rejette le reste.


La vésicule biliaire
C'est dans la vésicule biliaire qu'est stockée la bile, cette substance jaune et acide formée par le Qi du foie. En cas de besoin, la vésicule biliaire envoie de la bile vers l'estomac ou elle participera à la digestion. Il existe ainsi une relation d'interdépendance entre le foie et la vésicule biliaire. Un déréglementer du foie atteindrait la vésicule biliaire et inversement.


La vessie
L'urine qui passe des reins a la vessie (Pang-guang) sera ensuite éliminée. Elle est formée à partir des éléments nutritifs partant des poumons, parcourant l'intestin grêle et le gros intestin pour finir dans les reins.
Le triple réchauffeur
Y compris dans la littérature traditionnelle chinoise, on trouve des commentaires divers concernant cet organe qui, selon de nombreux médecins chinois, n'existe que par son nom et est impossible à localiser. Il semble relier tous les organes ayant un rapport avec l'eau, principalement les reins, les poumons, la rate, ainsi que l'intestin grêle et la vessie et pourrait être comparé à notre métabolisme.


LES ENTRAILLES EXCEPTIONNELLES
En plus des six organes Yin et des sept organes Yang, la médecine traditionnelle chinoise reconnaît six entrailles exceptionnelles: le cerveau, les os, la moelle, les vaisseaux, l'utérus et la vésicule biliaire qui appartient en même temps aux organes Yang.

http://www.arte.tv/fr/les-douze-organes-vitaux/220730,CmC=754284.html

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L'Islam et le prélèvement d'organes

 

Traduction/résumé d'un extrait de " L'ISLAM FACE A LA BIOETHIQUE" du Cheikh Abd-al-Qadîm ZALLOÛM

Le prélèvement désigne ici l'opération qui consiste à enlever un ou plusieurs organes à un individu mort ou vivant pour les greffer dans le corps d'un autre.

A) LE CAS DU DONNEUR VIVANT

Il est légalement permis à une personne vivante de donner, de sa propre volonté, un ou plusieurs des ses organes – comme une main ou un rein, par exemple –, en cas de nécessité. En effet, toute personne victime d'un préjudice corporel tel une amputation de la main ou de l'œil est en droit de demander réparation ou d'accorder la grâce. Or, le pardon est une concession du préjudice subi, c'est-à-dire du droit au dédommagement pour l'organe amputé ; l'individu concède ainsi une réparation qui lui revient de droit car elle correspond à une partie de son corps dont il peut disposer dans les limites de la Loi. Le Coran permet d'ailleurs de gracier le coupable sans demander la loi du talion ni le prix du sang : « Il sera usé de bons procédés envers celui auquel l'ayant droit aura fait remise de la peine ; lui-même aura à cœur de dédommager l'ayant droit. Ainsi Dieu, dans Sa miséricorde, s'emploie à atténuer la rigueur de la peine ordonnée en premier lieu1. » On peut donc légitimement faire un don d'organe à quelqu'un qui en a besoin.

Il existe cependant deux restrictions à ce don :

L'organe octroyé ne doit pas être indispensable à la vie (exemples : cœur, foie, poumons, etc.) Un organe vital conduit en effet à la mort du donneur, ce qui représente un suicide. Or, la Loi interdit de mettre fin à ses jours par soi-même ou par personne interposée : « Ne commettez pas le suicide2 ! » « N'attentez pas à la vie de votre prochain, que Dieu a déclarée sacrée, sauf pour juste raison3 ! » « Quiconque se donne la mort par quelque moyen que ce soit aura un châtiment identique en Enfer4. » « Celui qui se suicide sera précipité en Enfer5. »

Même s'ils ne constituent pas des organes vitaux, les testicules ne peuvent être donnés car l'islam l'interdit : « Comme nous partions fréquemment en campagne avec le Prophète (SAAWS) sans nos femmes, nous lui demandâmes l'autorisation de nous castrer, mais il nous le défendit6. » Cette interdiction ne concerne pas seulement le don des deux testicules qui provoque la stérilité du donneur, mais aussi l'octroi d'un seul, même si cela ne l'empêche pas de procréer. En effet, le testicule étant la glande génitale mâle qui produit les spermatozoïdes, la « descendance » du receveur aura le même patrimoine génétique que celui du donneur, c'est-à-dire le vrai père au sens biologique. Il s'ensuit un mélange et une perte de filiation condamnés par l'islam7.

B) LE PRELEVEMENT DES ORGANES APRES LA MORT

Il s'agit d'un cas distinct du précédent et donc soumis à une loi différente. Pour le comprendre, il est indispensable de connaître les prescriptions relatives à l'usage du corps après la mort, à la dignité de la dépouille et au cas de nécessité.

1. L'usage du corps après la mort

Une dépouille n'appartient à personne. Une fois mort, l'individu n'a plus d'emprise ni de droit de regard sur ses biens, son corps ou son conjoint. Ainsi, ne disposant pas de ses organes après sa mort, il ne peut, de son vivant, les donner par testament.

Il est vrai que toute personne est en droit de laisser un testament notifiant un don inférieur ou égal au tiers de sa fortune8. Mais il s'agit là d'une permission spéciale propre aux biens ; elle ne peut en aucun cas inclure un don d'organe à titre posthume. Quant aux héritiers, la Loi les autorise à disposer de l'héritage du défunt, mais pas de son corps. Aussi n'ont-ils pas le droit de donner ses organes. Des tiers comme les médecins ou les autorités peuvent encore moins prétendre à ce droit : il ne leur appartient pas de décider d'un prélèvement d'organe à un mort.

