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Histoire de L'Islam

L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :

Sourate 5, Verset 3
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... Sourate 5, Verset 3

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L'aspect astronomique des heures de prière en Islam

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'lm al-Miqat est une science de la mesure du temps au moyen du soleil et des étoiles et la détermination des heures (mawaqit) des cinq prières. Comme les limites du temps pendant lequel chacune d'elles est permise sont définies d'après la position apparente du soleil dans le ciel par rapport à l'horizon du lieu, leurs heures varient au cours de l'année et dépendent de la latitude terrestre. Quand elles sont calculées par rapport à un méridien différent du méridien local, elles dépendent aussi de la longitude terrestre.

Selon certaines traditions anciennes qui s’attachent à reproduire des souvenirs des pratiques des prières au temps du Prophète à Médine, al-Boukhari nous donne les définitions suivantes  :

- Salat ad-dohr s’accomplissait à midi, quand le soleil commençait à décliner.

- Salat al-’asr , quand le soleil brillait dans la chambre de Aïcha, dans laquelle aucune ombre ne se projetait. Après cette salat, on avait le temps de visiter les parties les plus éloignées, pendant que le soleil était encore “vivant” ou “pur”.

- Salat al-maghrib se terminait quand on peut encore distinguer les endroits où retombaient les flèches.

- Salat al-’icha était quelquefois remise à une heure plus tardive, quelquefois juste après le premier tiers de la nuit.

- Salat al-fajr, était accomplie par le Prophète au moment où un homme pouvait distinguer son voisin, mais où les femmes rentrant chez elles ne pouvaient encore être reconnues.

La définition des heures des prières esquissée dans le Coran et le Hadith a été standardisée au IIè/VIIIè siècle (1) et est restée depuis lors en usage. D'après cette définition, le jour islamique et le laps de temps accordé pour l'accomplissement de la prière du maghrib commencent lorsque le disque du soleil a disparu sous l'horizon. Les intervalles accordés aux prières du 'isha et du fajr commencent à la tombée de la nuit et au lever du jour. Pour le Dohr, la durée permise commence soit quand le soleil a traversé le méridien, soit quand l'ombre d'un objet a commencé à augmenter ou, dans Al-Andalus au moyen âge et dans la pratique maghrébine, quand l'ombre d'un objet vertical ou d'un gnomon s'est accrue, par rapport à son minimum de midi, d'un quart de la longueur de l'objet. Pour le 'asr, l'intervalle commence lorsque l'augmentation de l'ombre est égale à la longueur du gnomon et se termine quand l'ombre en a atteint le double, soit au coucher du soleil .La définition du doha , du dohr et de l’’asr correspondant à la 3è, la 6ème et à la 9ème des heures inégales (angles horaires ou heures vraie marqués sur les cadrans solaires). On sait que le calife oumayyad ‘Omar Ibn Abdelaziz employait un cadran solaire (gréco-romain) qui marquait les heures inégales.

Une vingtaine de procédés fondés sur l’ombre ont été localisés dans les sources arabes. Dans la plupart des cas, ils ne résultent pas d’observations soigneuses. D’ordinaire, une valeur d’un doigt pour l’ombre à midi d’un homme de 7 qadam (“pied”)est donnée pour chaque mois de l’année. Un procédé de ce genre, attesté dans plusieurs sources, est le suivant (en partant de janvier ):

Janvier 9 Avril 3 Juillet 1 Octobre 5

Février 7 Mai 2 Août 2 Novembre 8

Mars 5 Juin 1 Sept. 4 Décembre 10

Les valeurs correspondantes de la longueur de l’ombre au début de la prière du ‘asr sont de 7 unités de plus pour chaque mois.

Notons que les astronomes musulmans avaient excellé dans l’art d’établir les tables, dont certaines étaient spécifiquement destinées à la mesure du temps. Al-Khawarismi a dressé les premières tables connues pour la fixation de l’heure des prières de la journée.

 

Crépuscule et aurore ( ‘icha et fajr )

 

Le crépuscule, suivant les imams Malek et Chafii, est cette rougeur qui reste à l'occident après le coucher du soleil, et l'aurore est la blancheur qui paraît à l'orient de l'horizon, avant le lever du soleil : ces deux couleurs sont occasionnées par la réflexion des rayons du soleil sur la sphère terrestre. Il y a des lieux pour lesquels la rougeur qui suit le coucher du soleil est apparente depuis le commencement jusqu'à la fin de la nuit; seulement elle ne reste pas à la même place, mais elle se transporte de l'occident à l' orient.

Dans d'autres lieux, la rougeur reste, après le coucher du soleil, une partie de la nuit, mais sa durée varie selon le passage du soleil dans les cercles parallèles à l'équateur et selon les latitudes des lieux.

1°) - Selon les parallèles à l'équateur, car toutes les fois que le soleil se rapproche de l'équateur, la durée du crépuscule diminue, et quand il s'éloigne de l'équateur, elle devient plus longue; et pour les lieux dont la latitude est boréale, la durée est plus longue lorsque le soleil est dans les parallèles septentrionaux que lorsqu’ il est dans leurs opposés méridionaux, et réciproquement pour les latitudes australes.

2°) - Selon les latitudes, le crépuscule est décroissant du Nord vers l’équateur dans l’hémisphère Nord puis du Sud vers l’équateur dans l’hémisphère Sud.

Ajoutant pour terminer quelques notions concernant le crépuscule:

- On distingue le crépuscule civil qui s’achève lorsque le soleil est à 6° au-dessous de l’horizon. Les étoiles de 1ère grandeur commencent à être visibles. C’est le moment où les voitures doivent allumer leurs phares.

