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salive

Pourquoi certains aliments donnent-ils l'eau à la bouche?

Salive

Une bonne odeur de poulet rôti ou la simple vue d'un gâteau et l'eau vient à la bouche! La salivation est aussi bien provoquée par le contact mécanique avec les aliments que par une sensation agréable. Plusieurs glandes produisent la salive, à raison de 1 à 1,5 litres par jour. 

La salive est issue des glandes salivaires principales (parotides, sublinguales et sous-maxillaires) et des glandes annexes sous la muqueuse. Le débit salivaire d’un adulte est d’environ 1 litre par jour, mais il faut savoir qu’on salive plus debout ou couché, moins assis, plus en hiver qu’en été et …très peu la nuit.

Côté composition, la salive est un mélange d’eau, de protéines, d’électrolytes et de sels minéraux.
De la diction à la digestion…
La salive est une précieuse alliée des grands bavards : elle lubrifie les surfaces muqueuses et dentaires et permet de s’exprimer en toute facilité. Autre rôle de la salive : la préparation à la digestion. Mélangée aux aliments que nous mâchons, la salive forme « le bol alimentaire », c’est-à-dire une sorte de boulette qui glissera facilement dans notre oesophage. De plus, l’action chimique de la salive transforme certains composants des aliments pour les rendre plus facilement assimilables par notre organisme. Il s’agit en fait d’une véritable prédigestion !
En passant par la protection…
La salive participe activement à l’équilibre et à la protection de la cavité bucco-dentaire. Ses propriétés anti-bactériennes limitent la prolifération des bactéries et éliminent les micro-organismes indésirables. Ici, la salive agit comme un poste frontière qui contrôle toutes les entrées et lutte contre les invasions microbiennes.
...Jusqu’à la réparation
Non contente de faciliter la diction, la digestion et la protection de l’équilibre de notre bouche, la salive a également des talents de réparateur. Les caries qui attaquent nos dents résultent de la formation d’acides provenant de l’alimentation. Dans ce processus, la salive joue un rôle essentiel. C’est elle qui régule le pH de notre bouche et évite les attaques acides sur nos dents. Mieux encore, les ions minéraux contenus dans la salive contribuent à la reminéralisation de l’émail. Ainsi, la salive peut aider à réparer les dégâts occasionnés par les attaques acides.

De récentes études l’ont démontré, l’augmentation du flux salivaire contribue à une bonne santé dentaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que la salive neutralise les acides qui attaquent nos dents. Après prise alimentaire, le pH de notre bouche devient acide et les risques de carie augmentent.

 

 

 

http://celtica44.over-blog.com/article-pourquoi-salivons-nous-73577324.html

http://www.doctissimo.fr/html/sante/dentaire/sa_dents5d.htm

 

Pourquoi la même quantité de nourriture, fait grossir certains et pas d'autres?

Une étude franco-britannique a trouvé un lien direct entre un gène important et le risque de surpoids.
Pourquoi, en mangeant exactement la même quantité de nourriture, certaines personnes prennent du poids alors que d'autres ne grossissent pas? Une étude franco-britannique semble avoir trouvé une des causes de cette injustice flagrante: un gène lié à un produit qui se trouve dans la salive.
Le gène en question, AMY1, contrôle la production d'amylase, une enzyme qui permet la digestion de l'amidon dans la salive.Comme il a un rôle extrêmement important pour l'espèce humaine, ce gène est recopié en de nombreux exemplaires sur le même chromosome 1, jusqu'à 20 fois, alors qu'habituellement, chaque gène n'existe qu'en deux exemplaires, un venant du père et l'autre de la mère.
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On pourrait penser que plus l'amylase est présente, plus l'organisme peut assimiler de sucres, ce qui devrait faire grossir, or on s'est aperçu que c'était le contraire qui se passait», explique le professeur Philippe Froguel, directeur du laboratoire génomique et maladies métaboliques (CNRS/Université Lille-II/Institut Pasteur de Lille) et coordinateur de l'étude publiée ce lundi dans la revue Nature Genetics. «Nous avons même trouvé que les personnes qui ont le plus petit nombre de copies de gène d'amylase salivaire ont un risque multiplié par 10 de devenir obèses.» Chaque copie de ce gène en plus réduit de 20 % le risque d'obésité. Le gène AMY1 est déjà bien connu des généticiens, car c'est un marqueur de l'évolution. Le nombre de copies de ce gène présentes dans l'espèce humaine n'a fait que croître depuis 10.000 ans, et l'invention de l'agriculture. La capacité de produire de l'amylase est en effet un avantage évolutif pour les individus, car il permet de bien digérer l'amidon et les glucides complexes contenus en grande abondance dans les céréales, premier produit de l'agriculture.


Intéractions entre les aliments et le microbiote
L'impact de l'amylase sur le surpoids a été constaté sur plus de 6.000 individus, issus de plusieurs bases de données génétiques en Europe, qui comprennent par ailleurs 972 jumeaux. Fort de cet échantillon significatif, le lien entre le gène de l'amylase et l'obésité paraît incontestable, même si son mécanisme d'action est encore flou. «La première hypothèse, c'est que la digestion de l'amidon dans la bouche par la salive pourrait envoyer au cerveau un signal de satiété. Or on sait que beaucoup d'obèses mangent plus que les autres car ils continuent d'avoir faim, même quand leur organisme a déjà reçu assez de calories», précise Philippe Froguel, qui a déjà identifié par le passé un gène contrôlant justement ce type de mécanisme

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La deuxième hypothèse est plus complexe, mais elle rejoint l'un des domaines les plus étudiés sur le sujet en ce moment, à savoir les relations complexes entre l'organisme et la flore bactérienne de l'intestin, appelée microbiote. Faute d'amylase produite en quantité suffisante dans la salive, l'amidon n'est pas digéré par l'organisme, mais pourrait en revanche servir de carburant pour certaines bactéries intestinales. «C'est une hypothèse qui n'est pas prouvée, mais qui me paraît très intéressante et très séduisante, commente Gilles Mithieux, chercheur CNRS à l'unité nutrition et cerveau à Lyon et spécialiste du métabolisme de l'intestin. Si l'excès d'amidon dans l'intestin nourrit certaines bactéries, on peut imaginer que cela peut perturber le fonctionnement du microbiote, ce qui influe à son tour sur la régulation du métabolisme et peut entraîner un surpoids.»
Dans une publication remarquée dans la revue Cell en janvier 2014, Gilles ­Mithieux et ses collègues ont montré de quelle manière la flore bactérienne transformait les aliments riches en fibres pour produire des acides gras à courte chaîne, qui avaient à leur tour un effet sur le métabolisme, empêchant de stocker les excès de glucides dans les graisses. «On assiste à des interactions entre plusieurs cycles successifs liant le métabolisme de l'organisme et toutes les bactéries dont il est l'hôte,» résume le chercheur lyonnais.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/01/22175-secret-lobesite-etait-dans-salive

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