2. La dignité de la dépouille

L'islam ordonne de respecter les morts au même titre que les vivants, et interdit indistinctement toute atteinte à leur dignité : « Briser les os d'un mort est aussi répréhensible que s'il était vivant9. » « Garde-toi de porter préjudice à ce mort10 ! » dit le Prophète (SAAWS) à 'Amrû Ibn Hazm lorsqu'il le vit s'asseoir sur une tombe. « Mieux vaut s'asseoir sur de la braise que sur un tombeau11 ! »

Il apparaît donc clairement que morts et vivants ont droit aux mêmes égards. Aussi ne doit-on pas nuire à un mort dans son corps ou son honneur par amputation, coups, blessures ou insultes. Même si une agression contre un mort n'engage pas la responsabilité de son auteur sur le plan pénal, il n'en demeure pas moins qu'elle constitue une profanation et un péché.

Par ailleurs, l'islam condamne les mutilations : « L'Envoyé de Dieu (SAAWS) a défendu de se livrer au pillage et aux mutilations12. » « Le Prophète (SAAWS) nous envoya dans un détachement de cavalerie en nous faisant cette recommandation : "Partez pour Dieu et dans Sa voie pour combattre les impies, mais gardez-vous bien de mutiler vos adversaires, d'agir en traître ou de tuer des enfants13". » Or, tout prélèvement d'organe à un mort est une mutilation.

Ainsi la Loi interdit absolument les prélèvements d'organes à une personne morte car cela constitue à la fois une mutilation, un préjudice moral et une atteinte à sa dignité.

3. L'état de nécessité

Il s'agit d'une situation de besoin extrême dans laquelle il est légalement permis à une personne risquant de mourir de faim de consommer, pour subsister, des aliments interdits tels le sang, le porc, la bête morte, etc. « Dieu vous interdit la bête morte, le sang, a viande de porc et celle des animaux immolés aux faux dieux. Si, n'étant pas rebelle à Dieu ni transgresseur de Sa Loi, on se trouve, par nécessité, forcé d'en manger, il n'y aura aucun péché à encourir : Dieu est Absoluteur et Miséricordieux14. » D'ailleurs, si dans pareilles circonstances l'individu se laissait mourir de faim sans recourir à cette permission, cela constituerait un suicide, acte répréhensible aux yeux de l'islam15. Mais dans quelle mesure l'état de nécessité peut-il, par analogie, légitimer un prélèvement d'organe à un mort en vue d'une transplantation indispensable pour sauver une vie humaine ?

La règle de l'Analogie n'est applicable que si et seulement si les cas d'application (ici, le prélèvement d'organes) et le principe (l'état de nécessité ainsi défini) ont une cause identique. Or, deux cas de figure sont possibles en matière de greffe : des organes indispensables à la vie du receveur et d'autres dont il peut se passer. S'agissant du premier cas, deux remarques s'imposent : (1) la raison d'être de la greffe – c'est-à-dire la mise hors de danger du transplanté – n'est pas garantie comme l'est le résultat de la consommation d'aliments interdits justifiée par l'état de nécessité. Ainsi par exemple, nombre de transplantations du foie ou du cœur se sont soldées par un échec. Aussi les conditions de la cause même du raisonnement par analogie ne sont-elles pas réunies. (2) Les cas d'application, c'est-à-dire le prélèvement d'organes, ne doivent pas être en opposition avec un texte légal édictant une disposition contraire à celle permise par la cause analogique, et de plus fort poids. Or, le prélèvement d'organes sur les morts est une violation prohibée par plus d'un hadith authentique16. Et les arguments explicites de cette interdiction l'emportent sur un éventuel raisonnement par analogie. De ce fait, la nécessité d'une transplantation ne peut légalement justifier un prélèvement d'organes à un individu mort.

Quant à la transplantation non indispensable à la vie du receveur – et qui, par définition, ne met pas en danger la vie du donneur –, son interdiction apparaît plus évidente, a fortiori, puisque non justifiée par l'état de nécessité.

Aussi la Loi condamne-t-elle les prélèvements d'organes à individu mort, quels que soient les circonstances, tandis que les prélèvements à un individu vivant est permis, s'il ne s'agit pas d'organes vitaux ou des testicules.

1 Cf. Coran 2:178.

2 Cf. Coran 4:29.

3 Cf. Coran 6:151.

4 Muslim d'après Thâbit b. adh-Dahhâk, Sahîh.

5 al-Bukhârî et Muslim d'après 'Abû-Hurayra, Sahîh.

6 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Mas'ûd, op. cit.

7 Cf. Ibn Mâja et ad-Dârimî, op. cit.

8 Tout don par testament dépassant le tiers de l'héritage est soumis à l'accord préalable des héritiers.

9 Ibn Hibbân, 'Abû-Dâwud et 'Ahmad d'après 'Âicha.

10 'Ahmad d'après 'Amrû Ibn Hazm, op. cit.

11 Muslim et 'Ahmad d'après 'Abû-Hurayra, op. cit.

12 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Zayd, op. cit.

13 'Ahmad, Ibn Mâja et an-Nassâ'î d'après Safwân b. 'Assâl.

14 Cf. Coran 2:173.

15 Voir supra.

http://albadil.edaama.org/index.php?option=com_content&view=article&id=215:lislam-et-le-prelevement-dorganes&catid=42:fiqh&Itemid=57

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