- Le crépuscule nautique prend fin lorsque le soleil est au-dessous de l’horizon de 12°. Les navires et les cotes doivent être éclairés.

- Enfin le crépuscule astronomique, s’achève lorsque le soleil est au- dessous de l’horizon de 18°. Toutes les lumières diffuses du soleil disparaissent. Ce moment constitue un repère important dans la détermination de la salat al-’icha et du fajr :

- Salat al-’icha est le moment où le soleil se trouve à 17° sous l’horizon, la rougeur des rayons solaires apparaissant encore dans le ciel.

- Salat al-fajr, est déterminée avant l’apparition de la blancheur de l’aube c’est à dire lorsque le soleil se trouve à 19° sous l’horizon du coté oriental.

La figure ci-dessous, nous schématise les moments des différentes prières de la journée.

 

(1) - Sources : Encyclopédie de l'Islam

- Extrait de l'ouvrage : ' Concept du calendrier chez les Arabes et les Musulmans à travers les siècles'

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El Hijra: une histoire, un calendrier.

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L’histoire un repère dans le temps.

Les peuples se sont toujours référés à des faits marquants de leur histoire pour dater le temps qui passe.

C’est ainsi que le peuple juif compte à partir de l’époque qu’il admet être la création du monde,  l’an 2000 correspondrait pour lui à l’an 5760; chez les Chrétiens on s’accorde à compter l’an 1 à partir de la naissance de ’Isaa (Jésus Christ p&s) fils de Marie (paix sur elle).

Chez les Musulmans, El Hijra  “ la migration ” du Prophète (p&s) de la Mecque à Médine en 622 après JC, constitue le fait historique indiquant le point de départ du  calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri).

 

L’année de l’éléphant.

Avant l’Hégire, les Arabes de la Mecque avaient pour référence l’année de l’éléphant (570 ap J.C) dernier événement marquant où  l’abyssin  Abrahah vice-roi chrétien du Yemen, rassembla ses soldats et fit route vers la Mecque à dos d’éléphants, dans le seul but de détruire la Kaaba, ce fait historique est mentionné dans le Coran.

Dieu Exalté dit:  

  N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a traité les hommes de l’éléphant ?…” .  (105:1)

Dieu préserva la Maison sacrée, la Kaaba de cette agression par une intervention miraculeuse, cette victoire se répandit dans le monde entier et servit de point de départ au calendrier des Arabes de l’époque, par ailleurs  elle constitue  aussi la date coïncidant avec  la naissance du Prophète Mohamed r.

 

L’Hégire.

L’Hégire correspond à l’émigration du Prophète Mohamed (p&s) de la Mecque à Yatrib, plus tard devenue  Médine, le 17 septembre  622 (JC).

A la Mecque, les persécutions à l’encontre des Musulmans devinrent de plus en plus impitoyables, à tel point qu’ils durent quitter la Mecque .

Abu Talib, oncle et protecteur du Messager était mort  et les chefs des Qoraïchites prirent la résolution de se débarrasser de celui qui provoquait de graves dissensions, le complot était en marche: assassiner le Prophète (p&s).

Un membre de chaque clan devait prendre part à l’opération afin de se partager la responsabilité du meurtre .

Sur ordre de Dieu Exalté, l’Ange Gabriel avertit le Messager du complot et  Lui ordonna de quitter la Mecque . D’après Aïcha (que Dieu Exalté l’agrée), l’épouse du Prophète r :

 Le Messager arriva chez nous à  midi. Abu Bakr comprit que cette visite avait pour objet une grave affaire. Le Prophète, s’étant assis, dit alors : Dieu m’autorise à quitter la Mecque et à émigrer à mon tour. ”.

La nuit tombée, le Messager quitta sa demeure encerclée par une quarantaine d’ ennemis tout en récitant quelques versets de la sourate Yasine:

“ …Nous avons couvert leurs yeux d’un voile, et ils ne voient rien. ” (36:9)

C’est ainsi qu’ il rejoignit Abu Bakr et ensemble ils firent route vers Yatrib( Médine), alors que ‘Ali son cousin occupait le lit du Messager, vêtu de sa cape verte afin de tromper les  conspirateurs.

Les Quoraichites exaspérés par la tromperie partirent aussitôt à sa poursuite.

Sur le chemin de Yatrib , le Prophète r et son compagnon  pénétrèrent dans une grotte du mont Thawr où ils se réfugièrent durant 3 nuits.

Abou Bakr dit: 

 J’étais dans la grotte avec le Prophète  (p&s). Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis: Ô Messager d’Allah (Exalté) si l’un d’eux baissait le regard il nous percevrait.  

Le Prophète r répondit:  Tais-toi Aba Bakr! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième. (Boukhari)

En effet, la volonté divine voulut que les Quraïchites ne pénètrent pas dans la grotte et, épuisés par de vaines recherches, rebroussèrent chemin.

C’est ainsi qu’ Abu Bakr et le Messager traversèrent le désert durant une douzaine de jours sous une chaleur torride pour se rendre à Yatrib (Médine ).

Durant le voyage, fut révélé :

“ Celui qui t’a donné le Coran te ramènera à l’asile (La Mecque). ”.  (28:85)

 

Le Calife‘Omar instaura l’hégire, première année de l’ère islamique.

Abou Moussa Al Achari (que Dieu Exalté l’agrée), était à l’époque gouverneur de Basra, il écrivit un jour à Omar (que Dieu Glorifié l’agrée) pour lui signaler que les lettres du prince des croyants lui arrivaient toujours sans être datées, il ne savait pas à quelle époque remontaient ses ordres, et pour qu’il le sût, il aurait fallu dater les lettres.

Le calife ‘Omar prit alors l’initiative de réunir les hommes de science pour une consultation, “ choura ” afin de désigner l’événement  qui marquera le départ du calendrier musulman.

L’hégire fut considérée comme l’événement le plus significatif dans l'existence du Prophète r et pour la réalisation de son œuvre.

 ‘Omar dit : 

“ Comptons à partir du jour où le Prophète effectua sa fuite à Médine ; car en cette année se manifesta le pouvoir de l’Islam, la vérité s’affermit et l’erreur fut confondue ; aucun fait plus important que celui là n’est survenu dans le monde. ” .(Chronique de Tabari)

En effet, ce fut le début du  triomphe de l’Islam sur toute la péninsule arabique,  une nouvelle communauté en dehors des organisations tribales traditionnelles d’Arabie a vu le jour , une communauté autour d’un seul chef instaurant le premier état musulman,  la première constitution écrite de la cité-état de Médine; un texte rédigé et conservé dans son intégralité .

Yatrib devint Médine (Madinat)  La cité de l’Islam .

La mosquée du Prophète (Masjid Nabawi) y fut construite et on institua le premier appel à la prière ( el adhan).  A la Mecque, le Prophète r était un chef religieux, il avait ordre d’opposer une résistance passive; à Médine il était un chef d’état, un  guide exerçant les pouvoirs temporel et spirituel  d’une communauté.

Son premier acte important fut de conclure un pacte avec les différents groupes religieux  et ethniques de Médine .

Les Mecquois qui émigrèrent avec le Prophète r étaient nommés les Muhajiruns, alors que les natifs de Médine étaient appelés Ansars (les aides), nom donné par le Prophète pour les honorer et les distinguer des émigrants de la Mecque.

C’est aussi à Médine que Le Prophète r repose en paix.

Dieu Exalté dit: 

 Ceux qui ont cru, qui ont émigré et  qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans les sentiers d’Allah ont les plus hauts rangs auprès d’Allah et ce sont eux les victorieux. . (9:20)

 

Le calendrier musulman

Le calendrier musulman  compte douze mois lunaires.

Dieu Exalté dit: 

 

 Le nombre des mois pour Allah est douze dans le livre d’Allah le jour où il créa les cieux et la terre. Parmi eux quatre sont sacrés.  . (9:36)

Muharram; Safar; Rabi’al-awwal; Rabi’ al-thani; Jumada al awwal; Jumada al âkhar; Rajab; Cha’ban; Ramadan; Chawal; Dhul-qa’da; Dhul-hijja.

Dieu Exalté dit: 

 Ils t’interrogent sur les croissants de lune, dis:   Ce sont des éléments de repère dans le temps pour les gens et pour le pèlerinage. ” ”. (2: 182)

Certains de ces mois se composent de 29 ou de 30 jours. Une année lunaire se constitue de  354 jours ou 355 au lieu des 365 jours de l’année solaire.

La fête annuelle avance ainsi de 10 à 11 jours chaque année, de sorte qu’en  l’espace de 36 ans le mois de Ramadan, mois du jeûne, accomplit une révolution complète du calendrier solaire ou calendrier grégorien.

Ainsi les fêtes musulmanes parcourent  toutes les saisons.

 

Les principales dates mémorables du calendrier musulmans. 

En dehors des jours marqués par la pratique du jeûne ou de fête telle que l’aid el adha ou aid el fitr, les autres jours ne sont que des dates faisant partie du patrimoine historique du musulman et n’occasionnent aucune manifestation particulière.

-Ra’s el ‘am ( nouvel an) : premier du mois de moharram.

-Al’Achoura : jour où le jeûne est recommandé, le 10 de moharram, premier mois de l’année lunaire.

-Mawlid al-Nabi :  la naissance du Prophète Mohamed (p&s), durant rabi’ el awwal.

-El Isra wa el Mi’raj: ascension nocturne du messager, 27 du mois de rajab.

-Laylat al-qadr: la « nuit du destin » où fut descendu le Coran durant le mois du Ramadan.  

-Badr: première bataille victorieuse entre les Mecquois et les Musulmans durant le mois de Ramadan.

-‘Aïd el Fitr: appelé communément ’Aïd el Saghir, fête de la rupture du jeûne du mois de Ramadan, premier jour de chawwal.

-‘Arafat: une des étapes culminantes du pèlerinage (hajj), le 9 du mois de dhoul hidjja. Le jeûne y est recommandé.

-’Aïd el Adha: appelé aussi El Aïd el Kabir, fête du sacrifice, le 10 du mois de dhoul Hidjja.

 

Comment honorer l’an Musulman?

En Islam, il y a deux fêtes officielles: ‘Aïd el Fitr et ‘Aïd el Adha. Le nouvel an n’est pas une occasion de festivité comme on pourrait l’observer dans d’autres cultures.

Il constitue d’une part  un  événement  historique et d’autre part une date qui nous rappelle le temps qui passe.

 Dieu Exalté dit:  

 Des événements se sont passés avant vous; parcourez la terre: voyez quelle fut la fin des négateurs. Voici une explication claire destinée aux hommes; une direction et une exhortation pour ceux qui craignent Dieu ”. (3: 137-138)        

En effet, le Coran incite le musulman à méditer sur l’Histoire, ainsi que sur la grandeur des  civilisations et sur la cause de leur perte.

Il  nous exhorte à tirer des leçons du passé afin d’en éviter les erreurs et de prendre conscience  avec quelle ferveur nos prédécesseurs se sont battus pour transmettre ce qui aujourd’hui constitue notre lumière, notre guide «el Qur’an » . En effet, l’Hégire nous renvoie à une époque où les Musulmans subirent des persécutions, des tortures, la vie du Messager fut constamment menacée et durement éprouvée, il s’ensuivit des guerres, des martyrs, des sacrifices pour qu’aujourd’hui nous détenions le message de Dieu Glorifié entre les mains.

Ils se sont dévoués corps et âmes afin qu’aujourd’hui nous puissions nous éclairer  dans une époque aussi obscure qu’inquiétante.

Ce jour doit aussi servir à une méditation profonde sur l’année écoulée. Une parole sage dit:   Le temps est comme l’épée. Si tu ne la tranches pas, elle te tranche. ”.

 En effet, le musulman doit être attentif à cette réalité, le temps est le bien le plus précieux dont nous devons pleinement jouir car chaque jour, chaque mois, chaque année qui passe n’est qu’un inlassable cheminement vers la mort, vers le Jour du Jugement.

Le Prophète r a dit:

 Aucun serviteur ne quittera le rassemblement général avant d’avoir été interrogé sur quatre chose:  sur sa vie et comment il l’a èpuisée? Sur sa jeunesse et comment il l’a passée? Sur son argent et comment il l’a acquis et dépensé? Sur sa science et comment il l’a utilisée? . (At-Thirmidhi)

Dieu (Glorifié) a fait du temps une succession de jours et de nuits continue où le musulman doit entrer dans une compétition, où ne prévaut que celui qui connaît son Seigneur, reconnaît Son droit, loue Ses bienfaits et fait de la succession des années, des actions continues pour gagner le grand repos.

Dieu Exalté dit: 

 ...le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux d’entre vous.  . (49:13)

 L’Islam  combat l’oisiveté, l’inertie, les activités qui consistent à tuer le temps. Nous vivons dans une époque de loisir, le chômage est de plus en plus présent dans les foyers,  sachons occuper intelligemment ce temps libre car nous serons interrogés  par le Maître du temps.

Dieu Exalté dit: 

 Dans Sa miséricorde, Il a disposé pour vous la nuit, pour que vous vous reposiez, et le jour, pour que vous recherchiez ses bienfaits. Peut-être serez-vous reconnaissants?  . (28: 73)

 C’est ainsi que le jour de l’an doit être un jour de méditation, de remise en question de notre  spiritualité, de nos rapports aux autres.

Tirons des  leçons du passé, envisageons un repentir sincère, des résolutions futures.

Entretenons la mémoire de l’Histoire afin de redonner de  la valeur à ce qui le mérite et de donner à ce jour un  sens  profitable et salutaire.

 

 Ref: Dictionnaire  Encyclopédique de L’Islam; Cyril Glassé

   ed: Bordas

       : Chronique de Tabari; Abou-Djafar-Mohamed

  ed: D’ART LES HEURES CLAIRES

        : L’ETHIQUE DU MUSULMAN; Mohamed Al Ghazali

   ed: Al Qalam

       : LE PROPHETE DE L’ISLAM; M.HAMI

http://brochureelihsan.overblog.com/el-hijra-une-histoire-un-calendrier

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Islam : La Réforme dont nous avons besoin

 

Cela fait des décennies que l’on parle de réforme dans le monde musulman. Les débats sont intenses et les affrontements intellectuels nombreux entre les tenants de « la nécessaire réforme » destinée à libérer l’esprit musulman et ceux qui s’y opposent à « la soi-disant réforme » qui en fait cacherait soit une trahison des principes de l’islam soit une dangereuse occidentalisation. On s’accorde à reconnaître que les musulmans à travers le monde peinent à trouver des réponses adéquates aux défis contemporains, que les crises (religieuse, identitaire, scientifique, politique ou économique) qu’ils traversent sont profondes, qu’un réveil s’impose mais les divergences quant aux moyens à mettre en œuvre et aux finalités de cet engagement sont inextricables.

 

Le concept qui revient le plus souvent dans les débats est celui d’ « ijtihâd » lequel signifie « la lecture critique des textes islamiques de référence » (Coran et tradition prophétique) et qui doit permettre de promouvoir une approche historique et contextualisée du texte révélé en même temps qu’il invite la rationalité humaine à plus de créativité dans l’élaboration de réponses aux problèmes de notre temps.

Le concept est omniprésent dans la littérature musulmane contemporaine et pourtant rien ne semble véritablement évoluer : les crises demeurent, voire s’amplifient, et l’intelligence musulmane paraît en panne dans des domaines aussi essentiels que l’éducation, l’éthique appliquée, les sciences, la démocratisation, le respect des droits fondamentaux dont ceux des femmes, la violence, etc. Quelles sont les raisons de ces blocages, comment inverser cette malheureuse spirale ?

Les savants musulmans (‘ulamâ’) des différentes tendances de l’islam ne sont pas d’accord sur les différentes définitions et interprétations des concepts clefs de la terminologie islamique. Pour les littéralistes et les traditionalistes, la « sharî’a » est un corps de lois qui forment un univers de référence clos et atemporel qui s’oppose à toute adaptation, à toute évolution et à toute lecture prenant en compte l’histoire ou le contexte.

La tradition réformiste, au contraire, a très tôt défini le concept de sharî’a comme « la voie de la fidélité aux principes de l’islam » au cœur de laquelle les domaines du dogme et de la pratique (al-‘aqîda, al-‘ibadât) sont distincts du domaine des affaires sociales et des relations interpersonnelles (al-mu’âmalât) : les prescriptions sont immuables dans les deux premiers alors les textes offrent une large marge de manœuvre à la rationalité humaine, et donc à l’ijtihâd, dans le second.

L’approche réformiste est depuis longtemps très connue et très répandue dans les sociétés et les communautés musulmanes à travers le monde et pourtant rien ne semble avancer. Les appels à l’ijtihâd sont permanents mais les résultats de ce dernier siècle sont peu probants.

L’une des raisons majeures de cet état de fait tient sans doute aux déficits dans les fondements de l’approche réformiste elle-même. On lit et on étudie depuis des décades des productions de ‘ulamâ’ qui travaillent de façon approfondie sur les textes, proposent de nouvelles interprétations et tentent ainsi d’apporter de nouvelles réponses aux nouveaux défis.

 

La contribution de ces savants du droit et de la jurisprudence musulmane ( fuqahâ’ ) est phénoménale et nul ne peut ignorer l’importance de leurs études et apports. Questionnés par le réel, interpellés par la nature des nouveaux défis (scientifiques, sociaux, économiques, etc.), les fuqahâ’ tentent d’offrir des réponses adaptées à leur époque : la nature même de leur travail exclusivement orienté sur les textes les met dans une position de perpétuel suivisme. Le monde avance, ils le suivent.

 

Réformer la lecture et la compréhension des textes consiste donc uniquement pour eux à s’adapter aux nouvelles réalités de l’époque. On pourrait imaginer que cela soit suffisant pour mettre en branle la nécessaire réforme mais force est de constater que cette approche, malgré l’apparence du mouvement et du renouveau, pêche quant à l’efficience des propositions. Ce sont des spécialistes des textes révélés qui discutent et jugent du monde sans avoir toujours une compréhension profonde de la complexité des domaines sur lesquels leur jugement se portent.

Ils s’expriment avec autorité sur les domaines de l’économie, des sciences exactes ou humaines sans maîtriser les savoirs et les savoir-faire nécessaires non seulement à s’adapter au monde mais à le transformer à la lumière des exigences de l’éthique islamique (respect de l’intégrité de la personne, justice sociale, égalité, etc.) Les savants et les penseurs musulmans ne représentent une force de propositions dans aucun de ces domaines.

Ce que cache cette réalité est, dans les faits, une crise d’autorité. Le chaos règne quant à savoir qui parmi les ‘ulamâ’ dit quoi et qui est légitimé à le dire : les avis de ces derniers sont souvent contradictoires et personne ne sait très bien à qui se référer. Au surplus, les ‘ulamâ’ sont jaloux de leur autorité dans les domaines de l’élaboration de la norme et des opinions juridiques (fatwâ) et ils ressentent souvent comme une intrusion dangereuse le questionnement ou la participation des spécialistes des sciences dites « profanes » dans l’élaboration d’une jurisprudence musulmane contemporaine. Sous prétexte que ces derniers ne sont pas des spécialistes du droit islamique, ils n’auraient rien à dire sur la question et seraient dénué de toute autorité en la matière.

La réforme radicale dont nous avons besoin se situe très exactement à ce niveau. Il s’agit de déplacer le centre de gravité du pouvoir et de l’autorité des ‘ulamâ’ au niveau du fondement du droit et de la jurisprudence islamique (usûl al-fiqh). En effet les textes ne sont pas les seules références normatives du droit musulman mais l’univers - le livre du monde selon l’expression d’al-Ghazâlî - est une source qu’il faut placer au même niveau que les textes.

Les savants et experts, spécialistes des sciences expérimentales (physique, biologie, psychologie, médecine, etc.), des sciences exactes ou des sciences humaines (philosophie, sociologie, économie, etc.) doivent pouvoir contribuer à l’élaboration de l’éthique musulmane contemporaine. Maîtrisant mieux les différents domaines de la connaissance contemporaine, ils sont mieux à même d’orienter la réflexion des ‘ulamâ’ et de produire une réforme de transformation par l’éthique plutôt que d’adaptation par la nécessité (comme c’est le cas aujourd’hui).

L’ijtihâd contemporain n’est pas seulement l’affaire des spécialistes des textes. Si nul ne peut contester leurs compétences dans ce domaine, il importe de convoquer à la table de cette lecture critique des textes, des femmes et des hommes versés dans les différentes sphères de l’activité humaine afin qu’ils puissent s’exprimer, proposer de nouvelles visions, de nouvelles orientations de réformes fidèles à l’éthique mais en phase avec les questions et les crises de l’époque.

Il s’agit d’établir des espaces d’un ijtihâd concerté qui, à différents niveaux (des questions globales aux réalités nationales), réconcilient les musulmans ordinaires avec leurs références en leur restituant une parole, une compétence, une autorité. Les chantiers sont immenses : la promotion de l’esprit critique et la réforme de l’éducation islamique et générale ; l’élaboration d’une éthique musulmane en matière de science ; la proposition d’alternatives en matière économique globale autant que locale ; la transformation radicale du statut des femmes dans les sociétés et communautés musulmanes ; la démocratisation, la formation de la société civile autant que la gestion de la violence et du rapport à autrui, etc.

La réforme radicale que nous appelons de nos vœux exige un déplacement du centre de gravité du pouvoir religieux à l’intérieur de l’univers islamique. Elle exige la conscientisation de chacun et établit que la libération des esprits et des consciences ne se fera que par la participation des acteurs directement concernés. Avec les ‘ulamâ’ des textes (an-nusûs) nous avons besoin de ‘ulamâ’ du contexte et de l’environnement (al-wâqi’) qui soient capables de donner, concrétiser un processus de réforme qui offre aux musulmans la possibilité de devenir une force de proposition pour transformer le monde et non seulement pour s’y adapter.

Le rôle de l’Occident et de ses intellectuels est ici majeur : par leurs questions, par leurs critiques constructives, par leur capacité à écouter la multiplicité des voix qui s’expriment parmi les musulmans (et non pas seulement celles qui apparemment leur plaisent), ils peuvent devenir les partenaires de cette révolution de perspectives. Au creuset de cette dynamique, tous les acteurs de ce dialogue critique découvriront qu’ils partagent de nombreuses valeurs universelles communes malgré la différence de route qu’ils empruntent et qu’il est possible non seulement de cheminer ensemble mais de s’engager ensemble à rendre ce monde meilleur. Loin des sirènes qui appelleraient à une modernisation sans principes et sans âme, il s’agit d’établir ensemble les principes éthiques d’une réforme de la résistance et de la transformation du monde au nom de la justice et de la dignité des êtres humains malheureusement oubliés dans le désordre de l’actuel ordre globalisé.

 

Islam : La Réforme Radicale

 
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Servir et développer la civilisation islamique, est un devoir

 

 

La civilisation islamique ne se résout pas à un patrimoine pétrifié et figé; elle n'est pas non plus confinée dans un passé qui ne serait relié au présent par aucun lien. Au contraire, elle est l'émanation de la culture et du génie créateur de la Oumma islamique qui a tant donné à l'humanité par le passé, et qui restera éternellement forte de ses potentialités inépuisables.

"La civilisation consiste à agir en permanence pour changer le monde. C'est aussi un art, un perfectionnement et une maîtrise des choses. Contrairement à la culture vue comme une force endogène que l'on acquiert  par le biais de l'éducation, la civilisation, elle, se présente comme une force agissant sur la nature grâce à la science. Elle se manifeste dans la langue, la pensée et l'écriture. Enfin, si la culture est véhiculée par l'individu, la civilisation, à l'inverse, se transmet par le biais de la collectivité".(...)

Rappelons à ce égard les prodigieuses réalisations de nos ancêtres qui ont conquis le monde, rendu la vie à la terre, libéré l'homme de l'asservissement et de l'oppression, délivré l'esprit humain de ses superstitions et des ses préjugées fantaisistes, et répandu la science pour assouvir le désir ardent de l'homme de s'instruire. Et c'est ainsi que s'est élaborée cette civilisation somptueuse dite aujourd'hui "islamique", héritage commun de tous les peuples, de toutes les confessions et doctrines qui ont vécu ensemble dans la convivialité, l'affection mutuelle, et la tolérance à l'ombre de l'Etat islamique. Cette civilisation se distinguera par le fait qu'elle puise sa substance dans le dogme islamique de "l'unicité de Dieu". Elle prend racine dans le cadre du Message islamique universel qui la marque de son sceau, et lui insuffle de son esprit tolérant. C'est donc, comme l'affirme Mohammad 'Amara, le "souffle prophétique" qui a tracé la voie à notre civilisation, et lui a conféré par là même son identité propre qui la distingue de toutes les autres civilisations. C'est, également, grâce à cet élan prophétique qui l'anime que notre civilisation garde toujours sa capacité de se régénérer et de se relever de ses revers pour reprendre sa marche glorieuse.

Un penseur musulman suisse, Roger de Pasquier, écrit à ce sujet: "La civilisation de l'Islam a le pouvoir de changer le milieu où elle se déploie et prospère. Elle y crée des conditions de vie que convoiteraient beaucoup de nos contemporains, y compris dans les pays les plus avancés. Mieux encore, son caractère spirituel donne lieu à une atmosphère de sainteté qui confère à la vie de la société un sens profond". Et ce penseur d'ajouter : " Dans la civilisation islamique, les sciences occupent une place beaucoup plus importante que celle dévolue aux arts. Ardents amateurs de la science, les Musulmans puisent à des sources très variées. Toutefois, ces différentes sources de savoir, loin de s'exclure mutuellement, procèdent au contraire d'un même ensemble cohérent et homogène. D'où la possibilité pour une même personne d'exceller dans plusieurs disciplines à la fois"(...)

Il est donc temps que la civilisation islamique soit animée d'un nouveau souffle afin qu'elle rattrape l'histoire en marche et reprenne son oeuvre créatrice et généreuse. Ce à quoi nous devons nous employer, munis d'une foi inébranlable et d'une conviction ferme quant à la nécessité d'un changement rationnel et constructif. Dans le même temps, il nous incombera de faire notre auto-critique en vue de retrouver la voie lumineuse de la civilisation et de déterminer nos obligations vis-à-vis de notre temps pour agir en conséquence.

Répétons-le, le renouveau de la civilisation islamique, pour se concrétiser, nécessite impérieusement une action réfléchie conduite dans un esprit de responsabilité et d'ouverture qui tient compte à la fois des nos valeurs civilisationnelles impérissables, des réalités changeantes du présent et des perspectives de l'avenir.

Mais il nous faudra, au préalable, nous engager pour la promotion continue de la science, pour la poursuite du progrès technologique, et pour l'encouragement de la production culturelle et de la création artistique. Parallèlement, des efforts devrons être déployés en vue d'une réforme sage et avisée de la vie sociale et politique, étayée sur les principes de vérité, de justice, d'égalité, de participation et de coexistence.

 Le renouveau civilisationnel que nous appelons de nos voeux et auquel nous nous employons passe par la réalisation d'un certain nombre d'actions préalables que nous résumons comme suit :

I - Consolider le système éducatif dans les pays islamiques; moderniser les programmes d'enseignement, améliorer les conditions matérielles et morales des enseignants afin qu'ils puissent mener une vie décente à la hauteur de leurs responsabilités.

Songeons au Japon dont l'expérience en ce domaine est édifiante et mérite de nous servir d'exemple. Dans ce pays, en effet, les enseignants, toutes catégories confondues, occupent une place de choix, eu égard à leurs efforts considérables dans le processus éducatif.

II - Introduire des méthodes et des moyens les plus modernes pour rénover les programmes d'enseignement des sciences exactes et appliquées; promouvoir les recherches scientifiques, en général, afin de mettre le savoir scientifique à la portée des masses populaires et faire régner l'esprit rationnel dans toutes nos activités; ainsi, la science deviendra-t-elle pour nous un ferment de progrès économique et social à réaliser sur la base de nos valeurs islamiques immuables.

III - Créer des conditions saines pour l'interpénétration des cultures et des civilisations de différents horizons dans un esprit de fécondation et d'enrichissement mutuels, favorables à la créativité et à la production intellectuelle, littéraire et artistique.

 Mais les démarches qu'on vient de proposer n'auraient pas le succès escompté si, au préalable, nous ne parviendrons pas à instaurer un climat propice de stabilité politique, de justice sociale et de sécurité intellectuelle. Encore faut-il déjà respecter les valeurs et les principes de l'Islam qui mettent en valeur l'action, exaltent l'aspiration de l'homme à une vie libre et digne, et l'incite à oeuvrer pour son propre bien mais aussi pour le bien de sa famille, de sa collectivité et de sa nation en général.

Des efforts soutenus et considérables ont déjà été déployés à plusieurs niveaux. Ils concernent, en effet, non seulement la promotion de l'économie, du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, mais aussi le développement dans le domaine de l'éducation, de l'enseignement, de la recherche scientifique, de l'information, et de la production culturelle et artistique. Mais quels que soient le chemin parcouru et les progrès réalisés jusqu'ici, nos efforts doivent impérativement s'inscrire dans un cadre global et harmonieux, et puiser dans nos valeurs sacrées la force nécessaire pour stimuler le développement, opérer le changement et la réforme souhaitables, et animer d'un nouveau souffle la civilisation islamique; alors la Oumma retrouvera sa vitalité et reprendra son oeuvre créatrice et généreuse afin de consolider ses acquis présents et constituer par là même ses richesses de demain.

 En réalité, il ne serait pas exagéré de dire que la oumma traverse aujourd'hui l'une des périodes les plus graves et les plus délicates de son histoire. De grands défis se dressent devant elle cependant qu'elle est prise dans un tourbillon de dissensions et d'antagonismes tels qu'elle risque de lâcher prise alors qu'elle est restée ferme, des siècles durant, face à l'adversité, et affrontait sans fléchir les vicissitudes du temps et les rudes épreuves de l'existence.

|  'Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri  

 

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Selon des Hadiths le Jour du Jugement Dernier est probablement vers 2120

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Anas ibn Malik rapporte que le Messager d’Allah (pbsl) a dit : LA DUREE DE VIE DU MONDE EST DE SEPT JOURS SELON LES JOURS DANS L’AU-DELA. Allah le Tout-Puissant a dit QU’UN JOUR AUPRES DE VOTRE SEIGNEUR EST COMME UN MILLIER DE VOS ANNEES. ALLAH ATTRIBUERA L’EQUIVALENT EN BONNES ACTIONS DES SEPT MILLE ANNEES QUI SONT L’AGE DE CE MONDE pour celui qui répond aux besoins de ses frères en religion sur le chemin d’Allah, comme s’il avait passé ses journées en jeûnant et ses nuits en adoration. (Al-Muttaqi al-Hindi, Al-Burhan fi Alamat al-Mahdi Akhir az-Zaman, p. 8)

Dans son ouvrage al-Burhan fi Alamat al-Mahdi Akhir az-Zaman, al-Muttaqi al-Hindi, l'un des savants d'Ahl al-Sunnah a annoncé dans 8 hadiths que la durée de vie de ce monde est de 7000 années.

Cependant, notre Prophète (pbsl) a attiré l'attention sur un calendrier de 7000 ans avec les mots 'la durée de vie du monde est de 7000 ans'.

Ce calendrier de 7000 ANS est un calendrier utilisé à une période de l'histoire comme furent utilisés les différents calendriers Hégirien, Grégorien, Solaire ou Maya.

Ce calendrier que notre Prophète (pbsl) mentionne dans son hadith est une période de temps de millions d'années  de l'histoire.

De la même manière que l'Hégire (Hijra) est le début du calendrier hégirien et que la naissance du Prophète Jésus (psl) marque le commencement du calendrier grégorien, la période de 7000 ans rapportée par notre Prophète peut être déterminée selon un évènement considéré comme un commencement. De nombreux évènements importants comme la naissance du Prophète Abraham (psl) ou du Prophète Noé (psl), l'affectation de la mission d'être un Prophète au Prophète Abraham (psl), la construction de la Kaaba ou le commencement du déluge de Noé peuvent être le début de ce calendrier de 7000 ans.

Notre Prophète a relaté certaines informations concernant la période qui commence à son temps et qui durera jusqu'à la fin de la communauté islamique en prenant ce calendrier de 7000 ans comme une référence.

Notre Prophète (pbsl) a éclairé les Musulmans à propos de la venue de Hazrat Mahdi (psl), du règne mondial de l'Islam et sur le dernier siècle de la Fin des Temps via ces informations.

Les informations détaillées relatées par notre Prophète (pbsl) se révèlent quand d'autres hadiths et travaux de nos savants islamiques sont examinés.

"Cinq mille six cents ans de ce monde sont passés."

Notre Prophète (pbsl) a dit que la vie de la communauté islamique est de 7000 ans et que 5600 ans de cette vie se sont déjà écoulés jusqu’à l’époque de notre Prophète (pbsl).

Selon le calendrier révélé par notre Prophète  (pbsl), la vie de la communauté islamique est de 7000 ans. Et jusqu'à l'époque de notre Prophète (pbsl), 5600 ans de cette période sont passés. Lorsque nous soustrayons 5600 ans de 7000 ans, il reste 1400 ans.

Selon ce calendrier de 7000 ans, 1400 ans après la mort de notre Prophète (pbsl), la durée de vie de la communauté islamique va connaître un terme et le temps du Jour du Jugement sera très proche (Allah connaît la vérité).

Le grand savant sunnite Al-Barzanji déclare que la durée de vie de la communauté ne dépassera pas l’an 1500 de l’Hégire. (Allah connaît la vérité).

LA VIE DE CETTE COMMUNAUTE DEPASSERA 1000 ANS, MAIS SERA LIMITEE A 1500 ANS... (Al-Barzanji, Al-Isha'ah li-ashrat al-sa'ah, p. 299)

As-Souyouti, l'un des plus grands savants islamiques, a fait cette déclaration après avoir examiné le hadith.

"LA VIE DE MA COMMUNAUTE NE DEPASSERA PAS 1500 ANS."

Nous sommes maintenant en l'an 1433 selon le calendrier hégirien. C'est-à-dire 1433 ans se sont écoulés de la durée de vie de la communauté depuis notre Prophète (pbsl). Alors, de combien la durée de vie de la communauté islamique dépassera-t-elle l'an 1500 ?

En examinant numériquement le hadith annoncé par notre Prophète concernant la Fin des Temps, Bediuzzaman a fait le calcul que le temps de la communauté islamique jusqu’à laquelle elle sera victorieuse se terminera en 1506 du calendrier hégirien, ce qui veut dire qu'elle ne dépassera pas 1500 ans comme déclaré dans le hadith.

“UN GROUPE DE MA COMMUNAUTE RESTERA DANS LA VERITEJUSQU’AU COMMANDEMENT D’ALLAH. (LE JOUR DU JUGEMENT) ” (Mouslim)

L’abjad (le calcul numérique) de la partie “Un groupe de ma communauté...” qui est 1542 (2117) fait allusion à son [de la communauté] temps de survie.

L’abjad de la proposition “restera dans la vérité” (si on compte la marque de gémination) donne le nombre 1506 (2082) ; cela indique la date jusqu’à laquelle elle (la communauté islamique) va continuer son travail d’éclaircissement de manière évidente et manifeste et peut-être victorieusement ; ensuite jusqu’à 1542 (2117) en secret et en défaite.

L’abjad de la proposition “JUSQU’AU COMMANDEMENT D’ALLAH” (SI ON COMPTE LA MARQUE DE GEMINATION) SUGGERE QUE LE JOUR DU JUGEMENT SURVIENDRA SUR LE NON-CROYANT EN 1545 (2120). (Lettres de Kastamonu, p. 33)

La durée de vie de la communauté islamique est une chose et celle du monde en est une autre. Said Nursi, le plus grand mujaddid (rénovateur religieux) des 1000 dernières années, a dit que les Musulmans resteraient sur le vrai chemin jusqu’à ce que vienne le commandement d’Allah, et seraient victorieux jusqu'aux alentours des années 2082 et qu'il est probable qu'en 2120 le Jour du Jugement aura lieu. (Allah connaît la vérité)

Les déclarations de Bediuzzaman concernant le fait que la communauté musulmane restera victorieuse jusqu'à 1506, confirment complètement les déclarations des grands savants islamiques comme Al-Barzanji, al-Souyouti, affirmant que "la durée de vie de ma communauté ne dépassera pas 1500 ans" (Allah connaît la vérité.)

Comme la durée de vie de ce monde est de 7000 ans et que notre Prophète (pbsl) a dit que 5600 ans de ce monde se sont écoulés, alors le reste de la vie de cette communauté doit être terminé dans 100 ans entre les années 1400 et 1500 du calendrier hégirien.

Notre Prophète (pbsl) est le Prophète de la Fin des Temps. 1400 ans se sont écoulés depuis le temps de notre Prophète (pbsl). Nous vivons aujourd'hui dans la période finale de la Fin des Temps. Il reste très peu de temps jusqu'au Jour du Jugement. Le Prophète Jésus (psl) et Hazrat Mahdi (psl) viendront au cours de ce siècle et l'Islam prévaudra incha Allah dans le monde.

http://harunyahya.fr/fr/works/102221/Notre_Prophete_%28pbsl%29_a_parle_dans_ses_hadiths_dun_calendrier_de_7000_ans_comprenant_des_evenements_significatifs_qui_seront_vecus_par_le_monde_musulman

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